Archive pour le Tag 'marché'

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Immobilier :marché toujours en stand by ( Jean-Michel Guerrin du mensuel Les Echos Patrimoine).

Immobilier :marché  toujours en stand by ( Jean-Michel Guerrin du mensuel Les Echos Patrimoine).

Il y a eu beaucoup de changements dans la réglementation et en ce qui concerne l’imposition des revenus de l’immobilier, et ce depuis 2008. Principal changement: les changements concernant l’imposition des plus-values. Lorsque vous vendez un bien immobilier, qu’il s’agisse d’une maison, d’un appartement ou d’un terrain, vous réalisez, le plus souvent, ce que l’on appelle une plus-value immobilière. Cette plus-value peut être exonérée d’impôt, c’est le cas lorsque la vente concerne votre résidence principale, ou taxée à hauteur de 34,5 %, soit 19% au titre de l’impôt et 15,5% au titre des prélèvements sociaux. Mais, depuis le 1er septembre 2013, il faut faire une distinction entre l’impôt sur la plus-value, et les prélèvements sociaux. Par le jeu des abattements, on est exonéré de l’impôt au bout de 22 ans de détention du bien alors que pour les prélèvements sociaux, il faut attendre 30 ans pour bénéficier de l’exonération totale. A noter que pour les ventes qui auront lieu avant le 31 août 2014, le vendeur bénéficie d’un abattement exceptionnel de 25 % de la plus-value, pas de l’impôt, sauf s’il s’agit d’un terrain à bâtir. Enfin, depuis le 1er janvier 2013, une surtaxe, de 2 à 6% s’applique lorsque l’on réalise une plus-value supérieure à 50.000 euros.

Il y a aussi la suppression du régime Scellier de défiscalisation au profit du nouveau dispositif Duflot. Pourtant, sur le papier, ce nouveau dispositif est plus intéressant, mais, le coût d’achat est limité à 5.500 euros le m². Vous pouvez acheter plus cher, mais l’avantage fiscal ne sera calculé que sur la valeur maximale de 5.500 euros le m². En plus les loyers sont plafonnés à un niveau inférieur de 20% aux loyers du marché. Pourtant, cela permet de bénéficier d’une réduction d’impôt de 6.000 euros par an, pendant neuf ans. Mais, le dispositif a de la peine à convaincre et la montée en charge est très lente. Il y a eu la loi ALUR. Là, ce n’est pas fini, puisqu’on attend de nombreux décrets d’application. Cela signifie que la réglementation va devenir plus contraignante, notamment pour ce qui concerne les locations meublées et que les loyers vont être strictement encadrés. Au résultat, cela détourne nombre de propriétaires du marché, parce qu’en dehors des abus, le loyer d’un investissement immobilier procure 2 à 2,5% de rentabilité nette par an, impôts déduits. Si les loyers baissent, on va tomber à moins de 2 % et nombre de propriétaires préfèrent alors se tourner vers d’autres produits de placement, des produits financiers, notamment, moins contraignants que l’immobilier. Il faut pourtant le répéter, le placement immobilier, ou simplement l’achat immobilier n’est pas un placement comme les autres. D’abord il a une valeur affective, une valeur de convenance (c’est fait pour y habiter), mais, malgré tout, on en sort toujours gagnant sur le long terme !

 

 

 

