Archive pour le Tag 'Manifestations'

Niger: des manifestations anti France téléguidées

Le photoreporter Patrick Robert analyse dans le Figaro les manifestations devant l’ambassade de France à Niamey qui d(après lui sont téléguidées par les putchistes et la Russie.

Après le renversement du président nigérien Mohamed Bazoum, plusieurs centaines de Nigériens s’en sont pris à l’ambassade de France à Niamey. Pourquoi la France est-elle visée?

Patrick ROBERT. – Ces manifestations ne sont pas spontanées, elles sont téléguidées par les putschistes qui instrumentalisent facilement la rue, mais aussi des parties d’oppositions, souvent sur des bases de rivalités ethniques, en espérant tirer profit du changement de régime, là où le système démocratique ne leur donne aucune chance d’être élu.

Comment expliquer autrement que des drapeaux russes soient distribués, ainsi que des calicots écrit à l’avance ? Qui a pu influencer cette pancarte brandie devant l’ambassade assiégée; «France=Nazi»? Pas un Africain. Ceux qui commanditent ces manifestations profitent de la faiblesse traditionnelle de la réponse française et de la culpabilité coloniale qui hante nos médias et notre classe politique. Pendant toute la guerre froide, des conseillers soviétiques ou d’Europe de l’Est (Allemagne de l’Est, Bulgarie, Pologne…) faisaient de même pour stimuler le dénigrement de l’occident.

Ils ont repris leurs vieilles méthodes de propagande pour distiller les mensonges les plus éhontés. On en a la preuve chaque jour avec la guerre en Ukraine. Il n’y a qu’à lire les communiqués de presse de l’ambassade russe en France pour constater que le mensonge et la torsion du réel font partie de leur système de communication. On retrouve la même mécanique dans tous les pays de la région ayant récemment basculé dans des putschs militaires. La France gêne parce qu’elle est légaliste et loyale. Parce qu’elle est encore influente aussi dans les instances internationales.

Dans un communiqué, l’Élysée a indiqué que la France répliquera «de manière immédiate et intraitable » en cas d’attaque contre ses ressortissants. Comment la France peut-elle réagir?

Par la fermeté, pour une fois. Il faut se défendre lorsqu’on est injustement mis en cause. Elle ne peut pas servir de bouc émissaire à des manœuvres qui l’utilise à des fins de basses politiques.
Il est édifiant que la raison évoquée par le général putschiste Abdourahamane Tiani soit «la dégradation sécuritaire» face au djihadisme (raison invoquée aussi par les autres putschistes de la région). Mais que ces militaires de hauts rangs n’ont-ils pas pris toute leur part dans cette lutte!

La mission de l’armée française était de protéger l’état de droit menacé par les djihadistes en donnant du temps aux armées nationales pour se former, se structurer et s’équiper afin de faire face.

On ne les a pas vus briller beaucoup sur les fronts. Il y a un malentendu: l’armée française n’a pas été engagée au Sahel pour faire la guerre à la place des pays touchés pas le terrorisme. (Il lui aurait fallu occuper tout le territoire avec au moins trente mille hommes. Il n’en est pas question). Ils ne peuvent donc pas lui reprocher la persistance du problème! Sa mission était de protéger l’état de droit menacé par les djihadistes en donnant du temps aux armées nationales pour se former, se structurer et s’équiper afin de faire face.

Si sa mission a été prolongée plus que prévu, c’est que la tâche est considérable (on partait de très peu) et coûte une fortune à la communauté internationale qui la soutient. C’est aussi qu’une fois structurée et équipées ces armées se sont montrées plus intéressées à commettre des coups d’État en bombant le torse qu’à affronter les djihadistes, ruinant l’investissement consenti et contraignant à prolonger le mandat des intervenants étrangers.

On peut toujours céder à la facilité de se trouver responsable de tous, et il n’y a que ceux qui ne font rien qui ne se trompent pas, mais s’il y a un échec flagrant dans la formation de ces armées, c’est bien de ne pas avoir enseigné que le rôle d’un militaire n’est pas de gouverner son pays et qu’il n’en a ni la compétence ni la légitimité, là où un mécanisme électoral est en place. Que l’honneur d’un militaire est d’obéir au pouvoir politique. D’une certaine façon, il aurait été implicitement inclus dans la mission des forces étrangères engagées au Niger avec un mandat international de restaurer le pouvoir politique légal. Mais le coût politique aurait été trop élevé.

Quels sont les intérêts de la France au Niger?

