Archive pour le Tag 'Mario Draghi'

Réformer d’urgence l’Europe pour Mario Draghi

Réformer d’urgence l’Europe pour Mario Draghi

« L’UE doit faire face à des droits de douane imposés par la nouvelle administration américaine dans les mois à venir », a mis en garde Mario Draghi,  l’auteur d’un rapport sur la croissance européenne. « Le sentiment d’urgence pour entreprendre le changement radical que préconisait le rapport est devenu encore plus grand » depuis sa présentation en septembre, a déclaré l’ancien Premier ministre italien devant le Parlement européen à Bruxelles.

 

Ces dernières années, les États-Unis, ainsi que la Chine, ont creusé un fossé béant avec une Europe enlisée dans la stagnation. Le Vieux Continent doit relancer sa croissance grâce à des investissements massifs dans l’innovation numérique, la transition verte et les industries de défense, estime Mario Draghi dans son rapport sur la compétitivité. Il a chiffré les besoins entre 750 et 800 milliards d’euros par an.

Il cite notamment les prix de l’énergie, grande préoccupation des entreprises européennes. « Les prix du gaz naturel [...] ont augmenté d’environ 40 % depuis septembre », note Mario Draghi. « Les prix de l’électricité ont aussi augmenté dans de nombreux pays et restent 2 à 3 fois plus élevés qu’aux États-Unis », relève-t-il encore.

Cette mise en garde intervient alors que la Commission européenne doit présenter le 26 février de premières propositions concrètes sur l’allègement du fardeau administratif des entreprises, la baisse du coût de l’énergie et des aides à l’industrie propre.

 

 

 

 

Mario Draghi, le docteur de Goldman Sachs au chevet de l’Italie

 

Mario Draghi, le docteur de Goldman Sachs au chevet de l’Italie

 

 

Le sauveur Super Mario est appelé à la rescousse de l’Italie pour sauver son pays. Et la plupart des observateurs de souligner les talents exceptionnels de l’intéressé notamment lorsqu’il était à la tête de la banque centrale européenne lui attribuant même le sauvetage de l’euro. On a oublié ses piètres résultats comme gouverneur de la banque d’Italie. De la même manière qu’on a oublié que l’ancien responsable de Goldman Sachs pour l’Europe avait maquillé les chiffres de la Grèce pour favoriser son entrée dans l’union économique. Une entrée qui ensuite avait coûté très cher non seulement à l’union économique mais aussi à la Grèce. Avec le temps ,on trouve des vertus au vieux cacique. Pas étonnant , personne ne maîtrise plus rien en Italie. Ni sur le plan de la crise sanitaire ni sur le plan de la très grave dépression économique plus importante encore qu’ailleurs. En outre la classe politique est complètement divisé. En plus elle redoute de nouvelles élections qui pourraient favoriser le retour des troupes de Salvini et de l’extrême droite. On rappelle le bon docteur de Goldman Sachs pour  sauver l’Italie en même temps que pour éviter que l’immense enveloppe financière dont doit bénéficier l’Italie ne soit détournée notamment par des partis politiques ou la mafia.  Du coup , super Mario se voit attribuer des vertus qui doivent le surprendre lui-même. Mais comme d’habitude en Italie, pour combien de temps ?