Allemagne : baisse du marché automobile

Allemagne : baisse  du marché automobile

Les ventes de voitures neuves ont reculé 3,6% en Allemagne en avril, accusant ainsi leur première baisse en cinq mois, selon des chiffres officiels publiés lundi qui suggèrent que la reprise du premier marché automobile européen reste fragile. Le département de véhicules à moteur (KBA) a précisé que les immatriculations étaient revenues à 274.097 dans le pays le mois dernier. Ce recul contraste avec les hausses enregistrées en France, en Italie et en Espagne, de respectivement 5,8%, 1,9% et 28,7%. Sur les quatre premiers mois de l’année, les immatriculations de véhicules neufs en Allemagne enregistrent cependant une hausse de 2,9%. Selon Peter Fuss, expert du marché automobile allemand chez Ernst & Young, le recul des ventes de voitures neuves en avril s’explique par plusieurs facteurs. « L’un d’eux tient au fait que Pâques est tombé en avril et non en mars. Mais dans l’ensemble cela montre que le marché reste volatil est n’est pas aussi stable que certains voudraient le croire », dit-il. Les ventes de voitures en Europe montrent des signes de redressement après six années de marasme, mais les capacités de production excédentaires et les promotions importantes consenties par les constructeurs continuent de fausser le niveau de la demande.

 

Immobiliers : baisse des taux mais pas assez pour relancer le marché

Immobiliers : baisse des taux mais pas assez pour relancer le marché

Les taux immobiliers poursuivent leur baisse mais pas assez pour relancer un  marché relativement bloqué .Trois problèmes majeurs, des prix de vente encore trop importants, le manque de solvabilité des accédants et un coût du crédit encore trop élevé en regard de l’inflation (autour de 1%°.).  Ils sont tombé en mars à 3% contre 3,04% en février, a indiqué l’observatoire Crédit Logement ce jeudi 24 avril. « Après avoir repris 19 points de base entre juin et octobre 2013, les taux avaient légèrement reculé au cours du troisième trimestre 2013, pour s’établir à 3,08% en décembre », précise le rapport. »Ils ont diminué plus rapidement au cours du 1er trimestre 2014, cédant 8 points de base et revenant à leur niveau d’août 2013″.  La baisse observée a été la plus forte sur le marché des travaux (3,03% en mars contre 3,12% en décembre) et sur celui de l’ancien (2,98% contre 3,08%). n revanche, elle est restée très limitée dans le neuf (3,06% en mars contre 3,08%). En mars, la durée des prêts s’est établie à 206 mois, en moyenne contre 199 mois en février. « La durée moyenne qui avait fortement reculé au début de l’année 2013 – avec le repli de la primo accession sous l’effet de la dégradation du prêt à taux zéro (PTZ+) », recentré sur le neuf – « s’était ressaisie au début du printemps, une fois le choc du PTZ+ absorbé », rappelle l’observatoire.

Noyer: « l’euro fort, ce sont les forces du marché, c’est qui les forces du marché ?

Noyer: « l’euro fort, ce sont les forces du marché, c’est qui les forces du marché ?

Il est rigolo Noyer, le gouverneur de la Banque de France, il affirme qu’il n’ya pas de bon niveau de l’euro et que de toute façon ce sont les forces du marché qui décident. C’est qui les forces du marché ? L’état des grands équilibres et en particulier la balance des échanges bien sûr mais aussi les spéculateurs de devises et notamment les banques. Or précisément Noyer ne veut pas de la réforme des banques de Bruxelles qui limite plus que la mini réforme française les capacités de spéculation des banques. En outre dans les forces du marché il  y a aussi les banques centrales. Or la BCE (qu’il ne veut surtout pas attaquer) refuse de faire baisser l’euro (à la différence des autres banques centrales vis-à-vis de leur propre monnaie : la Chine, les Etats-Unis, la Grande Bretagne, le Japon etc.). Enfin Noyer résume le rôle de la banque centrale à la définition de taux d’intérêt, un peu court pour expliquer le redressement des Etats Unis ou de la Grande Bretagne par exemple. Bref, Noyer est aussi compétent en matière monétaire qu’hollande en économie. On se demande même pourquoi on conserve encore une Banque de France avec une monnaie unique. Christian Noyer, gouverneur de la Banque de France et invité de BFM Business ce mercredi 12 février, comprend parfaitement les discussions actuelles autour de l’euro fort. Mais il explique que « nous vivons dans un régime de change flexible depuis les années 70. Le taux de change entre les différentes monnaies est fixé par le marché ». Et surtout, il précise qu’il n’y a pas de bon niveau. « Le bon niveau pour une entreprise est différent de celui de l’entreprise d’à côté ».  Pour lui, le vrai débat est la compétitivité. « Si nous sommes dans une situation où la compétitivité dans un pays est beaucoup plus faible que dans le pays voisin et les deux pays appartiennent à la même zone monétaire, nous avons un problème dans celui le moins compétitif ». C’est pour cela que l’euro fort est plus problématique en France qu’en Allemagne. Par ailleurs, il rappelle que ce n’est pas un problème de politique monétaire puisque toutes les banques centrales ont des taux d’intérêts proche de 0. « Ce sont les forces du marché qui créent cela ».

