136 rassemblements dans toute la France
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136 rassemblements dans toute la France
Clément Méric : 1000 à 1600 manifestants de l’extrême gauche
A juste titre une manifestation s’est déroulée samedi à Paris pour protester contre la clémence de la justice suite à l’assassinat d’un militant par des représentants de l’extrême droite. Des skinheads qui en fait ne feront que deux à quatre ans en prison dans la réalité.
Un appel de la plupart des organisations d’extrême-gauche de la CGT Paris, du NPA, de l’Union communiste libertaire (UCL), du syndicat Solidaires, de la Confédération nationale du travail (CNT) ou de l’UNEF. Des organisations qui ont sauté sur l’événement pour développer leurs discours habituels anticapitalistes, internationalistes voire leurs slogans woke.
Accompagnée de slogans («nous sommes tous antifascistes», «on n’oublie pas, on ne pardonne pas», «nous sommes tous des enfants de Gaza»), des amalgames habituels de la culture woke importée des États-Unis allant jusqu’à dénoncer un possible coup d’État par les militaires français. Bref, le délire habituel complètement coupé des réalités sociétales notamment sociologiques les plus concernés par les phénomènes de violence. Notons que les organisations extrémistes ne sont pas aussi vigilantes pour protester quand il s’agit de meurtres émanant d’individus du courant musulman extrémiste !
Résultat une toute petite manifestation d’environ un millier de personnes ou comment perdre toute légitimité démocratique grâce à un discours sectaire.
Algérie: prison ferme pour des manifestants du Hirak
Si le mouvement Hirak a été ménagé au départ, le pouvoir semble bien vouloir maintenant l’enterrer définitivement. Et pas en douceur mais avec des arrestations et des emprisonnements. Curieusement il y a très peu de protestations en France contre cette répression tant de la part d’organisations politiques que des personnes originaires du Maghreb pourtant prend à manifester contre les atteintes démocratiques en France.
À l’approche des élections législatives anticipées du 12 juin, le régime paraît déterminé à briser le Hirak, ciblant des militants, des opposants et des journalistes indépendants. Né en février 2019 du rejet populaire d’un cinquième mandat du président Abdelaziz Bouteflika, qui a démissionné peu après, le Hirak réclame un changement radical du «système» politique en place depuis l’indépendance en 1962. En réalité, la perspective d’une évolution significative du système politique s’éloigne de plus en plus et les mêmes forces soutenues par l’armée risquent d’être réélues. Bref, un Hirak pour rien et une accélération de l’émigration vers l’Europe en raison de la crise économique et politique.
1er mai : 100.000 à 150 000 manifestants en France
Un total de 100 à 150 000 personnes ont manifesté samedi en France pour le 1er-Mai soit à peu près la moitié du nombre de manifestants observés pour la manifestation de 2019. En cause sans doute la situation sanitaire mais aussi l’absence des syndicats réformistes.
Parmi les revendications notamment : Emploi, salaires, gestion de la crise Covid par le gouvernement, restrictions des libertés, la contestation de la réforme de l’assurance-chômage, qui doit entrer en vigueur le 1er juillet, revenant de façon récurrente. Des «gilets jaunes» ont pris part à plusieurs défilés, dont la manifestation parisienne le service d’ordre de la CGT a été pris à partie par des extrémistes à Paris de même que les forces de l’ordre.
La manif principale a rassemblé 20.000 personnes place du Trocadéro à Paris, à l’initiative du collectif «Agissons pour Sarah Halimi». La maire de Paris Anne Hidalgo y a notamment annoncé qu’une rue de la capitale porterait le nom de la sexagénaire.
Les manifestants étaient aussi 2000 à Marseille, 1200 à Lyon, 600 à Strasbourg et Deauville, 400 à Toulouse et Nice, selon l’Intérieur. A l’étranger, environ 500 personnes se sont rassemblées devant l’ambassade de France à Tel Aviv. Elles étaient environ 150 à Londres.
Environ 2000 personnes, selon la préfecture de police, ont défilé ce dimanche à Marseille vers le palais de justice où avait été accrochée une banderole «Justice pour Sarah». En tête de cortège étaient présents les élus Les Républicains Martine Vassal, qui dirige le département, et Renaud Muselier, président de la région.
