Archive pour le Tag 'Manifestations'

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Trois manifestations interdites

trois manifestations interdites

 

Curieux ces interdictions de manifester dans la mesure où le conseil d’État les a considérés comme illégales dans la cadre de la loi d’urgence. Pour cela on a dû se livrer à quelques acrobaties juridiques justifiées les unes par les risques sanitaires et les autres par les risques de troubles à l’ordre public. Tout cela sur fond populiste avec forcément la condamnation supposée par la population d’une demande de rassemblement en lien avec les violences communautaires de Dijon..  La préfecture de police a annoncé vendredi avoir interdit trois manifestations prévues samedi à Paris, en invoquant des risques de trouble à l’ordre public et de désordre à proximité des institutions, ainsi que des risques sanitaires liés à l’épidémie de coronavirus.

Une première demande d’autorisation de rassemblement, en lien avec les violences communautaires survenues en fin de semaine dernière à Dijon, a été interdite au vu des “risques de trouble à l’ordre public pouvant générer des désordres et des violences”, est-il précisé dans un communiqué.

Invoquant des risques sanitaires et de troubles à l’ordre public, le préfet de police de Paris a également interdit un rassemblement annoncé via des appels sur les réseaux sociaux mais non déclaré, prévu devant l’ambassade des Etats-Unis – située à moins d’un kilomètre du palais de l’Elysée ainsi que du ministère de l’Intérieur, notamment.

Une troisième manifestation déclarée mais présentant des risques de désordre à proximité des institutions a été interdite après le refus des organisateurs d’opter pour un parcours alternatif.

Didier Lallement, préfet de police de Paris, a par ailleurs interdit “tout rassemblement de personnes se revendiquant du mouvement des ‘Gilets jaunes’” au niveau des Champs-Elysées et dans leurs alentours. Il faut bien reconnaître que la multiplication de manifestations par certains groupuscules extrémistes donne une certaine légitimité à des manifestations qui recherchent une dimension radicale pour exister.

Manifestations contre les violences policières

Manifestations contre les violences policières

De la France à l’Australie en passant par le Japon ou la Grande-Bretagne, des milliers de personnes sont descendues samedi dans les rues de plusieurs pays pour s’associer au mouvement de colère contre les discriminations raciales et les méthodes policières, né aux Etats-Unis après la mort de George Floyd. Les images de cette arrestation, qui se sont rapidement propagées à travers les Etats-Unis, ont soulevé une vague de colère contre la police américaine accusée de racisme et de brutalité contre la communauté afro-américaine.

A Paris, quelques centaines de personnes se sont rassemblées dans le calme place de la Concorde puis rue Royale, bloquée par des camions des forces de l’ordre. Sur la place avaient été érigées des barrières empêchant d’approcher de l’ambassade des Etats-Unis située non loin de là, à proximité de l’Elysée.

Un important dispositif policier a été déployé dans tout le quartier alors que la préfecture de police avait interdit ce rassemblement, ainsi qu’un autre prévu ultérieurement sur le Champ de Mars près de la Tour Eiffel.

Une foule importante s’est aussi rassemblée samedi à Londres aux abords du Parlement de Westminster, malgré le mauvais temps et les tentatives de dissuasion du gouvernement.

À Berlin, les manifestants ont rempli le centre de l’Alexanderplatz, tandis que d’autres manifestations ont eu lieu à Hambourg et à Varsovie.

L’Australie et l’Asie avaient auparavant donné le coup d’envoi de cette journée de protestation malgré les règles de distanciation sociale destinées à freiner la propagation du coronavirus.

A Brisbane, la police estime que 10.000 personnes ont participé à un rassemblement pacifique. Beaucoup de manifestants s’étaient enroulés dans des drapeaux indigènes pour dénoncer le traitement des aborigènes d’Australie par la police.

A Sydney, une décision de justice en référé a levé une interdiction de manifester prise pour raisons sanitaires alors que des milliers de personnes défilaient encadrées par un imposant dispositif policier.

Des manifestations ont aussi lieu à Melbourne, Adélaïde et d’autres villes australiennes.

