Archive pour le Tag 'marchandage'

Climat-UE- marchandage écologique : le nucléaire et le gaz labellisés verts

Climat-UE- marchandage écologique : le nucléaire et le gaz labellisés verts

 

Comme Il fallait s’y attendre on assiste à un marchandage entre l’Allemagne et la France concernant deux sources d’énergie à la fois stratégique pour l’économie mais aussi pour l’environnement. Ainsi la France a réussi à faire reconnaître de nucléaire comme une énergie verte contre la concession faite à l’Allemagne d’admettre que le gaz pouvait également être labellisé vert. Le président de la république Emmanuel Macron va s’efforcer d’entériner juridiquement ce compromis pendant sa présidence de l’union européenne

 

Car l’enjeu est majeur : il s’agit de déterminer à l’échelle communautaire la liste des activités bénéfiques pour le climat afin de flécher les investissements privés vers celles-ci, mais aussi, in fine, les futures subventions publiques. D’ici à la prochaine décennie, ce sont donc des centaines de milliards d’euros à lever sur les marchés financiers qui sont en jeu.

« La transition énergétique coûtera cher. Et les investisseurs n’auront pas envie de financer une activité qui ne rapportera pas d’augmentation de leur part « verte ». Si l’activité en question n’est pas incluse dans la taxonomie, trouver des financements ce sera plus difficile, et le coût sera donc peut-être plus élevé », explique Eric Duvaud, fondateur et responsable de l’équipe développement durable d’EY.

Alors qu’Emmanuel Macron a récemment affirmé vouloir construire de nouveaux réacteurs nucléaires sur le territoire pour garantir la « souveraineté électrique de la France » et « atteindre l’objectif de neutralité carbone en 2050 », l’Hexagone espère ainsi orienter une partie de ces précieux fonds vers son industrie nucléaire.

UE- marchandage écologique : le nucléaire et le gaz labellisés verts

UE- marchandage écologique : le nucléaire et le gaz labellisés verts

 

Comme Il fallait s’y attendre on a assisté à un marchandage entre l’Allemagne et la France concernant deux sources d’énergie à la fois stratégique pour l’économie mais aussi pour l’environnement. Ainsi la France a réussi à faire reconnaître de nucléaire comme une énergie verte contre la concession faite à l’Allemagne d’admettre que le gaz pouvait également être labellisé verts. président de la république Emmanuel Macron va s’efforcer d’entériner juridiquement ce compromis pendant sa présidence de l’union européenne

 

Car l’enjeu est majeur : il s’agit de déterminer à l’échelle communautaire la liste des activités bénéfiques pour le climat afin de flécher les investissements privés vers celles-ci, mais aussi, in fine, les futures subventions publiques. D’ici à la prochaine décennie, ce sont donc des centaines de milliards d’euros à lever sur les marchés financiers qui sont en jeu.

« La transition énergétique coûtera cher. Et les investisseurs n’auront pas envie de financer une activité qui ne rapportera pas d’augmentation de leur part « verte ». Si l’activité en question n’est pas incluse dans la taxonomie, trouver des financements ce sera plus difficile, et le coût sera donc peut-être plus élevé », explique Eric Duvaud, fondateur et responsable de l’équipe développement durable d’EY.

Alors qu’Emmanuel Macron a récemment affirmé vouloir construire de nouveaux réacteurs nucléaires sur le territoire pour garantir la « souveraineté électrique de la France » et « atteindre l’objectif de neutralité carbone en 2050 », l’Hexagone espère ainsi orienter une partie de ces précieux fonds vers son industrie nucléaire.

