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Sport: un marasme sportif à prévoir pour la France aux JO de 2024

Sport: un marasme sportif à prévoir pour la France aux JO de 2024


Le récent championnat du monde d’athlétisme a révélé le véritable niveau sportive de la France. Le pays n’a obtenu en effet aucune médaille d’autres très peu d’autres médailles.
Pourtant pour des raisons politiques la France a été candidate et va organiser les JO de 2024. Tout a été prévu ou presque sauf la stratégie de préparation et de sélection des athlètes.

Il aurait évidemment fallu mettre en œuvre un véritable plan de détection des futurs athlètes à l’école et de mettre en place les moyens correspondants.
Au lieu de cela on a laissé les clubs se débrouiller avec leurs moyens très insuffisants.

Jusque-là en a parlé énormément de JO de 2024 mais en oubliant la problématique des athlètes et du lamentable niveau français. Heureusement il y a quelques disciplines accessoires autres que l’athlétisme qui permettront de masquer l’énorme déception à prévoir pour les JO de 2024.

Cette situation inquiète donc un an avant le début des Jeux olympiques à Paris. « Le bilan n’est pas bon, c’est une déception » a concédé sur franceinfo Romain Barras, le directeur de la haute performance de la fédération française. Les dirigeants de l’athlétisme français, qui se dirige vers son pire bilan aux Mondiaux, ont d’ailleurs rendez-vous au ministère des Sports ce mardi pour s’expliquer. Comment justifier cette débâcle ? Quelles sont les solutions ? Ce bilan calamiteux est-il un mauvais présage pour les Jeux ?

« Si on continue comme ça, je pense que gagner trois médailles aux JO ou aux Mondiaux deviendra exceptionnel » : ce constat cinglant est signé Stéphane Diagana. Interrogé par franceinfo, Le champion du monde 1997 du 400 mètres haies s’alarme notamment d’une place du sport insuffisante en France et notamment dès l’école. Selon le consultant de France Télévisions, il faudrait prendre exemple sur la Slovénie qui mène « un suivi en matière de santé publique depuis quarante ans ». « Tous les gamins en changeant de classe sont évalués sur des capacités physiques », souligne-t-il. Avec ce système, les Slovènes « peuvent alerter ou bien repérer ceux (les jeunes, ndlr) qui ont des qualités particulières. Là-bas, les parents ont envie que leurs enfants soient en bonne santé, qu’ils fassent du sport et après s’ils sont champions, c’est très bien ».

JO : un marasme sportif à prévoir pour la France en 2024

JO : un marasme sportif à prévoir pour la France en 2024


Le récent championnat du monde d’athlétisme a révélé le véritable niveau sportive de la France. Le pays n’a obtenu en effet aucune médaille d’autres très peu d’autres médailles.
Pourtant pour des raisons politiques la France a été candidate et va organiser les JO de 2024. Tout a été prévu ou presque sauf la stratégie de préparation et de sélection des athlètes.

Il aurait évidemment fallu mettre en œuvre un véritable plan de détection des futurs athlètes à l’école et de mettre en place les moyens correspondants.
Au lieu de cela on a laissé les clubs se débrouiller avec leurs moyens très insuffisants.

Jusque-là en a parlé énormément de JO de 2024 mais en oubliant la problématique des athlètes et du lamentable niveau français. Heureusement il y a quelques disciplines accessoires autres que l’athlétisme qui permettront de masquer l’énorme déception à prévoir pour les JO de 2024.

Cette situation inquiète donc un an avant le début des Jeux olympiques à Paris. « Le bilan n’est pas bon, c’est une déception » a concédé sur franceinfo Romain Barras, le directeur de la haute performance de la fédération française. Les dirigeants de l’athlétisme français, qui se dirige vers son pire bilan aux Mondiaux, ont d’ailleurs rendez-vous au ministère des Sports ce mardi pour s’expliquer. Comment justifier cette débâcle ? Quelles sont les solutions ? Ce bilan calamiteux est-il un mauvais présage pour les Jeux ?