À Strasbourg, environ 600 manifestants, selon la préfecture, se sont rassemblés sur le parvis de la grande Synagogue de la Paix. «Je vous appelle à rester digne face à ce qui ressemble à un déni de justice», leur a déclaré Maurice Dahan, président du Consistoire israélite du Bas-Rhin.
Des centaines de personnes se sont par ailleurs rassemblées devant l’ambassade de France à Tel-Aviv, en Israël. «La communauté française d’Israël est venue exprimer sa colère et son amertume», a souligné Daphna Poznanski, ex-députée de la 8e circonscription des Français de l’étranger, qui inclut Israël. Des députés israéliens ont pris la parole pour exprimer leur «solidarité» avec la famille Halimi et la communauté juive de France.
Affaire Navalny: Arrestation de 1400 manifestants
Le phénomène Navalny, premier opposant actuellement en prison et dans un état de santé précaire été considéré comme très accessoire par le pouvoir central russe. Certes l’ensemble de la population russe est loin d’être mobilisé sur les enjeux démocratiques d’autant que le pays n’a jamais vraiment connu la démocratie.
Pour autant des manifestants protestent contre la détention arbitraire de naval ni tout autant que sur les entraves au libertés. Et le pouvoir se voit contraint de procéder à des arrestations préventives massives avant des manifestations pro navales ni. La police a rassemblé mercredi plus de 1400 manifestants alors que des Russes dans des dizaines de villes participaient à des rassemblements organisés par les alliés du critique du Kremlin en grève de la faim, Alexei Navalny, pour sa santé défaillante en prison.
Sa porte-parole a été emprisonnée pendant 10 jours, et un autre proche allié a été arrêté, le jour même où le président Vladimir Poutine a prononcé un discours sur l’état de la nation avertissant l’Occident de ne pas franchir les «lignes rouges» de la Russie et n’a fait aucune mention de Navalny. .
«C’est l’un des derniers halètements d’une Russie libre, comme beaucoup le disent. Nous sommes sortis pour Alexei … contre une guerre en Ukraine et la propagande sauvage », a déclaré Marina, étudiante à la manifestation de Moscou.
OVD-Info, un groupe qui surveille les manifestations et les détentions, a déclaré que 1 496 personnes avaient été arrêtées, dont 662 à Saint-Pétersbourg et 95 dans la ville d’Oural en Oufa.
Les manifestants du centre de Moscou ont scandé: «Liberté pour Navalny!» et «Laissez entrer les médecins!». L’épouse de Navalny, Yulia, a rejoint le rassemblement dans la capitale, où les manifestants ont scandé son nom.
Ces manifestations demeurent cependant très minoritaires, le taux de participation semblait plus faible que lors des manifestations plus tôt cette année avant que Navalny ne soit emprisonné pendant 2 ans et demi pour des violations de la libération conditionnelle liées à ce qu’il a dit être des accusations de détournement de fonds à motivation politique.
La police a déclaré que 6000 personnes avaient manifesté illégalement à Moscou, tandis que la chaîne YouTube de Navalny a déclaré que le taux de participation dans la capitale était jusqu’à 10 fois plus élevé.
Des dizaines de fourgons de police ont été déployés dans le centre de Moscou. La place où les militants espéraient se rassembler était entourée de barrières métalliques, tout comme la Place Rouge.
Les médias ont rapporté des manifestations à l’aube dans au moins deux parties du centre commercial de Yangon lundi après que des centaines de personnes à Mandalay, y compris de nombreux membres du personnel médical en blouse blanche, aient défilé dimanche avant le lever du soleil.
Au moins 250 personnes ont été tuées depuis le coup d’État, selon les chiffres du groupe militant de l’Association d’assistance aux prisonniers politiques.
La violence a contraint de nombreux citoyens à imaginer de nouvelles façons d’exprimer leur rejet d’un retour au régime de l’armée.
Pour marquer le premier mois du lancement de l’une des plus grandes manifestations depuis le coup d’État et une grève nationale, des militants dans des publications sur les réseaux sociaux ont exhorté lundi les gens à se joindre à une manifestation de convoi de voitures.
Des manifestants à travers le pays ont organisé des manifestations nocturnes aux chandelles au cours du week-end.
Les manifestants dans certains endroits ont été rejoints par des moines bouddhistes tenant des bougies le week-end et d’autres sont sortis plus tard dimanche, notamment à Monywa, où la police a ouvert le feu.
