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Législatives : Marine Le Pen veut rapidement de nouvelles élections

Législatives  : Marine Le Pen veut rapidement de nouvelles élections

D’ores et déjà Marine Le Pen appel à de nouvelles élections législatives le plus rapidement possible c’est-à-dire à l’issue du délai constitutionnel d’un an. Un appel qui évidemment fragilise encore un peu plus le très fragile premier ministre Michel Barnier. Un premier ministre qui éprouve déjà les pires difficultés à trouver un gouvernement crédible même si évidemment les candidats sont nombreux mais pas forcément très représentatifs des grands courants de l’assemblée.

Michel Barnier sera sans doute condamné à construire un gouvernement de bric et de broc et sous la triple surveillance du Front National, du nouveau front populaire et même des macronistes. La première grande bataille Michel Barnier sera évidemment la discussion du budget. Ce pourrait d’ailleurs être la seule bataille du premier ministre avant motion de censure.
«C’est celui qui a fait le moins de voix qui est chargé de constituer un gouvernement. Ça ne peut pas tenir», a déclaré la cheffe de file des députés RN, appelant à de «nouvelles élections législatives» à l’issue du délai constitutionnel d’un an. Le RN s’est certes engagé à ne pas censurer «a priori» Michel Barnier, permettant son entrée à Matignon. Mais pour Marine Le Pen, cette situation n’a pas vocation à durer, alors que le chef du gouvernement est issu des rangs de LR, arrivé quatrième aux législatives.

 

 

Assemblée nationale : Marine Le Pen veut rapidement de nouvelles élections

Assemblée nationale : Marine Le Pen veut rapidement de nouvelles élections

D’ores et déjà Marine Le Pen appel à de nouvelles élections législatives le plus rapidement possible c’est-à-dire à l’issue du délai constitutionnel d’un an. Un appel qui évidemment fragilise encore un peu plus le très fragile premier ministre Michel Barnier. Un premier ministre qui éprouve déjà les pires difficultés à trouver un gouvernement crédible même si évidemment les candidats sont nombreux mais pas forcément très représentatifs des grands courants de l’assemblée.
Michel Barnier sera sans doute condamné à construire un gouvernement de  bric et de broc et sous la triple surveillance du Front National, du nouveau front populaire et même des macronistes. La première grande bataille Michel Barnier sera évidemment la discussion du budget. Ce pourrait d’ailleurs être la seule bataille du premier ministre avant motion de censure.

«C’est celui qui a fait le moins de voix qui est chargé de constituer un gouvernement. Ça ne peut pas tenir», a déclaré la cheffe de file des députés RN, appelant à de «nouvelles élections législatives» à l’issue du délai constitutionnel d’un an. Le RN s’est certes engagé à ne pas censurer «a priori» Michel Barnier, permettant son entrée à Matignon. Mais pour Marine Le Pen, cette situation n’a pas vocation à durer, alors que le chef du gouvernement est issu des rangs de LR, arrivé quatrième aux législatives.

 

 

La stratégie de Marine le Pen a échoué

La stratégie de Marine le Pen a échoué

Gunter Krichbaum, porte-parole du groupe CDU au Bundestag pour les questions européennes, réagit dans le Figaro au résultat des élections législatives en France.

 Vous êtes un membre historique de la commission parlementaire franco-allemande au Bundestag. Quelle a été votre première réaction à l’annonce des résultats ?

Gunter KRICHBAUM .- Ma crainte initiale était qu’on aboutisse à une majorité de droite et de gauche confondues qui, indépendamment de sa capacité à gouverner, se serait détournée de l’Europe. Cette inquiétude s’est totalement dissipée et grâce aux alliances de court terme, le pire a été évité. La situation reste néanmoins paradoxale.

Avec Marine Le Pen, on a affaire à une perdante mais qui a néanmoins gagné, en progressant en nombre de sièges. Quant à Ensemble, la coalition d’Emmanuel Macron perd de facto mais peut être considérée comme vainqueur car on s’attendait à pire. Enfin, le nouveau Front populaire, qui se résume à une alliance de circonstance destinée à battre le RN, reste très fragile : une majorité de procédure ne signifie pas une majorité d’organisation.

