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Manifestation de FO et la CGT : participation insignifiante

Manifestation de FO et la CGT : participation insignifiante

C’est à peine si certains médias ont rendu compte de la manif interprofessionnelle initiée par la  CGT et FO jeudi ; la coupe du monde de foot y est pour quelque chose, elle écrase en quelque sorte tout le reste de actualité mais ce nouvel appel à la mobilisation a fait complètement flop et il serait temps que les syndicats contestataires par principe prennent  un peu de recul car leur stratégie participe au discrédit du syndicalisme quand la mobilisation est aussi marginale. Le nouveau patron de FO commence donc son mandat par un échec  Coté CGT, la confédération est engagée dans une fuite en avant qui va tuer les dernières velléités de mobilisation. La participation n’a pas été au rendez-vous puisqu’à Paris 2.900 personnes seulement se sont rassemblées pour manifester, selon la préfecture de police. La CGT n’a pas souhaité donner de chiffre. Elle précise que l’objectif n’est pas de mesurer la mobilisation, mais de construire un mouvement de long terme. “Il s’agit de préparer une rentrée offensive pour gagner l’augmentation des salaires et des pensions, la réduction du temps de travail, pour relancer nos industries et services publics”, peut-on lire dans un communiqué. Le nouveau secrétaire général de FO, Pascal Pavageau, qui a reçu le mandat de mener une lutte interprofessionnelle la plus unitaire possible, explique lui aussi que les participants ne “sont pas là pour faire un chiffre”. “Nous sommes là pour prendre date dans une logique qui s’inscrit à plus long terme et certainement avec plus d’organisations syndicales et de jeunesse que celles qui appellent le 28”, a-t-il dit sur Public Sénat lundi. La dernière mobilisation interprofessionnelle que la CGT avait menée en solitaire le 19 avril, n’avait rassemblé que 119.500 personnes en France (108.000 en régions et 11.500 à Paris), selon la préfecture. La “marée populaire” appelée par la CGT, la France insoumise et d’autres organisations avait rassemblé 93.315 personnes en France (21.000 à Paris et 72.315 en Province). Cette fois la participation globale en France n’aura pas dépassé 30 000 manifestants. Il vraiment temps d’arrêter l activisme ultra minoritaire  d’autant que nombre de militants comme les cheminots sont usés physiquement et financièrement.

Manifestation du 26 mai : la CGT avec les Insoumis

Manifestation du 26 mai : la CGT avec les Insoumis

Les Insoumis et des organisations d’extrême gauche seront rejoints par la CGT pour la manifestation du 26 mai. Une manifestation qui du coup est assuré d’une certaine participation mais en même temps qui divise sur le rôle respectif du syndicat et du politique. Des syndicats comme le CFDT ou FO ne seront pas présents en raison précisément du caractère politique de cette journée du 26 mai. En gros,  il y aura à peu près dans la rue toutes les forces syndicales et politiques d’extrême gauche. Cela devrait permettre non pas de réunir uen marée populaire comme le souhaitent les insoumis mais un nombre quand même significatif de manifestants. La participation de la CGT s’explique aussi par certains signes d’essoufflement dans certains conflits en cours à la SNCF même si le taux de conducteurs est encore très largemenet majoritaire ou encore à AIR France où l’intersyndicale est déboussolée depuis la démission du président.  Le syndicat de Philippe Martinez a annoncé sa décision mercredi dans un communiqué, évoquant « l’urgence sociale » qui le pousse à rejoindre ce mouvement inédit. Un parti-pris qui vise à densifier la contestation, mais encontre l’opposition des syndicats réformistes. « Il n’y a aucune chance de voir [la CFDT] dans un défilé qui a une connotation politique », a déclaré Laurent Berger, secrétaire général du syndicat réformiste. Enjeu : préserver son indépendance vis-à-vis du politique. Lundi sur CNews, il a même affirmé que « ce serait une faute qu’une organisation syndicale quelle qu’elle soit appelle [à se mobiliser] le 26 mai. Ce n’est pas le rôle du syndicalisme ». Même positon  du côté de Force ouvrière. Pascal Pavageau, secrétaire confédéral, a tranché : « C’est une manifestation d’ordre politique, nous n’avons pas à nous en mêler et nous ne nous en mêlerons pas. »

 

 

Manifestation géante en Catalogne

Manifestation géante en Catalogne :

