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Réforme du code du travail : Marine le Pen de plus en plus nulle

Réforme du code du travail : Marine le Pen de plus en plus  nulle

 

 

Marine Le Pen dont l’incompétence économique avait éclaté lors du débat avec Macron fait preuve de la même incurie sur le plan social pour critiquer la réforme du travail. Son argumentation repose sur le fait que la réforme est  une demande du grand patronat mais pas des petits employeurs. Visiblement Marine Le Pen entretient des liens approximatifs non seulement avec les réalités économiques mais aussi avec les réalités sociales. En effet ce sont surtout les petites entreprises et les artisans qui ont été victimes des 35 heures. Les grandes entreprises ont pu compenser en partie la baisse de productivité liée au temps de travail par de nouvelles organisations et de nouveaux un investissement de productivité. Dans les petites entreprises on a soit réduit la durée journalière de travail ou tout simplement fermer l’entreprise le plus souvent le vendredi après-midi ou le lundi matin ( avec une  perte de CA de l’ordre de 10%). « Le code du travail n’est pas la priorité, ceux qui pensent qu’en licenciant plus facilement, on va créer de l’emploi se trompent, voilà, ils se trompent », a affirmé la présidente du Front national, alors qu’Emmanuel Macron recevra mardi à l’Elysée tour à tour les organisations syndicales et patronales. »En réalité, la modification du code du travail en vue de plus de flexibilité, de précarité, est une demande du grand patronat depuis très longtemps » et « pas du petit » patronat, a poursuivi la candidate FN aux législatives dans la 11e circonscription du Pas-de-Calais. « Ce que demandent les petits patrons, c’est d’avoir des contrats, d’être libérés de la concurrence internationale déloyale » (comme si les grandes entreprises n’étaient pas davantage soumises à la concurrence internationale ! NDLR) tandis que les « grands patrons demandent de pouvoir licencier le plus facilement possible et pouvoir agir sur une augmentation du temps de travail ou une baisse de la protection des travailleurs ». S’en prenant à la nouvelle ministre du Travail, Muriel Pénicaud, ex- »DRH spécialiste en plan social », Marine Le Pen a assuré que « comme beaucoup de Français (elle s’)inquièt(ait) de cette loi El Khomri puissance 1.000 que M. Macron veut faire passer par ordonnances », et plus généralement que le nouveau président tienne « la pire de ses promesses, la mise en oeuvre d’une politique ultralibérale. » Elle n’a pas pour autant rejeté le principe d’ordonnances: « Ça peut être utile, mais des ordonnances pour faire passer des textes dont on sait que le peuple y est opposé, ça s’appelle un coup de force. » Bref le discours du parti communiste des années 60

FN : Philippot pourra partir (Marine Le Pen)

FN : Philippot pourra partir (Marine Le Pen)

 

 

La fracture au sein du front national se confirme avec la déclaration de Marine Le Pen concernant le possible départ de Philippot. Un départ probable si le front national devait finalement abandonner le retour au franc. Une conséquence directe du débat pitoyable de Marine Le Pen  face à Macon ; une Marine Le Pen  complètement incapable d’expliquer la pertinence de sa proposition monétaire. Avec le départ éventuel de Philippot se serait alors l’abandon des positions économiques du Front National et le recentrage sur essentiellement les thèmes identitaires, surtout sur l’immigration. Invitée de FranceInfo ce lundi matin, Marine Le Pen a redit que la sortie de l’euro -sujet qui fait débat au sein du parti frontiste- pourrait être abandonné du programme à moyen terme. C’est en effet le sujet qui cristallise au FN et à cause duquel, selon certains cadres, le parti de Marine Le Pen a subi une nette défaite lors de la présidentielle.   « Ce retour à la souveraineté monétaire inquiète les Français, ça va être un débat, nous allons devoir ouvrir cette discussion pour savoir comment faire pour que les Français ne soient pas terrorisés par la souveraineté monétaire que nous appelons de nos voeux », a expliqué Marine Le Pen.   Or, la sortie de l’euro, c’est la mesure emblématique portée par Florian Philippot, le bras droit de Marine Le Pen, qui du coup a menacé de quitter le parti si elle était abandonnée. « Il exprime une conviction qui est une conviction forte et après tout, il ira au bout de ses convictions! », a expliqué Marine Le Pen, ouvrant la voie à un départ du FN du numéro 2 du parti. « Si, demain, les adhérents du FN décidaient qu’on doit abandonner cette partie-là, il ne se sentirait plus en accord avec ses convictions, je trouve que c’est tout à son honneur », a-t-elle ajouté.  Critiqué dès le soir du second tour, Florian Philippot a depuis créé une association au sein du FN, Les patriotes, qu’il présente comme une structure censée aider au « rassemblement » mais qui pourrait évidemment se transformer en parti politique si Philippot devait quitter le front national. D’après lui, les médias et les adversaires politiques du Front national auraient « fait croire » pendant l’entre-deux tours de la présidentielle que le parti défendait le principe d’une double monnaie « dans les portefeuilles » alors que le parti d’extrême droite y est selon lui défavorable. Pour Philippot l’orientation est claire il s’agit de l’abandon pur et simple de l’euro et le retour au franc. Il n’y aurait donc pas coexistence de deux monnaies comme avait tenté de le démontrer Marine Le Pen  face à Macon (l’écu le franc). « On a fait croire aux Français qu’il y aurait deux monnaies dans le portefeuille, ce qui était faux, ça n’a jamais été notre ambition » et « ça a stressé tout le monde », a insisté le vice-président frontiste, préparant ainsi sa future défense.