 

Marine Le Pen dérape et dénonce un pseudo coup d’État administratif

Marine Le Pen dérape et  dénonce un pseudo coup d’État administratif 

D’une certaine manière, la tonalité des propos de Marine Le Pen rejoint celle des rappeurs très agressifs et nuls qui sollicitent surtout la violence pour s’opposer aux thèses du camp d’en face.

Chez Marine Le Pen,  la démesure autant que la platitude caractérise la plupart de ses interventions. C’est d’ailleurs lorsqu’elle se tait qu’elle engrange les meilleures soutiens.

«C’est une forme de coup d’État administratif», a-t-elle estimé, tout en espérant «que ceci relève uniquement de la rumeur». Ou l’art de dire tout et son contraire.

Ces propos complètement excessifs témoigne du climat qui risque de régner en France sous la pression des extrêmes. L’Élysée rappelle les principes des nominations:

«l’article 13 de notre loi fondamentale indique que le chef de l’État nomme aux emplois civils et militaires tels les préfets lors du Conseil des ministres qu’il préside», a souligné l’Élysée. «Il y a depuis 66 ans chaque semaine des nominations et des mouvements, notamment l’été, indépendamment des moments politiques traversés par nos institutions, et il n’est aucunement prévu qu’une de ces dispositions puisse changer dans les prochains mois.»

Notons par exemple que les patrons de la SNCF ou de la RATP ne seront pas nommés avant le nouveau gouvernement.

Le propos de Marine Le Pen est en plus idiot puisque le futur gouvernement pourra défaire ce que le précédent a décidé.

Marine Le Pen dénonce un pseudo coup d’État administratif

Marine Le Pen dénonce un pseudo coup d’État administratif 

D’une certaine manière, la tonalité des propos de Marine Le Pen rejoint celle des rappeurs très agressifs et nuls qui sollicitent surtout la violence pour s’opposer aux thèses du camp d’en face.

Chez Marine Le Pen,  la démesure autant que la platitude caractérise la plupart de ses interventions. C’est d’ailleurs lorsqu’elle se tait qu’elle engrange les meilleures soutiens.

«C’est une forme de coup d’État administratif», a-t-elle estimé, tout en espérant «que ceci relève uniquement de la rumeur». Ou l’art de dire tout et son contraire.

Ces propos complètement excessifs témoigne du climat qui risque de régner en France sous la pression des extrêmes. L’Élysée rappelle les principes des nominations:

«l’article 13 de notre loi fondamentale indique que le chef de l’État nomme aux emplois civils et militaires tels les préfets lors du Conseil des ministres qu’il préside», a souligné l’Élysée. «Il y a depuis 66 ans chaque semaine des nominations et des mouvements, notamment l’été, indépendamment des moments politiques traversés par nos institutions, et il n’est aucunement prévu qu’une de ces dispositions puisse changer dans les prochains mois.»

Le propos de Marine Le Pen est en plus idiot que le futur gouvernement pourra défaire ce que le précédent a décidé.

Profil bas : la stratégie de Marine Le Pen

Profil bas : la stratégie  de Marine Le Pen

La lutte contre l’extrême droite est régulièrement présentée comme une priorité par le président de la République et par la majorité des autres partis politiques. Pourtant, Marine Le Pen et le RN n’ont jamais été aussi proches du pouvoir. Alors que le RN est passé de 18,7 % des voix en 2022 à 33,15%  (en intégrant les voix d’Éric Ciotti et ses amis) en 2024 dans le cadre du premier tour des élections législatives, cette popularité croissante met en lumière le succès d’une stratégie inédite. Cette dernière, marquée par l’absence et la discrétion, tranche avec l’omniprésence médiatique des responsables politiques en général, et d’Emmanuel Macron et de Jean-Luc Mélenchon en particulier.