« Si on continue comme ça, je pense que gagner trois médailles aux JO ou aux Mondiaux deviendra exceptionnel » : ce constat cinglant est signé Stéphane Diagana. Interrogé par franceinfo, Le champion du monde 1997 du 400 mètres haies s’alarme notamment d’une place du sport insuffisante en France et notamment dès l’école. Selon le consultant de France Télévisions, il faudrait prendre exemple sur la Slovénie qui mène « un suivi en matière de santé publique depuis quarante ans ». « Tous les gamins en changeant de classe sont évalués sur des capacités physiques », souligne-t-il. Avec ce système, les Slovènes « peuvent alerter ou bien repérer ceux (les jeunes, ndlr) qui ont des qualités particulières. Là-bas, les parents ont envie que leurs enfants soient en bonne santé, qu’ils fassent du sport et après s’ils sont champions, c’est très bien ».

Turquie–Erdogan: le sultan autocrate surtout menacé par le marasme économique

Turquie–Erdogan: le sultan autocrate surtout menacé par le marasme économique

Difficile de faire un pronostic en Turquie mais Erdogan pourrait bien être menacé non seulement par le durcissement du régime mais surtout par le désastre économique connaît le pays.

Le dimanche 14 mai, les électeurs turcs sont appelés aux urnes pour élire leur nouveau président et leurs députés. Pour l’élection présidentielle, trois candidats sont dans la course et deux sont favoris : le conservateur nationaliste Recep Tayyip Erdogan, à la tête de la Turquie depuis vingt ans , devenu une sorte de sultan autocrate et le social-démocrate Kemal Kiliçdaroglu, chef d’une coalition hétéroclite et unifiée, nommée la « Table des six ». La crise économique qui frappe la Turquie et les séismes meurtriers du 6 février sont au cœur de la campagne, chaque candidat se positionnant comme celui qui pourra réparer le pays.

Pour la première fois, « la victoire personnelle d’Erdogan n’est pas assurée », soutient le politologue turc Ahmet Insel. Si Kemal Kiliçdaroglu est élu, il promet un virage démocratique, en rupture avec la dérive autoritaire d’Erdogan. Il souhaite entre autres revenir à un système parlementaire et apaiser les relations avec les Kurdes, persécutés par le gouvernement d’Erdogan, et avec l’Union européenne.

Turquie–Erdogan surtout menacé par le marasme économique

Turquie–Erdogan surtout menacé par le marasme économique

Difficile de faire un pronostic en Turquie mais Erdogan pourrait bien être menacé non seulement par le durcissement du régime mais surtout par le désastre économique connaît le pays.

Le dimanche 14 mai, les électeurs turcs sont appelés aux urnes pour élire leur nouveau président et leurs députés. Pour l’élection présidentielle, trois candidats sont dans la course et deux sont favoris : le conservateur nationaliste Recep Tayyip Erdogan, à la tête de la Turquie depuis vingt ans, et le social-démocrate Kemal Kiliçdaroglu, chef d’une coalition hétéroclite et unifiée, nommée la « Table des six ». La crise économique qui frappe la Turquie et les séismes meurtriers du 6 février sont au cœur de la campagne, chaque candidat se positionnant comme celui qui pourra réparer le pays.

Pour la première fois, « la victoire personnelle d’Erdogan n’est pas assurée », soutient le politologue turc Ahmet Insel. Si Kemal Kiliçdaroglu est élu, il promet un virage démocratique, en rupture avec la dérive autoritaire d’Erdogan. Il souhaite entre autres revenir à un système parlementaire et apaiser les relations avec les Kurdes, persécutés par le gouvernement d’Erdogan, et avec l’Union européenne.

Prendre la mesure du marasme démocratique

 Prendre la mesure du marasme démocratique 

 

L’historien Claude Lelièvrerappelle la place donnée à l’éducation morale et civique après la Libération.