Birmanie : des milliers de manifestants
Plusieurs manifestations ont eu lieu en Birmanie pour protester contre le nouveau coup d’État militaire. La dirigeante, Aung San Suu Kyi, a en effet été éjectée du pouvoir avec son équipe et mise en prison. Le motif de son arrestation est surréaliste: elle aurait contrevenu aux règles commerciales pour avoir importé 6 talkies-walkies. La vérité est plus dramatique, c’est que le parti de l’ancienne dirigeante avait largement gagné les élections du 8 novembre et menaçait d’éjecter les militaires d’un pouvoir où ils conservaient encore plusieurs portefeuilles ministériels importants.
Le cynisme des militaires s’appuie en outre sur le soutien de la Chine qui évidemment n’est pas vraiment un modèle de démocratie et pratique aussi quotidiennement la dictature et la répression. Des milliers de personnes ont défilé dimanche pour une deuxième journée dans la plus grande ville du Myanmar pour protester contre le renversement par la junte militaire et la détention du dirigeant élu Aung San Suu Kyi la semaine dernière.
Les manifestants à Yangon ont porté des ballons rouges – la couleur représentant le Parti de la Ligue nationale pour la démocratie (LND) de Suu Kyi – et ont scandé: «Nous ne voulons pas de dictature militaire! Nous voulons la démocratie! » En milieu de matinée, une centaine de personnes s’étaient également rassemblées dans la ville côtière de Mawlamine, au sud-est, et des étudiants et des médecins se rassemblaient dans la ville de Mandalay.
Plusieurs manifestations ont eu lieu en Birmanie pour protester contre le nouveau coup d’État militaire. La dirigeante, Aung San Suu Kyi, a en effet été éjectée du pouvoir avec son équipe et mise en prison. Le motif de son arrestation est surréaliste: elle aurait contrevenu aux règles commerciales pour avoir importé 6 talkies-walkies. La vérité est plus dramatique, c’est que le parti de l’ancienne dirigeante avait largement gagné les élections du 8 novembre et menaçait d’éjecter les militaires d’un pouvoir où ils conservaient encore plusieurs portefeuilles ministériels importants.
Le cynisme des militaires s’appuie en outre sur le soutien de la Chine qui évidemment n’est pas vraiment un modèle de démocratie et pratique aussi quotidiennement la dictature et la répression. Des milliers de personnes ont défilé dimanche pour une deuxième journée dans la plus grande ville du Myanmar pour protester contre le renversement par la junte militaire et la détention du dirigeant élu Aung San Suu Kyi la semaine dernière.
Les manifestants à Yangon ont porté des ballons rouges – la couleur représentant le Parti de la Ligue nationale pour la démocratie (LND) de Suu Kyi – et ont scandé: «Nous ne voulons pas de dictature militaire! Nous voulons la démocratie! » En milieu de matinée, une centaine de personnes s’étaient également rassemblées dans la ville côtière de Mawlamine, au sud-est, et des étudiants et des médecins se rassemblaient dans la ville de Mandalay.
Manifs Loi «sécurité globale» : autour de 25 000 manifestants
Une manifestation moins suivie que précédemment avec encore des violences notamment vis-à-vis des commerces contre le projet de loi «sécurité globale». En milieu d’après-midi, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a indiqué que 142 personnes avaient été arrêtées dans la capitale, porteuses notamment d’objets «qui n’ont pas leur place dans une manifestation.»
Des manifestations ont été organisées dans la capitale mais aussi à Lyon, Strasbourg, Bordeaux, Lille , Dijon, Caen, Tours ou Nancy avec des participations relativement faibles.
La police a verbalisé ce samedi à Paris des manifestants se revendiquant des gilets jaunes, dont Eric Drouet, pour avoir enfreint un arrêté d’interdiction de manifester aux abords du Conseil d’Etat.
Répondant à l’appel de gilets jaunes sur les réseaux sociaux, plusieurs dizaines de manifestants, sans signe distinctif ni banderole, se sont rassemblés à la mi-journée aux abords du Conseil d’Etat pour défiler vers les Champs-Elysées, en dépit d’un arrêté d’interdiction de manifester dans ce périmètre pris par la préfecture de police.
