Archive pour le Tag 'Manifestations'

Société-Des manifestations violentes en cas de victoire du RN ?

Société-

Société-Des manifestations violentes en cas de victoire du RN ?

 

Invitée de France 2 mercredi matin, Marine Le Pen a jugé qu’il y aurait «probablement des manifestations dans les rues», en accusant par avance «l’extrême gauche» d’en être «responsable». À l’inverse, «si pour notre plus grand malheur» ces mêmes opposants «gagnaient les législatives, il n’y aurait pas une manifestation dans les rues», a poursuivi l’ancienne chef de file des députés RN.

Marine Le Pen n’a sans doute pas tort cette fois d’annoncer l’hypothèse de réactions violentes de la part de l’extrême gauche surtout si le RN obtient la majorité absolue. L’extrême gauche rêve depuis toujours de révolution et une victoire totale du rassemblement national serait sans doute un excellent prétexte pour semer le trouble dans le pays en tout cas dans certaines grandes zones urbaines.

Dans une interview à paraître jeudi dans Valeurs actuelles, le président du RN dit «ne pas croire» à des émeutes ou des violences s’il était porté à la tête du gouvernement. «C’est l’argumentaire utilisé par nos adversaires dans une stratégie de la peur», raille l’eurodéputé. Bardella la prévoit cependant quelques manifestations, «mouvements» qui, selon lui, «resteront sporadiques et n’auront pas un grand pouvoir de nuisance».

 

Des manifestations violentes en cas de victoire du RN

Des manifestations violentes en cas de victoire du RN

 

Invitée de France 2 mercredi matin, Marine Le Pen a jugé qu’il y aurait «probablement des manifestations dans les rues», en accusant par avance «l’extrême gauche» d’en être «responsable». À l’inverse, «si pour notre plus grand malheur» ces mêmes opposants «gagnaient les législatives, il n’y aurait pas une manifestation dans les rues», a poursuivi l’ancienne chef de file des députés RN.

Marine Le Pen n’a sans doute pas tort cette fois d’annoncer l’hypothèse de réactions violentes de la part de l’extrême gauche surtout si le RN obtient la majorité absolue. L’extrême gauche rêve depuis toujours de révolution et une victoire totale du rassemblement national serait sans doute un excellent prétexte pour semer le trouble dans le pays en tout cas dans certaines grandes zones urbaines.

Dans une interview à paraître jeudi dans Valeurs actuelles, le président du RN dit «ne pas croire» à des émeutes ou des violences s’il était porté à la tête du gouvernement. «C’est l’argumentaire utilisé par nos adversaires dans une stratégie de la peur», raille l’eurodéputé. Bardella la prévoit cependant quelques manifestations, «mouvements» qui, selon lui, «resteront sporadiques et n’auront pas un grand pouvoir de nuisance».

 

Kenya : hausse des prix et manifestations sanglantes

Kenya : hausse des prix et manifestations sanglantes

 

Au moins cinq personnes ont été tuées et 31 blessées ce mardi lors d’un mouvement de protestation antigouvernemental au Kenya qui a viré au chaos dans la capitale Nairobi , après que des manifestants ont forcé les barrages de police et pénétré dans l’enceinte du Parlement. L’ONG Commission kényane des droits humains (KHCR) a affirmé avoir vu la police «tirer sur quatre manifestants, (…) tuant l’un d’entre eux», dans un communiqué sur X. Des journalistes AFP présents sur place ont vu trois corps inanimés, gisant dans des mares de sang, aux abords du Parlement, où un bâtiment était en feu.

 

Les violences découle des mesures du gouvernement visant à augmenter la fiscalité notamment sur les produits de consommation de quoi augmenter encore la pauvreté dans ce pays où le taux de chômage et de leur de 30 %

Le gouvernement du Kenya espère  compte lever 2,18 milliards d’euros supplémentaires à travers la loi de finances afin de redresser les comptes du pays. Il table ainsi sur un déficit budgétaire de 3,3 % du PIB, contre 5,7 % pour l’exercice en cours.

Le chef de l’État a hérité de ses prédécesseurs d’une dette colossale tandis que le shilling kényan subissait une forte dépréciation. Il cherche désormais à réduire sa dépendance aux emprunts pour boucler son budget. La dette publique s’élève à 76 milliards d’euros – soit un peu plus de 70 % du PIB – tandis que le service de la dette s’élèvera à 7,2 milliards d’euros lors du prochain exercice fiscal. De quoi absorber plus de la moitié des recettes fiscales.