Une manif monstre de 300 000 personnes  a Barcelone pour protester contre l’emprisonnement d’anciens dirigeants régionaux locaux pour rébellion, trahison et pseudo détournement de fonds. Les intéressés risquent jusqu’à  30 ans de prison. Quant à l’ancien chef du gouvernemenet de la Catalogne, Puigdemont,  il fait l’objet d’un mandat international espagnol pour le même motif. Certes le référendum organsiné par Puigdemont n’était pas légal et pas très opportun pour autant il n’y a eu ni violence, ni rébellion. En fait le Premier Ministre Rajoy se sert du conflit catalan pour masquer ses difficultés politiques. Difficultés liées à absence de majorité sans les basques et difficultés suite aux affaires financières son parti. Une sorte instrumentalisation du conflit catalan pour rassembler les autres espagnols. Une fuite en avant évidemment dont d’ailleurs l’Allemagne n’a pas voulu être complice en refusant d’emprisonner Puigdemont de passage près de la frontière avec le Danemark.  L’appel à manifester avait été lancé par une plateforme d’associations et syndicats créée en mars pour « défendre les institutions catalanes » et « droits et libertés fondamentales ». Le fait que les sections catalanes des deux grands syndicats, Commissions ouvrières et UGT, en fassent partie – aux côtés des associations séparatistes ANC et Omnium – a provoqué de vives protestations parmi leurs membres n’ayant jamais voulu de l’indépendance, dans une région très partagée.  « Mais ce n’est pas une manifestation indépendantiste », avait affirmé le secrétaire général de l’UGT régionale, Camil Ros. « C’est le moment de jeter des ponts et le problème de la Catalogne ne doit pas se résoudre dans les tribunaux mais par le dialogue et la politique ».

Manif 12 septembre : Une manifestation surtout de militants

Manif 12 septembre : Une manifestation surtout de militants

222 000 manifestants, 500 000 pour la CGT, c’est le minimum syndical en matière de mobilisation estiment les experts du dialogue social. Pas de quoi faire reculer le gouvernement. Une manifestation qui n’a pas tellement mordu notamment dans le privé mais qui a été un peu compensé par les troupes du secteur public et les retraités.  “On est dans les niveaux bas pour les mobilisations de ce type”, a dit mercredi à Reuters Guy Groux, directeur de recherches associé au Cevipof de Sciences Po. “Si l‘on compare à des mouvements comme ceux de 1995, 2006 ou encore 2010, qui rassemblaient un million de personnes, c‘est plutôt marée basse”. Pour cette manif du 12 on a compté seulement 223000 participants (500 000 pour la CGT.  A titre de comparaison, au plus fort des manifestations contre la loi Travail, dite El Khomri, au printemps 2016, le ministère de l‘Intérieur avait dénombré près de 400.000 personnes dans les rues. Pour Jean Grosset, directeur de l‘Observatoire du dialogue social de la Fondation Jean Jaurès et ancien secrétaire général adjoint du syndicat UNSA, la manifestation n‘aura pas l‘impact escompté par ses organisateurs. “La manifestation a été avant tout à caractère militant”, a-t-il dit à Reuters. “Vous n‘avez pas là-dessus une émotion pour l‘instant des salariés qui les fait rejoindre les cortèges des syndicats.” Raymond Soubie, ancien conseiller social de Nicolas Sarkozy et grand spécialiste du mouvement syndical, la CGT ne fait que bâtir son image de syndicat “au plus près de la défense des salariés”. “Son objectif n’était pas de faire revenir le gouvernement sur les ordonnances”, dit-il, jugeant que le sort en est déjà jeté. “C‘est plus une manifestation de principe pour montrer son hostilité et surtout pour prendre date par rapport à une éventuelle montée des mécontentements dans les mois à venir.” Selon lui, la réforme du Code du travail, un thème complexe, n‘est pas aussi “inflammable” que les réformes de l‘assurance chômage et ou des retraites prévues pour le printemps prochain. Macron souhaite unifier le système des retraites et mettre fin aux régimes spéciaux. “Des corporations vont se sentir attaquées et vont se défendre dans des secteurs sensibles comme l’énergie et les transports”, dit Raymond Soubie, laissant présager un printemps 2018 explosif. Le second round social sur les retraites et l’assurance chômage risque d’être nettement plus difficile pour le gouvernement surtout si s agrègent à la mobilisation lycéens et étudiants.

Manifestation du 12 : »un vice d’entrée »(CFDT)

Manifestation du 12 : »un vice d’entrée »(CFDT)

 

 