A Tokyo, les manifestants ont défilé non seulement en soutien au mouvement “Black Lives Matter” mais aussi pour dénoncer le traitement d’un Kurde affirmant avoir été brutalisé et plaqué au sol par la police lors de son arrestation.

Plusieurs dizaines de Sud-Coréens et de résidents étrangers se sont rassemblés à Séoul. Certains portaient des masques noirs sur lesquels était inscrit en coréen “Je ne peux pas respirer”.

D’autres ont participé à une “manifestation virale” en ligne, comme en Thaïlande.

“La Corée du Sud est en train de devenir une société multiculturelle”, a dit l’organisateur Shim Ji-hoon à Reuters. “J’ai donc proposé cette manifestation pour éveiller les consciences sur la discrimination raciale et permettre un monde de vivre-ensemble.”

Croissance Hong Kong : victime des manifestations

Croissance Hong Kong : victime des manifestations

 

La croissance est affectée par trois phénomènes: le ralentissement global en Chine, les manifestations enfin évidemment les conséquences du plan de lutte contre le virus. La croissance est ainsi tombée dans le rouge en 2019 et la tendances devrait se poursuivre en 2020 . Le produit intérieur brut (PIB) s’est réduit de 0,4% pour les trois mois d’octobre à décembre par rapport au trimestre précédent.

En rythme annuel, l’économie s’est contractée de -2,9%, contre -2,8% au troisième. Sur l’ensemble de l’année 2019, le PIB de Hong Kong a reculé de 1,2%, sa première baisse annuelle depuis 2009.

Les analystes prédisent un premier trimestre 2020 encore moins bon à cause de l’épidémie de coronavirus, qui a conduit les autorités locales à restreindre les échanges avec la Chine continentale.

La cheffe de l’exécutif hongkongais, Carre Lam, a annoncé lundi la fermeture temporaire de dix des 13 points de passage frontaliers avec la Chine. Elle se refuse cependant à boucler l’ensemble du territoire comme le réclament certains, car ce serait selon elle “discriminatoire” envers Pékin.

 

 

Démocratie : Nouvelles manifestations à Moscou

Démocratie : Nouvelles manifestations à Moscou

Pour lutter contre la véritable dictature de Poutine, des manifestants ont encore protesté contre l’interdiction de se présenter aux l’élection pour certains. Ces manifestations ne cessent  de se répéter. Poutine lors du G7 avait déclaré qu’il ne voulait pas de gilets jaunes chez lui, il semble bien pourtant qu’ils commencent  à essaimer en Russie y compris si les conditions d’expression sont particulièrement cadenassées.

Les Russes protestent en effet depuis des semaines contre l’éviction de candidats à la mairie de la capitale proches de l’opposition. Ils réclament aussi désormais la libération de manifestants arrêtés lors de précédents rassemblements.

“Si nous arrêtons de manifester, il ne nous restera plus aucun espoir”, a expliqué Alexandra Rosius, une protestataire de 23 ans. “Nous nous devons montrer aux autorités que nous ne renoncerons pas, que nous n’accepterons pas que des personnes innocentes soient emprisonnées et que les élections soient volées.”

La manifestation de samedi, la dernière avant le scrutin, a attiré beaucoup moins de monde que certaines autres, qui ont rassemblé jusqu’à plusieurs dizaines de milliers de personnes.

Contrairement à de précédents rassemblements, la police n’est pas immédiatement intervenue, tout en demandant aux manifestants de se disperser.

Gilets jaunes : Manifestations dans le calme

Gilets jaunes : Manifestations dans le calme

Pour le 21e épisode, le mouvement des gilets jaunes, s’est déroulé pratiquement sans incident. La mobilisation a encore concerné de l’ordre  22 000 personnes d’après le ministère de l’intérieur contre 30 000 la semaine précédente.- La baisse de participation peut peut-être s’expliquer par le fait que le pays est dans l’attente des conclusions du grand débat national. Il se pourrait que la mobilisation reprenne de la vigueur si la désillusion est grande par rapport aux mesures et orientations qui vont être décidées par le pouvoir, sans doute à partir cette semaine. A Bordeaux, qui fut certaines semaines un foyer de la contestation, 2.500 à 3.000 personnes ont manifesté, contre environ 5.000 la semaine dernière, selon les estimations de Reuters. Ce 21e épisode est le dernier avant la restitution du “grand débat national”, qui s’est traduit, de la mi-janvier à la mi-mars, par près de deux millions de contributions recueillies sur Internet, 10.000 réunions locales et 16.000 cahiers de doléances, selon les organisateurs. Le Premier ministre, Edouard Philippe, doit présenter lundi son bilan du débat puis l’exécutif dévoilera à une date inconnue les mesures qu’il compte en tirer afin d’apaiser le malaise social dont les “Gilets jaunes” se sont fait les interprètes.