 

Manifestations anti-RN samedi

Manifestations anti-RN   samedi 

 

D’après les services de renseignements, il faut s’attendre à plusieurs centaines de milliers de participants à une manifestation de protestation contre le RN. Une action à l’appel surtout des organisations les plus à gauche avec aussi des risques de violence.  Il n’est pas certain que de tels dérives éventuelles servent beaucoup la démocratie et l’image du pays déjà atteinte par les bouleversements politiques et la situation économique déjà fragile .En cas de débordement, c’est l’image aussi de la gauche qui pourrait être mise en cause.

Les  services de renseignements prévoient pas moins de 150 « actions » ce samedi à travers la France, qui devraient fédérer entre 200 000 et 250 000 participants. Si l’on rajoute les 50 000 à 100 000 manifestants appelés à battre le pavé parisien, ce sont bien donc jusqu’à 350 000 personnes qui pourraient descendre dans la rue pour rejoindre des cortèges assez structurés.

« Si la société civile va manifester son mécontentement, des éléments radicaux, des “antifas” et bien sûr des black blocs vont être au rendez-vous pour faire dégénérer les cortèges en fin de manifestation », prévoit un policier de haut rang, qui redoute « une configuration proche de celle rencontrée lors des violentes manifestations contre la réforme des retraites ».

Politique-Manifestations : Macron n’y participe pas …. c’est bien ça le problème

Politique-Manifestations : Macron n’y participe pas …. c’est bien ça le problème


«La place d’un président n’est pas d’aller à une marche» estime une nouvelle fois Macron qui précise par ailleurs qu’il n’a jamais participé à aucune manifestation. C’est bien là le problème majeur de ce président sorti de nulle part et qui n’a aucune expérience politique et même aucune légitimité réelle.

Ce président confond le statut présidentiel et le statut d’un monarque. Le fait d’affirmer que sa place n’est pas dans une manifestation traduit en effet positionnement hors sol. Notons par ailleurs que s’il n’a jamais participé à une manifestation il n’a pas davantage effectué son service militaire justifiant de son statut d’étudiant à l’époque.

Selon Emmanuel Macron, la «place d’un président de la République n’est pas d’aller à une marche». «Mon rôle est de travailler à la libération de nos otages, et de continuer à préserver dans cette période l’unité de notre pays, et de ne jamais renvoyer dos à dos les uns et les autres». Et de clamer: «Protéger les Français de confession juive, ce n’est pas mettre au pilori les Français de confession musulmane».

Le problème justement c’est que dans sa première explication il a renvoyé dos à dos la responsabilité des uns et des autres alors que l’objet de la manifestation n’était pas de se positionner sur les responsabilités en Israël et à Gaza, ni sur telle ou telle confession mais uniquement sur l’antisémitisme et la laïcité.

Cette valse hésitation des propos du chef de l’État témoigne d’abord de l’inconsistance politique et idéologique de l’intéressé et même pire de ses interrogations vis-à-vis de la participation possible. En effet dans les milieux de l’Élysée, on s’interrogeait aussi sérieusement sur le risque d’une manifestation relativement peu suivie. Encore un calcul politique perdu !

Manifestations : Macon n’y participe pas …. c’est bien ça le problème

Manifestations : Macon n’y participe pas …. c’est bien ça le problème


«La place d’un président n’est pas d’aller à une marche» estime une nouvelle fois Macron qui précise par ailleurs qu’il n’a jamais participé à aucune manifestation. Ces biens là le problème majeur de ce président sorti de nulle part et qui n’a aucune expérience politique et même aucune légitimité réelle.

Ce président confond le statut présidentiel et le statut d’un monarque. Le faite d’affirmer que sa place n’est pas dans une manifestation traduite en effet positionnement or sol. Notons par ailleurs que s’il n’a jamais participé à une manifestation il n’a pas davantage effectué son service militaire justifiant de son statut d’étudiant à l’époque.

Selon Emmanuel Macron, la «place d’un président de la République n’est pas d’aller à une marche». «Mon rôle est de travailler à la libération de nos otages, et de continuer à préserver dans cette période l’unité de notre pays, et de ne jamais renvoyer dos à dos les uns et les autres». Et de clamer: «Protéger les Français de confession juive, ce n’est pas mettre au pilori les Français de confession musulmane».