 

Avec des taux d’abstentions qui peuvent aller jusqu’à presque 70 % on peut s’interroger sur la légitimité de certaines élections et sur l’état de notre démocratie. En outre la situation de notre démocratie ne serait se réduire à l’aune des élections. L’analyse du déficit démocratique apparaît ici assez superficielle. NDLR

 

Ce devrait être l’un des deux grands objectifs de l’école si l’on suit ce qu’a déclaré le président de la République, Emmanuel Macron, lors de son discours d’investiture du 7 mai : « Agir (…) pour une école toujours plus inclusive, formant aux savoirs fondamentaux et forgeant des esprits républicains. » Et il se peut que la nomination surprise, ce 20 mai, de Pap Ndiaye à la tête d’un ministère de l’éducation nationale et de la jeunesse – un libellé et un périmètre très rares – puisse être ainsi comprise.

S’il s’agit de « forger des esprits », il convient de se souvenir du sous-titre donné par Nietzsche à son ouvrage Crépuscule des idoles : « Comment philosopher à coups de marteau » – c’est-à-dire « évaluer à coups de marteau », pour entendre si cela sonne creux ou non… S’agit-il, en particulier, d’aller nettement au-delà de la posture traditionnelle qui consiste à « frapper les esprits » de « principes républicains » réitérés et péremptoires ?

On notera en tout cas que, lors de son premier discours de campagne, le 7 mars à Poissy (Yvelines), Emmanuel Macron a prôné le « décloisonnement » de l’école, qui devrait se faire « avec les familles, les associations et les communes qui s’occupent du périscolaire, parce que faire des républicains, ça ne commence pas le matin à 9 heures pour s’arrêter à 17 heures, quatre ou cinq jours par semaine ».

Liban : sortir du marasme économique et politique

Liban : sortir du marasme économique et politique

 

 

L’économiste libanais Dan Azzi est chercheur en leadership à l’Université Harvard et ancien président de la filiale libanaise de la banque Standard Chartered PLC. Il explique les conditions pour sortir du marasme.

Quel impact aura la double explosion qui a frappé le port de Beyrouth pour un pays qui est déjà au bord du gouffre économique ?

Les conséquences vont être catastrophiques. Ce genre de problème est habituellement rapidement résolu : vous importez des médicaments, et différentes ressources, pour faire face. Mais le Liban, qui n’avait déjà plus l’argent pour le faire, n’a désormais plus les infrastructures. Avec l’explosion, c’est le plus grand port du pays qui est mis à l’arrêt. C’est problématique dans un pays qui importe quasiment tout ce qu’il consomme. L’explosion a aussi endommagé une partie des hôpitaux de la ville, qui ont été saturés par l’arrivée de plus de 4 000 blessées. Cette affluence intervient alors que le système de santé est déjà mis à rude épreuve par la crise du coronavirus. Et pour faire face, nous avons un autre problème, qui lui n’est pas matériel, mais structurel : les caisses du pays sont vides. Notre monnaie ne vaut plus rien. Avec 92 milliards de dollars de dette, nous n’avons, à l’heure actuelle, pas les moyens de réparer les dégâts.

Comment les politiques ont-ils pu laisser la situation financière s’aggraver autant au fil des ans ?

Dans une large proportion, ils n’avaient pas conscience de ce qu’ils construisaient. Au lieu d’investir les devises étrangères détenues par nos banques dans la production industrielle et agricole du pays, les gouvernements qui se sont succédé ont préféré tout miser sur les importations et le renflouement de la livre libanaise. Ces mêmes dirigeants ont, dans le même temps, largement emprunté auprès d’établissements libanais pour financer des dépenses publiques qui ne se sont jamais révélées efficaces. Les taux pratiqués par nos banques étaient pourtant bien plus élevés qu’à l’étranger. Nos leaders n’ont pas compris qu’ils avaient construit une pyramide de Ponzi. Ils considéraient de toute manière que le système bancaire libanais était le plus efficace du monde. Ils ont vécu dans le déni. Or, quand un système pyramidal s’enraye, ce sont des milliards qui disparaissent, et c’est tout un pays qui s’effondre car la confiance n’est plus au rendez-vous.