La manifestation était viciée d’entrée pour le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger, du fait que la CGT en a décidé seule le principe et ne s’est pas impliquée dans les processus de concertation préparant la réforme du Code du travail.  On retrouve à travers cette position de la CFDT le clivage classique entre le mouvement syndical réformiste et le mouvement syndical protestataire par principe. Deux conceptions qui s’affrontent depuis des décennies. D’un côté le bloc des contestataires qui refusent toute perspective d’amélioration du système, de l’autre ceux qui pensent qu’on peut obtenir des progrès sociaux à l’intérieur de ce système. En fait, la traditionnelle posture à anarcho  révolutionnaire contre  la vision réformiste ; Les manifestations lancées à l‘appel de la CGT ont réuni mardi 223.000 personnes à travers la France, selon le ministère de l‘Intérieur et 500.000 selon la CGT. Les directions de la CFDT, de FO, de la CFE-CGC et de la CFTC n‘ont pas souhaité se joindre au mouvement, expliquant qu‘elles préféraient garder leurs forces en vue des prochaines concertations sur la formation professionnelle et l‘assurance chômage. “Cette manifestation, elle avait un vice d‘entrée, c‘est qu‘elle était décidée par une seule organisation syndicale et qu‘en plus, cette organisation syndicale avait décidé de ne pas s‘investir dans les concertations”, a dit Laurent Berger sur BFMTV. Il estime que la CGT “a laissé faire” aux autres centrales “le boulot de contrer des propositions qui n’étaient pas acceptables”, comme d’éviter que le seuil de déclenchement des plans sociaux ne passe de 10 à 30 salariés ou encore que les délais de recours aux prud‘hommes ne soient réduits à six mois. “Nous, on n‘a pas appelé à la manifestation le 12 juin. On a pesé tout l’été”, a poursuivi le numéro un de la CFDT. Il assure que les syndicats peuvent encore peser, notamment sur le contenu des décrets qui doivent déterminer les moyens accordés aux nouvelles instances représentatives du personnel. Ces décrets devraient être adoptés avant la fin de l‘année, selon le ministère du Travail.

Policiers : encore une manifestation à Viry-Châtillon

Policiers : encore une manifestation à Viry-Châtillon

 

La grogne chez les policiers  est loin d’être terminée même si les médias en parlent moins du fait en particulier de la campagne électorale pour 2017. Mais la colère est toujours présente. De ce point de vue la base ne semble pas aussi satisfaite que les syndicats de police qui se sont montrées plutôt satisfaits du plan du gouvernement. Ce qui semble surtout en cause pour la base ce sont les conditions concrètes d’exercice de la mission. Les manifestants réclament en particulier de nouveaux moyens, un nouveau statut notamment en matière de légitime défense aussi l’abandon de la politique du chiffre imposé par la hiérarchie. Un mois jour pour jour après l’attaque au cocktail Molotov qui a grièvement blessé deux policiers à Viry-Châtillon (Essonne), quelques centaines de fonctionnaires se sont rassemblés mardi soir sur les lieux pour montrer que leur colère était intacte. D’autres rassemblements étaient prévus au même moment en province, notamment à Bordeaux, avant de nouvelles manifestations mercredi et jeudi. En dépit de l’annonce d’une enveloppe de 250 millions d’euros par le gouvernement, les policiers engagés dans la contestation hors de tout cadre syndical estiment ne pas avoir été entendus et revendiquent une « mobilisation historique ». Ils se sont réunis dans la soirée devant la mairie de Viry-Châtillon « dans le silence et la dignité » en réaffirmant leur refus de toute « tentative de récupération et de division », selon le mot d’ordre des organisateurs. Dénonçant les puissants syndicats de police, ils ont créé une association chargée de porter leurs revendications. Ils ont également désigné pour porte-parole une femme gardien de la paix dans les Yvelines. Elle remplace l’une des voix de la contestation policière, l’ancien du service d’élite du Raid Robert Paturel qui s’est retiré après avoir été accusé – à tort selon lui – d’être proche du Front national.

(Avec Reuters)

Terrorisme : pourquoi des manifestations supprimées et d’autres maintenues ?

Terrorisme : pourquoi des manifestations supprimées  et d’autres maintenues ?

 

La décision de Martine Aubry, maire de Lille, de supprimer la grande braderie suscite pour le moins des interrogations dans la mesure où en France par crainte des attentats certaines manifestations sont supprimées (dernier exemple en date le championnat de France cycliste sur route à Nice) alors que d’autres sont maintenues. On comprend évidemment que l’annulation de certaines manifestations du fait des risques encourus mais dès lors  on peut se demander pourquoi en maintenir d’autres tout aussi importantes. Cela témoigne à l’évidence du caractère particulièrement ambigu de l’état d’urgence. Chacun sait que la sécurité totale ne peut être garantie sur aucun événement de masse (manifestations sportives, festivals, feux d’artifice, concert, etc.). On sait tout autant que la plupart des manifestations ne seront pas ciblées par les terroristes. Mais e risque potentiel demeure et il convient sans doute de s’interroger sur la meilleure attitude à prendre vis-à-vis des djihadistes. Annuler la totalité de tous les spectacles serait sans doute de nature à créer une psychose dommageable dans un pays déjà apeuré, sans parler évidemment des conséquences économiques désastreuses. Ce renoncement forcément très relayé médiatiquement porterait atteinte à l’image du pays et d’une certaine façon donnerait raison à l’État islamique. D’un autre côté prendre le risque de sacrifier des vies humaines pour des manifestations festives ou  commerciales pose la question de la responsabilité publique. De ce point de vue le débat n’est malheureusement pas clos et sans doute sera-t-il à nouveau ouvert lors  des possibles autres attentats. Déclarer que le pays est en guerre comme le fait le ministre de l’intérieur est une chose en tirer les conséquences en est une autre. Il est évident qu’il y a urgence à approfondir le concept d’état d’urgence et à en tirer les conclusions concrètes de sa mise en œuvre.