Le problème justement c’est que dans sa première explication il a renvoyé dos à dos la responsabilité des uns et des autres alors que l’objet de la manifestation n’était pas de se positionner sur les responsabilités en Israël et à Gaza, ni sur telle ou telle confession mais uniquement sur l’antisémitisme et la laïcité.

Cette valse hésitation des propos du chef de l’État témoigne d’abord de l’inconsistance politique et idéologique de l’intéressé et même pire de ses interrogations vis-à-vis de la participation possible. En effet dans les milieux de l’Élysée, on s’interrogeait aussi sérieusement sur le risque d’une manifestation relativement peu suivie. Encore un calcul politique perdu !

Manifestations antisémitisme : 70 % des Français approuvent

Manifestations antisémitisme dimanche : 70 % des Français approuvent

Les réticences et conditions restrictives des partis politiques à propos de la manifestation contre l’antisémitisme dimanche sont mal appréciées par les Français qui soutiennent l’initiative pour 70 % d’entre eux. Près de 60 % condamnent aussi le refus de certains responsables de défiler avec le RN et sans doute aussi avec elle LFI qui boudera l’initiative alors que ses partisans sont 75 % à l’encourager.(sondage Odoxa-Backbone Consulting pour Le Figaro)

Imaginée par des élus Renaissance et Les Républicains, la marche reçoit son plus fort soutien chez les proches du Parti socialiste (84%) et des Écologistes (81%). Les sympathisants macronistes et de droite sont respectivement 79% et 73% à s’y montrer favorables.

Le rassemblement, vilipendé par Jean-Luc Mélenchon qui y voit un «rendez-vous» des «amis du soutien inconditionnel au massacre», trouve pourtant grâce aux yeux des partisans de La France insoumise (LFI). Ils sont 75% à l’encourager, alors même que les Insoumis ont annoncé leur absence. En cause, «l’ambiguïté des objectifs de cette démarche». Les sympathisants de LFI sont d’ailleurs 79% à considérer que la marche ne s’assimile pas à un soutien au gouvernement israélien, une accusation pourtant portée par le mouvement de gauche.

De l’autre côté du spectre politique, les proches du Rassemblement national (RN) se montrent les plus hostiles à l’initiative parlementaire (70%). Ils sont par ailleurs les moins nombreux à estimer que la participation au rassemblement ne correspond pas à un support de l’État hébreu (69%). Marine Le Pen et Jordan Bardella étaient pourtant parmi les premiers à répondre présents à l’appel des présidents de l’Assemblée nationale et du Sénat. Ce qui n’a pas manqué de susciter les admonestations de la gauche mais également d’une partie de la macronie, pour qui le parti à la flamme n’a pas sa place dans le cortège.

Si l’Élysée n’a toujours pas communiqué sur la présence d’Emmanuel Macron ce dimanche, 54% des Français jugent que le président de la République ne devrait pas y participer.

Retraités: des manifestations pour demander 10 % d’augmentation

Retraités: des manifestations pour demander 10 % d’augmentation

Hier mardi des manifestations ont été organisées un peu partout en France par des organisations de retraités à fin de demander une augmentation immédiate de 10 %.

«Depuis le 1er janvier 2017, les années du président Emmanuel Macron ont fait perdre 9,6% et l’équivalent de 2,4 mois de pension, et même, pour ceux qui ont subi l’augmentation de la CSG au 1er janvier 2018, 11,5 % et 3,6 mois de pension», poursuivent-elles dans le communiqué, expliquant que cette situation était due au refus du gouvernement «d’appliquer la loi (article L161-25 du Code de la Sécurité sociale) qui stipule que les pensions doivent être revalorisées au niveau de l’inflation».

Bien que le ministère de l’Économie ait annoncé, en septembre, que les pensions de retraite de base devraient être augmentées de 5,2 % au 1er janvier 2024, les syndicats réclament davantage. De concert ce mardi, ils souhaitent une revalorisation de 10% de toutes les pensions, estimant que les retraités avaient perdu 9,6% de pouvoir d’achat depuis 2017. En outre, ils ont lancé une pétition en ligne sur change.org dans laquelle ils répètent leur souhait d’obtenir 10 % d’augmentation immédiate de leurs pensions.