Contrairement aux idées reçues, ils ne sont pas économiques. Le Niger est un des pays les plus pauvres du continent, avec une démographie déraisonnable (les femmes nigériennes sont parmi les plus fécondes du continent avec une polygamie qui ne tient pas compte des ressources des foyers). L’uranium nigérian ne représente que 10 à 15% des besoins français. Il y a de l’uranium partout dans le monde, au même prix. Ce n’est pas un métal rare. La totalité des échanges économiques avec l’Afrique francophone ne représentent que 0,6% des échanges commerciaux de la France. Nous avons plus d’échanges économiques avec le reste de l’Afrique qu’avec l’Afrique francophone.

La France est attachée aux pays avec qui nous avons des relations historiques souvent liées au passé colonial. C’est une question d’intérêts diplomatiques dans une logique de «cercle d’influence» et, oui, d’attachement sentimental avec des peuples que nous connaissons bien. C’est peut-être désuet de le formuler aujourd’hui, mais cela a à voir avec une forme de loyauté et de fidélité, sans exclure la culpabilité et le regret pour les excès de l’époque coloniale.

À lire aussiRenaud Girard: «Il ne faut pas quitter l’Afrique!»

Nos adversaires ne comprennent pas cela, mais c’est dans la culture française. Les politiques africaines de la France depuis les indépendances portent toutes sur l’attachement à la stabilité politique, et à la recherche de la prospérité de ces pays, non pas pour nous enrichir sur leurs dos, mais en espérant que leurs prospérités enfin acquises puissent aboutir sur des échanges à bénéfices réciproques.

Les Français qui sont installés en Afrique ont de petites entreprises qui payent leurs impôts sur place et qui apportent leur investissement et leurs savoir-faire pour créer de la richesse dans le pays. (…) Où est donc le pillage qu’on nous reproche en permanence?

La moindre des choses, c’est que l’investissement à long terme de notre argent public ne serve pas en priorité à subventionner les entreprises de nos concurrents. Mis à part l’uranium au Niger et le pétrole ailleurs, Il n’y a pas d’entreprises françaises qui exploitent des minerais en Afrique (or, diamants, cuivre, minerais rares). Les Français sont absents des récentes découvertes d’or ou de pétrole au Tchad, au Niger, ou au Mali. Les grandes entreprises françaises qui investissent en Afrique sont surtout dans les services (téléphonie, électricité, banques, infrastructures, gestion portuaire, etc.).

Les Français qui sont installés en Afrique ont de petites entreprises qui payent leurs impôts sur place et qui apportent leur investissement et leurs savoir-faire pour créer de la richesse dans le pays. Leur apport à l’économie française est dérisoire. Où est donc le pillage qu’on nous reproche en permanence? Une très grande partie des Français résidants au Niger sont des coopérants techniques, des acteurs humanitaires et des membres d’ONG. Pillage?

Samedi, le ministère des Affaires étrangères a annoncé la suspension immédiate des «actions d’aide au développement et d’appui budgétaire au Niger». Quelles peuvent en être les conséquences?

Ces suspensions sont bien la moindre des choses. On ne va pas sponsoriser le désordre institutionnel avec l’argent public des contribuables, après avoir investi pendant des années pour la démocratisation de tous ces pays. Mais en nous retirant, nous risquons de les pousser dans les bras des Russes et des Chinois qui, eux, font leurs bonnes affaires avec une prime à la corruption et au pillage (par la dette, pour les Chinois). Mais s’il y a un constat d’échec à faire, c’est que tous ces pays admettent avoir toujours besoin d’un tuteur étranger pour les accompagner, soixante ans après les indépendances.

S’ils chassent la France, jugée trop exigeante, c’est pour faire venir la Chine ou la Russie, bien moins regardantes sur les règles de droit. Ils accompagnent cette démarche d’un discours pontifiant sur «les partenariats gagnants-gagnants», sur la souveraineté nationale (faux nez qui permet toutes les dérives en s’affranchissant des règles internationales), sur la nécessité de diversification des échanges, qui permet de nourrir la corruption en créant une concurrence des commissions occultes.

Ce n’est pas au nom de la défense de la souveraineté ou d’une attitude contestable d’aucune manière que le sentiment anti-français se développe, c’est paradoxalement la perte de son autorité qu’on reproche à la France.

Patrick Robert
C’est assez pathétique de voir ces chefs d’États aller à la gamelle à Saint Pétersbourg faire allégeance devant un Poutine radieux qualifié de «bienfaiteur de l’humanité». Il aura créé de toute pièce la pénurie sur les céréales en bloquant les exportations ukrainiennes, et propose gratuitement le grain volé dans les entrepôts des ports conquis dans la mer d’Azov! Gagnant-gagnant disent-ils? Mais sur le dos de l’Ukraine agressée et martyrisée! Où est la dignité de ces Africains-là?