Consommation-distribution : marché en baisse en 2014

Consommation-distribution : marché en baisse en 2014

 

Système U, le sixième distributeur français, qui a annoncé mardi un chiffre d’affaires en croissance de 3,5% (hors essence) en 2013 à 18,45 milliards d’euros, porté par l’alimentaire (+4,5%) et l’ouverture de 55 nouveaux magasins, a dit anticiper une progression de ses ventes limitée à 2,5% cette année. A surface comparable, sa croissance est ressortie à 2% en 2013 et devrait atteindre seulement 1,5% en 2014. La croissance de Système U a été principalement nourrie par le recrutement de nouveaux clients, le panier moyen ayant, lui, reculé l’an dernier, a déclaré son président, Serge Papin. « L’année 2014 va être modeste. La consommation va être difficile, avec les questions de prélèvements et de fiscalité (…) Nous sommes dans un marché déflationniste pourri » a-t-il dit lors d’une conférence de presse. Dans un contexte où les prix ont reculé de 3% pour les produits de grande marque depuis septembre dernier, Serge Papin estime « qu’avec une croissance de 2,5%, Système U continuera de gagner des parts de marché ». La guerre des prix à laquelle se livrent les distributeurs, la baisse de certaines matières premières comme le blé ou les fruits et légumes, ainsi qu’une consommation générale très déprimée devraient se traduire, selon Système U, par une baisse en valeur du marché alimentaire comprise entre 0,5% et 1% en 2014. En France, la consommation des ménages est restée atone en 2013 (+0,1%) après un recul de 0,5% en 2012.  

 

Marché du travail : montée du chômage des jeunes de 7 à 24% en 30 ans

Marché du travail : montée du chômage des jeunes  de 7 à 24% en 30 ans

 

Ce qui ressort de l’analyse du marché du travail, c’est surtout l’extraordinaire montée du chômage des jeunes, la venue des femmes et le développement du travail précaire. Des femmes plus nombreuses au travail mais aussi plus souvent à temps partiel, des contrats plus souvent précaires, un chômage qui a bondi, notamment chez les jeunes : en trente ans, le marché du travail a sensiblement changé en France, selon l’Insee, pas forcément pour le meilleur. Dans un document baptisé « Trente ans de vie économique et sociale » et rendu public mercredi 29 janvier, l’institut national de la statistique note qu’en 2012, la France comptait 6,2 millions d’actifs de plus qu’en 1975, le taux d’activité des 15-64 ans étant passé de 69% à 71%. Les femmes représentent désormais près de la moitié des actifs contre 39% en 1975.Mais en trente ans, le temps partiel s’est aussi fortement développé, surtout pour les femmes. Parmi celles qui travaillent, 30% sont à temps partiel contre 16% en 1975, ce qu’elles ne souhaitent pas dans près d’un tiers des cas.  Les contrats de travail temporaires sont par ailleurs de plus en plus nombreux, en particulier chez les jeunes : en 2012, 52% des salariés de moins de 24 ans sont en CDD, en intérim ou apprentissage. Ils n’étaient que 18% en 1982. D’une façon générale le CDI a reculé en trente ans, mais reste très majoritaire, passant de 94% à 87%. Sur le front du chômage, l’Insee rappelle qu’entre 1975 et 2012, le chômage a connu dix ans de hausse puis des fluctuations entre 7,4% et 10,7%. L’institut note que les différences par âge sont de plus en plus marquées, le taux de chômage des jeunes de 15-24 ans étant notamment passé de 6,8% en 1975 à 23,9% en 2012. L’Insee note qu’en la matière, l’absence de diplômes est plus pénalisante que par le passé. Par catégorie socioprofessionnelle, les cadres n’ont pas eu à souffrir, leur taux de chômage étant resté le même en 2012 qu’au milieu des années 1980. Il a légèrement augmenté pour les professions intermédiaires, tandis que ce sont les ouvriers et employés qui ont « des taux de chômage plus élevés et plus volatils ». Alors que le gouvernement mise notamment aujourd’hui sur les contrats aidés pour faire face au chômage, l’Insee rappelle qu’à la fin des années 1990, plus de 800.000 bénéficiaires ont pu être recensés, loin des niveaux actuels (moins de 300.000 en 2012). L’institut note que ce nombre de bénéficiaires ne correspond pas au nombre d’emplois effectivement créés, en raison d’effets d’aubaine, avec un niveau maximum d’environ 500.000 emplois créés en 2000 et autour de 200.000 en 2012.