 

par ,Enseignant-chercheur en stratégie et en sciences politiques, INSEEC Grande École dans The Conversation  

25 avril 2022 : le second tour de l’élection présidentielle vient de rendre son verdict et Emmanuel Macron est réélu face à Marine Le Pen. La bataille des législatives commence… et Marine Le Pen annonce qu’elle part en vacances. Sa décision ne peut que surprendre avant une échéance électorale de cette importance et alors que certains responsables politiques présentent les élections législatives comme le 3ᵉ tour de l’élection présidentielle qui pourrait forcer Emmanuel Macron à cohabiter si le camp présidentiel n’est pas majoritaire à l’Assemblée nationale.

L’opposition entre le camp présidentiel mené par Emmanuel Macron et une Nupes naissante menée par Jean-Luc Mélenchon prend dès lors toute la lumière. L’opposition est assez frontale entre d’un côté un président réélu qui perçoit le danger que représente la grande coalition de gauche et un leader insoumis qui caresse l’espoir de s’installer à Matignon.

Face à une dynamique électorale bien moins porteuse que lors des législatives de 2017 pour son mouvement, Emmanuel Macron se positionne alors comme un rempart face au danger que signifierait l’arrivée au pouvoir d’une coalition de gauche dominée par les Insoumis. Son discours de l’entre deux tours devant l’avion présidentiel à quelques minutes d’un départ pour rendre visite à des militaires français en Roumanie, appelant au sursaut républicain face à la menace des extrêmes, vient parfaitement illustrer cette posture.

Cette stratégie rappelle alors l’attitude de Charles de Gaulle dénonçant la chienlit de mai 68 et se posant en rempart face aux désordres de l’époque. Le mouvement gaulliste avait ensuite largement remporté les législatives de 1968 après la dissolution décidée par le chef de l’État.

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Du côté de la Nupes, la domination de la France Insoumise dessine une stratégie marquée par la critique du président réélu et par une personnalisation de la campagne autour de la figure de Jean-Luc Mélenchon, légitimée par ses 21,95 % obtenus au premier tour de l’élection présidentielle.

À côté de cette omniprésence médiatique, la campagne législative de Marine Le Pen – de retour de vacances – et du RN semble peu audible. Elle permet pourtant au mouvement d’extrême droite de faire élire, à la surprise générale, 89 députés dans le cadre d’un scrutin majoritaire historiquement défavorable au RN avant 2022.

La « stratégie de la cravate »

Après sa réélection de 2022, Emmanuel Macron déclare que « ce vote l’oblige » et qu’il doit par conséquent tenir compte des votes qui se sont portés sur sa candidature pour faire uniquement barrage à Marine Le Pen et faire évoluer sa pratique du pouvoir.

La séquence, qui va de sa réélection en juin 2022 aux élections européennes de 2024, est pourtant marquée par l’utilisation répétée du 49.3 par son gouvernement pour faire passer des lois parfois très contestées, comme la réforme des retraites. Sa grande conférence de presse télévisée du 16 janvier 2024, devant le gouvernement et une assemblée de journalistes n’ayant droit qu’à quelques questions, illustre aussi une verticalité persistante de sa pratique du pouvoir en droite ligne de son premier quinquennat.

Du côté de la Nupes, la stratégie de « guérilla » parlementaire défendue par Jean-Luc Mélenchon et menée par les députés de la France Insoumise créé la polémique – notamment pendant les discussions concernant la réforme des retraites. Elle semble mal passer dans l’opinion publique et finit par faire exploser la coalition de gauche suite aux attentats du Hamas sur le sol israélien.

Marine Le Pen, quant à elle réélue députée, impose aux 89 députés du RN à l’Assemblée la « stratégie de la cravate ». Il s’agit d’être bien habillés, courtois et respectueux. En dehors de quelques dérapages comme l’affaire des propos racistes de Grégoire de Fournas, la tactique est globalement respectée par les élus RN. Leur attitude tranche avec les violents échanges opposant notamment régulièrement les députés insoumis et les membres du gouvernement ou certains députés de la majorité présidentielle.