Transporteur : Manifestation de camions à Rennes

Transporteur : Manifestation de camions à Rennes

Progressivement le pavillon français se réduit comme peau de chagrin. Il a pratiquement disparu au plan international et se trouve très menacé même sur le territoire du fait de conditions de concurrence déloyales. Une concurrence permise par le transport dit de cabotage et qui en fait permet à n’importe quel transporteur étranger d’échapper aux contraintes réglementaires notamment dans le domaine social et fiscal. Très récemment d’anciens cadres du transporteur Norbert Dentressangle ont été sanctionnés par la justice pour le détournement de ces contraintes notamment   pour prêt illicite de main-d’œuvre, travail dissimulé et délit de marchandage. Le parquet a requis la peine maximale pour six dirigeants : trois ans de prison avec sursis et 45 000 euros d’amende chacun, assortis de la publication de leur nom sur le site du ministère du Travail, la fameuse « black-list Macron ». Pour les trois sociétés, une amende  de 225 000 euros a été demandée. Malgré l’impossibilité d’utiliser des preuves frappées de nullité l’année dernière, le procès qui s’est ouvert lundi dernier a porté sur le fond de l’affaire. La défense de ND maintient pour sa part la régularité du fonctionnement de son activité de transport international, dans le respect du droit qui le régit et des normes en vigueur en matière de sous-traitance. « Un porte-parole d’XPO confirme que le lien de subordination des salariés polonais, roumains et portugais avec les filiales établies dans ces pays est un point central du procès et que celles-ci exercent bien leurs prérogatives d’employeur. Les syndicats donnent une toute autre version en s’appuyant sur les témoignages des parties civiles abondant dans le sens d’un lien de subordination direct avec les entreprises françaises et non pas avec les filiales des pays de l’Est. Le syndicat insiste aussi sur les moindres salaires touchés par rapport aux collègues français. D’où la demande de réparation de la part de 350 parties civiles. Le procès est ajourné au 26 mai, date fixée pour le jugement. Mais si les cadres de Norbert Dentressangle  sont effectivement condamnés combien d’autres échapperont aux poursuites de la justice ? Ce qui a motivé les manifestations organisées par les transporteurs routiers à Rennes  Une centaine de poids-lourds ont donc défilé aujourd’hui sur la rocade de Rennes, à l’initiative de l’Organisation des TPE et PME du transport routier (OTRE), pour dénoncer le « cabotage illégal » et « la concurrence déloyale » d’entreprises de transports étrangères, principalement d’Europe de l’est.  »Stop dumping social, concurrence déloyale », ou encore, « donneurs d’ordre, affréteurs, coupables; pays de l’est, esclaves; transporteurs français, sacrifiés », pouvait-on lire sur les calandres de camions.  « Nous dénonçons le cabotage illégal et le détachement de personnel » étranger, préjudiciables aux transporteurs français car ces derniers et leurs concurrents étrangers ne sont pas soumis aux mêmes contraintes, c’est une distorsion de concurrence qui « met nos entreprises et nos emplois en danger », a expliqué à l’AFP Christine Jaouen, présidente de OTRE/Bretagne.

Brésil : manifestation monstre contre le pouvoir

Brésil : manifestation monstre contre le pouvoir

 

Près de 3 millions de personnes ont manifesté au Brésil pour protester contre la politique du gouvernement et en particulier contre la présidente Dilma Rousseff, engluée à la fois dans une crise économique et la corruption. Même l’ancien président Lula est impliqué.  Dans la seule ville de Sao Paulo, la plus grande ville du Brésil, 1,4 million de personnes ont défilé aux cris de « Dilma dehors », selon un chiffre du secrétariat à la Sécurité publique qui a évalué le nombre de participants à 1,8 million dans l’Etat de la capitale économique.   Avant cette estimation, le nombre total de manifestants dans le reste du géant d’Amérique latine était estimé à 1,4 million, selon des données de la police, ville par ville, compilées par le site d’informations G1. Et ce sans compter la grande manifestation de Rio de Janeiro, ville hôte des Jeux Olympiques en août prochain. Des centaines de milliers de Cariocas (au moins 700.000 selon les organisateurs) y ont défilé le long de la célèbre plage de Copacabana. D’importantes manifestations ont également eu lieu dans la capitale Brasilia (100.000 participants, Curitiba (200.000), Recife (120.000), etc. Ce raz-de-marée est un très sérieux coup de semonce pour la présidente Dilma Rouseff, qui est sous la menace d’une procédure parlementaire et voit sa coalition voler en éclats. Le Brésil est paralysé depuis plus d’un an par une crise politique majeure, envenimée par les révélations continues du méga-scandale de corruption autour du géant étatique pétrolier Petrobras, sur fond de profonde récession économique.