 

 

Présidentielle 2022 : Marine Le Pen pas candidate ?

Présidentielle 2022 : Marine Le Pen pas candidate ?

Marine Le Pen laisse maintenant entendre qu’elle pourrait ne pas être candidate en 2022 si un responsable du Front national apparaît mieux placé. Une éventualité qui découle du plafond de verre du Front national dont les propositions notamment économiques constituent un véritable boulet. En cause, aussi la personnalité de Marine Le Pen dont  la radicalité et la grossièreté ont du mal à convaincre de son éventuel statut présidentiable. Pour autant compte tenu du fonctionnement du Front national il apparaît peu probable que la présidente du Front national ne soit pas candidate. Une perspective éventuellement possible seulement en 2027 en cas de nouvel échec et qui expliquerait en particulier le retrait de Marion Maréchal Le Pen de la vie politique.  Marine Le Pen s’est cependant dite prête à « céder la place » si un ou une meilleure candidate faisait son apparition d’ici 5 ans, sur l’antenne de France info.  Jean-Michel Aphatie, qui l’interrogeait sur son débat « manqué » face à Emmanuel Macron durant l’entre-deux tours, lui demande alors si après ce rendez-vous qu’elle-même a jugé raté, elle « s’imaginait encore pouvoir être un jour élue présidente de la République ». Après un fort éclat de rire, Marine Le Pen explique : « Ça me fait rire pourquoi ? Parce que je suis une responsable politique qui oeuvre et me bats, je crois sans compter ni mon temps ni mon énergie, pour défendre les Français depuis de nombreuses années. Par conséquent, si je suis la mieux placée dans 5 ans pour porter les idées qui sont les nôtres, je serai à nouveau candidate. S’il y a quelqu’un qui est mieux placé que moi, je céderai la place à celui ou celle qui est le mieux placé pour défendre les idées  Il est cependant difficile d’imaginer une autre candidature que la sienne, si la fille de Jean-Marie Le Pen garde la présidence du parti pendant les cinq prochaines années.

Marine Le Pen va laisser tomber le retour au franc ?

 Marine Le Pen va laisser tomber le retour au franc ?

Marine Le Pen reconnaît qu’elle s’est complètement plantée lors du débat télévisé avec macro. Elle met en cause la forme suggérant qu’elle a été trop brutale mais en même temps et peut-être surtout s’interroge sur le rapport du Front National à l’euro. « J’ai bien conscience que le sujet de l’euro a inquiété considérablement les Français, de manière presque irrationnelle », a continué Marine Le Pen, jugeant qu’une « réflexion » devait être menée au sein de son mouvement sur la sortie de la monnaie unique. « Nous allons devoir en tenir compte, discuter, réfléchir (…). Ça sera le chantier que nous ouvrirons après les législatives, ça sera le congrès. Chacun pourra s’exprimer. » En vérité,  le débat est déjà largement lancé avec d’un côté Philippot qui menace de démissionner pour le cas où le Front National reviendrait sur sa décision d’abandonner l’euro. Philippot qui vient d’ailleurs de lancer son propre mouvement. Face à Philippot, les identitaires prêts à n’importe quelle concession sur le plan économique à condition de recentrer le Front National sur ce qui fait son fonds de commerce à savoir le racisme. Le mea culpa de Marine Le Pen sur sa posture face à Macron cache mal le virage fondamental que pourrait prendre le Front National vis-à-vis de l’Europe. « Incontestablement, il y a ce débat qui a été raté, il faut le dire, je le dis très clairement. » Invitée sur TF1, Marine Le Pen a reconnu des faiblesses lors de ce débat d’entre-deux-tours, face à Emmanuel Macron. « J’ai souhaité mettre en avant les très grandes craintes que je nourrissais à l’égard d’Emmanuel Macron. Je l’ai fait avec fougue, passion, peut-être trop de fougue, trop de passion, certains n’attendaient pas cela », a-t-elle expliqué.