Plusieurs personnes ont été verbalisées pour avoir enfreint l’arrêté, dont l’une des figures du mouvement social Éric Drouet qui a indiqué avoir reçu une « amende » après un contrôle d’identité alors qu’il « regardait le menu du café ».
« Nous ne sommes pas libres de manifester alors que c’est un droit constitutionnel », a-t-il dénoncé. Les manifestants ont ensuite appelé à la dispersion, sous une étroite surveillance policière.
Eric Drouet, l’une des figures des gilets jaunes, avait pourtant annoncé, il y a quelques semaines, qu’il ne participerait plus aux manifestations organisées par le mouvement. Il avait expliqué que, selon lui, elles ne font « pas avancer » les gilets jaunes et qu’il faut « renouveler le mode d’action ». Il serait temps quand il n’y a plus de participants !
Bataille de chiffres comme d’habitude pour la dernière manifestation de samedi. La participation était encore importante même si elle était sans doute un peu en retrait par rapport aux précédentes 149.000 personnes dans toute la France selon le décompte du ministère de l’Intérieur. Pour la CGT, ils étaient 500.000 manifestants à travers le pays.
« Au moins 163 manifestations ont rassemblé près d’un demi-million de manifestants », a précisé le syndicat dans un communiqué, affirmant que « la mobilisation ne faiblit pas » après la précédente journée d’action « qui avait rassemblé 1,7 million de manifestants ».
Pour la seule capitale, la CGT a pour sa part dénombré 150.000 manifestants ayant répondu à l’appel d’une intersyndicale. Du côté des autorités, ce chiffre baisse à 21.000.
Jeudi, le ministère avait dénombré environ 452.000 manifestants, dont 56.000 à Paris.
Il est clair que le ministère de l’intérieur refait le coup des gilets jaunes pour afficher une participation en baisse. De toute manière les évaluations sont approximatives et très politiques. Pour preuve, la précision illusoire au millier près ( pour les gilets jaunes c’était même à la dizaine près!) pour des manifestations qui ont regroupé 300 à 600 000 personnes. Pour le jeudi 9 janvier 2020 , 452.000 personnes auraient manifesté jeudi contre la réforme des retraites dans toute la France, selon les chiffres communiqués par le ministère de l’Intérieur et samedi seulement 149 000.
En comparaison, 615.000 manifestants avaient été recensés par le ministère de l’Intérieur en France le 17 décembre dernier, lors de la précédente journée de mobilisation contre la réforme. 76.000 personnes avaient été comptabilisées à Paris, 21 000 ce samedi.
Il est clair que le ministère de l’intérieur refait le coup des gilets jaunes pour afficher une participation en baisse. De toute manière les évaluations sont approximatives et très politiques. Pour preuve, la précision illusoire au millier près ( pour les gilets jaunes c’était même à la dizaine près!) pour des manifestations qui ont regroupé 500 à 600 000 personnes. Pour ce jeudi 9 janvier 2020 , 452.000 personnes auraient manifesté ce jeudi contre la réforme des retraites dans toute la France, selon les chiffres communiqués par le ministère de l’Intérieur.
Parmi eux, 44.000 manifestants ont été recensés par l’Intérieur dans les rues de la capitale ce jeudi. À 16 heures, la CGT faisait état de 370.000 manifestants à Paris.
En comparaison, 615.000 manifestants avaient été recensés par le ministère de l’Intérieur en France le 17 décembre dernier, lors de la précédente journée de mobilisation contre la réforme. 76.000 personnes avaient été comptabilisées à Paris.
la guerre des chiffres:
56 000 manifestants à Paris selon le ministère de l’Intérieur. La place Beauvau dénombre 452 000 manifestants dans toute la France, dont 56 000 à Paris. Lors de la journée d’action du 17 décembre, 615 000 personnes avaient défilé dans les rues, dont 76 000 dans la capitale, selon le ministère de l’Intérieur.
44 0000 manifestants, selon le cabinet Occurrence. Selon le cabinet de comptage indépendant Occurrence, 44 000 personnes ont manifesté dans les rues de la capitale. Lors de la précédente journée de manifestations et de grèves interprofessionnelles, le 17 décembre, Occurrence avait dénombré 72 500 manifestants dans la capitale.
Une estimation de la CGT à Paris. La CGT a comptabilisé quant à elle 370 000 manifestants à Paris. C’est, selon le syndicat, la mobilisation la plus importante depuis le début du mouvement, y compris le 17 décembre (350 000 manifestants) où tous les syndicats s’étaient joints au cortège.