Une interdiction nationale des manifestations : Macron dit non

Une interdiction nationale des manifestations : Macron dit  non

 

 

 Heureusement Macron a refusé l’interdiction nationale de manifester proposée en particulier par le député Les Républicains (LR) Éric Ciotti. Un député qui ne ce caractérise pas par une grande intelligence et qui ne cesse de faire dans l’outrance, la démagogie et l’irresponsabilité ne serait-ce que pour apparaître plus radical que le Rassemblement national. Avec de tels responsables il n’est pas étonnant que le parti républicain soit tombé à 11 % d’audience. Pas étonnant que nombre de cadres républicains et non des moindres ne se reconnaissent plus dans les propos outranciers et caricaturaux d’un tel député. S’il est clair que la réitération chaque semaine des manifestations de gilets jaunes commence à lasser l’opinion,  il n’en reste pas moins que l’État d’urgence ne se justifie pas. Il n’y a pas de menace globale de terrorisme, pas plus que de menaces d’insurrection. Certes régulièrement des extrémistes profitent des manifestations pour se livrer à des violences inadmissibles. Un comportement qu’il faut et qu’on doit condamner, mais qui ne justifie pas qu’on remette  en cause les libertés fondamentales et la démocratie  Une interdiction nationale des manifestations, préconisée notamment par le député Les Républicains (LR) Éric Ciotti, serait “inefficace”, a donc estimé vendredi Emmanuel Macron, à la veille du seizième samedi de mobilisation des “Gilets jaunes”. “Interdire partout en France les manifestations aujourd’hui serait sans effet”, a déclaré le chef de l’Etat lors d’un échange organisé dans le cadre du “grand débat national” avec des élus de la région Nouvelle-Aquitaine à Bordeaux. “J’ai décidé (…) de ne pas revenir à l’état d’urgence, je pense que c’eût été une erreur, on ne décide pas de l’état d’urgence parce qu’on a des tensions sociales dans son pays”, a-t-il poursuivi. “J’assume pleinement cette décision”, a-t-il ajouté, estimant que le retour de l’état d’urgence “aurait été plus contraignant sur les libertés publiques” mais “n’aurait pas permis d’apaiser le débat”. S’il n’exclut pas de nouvelles interdictions au niveau local, comme ce fut le cas par le passé notamment à Rennes, le chef de l’Etat a estimé que la seule solution pour mettre un terme aux manifestations était “le discernement et la morale collective.”

Catalogne : Manifestations pour le dialogue

Catalogne : Manifestations pour le dialogue

 

Un peu d’espoir avec ces manifestations pour l’ouverture d’un dialogue entre les indépendantistes de Catalogne et le gouvernement central de Madrid. Un appel à une négociation inévitable car tout autre solution conduira forcément dans le mur. L’autoproclamassions de l’indépendance catalane est vouée à l’échec,  de même que l’intransigeance du premier ministre espagnol comme du roi. Des rassemblements ont donc eu lieu dans une cinquante d‘autres villes d‘Espagne, qui vit une crise politique sans précédent depuis la tentative de putsch de février 1981. “Je suis venue parce que je me sens très espagnole et que ce qui s‘est passé me rend très triste”, confesse Rosa Borras, secrétaire au chômage croisée parmi la foule rassemblée sur la plaza de Colón, dans le centre de Madrid. Portant un autocollant “Cataluña te quiero (Catalogne, nous t‘aimons)” et entourée de milliers de manifestants agitant des drapeaux espagnols, elle ajoute, les larmes aux yeux: “Je voulais être ici pour l‘unité, parce que je me sens aussi très catalane. Ma famille vit en Catalogne.” A quelques centaines de mètres de là, sur la place Cibeles et devant le conseil municipal de la capitale espagnole, des milliers de personnes vêtues de blanc ont répondu à l‘appel de la plate-forme “Parlem, Hablemos” (parlons). A Barcelone, ils sont environ 2.000 à s’être rassemblés sur la Plaza de Sant Jaume, certains portant des tee-shirts demandant en catalan: “Si us plau, dialoguer” (s‘il vous plaît, parlez-vous).