Rétrospectivement, la stratégie de Marine Le Pen et du RN lors des législatives de 2022 a pu paraître surprenante et contre-productive. Alors que c’est elle qui est arrivée en seconde position à l’élection présidentielle, elle semble laisser la place de première opposante au pouvoir à Jean-Luc Mélenchon.

La suite semble pourtant légitimer cette stratégie visant à ne pas faire de vagues et à faire profil bas. Elle se révèle, lors des travaux de l’Assemblée nationale élue en 2022, cohérente avec son travail de dédiabolisation mis en place à son arrivée à la tête du parti frontiste.

Surtout, elle la distingue de ses deux principaux rivaux de l’élection présidentielle, qui finissent par apparaître l’un comme l’autre plus clivants.

Au-delà de la question de savoir si la stratégie de dramatisation des enjeux choisie par Emmanuel Macron et celle du combat permanent et de la polémique adoptée par Jean-Luc Mélenchon sont utiles à leur camp, ces deux stratégies semblent légitimer, par contraste, celle de Marine Le Pen. Et ainsi accompagner une montée progressive du RN, désormais aux portes du pouvoir.

En laissant le champ libre à Jordan Bardella pour un éventuel poste de premier ministre, Marine Le Pen semble vouloir rester sur cette ligne qui lui a particulièrement réussi ces deux dernières années. Mais une telle stratégie présente aussi des risques… surtout si le RN accède au pouvoir à la suite des législatives actuelles.

En cas d’échec, Marine Le Pen pourrait aborder les prochaines élections présidentielles à la tête d’un mouvement rendu potentiellement moins populaire par la pratique du pouvoir.

À l’inverse, la possibilité que Jordan Bardella profite de son nouveau rôle pour gagner en popularité et se sente dès lors légitime pour se présenter à la prochaine présidentielle, à l’instar d’Édouard Balladur suite à la cohabitation de 1993, n’est pas à exclure.

Sans compter qu’une nouvelle dissolution de l’Assemblée nationale avant 2027 est une possibilité déjà envisagée par le camp présidentiel (il faudra attendre au moins un an pour le faire).

Dans tous les cas, il y a fort à parier que Marine Le Pen soit obligée de s’exposer davantage et de laisser de côté une stratégie pourtant couronnée de succès, si elle veut un jour accéder à la présidence de la République.

Législatives : Marine Le Pen élue au premier tour

Législatives : Marine Le Pen élue au premier tour

Marine Le Pen a officiellement annoncé son élection dès ce premier tour à Hénin-Beaumont. En campagne pour le second tour prévu dimanche prochain, elle a exhorté ses électeurs à lui accorder « une majorité absolue ».

elle a également affirmé que « le bloc macroniste est pratiquement effacé ».

En campagne pour le second tour qui aura lieu dimanche prochain, elle a exhorté ses électeurs à lui accorder « une majorité absolue », afin de pouvoir nommer Jordan Bardella à Matignon.

Politique: Pour Marine Le Pen le titre de chef des armées est honorifique !

Pour Marine Le Pen le titre de chef des armées est honorifique !
Avec cette déclaration qui interprète la constitution, on peut imaginer déjà ce que sera le chaos politique en France. En effet, Marine Le Pen d’ores a déjà écarté le président de sa responsabilité de chef des armées.

Une déclaration à coups de serpe dans les habitudes de Marine Le Pen  et qui va sans doute susciter un grand débat institutionnel. La vérité en effet c’est que la constitution et la jurisprudence politique reconnaît de fait le titre de chef des armées au chef de l’État même si ce champ doit être géré  en concertation avec le gouvernement.

D’une certaine manière, cette déclaration abrupte de Marine Le Pen tranche assez nettement avec le ton plus consensuel de Bardella. Cette prise de position risque de concerner assez directement le positionnement de la France vis-à-vis de la Russie dont on sait que le Front National est relativement proche.

La déclaration de Marine Le Pen s’inscrit dans le souhait de voir le président quitter dès maintenant sa fonction. Ce qui par parenthèse inévitablement risquerait de provoquer une crise politique grave puisque l’Assemblée nationale ne pourrait plus être dissoute pendant un an et serait donc en quelque sorte paralysée.

