Marini (Sénat) dénonce les gâchis financiers de l’Europe
Marini dénonce le gâchis financier de la commission européenne qui pourtant impose la rigueur la plus dure aux Etas et surtout aux peuples. Alors que François Hollande a déclaré, dimanche que les conditions « n’étaient pas encore réunies » pour un accord sur le budget européen, Philippe Marini, le président de la Commission des finances du Sénat, a vivement réagi, au micro de BFM Business. Invité du Grand journal lundi 4 février, le sénateur-maire UMP de Compiègne s’est montré très critique envers les nouvelles dépenses envisagées: « la semaine dernière, j’étais à Bruxelles, a-t-il commenté. Qu’ai-je entendu à propos de ce budget européen? Une espèce de délire dépensier et clientéliste qui serait digne de n’importe quelle assemblée locale. C’était absolument extraordinaire! C’était à qui, entre le Commission, et les élus des Etats, demanderait plus de dépenses publiques. Financées par qui? Naturellement par le contribuable !« Il a ensuite poursuivi son attaque en règle: « je pense que l’Europe qui prêche la rigueur devrait aussi s’appliquer une certaine rigueur pour son propre budget, lorsque l’on voit que l’Union européenne voudrait faire voter des dépenses d’administration en hausse de 25%, que la politique étrangère commune représenterait entre 60 et 70 milliards d’euros pour la période de la programmation, et que l’on n’est prêt à aucun sacrifice sur les fonds structurels. Alors que sur la période précédente, il y avait 55 milliards de ces fonds qui étaient inutilisés et qu’il a fallu réaffecter« .