« Mais cette fougue et cette passion seront nécessaires pour mener le combat à l’Assemblée nationale pour protéger les Français de la dérégulation qu’Emmanuel Macron va mettre en oeuvre dès cet été par ordonnances », a continué la présidente du Front national, annonçant au passage qu’elle était candidate dans le Pas-de-Calais pour les élections législatives

Marine Le Pen ne peut pas devenir présidente de la république, pourquoi ?

Marine Le Pen ne peut pas devenir présidente de la république, pourquoi ?

 

Il est vraisemblable que Marine Le Pen ne deviendra jamais présidente de la publique. Avec 33 % des suffrages, elle  a sans doute atteint son plafond de verre et en même temps son seuil de compétences (sans parler des affaires qui la rendront inéligibles). En cause évidemment, les orientations contradictoires  et dangereuses du Front National qui entretient avec l’économie des relations approximatives et aussi évidemment des orientations sociétales aussi radicales que condamnables. Finalement,  Marine Le Pen marche dans les pas de son père Jean-Marie. Jean-Marie Le Pen qui avait réussi à se qualifier  au second tour d’une présidentielle. Sa fille, elle, double  le nombre de voix pour comptabiliser environ 10 millions de voix.  Un score qui est loin d’être négligeable. Un score de partisans mais surtout qui  rend compte  des craintes, des peurs et des difficultés à s’adapter aux mutations économiques et sociales en cours. Au-delà des orientations, le principal obstacle à la progression du front national,  c’est Marine peine elle-même dont la culture, les connaissances et surtout le tempérament sont incompatibles avec la fonction présidentielle. Marine Le Pen présente davantage le profil d’une marchande de poisson que d’une prétendante à la magistrature suprême. 

Dupont-Aignan se vend à Marine Le Pen pour éviter la faillite financière de son parti

Dupont-Aignan se vend à   Marine Le Pen pour éviter la faillite financière de son parti

 

Pour sauver son micro- parti  « debout la France », Dupont Aignan n’a pas hésité à s’allier avec le diable. En cause,  le fait qu’il n’a pas réussi à atteindre 5%, ce qui lui aurait permis d’être remboursé par l’État pour ses dépenses de campagne. Pour sauver son petit parti de quelques milliers d’adhérents, Dupont Aignan se vend donc à Marine Le Pen. L’objectif est d’obtenir en retour quelques députés qui viendront remplir  les caisses de son micro parti et continuer à faire de la politique. Pourtant Dupont Aignan affirmait  encore le 19 avril que son parti était de nature humaniste et non xénophobe, ce qui l’empêchait de rejoindre le Front national. Cependant la logique financière a pris le pas sur la morale politique « Nous avons signé un accord de gouvernement avec une évolution de son programme », a déclaré le président de Debout la France sur France 2, quelques heures après avoir rencontré Marine Le Pen dans un appartement du XVIIe arrondissement de Paris. « L’enjeu c’est de sauver la France. » Le comité national de Debout la France, réuni vendredi, s’était divisé sur son positionnement en vue du second tour de l’élection présidentielle, avait indiqué son vice-président Dominique Jamet lequel a démissionné aussitôt de son parti. « Il y a eu des discussions où tous les avis se sont opposés et à la fin on s’est séparés. Il n’y a pas de décision prise, il n’y a pas de décision commune », a-t-il déclaré à l’issue de quatre heures trente de réunion. Nicolas Dupont-Aignan, issu de la droite gaulliste, n’a pas réussi à franchir la barre fatidique des 5%, qui permet d’être remboursé de ses frais de campagne.

Marine Le Pen « pas la candidate du FN » !

Marine Le Pen « pas la candidate du FN » !

 