Plusieurs mobilisations sont organisées aujourd’hui un peu partout en France. Un rassemblement est notamment prévu au métro Varenne, à 14 heures, à l’appel des organisations syndicales de retraités. «À Paris, le rassemblement, au plus proche de Matignon, ira porter les cartes-pétitions à Elisabeth Borne», précise le communiqué.

Politique- manifestations pro-palestiniennes interdites

Politique- manifestations pro-palestiniennes interdites

Les pouvoirs publics veulent éviter l’exploitation en France du conflit entre juifs et palestiniens par les extrémistes pro-palestiniens. En raison des troubles à l’ordre public, plusieurs de ces rassemblements ont déjà été interdits dans plusieurs villes.

Deux manifestations propalestiniennes qui devaient se tenir jeudi à Paris ont été interdites par arrêté par le préfet de police de Paris, Laurent Nunez, a annoncé la préfecture de police de Paris (PP) mardi 10 octobre au soir. Cette interdiction a été prise «compte tenu des risques de troubles à l’ordre public», a expliqué la préfecture de police.

Les deux manifestations devaient se tenir place de La République à 18h00. L’un des appels à manifester émane du «collectif national pour une paix juste et durable en Palestine» et le second de l’association «France Palestine solidarité». Les deux organisations, qui apportent leur soutien aux Palestiniens, demandent la fin du blocus à Gaza, décrété par le gouvernement israélien.

Plusieurs manifestations propalestiniennes ont été interdites déjà dans plusieurs villes du territoire, en raison «des risques de troubles à l’ordre public», comme à Lyon, lundi.

Le gouvernement craint que l’attaque du Hamas contre Israël samedi et la riposte de ce pays par des bombardements de la bande Gaza ne propage son lot de violence en France. L’Hexagone compte à la fois la plus importante communauté musulmane et la plus forte communauté juive d’Europe.

Horreurs du Hamas: Des manifestations de soutien à Israël en France

Horreurs du Hamas: Des manifestations de soutien à Israël en France

Des manifestations de soutien à Israël ont été organisé dans plusieurs villes notamment à Paris. Selon la préfecture de police de Paris, 16 000 personnes ont répondu à l’appel du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif), lundi 9 octobre en fin de journée, pour faire part de leur solidarité à Israël, trois jours après l’attaque du Hamas. Le cortège a marché de la place Victor-Hugo en direction du Trocadéro, dans le 16e arrondissement de la capitale.

>> Suivez dans notre direct l’évolution de la situation, trois jours après le début de l’offensive menée par le Hamas en Israël depuis Gaza

De nombreuses personnalités ont défilé dans les rues de la capitale .

Des rassemblements ont aussi eu lieu dans d’autres villes françaises. A Nice, plusieurs centaines de personnes se sont réunies en début d’après-midi devant l’hôtel de ville orné d’un grand drapeau israélien. Rassemblement aussi sur le parvis de la grande synagogue à Bordeaux, à Strasbourg, Nancy, Tours, Lille, Montpellier, ou encore Marseille.

Niger: des manifestations anti France téléguidées

Le photoreporter Patrick Robert analyse dans le Figaro les manifestations devant l’ambassade de France à Niamey qui d(après lui sont téléguidées par les putchistes et la Russie.

Après le renversement du président nigérien Mohamed Bazoum, plusieurs centaines de Nigériens s’en sont pris à l’ambassade de France à Niamey. Pourquoi la France est-elle visée?

Patrick ROBERT. – Ces manifestations ne sont pas spontanées, elles sont téléguidées par les putschistes qui instrumentalisent facilement la rue, mais aussi des parties d’oppositions, souvent sur des bases de rivalités ethniques, en espérant tirer profit du changement de régime, là où le système démocratique ne leur donne aucune chance d’être élu.

Comment expliquer autrement que des drapeaux russes soient distribués, ainsi que des calicots écrit à l’avance ? Qui a pu influencer cette pancarte brandie devant l’ambassade assiégée; «France=Nazi»? Pas un Africain. Ceux qui commanditent ces manifestations profitent de la faiblesse traditionnelle de la réponse française et de la culpabilité coloniale qui hante nos médias et notre classe politique. Pendant toute la guerre froide, des conseillers soviétiques ou d’Europe de l’Est (Allemagne de l’Est, Bulgarie, Pologne…) faisaient de même pour stimuler le dénigrement de l’occident.