UE- marchandage Écologique : le nucléaire et le gaz labellisés verts

UE- marchandage Écologique : le nucléaire et le gaz labellisés verts

 

Comme Il fallait s’y attendre on a assisté à un marchandage entre l’Allemagne et la France concernant deux sources d’énergie à la fois stratégique pour l’économie mais aussi pour l’environnement. Ainsi la France a réussi à faire reconnaître de nucléaire comme une énergie verte contre la concession faite à l’Allemagne d’admettre que le gaz pouvait également être labellisé verts. président de la république Emmanuel Macron va s’efforcer d’entériner juridiquement ce compromis pendant sa présidence de l’union européenne

 

Car l’enjeu est majeur : il s’agit de déterminer à l’échelle communautaire la liste des activités bénéfiques pour le climat afin de flécher les investissements privés vers celles-ci, mais aussi, in fine, les futures subventions publiques. D’ici à la prochaine décennie, ce sont donc des centaines de milliards d’euros à lever sur les marchés financiers qui sont en jeu.

« La transition énergétique coûtera cher. Et les investisseurs n’auront pas envie de financer une activité qui ne rapportera pas d’augmentation de leur part « verte ». Si l’activité en question n’est pas incluse dans la taxonomie, trouver des financements ce sera plus difficile, et le coût sera donc peut-être plus élevé », explique Eric Duvaud, fondateur et responsable de l’équipe développement durable d’EY.

Alors qu’Emmanuel Macron a récemment affirmé vouloir construire de nouveaux réacteurs nucléaires sur le territoire pour garantir la « souveraineté électrique de la France » et « atteindre l’objectif de neutralité carbone en 2050 », l’Hexagone espère ainsi orienter une partie de ces précieux fonds vers son industrie nucléaire.

Europe- marchandage Écologique : le nucléaire et le gaz labellisés verts

Europe- marchandage Écologique : le nucléaire et le gaz labellisés verts

 

Comme Il fallait s’y attendre on a assisté à un marchandage entre l’Allemagne et la France concernant deux sources d’énergie à la fois stratégique pour l’économie mais aussi pour l’environnement. Ainsi la France a réussi à faire reconnaître de nucléaire comme une énergie verte contre la concession faite à l’Allemagne d’admettre que le gaz pouvait également être labellisé verts. président de la république Emmanuel Macron va s’efforcer d’entériner juridiquement ce compromis pendant sa présidence de l’union européenne

 

Car l’enjeu est majeur : il s’agit de déterminer à l’échelle communautaire la liste des activités bénéfiques pour le climat afin de flécher les investissements privés vers celles-ci, mais aussi, in fine, les futures subventions publiques. D’ici à la prochaine décennie, ce sont donc des centaines de milliards d’euros à lever sur les marchés financiers qui sont en jeu.

« La transition énergétique coûtera cher. Et les investisseurs n’auront pas envie de financer une activité qui ne rapportera pas d’augmentation de leur part « verte ». Si l’activité en question n’est pas incluse dans la taxonomie, trouver des financements ce sera plus difficile, et le coût sera donc peut-être plus élevé », explique Eric Duvaud, fondateur et responsable de l’équipe développement durable d’EY.

Alors qu’Emmanuel Macron a récemment affirmé vouloir construire de nouveaux réacteurs nucléaires sur le territoire pour garantir la « souveraineté électrique de la France » et « atteindre l’objectif de neutralité carbone en 2050 », l’Hexagone espère ainsi orienter une partie de ces précieux fonds vers son industrie nucléaire.

Nord Stream 2 : Le grand marchandage, des garanties à l’Ukraine

Nord Stream 2 : Le grand marchandage, des garanties à l’Ukraine

L’Allemagne a enfin réussi à mettre fin à l’opposition américaine vis-à-vis du gazoduc Russo allemand. En échange les États-Unis semblent avoir obtenu des assurances pour l’indépendance et le développement de l’Ukraine souvent menacée par la Russie.

L’objectif est   de renforcer les liens de l’UE avec l’Ukraine en en faisant un partenaire privilégié de la transition énergétique à l’abri de toute menace de Moscou. Selon l’agence Bloomberg, Washington et Berlin seraient ainsi prêts à mobiliser conjointement 1 milliard de dollars pour un « fonds vert » destiné à développer les énergies renouvelables en Ukraine afin d’en faire un fournisseur d’hydrogène. L’Allemagne nommerait également un envoyé spécial chargé de soutenir les projets énergétiques bilatéraux avec l’Ukraine.