« Lorsque le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, est venu au Liban il y a quelques semaines, il a fait savoir qu’aucun fonds ne serait versé tant que la classe politique n’aura pas entrepris de réformes »

Comment faire pour sortir de ce chaos ?

Nous aurons besoin de la communauté internationale pour rebondir. Son aide financière sera essentielle pour gérer les conséquences des explosions. En ce qui concerne les problèmes structurels, il faudra que nous nous aidions nous-mêmes. Lorsque le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, est venu au Liban il y a quelques semaines, il a fait savoir qu’aucun fonds ne serait versé tant que la classe politique libanaise n’aura pas entrepris de réformes. Le FMI, qui pourrait nous verser dix milliards de dollars, tient le même discours. Le changement, c’est le nerf de la guerre. Quand il tente de réformer, le chef du gouvernement, Hassan Diab, est freiné dans ses ambitions par l’élite, qu’elle soit politique, confessionnelle ou bancaire. La corruption et l’incompétence de nos dirigeants ont pour conséquence la souffrance de toute une population.

La crise n’est plus seulement économique, elle est aussi sanitaire. La famine pourrait-elle gagner le Liban ?

Nous ne parviendrons pas à ce stade. Le Liban possède une forte communauté d’expatriés, que j’appelle « pertinents ». Il y a ainsi 1,2 million de personnes à avoir un contact avec le pays, soit parce qu’elles y viennent régulièrement, soit parce qu’elles envoient de l’argent à leurs proches. Toutes les familles libanaises ont au moins un ange gardien de ce type. C’est grâce à eux que nous éviterons de franchir certaines limites, comme la famine. Les standards de vie devront baisser. Les Libanais devront se préparer à voyager moins, à consommer moins… Des temps très durs se profilent. Quant à ce que le pays renaisse de ces cendres en « homme nouveau »… Ce n’est pas vraiment une tradition chez nous, de profiter de ce genre de situation pour opérer un changement.

 

Tourisme : marasme mondial

Tourisme : marasme mondial

Globalement l’activité touristique dans le monde représente à peu près 10 % du PIB et au moins autant en matière d’emploi. Dans certains pays c’est primordial car  cette activité peut représenter jusqu’à 25 % du PIB. Or le Coronavirus aura bloqué pendant plusieurs mois cette activité essentielle. Pour l’instant, les autorités publiques commencent aborder sérieusement cette question mais les mesures sont très loin d’être à la hauteur des enjeux. Le premier ministre français a annoncé un certain nombre de dispositions pour aider financièrement et fiscalement les acteurs du tourisme mais la question centrale est celle de la reprise des activités dont on ne sait pas quand elle va intervenir et dans quelles conditions

De son côté L’Europe  aussi essaye de traiter le dossier.

L’union européenne commence donc à s’interroger pour voir comment elle pourrait relancer une activité actuellement en état de mort clinique. Pour l’instant la réflexion de l’union européenne apparaît bien maigre;  elle se concentre uniquement sur les conditions de remboursement de prestations touristiques déjà payées mais non effectuées en raison du Coronavirus.

La problématique est évidemment plus large. La première urgence , c’est   de limiter les dégâts de l’immense vague de défaillances d’entreprises et d’organisations qui  se prépare. La seconde est d’ imaginer des labels qualité qui garantissent  le respect de normes d’hygiène.

Pour la France en particulier cela supposerait que les vacances ne soient pas toutes concentrées sur seulement deux mois. De toute façon, cette réflexion ne peut être utile que si elle est menée avec les acteurs économiques sinon on risque de déboucher sur des dispositions de nature technocratique inopérantes  tant sur le plan économique que  sanitaire.

.

En attendant ,l ’Allemagne et 11 autres pays de l’UE ont demandé à la Commission de suspendre le règlement européen disant que les compagnies aériennes et l’industrie hôtelière sont tenues de rembourser intégralement les vols et les voyages.

Ces pays proposent à la place de ce remboursement un bon d’achat. En réponse à cette suggestion, l’exécutif européen va dire aux Etats membres de l’UE qu’ils doivent garantir ces bons, afin de convaincre les clients de les accepter, selon le document vu par Reuters.