Ils ont repris leurs vieilles méthodes de propagande pour distiller les mensonges les plus éhontés. On en a la preuve chaque jour avec la guerre en Ukraine. Il n’y a qu’à lire les communiqués de presse de l’ambassade russe en France pour constater que le mensonge et la torsion du réel font partie de leur système de communication. On retrouve la même mécanique dans tous les pays de la région ayant récemment basculé dans des putschs militaires. La France gêne parce qu’elle est légaliste et loyale. Parce qu’elle est encore influente aussi dans les instances internationales.

Dans un communiqué, l’Élysée a indiqué que la France répliquera «de manière immédiate et intraitable » en cas d’attaque contre ses ressortissants. Comment la France peut-elle réagir?

Par la fermeté, pour une fois. Il faut se défendre lorsqu’on est injustement mis en cause. Elle ne peut pas servir de bouc émissaire à des manœuvres qui l’utilise à des fins de basses politiques.
Il est édifiant que la raison évoquée par le général putschiste Abdourahamane Tiani soit «la dégradation sécuritaire» face au djihadisme (raison invoquée aussi par les autres putschistes de la région). Mais que ces militaires de hauts rangs n’ont-ils pas pris toute leur part dans cette lutte!

La mission de l’armée française était de protéger l’état de droit menacé par les djihadistes en donnant du temps aux armées nationales pour se former, se structurer et s’équiper afin de faire face.

On ne les a pas vus briller beaucoup sur les fronts. Il y a un malentendu: l’armée française n’a pas été engagée au Sahel pour faire la guerre à la place des pays touchés pas le terrorisme. (Il lui aurait fallu occuper tout le territoire avec au moins trente mille hommes. Il n’en est pas question). Ils ne peuvent donc pas lui reprocher la persistance du problème! Sa mission était de protéger l’état de droit menacé par les djihadistes en donnant du temps aux armées nationales pour se former, se structurer et s’équiper afin de faire face.

Si sa mission a été prolongée plus que prévu, c’est que la tâche est considérable (on partait de très peu) et coûte une fortune à la communauté internationale qui la soutient. C’est aussi qu’une fois structurée et équipées ces armées se sont montrées plus intéressées à commettre des coups d’État en bombant le torse qu’à affronter les djihadistes, ruinant l’investissement consenti et contraignant à prolonger le mandat des intervenants étrangers.

On peut toujours céder à la facilité de se trouver responsable de tous, et il n’y a que ceux qui ne font rien qui ne se trompent pas, mais s’il y a un échec flagrant dans la formation de ces armées, c’est bien de ne pas avoir enseigné que le rôle d’un militaire n’est pas de gouverner son pays et qu’il n’en a ni la compétence ni la légitimité, là où un mécanisme électoral est en place. Que l’honneur d’un militaire est d’obéir au pouvoir politique. D’une certaine façon, il aurait été implicitement inclus dans la mission des forces étrangères engagées au Niger avec un mandat international de restaurer le pouvoir politique légal. Mais le coût politique aurait été trop élevé.

Quels sont les intérêts de la France au Niger?

Contrairement aux idées reçues, ils ne sont pas économiques. Le Niger est un des pays les plus pauvres du continent, avec une démographie déraisonnable (les femmes nigériennes sont parmi les plus fécondes du continent avec une polygamie qui ne tient pas compte des ressources des foyers). L’uranium nigérian ne représente que 10 à 15% des besoins français. Il y a de l’uranium partout dans le monde, au même prix. Ce n’est pas un métal rare. La totalité des échanges économiques avec l’Afrique francophone ne représentent que 0,6% des échanges commerciaux de la France. Nous avons plus d’échanges économiques avec le reste de l’Afrique qu’avec l’Afrique francophone.

La France est attachée aux pays avec qui nous avons des relations historiques souvent liées au passé colonial. C’est une question d’intérêts diplomatiques dans une logique de «cercle d’influence» et, oui, d’attachement sentimental avec des peuples que nous connaissons bien. C’est peut-être désuet de le formuler aujourd’hui, mais cela a à voir avec une forme de loyauté et de fidélité, sans exclure la culpabilité et le regret pour les excès de l’époque coloniale.

À lire aussiRenaud Girard: «Il ne faut pas quitter l’Afrique!»

Nos adversaires ne comprennent pas cela, mais c’est dans la culture française. Les politiques africaines de la France depuis les indépendances portent toutes sur l’attachement à la stabilité politique, et à la recherche de la prospérité de ces pays, non pas pour nous enrichir sur leurs dos, mais en espérant que leurs prospérités enfin acquises puissent aboutir sur des échanges à bénéfices réciproques.