Et des chiffres des autorités en régions. En additionnant les chiffres donnés par la police ou les préfectures, plus de 280 000 personnes ont manifesté jeudi hors de Paris, selon l’AFP, qui affirme que la mobilisation est moindre par rapport au 5 décembre dans quasiment toutes les villes.
Seize interpellations à Paris. A 16h15, la préfecture de police de Paris annonçait avoir interpellé seize personnes en marge de la manifestation. Le journaliste de Brut Rémy Buisine a ainsi été interpellé, a annoncé sur Twitter son média, selon lequel il est ressorti du commissariat à 16 heures : « Son matériel de protection lui a été confisqué mais aucune charge n’est retenue contre lui ».
Mobilisation notable dans plusieurs secteurs. Le ministère de l’Education recense 16,49% de grévistes dans le secondaire (collèges et lycées) et 18,81% dans le primaire, alors que les syndicats font eux état de 40% à 50% d’enseignants mobilisés, mercredi en fin de matinée. Le taux de grévistes s’élève à 25,5% au sein d’EDF et à 32,9% à la SNCF, dont 66,6% chez les conducteurs, selon les directions des deux entreprises.
»On est encore loin d’un accord ». Le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger, a estimé mercredi être « encore loin d’un accord » sur la réforme des retraites malgré un « signe d’ouverture » du gouvernement, qu’il a de nouveau invité à retirer « l’âge pivot de son projet ». Le président du Sénat, Gérard Larcher (LR), demande « au gouvernement d’attendre les résultats » de la conférence de financement proposée par la CFDT « avant de saisir le Parlement d’un projet de loi », dont l’examen est programmé à partir du 17 février. Depuis la manifestation parisienne, Philippe Martinez (CGT) a exprimé des « doutes sur [la] volonté de discuter » du gouvernement.
À Hongkong: à nouveau 800 000 manifestants contre la dictature de Pékin
A nouveau 800.000 participants à la manifestation du 8 décembre pour protester contre le régime dictature de Pékin. Notons cependant que c’est la première manifestation autorisée par la Chine. On a beaucoup parlé de ce conflit qui oppose Hong Kong à Pékin mais on parle moins des opérations de nettoyage ethnique sur lesquels le parti communiste chinois met une chape de plomb. Comme sous Mao, le processus de sinisation vise à tuer tout particularisme culturel, démocratique ou religieux. Non seulement la dictature s’amplifie en Chine mais ce pays durcit sa diplomatie pour nier toute entrave à la démocratie n’hésitant pas à comparer le problème des gilets jaunes en France avec les 2 millions de Ouighours emprisonnés dans des camps ! Les occidentaux s’offusquent mais mollement car des intérêts commerciaux sont en jeu. Pour vendre des Airbus ou des centrales nucléaires, on peut passer sur les libertés individuelles et collectives et même sur la répression et les tortures . Rien ne fera changer le régime chinois sinon des menaces économiques car la chine veut aussi exporter son régime politique !
Par contre, la Chine sera nécessairement sensible à des représailles économiques puisqu’elle inonde la monde de son industrie manufacturière polluante. La dictature communiste chinoise se rapproche de plus en plus du modèle maoïste avec d’une part son système d’évaluation civique de chaque citoyen, d’autre part la répression de tous les opposants. sans parler de son président élu maintenant à vie . Par exemple , d’après des organisations de défense des droits de l’homme, plus de deux millions de musulmans sont détenus au Xinjiang dans des camps de rééducation politique.
La même démarche que le maoïsme qui a fait près de 70 millions de morts en temps de paix . Tel est le stupéfiant record détenu par Mao (1893-1976), « le suprême despote totalitaire », selon Simon Leys. Cependant, le portrait du « grandiose pilote, grandiose chef, grandiose général en chef, grandiose maître à penser, suprêmement bienaimé président Mao » orne toujours les murs de la Cité interdite et les foules continuent de défiler dans l’affreux mausolée coffre-fort qui abrite sa momie. Un cas unique parmi les dictateurs du XXe siècle. L’Histoire a jugé Hitler et Staline ; « pour Mao, le verdict est encore en suspens », selon Federico Rampini, auteur de « l’ombre de Mao » (éd. Robert Laffont).