 

Manifestation anti austérité le 12 novembre à Paris

Manifestation  anti austérité  le 12 novembre à Paris

 

 Le parti de gauche (PG), le PCF, le NPA, Nouvelle Donne, Ensemble, Gauche unitaire, plusieurs membres d’Europe Ecologie Les Verts, des responsables d’associations féministes, de lutte contre le chômage, des syndicalistes (dont la CGT, Solidaires, FO et FSU) ont notamment signé l’appel à manifester. Cet appel se fait dans la lignée de la manifestation contre l’austérité du 12 avril dernier qui avait réuni entre 25 000 et 100 000 personnes à Paris.  «Ceux qui gouvernent n’ont aucune idée de ce que l’austérité fait subir comme galère», a déclaré ce mardi lors d’une conférence de presse de présentation de la manifestation Willy Pelletier, de la fondation Copernic, qui dénonce «une nouvelle noblesse d’État qui foule du pied ce pour quoi elle a été élue». «A partir du moment où l’Assemblée nationale n’a pas été capable de bloquer la politique du gouvernement, c’est au peuple de le faire», a renchérit Éric Coquerel du Parti de gauche. «Il faut une mobilisation très forte pour faire en sorte de faire dérailler la locomotive de Manuel Valls.» Pour Olivier Besancenot, du Nouveau parti anticapitaliste (NPA), «c’est la contestation du peuple de gauche qui pense que ce gouvernement fait une politique de droite. (…) C’est une vraie bagarre politique qu’on souhaite mener jusqu’au bout, c’est-à-dire faire tomber le budget», a-t-il ajouté estimant que «la vraie fronde aura lieu dans la rue».  «Dans ce moment de crise, il n’y a pas de solution s’il n’y a pas de mobilisation populaire», estime Clémentine Autain pour Ensemble, composante du Front de gauche, déplorant l’absence de couverture médiatique pour annoncer la manifestation. «Nous sommes nombreux à avoir honte qu’un gouvernement mène au nom de la gauche une politique qui rende plus difficile la vie à un très grand nombre de gens. Le budget doit tomber, le gouvernement doit cesser.» Faisant partie de «la dizaine» de signataires d’EELV, Jérôme Gleizes juge que le gouvernement de Manuel Valls «nous amène droit dans la crise et dans un face-à-face entre la droite et le FN».

Manifestation pro-Gaza interdite à Paris

Manifestation pro-Gaz interdite à Paris

Une interdiction qui s’appuie sur les risques de débordements et le manque de structure pour encadrer les manifestants. Déjà interdite samedi dernier, la manifestation pro palestinienne prévue samedi à Paris a de nouveau été interdite vendredi par la préfecture de police. Les organisateurs ont saisi la justice en urgence dans la foulée.  »J’introduis un mémoire en référé-liberté auprès du tribunal administratif de Paris », a déclaré à l’AFP Me Hosni Maati, avocat des organisateurs, les mêmes qui avaient appelé à la manifestation interdite du 19 juillet ayant dégénéré en violences dans le quartier parisien de Barbès. « On épuisera tous les recours juridiques », a déclaré Omar Alsoumi, membre du Palestinian Youth movement, l’un des organisateurs de cette manifestation aux côtés notamment du NPA et du Parti des Indigènes de la République (PIR). Pour la manifestation du 19 juillet, le tribunal administratif, déjà saisi par les organisateurs, avait confirmé l’interdiction de la préfecture de police. Omar Alsoumi a jugé cette interdiction « extrêmement grave »: « Le gouvernement est en train d’interdire un droit fondamental », « il crée une division entre des citoyens qui seraient légitimes à s’exprimer et d’autres non », a-t-il estimé. Alain Pojolat, du NPA, s’est dit « stupéfait » alors que les organisateurs « devaient négocier aujourd’hui un parcours de manifestation ». « Les arguments, c’est qu’il y aurait beaucoup de monde et qu’on serait incapables d’encadrer la manif » or « on aurait pu avoir 200 personnes pour le service d’ordre », a-t-il affirmé. Pour le ministre de l’Intérieur, cité par Le Figaro, le parcours « à partir de la place de la République est à haut-risque » pour le ministre et source d’inquiétude compte tenu de la proximité des lieux de culte. Autre raison avancée par le ministre, la mort de 50 Français après le crash de l’avion d’Air Algérie. « Par conséquent, je demande que la journée soit consacrée au respect et au recueillement», a précisé Bernard Cazeneuve. Si la manifestation avait lieu, le ministre prévoit de « prendre ses responsabilités en faisant en sorte que les forces de l’ordre soient présentes. » Mercredi, une manifestation parisienne en soutien aux Palestiniens, à l’appel du collectif national pour une Paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens, s’est déroulée dans le calme.