Observez-vous une différence dans la façon dont se manifeste le sentiment anti-français au Niger ces derniers jours par rapport aux autres pays de la zone?

La similitude des méthodes d’action et des arguments justifiant ce dernier coup d’État avec ceux les autres pays voisins (Mali, Guinée, Burkina Faso) indique clairement que l’origine est la même.

On renverse le chef d’État élu avec des prétextes présentés comme vertueux, puis on organise des manifestations prétendument spontanées contre un bouc émissaire qui ne se défendra pas (la France) dans le but de justifier la popularité des putschistes qui se présentent abusivement comme portés par la volonté du peuple. Immédiatement, on muselle la presse pour rester maître du récit. Alors on peut mentir sans être contredit. La puissance des réseaux sociaux, là aussi, contribue à mobiliser des militants avides de certitudes et d’idées simples.

Les influences étrangères ne sont pas les seules raisons du sentiment anti-français qui vient de nombreuses frustrations cumulées, mais elles les amplifient et les instrumentalisent avec des outils de propagande et d’influences décomplexées qui s’affranchissent de la réalité des faits. Le conseiller d’un président africain me confiait qu’un diplomate chinois parle de nous en nous désignant comme «les blancs», cherchant à nous déconsidérer et conseillant de nous tenir à distance, cherchant la connivence racialiste avec son interlocuteur. Tout est permis pour eux.

Qu’on ne s’y trompe pas: ce n’est pas au nom de la défense de la souveraineté ou d’une attitude contestable d’aucune manière que le sentiment anti-français se développe, c’est paradoxalement la perte de son autorité qu’on reproche à la France. Son effacement. Sans oser bien sûr le formuler. Se greffent dessus une frustration migratoire et un certain nombre de fantasmes (le soi-disant pillage, le prétendu soutient aux régimes en place, la persistance de la pauvreté, etc.) entretenus par une propagande grossière et caricaturale qui porte dans les esprits.

La diplomatie française ne peut plus faire l’économie d’une active campagne d’explication et de contre-propagande c’est-à-dire d’information- partout où elle est mise en cause.

Erdogan veut interdire les manifestations kurdes en Suède !

Erdogan veut interdire les manifestations kurdes en Suède !


Il est clair que l’autocrate Erdogan, président de la Turquie, se fait une curieuse idée de la démocratie. Il souhaite en effet que la Suède interdise les manifestations kurdes. Pour cela il utilise une forme de chantage auprès de l’OTAN. La Suède est en effet candidate pour entrer dans l’organisation internationale de défense. Erdogan n’y serait favorable que si la Suède fait des gestes significatifs pour punir les kurdes refugiés qui sont sur son territoire.

La Suède doit interdire les manifestations sur son territoire des partisans du PKK, le mouvement indépendantiste kurde, si elle veut obtenir le feu vert d’Ankara pour intégrer l’Otan, a déclaré dimanche le président turc au secrétaire général de l’Alliance.

Erdogan a assuré que son pays avait une attitude « constructive », mais il a estimé que la modification des lois antiterroristes en Suède ne répondraient pas aux préoccupations de la Turquie tant que les membres du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) peuvent librement y manifester, a précisé la présidence turque dans un communiqué.

La Turquie et la Hongrie sont les deux seuls pays membres de l’Otan à bloquer l’adhésion de la Suède, après avoir donné leur feu vert à celle de la Finlande.

Longtemps neutres, les deux pays scandinaves ont décidé de rejoindre l’Alliance transatlantique après l’invasion de l’Ukraine par la Russie.

(Rédigé par Huseyin Hayatsever, version française Tangi Salaün)
reuters.com
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Manifestations: Nouvelles rave-party illégales…. mais tolérées !

Manifestations: Nouvelles rave-party illégales…. mais tolérées !

Nouvelles manifestations festives parfaitement illégales mais tolérées par les pouvoirs publics. Des manifestation festives où on partage autant la musique que la drogue. Près de 6.000 personnes sont ainsi rassemblées depuis samedi soir pour une rave-party en pleine nature sur la commune de Viols-en-Laval, un village situé à 20 km au nord de Montpellier, a annoncé la préfecture de l’Hérault dimanche. Des manifestations tolérées alors que trois policiers très récemment sont morts par la faute d’un conducteur ayant consommé de la drogue.

« Les participants à cette rave-party illégale sont arrivés massivement dans la nuit de samedi à dimanche, générant d’importantes difficultés de circulation, sur un terrain inadapté difficile d’accès », précise le communiqué de la préfecture, qui fait également mention de la présence sur les lieux de « 1.500 véhicules en tout genre (véhicules légers, caravanes, poids-lourds, camping-cars) ».