“Pour encourager les passagers et les voyageurs à accepter ces bons d’achat plutôt qu’un remboursement, ils devraient être mis à l’abri de la faillite de leurs émetteurs et rester remboursables, lors de l’expiration de leur validité, s’ils n’ont pas été utilisés”, lit-on dans le texte.

Le tourisme génère normalement quelque 150 milliards d’euros de recettes sur la période juin-août à la faveur notamment de 360 millions d’arrivées internationales, précise la Commission.

Cette dernière a dit vendredi souhaiter que les frontières extérieures de l’Union restent fermées jusqu’à la mi-juin pour les déplacements non-essentiels, dans le cadre de la lutte contre la propagation du coronavirus.

“Notre industrie touristique est en grave danger”, poursuit la Commission dans son document, disant que 6,4 millions d’emplois pourraient disparaître dans le secteur, où les restaurants et hôtels ont fait état d’une chute de 50% de leurs chiffre d’affaires et les compagnie aériennes et les croisiéristes d’un plongeon des revenus pouvant atteindre 90%. Un bon constat, mais on attend autre chose de l’union européenne.

Hier le Premier ministre français a annoncé quelques mesures.

«Le fonds de solidarité restera ouvert pour les entreprises du secteur hôtellerie, restauration tourisme jusqu’à fin 2020»,. L’aide versée en ce sens pourra grimper jusqu’à 10.000 euros selon la taille d’entreprise..

Le gouvernement va aussi «renforcer les dispositifs de prêts». Un «prêt garanti État saison» (PGES) sera lancé avec des «conditions plus favorables que celle du PGE», a promis Édouard Philippe. Son plafond pourra atteindre «les trois meilleurs mois de l’année précédente», et non plus 25% du chiffre d’affaires. Une mesure qui permet de prendre en compte la saisonnalité des secteurs touristiques. «C’est pour un très grand nombre d’entreprises la possibilité d’avoir recours de façon bien plus importante à ces prêts, ce qui est évidemment une très bonne nouvelle», a lancé le premier ministre.

En outre, BPI France augmentera l’enveloppe qu’elle alloue aux «prêts tourisme» pour la quadrupler, de 250 millions d’euros à un milliard d’euros.

Enfin, a ajouté Édouard Philippe, les banques se sont engagées à «systématiquement proposer aux PME du secteur un report des mensualités de tous leurs prêts sur 12 mois». Jusqu’à aujourd’hui, ce report n’était proposé que sur 6 mois. «Un élément très important pour soulager la trésorerie des entreprises de ce secteur», estime le gouvernement.

Le secteur sera exonéré des cotisations sociales patronales dues entre mars et juin, a annoncé le gouvernement. Une exonération qui sera d’ailleurs prolongée tant que la fermeture de l’entreprise durera.

Par ailleurs, «un crédit de cotisation de 20% des salaires versés depuis février sera accordé aux entreprises pour accompagner leur reprise». Ce crédit, «une forme d’aide sans précédent», selon les termes du premier ministre, pourra concerner l’ensemble des cotisations. Selon le chiffrage du gouvernement, cela représente encore plus de deux milliards d’euros d’aide.

En ce qui concerne le chômage partiel, les entreprises du secteur pourront continuer d’y recourir au moins jusqu’à la fin septembre, voire plus loin encore si la reprise est trop lente.

Le gouvernement a fixé un cap pour l’été et se veut positif. «Les Français pourront partir en vacances en France au mois de juillet et d’août, en métropole ou dans les départements d’outre mer», a annoncé le premier ministre. Tout en ajoutant cependant qu’«il n’y a pas beaucoup de certitude à ce sujet», se manégeant ainsi l’hypothèse d’une seconde vague de l’épidémie et de possibles «restrictions très localisées». Il a promis par ailleurs, en accord avec les professionnels du secteur, «un remboursement intégral des Français en cas d’annulation de leur réservation liée au Covid.»