Encore des manifestations policières pour une réforme pénale

Encore des manifestations policières pour une réforme pénale

 

 

 

Face aux manifestations de policiers qui expriment leur colère face à l’insécurité notamment dans les zones de non-droit le ministre de l’intérieur a promis un plan en novembre dont on ne sait pas quelle sera son orientation. En fait on tourne autour du pot. Certes le mécontentement concerne l’insuffisance de moyens notamment en matière de police de proximité mais vise surtout à renforcer de manière très significative les sanctions à l’égard des délinquants qui menacent la sécurité des policiers et d’une façon plus générale les représentants de l’État. Il s’agit donc d’engager en particulier une réforme pénale qui protège ces représentants de l’État par des sanctions exemplaires. On objectera à juste titre que la dimension pénale ne suffira pas à éradiquer complètement la criminalité mais les innombrables plans de réhabilitation du droit dans les zones sensibles ont à peu près tous échoués. La réforme pénale n’est sans doute pas à elle seule suffisante mais elle est une nécessité urgente.  À Paris ce vendredi soir, un demi-millier de policiers se sont en effet rassemblés vers 21h30 devant la cathédrale Notre-Dame, non loin de la préfecture de police. «Les vraies revendications sont liées à la façon d’exercer notre métier», explique Christophe, 38 ans dont 16 dans la police et présent à la manifestation. Réclamant «une réforme de la légitime défense», ce brigadier qui travaille en Seine-et-Marne estime qu’il faut «faire changer la peur de côté». «Tous les flics de France ont peur de sortir leur arme», s’énerve-t-il. «On ne demande pas un permis de tuer mais le texte n’est plus adapté à la délinquance d’aujourd’hui», «vous saviez que la loi est la même pour un civil comme un policier?», relève Eric, brigadier chef de 47 ans. Emilie, gardien de la paix de 25 ans à Paris, demande à être plus «soutenue par la hiérarchie»: «Quand on est blessé sur une intervention on n’est pas entendu». Ne se réclamant pas des syndicats – «on est mal représentés, les délégués ne connaissent plus la réalité du terrain»- elle souhaite «une réforme pénale».  À Lille aussi, une manifestation a eu lieu dans l’après-midi, à laquelle près de 200 policiers participaient. À Orléans, selon les informations de France Bleu Orléans, une centaine de policiers en colère étaient descendus dans la rue ce soir, tout comme à Toulouse. À Marseille, ils étaient à nouveau plus de 100 rassemblés sur les marches du palais de justice, et on en comptait environ 150 à Grenoble. Le président de la République, François Hollande, avait pourtant annoncé, dans la nuit du jeudi 20 au vendredi 21 octobre, qu’il recevrait les syndicats de policiers en «début de semaine» afin d’entamer un dialogue pour mettre fin aux manifestations. Le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve avait affirmé avoir répondu à plusieurs des revendications policières depuis le début du quinquennat. Une concertation avec les personnels de la police nationale devrait débuter lundi dans chaque département. Un «plan sécurité publique dédié aux policiers et aux gendarmes» est également prévu en novembre.

Le ministre de la Justice s’est engagé pour sa part à transmettre aux organisations syndicales «les chiffres sur la réalité de la réponse pénale concernant les atteintes aux personnes dépositaires de l’autorité publique».