La zone où se déroule illégalement cette manifestation, classée zone Natura 2000, est « composée de garrigues et de pistes exiguës », rappelle la préfecture.

En Isère, une autre rave-party non déclarée dans la campagne de Roybon a rassemblé 1.500 personnes dimanche matin, selon la préfecture de ce département.

Retraites : encore des manifestations partout

Retraites : encore des manifestations partout

Depuis l’utilisation par le gouvernement de l’article 49–trois qui prive le Parlement de vote, les manifestations spontanées se développent un peu partout en France. Une sorte de résurgence du mouvement des gilets jaunes mais en beaucoup plus massif. Le président s’efforce de minimiser la colère en comparant les manifestants à une meute et à une foule irresponsable. De quoi donner du carburant pour réchauffer encore le climat de la grande manifestation de jeudi. De toute évidence Macron acculée ne maîtrise plus sa parole et son rôle commence être mis en cause y compris au sein de renaissance, parti de la majorité.

À 48 heures d’une nouvelle journée nationale de mobilisation à l’appel des syndicats le jeudi 23 mars contre la réforme des retraites, des milliers de personnes sont descendues dans les rues ce mardi soir dans tout le pays. Selon les préfectures, elles étaient au moins 5000 à Grenoble, 900 à Lille, 3500 à Paris, 1200 à Rennes, 4100 à Nantes (10.000 selon les syndicats), mais aussi 300 au Mans.

Dans la plupart de ces villes, les cortèges se sont déroulés dans le calme, même si de nouveaux incidents ont été signalés. Comme lundi soir, des violences policières et des charges violentes de CRS ont aussi été rapportées, tout comme des entraves à la presse.

Dans la capitale, les forces de l’ordre ont procédé à 27 interpellations, selon une source policière. Certains manifestants, à Paris notamment, ont jeté des projectiles en direction des policiers.

Plus tôt dans la journée, des actions contre la réforme des retraites ont été organisées dans tout le pays. À Lyon où à Toulouse, des manifestants ont bloqué la circulation de plusieurs axes. En Bretagne, le trafic routier a été perturbé mardi par plusieurs blocages, notamment sur les périphériques rennais et nantais, à Laval, Vannes et Brest.

Péage gratuit en Moselle: une soixantaine de manifestants ont investi le péage de Saint-Avold sur l’A4 pour lever les barrières. Dans les Yvelines, quinze véhicules Enedis ont ralenti la circulation sur la RN10 dans le sens Paris-province, soulignait l’AFP.

Des incidents ont aussi éclaté mardi devant le dépôt pétrolier de Fos-sur-Mer, près de Marseille, où les autorités ont procédé aux premières réquisitions de personnel en grève contre la réforme.

Sur fond de ces nouvelles manifestations, Emmanuel Macron a estimé dans la soirée qu’il fallait « apaiser » et « écouter la colère » des Français après l’adoption contestée du texte par le Parlement… tout en assurant que la foule n’a « pas de légitimité » face « au peuple qui s’exprime à travers ses élus. »

Des manifestations spontanées partout en France

Des manifestations spontanées partout en France

La chienlit commence à s’installer en France sur le mode gilet jaune. En effet du fait de l’entêtement du pouvoir les protestations pourraient durer des semaines et des mois et la situation devenir très critique non seulement sur le plan politique mais aussi économique et social. Des milliers de personnes ont en effet manifesté dans tout le pays pour protester contre l’adoption de la réforme des retraites sans vote à l’Assemblée nationale. Des violences ont été signalées dans plusieurs villes, du côté des manifestants comme du côté des forces de l’ordre.

Des dégradations ont été commises souvent en marge ou pendant ces mobilisations. À Paris ou à Strasbourg, des poubelles ont été brûlées, des panneaux publicitaires ont été brisés. À Abbeville, la mairie a même été envahie par des manifestants, tandis qu’à Brest, un dispositif policier a dû être mis en place autour de la permanence du député Horizons Jean-Charles Larsonneur.

Dans tous les cortèges, les manifestants dénonçaient le « coup de force » du gouvernement et appelaient à la démission du président de la République Emmanuel Macron et de la Première ministre Elisabeth Borne, signe que les revendications semblent désormais dépasser le simple retrait de la réforme des retraites.

La CGT appelle à « amplifier la mobilisation », et à « participer massivement aux grèves reconductibles et aux manifestations », le jeudi 23 mars « et après, si nécessaire ».