 

Automobiles : nouvelle baisse du marché allemand en 2013

Automobiles : nouvelle  baisse du marché allemand en 2013

La baisse des ventes de voitures neuves en Allemagne s’est accélérée en 2013, le marché des voitures de tourisme tombant sous le seuil des trois millions de véhicules pour la première fois depuis 2010, montrent les chiffres publiés vendredi par la KBA, l’Autorité fédérale de l’automobile. Les immatriculations de voitures neuves ont diminué de 4,2% à 2,95 millions, après un recul de 2,9% en 2012. Sur le seul mois de décembre, cependant, les ventes ont augmenté de 5,4% à 215.320 véhicules, après une baisse de 2,0% en novembre.

 

François Hollande, encore sur le marché de Tulle ; pour quoi faire ?

François Hollande, encore sur le marché de Tulle ; pour quoi faire ?

 

C’est la énième visite de Hollande à Tulle, la ville dont il fut le maire. Une visite incognito, bien entendu, la preuve c’est qu’il a éprouvé le besoin d’aller serer des mains chez les commerçants et qu’il a été photographié par la presse. De la com.  bien sûr  pour tenter de  prouver sa proximité avec la province profonde qui,comme dirait Batho,  n’espère plus grand-chose de ce gouvernement. La visite, révélée par La Montagne, « est sur le point de se terminer », a indiqué vers 11h45 cette source à l’AFP en confirmant une information révélée par le quotidien. »On n’a pas son programme. C’est un déplacement privé », a-t-on ajouté de même source sans vouloir préciser si le chef de l’Etat resterait pour le déjeuner dans cette ville dont il fut le maire.  Peu avant midi il était encore en train de s’entretenir avec des commerçants et des habitants de Tulle, a-t-on encore précisé de source préfectorale.   »Je suis là de manière amicale. C’est toujours un plaisir de venir à Tulle », a déclaré M. Hollande à deux journalistes locaux venus à sa rencontre sur le marché de la préfecture de Corrèze, selon la Montagne.  Le journaliste du quotidien présent sur le marché a déclaré à l’AFP que le président de la République et ex-président du Conseil général de la Corrèze, était arrivé vers 9h30 sur le marché, serrant de nombreuses mains de touristes et de commerçants.