Les Français qui sont installés en Afrique ont de petites entreprises qui payent leurs impôts sur place et qui apportent leur investissement et leurs savoir-faire pour créer de la richesse dans le pays. (…) Où est donc le pillage qu’on nous reproche en permanence?

La moindre des choses, c’est que l’investissement à long terme de notre argent public ne serve pas en priorité à subventionner les entreprises de nos concurrents. Mis à part l’uranium au Niger et le pétrole ailleurs, Il n’y a pas d’entreprises françaises qui exploitent des minerais en Afrique (or, diamants, cuivre, minerais rares). Les Français sont absents des récentes découvertes d’or ou de pétrole au Tchad, au Niger, ou au Mali. Les grandes entreprises françaises qui investissent en Afrique sont surtout dans les services (téléphonie, électricité, banques, infrastructures, gestion portuaire, etc.).

Les Français qui sont installés en Afrique ont de petites entreprises qui payent leurs impôts sur place et qui apportent leur investissement et leurs savoir-faire pour créer de la richesse dans le pays. Leur apport à l’économie française est dérisoire. Où est donc le pillage qu’on nous reproche en permanence? Une très grande partie des Français résidants au Niger sont des coopérants techniques, des acteurs humanitaires et des membres d’ONG. Pillage?

Samedi, le ministère des Affaires étrangères a annoncé la suspension immédiate des «actions d’aide au développement et d’appui budgétaire au Niger». Quelles peuvent en être les conséquences?

Ces suspensions sont bien la moindre des choses. On ne va pas sponsoriser le désordre institutionnel avec l’argent public des contribuables, après avoir investi pendant des années pour la démocratisation de tous ces pays. Mais en nous retirant, nous risquons de les pousser dans les bras des Russes et des Chinois qui, eux, font leurs bonnes affaires avec une prime à la corruption et au pillage (par la dette, pour les Chinois). Mais s’il y a un constat d’échec à faire, c’est que tous ces pays admettent avoir toujours besoin d’un tuteur étranger pour les accompagner, soixante ans après les indépendances.

S’ils chassent la France, jugée trop exigeante, c’est pour faire venir la Chine ou la Russie, bien moins regardantes sur les règles de droit. Ils accompagnent cette démarche d’un discours pontifiant sur «les partenariats gagnants-gagnants», sur la souveraineté nationale (faux nez qui permet toutes les dérives en s’affranchissant des règles internationales), sur la nécessité de diversification des échanges, qui permet de nourrir la corruption en créant une concurrence des commissions occultes.

Ce n’est pas au nom de la défense de la souveraineté ou d’une attitude contestable d’aucune manière que le sentiment anti-français se développe, c’est paradoxalement la perte de son autorité qu’on reproche à la France.

Patrick Robert
C’est assez pathétique de voir ces chefs d’États aller à la gamelle à Saint Pétersbourg faire allégeance devant un Poutine radieux qualifié de «bienfaiteur de l’humanité». Il aura créé de toute pièce la pénurie sur les céréales en bloquant les exportations ukrainiennes, et propose gratuitement le grain volé dans les entrepôts des ports conquis dans la mer d’Azov! Gagnant-gagnant disent-ils? Mais sur le dos de l’Ukraine agressée et martyrisée! Où est la dignité de ces Africains-là?

Observez-vous une différence dans la façon dont se manifeste le sentiment anti-français au Niger ces derniers jours par rapport aux autres pays de la zone?

La similitude des méthodes d’action et des arguments justifiant ce dernier coup d’État avec ceux les autres pays voisins (Mali, Guinée, Burkina Faso) indique clairement que l’origine est la même.

On renverse le chef d’État élu avec des prétextes présentés comme vertueux, puis on organise des manifestations prétendument spontanées contre un bouc émissaire qui ne se défendra pas (la France) dans le but de justifier la popularité des putschistes qui se présentent abusivement comme portés par la volonté du peuple. Immédiatement, on muselle la presse pour rester maître du récit. Alors on peut mentir sans être contredit. La puissance des réseaux sociaux, là aussi, contribue à mobiliser des militants avides de certitudes et d’idées simples.