Agriculture : les Français soutiennent massivement les manifestations (sondage)

Agriculture : les Français soutiennent massivement les manifestations (sondage)

Un sondage qui rassure, celui qui traduit le soutien massif des Français aux manifestations d’agriculteurs. Il y a de toute évidence un vrai problème économique pour les productions agricoles notamment pour la viande et le lait. Pour résumer, les agriculteurs sont aujourd’hui contraints de vendre à des prix inférieurs aux coûts de production. Pas étonnant pour la viande par exemple, les prix n’ont pas bougé depuis une trentaine d’années. Cela en raison d’un mode de production de plus en plus industrielle qui privilégie le prix au détriment de la qualité. Ainsi les éleveurs de porcs vendent le kilo à moins de 1,20 euros quand le coût de production atteint 1,55. Les Français sont conscients de la situation et sont prêts même à soutenir les prix notamment pour acheter des productions françaises de meilleure qualité. En outre le sondage souligne la nécessité de mettre en place une régulation qui permette de garantir des conditions de concurrence équitable concernant les aspects économiques, sociaux et réglementaires tout autant que la qualité des produits et la conséquences sur la santé (voir article par ailleurs sur ce site) Les Français approuvent donc massivement les protestations des agriculteurs contre des prix trop bas et se déclarent prêts à faire un effort lors de leurs achats pour favoriser les produits nationaux, indique samedi un sondage BVA pour Orange et iTELE Les Français cautionnent à 84% les manifestations d’agriculteurs pour protester « contre la faiblesse des prix auxquels ils vendent leurs produits », révèle le sondage réalisé du 4 au 5 février par téléphone avec un échantillon de 1.096 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.  Ils sont tout aussi nombreux à être disposés « à faire un effort financier pour privilégier les produits issus de l’agriculture française », la moitié des personnes interrogées (51%) se disant « tout à fait » prêtes à le faire. Les Français sont pratiquement unanimes (95%) pour demander « la mise en place de règles de commerce équitable permettant de soutenir les produits issus de l’agriculture française en garantissant un juste prix pour le producteur ». Si les agriculteurs jouissent d’une bonne image pour 83% des Français, il n’en va pas de même pour le gouvernement: 83% des personnes interrogées déclarent « ne pas lui faire confiance pour améliorer la situation actuelle des agriculteurs ». Les sympathisants socialistes sont eux-mêmes très sceptiques, la moitié d’entre eux (51%) ne lui faisant pas confiance sur ce sujet.