 

Marché carbone: une escroquerie

Marché carbone: une escroquerie condamnée

Un homme condamné alors que c’est tout le système du marché du carbone qui est une escroquerie. D’abord on a voulu financiariser la question du carbone en la faisant réguler par le marché ; Deuxièmement les attributions de quotas sont complètement fantaisistes ; en outre ils ne tenaient pas compte de la crise. Enfin la délocalisation des productions faussent les quotas. Au total ce marché du carbone constitue une escroquerie comme tous les dispositifs qui livrent  au marché le soin de réguler par l’argent des questions essentiellement qualitatives qui devraient relever uniquement de la réglementation. Un homme de 49 ans a donc été condamné vendredi à trois ans et demi de prison et à verser 65,5 millions d’euros de dommages et intérêts à l’Etat, correspondant au montant de la TVA éludée dans une vaste escroquerie sur le marché des quotas de CO2.  Michel Keslassy a été reconnu coupable d’escroquerie en bande organisée et blanchiment par le tribunal correctionnel de Paris, tandis que sa co-prévenue, à qui il avait confié la gestion de la société Ellease ayant servi dans cette escroquerie car il était interdit de gérer une entreprise, a été relaxée.

 

Appel à une « Marche des chômeurs »

Appel à une « Marche des chômeurs »

Plusieurs associations de demandeurs d’emploi organisent une « marche des chômeurs » jusqu’à Paris, du 15 juin au 6 juillet, annonce mercredi dans un communiqué le MNCP (Chômeurs et précaires). A l’initiative de cette action, le MNCP lance un « appel général à toutes personnes ou organisations intéressées », alors que dans « une situation économique particulièrement tendue », « chômeurs, travailleurs précaires ont plus que jamais besoin de solidarité et d’échange ». Les associations (MNCP, Apeis, AC!, DAL) doivent encore finaliser un mot d’ordre commun. Soutenues par les syndicats FSU, Solidaires, et CFDT Pôle emploi toutes étaient sorties déçues de leur rencontre le 15 mars avec le ministre du Travail Michel Sapin et le directeur général de Pôle emploi Jean Bassères.

Hollande: marche arrière sur l’emploi

Hollande : marche arrière sur l’emploi

La promesse date du 9 septembre 2012: « Nous devons inverser la courbe du chômage d’ici un an », lance alors le chef de l’Etat sur TF1. « Nous devrons y parvenir coûte que coûte », renchérit-il dans ses voeux aux Français le 31 décembre. Deux mois plus tard, changement de ton: « S’il n’y a pas d’objectif, il n’y a pas de volonté et moi je ne me résigne pas », affirme samedi François Hollande. Nettement moins optimiste après les prévisions alarmantes de la Commission européenne, il lie cette fois l’inversion de la courbe à une anticipation de la reprise de la croissance, qui n’est pas prévue avant 2014.  Le président semble également revenir sur une trêve fiscale l’an prochain, indiquant qu’en 2014, la réduction du déficit public passera « d’abord par des économies » mais aussi « subsidiairement par des prélèvements supplémentaires ».  Tandis que l’opposition brocardait un président « prestidigitateur » qui « n’a pas cessé de mentir aux Français depuis plusieurs mois », plusieurs ministres ont réfuté tout changement de cap, au prix d’argumentations parfois compliquées.  Ainsi, Jérôme Cahuzac (Budget) a expliqué qu’il allait falloir trouver « 6 milliards d’euros de recettes » supplémentaires en 2014 pour conserver « la stabilité fiscale », tout en refusant de parler d’augmentation d’impôts.  Depuis Berlin, le ministre du Travail, Michel Sapin, a assuré pour sa part que « même avec une croissance plus faible que celle que nous escomptions, les politiques de l’emploi nous permettront d’inverser la courbe du chômage d’ici la fin de l’année 2013″.  A l’Elysée, le conseiller politique de François Hollande Aquilino Morelle admettait « un correctif ».  Toutefois, indiquait-il à l’AFP, « même si l’objectif d’inverser la courbe du chômage est rendu plus difficile par une conjoncture économique dégradée, tout sera mis en oeuvre pour l’atteindre ». Quant à la fiscalité, « l’objectif c’est la stabilité des prélèvements obligatoires en 2014″.  Avec une prévision de croissance pour 2013 ramenée de 0,8% à 0,1% et l’abandon de la réduction du déficit public à 3% du PIB, « il devient difficile de donner des objectifs assurés sur l’emploi », confiait un autre proche du chef de l’Etat. Concernant les perspectives fiscales, « le +subsidiairement+ a un sens » soulignait-il: « Pour le président, la priorité ce sont les économies budgétaires, une augmentation des impôts viendrait en complément mais il ne la souhaite pas ».  Face à l’aggravation de la conjoncture, une intervention prochaine du président de la République est en tout cas régulièrement évoquée par son entourage. « C’est vraisemblable, mais pas encore arrêté », a indiqué Aquilino Morelle. « La forme est encore à déterminer, il faut trouver une bonne opportunité mais il devrait s’expliquer devant les Français », affirmait un autre proche.  D’autant que dans l’opinion, l’infléchissement du discours de François Hollande pourrait être mal ressenti.  Inverser la courbe du chômage d’ici à la fin de l’année était « une promesse faible, a minima, et le recul de François Hollande sur ce sujet risque de beaucoup inquiéter les Français », analyse Gaël Sliman (BVA), en soulignant que l’effet positif de l’intervention militaire au Mali dans les sondages a été « très bref ».  D’autre part, la perspective de nouvelles hausses d’impôts pourrait avoir « un impact très négatif, en particulier auprès des classes moyennes inférieures qui ne bénéficient pas du système redistributif », souligne-t-il.  Pour Frédéric Dabi (Ifop), le président Hollande « a fait un petit pas en arrière » sur l’emploi, mais « sans renier son engagement et il garde un discours volontariste ». En revanche, selon le politologue, en matière fiscale, « il sort de sa trace » et « la pilule risque d’être difficile à faire avaler aux Français ».

