Croissance euro : recul de l’indice Markit
L’indice markit est encore positif mais en recul par rapport à novembre. On devrait finir l’année en zone euro avec une évolution du PIB de l’ordre de 1.5%, ce qui permettra à l’emploi de progresser également L’indice PMI calculé par le cabinet Markit a reculé de novembre à décembre. Cependant, les perspectives en matière de créations d’emplois en 2016 restent positives. La croissance de l’activité privée n’a pas ralenti seulement en France en décembre. Cela a été le cas aussi dans l’ensemble de la zone euro, où le PMI composite s’est établie à 54,0, contre 54,2 en novembre, selon une première estimation de l’indice PMI publiée mercredi par le cabinet Markit. Il s’agit du plus bas niveau de cet indice depuis deux mois. Pour rappel, lorsque le PMI est supérieur à 50 points, cela signifie que l’activité progresse, tandis qu’elle se replie s’il est inférieur à ce seuil. Selon les analystes de Capital Economics, qui s’attendaient à une stagnation et non à un repli, l’indice de décembre « ne rend » toutefois « pas complètement nulle la montée du mois précédent » par rapport à octobre où il s’était établi à 53,9. « Malgré le léger fléchissement de l’indice PMI en décembre, l’activité économique de la zone euro enregistre sa plus forte croissance trimestrielle depuis quatre ans et demi », a constaté pour sa part Chris Williamson, chef économiste du cabinet Markit. « Les dernières données PMI signalant une hausse du produit intérieur brut de 0,4% au quatrième trimestre, la région devrait enregistrer une croissance annuelle de 1,5 % en 2015″, a-t-il ajouté. « Le résultat le plus encourageant de la dernière enquête est sans nul doute l’accélération des créations de postes observée au cours du mois », s’est-il félicité. Selon Chris Williamson, les effectifs enregistrent en effet leur plus forte expansion depuis le printemps 2011, ce qui permet d’espérer un début d’inversion de la courbe du chômage en début d’année 2016. Cette reprise des embauches est également synonyme de regain d’optimisme quant aux perspectives économiques, tendance qui pourrait se traduire par une accélération de la croissance du PIB au cours des prochains mois, a-t-il poursuivi. La France par contre avec une progression de seulement 1,1 % du PIB ne connaîtra pas d’embellie en 2015 sur le front de l’emploi.