En déclarant quelle n’est pas la candidate du Front national, Marine Le Pen acte  le fait qu’elle traîne comme un boulet là réputation de son parti mais aussi de son nom. Pas étonnant si elle avait tenté de réduire ce nom à son prénom ; ce que lui avait reproché vertement son père. De la même manière, elle avait tenté de débaptiser le nom du parti. La prise de distance est cependant trop tardive. Elle est même contradictoire puisque dans les derniers jours de campagne du premier tour, Marine Le Pen s’est rapprochée des thèses identitaires de son père.  Certes, il est classique que les deux candidats qualifiés lors  du premier tour d’une présidentielle essaient de prendre du champ par rapport à leur propre camp aux fins de rassembler. Pour autant Front National, Marine et Le Pen sont indissociables surtout compte tenu du caractère familial et héréditaire de cette organisation très particulière ;  du coup  cette tentative de s’autonomiser  en quelque sorte pour Marine Le Pen risque d’être assez mal comprise de même que l’opposition qu’elle fait entre les centres urbains et la ruralité. « Je ne suis pas la candidate du Front national », a déclaré mardi sur TF1 Marine Le Pen, qui s’est présentée face à Emmanuel Macron, « le candidat de l’oligarchie », comme « la candidate du peuple » et particulièrement de la ruralité. Force est de constater qu’effectivement les zones périphériques notamment rurales éloignées ont été assez favorables à la candidate du Front National. Pour autant,  il ne s’agit pas d’un vrai vote d’adhésion mais plutôt d’un appel un peu désespéré des habitants de zones économiques délaissées.  « Je ne suis pas la candidate du Front national. Je suis la candidate soutenue par le Front national. Cette élection présidentielle, c’est la rencontre d’une personnalité avec le peuple (…) en dehors des considérations partisanes », a déclaré la candidate d’extrême droite, qui affrontera le 7 mai le candidate d’En Marche! Au second tour de la présidentielle. « Mon adversaire a une vision qui est assez désincarnée, il ne voit que les centre-villes, c’est à eux qu’ils parlent essentiellement, à ceux qu’il pense être les gagnants de la mondialisation », a-t-elle poursuivi, précisant qu’elle avait tenu à se rendre dans « les petits villages » durant sa campagne, « à la rencontre de la ruralité ». Emmanuel Macron « est le candidat de l’oligarchie, je suis la candidate du peuple », a-t-elle dit. Cependant Marine panne aura du mal à convaincre une riche héritière comme elle est représentative de ce peuple.

Marine Le Pen : bon score relatif mais mauvaise campagne

Marine Le Pen : bon score relatif mais mauvaise campagne

Marine Le Pen fait un bon score avec près de 22 %, un succès toutefois relatif car son potentiel électoral lui promettait 30 % au regard des sondages d’il y a quelques mois mais surtout des derniers résultats électoraux. En cause, une mauvaise campagne de Marine Le Pen qui s’est enfermée dans des contradictions invraisemblables concernant notamment le domaine économique avec la sortie de l’Europe et l’abandon de l’euro. Dans les derniers jours de campagne,  elle a  complètement changé son orientation électorale en se recentrant sur ce qui fait le fonds de commerce du Front National : le repli identitaire. En cause également la personnalité de l’intéressé dont le profil manque sérieusement de compétences et qui ne parvient pas à convaincre réellement qu’elle peut être présidentiable. Le score mi-figue mi-raisin de Marine Le Pen vient donc sanctionner une campagne en demi-teinte, où elle a parfois péché par excès d’optimisme, et commis quelques erreurs. A plusieurs reprises, sa ligne est apparue brouillonne, sans colonne vertébrale, réagissant à l’actualité immédiate. « C’est comme s’il n’y avait pas de direction de campagne. Il n’y a pas de séquençage, elle n’impose jamais ses thèmes », estimait un ancien conseiller cité par RTL avant le premier tour. En interne, certains choix stratégiques sont critiqués, comme celui de défendre une sortie de l’euro, une perspective inquiétante pour de nombreux électeurs potentiels. « Moi, je m’en fous d’avoir l’euro ou pas, si on reste submergé par l’immigration », confiait ainsi à franceinfo Philippe Olivier, l’un des stratèges de la campagne de Marine Le Pen. « Elle navigue à vue, mais elle finit toujours par retomber sur ses deux pieds en revenant aux fondamentaux du FN », observe pour sa part l’historienne Valérie Igounet, spécialiste du parti frontiste. De fait, dans la dernière ligne droite, Marine Le Pen a d’ailleurs tenté de revenir à ses fondamentaux – insécurité et immigration – mais sans doute trop tard. Cette inflexion de ligne politique traduit en tout cas le débat qui traverse le Front national depuis quelques années, entre le discours souverainiste de Florian Philippot et les velléités identitaires de Marion Maréchal-Le Pen.

 

Marine Le Pen pour l’insurrection nationale !!!

Marine Le Pen pour l’insurrection nationale ! !!

 

 