Le vice-président de la commission européenne, Maros Sefcovic, a en outre annoncé la semaine dernière une alliance sur les matières premières et les batteries avec Kiev. Sur les 30 matières premières critiques pour sa souveraineté identifiées par l’UE, 21 se trouvent en Ukraine, notamment le lithium, le cobalt, le titane et les terres rares. Le « Wall Street Journal » rapporte, par ailleurs, que l’Allemagne soutiendra les discussions sur l’énergie dans le cadre de l’initiative des trois mers (Baltique, Adriatique et mer Noire) qui vise à renforcer la coopération en Europe centrale, notamment dans le domaine de la politique énergétique.

La question qui reste posée est cependant celle de l’attitude de la Russie à l’avenir vis-à-vis de l’Ukraine.

Plan de relance européen : le marchandage commence

Plan de relance européen : le marchandage commence

 

Les européens se réunissent à nouveau dimanche pour tenter de trouver un accord concernant le plan de relance économique. En l’état, les négociations ne peuvent déboucher que sur un échec. La principale divergence porte sur le montant des subventions et l’insuffisance de la rigueur budgétaire en échange de l’aide européenne. Il faudra un grand marchandage qui a déjà commencé pour rééquilibrer le montant des enveloppes et les exigences de gestion budgétaire. Notons que ce plan souffre  d’un manque de crédibilité du fait qu’il a été inspiré par Macron (, maintenant soutenue par Merkel); le , président d’un pays dont les dettes dérivent dangereusement et au surplus qui va émarger à hauteur de 40 milliards dans ce plan de relance. Plus que jamais, c’est Merkel qui dispose de la légitimité pour rapprocher les points de vue. Les pays du Sud dit laxistes dont la France auront du mal à refuser des conditions plus rigoureuses de gestion budgétaire en échange de ces dotations et de ces prêts. Il est en effet difficile de faire preuve de radicalité quand on est dans des situations économiques et financières aussi fragiles que les pays du Sud.

Selon ces sources, Charles Michel a proposé de maintenir le volume global du plan de relance reste inchangé à 750 milliards d’euros tout en le répartissant différemment, notamment en diminuant de 50 milliards le montant des subventions pour les ramener à 450 milliards, et en portant à 300 milliards celui des prêts.

Le Fonds de relance qui permet à chaque Etat membre de financer les plans nationaux passerait de 310 à 325 milliards avec cette nouvelle répartition. L’enveloppe globale demeure donc inchangée mais la nouvelle répartition entre les subventions et les prêts permet finalement aux pays, dont la France, d’assurer davantage de subventions pour financer leurs plans de relance”, expliquent les sources.

Un plan de relance européen suspendu à un grand marchandage

Un plan de relance européen suspendu à un grand marchandage

Le plan européen se résume à un budget de 750 milliards sur fond d’un plan pluriannuel de 1000 milliards ( plus les mesure de la BCE)  gérés directement par l’union économique qui en assumera la responsabilité donc aussi la solidarité. Les discussions risquent d’être difficiles notamment de la part de certains pays nord  qui vont se battre pour limiter la part de s non remboursables par rapport à la part de prêts qui elles sera remboursable voir assortie de critères de gestion budgétaire. Le second sujet de marchandage va concerner les compensations que en obtenir les pays les plus opposés à ce plan considéré comme trop généreux vis-à-vis des états dits laxistes. L’affaire est encore loin d’être bouclée car dans ce domaine il faut l’unanimité des pays de l’union européenne. Les discussions vont durer tout l’été et les décisions finales ne pourront pas intervenir avant fin 2020. Il y a aussi une dimension politique car ce plan de soutien économique directement géré et assumé par l’union économique constitue un acte d’intégration indiscutable qui va ouvrir des discussions notamment de la part de tendances politiques souverainistes.