La date de réouverture des restaurants, cafés et bars sera fixée la semaine du 25 mai, a-t-il encore annoncé. «Si l’épidémie ne se dégrade pas, les cafés et restaurants des départements verts pourront ouvrir le 2 juin». Des mesures sans doute utiles mais qui n’empêcheront pas une énorme vague de défaillances et de licenciements surtout sans perspectives de reprise des activités.

 

Tourisme : marasme mondial

Tourisme : marasme mondial

Globalement l’activité touristique dans le monde représente à peu près 10 % du PIB et au moins autant en matière d’emploi. Dans certains pays c’est primordial car  cette activité peut représenter jusqu’à 25 % du PIB. Or le Coronavirus aura bloqué pendant plusieurs mois cette activité essentielle. Pour l’instant, les autorités publiques commencent aborder sérieusement cette question mais les mesures sont très loin d’être à la hauteur des enjeux. Le premier ministre français a annoncé un certain nombre de dispositions pour aider financièrement et fiscalement les acteurs du tourisme mais la question centrale est celle de la reprise des activités dont on ne sait pas quand elle va intervenir et dans quelles conditions

De son côté L’Europe  aussi essaye de traiter le dossier.

L’union européenne commence donc à s’interroger pour voir comment elle pourrait relancer une activité actuellement en état de mort clinique. Pour l’instant la réflexion de l’union européenne apparaît bien maigre;  elle se concentre uniquement sur les conditions de remboursement de prestations touristiques déjà payées mais non effectuées en raison du Coronavirus.

La problématique est évidemment plus large. La première urgence , c’est   de limiter les dégâts de l’immense vague de défaillances d’entreprises et d’organisations qui  se prépare. La seconde est d’ imaginer des labels qualité qui garantissent  le respect de normes d’hygiène.

Pour la France en particulier cela supposerait que les vacances ne soient pas toutes concentrées sur seulement deux mois. De toute façon, cette réflexion ne peut être utile que si elle est menée avec les acteurs économiques sinon on risque de déboucher sur des dispositions de nature technocratique inopérantes  tant sur le plan économique que  sanitaire.

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En attendant ,l ’Allemagne et 11 autres pays de l’UE ont demandé à la Commission de suspendre le règlement européen disant que les compagnies aériennes et l’industrie hôtelière sont tenues de rembourser intégralement les vols et les voyages.

Ces pays proposent à la place de ce remboursement un bon d’achat. En réponse à cette suggestion, l’exécutif européen va dire aux Etats membres de l’UE qu’ils doivent garantir ces bons, afin de convaincre les clients de les accepter, selon le document vu par Reuters.

“Pour encourager les passagers et les voyageurs à accepter ces bons d’achat plutôt qu’un remboursement, ils devraient être mis à l’abri de la faillite de leurs émetteurs et rester remboursables, lors de l’expiration de leur validité, s’ils n’ont pas été utilisés”, lit-on dans le texte.

Le tourisme génère normalement quelque 150 milliards d’euros de recettes sur la période juin-août à la faveur notamment de 360 millions d’arrivées internationales, précise la Commission.

Cette dernière a dit vendredi souhaiter que les frontières extérieures de l’Union restent fermées jusqu’à la mi-juin pour les déplacements non-essentiels, dans le cadre de la lutte contre la propagation du coronavirus.

“Notre industrie touristique est en grave danger”, poursuit la Commission dans son document, disant que 6,4 millions d’emplois pourraient disparaître dans le secteur, où les restaurants et hôtels ont fait état d’une chute de 50% de leurs chiffre d’affaires et les compagnie aériennes et les croisiéristes d’un plongeon des revenus pouvant atteindre 90%. Un bon constat, mais on attend autre chose de l’union européenne.

Hier le Premier ministre français a annoncé quelques mesures.

«Le fonds de solidarité restera ouvert pour les entreprises du secteur hôtellerie, restauration tourisme jusqu’à fin 2020»,. L’aide versée en ce sens pourra grimper jusqu’à 10.000 euros selon la taille d’entreprise..