Marine Le Pen appelle à l’insurrection pour rendre la France à son peuple. Il y aurait sans doute de quoi en rire si ce n’était pas aussi pathétique. Marine héritière d’un nom, de la fortune de son père et du parti qui ce travestit  en candidate du peuple ! Il faut vraiment qu’elle s’adresse au moins éduqués pour donner un semblant de vérité à ses propos outranciers et ridicules. Le tout évidemment sur fond de racisme. Marine Le Pen se recentre évidemment sur ce qui a fait depuis toujours le fonds de commerce du front national : le repli, la haine et la xénophobie. Pas étonnant, ses  propositions dans le domaine socio économique ont été condamnées pour leur incohérence (  exemple la sortie de l’euro). Du coup, Marine Le Pen réinvestit les vieux slogans du parti des aigris, des incultes et des racistes ;  pour cela, peu importe la rationalité des mesures qu’elle propose. Heureusement 80 % des opposants au FN jugent que ce parti est raciste. Selon un sondage IFOP diffusé dimanche seulement 17 % des Français considèrent Marine Le Pen comme honnête et seulement 20 % la trouvent compétent. . Parmi les sympathisants du FN, Marine Le Pen ne recueille là encore qu’une approbation relative : une très courte majorité estime la présidente du parti « compétente » (48%) et « honnête » (40%). De plus, 54% des sympathisants frontistes pensent que Marine Le Pen appliquerait son programme si elle était élue présidente. Enfin, moins d’un électeur FN sur 10 (9%) dit « apprécier la personnalité » de Marine Le Pen. L’étude révèle également que le Front national garde une image trouble : 80% des opposants au FN jugent le parti « raciste », et 75% « dangereux pour la démocratie ». Parmi les sympathisants frontistes, ce sentiment est moins partagé mais ils sont tout de même 38% à juger le parti « raciste » et 30% à le dire « dangereux pour la démocratie ». La preuve encore avec cet appel à l’insurrection nationale lancée lors de son dernier meeting à Marseille où  durant plus d’une heure, Marine Le Pen a décliné les thèmes chers à son parti, la préférence française, la priorité nationale à l’emploi et le patriotisme économique, édictant les mesures d’économies qu’elle préconise pour sauvegarder la protection sociale. Autant de slogans creux, dangereux et incohérent.

2017- 25 prix Nobel d’économie contre Marine Le Pen

 

Dans une  tribune du Monde , Vingt-cinq lauréats du prix Nobel d’économie, parmi lesquels le français Jean Tirole et l’américain Joseph Stiglitz, fustigent le programme anti-européen, anti-immigration et protectionniste de Marine Le Pen « Les problèmes sont trop sérieux pour être confiés à des politiciens clivants », dénoncent-il dans ce texte dévoilé à cinq jours du premier tour de l’élection présidentielle française. Les signataires, dont l’indien Amartya Sen et l’américain Robert Solow, ne citent pas directement le programme de la présidente du Front national mais la liste des risques qu’ils énumèrent ne laisse guère de doute sur leur principale cible. Ils jugent notamment que « la construction européenne est capitale, non seulement pour maintenir la paix sur le continent mais également pour le progrès économique des Etats membres » Ils estiment que « les politiques isolationnistes et protectionnistes et les dévaluations compétitives (…) sont de dangereux moyens d’essayer de générer de la croissance ». « Quand ils sont bien intégrés au marché du travail, les migrants peuvent être une opportunité économique pour le pays d’accueil », déclarent-ils encore. « Il y a une grande différence entre choisir de ne pas rejoindre l’euro en premier lieu et en sortir après l’avoir adopté », font-ils enfin valoir dans cette tribune. Pourfendeuse de l’Union européenne et de la monnaie unique, Marine Le Pen propose notamment des mesures de « protectionnisme intelligent » et un moratoire immédiat sur l’immigration légale. D’autres candidats expriment leur méfiance vis-à-vis de l’UE, à l’image de Jean-Luc Mélenchon qui appelle de ses voeux une sortie concertée des traités européens et la renégociation de nouvelles règles. En quête de crédibilité, les cadres du FN national citent parfois des économistes de renom, comme Joseph Stiglitz, pour justifier le bien-fondé de leurs propositions. « Certains d’entre nous, lauréats du prix Nobel d’économie, ont été cités par des candidats à l’élection présidentielle française, notamment par Marine Le Pen et ses équipes, pour justifier un programme politique sur la question de l’Europe », écrivent les signataires de la tribune.

 

Marine Le Pen : retour au bon vieux racisme

Marine Le Pen : retour au bon vieux racisme

 