Mario Draghi pour le maintien de l’austérité

Mario Draghi pour le maintien de l’austérité

Un coup à droite, un coup à gauche, c’est la ligne très slalomante de l’Europe. Juste après Barroso critiqué pour avoir autorisé un report des échéances de rétablissement budgétaire, Draghi, le président de la BCE, lui dit le contraire ou presque ; sans doute pour plaire à l’Allemagne ! Les pays de la zone euro doivent garder la maîtrise de leurs finances publiques, et tout particulièrement les plus endettés d’entre eux qui ne doivent pas chercher à relancer la croissance en tournant le dos aux efforts budgétaires, a déclaré lundi Mario Draghi, le président de la Banque centrale européenne. Lors d’un discours prononcé à Rome, Mario Draghi a dit comprendre les inquiétudes de plus en plus exprimées par les gouvernements européens sur les conséquences sociales des efforts pour contenir la crise de la dette. Mais, a-t-il dit, une croissance durable est impossible sans des finances publiques saines. « Notamment pour les pays avec un endettement public structurellement élevé, autrement dit pas juste augmenté temporairement par la crise, cela signifie qu’il ne faut pas se détourner des objectifs qui ont déjà été atteints », a-t-il déclaré en faisant allusion à l’Italie, son pays natal dont le nouveau gouvernement prône une croissance sans dette. Rome, dont la dette publique représente environ 130% du produit intérieur brut, envisage des milliards d’euros de réductions d’impôts pour stimuler l’activité économique et le nouveau président du Conseil, Enrico Letta, s’inquiète ouvertement des conséquences du chômage élevé, notamment chez les jeunes. Mario Draghi a convenu que le chômage des jeunes « entame la confiance dans la perspective d’un niveau de vie décent et risque de causer des formes de protestations extrêmes et destructrices ». Le président de la BCE a aussi relevé que les inégalités et disparités de richesse avaient augmenté en Europe ces dernières années. « Une répartition plus équitable des fruits de la richesse nationale contribue à répandre une culture de l’épargne et un sens commun de l’appartenance », qui à son tour conduit à des « comportements économiques individuels favorisant la réussite économique collective », a-t-il fait valoir. La BCE a réduit jeudi dernier son taux directeur à 0,5%, un plus bas historique, pour aider les économies en récession et Mario Draghi a assuré qu’elle était prête à « agir encore ». Mais il a demandé aux gouvernements nationaux de faire leur part également. « Des initiatives nationales, qui ont déjà été testées dans certains pays, pourraient être efficaces avec la participation de gouvernements, de banques publiques et d’agences de développement », a-t-il dit.

 

Grèce : aide accordée

Grèce : aide accordée

 

L’accord, «laborieux mais constructif» pour Christine Lagarde, a été scellé au bout de 14 heures de discussion, lors d’un quatrième rendez-vous extraordinaire depuis la mi-novembre. Il autorise le déboursement à partir du 13 décembre de trois tranches de crédits suspendues depuis l’été et permet au trésor grec d’éviter la banqueroute. L’enveloppe d’aide en retard atteint 44 milliards, dont 10 milliards que le conseil du FMI devra lui-même débloquer à son tour. Dans le huis clos, l’objectif de l’allégement de dette a rapidement réuni l’adhésion des ministres des finances, de la directrice générale du fonds et du patron de la BCE Mario Draghi: il s’agit de ramener la Grèce sur une pente d’endettement qui lui laisse assez d’oxygène pour retrouver la croissance et, in fine, rembourser son dû. La dette devra être ramenée à 124 % du PIB en 2020 (au lieu de 145 % escompté). Elément nouveau, les Européens promettent de la réduire encore, «à moins de 10 %», en 2022. En filigrane, le scénario se profile d’une remise de dette en bonne et due forme d’ici quelques années. Après des mois d’incertitude politique et financière, Athènes et ses créanciers s’engagent pour le long terme. Restait encore à préciser la nature et la répartition de l’effort immédiat demandé aux Européens: 20 % du PIB grec ou 40 milliards. Une bruyante controverse a retardé la conclusion jusqu’aux petites heures de mardi. Le FMI poussait à un abandon immédiat de créances publiques. Les trésors européens et le ministre allemand Wolfgang Schäuble s’y opposaient vent debout. L’hypothèque a été levée dans la nuit. Pour le président de l’Eurogroupe Jean-Claude Juncker, le Fonds est désormais «complétement revenu à bord». Mario Draghi a annoncé «un retour de la confiance envers la Grèce et l’Europe». L’euro s’est ressaisi à l’ouverture des marchés en Asie. Le plan arraché à l’Eurogroupe exclut pour le moment toute atteinte au principal de la dette. Mais il utilise les possibilités d’allègement de la part des trésors nationaux, de la BCE et du fonds de sauvetage européen. Afin de diminuer le fardeau, il réduit de 1 point le taux d’intérêt accordé à la Grèce par les créanciers publics. Il rallonge les échéances de ces prêts de 15 à 30 ans, c’est-à-dire au-delà de 2040. Il reporte de dix ans le paiement des intérêts au fonds de sauvetage FESF. Dès 2013, la BCE et les banques centrales nationales rétrocéderont quelque 11 milliards de profits réalisés sur les obligations grecques. L’Eurogroupe autorise enfin Athènes à racheter ses propres titres, avec une décote probable de plus de 60 %.

 




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