Le gouvernement va aussi «renforcer les dispositifs de prêts». Un «prêt garanti État saison» (PGES) sera lancé avec des «conditions plus favorables que celle du PGE», a promis Édouard Philippe. Son plafond pourra atteindre «les trois meilleurs mois de l’année précédente», et non plus 25% du chiffre d’affaires. Une mesure qui permet de prendre en compte la saisonnalité des secteurs touristiques. «C’est pour un très grand nombre d’entreprises la possibilité d’avoir recours de façon bien plus importante à ces prêts, ce qui est évidemment une très bonne nouvelle», a lancé le premier ministre.

En outre, BPI France augmentera l’enveloppe qu’elle alloue aux «prêts tourisme» pour la quadrupler, de 250 millions d’euros à un milliard d’euros.

Enfin, a ajouté Édouard Philippe, les banques se sont engagées à «systématiquement proposer aux PME du secteur un report des mensualités de tous leurs prêts sur 12 mois». Jusqu’à aujourd’hui, ce report n’était proposé que sur 6 mois. «Un élément très important pour soulager la trésorerie des entreprises de ce secteur», estime le gouvernement.

Le secteur sera exonéré des cotisations sociales patronales dues entre mars et juin, a annoncé le gouvernement. Une exonération qui sera d’ailleurs prolongée tant que la fermeture de l’entreprise durera.

Par ailleurs, «un crédit de cotisation de 20% des salaires versés depuis février sera accordé aux entreprises pour accompagner leur reprise». Ce crédit, «une forme d’aide sans précédent», selon les termes du premier ministre, pourra concerner l’ensemble des cotisations. Selon le chiffrage du gouvernement, cela représente encore plus de deux milliards d’euros d’aide.

En ce qui concerne le chômage partiel, les entreprises du secteur pourront continuer d’y recourir au moins jusqu’à la fin septembre, voire plus loin encore si la reprise est trop lente.

Le gouvernement a fixé un cap pour l’été et se veut positif. «Les Français pourront partir en vacances en France au mois de juillet et d’août, en métropole ou dans les départements d’outre mer», a annoncé le premier ministre. Tout en ajoutant cependant qu’«il n’y a pas beaucoup de certitude à ce sujet», se manégeant ainsi l’hypothèse d’une seconde vague de l’épidémie et de possibles «restrictions très localisées». Il a promis par ailleurs, en accord avec les professionnels du secteur, «un remboursement intégral des Français en cas d’annulation de leur réservation liée au Covid.»

La date de réouverture des restaurants, cafés et bars sera fixée la semaine du 25 mai, a-t-il encore annoncé. «Si l’épidémie ne se dégrade pas, les cafés et restaurants des départements verts pourront ouvrir le 2 juin». Des mesures sans doute utiles mais qui n’empêcheront pas une énorme vague de défaillances et de licenciements surtout sans perspectives de reprise des activités.

 

La France prix Nobel du marasme économique

La France prix Nobel du marasme économique

 