Manifestations étrangères très politiques contre Charlie Hebdo

Manifestations étrangères très politiques  contre Charlie Hebdo

Algérie, Pakistan, Niger, Mali, Turquie  et bien d’autres pays ont connu des manifestations de protestation contre « Charlie hebdo », en cause évidemment la caricature du prophète. Mais derrière cette réaction à caractère religieux ,  c’est en fait la montée de l’islamiste qui se dissimule car ces pays sont gangrénés par les fondamentalistes. Les dirigeants politiques qui ont autorisé ces  manifestations ne se grandissent pas en encourageant  l’obscurantisme de populations ; ils en paieront le prix car c’est surtout contre eux que protestent les islamistes. La Turquie pour ce qui la concerne vient encore de faire deux pas en arrière pour son entrée dans l’union européenne.   En fait des manifestations dirigées contre un journal français mais tout autant contre les régimes politiques en place. Plusieurs manifestations ont eu lieu dans les pays musulmans après la prière du vendredi contre la couverture du dernier Charlie Hebdo qui caricature le prophète Mahomet, une larme à l’œil. Des défilés qui parfois ont dégénéré, comme au Niger, où ils ont fait quatre morts.  A Zinder, deuxième ville du Niger, un policier et trois civils ont été tués lors de manifestations contre le journal satirique français Charlie Hebdo et la publication d’une nouvelle caricature du prophète Mahomet en Une de l’hebdomadaire paru mercredi, ont rapporté vendredi soir des sources policières. « Certains manifestants avaient des arcs et flèches, des gourdins, et ils en ont fait usage. A certains endroits, les affrontements ont été vraiment très violent », rapporte un policier. Le Centre culturel français a été pris pour cible et incendié, ainsi qu’un drapeau français. Trois églises, une catholique et deux protestantes, ont également été saccagées. Le siège d’un parti au pouvoir a aussi été incendié. Plus de 40 personnes ont été blessées dans ces manifestations. Au Pakistan, deuxième pays musulman le plus peuplé au monde, avec 200 millions d’habitants, des rassemblements ont notamment eu lieu à Islamabad, Lahore, Peshawar et Multan, où un drapeau tricolore a été brûlé. A Karachi, le rassemblement, lancé à l’appel des grands partis islamistes du pays, a viré à l’affrontement avec les forces de l’ordre quand une centaine de manifestants ont tenté de s’approcher du consulat français. Un journaliste de l’AFP a été grièvement blessé par balle. Ses jours ne seraient plus en danger. Un policier et un caméraman d’une télévision locale ont également été blessés, plus légèrement. Au Mali, plusieurs milliers de manifestants ont protesté ce vendredi contre la nouvelle caricature du prophète publiée en couverture de Charlie Hebdo cette semaine. C’est le Haut conseil islamique du Mali, la plus haute autorité religieuse du pays, qui avait lancé cet appel à la manifestation.   »La France est un grand pays qui a fait de grandes choses pour le Mali et le Mali restera reconnaissant pour la France« , a déclaré son président, Mahmoud Dicko, pendant la manifestation sur la place de l’Indépendance de Bamako. Mais ces caricatures « sont choquantes, elles divisent, elles créent encore un monde de haine, de méfiance entre les peuples« , a-t-il poursuivi au micro de David Baché. Mahmoud Dicko, imam malien, au micro de David Baché : « Il y a tellement de sujet à caricaturer qui n’est pas le prophète même. Pourquoi choisir Mohammed pour cela ? ». Des milliers de protestataires ont également marché à Alger, où des manifestants ont lancé des pierres et des bouteilles en fin de défilé, blessant plusieurs policiers.   Des dizaines de personnes ont été arrêtées et deux dirigeants islamistes ont été interpellés pour organisation illégale de défilé dans la capitale, où les manifestations sont interdites. Avant ces heurts, des centaines de personnes, dont des femmes et des enfants, avaient défilé à travers la ville et dans le calme au slogan de « Dieu est grand », chantant et brandissant des pancartes où était écrit en français et en arabe : « Je suis Mahomet », allusion au « Je suis Charlie » utilisé en France après l’attentat du 7 janvier contre l’hebdomadaire satirique français ; Attentat qui avait fait 12 morts.

Gaza : manifestations à haut risque autorisées

Gaza : manifestations à haut risque autorisées

 

Difficile de comprendre la position du gouvernement qui un jour autorise une manifestation pro-Gaza un autre jour l’interdit ; En fait Hollande marche sur des œufs. D’abord il s’est un peu trop exposé en affichant son soutien à Israël, du coup il veut rectifier le tir en affirmant qu’il veut mettre fin aux souffrances des palestiniens de Gaza. Comme souvent Hollande n’a pas de position claire. Les risques de dérapages sont sérieux avec le cocktail explosif d’islamistes radicaux, de gauchistes  et de voyous des banlieues présents lors de ses manifestations. Quoi qu’elles en disent les organisations, sont incapables d’encadrer des manifestations auusi dangereuses. Il y a donc à parier que ce sera la police qui fera le ménage après la dislocation des défiles avec les débordements habituels. D’abord, mercredi, les associations de défense des droits de l’Homme devraient de nouveau se rassembler : un cortège partira à 18h30 de la place de la République, à Paris, pour se diriger vers l’Opéra Garnier. Ce rendez-vous, qui se revendique pacifiste, s’était déjà tenu dans le calme aux Invalides la semaine dernière. La préfecture de police de Paris a décidé de l’autoriser. Mais le tracé a été modifié : au lieu d’emprunter l’axe entre la place de la République et la place de l’Opéra (centre de Paris), les manifestants marcheront entre la place Denfert-Rochereau (au sud) et les Invalides. Le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve a expliqué cet apparent revirement lundi au JT de France 2 :  »Lorsque les manifestations présentent un risque de trouble à l’ordre public, elles seront interdites. Lorsqu’il y a la possibilité de négocier avec les organisateurs un trajet et des conditions de déroulement qui garantissent l’intervention des forces de l’ordre dans de bonnes conditions, elles seront autorisées. » Concernant le nouvel appel à manifester diffusé lundi par le Nouveau parti anticapitaliste (NPA), la préfecture de police de Paris devrait toutefois agir en amont. Le NPA associé à des collectifs pro-palestiniens est à l’origine du défilé qui s’est déroulé samedi, dans le quartier de Barbès. Malgré une interdiction prononcée par les autorités, les manifestants s’étaient tout de même rendus au lieu de rendez-vous, provoquant des affrontements musclés avec les forces de l’ordre. Le NPA veut donc réitérer l’expérience samedi prochain, mais cette fois, place de la République, au cœur de la capitale. Selon Youssef Boussoumah, l’un des porte-parole des manifestants, la déclaration devait être déposée auprès de la préfecture de police avant la fin de la journée. « Le cas de figure est le même : on ira manifester » même si le rassemblement est interdit, a assuré au Parisien Alain Pojolat, membre du NPA et lui aussi porte-parole. Le même jour, à deux kilomètres de la place de la République, Dieudonné a aussi donné rendez-vous pour une « conférence sur la Palestine » à son théâtre parisien de la Main d’Or. En Province, certains organisateurs des manifestations qui ont eu lieu pendant le week-end ont d’ores et déjà annoncé des nouveaux rassemblements. Comme à Lille, où les manifestants demandent la suspension du jumelage de la ville avec Safed, une commune située tout au nord d’Israël. Nice, Marseille, Lyon et Montpellier pourraient également être concernées.