L’accord est encore loin d’être acquis même s’il constitue déjà un signe positif vis-à-vis des acteurs économiques et les marchés .  Paris et Berlin ont pris là un risque majeur puisque au travers de ce plan et des suites qu’il aura, c’est aussi la puissance du moteur franco-allemand qui sera jaugée. Alors qu’Emmanuel Macron a appelé mercredi les États membres à aller «vite», Angela Merkel a admis que la tâche ne serait pas simple. «Il est clair que les négociations, qui sont difficiles, ne seront pas conclues lors du prochain Conseil de l’UE» du 18 et 19 juin, a estimé la chancelière allemande, ajoutant que «l’objectif devait être de trouver suffisamment de temps à l’automne pour que les Parlements nationaux et le Parlement européen puissent discuter».

Les capitales ont commencé mercredi à prendre connaissance de ce plan de relance et du budget. Et il leur faudra plusieurs jours pour le digérer et comprendre le sort qui est réservé à chacun. Mais, alors que Paris affirme qu’il n’est pas question de remettre en cause les 500 milliards de subventions, plusieurs États membres ont d’ores et déjà manifesté une forme de retrait vis-à-vis des propositions de la Commission. Parmi eux, les pays dits «frugaux» (les Pays-Bas, l’Autriche, la Suède et le Danemark) qui sont opposés au principe des subventions mais veillent à observer des positions mesurées. Les leaders de ces quatre pays se sont d’ailleurs coordonnés mercredi après-midi au cours d’une réunion commune.

Pour le chancelier autrichien Sebastian Kurz, le plan imaginé par la Commission est «une base de négociations» où «la part entre prêts et subventions» doit être discutée. «Au nom de notre responsabilité vis-à-vis de nos contribuables, nous nous positionnons clairement en faveur de prêts», a-t-il réaffirmé. Les Pays-Bas ont fait aussi profil bas tout en restant fermes sur le fond. «Nos positions sont très éloignées et il s’agit d’un dossier d’unanimité ; les négociations prendront donc du temps. Il est difficile d’imaginer que cette proposition sera l’état final de ces négociations», indique un diplomate néerlandais

 

 

 

 

 

 

Fusion Fiat-Renault : le marchandage de Nissan !

Fusion Fiat-Renault : le marchandage de Nissan !

 

Un curieux marchandage est en cours du fait de Nissan. Le constructeur japonais serait en effet prêt à accepter un éventuel rapprochement entre Renault et FCA condition que Renault prenne du champ par rapport à Nissan. En clair que Renault diminue sa participation dans Nissan. L’objectif du constructeur japonais est toujours le même, rejaponiser  autant que faire se peut Nissan. Pour preuve, la proposition de mettre en place un système de gouvernance de Nissan qui de fait  ferait perdre la maîtrise de Renault sur le japonais. Ce véritable chantage n’est sans doute pas pour rien dans le recul du gouvernement vis-à-vis de l’éventuel rapprochement entre Renault et FCA. S’y ajoute en plus des considérations stratégiques et financières. Nissan serait  sur le point de demander à Renault de réduire de manière significative sa participation de 43,4% dans son capital en échange de son soutien à un rapprochement avec Fiat Chrysler (FCA), ont également déclaré à Reuters deux personnes au fait des intentions du groupe japonais. Rien ne dit à ce stade qu’un effort concerté permettrait de relancer l’accord complexe et politiquement difficile proposé entre Renault Hiroto Saikawa, qui a toujours déclaré que les participations au sein de l’alliance devaient “être rééquilibrées” pour refléter la taille supérieure de Nissan, plaiderait, selon les mêmes sources, pour une réduction substantielle de la participation de Renault dans le cadre de tout accord. La participation de 15% de Nissan dans Renault ne comporte aucun droit de vote.

L’accord entre Renault et FCA aurait permis aux deux entreprises d’être acquises par une société de portefeuille néerlandaise ( ben voyons !)  détenue à 50-50 par les actionnaires actuels de FCA et de Renault, après le versement d’un dividende spécial de 2,5 milliards d’euros aux actionnaires de FCA.