La France a les meilleur penseurs mais les plus mauvais gestionnaires politiques. Un prix d’économie mérité pour Jean Tirole mais la France pourrait revendiquer cependant le prix Nobel du marasme économique. Ce que pense la presse. « A travers Patrick Modiano et Jean Tirole, nous voilà clairement réhabilités : la France n’est pas cette nation rabougrie dont la culture se serait éteinte et le génie dilué », s’enorgueillit La Dépêche du midi sous la plume de Jean-Claude Souléry. « Le Nobel est Toulousain » ne manque d’ailleurs pas de titrer le quotidien de la Ville rose. « Cette péninsule à l’extrémité de l’Eurasie n’est pas seulement capable de ne fabriquer que de la neurasthénie à la finlandaise. La France sait aussi créer, inventer, innover », se félicite également Philippe Waucampt dans Le Républicain lorrain.  Mais une fois exprimée la satisfaction de voir la France récompensée deux fois la même année par l’académie suédoise, la presse relève le drôle de contexte de cette prestigieuse récompense.  »Il s’agit d’une ‘fierté’ (dixit François Hollande), autant que d’un paradoxe. Car, jamais la situation intérieure n’aura paru aussi mauvaise », remarque Philippe Marcacci dans L’Est républicain. « Il y a une certaine ironie à voir la France gratifiée d’un prix Nobel d’économie, alors même qu’elle risque de voir son budget retoqué par la Commission européenne ! De la distance entre théorie et pratique… », ajoute Daniel Muraz dans Le Courrier picard. Ce qui fait dire à Jean-Louis Hervois de La Charente libre que « la France sait tout de l’économie mais elle semble trop souvent ne rien y comprendre ».  »Les mauvaises langues auront vite pensé que les Français savent mieux parler économie que la gérer », estime Patrice Chabanet dans Le Journal de la Haute-Marne. Pour L’Alsace et Raymond Couraud, « aux yeux de l’étranger, le Nobel de Jean Tirol sonne un peu comme le prix Sakharov des droits de l’Homme, que l’on décerne chaque année à un dissident incompris et maltraité dans son pays ». Car, « il est vrai qu’avec 2.000 milliards d’euros de dette, la France n’est pas à la veille d’obtenir le prix Nobel des bonnes économies », conclut Jacques Camus (La Montagne/Centre France).

 

Immobilier : le marasme du secteur du logement

Immobilier : le marasme du secteur du logement

 

Ce n’est pas une crise passagère mais une crise structurelle qui affecte le secteur du logement. Hollande avait promis 50 000 logements neufs par an, il y en a eu 300 000 en 2013, en 2014 c’est pire, on atteindra péniblement 250 000. En cause surtout le manque de solvabilité de primo-accédants. Dans le contexte économique e et social actuel, il n’est plus possible de financer avec les revenus du salaire un bien dont le coût set en moyenne de 220 000 euros (2 à 3 fois plus en région parisienne). Cela implique de disposer due revenu de 5000 euros mensuels pour accéder aux financements. Tout doit donc être à revoir d’abord le prix des logements beaucoup trop excessifs, ensuite l’apport initial, le taux ,  durée  des prêts et  les conditions d’accès au foncier  Jacques Chanut, président de la Fédération française du bâtiment, livre quelques pistes pour venir à bout de la crise du logement en France.( intreview le Figaro)

 

Que préconisez-vous pour relancer le logement?

Il manque près d’un million de logements en France, en raison d’une pénurie de l’offre. Ce n’est pas un excès de réglementation qui fera repartir le marché. La solution est simple: il faut débloquer des terrains. La mobilisation du foncier public a trop traîné. On peut compter sur les doigts d’une main les dossiers qui ont abouti. L’État doit prendre le taureau par les cornes et tordre le bras aux récalcitrants. Côté privé, il faut inverser la fiscalité pour inciter les propriétaires de terrains constructibles à les céder rapidement.

Faut-il aider davantage les ménages à financer leurs acquisitions?

Sur le volet de l’investissement locatif – un marché aujourd’hui complètement bloqué -, nous voulons élargir le dispositif de défiscalisation Duflot pour permettre à un propriétaire de louer son appartement à ses parents ou à ses enfants.

Pour les primo-accédants, il faut s’attaquer sérieusement à la question de l’apport. Avec le prêt à taux zéro, nous disposons d’un bon outil. Mais il faut différer encore son remboursement. Si le remboursement du prêt à taux zéro intervient non pas au bout de cinq ans mais de douze à quinze ans, les banquiers considéreront ce prêt comme un véritable apport et non pas comme un simple crédit à taux bonifié.

 

Quelle est l’urgence de la situation pour votre profession?

Depuis 2008, l’activité dans la construction a baissé de 18 %. Les entreprises ont fait leur possible pour protéger leurs salariés. Les effectifs n’ont fléchi que de 6 %. Mais si le rebond promis tarde encore, nous serons obligés d’ajuster la main-d’œuvre. Un million cent cinquante mille emplois sont en jeu dans le bâtiment.

 




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