 

Bourse: Falaise fiscale ou Grèce, peu importe les raisons, le marché baisse

Falaise fiscale ou Grèce, peu importe les raisons : le marché baisse

Par Addison Wiggin ( Chronique Agora)

 

▪ “Je ne crois pas que les marchés baissent à cause de la Grèce”, a déclaré sur CNBC notre vieille connaissance Marc Faber pour tenter d’expliquer le récent malaise des marchés. “Je ne crois pas que les marchés baissent à cause de la ‘falaise fiscale’,” a-t-il ajouté “parce qu’il n’y aura pas de ‘falaise fiscale’.” “Le marché baisse parce que les bénéfices des entreprises vont commencer à décevoir”, a expliqué M. Faber d’un ton attristé. “L’économie mondiale marquera le pas l’année prochaine, voire elle se contractera ; c’est pour cette raison que les actions, depuis les plus hauts de septembre avec un S&P à 1 470, vont chuter au moins de 20%, selon moi”. La morosité affichée de cet oiseau de mauvais augure contraste fortement avec l’avis émis par nos traders techniques Jonas Elmerraji et Greg Guenthner. “Les actions chutent à nouveau”, observe Jonas Elmerraji, “menaçant de plonger encore plus ce matin après avoir évolué sans réelle tendance depuis la fin de la semaine dernière”. “Il ne s’agit pas uniquement de nous”, continue Jonas, “tous les marchés vont mal aujourd’hui. Mais ce n’est pas une grande surprise. Les médias en rejetteront sans doute la faute sur le mouvement de ventes provoqué par les informations en provenance de la Grèce (même si, bien plus tôt dans la matinée, ils ont bien fait monter les futures en accréditant un accord sur la dette grecque)”. “La Grèce, la falaise fiscale, la fin du monde attendue le 21 décembre 2012… Quelle que soit l’information qui porte la responsabilité de la hausse ou de la baisse la plus récente, tout se résume à des acheteurs et à des vendeurs. En ce moment même, avec le S&P qui est juste en dessous des 1 400 points, les petits joueurs sont sortis du jeu et la peur est le plus grand facteur qui affecte les actions”.

 

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