 

Ecotaxe: nouvelle manifestation des Bonnets rouges

Ecotaxe: nouvelle manifestation des Bonnets rouges

 

 

Plusieurs centaines de Bonnets rouges – 250, selon la gendarmerie, jusqu’à un millier, selon les organisateurs – se sont heurtés aux forces de l’ordre samedi près d’un portique écotaxe dans le Morbihan, faisant quatre blessés légers, tandis que trois personnes ont été interpellées.  Un membre des forces de l’ordre a été atteint par un boulon à une jambe, selon la gendarmerie, qui a précisé que trois manifestants avaient également été blessés, dont un souffre d’un bras cassé. Un autre manifestant a été victime d’un tir de flashball, selon un responsable des Bonnets rouges.  Trois manifestants ont été interpellés, dont un placé en garde à vue, selon la gendarmerie. Quant aux deux autres, l’un est hospitalisé et l’autre en cellule de dégrisement, selon la même source.  Au cours d’un après-midi tendu, les manifestants, qui se sont dispersés peu avant 19H00, ont lancé des fusées de détresse et des œufs sur les forces de l’ordre empêchant l’accès au portique et ces dernières ont riposté par des grenades lacrymogènes.  Les forces de l’ordre avaient bouclé le secteur, empêchant les journalistes d’accéder au site en cours d’après-midi, ont constaté un photographe et un vidéaste de l’AFP qui se sont fait refouler.  La RN 165 avait été fermée préventivement à la circulation par les forces de l’ordre et des déviations mises en place. Selon la gendarmerie, la circulation devait être normalement rétablie sur cette route « après travaux, en deuxième partie de nuit ».  Les Bonnets rouges avaient annoncé depuis quelque temps cette manifestation qu’ils voulaient « avant tout pacifique », selon l’appel posté sur leur page Facebook. Ils avaient prévu de se rendre à partir de midi à proximité du portique, où devaient se dérouler un pique-nique et des prises de parole. Mais les forces de l’ordre ont pris les devants en interrompant la circulation sur la 2X2 voies dès 10H00, bousculant l’organisation prévue.   »On voulait que ce soit pacifique, mais comme les forces de l’ordre empêchaient les gens d’approcher, ça a énervé tout le monde », a commenté auprès de l’AFP Thierry Merret, président de la FDSEA du Finistère et l’un des principaux animateurs du collectif « Vivre, décider et travailler en Bretagne », à l’origine du mouvement des Bonnets rouges.   »On espère que le gouvernement a compris que le mouvement des Bonnets rouges est loin de s’essouffler. On a encore entendu les propos de (Jean-Marc) Ayrault (Premier ministre) et de (Frédéric) Cuvillier (ministre des Transports) sur l’écotaxe, et on n’en veut pas. Maintenant, on attend le 8 mars et on espère que le gouvernement va adopter une autre position », a poursuivi M. Merret, selon lequel l’un des blessés a été atteint « au front par un tir de flashball à tir tendu ».  Le 8 mars, le collectif « Vivre, décider et travailler en Bretagne » organise à Morlaix – ville dont a été l’élue la ministre de la Décentralisation, Marilyse Lebranchu – les « Etats généraux de Bretagne » qui doivent permettre de définir des orientations pour le devenir de la région à partir des observations et propositions faites à travers les « cahiers de doléances » coordonnés ces dernières semaines par la cinquantaine de comités locaux des Bonnets rouges.  Les Bonnets rouges se sont fait connaître fin octobre lors d’une manifestation sous un portique écotaxe dans le Finistère qui avait donné lieu à des affrontements avec les forces de l’ordre.  Le gouvernement a depuis ordonné la suspension de l’écotaxe poids lourds, qui devait entrer en vigueur au 1er janvier.  Au début du mois, Frédéric Cuvillier a jugé « souhaitable » que le dispositif de l’écotaxe entre en vigueur en 2014, tout en précisant attendre les conclusions en avril d’un rapport parlementaire sur la question.  Depuis la mi-2013, une dizaine de portiques écotaxe ont été soit détruits soit rendus inopérants dans l’Ouest de la France, dont deux au début du mois en Eure-et-Loir et dans la Manche.

Manifestation de la faim au Niger

Manifestation de la faim au Niger

L Niger l’un des pays les plus autres au monde connait sa première révolte de la faim. Des dizaines de milliers d’opposants au président Mahamadou Issoufou ont manifesté samedi à Niamey pour dénoncer les conditions de vie au Niger, l’un des pays les plus pauvres au monde. Il s’agit de la plus importante manifestation au Niger depuis les rassemblements de 2009-2010 contre le président de l’époque, Mamadou Tandja, qui souhaitait effectuer un troisième mandat jusqu’à son renversement par l’armée en février 2010. La police a estimé le nombre de participants samedi à 20.000 tandis que les organisateurs ont fait état de 30.000 manifestants. Cette manifestation est la première démonstration de force de l’Alliance pour la République, la Démocratie et la Réconciliation (ARDR), une coalition de 15 partis d’opposition formée en octobre. « Mahamadou Issoufou avait promis la fin de l’insécurité alimentaire mais la population continue d’être décimée par la faim et la soif », a déclaré Amadou Hama, président de l’Assemblée nationale dont le Mouvement démocratique nigérien (Moden) a rompu avec la coalition au pouvoir cette année. Le Niger, pays de 17 millions d’habitants, est le quatrième producteur mondial d’uranium. Il est engagé dans des négociations avec Areva sur une nouvelle convention encadrant l’extraction d’uranium.