Les influences étrangères ne sont pas les seules raisons du sentiment anti-français qui vient de nombreuses frustrations cumulées, mais elles les amplifient et les instrumentalisent avec des outils de propagande et d’influences décomplexées qui s’affranchissent de la réalité des faits. Le conseiller d’un président africain me confiait qu’un diplomate chinois parle de nous en nous désignant comme «les blancs», cherchant à nous déconsidérer et conseillant de nous tenir à distance, cherchant la connivence racialiste avec son interlocuteur. Tout est permis pour eux.

Qu’on ne s’y trompe pas: ce n’est pas au nom de la défense de la souveraineté ou d’une attitude contestable d’aucune manière que le sentiment anti-français se développe, c’est paradoxalement la perte de son autorité qu’on reproche à la France. Son effacement. Sans oser bien sûr le formuler. Se greffent dessus une frustration migratoire et un certain nombre de fantasmes (le soi-disant pillage, le prétendu soutient aux régimes en place, la persistance de la pauvreté, etc.) entretenus par une propagande grossière et caricaturale qui porte dans les esprits.

La diplomatie française ne peut plus faire l’économie d’une active campagne d’explication et de contre-propagande c’est-à-dire d’information- partout où elle est mise en cause.

Erdogan veut interdire les manifestations kurdes en Suède !

Erdogan veut interdire les manifestations kurdes en Suède !


Il est clair que l’autocrate Erdogan, président de la Turquie, se fait une curieuse idée de la démocratie. Il souhaite en effet que la Suède interdise les manifestations kurdes. Pour cela il utilise une forme de chantage auprès de l’OTAN. La Suède est en effet candidate pour entrer dans l’organisation internationale de défense. Erdogan n’y serait favorable que si la Suède fait des gestes significatifs pour punir les kurdes refugiés qui sont sur son territoire.

La Suède doit interdire les manifestations sur son territoire des partisans du PKK, le mouvement indépendantiste kurde, si elle veut obtenir le feu vert d’Ankara pour intégrer l’Otan, a déclaré dimanche le président turc au secrétaire général de l’Alliance.

Erdogan a assuré que son pays avait une attitude « constructive », mais il a estimé que la modification des lois antiterroristes en Suède ne répondraient pas aux préoccupations de la Turquie tant que les membres du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) peuvent librement y manifester, a précisé la présidence turque dans un communiqué.

La Turquie et la Hongrie sont les deux seuls pays membres de l’Otan à bloquer l’adhésion de la Suède, après avoir donné leur feu vert à celle de la Finlande.

Longtemps neutres, les deux pays scandinaves ont décidé de rejoindre l’Alliance transatlantique après l’invasion de l’Ukraine par la Russie.

(Rédigé par Huseyin Hayatsever, version française Tangi Salaün)
reuters.com
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Manifestations: Nouvelles rave-party illégales…. mais tolérées !

Manifestations: Nouvelles rave-party illégales…. mais tolérées !

Nouvelles manifestations festives parfaitement illégales mais tolérées par les pouvoirs publics. Des manifestation festives où on partage autant la musique que la drogue. Près de 6.000 personnes sont ainsi rassemblées depuis samedi soir pour une rave-party en pleine nature sur la commune de Viols-en-Laval, un village situé à 20 km au nord de Montpellier, a annoncé la préfecture de l’Hérault dimanche. Des manifestations tolérées alors que trois policiers très récemment sont morts par la faute d’un conducteur ayant consommé de la drogue.

« Les participants à cette rave-party illégale sont arrivés massivement dans la nuit de samedi à dimanche, générant d’importantes difficultés de circulation, sur un terrain inadapté difficile d’accès », précise le communiqué de la préfecture, qui fait également mention de la présence sur les lieux de « 1.500 véhicules en tout genre (véhicules légers, caravanes, poids-lourds, camping-cars) ».

La zone où se déroule illégalement cette manifestation, classée zone Natura 2000, est « composée de garrigues et de pistes exiguës », rappelle la préfecture.

En Isère, une autre rave-party non déclarée dans la campagne de Roybon a rassemblé 1.500 personnes dimanche matin, selon la préfecture de ce département.