Européennes : Macron veut rencontrer Marine Le Pen….qui hésite !

Macron sans doute conscient des risques de l’énorme défaite du pouvoir aux élections européennes souhaite désormais rencontrer Marine Le Pen . Mais cette dernière  q hésite et pose des conditions politiques ( démission de Macron ou dissolution de l’Assemblée nationale .). Marine Le Pen  a en effet tout à perdre dans un débat où elle brille rarement. À l’inverse le président veut sauver la majorité pour éviter un désastre. Mais si Marine Le Pen refuse, cela risque de paraître aux yeux de l’opinion comme un manque de courage et de compétence. Finalement le Front National pourrait perdre le crédit qu’il a obtenu l’heure du débat entre Attal et Bardella. Un débat qui n’a pas vraiment départagé les deux débatteurs mais qui a donné une certaine crédibilité à la tête de liste du Front National. 

 

Selon différentes enquêtes d’opinion à quinze jours du scrutin, le Rassemblement national recueille de 30% à 33% des intentions de vote, devant la majorité macroniste autour de 16% et la liste PS-Place Publique de Raphaël Glucksmann, donnée entre 14 et 15%. Mais, «je n’ai jamais cru aux sondages. On verra le 9 juin», a assuré le chef de l’État, exhortant toutefois les Français à se garder des candidats lepénistes: «réveillez-vous et regardez-les de près !»

Sondage Présidentielle : Marine Le Pen gagnante de la présidentielle en 2027

Sondage Présidentielle : Marine Le Pen gagnante de la présidentielle en 2027

D’après un sondage IFOP-Fiducial pour Sud Radio, Marine Le Pen s’impose d’une courte tête devant les potentiels candidats de la majorité.

Les données des intentions de vote pour le premier tour révèlent une constante : Marine Le Pen du Rassemblement National maintient une position dominante, avec un soutien compris entre 33% et 36%. Cependant, cette avance n’est pas à prendre pour acquise, car d’autres candidats, tels que Jean-Luc Mélenchon et certains candidats hypothétiques comme Jordan Bardella, montrent une force croissante avec 30% à 33% d’intentions de vote dans certaines configurations.

Les données récentes des intentions de vote pour l’élection présidentielle de 2024 offrent un aperçu détaillé des tendances électorales en France. Au premier tour, Marine Le Pen domine avec 34 % des voix, suivie de près par Édouard Philippe à 24 %, Gabriel Attal à 20 %, Bruno Le Maire à 14 %, et Gérald Darmanin à 12 %.

Cependant, une analyse plus approfondie des données révèle des variations significatives selon les hypothèses. Par exemple, dans l’hypothèse Philippe, Le Pen maintient son avance avec 36 %, tandis que dans l’hypothèse Attal, elle obtient également 36 %. Avec Le Maire, elle récolte 35 %, et avec Darmanin, elle atteint 36 %.

Ces variations témoignent de la volatilité des intentions de vote et soulignent l’importance des différentes dynamiques politiques. Par exemple, le soutien à Marine Le Pen varie de 33 % à 36 % selon les hypothèses.

Si Marine Le Pen semble bien placée pour se qualifier au second tour, la compétition s’intensifie pour savoir qui sera son adversaire. Des personnalités telles qu’Édouard Philippe et Gabriel Attal, ainsi que Bruno Le Maire et Gérald Darmanin, se disputent la deuxième place. Les données des intentions de vote pour le second tour montrent des scénarios divers :

- Marine Le Pen affronterait Édouard Philippe ou Gabriel Attal, avec des scores de 60% contre 40% ou 58% contre 42% respectivement.
- Face à Bruno Le Maire ou Gérald Darmanin, Marine Le Pen obtiendrait 55% des voix contre 45%.

Les sondages d’opinion révèlent un duel serré entre les principaux candidats en lice pour le second tour. Selon les derniers chiffres, Marine Le Pen et Édouard Philippe sont au coude-à-coude, avec des pourcentages oscillant autour de 49% et 51% respectivement. Ces résultats mettent en évidence la polarisation de l’électorat et l’importance de chaque voix dans cette élection hautement disputée.

