« Gilets jaunes » : encore quelques centaines de manifestants
Sur la tendance, ils finiront sans doute à une dizaine. C’est le drame des stratégies gauchistes dont les formes d’action suicidaires conduisent à l’anéantissement total. Ce dernier samedi on a en effet compté seulement quelque centaines de gilets jaunes.
. Quelques centaines de « gilets jaunes » ont défilé à Paris, samedi 24 août. Le cortège, encadré par un important disposif policier, s’est réuni sans incidents. Le G7, qui s’ouvre samedi à Biarritz, s’est invité parmi les sujets de colère des manifestants.
Plusieurs d’entre eux brandissaient par exemple des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « G7 –> non, Gfaim –> oui ». « G7 pour les uns, plus rien pour les autres », ou « G7 centimes pour finir le mois », indiquaient des messages similaires à Toulouse.
Une action victime d’un phénomène d’usure mais surtout du caractère irresponsable de la gestion de ce mouvement. Un phénomène bien connu dans les luttes syndicales ; les gauchistes jouent un rôle démocratique destructeur. Plus les assemblées générales sont réduites et plus les gauchistes proposent de durcir les formes d’action. Du coup, les adhésions au mouvement deviennent de plus en plus faibles et le mouvement s’éteint de lui-même. Au départ du mouvement des gilets jaunes, les protestataires n’étaient pas aussi politisés mais progressivement seuls sont restés les gauchistes, anarchistes, marxistes qui ont en commun leur anticapitalisme et leur anti impérialisme. Comme souvent dans les mouvements mal structurés l’ego de certains responsables a pris le pas sur l’intérêt commun et certains ont profité de leur petite popularité pour ajouter encore davantage de division. La preuve sans doute qu’un mouvement spontané ne peut durer longtemps sans rupture et sans expérience sociale de leurs leaders. D’une certaine manière, on pourrait en dire autant du macroniste qui n’existe qu’à travers un seul homme et qui regroupe surtout des opportunistes, et des incompétents.