Interviewé lundi soir, le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger, a appelé les salariés à se « mobiliser jeudi, dans le cadre de l’intersyndicale, dans le même sens des responsabilités » que depuis le mois de janvier pour demander le retrait de la réforme. Il s’est dit inquiet de la « colère » et des « violences » qui pourraient s’exprimer du fait de l’adoption d’une loi qui n’avait « pas de majorité à l’Assemblée nationale », tout en affirmant que les syndicats ne seraient pas « comptables de ce qui se passerait qui ne serait pas sous mot d’ordre syndical ».

Contre la réforme des retraites : Deuxième jour des manifestations spontanées

Contre la réforme des retraites : Deuxième jour des manifestations spontanées

On a assisté hier au deuxième jour de manifestations spontanées dans de nombreuses villes en France afin de protester contre la réforme des retraites et en particulier l’utilisation par le pouvoir de l’article 49. Trois qui constituent un passage en force.

Le danger, c’est que le pays s’installe après cette crise politique dans une sorte de chienlit général affectant non seulement le domaine politique mais aussi social voire sociétal.

Jusque-là les syndicats ont réussi à manifester de façon très massive très organisée et très pacifique. Ils n’ont reçu en retour que le mépris pouvoir. Il se pourrait bien qu’à leur ce substitut à cette protestation démocratique des mouvements violents et anarchiques types gilet jaunes qui viendraient à leur très difficile à maîtriser.

À Paris, 4 000 personnes ont manifesté ce vendredi soir sur la place de la Concorde. Un incendie a été allumé sur la place dans la soirée. Les militants ont été dispersés par les forces de l’ordre, après de nombreux face-à-face et des jets de grenades lacrymogènes. À 23h30, 68 personnes avaient été interpellées.

À Lyon (Rhône), une « manifestation sauvage » s’est improvisée dans le centre-ville avec plusieurs centaines de personnes vendredi soir. La mairie du 4e arrondissement (Croix-Rousse) a été attaquée vers 22h45 : caillassages de vitres et porte fracturée. La préfecture confirme l’intrusion et le saccage des locaux. Quatre personnes ont été interpellées. France 3 Rhône-Alpes rapporte aussi des affrontements avec la police, des dégradations de mobiliers urbains et des feux de poubelles dans le centre-ville. La police a tiré des gaz lacrymogènes sur les manifestants autour de l’Hôtel de ville vers 20h30, selon France 3.

À Saint-Étienne (Loire), une centaine de manifestants s’est rassemblée spontanément vendredi soir. La police tentait de les disperser place de l’Hôtel de ville vers 20 heures, rapporte France Bleu Saint-Etienne Loire.

Entre 2 600 personnes, selon la préfecture, et 5 000 selon les syndicats, ont défilé à Rennes (Ille-et-Vilaine) vendredi dans la journée, indique France Bleu Armorique. Vers 23h, les manifestants étaient moins nombreux que les forces de l’ordre dans le centre-ville de Rennes. La soirée s’est déroulée dans le calme.

Montbéliard
Une petite centaine de manifestants a prolongé le rassemblement à Montbéliard (Doubs) vers 19h30, selon France Bleu Belfort Montbéliard.

Bordeaux
À Bordeaux (Gironde), après l’occupation de la gare vendredi midi, plusieurs centaines de manifestants ont défilé dans les rues de la ville pendant la soirée, rapporte France 3 Nouvelle-Aquitaine. Ils étaient 500 selon la police et 1 500 selon les syndicats. Aux alentours de 19h30, une partie du cortège s’est détachée pour une manifestation sauvage, en remontant vers Tauzia, le long des rails du tramway.

Lille
Plusieurs centaines de manifestants se sont mobilisés vendredi soir place de la République à Lille, selon France Bleu Nord. Vers 20 heures, 1 500 opposants à la réforme des retraites se sont rassemblés dans le quartier Porte des Postes, pour protester contre le 49.3. Certains manifestants ont crié des slogans hostiles à la police, selon France 3 Hauts-de-France.

Marseille
À Marseille, 200 personnes se sont rassemblées devant la préfecture, selon la préfecture de police, vendredi en début de soirée. Quelques poubelles ont été renversées et les forces de l’ordre ont reçu des projectiles, avant de disperser les manifestants vers 20 heures.

Dante de nombreuses villes on a constaté des protestations y compris dans des très petites villes.