Les données fournissent également des hypothèses intéressantes sur les différents scénarios possibles pour le second tour. Dans le cas d’un affrontement entre Édouard Philippe et Marine Le Pen, les chiffres montrent une légère avance pour cette dernière, avec 51% des intentions de vote contre 49% pour son adversaire. Cette configuration met en lumière les dynamiques complexes de cette élection et les défis auxquels sont confrontés les candidats dans la mobilisation de leur électorat.

Sondage Présidentielle 2027 : Marine Le Pen nettement en tête

Sondage Présidentielle 2027 : Marine Le Pen nettement en tête


À trois ans de l’échéance présidentielle, Marine Le Pen caracole en tête des intentions de vote et se place désormais en position de prétendante à la victoire selon un sondage Ifop-Fiducial* pour Valeurs Actuelles. Quel que soit le candidat estampillé macroniste en lice, la candidate du RN arriverait en tête au premier tour : en forte progression, elle obtiendrait 36% des voix, loin devant Édouard Philippe ou Gabriel Attal avec chacun 22% des suffrages.

Marine Le Pen obtiendrait 50% des voix face au maire du Havre et 51% en cas du duel avec l’actuel premier ministre. Face à Gabriel Attal, Marine Le Pen remporterait le match dans toutes les classes d’âge, sauf chez les plus de 65 ans, qui ne voteraient qu’à 38% en sa faveur.
Mélenchon en tête à gauche, mais distancé face à Le Pen
Vivement critiqué pour ses positions sur la guerre entre le Hamas et Israël, Jean-Luc Mélenchon écrase pourtant ses concurrents à gauche en conservant son socle de 14% d’intentions de vote. Fabien Roussel obtiendrait 4% des voix quand Olivier Faure (PS) et Marine Tondelier (EELV) ne dépasseraient pas les 2%, soit 0,5% de plus que Nathalie Arthaud (LO) et Philippe Poutou (NPA). Au total, les candidats de gauche engrangent 25% des intentions de vote, à peine de quoi se qualifier au second tour. En cas du duel Le Pen/Mélenchon, la patronne des députés RN l’emporterait largement avec 64% des voix.

À droite, entre le candidat estampillé macroniste et Marine Le Pen, l’espace est restreint. Éric Zemmour est une nouvelle fois donné quatrième homme du scrutin avec 6% des suffrages (soit un point de moins que son score de 2022). Laurent Wauquiez, discret depuis un an, ne totaliserait que 5,5% des voix (4,5% en cas de candidature d’Édouard Philippe).

*L’enquête a été menée auprès d’un échantillon de 1 081 personnes inscrites sur les listes électorales, extrait d’un échantillon de 1 216 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.

Attaque de drones houthis contre la marine française

Attaque de drones houthis contre la marine française


Alors que l’opinion surtout mais même celle des responsables politiques se désintéressent depuis des années des années de la politique de défense, un avertissement vient d’être donné avec l’attaque de drones houthis . Et la défense aérienne française a dû répondre. La conséquence de la contagion du conflit à Gaza et la main de l’Iran derrière. Cela pose la question du dimensionnement du système de défense français trop miniaturisé. Seule une défense européenne pourrait être à la hauteur des enjeux. Mais dans un saine récent sondage paru dans le Figaro de l’ordre 30 % seulement de l’opinion soutiennent l’intérêt de cette stratégie alors que la menace russe s’approche progressivement des pays de l’union européenne.

Le problème est que cette réplique Il surdimensionné écoute particulièrement cher aux finances publiques. Ce qui pose la question de l’insuffisance des types d’armement en fonction de la menace.