 

Ecotaxe : manifestations en Bretagne

Ecotaxe : manifestations en Bretagne

 

 

Très fortes contestations en Bretagne contre l’écotaxe, la taxe qui fait déborder le vase fiscal. Entre 500 et 1.000 manifestants venus avec tracteurs et poids lourds se sont violemment heurtés aux forces de l’ordre samedi à Pont-de-Buis, dans le Finistère, à proximité du dernier portique de contrôle de l’écotaxe encore intact de la région.Les manifestants ont lancé des oeufs et des feux de détresse sur les gendarmes mobiles qui ont répliqué par des tirs de grenades lacrymogènes et de flash-ball. Un manifestant a perdu connaissance après avoir été touché par un projectile des forces de l’ordre et a été évacué.Les affrontements entre manifestants et forces de l’ordre se sont poursuivis durant plusieurs heures.Agriculteurs, chefs d’entreprise, artisans et commerçants étaient venus de tout le Finistère à bord de près de 140 véhicules pour protester contre la mise en place de l’écotaxe dans un contexte de crise économique qui met à mal le secteur agroalimentaire breton.Cette taxe sur les transports de plus de 3,5 tonnes, votée par la majorité précédente, doit financer les investissements contre l’usure des infrastructures routières, provoquée par les transporteurs, et inciter les chargeurs à privilégier des moyens de transport plus respectueux de l’environnement.Près de 75% des Bretons s’y disent opposés, selon un sondage Ifop pour Dimanche Ouest-France publié samedi. »Ici tout est basé sur l’agriculture et l’agroalimentaire et tout le monde se sent concerné. J’ai l’impression d’être sur une poudrière prête à exploser », a déclaré à Reuters Pierrick Henry, patron d’une entreprise de charcuterie artisanale à Brest.Côte à côte sur une estrade, délégués syndicaux, représentants du patronat et responsables agricoles ont réclamé le retrait de l’écotaxe, qui doit entrer en vigueur à partir du 1er janvier 2014.

 