Ukraine: chaos et manifestation

Ukraine: chaos et manifestation

 

Le refus du pouvoir de signer fin novembre l’accord d’association avec l’UE négocié depuis trois ans et les violences contre les manifestants il y a une semaine ont plongé ce pays de 46 millions d’habitants dans une crise politique sans précédent depuis la Révolution orange de 2004 qui a porté au pouvoir des pro-occidentaux.  Soutenue par les Etats-Unis et les Européens, l’opposition appelle à une manifestation dimanche à 10H00 GMT sur la place de l’Indépendance, haut lieu de la Révolution orange occupée depuis une semaine par les protestataires qui y ont hérissé des barricades.   »Nous devons être plus d’un million et nous allons forcer le président (Viktor) Ianoukovitch à remplir nos conditions », a lancé samedi soit le boxeur Vitali Klitschko, l’un des leaders de l’opposition.   »Notre avenir dépend de chacun de vous », a-t-il ajouté.  Entre 200.000 et 500.000 personnes selon les sources – s’étaient rassemblées le 1er décembre sur cette place après une dispersion violente la veille d’une manifestation au même endroit qui a fait des dizaines de blessés dont de nombreux étudiants.  L’opposition réclame l’organisation d’élections anticipées ainsi que la punition des responsables des violences policières et la libération de personnes mises en détention provisoire pour des « troubles » et qu’elle juge innocentes.  La tension est montée d’un cran après la visite vendredi du président Viktor Ianoukovitch en Russie où il a discuté avec son homologue Vladimir Poutine du « partenariat stratégique ».  L’opposition a affirmé samedi que l’adhésion de l’Ukraine à l’Union douanière menée par Moscou avait été décidée lors de cette rencontre et accusé le président de vouloir « vendre l’Ukraine » à la Russie.  L’information sur la prétendue adhésion de l’Ukraine dans l’Union douanière en échange d’un important rabais du prix du gaz russe et de crédits de plusieurs milliards de dollars est aussi apparue sur le Twitter d’Edward Lucas, rédacteur du magazine britannique The Economist.   »Le projet d’un accord sur le partenariat stratégique est prêt, il a été paraphé, mais Ianoukovitch n’a pas osé le signer », a déclaré samedi l’un des dirigeants de l’opposition Arseni Iatseniouk.  Selon lui, ce document qui prévoit l’adhésion de l’Ukraine dans l’Union douanière d’ex-républiques soviétiques menée par la Russie sera signé le 17 décembre au cours d’une visite de M. Ianoukovitch à Moscou.   »La manifestation de dimanche peut se terminer de façon tragique s’il (Ianoukovitch) a vendu l’Ukraine », a lancé Arseni Iatseniouk, allié de l’opposante emprisonnée Ioulia Timochenko.  Le Premier ministre ukrainien Mykola Azarov a « catégoriquement démenti » ces informations en les qualifiant de « mensonges et provocations ».  Le président Ianoukovitch a fait escale en Russie après une visite en Chine qu’il n’a pas annulée malgré une contestation sans précédent contre son régime.  La Russie qui a joué un rôle décisif pour dissuader l’Ukraine de signer un accord de l’association avec l’Union européenne fin novembre a accusé les capitales occidentales d’ingérence dans les affaires ukrainiennes.  Les Européens dont le ministre allemand des Affaires étrangères Guido Westerwelle ont pour sa part dénoncé des pressions économiques et menaces « inacceptables » du Kremlin à l’encontre de Kiev.  En récession depuis plus d’un an et en fort déficit public, l’Ukraine est au bord d’un défaut de paiement.  Pour de nombreux experts, Moscou pourrait offrir à l’Ukraine un rabais sur le gaz pour la récompenser d’avoir renoncé à l’accord d’association proposé par l’UE.