Retour au crédo identitaire pour Marine Le Pen lors de son meeting au Zénith de Paris qui a réuni 5000 sympathisants quand Macron en réunissait 20 000 à Bercy. La candidate faute d’avoir réussi à rendre crédible son programme se rabat sur le thème classique du front national : le racisme. Un slogan qui marche toujours auprès des plus convaincus. Pour le reste, Marine Le Pen a échoué à  convaincre autant sur son programme que sur son image de présidentiable ou son honnêteté. Ce que confirment les sondages.  Selon un sondage IFOP diffusé dimanche seulement 17 % des Français considèrent Marine Le Pen comme honnête et seulement 20 % la trouvent compétente. . Parmi les sympathisants du FN, Marine Le Pen ne recueille là encore qu’une approbation relative : une très courte majorité estime la présidente du parti « compétente » (48%) et « honnête » (40%). De plus, 54% des sympathisants frontistes pensent que Marine Le Pen appliquerait son programme si elle était élue présidente. Enfin, moins d’un électeur FN sur 10 (9%) dit « apprécier la personnalité » de Marine Le Pen. L’étude révèle également que le Front national garde une image trouble : 80% des opposants au FN jugent le parti « raciste », et 75% « dangereux pour la démocratie ». Parmi les sympathisants frontistes, ce sentiment est moins partagé mais ils sont tout de même 38% à juger le parti « raciste » et 30% à le dire « dangereux pour la démocratie ». Du coup Marine Le Pen se ressente sur ce qu’il fait le seul fonds de commerce du front national : le repli et la xénophobie « Rendez-nous la France », a lancé la présidente du Front national devant les  sympathisants réunis au Zénith pour le seul rassemblement parisien du parti d’extrême droite prévu avant le premier tour. La députée européenne a décrit une France « dépossédée » de sa « souveraineté » devant une salle qui lui a répondu aux cris de « On est chez nous » ou « La France aux Français ». « Cet appel que vous lancez exprime (…) cette angoisse légitime qui nous étreint de ne plus être, en effet, tout à fait chez nous en France », a dit Marine Le Pen. Mais ce recentrage sur le seul terrain du racisme témoigne de son échec sur à peu près tout les autres thèmes socio-économiques, politiques et même sociétaux. Cette campagne ne lui a donc pas permis d’enclencher une dynamique en sa faveur: L a courbe de ses intentions de vote, qui avait approché les 30% il y a quelques semaines, s’est progressivement érodée pour retomber sous les 25%. Elle est cependant donnée qualifiée pour le second tour où, selon les sondages, elle serait battue, quel que soit son adversaire.

« Vel d’Hiv » la honte du révisionnisme de Marine Le Pen

« Vel d’Hiv » la honte du révisionnisme  de Marine Le Pen

 

Pour gagner encore quelque voix de français rabougri, aigris et racistes, Marine Le Pen n’a pas hésité à reprendre les thèmes révisionnistes de son père pour ignorer la responsabilité de la France concernant la rafle des juifs en 1942. Marine Le Pen milite pour la réécriture d’un roman français démagogique et indigne.  Le recentrage ces derniers jours sur  des thèses de l’extrême droite classique dévoile enfin la vraie nature du front national. La France n’est pas responsable de la rafle du « Vel d’Hiv », au cours de laquelle plus de 13.000 juifs furent arrêtés les 16 et 17 juillet 1942, a en effet estimé dimanche la candidate du Front national à l’élection présidentielle, Marine Le Pen. « Je pense que la France n’est pas responsable du Vel d’Hiv », a dit la dirigeante du parti d’extrême-droite, dans l’émission « Le Grand Jury » (RTL-Le Figaro-LCI). « Je pense que de manière générale, plus généralement d’ailleurs, s’il y a des responsables, c’est ceux qui étaient au pouvoir à l’époque, ce n’est pas la France, ce n’est pas la France. » « La France a été malmenée dans les esprits depuis des années », a-t-elle poursuivi. « En réalité, on a appris à nos enfants qu’ils avaient toutes les raisons de la critiquer, de n’en voir que peut-être les aspects historiques les plus sombres, donc, je veux qu’ils soient à nouveau fiers d’être Français. » Dans un communiqué publié peu après l’émission, l’Union des étudiants juifs de France (Uejf) a dénoncé les propos « révisionnistes » de Marine Le Pen qui s’inscrivent selon elle « dans la lignée révisionniste du Front National ». L’Uejf appelle « les citoyens français à se mobiliser pour faire barrage à Marine Le Pen et l’empêcher de salir à nouveau l’honneur de la France » à l’occasion de l’élection présidentielle. La responsabilité de l’Etat français dans la déportation des Juifs, longtemps passée sous silence dans la France de l’après-guerre, a été reconnue en 1995 par le président Jacques Chirac qui rompait alors avec la position de ses prédécesseurs. En 2012, deux mois après son arrivée à l’Elysée, François Hollande a pour sa part qualifié la rafle du Vélodrome d’hiver de « crime commis en France par la France ». Plusieurs dirigeants du Front national ont remis en cause ces dernières années la responsabilité de l’Etat français dans la déportation de Juifs, à l’image du fondateur du parti, Jean-Marie Le Pen, qui en 2010 a jugé scandaleux de rendre responsable le maréchal Pétain de la « persécution » des Juifs.