Grèves et manifestations : vers une semaine noire à partir du 7 mars

Grèves et manifestations : vers une semaine noire à partir du 7 mars


La France pourrait bien être paralysée pour certaines fonctions essentielles pendant une semaine à partir du 7 mars. Les arrêts de travail ont d’ailleurs commencé très tôt. La branche énergie de la centrale syndicale a annoncé qu’elle débuterait « dès ce vendredi après-midi » des baisses de production d’électricité dans plusieurs centrales nucléaires.
Et le mouvement « a vocation à s’étendre », selon la CGT .

Le mouvement durera « a minima jusqu’au 7 et a maxima jusqu’à la gagne », a déclaré la CGT énergies. « Si Emmanuel Macron ne veut pas une France à l’arrêt et une semaine noire dans l’énergie, il vaudrait mieux qu’il retire sa réforme ».

L’examen par le Sénat, attendu dès vendredi soir, voire samedi, de l’article 1 du projet de réforme de retraites portant sur la suppression des régimes spéciaux, dont celui des électriciens et gaziers, a mis le feu aux poudres. Le secteur craint de voir disparaître ce régime et avec lui, à terme, son statut protecteur destiné à compenser notamment les contraintes horaires du métier.

Mi-février, après plusieurs mobilisations, les huit principaux syndicats français se sont dits prêts à « mettre la France à l’arrêt dans tous les secteurs le 7 mars » si le gouvernement et le Parlement « restent sourds » à la mobilisation contre la réforme des retraites.

D’ores et déjà les services gouvernementaux ont mis en place une stratégie d’intox. Le porte-parole du gouvernement Olivier Ferrand prévoit même une grande crise écologique du faîte de cette mobilisation !Les services de police a non seulement une participation autour d’un million de personnes alors qu’il devrait y en avoir au moins le double.

Il est difficile de prévoir le niveau et les modalités de la réaction de la rue. Toutefois il est prévisible qu’on connaisse une participation record le 7 mars et qu’ensuite le pays soit largement paralysé par des secteurs stratégiques.

Le problème c’est que le gouvernement ne se rend pas compte qu’il s’agit non seulement d’une réaction des Français à une réforme qu’il conteste mais sans doute autant qu’il s’git une protestation contre la dégradation de leurs conditions de vie concernant surtout le pouvoir d’achat massacré par l’inflation.

Du coup au-delà de la réforme des retraites, pourrait pointer un sujet encore plus mobilisateur à savoir la demande de réajustement du pouvoir d’achat. Sujet autrement plus complexe, plus massif et politiquement plus dangereux.

Zelensky: Appel au boycott et aux manifestations dans le monde entier

Zelensky: Appel au boycott et aux manifestations dans le monde entier 

 

 

Comme attendu,  le président ukrainien a renouvelé à l’occasion de son intervention face au Parlement français son souhait d’un soutien encore plus significatif à la résistance face à l’envahisseur russe. Le président souhaite notamment des aides militaires plus substantielles ; il appelle en outre un boycott total des entreprises occidentales présentes en Russie.

Zellensky qui demande aussi une solidarité morale et citoyenne vis-à-vis de l’Ukraine partout dans le monde

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a lancé un appel enflammé aux citoyens du monde entier à manifester contre l’invasion de son pays par la Russie, un mois jour pour jour après son commencement. «Allez-y avec des symboles ukrainiens pour défendre l’Ukraine, pour défendre la liberté, pour défendre la vie!», a lancé Zelensky dans la nuit de mercredi à jeudi via un message vidéo en anglais. «Retrouvez-vous sur les places, dans la rue, montrez-vous et faites-vous entendre!» «Exprimez-vous, manifestez depuis vos bureaux, vos maisons, vos écoles et vos universités, manifestez au nom de la liberté »

Manifestations anti passe sanitaire : 121.000 manifestants, en baisse

Manifestations anti passe sanitaire : 121.000 manifestants, en baisse

La mobilisation est en baisse, selon le ministère, qui avait compté 140.000 manifestants samedi dernier et 165.000 la semaine précédente.

La plus forte mobilisation depuis le début du mouvement a eu lieu le samedi 7 août avec 237.000 participants, dont 17.000 à Paris, pour 198 actions, a rappelé le ministère.

Anti-pass: nouvelles manifestations

Anti-pass:  nouvelles manifestations

Nouvelles manifestations en France ce samedi en réaction à la loi Covid  qui devrait s’appliquer à partir du 9 août. D’après les autorités,  environ 150 000 manifestants pourraient participer aux défilés qui vont se dérouler dans toute la France.

Dimanche dernier, au lendemain des manifestations qui ont rassemblé plus de 160.000 personnes.