 

Ukraine: chaos et manifestation

 

Le refus du pouvoir de signer fin novembre l’accord d’association avec l’UE négocié depuis trois ans et les violences contre les manifestants il y a une semaine ont plongé ce pays de 46 millions d’habitants dans une crise politique sans précédent depuis la Révolution orange de 2004 qui a porté au pouvoir des pro-occidentaux.  Soutenue par les Etats-Unis et les Européens, l’opposition appelle à une manifestation dimanche à 10H00 GMT sur la place de l’Indépendance, haut lieu de la Révolution orange occupée depuis une semaine par les protestataires qui y ont hérissé des barricades.   »Nous devons être plus d’un million et nous allons forcer le président (Viktor) Ianoukovitch à remplir nos conditions », a lancé samedi soit le boxeur Vitali Klitschko, l’un des leaders de l’opposition.   »Notre avenir dépend de chacun de vous », a-t-il ajouté.  Entre 200.000 et 500.000 personnes selon les sources – s’étaient rassemblées le 1er décembre sur cette place après une dispersion violente la veille d’une manifestation au même endroit qui a fait des dizaines de blessés dont de nombreux étudiants.  L’opposition réclame l’organisation d’élections anticipées ainsi que la punition des responsables des violences policières et la libération de personnes mises en détention provisoire pour des « troubles » et qu’elle juge innocentes.  La tension est montée d’un cran après la visite vendredi du président Viktor Ianoukovitch en Russie où il a discuté avec son homologue Vladimir Poutine du « partenariat stratégique ».  L’opposition a affirmé samedi que l’adhésion de l’Ukraine à l’Union douanière menée par Moscou avait été décidée lors de cette rencontre et accusé le président de vouloir « vendre l’Ukraine » à la Russie.  L’information sur la prétendue adhésion de l’Ukraine dans l’Union douanière en échange d’un important rabais du prix du gaz russe et de crédits de plusieurs milliards de dollars est aussi apparue sur le Twitter d’Edward Lucas, rédacteur du magazine britannique The Economist.   »Le projet d’un accord sur le partenariat stratégique est prêt, il a été paraphé, mais Ianoukovitch n’a pas osé le signer », a déclaré samedi l’un des dirigeants de l’opposition Arseni Iatseniouk.  Selon lui, ce document qui prévoit l’adhésion de l’Ukraine dans l’Union douanière d’ex-républiques soviétiques menée par la Russie sera signé le 17 décembre au cours d’une visite de M. Ianoukovitch à Moscou.   »La manifestation de dimanche peut se terminer de façon tragique s’il (Ianoukovitch) a vendu l’Ukraine », a lancé Arseni Iatseniouk, allié de l’opposante emprisonnée Ioulia Timochenko.  Le Premier ministre ukrainien Mykola Azarov a « catégoriquement démenti » ces informations en les qualifiant de « mensonges et provocations ».  Le président Ianoukovitch a fait escale en Russie après une visite en Chine qu’il n’a pas annulée malgré une contestation sans précédent contre son régime.  La Russie qui a joué un rôle décisif pour dissuader l’Ukraine de signer un accord de l’association avec l’Union européenne fin novembre a accusé les capitales occidentales d’ingérence dans les affaires ukrainiennes.  Les Européens dont le ministre allemand des Affaires étrangères Guido Westerwelle ont pour sa part dénoncé des pressions économiques et menaces « inacceptables » du Kremlin à l’encontre de Kiev.  En récession depuis plus d’un an et en fort déficit public, l’Ukraine est au bord d’un défaut de paiement.  Pour de nombreux experts, Moscou pourrait offrir à l’Ukraine un rabais sur le gaz pour la récompenser d’avoir renoncé à l’accord d’association proposé par l’UE.

 

Manifestation en Bretagne : les syndicats essaient de reprendre la main

Manifestation en Bretagne : les syndicats essaient de reprendre la main

 

Ne pas défiler aux côtés des « Bonnets rouges », pour ne pas y être assimilés. C’est en partie pour cette raison que les principaux syndicats ont décidé d’organiser, entre eux, une manifestation bretonne une semaine avant les opposants déterminés au gouvernement. Sept syndicats régionaux – CGT, CFDT, CFTC, Solidaires, Unsa, FSU et CFE-CGC – appellent ce samedi à défiler en masse dans les rues des principales villes bretonnes – Rennes, Saint-Brieuc, Morlaix et Lorient -, pour crier leur inquiétude et leur colère face à la crise économique qui frappe la région. Le syndicat Force ouvrière s’est désolidarisé du mouvement, considérant que le Pacte d’avenir est déjà lancé. L’intersyndicale, qui se veut unie, entend mettre la pression sur le gouvernement, après l’annonce le mois dernier d’un « Pacte d’avenir pour la Bretagne » par Jean-Marc Ayrault. Les sept syndicats qui vont manifester ce samedi ne sont pas satisfaits des premières annonces du Premier ministre, face à l’avalanche de plans sociaux qui secouent la Bretagne, et notamment son secteur agroalimentaire, chez Gad SAS, Doux ou encore Tilly-Sabco. Au-delà des mesures économiques, la plupart veulent avant tout des mesures sociales, comme la formation et l’accompagnement des personnes licenciées, ou encore le renforcement du dialogue social. Les leaders des syndicats, et en premier lieu Laurent Berger pour la CFDT et Thierry Lepaon pour la CGT feront le déplacement en Bretagne pour l’occasion

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