Retraites : encore des manifestations partout

Retraites : encore des manifestations partout

Depuis l’utilisation par le gouvernement de l’article 49–trois qui prive le Parlement de vote, les manifestations spontanées se développent un peu partout en France. Une sorte de résurgence du mouvement des gilets jaunes mais en beaucoup plus massif. Le président s’efforce de minimiser la colère en comparant les manifestants à une meute et à une foule irresponsable. De quoi donner du carburant pour réchauffer encore le climat de la grande manifestation de jeudi. De toute évidence Macron acculée ne maîtrise plus sa parole et son rôle commence être mis en cause y compris au sein de renaissance, parti de la majorité.

À 48 heures d’une nouvelle journée nationale de mobilisation à l’appel des syndicats le jeudi 23 mars contre la réforme des retraites, des milliers de personnes sont descendues dans les rues ce mardi soir dans tout le pays. Selon les préfectures, elles étaient au moins 5000 à Grenoble, 900 à Lille, 3500 à Paris, 1200 à Rennes, 4100 à Nantes (10.000 selon les syndicats), mais aussi 300 au Mans.

Dans la plupart de ces villes, les cortèges se sont déroulés dans le calme, même si de nouveaux incidents ont été signalés. Comme lundi soir, des violences policières et des charges violentes de CRS ont aussi été rapportées, tout comme des entraves à la presse.

Dans la capitale, les forces de l’ordre ont procédé à 27 interpellations, selon une source policière. Certains manifestants, à Paris notamment, ont jeté des projectiles en direction des policiers.

Plus tôt dans la journée, des actions contre la réforme des retraites ont été organisées dans tout le pays. À Lyon où à Toulouse, des manifestants ont bloqué la circulation de plusieurs axes. En Bretagne, le trafic routier a été perturbé mardi par plusieurs blocages, notamment sur les périphériques rennais et nantais, à Laval, Vannes et Brest.

Péage gratuit en Moselle: une soixantaine de manifestants ont investi le péage de Saint-Avold sur l’A4 pour lever les barrières. Dans les Yvelines, quinze véhicules Enedis ont ralenti la circulation sur la RN10 dans le sens Paris-province, soulignait l’AFP.

Des incidents ont aussi éclaté mardi devant le dépôt pétrolier de Fos-sur-Mer, près de Marseille, où les autorités ont procédé aux premières réquisitions de personnel en grève contre la réforme.

Sur fond de ces nouvelles manifestations, Emmanuel Macron a estimé dans la soirée qu’il fallait « apaiser » et « écouter la colère » des Français après l’adoption contestée du texte par le Parlement… tout en assurant que la foule n’a « pas de légitimité » face « au peuple qui s’exprime à travers ses élus. »

Des manifestations spontanées partout en France

Des manifestations spontanées partout en France

La chienlit commence à s’installer en France sur le mode gilet jaune. En effet du fait de l’entêtement du pouvoir les protestations pourraient durer des semaines et des mois et la situation devenir très critique non seulement sur le plan politique mais aussi économique et social. Des milliers de personnes ont en effet manifesté dans tout le pays pour protester contre l’adoption de la réforme des retraites sans vote à l’Assemblée nationale. Des violences ont été signalées dans plusieurs villes, du côté des manifestants comme du côté des forces de l’ordre.

Des dégradations ont été commises souvent en marge ou pendant ces mobilisations. À Paris ou à Strasbourg, des poubelles ont été brûlées, des panneaux publicitaires ont été brisés. À Abbeville, la mairie a même été envahie par des manifestants, tandis qu’à Brest, un dispositif policier a dû être mis en place autour de la permanence du député Horizons Jean-Charles Larsonneur.

Dans tous les cortèges, les manifestants dénonçaient le « coup de force » du gouvernement et appelaient à la démission du président de la République Emmanuel Macron et de la Première ministre Elisabeth Borne, signe que les revendications semblent désormais dépasser le simple retrait de la réforme des retraites.

La CGT appelle à « amplifier la mobilisation », et à « participer massivement aux grèves reconductibles et aux manifestations », le jeudi 23 mars « et après, si nécessaire ».

Interviewé lundi soir, le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger, a appelé les salariés à se « mobiliser jeudi, dans le cadre de l’intersyndicale, dans le même sens des responsabilités » que depuis le mois de janvier pour demander le retrait de la réforme. Il s’est dit inquiet de la « colère » et des « violences » qui pourraient s’exprimer du fait de l’adoption d’une loi qui n’avait « pas de majorité à l’Assemblée nationale », tout en affirmant que les syndicats ne seraient pas « comptables de ce qui se passerait qui ne serait pas sous mot d’ordre syndical ».

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