Le Parlement a adopté définitivement, par un ultime vote de l’Assemblée, le projet de loi qui prévoit l’obligation du pass sanitaire mais aussi l’obligation vaccinale pour les soignants.. Le Conseil constitutionnel, saisi par Matignon mais aussi par des députés de gauche, tranchera sur la loi controversée le 5 août.

Société-Manifestations: une société au bord de l’explosion

Société-Manifestations: une société au bord de l’explosion

 

 

 

Il est clair que les manifestations antivax ont surpris. Certes elles sont condamnées par une majorité de Français mais elles révèlent  un état de tension extrême de la société française. L’affaire du passe constitue  en effet une occasion supplémentaire de protester contre un pouvoir largement discrédité. D’après Jean Petaux, politologue « la pandémie a changé l’agenda des manifestations (interview sur France Info, extrait)

Que retenez-vous de ce nouveau samedi de manifestations ?

Jean Petaux : Il y a plusieurs choses intéressantes à noter. C’est d’abord assez peu commun d’avoir des manifestations qui occupent des centres-villes pendant la dernière semaine de juillet. Ça prouve bien que, d’une certaine façon, la pandémie n’a pas fait que bouleverser les agendas culturels, politiques ou même sociaux et sanitaires : elle a aussi changé l’agenda des manifestations. Je pense que ça explique aussi la prudence assez marquée du gouvernement à l’égard de ces manifestations. Ça traduit, je crois, l’état de la société française qui est quand même extrêmement tendue et extrêmement fragile, prête à s’embraser à partir d’éléments déclencheurs comme cette histoire de pass sanitaire.

Le gouvernement essaie-t-il de marginaliser les manifestants en dénonçant l’égoïsme d’une minorité ?

Nous sommes dans de la politique, les arguments se répondent donc. Il n’y a pas d’un côté une violence étatique face à de gentils manifestants qui seraient, eux, représentants de la liberté. Ce n’est pas comme ça que ça fonctionne. La minorité est attestée. Quand vous avez à peu près 100 000 manifestants comme le 17 juillet et peut-être 150 000 ce samedi, c’est très minoritaire à l’échelle du territoire. Le 17 juillet, on opposait à raison les 900 000 personnes qui se sont fait vacciner entre le 14 et le 17 juillet, en même temps que les 100 000 personnes qui ont manifesté. Mais ce n’est pas parce qu’il est minoritaire qu’il est marginal et, surtout, sans effets de risque pour le gouvernement.

Manifestations: une société au bord de l’explosion

Manifestations: une société au bord de l’explosion

 

 

 

Il est clair que les manifestations antivax ont surpris. Certes elles sont condamnées par une majorité de Français mais elles révèlent  un état de tension extrême de la société française. L’affaire du passe constitue  en effet une occasion supplémentaire de protester contre un pouvoir largement discrédité. D’après Jean Petaux, politologue « la pandémie a changé l’agenda des manifestations (interview sur France Info, extrait)

Que retenez-vous de ce nouveau samedi de manifestations ?

Jean Petaux : Il y a plusieurs choses intéressantes à noter. C’est d’abord assez peu commun d’avoir des manifestations qui occupent des centres-villes pendant la dernière semaine de juillet. Ça prouve bien que, d’une certaine façon, la pandémie n’a pas fait que bouleverser les agendas culturels, politiques ou même sociaux et sanitaires : elle a aussi changé l’agenda des manifestations. Je pense que ça explique aussi la prudence assez marquée du gouvernement à l’égard de ces manifestations. Ça traduit, je crois, l’état de la société française qui est quand même extrêmement tendue et extrêmement fragile, prête à s’embraser à partir d’éléments déclencheurs comme cette histoire de pass sanitaire.

Le gouvernement essaie-t-il de marginaliser les manifestants en dénonçant l’égoïsme d’une minorité ?

Nous sommes dans de la politique, les arguments se répondent donc. Il n’y a pas d’un côté une violence étatique face à de gentils manifestants qui seraient, eux, représentants de la liberté. Ce n’est pas comme ça que ça fonctionne. La minorité est attestée. Quand vous avez à peu près 100 000 manifestants comme le 17 juillet et peut-être 150 000 ce samedi, c’est très minoritaire à l’échelle du territoire. Le 17 juillet, on opposait à raison les 900 000 personnes qui se sont fait vacciner entre le 14 et le 17 juillet, en même temps que les 100 000 personnes qui ont manifesté. Mais ce n’est pas parce qu’il est minoritaire qu’il est marginal et, surtout, sans effets de risque pour le gouvernement.

Manifestations PRO-PALESTINE: 22.000 participants en FRANCE

Manifestations PRO-PALESTINE: 22.000 participants en FRANCE

Environ 22.000 manifestants se sont rassemblés en France, selon le Ministère de l’Intérieur pour des manifestations pro-Palestine ce samedi, parfois en dépit de l’interdiction des autorités, comme à Paris.