Ce sont bien des missiles antiaériens « Aster 15 (qui) ont été tirés en légitime défense afin de protéger le navire et l’équipage », a annoncé lundi Sébastien Lecornu lors de l’examen des crédits de la mission Défense du projet de loi de finances pour 2024.

cela pose problème dans un contexte budgétaire qui reste encore très contraint : utiliser un missile hyper technologique au prix unitaire de 1,5 millions d’euros environ contre un drone rudimentaire, probablement un Shahed-136 de fabrication iranienne dont la valeur ne dépasse pas les 20.000 dollars. Le missile Aster 15 est en principe utilisé pour des menaces considérées dans le haut du spectre.

Les frégates de premier rang auraient certainement besoin de missiles de courte portée de plus de 6 km Mistral (environ 130.000 euros l’unité), voire de VL-Mica. Car face à une attaque saturante de drones, certaines Fremm, si elles tirent leurs 16 missiles Aster 15, devront s’en remettre à l’efficacité de la tourelle de 76 mm de Leonardo (environ 4 à 5 km de portée).

Par ailleurs, la Marine nationale, si elle ne l’a pas déjà fait encore, doit absolument étudier l’approvisionnement rapide des missiles à bord des frégates qui naviguent en eaux troubles. C’est le cas aujourd’hui en mer Rouge et dans l’océan indien au large des côtes iraniennes. Les forces armées françaises disposent de deux bases dans la région, l’une aux Émirats arabes Unis (Abu Dhabi) et l’autre à Djibouti (Héron), pour pouvoir approvisionner rapidement en lot de missiles les frégates ayant besoin de nouveaux missiles.

Les frégates Fremm ont été pensées au début des années 2000, puis lancées en 2005, dans un monde beaucoup plus pacifié qu’il ne l’est aujourd’hui. Par ailleurs, le ministère de la Défense a été à cette époque mis à la diète budgétaire. Les budgets des armées servaient très souvent de variable d’ajustement au budget de l’État. Résultat, l’armement des Fremm (contrairement aux frégates Horizon dotées de 32 Aster 30 et 16 Aster 15) a fait l’objet de sacrifices par la Marine nationale. En outre, de 17 navires initialement prévus, le programme Fremm est passé à 11 frégates sous le quinquennat de Nicolas Sarkozy, puis à huit sous celui de François Hollande. Sous armée et dotée d’un format d’un autre temps, la Marine nationale doit pouvoir se déployer sur tous les océans du monde en restant la plus dissuasive possible face à ses compétiteurs de plus en plus désinhibés.

Les silences de Marine Le Pen : son meilleur atout politique

Les silences de Marine Le Pen : son meilleur atout politique

Pour le moins Marine Le Pen se fait discrète alors que les sujets d’intervention qui inquiètent les Français ne manquent pas. Il y a sans doute une dynamique propre au rassemblement national et en particulier du jeune Bardella . Cependant le soutien le plus efficace pour Marine Le Pen, c’est sa discrétion et même son silence. En réalité les soutiens à Marine Le Pen se développent proportionnellement aux flous et aux contradictions de ses adversaires. Ne parlons pas du macronisme qui ne survivra pas à Macron qui d’ailleurs ne fait strictement rien accoucher d’un successeur à part Édouard Philippe « copier coller » de Juppé et de Macron. La majorité actuelle payera cher et dès les européennes son impuissance et ses contradictions.

La gauche de son côté ne pourra pas profiter de l’affaiblissement du pouvoir actuel. Elle est plus divisée que jamais. Mélenchon avec ses positions gauchistes a fait éclater l’union et sans doute torpillé aussi son propre parti. Le parti socialiste n’est même pas entré encore en convalescence et les autres forces sont anecdotiques.

Les Français ne sont pas forcément convaincus du projet de Marine Le Pen mais ils rejettent la plupart des autres partis. Le pouvoir est rejeté pour son inefficacité et la gauche est considérée comme désormais accessoire voire irresponsable.

Bref, Marine Le Pen gagne surtout en confiance par son silence. Une sorte de soutien par défaut.