L’odieux marchandage nucléaire : fermeture de -Fessenheim contre la prolongation des autres

L’odieux marchandage nucléaire : fermeture de -Fessenheim contre la prolongation des autres

Paris vaut bien  une messe ! Ce qu’avait pensé Mitterrand (et Henri IV avant lui) en annulant le projet de centrale nucléaire de Plogoff. Grâce à ce renoncement,  on avait pu continuer le programme nucléaire sans trop d’opposition des écolos. La fermeture de Fessenheim pourrait être le prix à payer pour faire passer la prolongation de la durée de vie des centrales au-delà de 40 ans. En fait,  Fessenheim pourrait parfaitement aussi être prolongé mais c’est un symbole les écolos, pour Hulot surtout. Hulot a en effet besoin de symboles pour justifier sa position au sein de gouvernement auquel il apporte par ailleurs sa caution sur à peu près tous les sujets. Du coup,  on envoie, le jeune secrétaire d’État Sébastien Le Cornu négocier  les perspectives de fermeture de la centrale. Un jeune secrétaire d’État rompu à l’exercice des compromis bâtards. Pour preuve, il propose aux salariés privés d’emploi du fait de la fermeture de Fessenheim d’aller travailler en Allemagne.  « Ils manquent de salariés qualifiés là-bas » !  Le Cornu commencé sa carrière politique à 20 ans et n’a jamais fait  autre chose.  Il connaît les arcanes du pouvoir, le champ des possibles et des trahisons négociables. Il est clair que Nicolas Hulot a avalé une grosse couleuvre en reportant la réduction de l’électricité nucléaire vers 2030,  2035 ou 2040. Comme avec Notre dame des Landes,  il a besoin d’un affichage. Macron, lui,  a imposé le renoncement au mix énergétique sauf en ce qui concerne les gaspillages d’éoliennes improductives  (il en faudrait 2000 pour remplacer Fessenheim et on voit mal où on  pourrait les installer en Alsace).  Le secrétaire d‘Etat auprès du ministre de la Transition écologique, Sébastien Lecornu, a donc rencontré jeudi à Colmar (Haut-Rhin) les représentants du personnel de la centrale nucléaire de Fessenheim, tous opposés à sa fermeture, un échange inédit qualifié de “constructif” de part et d‘autre. Le dialogue a porté sur l‘avenir des 750 agents EDF et des 330 salariés sous-traitants employés sur la centrale, sur les emplois induits, dont un millier directement, mais aussi sur la réindustrialisation du bassin d‘emploi. Les deux réacteurs de 900 MW qui sont en service depuis 1977 sur les bords du Rhin devraient être mis à l‘arrêt en 2018 ou 2019 au moment de l‘entrée en service de l‘EPR de Flamanville dans la Manche, une centrale de nouvelle génération, fin 2018.

 

Marchandage Nucléaire : fermeture de Fessenheim contre la prolongation des autres

Marchandage Nucléaire : fermeture de -Fessenheim contre la prolongation des autres

Paris vaut bien  une messe ! Ce qu’avait pensé Mitterrand (et Henri IV avant lui) en annulant le projet de centrale nucléaire de Ploggoff, grâce à ce renoncement on avait pu continuer le programme nucléaire sans trop d’opposition des écolos. La fermeture de Fessenheim pourrait être le prix à payer pour faire passer la prolongation de la durée de vie des centrales au-delà de 40 ans. En fait,  Fessenheim pourrait parfaitement aussi être prolongé mais c’est un symbole les écolos, pour hulot surtout. Hulot a en effet besoin de symboles pour justifier sa position au sein de gouvernement auquel il apporte par ailleurs sa caution sur à peu près tous les sujets. Du coup on envoie,  le jeune secrétaire d’État Sébastien le cornu négocier  les perspectives de fermeture de la centrale. Un jeune secrétaire d’État rompu à l’exercice des compromis bâtards. Il a commencé sa carrière politique à 20 ans et n’a jamais fait  autre chose.  il connaît les arcanes du pouvoir, le champ des possibles et des trahisons négociables. Il est clair que Nicolas Hulot a avalé une grosse couleuvre en reportant la réduction de l’électricité nucléaire vers 2030,  2035 ou 2040. Comme avec Notre dame des landes,  il a besoin d’un affichage. Macron lui a imposé le renoncement au mix énergétique sauf en ce qui concerne les gaspillages d’éoliennes improductives  (il en faudrait 2000 pour remplacer Fessenheim et on voit mal où on  pourrait les installer en Alsace).  Le secrétaire d‘Etat auprès du ministre de la Transition écologique, Sébastien Lecornu, a rencontré jeudi à Colmar (Haut-Rhin) les représentants du personnel de la centrale nucléaire de Fessenheim, tous opposés à sa fermeture, un échange inédit qualifié de “constructif” de part et d‘autre. Le dialogue a porté sur l‘avenir des 750 agents EDF et des 330 salariés sous-traitants employés sur la centrale, sur les emplois induits, dont un millier directement, mais aussi sur la réindustrialisation du bassin d‘emploi. Les deux réacteurs de 900 MW qui sont en service depuis 1977 sur les bords du Rhin devraient être mis à l‘arrêt en 2018 ou 2019 au moment de l‘entrée en service de l‘EPR de Flamanville dans la Manche, une centrale de nouvelle génération, fin 2018.