Dans la capitale, on aurait compté, entre 2500 à 3500 personnes selon les autorités, 4500 à 5000 selon les organisateurs.

 

Au total une cinquantaine de personnes ont été interpellées.

Les organisateurs, dont l’Association des Palestiniens en Ile-de-France, ainsi qu’une petite trentaine d’autres organisations, telles Attac, l’Action Antifasciste Paris-Banlieue, le Nouveau Parti Anticapitaliste avaient maintenu leur appel à manifester, en dépit de l’interdiction requise par les autorités et confirmée vendredi soir par le tribunal administratif.

D’autres manifestations ont été interdites, comme à Nice, ou à Aubervilliers et Montreuil en Seine-Saint-Denis. À Nice, quelque 150 personnes se sont rassemblées dans le calme en dépit de l’interdiction. De même à Grenoble, où environ 200 personnes ont manifesté.

En revanche, des manifestations ou rassemblements ont été autorisés dans de nombreuses villes.

 

Manifestations pro-palestiniennes: risque de désordre grave malgré l’interdiction

Manifestations pro-palestiniennes: risque de désordre grave malgré l’interdiction

En dépit de l’interdiction par le tribunal administratif de la manifestation pro palestinienne prévue samedi les organisateurs maintiennent le mot d’ordre. Des manifestations pourraient cependant se dérouler à Paris et dans un certain nombre de villes de province avec des participations non négligeables, aussi des incidents surtout si des bandes de banlieues y participent ou d’autres comme les Black blocs.

 

Cette manifestation est dénoncée par la plupart des organisations politiques sauf par l’extrême gauche qui au contraire la soutient,  Mélenchon inclus. Des organisations qui pourraient porter aussi une grave responsabilité en cas d’incidents d’importance, ce qui est fortement probable.

 

États-Unis : menace de manifestations armées

États-Unis : menace de manifestations armées

 

 le FBI signale le risque de manifestations armées lors de la cérémonie d’investiture de Biden. Des manifestations à Washington et dans une cinquantaine de villes serait prévue. Du coup le dispositif policier a été considérablement renforcé pour éviter des événements du type Capitole

Le chef du bureau de la Garde nationale, le général Daniel Hokanson, a déclaré aux journalistes qu’il attendait environ 10 000 soldats à Washington d’ici samedi pour aider à assurer la sécurité, la logistique et les communications.

Il a déclaré que ce nombre pourrait atteindre 15 000 à la demande des autorités locales.

Au moins un législateur a demandé au Pentagone d’en faire plus.

Le sénateur Chris Murphy, qui a déclaré qu’il envoyait lundi une lettre au secrétaire à la Défense par intérim, a déclaré qu’il n’était pas clair si la Garde nationale serait suffisante pour protéger la capitale du pays et que des troupes en service actif pourraient également être nécessaires.

«Je n’ai pas peur de prêter serment à l’extérieur», a déclaré Biden aux journalistes à Newark, Delaware, faisant référence au cadre traditionnel de la cérémonie d’assermentation sur le terrain du Capitole. Mais il a déclaré qu’il était d’une importance cruciale que les personnes «qui se livraient à la sédition et menaçaient la vie des gens, dégradaient les biens publics, causaient de graves dommages» soient tenues pour responsables.

L’assaut contre le Capitole, contestant la certification de la victoire électorale de Biden, a envoyé les législateurs dans la clandestinité et a fait cinq morts, dont un officier de police du Capitole. Des dizaines de personnes ont été inculpées de violences et des centaines d’autres cas sont attendus.

L’agression a eu lieu peu de temps après que Trump a exhorté ses partisans à marcher sur le Capitole lors d’un rassemblement où il a répété de fausses déclarations que sa défaite retentissante aux élections de novembre était illégitime.

Les démocrates du Congrès ont commencé lundi à forcer Trump à quitter ses fonctions, en introduisant un article de destitution qui l’accuse d’incitation à l’insurrection.

Le comité présidentiel inaugural et Bowser ont dit aux Américains de ne pas se rendre à l’inauguration, et ont déclaré que le National Mall de Washington serait couvert de 191 500 drapeaux de différentes tailles, pour représenter les foules manquantes.

Une inauguration présidentielle attire traditionnellement des centaines de milliers de visiteurs à Washington, mais les cérémonies ont été considérablement réduites en raison de la pandémie COVID-19.

Dans les capitales des États, les gouverneurs sont en état d’alerte avant l’inauguration.

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