2017 : Marine Le Pen dans le système du fric

2017 : Marine Le Pen dans le système du fric

 Les Le Pen sont sans doute mal placés pour critiquer  les autres candidats dits du système, eux qui vivent bourgeoisement grâce à un héritage et des profits de la politique. Ils sont empêtrés dans de nombreuses affaires (avec les impôts,  avec le Parlement européen et avec la justice française). Cependant les  Le Pen (père et fille) ont décidé de déposer plainte. Une plainte déposée pour dénonciation calomnieuse, visant personnellement Jean-Louis Nadal, le président de la Haute autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP). Jean-Marie Le Pen s’estime « harcelé » par la Haute autorité dans le but « de ruiner les ambitions présidentielles » de sa fille Marine. L’affaire remonte à février 2016, quand, en épluchant les comptes bancaires de Jean-Marie le Pen, la HATVP a tiqué sur une somme de 600.000 euros, en provenance de Cotelec, le micro parti de financement de l’ancien président frontiste. Le patrimoine immobilier des Le Pen continue d’intéresser la justice. Des investigations judiciaires sont en cours sur les conditions d’achat par Jean-Marie et Marine Le Pen d’une villa en 2012, peu après un virement d’un micro-parti satellite du FN sur un compte du cofondateur du parti, a-t-on appris jeudi de sources concordantes.  Comme l’a révélé Le Point, la Haute autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP) avait signalé ces opérations au parquet national financier (PNF), soupçonnant des faits possibles d’abus de confiance et de recel, précisent les sources judiciaire et proche du dossier.  Le PNF a joint ce signalement à l’enquête déjà ouverte sur de possibles sous-évaluations ou omissions dans les déclarations de patrimoine de Jean-Marie et Marine Le Pen au Parlement européen, sur des soupçons de fraude fiscale concernant l’ancien président du FN, a précisé la source judiciaire. Le signalement portait sur la valeur de quatre biens immobiliers déclarés pour le père et sa fille, dont deux en commun, mais aussi sur l’acquisition de l’une des résidences, une villa à Rueil-Malmaison (Hauts-de-Seine) dans laquelle Jean-Marie Le Pen réside avec son épouse Jany. Cette résidence, vendue à la fin des années 1980 par Jany Le Pen, a été rachetée fin 2012 pour un montant d’environ 700.000 euros par Jean-Marie Le Pen et deux de ses filles, Marine et Yann Le Pen, explique une source proche du dossier.  Dans ses investigations, la HATVP a été intriguée par un virement de 600.000 euros de Cotelec, le micro-parti de Jean-Marie Le Pen, sur son compte personnel, raconte la même source. « Dans un délai d’un mois sont intervenus le protocole d’accord pour la vente, le virement puis l’achat de la maison », indique encore cette source. Jean-Marie Le Pen évoque lui un emprunt de 700.000 euros à Cotelec, qui « n’avait rien à voir avec l’achat de la propriété » de Rueil-Malmaison en 2012.  A l’instar de Jeanne pour Marine Le Pen, Cotelec a longtemps été l’instrument permettant à Jean-Marie Le Pen de financer ses campagnes. Si l’argent d’un parti est utilisé à d’autres fins qu’un but politique, cela peut constituer le délit d’abus de confiance. Notons que Cotelec permettait de surfacturer (17 000 euros pour les tracts emballés dans un pseudo kit de campagne de chaque candidat !) aux fins de les faire rembourser par l‘Etat.

 

2017 – Patrimoine : Marine Le Pen dans le viseur

2017 - Patrimoine : Marine Le Pen dans le viseur

Hamon a qualifié Marine le Pen d’héritière et de grande bourgeoise pour dénoncer l’imposture de la candidature du peuple. Il est vrai que la fortune dont Marine le Pen a hérité est considérable. Il est en outre nettement sous évalué. On objectera à juste titre que ces déclarations de patrimoine en vue de l’élection présidentielle constituent pour la plupart des candidats une grande rigolade tellement sont ils sous-estimés par les prétendants à la magistrature suprême. Mais pour Marine Le Pen la sous-estimation et caricaturale. Une sous-estimation d’ailleurs visée par enquête préliminaire du parquet national financier – procédure visant initialement Jean-Marie Le Pen avant d’être élargie à sa fille. La justice soupçonne les deux députés européens d’avoir sous-évalué leur patrimoine immobilier dans les déclarations d’intérêt transmises en 2014 à la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP). Selon des informations publiées en décembre par Libération, l’ampleur de la sous-évaluation était d’environ 60% pour chacun des Le Pen. Le Canard enchaîné précise encore ces montants. Selon l’hebdomadaire, Marine Le Pen est propriétaire via une société civile immobilière, de 12,5% de la propriété familiale de Montretout, à Saint-Cloud  (Hauts -de-Seine), Jean- Marie Le Pen détenant pour sa part 75% de la SCI. Selon les déclarations de Le Pen, la valeur de la propriété serait de 1,8 million d’euros, les parts de Marine Le Pen représentant donc un patrimoine de 225 000 euros. Sollicité par la HATVP, le fisc aurait toutefois livré une estimation différente fin 2015 : selon lui, la valeur du domaine serait de 3,6  millions d’euros, les parts de Marine Le Pen s’élevant donc à 450 000 euros, le double du montant indiqué. Contactée par le Canard, Marine Le Pen fait porter le chapeau à son père, expliquant avoir transmis à la HATVP l’évaluation réalisée par celui-ci. Autre sous-évaluation évoquée par le Canard : celle d’une maison située à Rueil-Malmaison  (Hauts-de-Seine). Possédé par Marine et Jean-Marie Le Pen, le bâtiment (détruit par un incendie l’an passé) a été déclaré pour une valeur de 350 000 euros par ses propriétaires. Après vérification, le fisc et la HATVP l’évaluerait en réalité à 3,3 millions d’euros, soit près de dix fois plus. Dans un communiqué publié fin décembre, Marine Le Pen avait dénoncé une «volonté de nuire systématique et outrancière». La présidente du FN avait déposé un recours devant le Conseil  d’Etat pour contester les délibérations de la HATVP, sans succès. Le code pénal punit les évaluations mensongères de patrimoine d’une peine de trois  ans de prison, 45 000 euros d’amende et dix ans d’inéligibilité.