Notre-Dame-des-Landes : Ultime consultation…… ou marchandage

Notre-Dame-des-Landes : Ultime consultation…… ou marchandage

 

Officiellement, il s’agit de consultations pour enrichir la réflexion puisqu’officiellement la décision ne serait pas prise. La vérité est un peu différente puisque la décision est prise depuis plusieurs mois : le nouvel aéroport de Notre-Dame des Landes ne sera pas construit mais il s’agit d’amortir le mécontentement en montrant qu’ont été pris en compte tous les arguments. Cette vaste consultation comporte un autre volet, celui des compensations à donner aux nombreux élus qui ont des intérêts à la création d’un nouvel aéroport. On le sait l’enjeu n’est pas aéronautique mais urbanistique. Jean-Marc Ayrault, celle qui lui a succédé à Nantes, les élus de la région se réjouissaient par avance de récupérer des centaines et des centaines d’hectares pour développer les activités de Nantes. Une énorme opération d’urbanisme avec sans doute des promesses officieuses et des retours pour les élus voire pour les partis politiques. Il est vraisemblable que le Premier ministre aura promis aux un et aux autres de quoi apaiser leur mécontentement. En effet Edouard Philippe a achevé vendredi ses consultations sur l‘avenir du projet de Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique), dernière étape avant l‘annonce de l‘exécutif qui doit dire d‘ici à la fin du mois si l‘aéroport au cœur de débats enflammés depuis des dizaines d‘années sortira ou non de terre. Le Premier ministre a reçu les élus membres du bureau du syndicat mixte aéroportuaire du Grand-Ouest, pro-Notre-Dame-des-Landes, qui lui ont présenté leurs arguments dans une ultime tentative pour faire pencher la balance en leur faveur. “Discussion riche et apaisée”, a-t-il écrit sur Twitter après cette réunion en compagnie de son ministre de la Transition écologique, Nicolas Hulot. Auparavant, les parlementaires et les élus locaux de la région se sont succédé à Matignon, certains pour s‘opposer au transfert de la plate-forme actuelle, Nantes-Atlantique. Devant ses interlocuteurs successifs, le chef du gouvernement s‘est pour l‘essentiel contenté de dire à quel point il avait “conscience de la complexité du dossier”, sans donner d‘indices sur le sens de la décision finale.

 