Sondage: Marine Le Pen monte surtout grâce à l’indigence de ses adversaires

Sondage: Marine Le Pen monte surtout grâce à l’indigence de ses adversaires

Certains s’étonnent encore encore que Marine Le Pen continue de monter dans les sondages. Le facteur explicatif est moins sans doute dans ses compétences que dans la nullité crasse dont font preuves ses concurrents politiques. Côté gouvernement, c’est évidemment la catastrophe dans tous les domaines qu’il s’agisse de l’activité économique, du pouvoir d’achat, de la sécurité, des services publics. En même temps un désastre des finances publiques avec déficit et dette record en dépit du niveau complètement fou de la fiscalité. La question du pouvoir d’achat et de la sécurité plombent actuellement complètement la popularité d’un gouvernement considéré comme paralysé. Côté opposition, le parti républicain est aujourd’hui sans leader charismatique incontesté et ne parvient pas à se distinguer du pouvoir. Côté gauche, c’est à la fois la division et la fuite en avant vers le radicalisme. L’électorat sera sans doute sévère vis-à-vis de cette irresponsabilité des gauchistes.

Dans un sondage Elabe, l’ancienne candidate à l’Elysée marque donc des points en termes de présidentiabilité. Elle progresse parmi les cadres et les retraités, deux catégories d’électeurs qui ne lui étaient pas du tout favorables. Selon un sondage réalisé par Elabe pour BFMTV, l’image de Marine Le Pen auprès des Français est en nette amélioration après une cure médiatique de plusieurs semaines. Avant les journées de rentrée parlementaire du RN, organisées ce week-end à Beaucaire, près d’Avignon, la finaliste de la dernière présidentielle gagne du terrain dans l’opinion.

« Le plus frappant est qu’elle progresse en présidentiabilité sur sa capacité à réformer le pays (50 %), à rassembler les Français (47 %), ainsi que sur les qualités nécessaires pour être présidente de la République (48 %). C’est rare qu’en trois mois, nous ayons une telle évolution », souligne Bernard Sananès, le président d’Elabe.

Politique: Marine Le Pen monte surtout parce que ses adversaires sont souvent d’une nullité crasse

Politique: Marine Le Pen monte surtout parce que ses adversaires sont souvent d’une nullité crasse

Certains s’étonnent encore encore que Marine Le Pen continue de monter dans les sondages. Le facteur explicatif est moins sans doute dans ses compétences que dans la nullité crasse dont font preuves ses concurrents politiques. Côté gouvernement, c’est évidemment la catastrophe dans tous les domaines qu’il s’agisse de l’activité économique, du pouvoir d’achat, de la sécurité, des services publics. En même temps, un désastre des finances publiques avec déficit et dette record en dépit du niveau complètement fou de la fiscalité. La question du pouvoir d’achat et de la sécurité plombe actuellement complètement la popularité d’un gouvernement qui parait paralysé. Côté opposition, le parti républicain est aujourd’hui sans leader charismatique incontesté et ne parvient pas à se distinguer du pouvoir. Côté gauche, c’est à la fois la division et la fuite en avant vers le radicalisme. L’électorat sera sans doute sévère vis-à-vis de cette irresponsabilité des gauchistes. Quant à la gauche réformiste social-démocrate elle n’est pas parvenue encore à ré-émerger de façon significative au plan national et peine à se trouver un leader charismatique

Dans un sondage Elabe, l’ancienne candidate à l’Elysée marque donc des points en termes de présidentiabilité. Elle progresse parmi les cadres et les retraités, deux catégories d’électeurs qui ne lui étaient pas du tout favorables. Selon un sondage réalisé par Elabe pour BFMTV, l’image de Marine Le Pen auprès des Français est en nette amélioration après une cure médiatique de plusieurs semaines. Avant les journées de rentrée parlementaire du RN, organisées ce week-end à Beaucaire, près d’Avignon, la finaliste de la dernière présidentielle gagne du terrain dans l’opinion.

« Le plus frappant est qu’elle progresse en présidentiabilité sur sa capacité à réformer le pays (50 %), à rassembler les Français (47 %), ainsi que sur les qualités nécessaires pour être présidente de la République (48 %). C’est rare qu’en trois mois, nous ayons une telle évolution », souligne Bernard Sananès, le président d’Elabe.

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