Marine Le Pen manipulée par Poutine

Marine Le Pen manipulée par Poutine

Pour se forger une stature internationale,  Marine Le Pen a un urgent besoin d’être reçu par des chefs d’État étranger. Jusqu’ alors la plupart des Etats ont refusé cette rencontre. Du coup,  Poutine a saisi cette opportunité pour accepter un entretien avec Marine Le Pen, un entretien qui n’était d’ailleurs pas prévu. L’objectif de Poutine et toujours le même : faire  éclaté l’union européenne qui concurrence trop la puissance russe. Marine Le Pen s’est prêté à ce jeu dangereux d’autant plus qu’elle-même souhaite aussi le démantèlement de l’union économique. Elle n’a d’ailleurs pas hésité à affirmer qu’elle serait prête pour ce qui la concerne à supprimer les sanctions prises à l’encontre de la Russie en raison de sa politique expansionniste notamment en Ukraine. Poutine et ses services secrets ne cessent de s’immiscer dans les processus démocratiques de nombre de pays du monde profitant par ailleurs du relatif désengagement des États-Unis vis-à-vis des conflits mondiaux. L’adoubement de Poutine afin de recueillir les voix des sceptiques européens n’est évidemment pas très glorieux mais Marine Le Pen qui n’avait pas réussi à se faire recevoir par le président des États-Unis est sans doute prête à sacrifier beaucoup de valeurs voire d’intérêt français pour obtenir coûte que coûte une stature de femmes d’État. Il faut dire qu’au plan intérieur elle n’a pas réussi à donner une crédibilité suffisante à sa stature nationale du fait de sa politique économique ubuesque sans parler de ses positions extrémistes au plan sociétal. À peine faux-cul Poutine a déclaré « Nous ne voulons en aucune façon influencer les événements en cours [les élections], mais nous nous réservons le droit de communiquer avec les représentants de toutes les forces politiques du pays, ainsi que le font nos partenaires en Europe et aux Etats-Unis », a déclaré M. Poutine, selon des propos rapportés par l’agence TASS. Le chef du Kremlin, qui s’est dit « très heureux de voir » son interlocutrice, ne s’est pas contenté d’une poignée de main dont il mesure, en bon stratège, tout l’impact qu’elle peut avoir. Il a adoubé la présidente du FN comme un partenaire à part entière. « Bien sûr, il sera intéressant d’échanger nos points de vue sur le développement de nos relations bilatérales et sur la situation qui se crée en Europe », a déclaré M. Poutine, ajoutant : « Je sais que vous représentez un spectre politique en Europe qui croît rapidement. » En clair Poutine se réjouit de voir se développer des perspectives d’éclatement de l’Europe. Une perspective que soutient Marine Le Pen par ailleurs complètement inculte sur les conséquences économiques et sociales que cela entraînerait pour l’union européenne et en particulier pour la France. Pour masquer l’enjeu réel  officiellement honoré surtout parler de la lutte anti terroriste.  « Je suis entièrement d’accord avec vous, c’est seulement en combinant nos efforts que nous pourrons effectivement faire face à la menace terroriste », a assuré M. Poutine après avoir évoqué les « événements tragiques en Syrie et en Irak, autour de Mossoul où des milliers de réfugiés ont été forcés de quitter leurs maisons. »  « Peut-être devrions-nous réfléchir ensemble à la façon d’aider la région africaine, je pense en particulier au Sahara et au Sahel », a suggéré la dirigeante du parti d’extrême droite, en avançant le poids des conflits militaires dans l’économie de cette zone, qui entraverait son développement et pousserait des « jeunes, désespérés (…), à rejoindre les rangs des organisations terroristes ». « Donc, nous devons combiner nos actions stratégiques au niveau international pour aider le développement de cette région », a-t-elle poursuivi. « Tout à fait d’accord », a de nouveau approuvé M. Poutine.

. Marine Le Pen, dont c’était la quatrième visite à Moscou depuis 2011, a donné tous les gages attendus par son hôte.

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