Grèce : pendant le défaut … le marchandage continue

Grèce : pendant le défaut … le marchandage continue

Courageusement on a décidé d’attendre ….le referendum grec. Mais le marchandage continue. De toute manière le résultat ne changera pas grand chose à la question grecque. La Grèce ne pourra jamais rembourser la totalité de sa dette, sa croissance est trop faible ( avec un chômage de l’ordre de 30%, un PIB en recul de 25% etc.). Il faudra donc une restructuration et un plan d’aide car Bruxelles ne peut exclure la Grèce ni de l’euro, ni de l’union européenne. Conclusion :   »La seule chose que nous puissions faire est d’attendre l’issue (du référendum) et voir alors s’il y a des bases pour continuer à aider la Grèce, et de quelle manière », a déclaré mardi soir à Reuters le président de l’Eurogroupe, le Néerlandais Jeroen Dijsselbloem, à l’issue d’une réunion, par téléphone, des ministres des Finances de la zone euro, la 12e depuis l’arrivée au pouvoir à Athènes du parti de gauche anti-austérité Syriza. « Ce qui peut changer, c’est la posture politique du gouvernement grec qui a mené à cette situation malheureuse », a-t-il poursuivi. A Berlin, la chancelière Angela Merkel, a été également très claire: «  »Nous ne négocierons sur rien de nouveau avant que le référendum, tel qu’il est prévu, ait eu lieu », a-t-elle dit mardi en fin d’après-midi, alors que venait d’être annoncée la tenue de cette réunion extraordinaire de l’Eurogroupe. De toute manière il faudra restructurer la dette grecque : « , la Grèce demande que sa dette à l’égard du Fonds européen de stabilité financière (FESF) soit restructurée et re-profilée dans l’esprit des propositions qui doivent être faites par la Commission européenne afin de faire en sorte que la dette de la Grèce devienne soutenable et viable à long terme », déclare  Varoufakis., Jean-Claude Juncker, a évoqué la possibilité d’un réexamen à partir d’octobre de la dette grecque qui porterait sur un allongement des maturités des prêts (leur échéance), une réduction des taux d’intérêt et une prolongation du moratoire sur le paiement des intérêts des crédits débloqués par la zone euro.

 

Travail du dimanche: pas de marchandage (Macron)

Travail du dimanche: pas de marchandage (Macron)

 

Macron se positionne par avance vis-à-vis des députés socialistes en annonçant la couleur : pas de marchandage sur le nombre de dimanche dans sa loi. Une loi qui se réduit essentiellement à cette question très clivante (5 ou 12 dimanches). A 5, on reste à gauche, à 12,  on est de droite !! Un débat forcément caricatural des deux côtés. Si on peut  comprendre l’ouverture de magasins dans les zones touristiques, il ne faut sûrement en attendre des dizaines de milliers d’emplois nouveaux comme le proclame Macron. Avec le marchandage (il y en aura forcément) la loi Macron va se réduire à pas grand-chose et sera très éloignée de cette fameuse loi de modernisation économique. Pour ‘l’instant Macron l’affirme : il ne marchandera pas sur le nombre d’autorisations de travail dominical. Le projet de loi pour l’activité du ministre de l’Economie sera examiné au Parlement à la fin de ce mois de janvier. De nombreuses voix, y compris au sein de la majorité, ont émis d’importantes critiques sur ce texte, notamment sur la réforme du travail du dimanche. Mais le ministre l’affirme dans une interview publiée sur le site des Echos du  mardi 6 janvier: « Il n’est pas question de tomber dans un marchandage sur le nombre de dimanches travaillés à autoriser ». Le patron de Bercy explique que l’un des objectifs de son texte « est de donner plus de liberté au niveau des maires ». « C’est sur ce degré de latitude que doit se faire le débat pour trouver le bon mécanisme afin de préserver et d’encourager le commerce de proximité en centre-ville », ajoute-t-il. Le projet de loi d’Emmanuel Macron prévoit, en effet, de faire passer de 5 à 12 le nombre d’ouvertures administratives que les maires peuvent accorder.  Parmi les élus qui ont critiqué l’extension du travail dominical figure l’ancienne ministre du Logement, l’écologiste Cécile Duflot qui, le 4 janvier dernier, qualifiait la mesure de « renoncement social ». « Cécile Duflot me fait penser à Woody Allen: ‘Ma réponse est non… Mais quelle est la question?’ En relisant le projet de loi, elle découvrira que ses craintes ne sont pas fondées », répond Emmanuel Macron dans l’interview. Interrogé sur les répercussions économiques de son texte, Emmanuel Macron ne s’avance pas sur des chiffres précis. Mais il assure « avec certitude que cette loi va créer plusieurs dizaines de milliers d’emplois d’ici à dix-huit mois, notamment dans les secteurs que l’on ouvre à la concurrence (autocars, professions réglementées) et via l’ouverture dominicale des commerces ».




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