Brésil : manifestations contre la pauvreté

Brésil : manifestations contre la pauvreté

Les manifestations se multiplient depuis deux semaines au Brésil en raison d’un ralentissement de l’économie et d’une forte inflation. Si la plupart du temps, les défilés se sont déroulés dans une ambiance plutôt festive, des manifestants ont lancé des pierres sur les forces de l’ordre à Rio, ont incendié une voiture et vandalisé le bâtiment de l’assemblée locale. La principale manifestation s’est tenue lundi à Rio de Janeiro où 100.000 personnes se sont rassemblées tandis que 65.000 étaient dénombrées à Sao Paulo, ville d’où est partie la contestation. Ces protestations se déroulent au moment où le pays accueille la Coupe des confédérations, tournoi considéré comme une répétition grandeur nature avant la tenue de la Coupe du monde 2014. Les autorités brésiliennes espèrent que le Mondial puis les Jeux olympiques de 2016 à Rio seront l’occasion d’illustrer la place grandissante du pays, puissance émergente, sur la scène internationale. « Pendant de nombreuses années, le gouvernement a entretenu la corruption. Les gens manifestent contre le système », a estimé Graciela Caçador, 28 ans, habitante de Sao Paulo. « Ils ont dépensé des milliards pour construire des stades et rien pour l’éducation ou la santé », a-t-elle ajouté. Pour la présidente Dilma Rousseff, ce mouvement de contestation intervient à un moment délicat puisqu’elle tentera de briguer un deuxième mandat l’an prochain dans un contexte économique moins favorable. Pour l’instant, Rousseff demeure très populaire, en particulier parmi les pauvres et la classe ouvrière, mais sa cote de popularité a commencé à décliner au cours des dernières semaines pour la première fois depuis sa prise de fonction en 2011. La réaction policière violente lors des manifestations de la semaine passée a ranimé de mauvais souvenirs dans une population qui a connu deux décennies de dictature militaire entre 1964 et 1985. Face à l’émoi provoqué, le gouverneur de l’Etat de Sao Paulo, Geraldo Alckim, qui avait qualifié les manifestants de « vandales », a demandé aux forces de l’ordre de laisser les défilés se dérouler et de ne pas faire usage de balles en caoutchouc.

 

Manifestations Turquie : la police anti-émeute investit la place Taksim

Manifestations Turquie : la police anti-émeute investit la place Taksim

Des dizaines de policiers anti-émeutes ont investi ce mardi 11 juin la place Taksim à Istanbul, coeur des manifestations qui secouent le pays depuis douze jours. Les policiers, secondés par des blindés munis de canons à eau, ont pris d’assaut les barricades érigées par les manifestants sur certaines avenues menant à la place, mais ne faisaient pas mouvement vers le parc Gezi, jouxtant la place, où des centaines de protestataires ont installé leurs tentes.  Le gouverneur d’Istanbul, Hüseyin Avni Mutlu, a assuré que l’objectif de l’opération n’était pas de chasser les manifestants du parc.« Notre intention est d’ôter les pancartes et les dessins sur la place. Nous n’avons pas d’autre objectif », a déclaré M. Mutlu sur Twitter.   »On ne touchera en aucun cas au parc Gezi et à Taksim, on ne vous touchera absolument pas. A partir de ce matin, vous êtes confiés à vos frères policiers », a également affirmé le gouverneur, appelant les manifestants à « rester à l’écart des possibles méfaits » de provocateurs. De nombreux jeunes se sont cependant répandus dans les rues proches de la place Taksim et ripostaient à la police avec des lance-pierres et des cocktails Molotov, tandis que les canons à eau sont entrés en action.

Sondage mariage homos : 67% des Français pour un arrêt des manifestations

Sondage mariage homos : 67% des Français pour un arrêt des manifestations

 67% des personnes interrogées par l’IFOP ( Métro) estiment que ces manifestations devraient cesser, le Parlement s’étant exprimé. Le clivage politique reste cependant inchangé. Bien que partagés, les sympathisants de l’UMP (56%) et du Front national (55%) sont majoritairement favorables à une poursuite des manifestations destinées à contraindre le gouvernement à abroger la loi. A l’opposé, 88% des sympathisants du PS souhaitent un arrêt de cette mobilisation. Seuls 12% des sondés pensent que de nouvelles manifestations pourraient infléchir la position du gouvernement. Un pessimisme qui gagne les rangs des opposants, lesquels sont seulement 21% à considérer que l’exécutif pourrait changer d’avis. De fait, l’adoption du texte semble renforcer progressivement la légitimité de la loi. 53% des personnes interrogées approuvent le vote de l’Assemblée nationale permettant le mariage homosexuel. Si la loi bénéficie toujours du soutien massif des sympathisants de gauche (79%), elle rencontre une opposition importante à droite, d’ailleurs plus forte chez les sympathisants de l’UMP (seuls 25% y sont favorables) que chez ceux du FN (36%).

 

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