Pékin récuse ce chiffre des Ouigours emprisonnés aujourd’hui dans les camps et évoque des « centres de formation professionnelle » destinés à lutter contre la radicalisation islamiste, en réaction à une série d’attentats sanglants attribués ces dernières années à des militants ouïghours.
La France a appelé ce mercredi la Chine à cesser ses « détentions arbitraires de masse » au Xinjiang (nord-ouest), où plus d’un million de musulmans, principalement d’ethnie ouïghoure, seraient détenus dans ce que Pékin présente comme des « centres de formation professionnelle ». « Nous appelons les autorités chinoises à mettre un terme aux détentions arbitraires de masse dans des camps », a déclaré la porte-parole du ministère français des Affaires étrangères au point de presse électronique quotidien du Quai d’Orsay.
« Nous invitons la Chine, outre la fermeture des camps d’internement, à inviter la Haut-commissaire aux Droits de l’Homme (de l’ONU, Michelle Bachelet) et les experts des procédures spéciales dans les meilleurs délais afin de rendre compte de manière impartiale de la situation », a ajouté le chef de la diplomatie française, Jean-Yves Le Drian, devant la Commission des Affaires étrangères de l’Assemblée nationale.
Une nouvelle fuite de documents officiels chinois a jeté une lumière crue sur les « centres de formation professionnelle » où seraient détenus près de 2 million de musulmans. Ces documents, obtenus par le Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ) et publiés dimanche par 17 organes de presse à travers le monde, détaillent les règlements draconiens régissant les sites de détention installés au Xinjiang, vaste région du nord-ouest de la Chine à majorité musulmane.
Trois manifestants arrêtés pour un homard géant en papier mâché
Tout a été fait à Nantes samedi dernier pour limiter les éventuels débordements de la manifestation. La police a même interpellé et arrêté trois manifestants au motif qu’ils transportaient un homard géant en papier mâché sur un camion « à la façon des chars de carnaval. La conséquence de l’action dirigée par un parquet qui dans certaines provinces est plus sévère contre les manifestants mêmes pacifiques que contre les délinquants politico- financiers. Voir à cet égard la grande bienveillance dont a bénéficié Richard Ferrand de la part du parquet de Brest qui a tout simplement à enterré l’affaire (affaire qui heureusement rebondit à Lille après avoir été délocalisée). Ne parlons pas des nombreuses affaires politiques ou financières qui n’ont jamais donné lieu à la moindre incarcération sauf depuis l’affaire Balkany et il aura fallu attendre une trentaine d’années !
Beaucoup d’arrestations insensées avant même la manif. Par exemple, le garde du corps d’une journaliste télé est au commissariat.
Un homard géant en papier mâché était préparé de longue date pour la manifestation. La police a tendu un véritable guet apens : le véhicule qui devait le transporter est saisi avec son contenu et 3 personnes raflées. Absolument tout est fait pour annihiler les contestations.
lls ont tous les cinq été placés en garde à vue. Garde à vue prolongée pour 24 heures dimanche midi.
Sur les cinq personnes arrêtées le samedi matin, le parquet a demandé la mise en examen des cinq pour association de malfaiteurs.
Pour deux d’entre eux, il demandait en plus, la mise en examen pour participation à un groupement établi en vue de la préparation de commission d’infraction de violence et de dégradation.
Bilan : les 5 personnes sont libres mais deux sont placées sous contrôle judiciaires.
Les avocats réagissent, ce soir au téléphone Maître Pierre Huriet commente :
Pour nous (les trois avocats), nous pensons que le problème n’est pas le problème de l’action policière ; c’est le parquet qui dirigeait l’enquête, c’est le parquet qui demandait l’ouverture d’informations et la mise en examen de tout le monde, avec pour tous, des contrôles judiciaires qui leur interdisaient de quitter Nantes….On considère qu’ici, on a de la part du parquet de Nantes une dangereuse instrumentalisation des procédures judiciaires, des procédures pénales, pour faire passer des messages au monde militant, et ça, et on tient au terme, c’est quelque chose qui est choquant.
Des milliers d’opposants aux voitures et à la pollution qu’elles engendrent ont défilé samedi à vélo à Francfort à l’occasion du salon international l’automobile, signe que même en Allemagne l’automobile n’est plus une vache sacrée. Entre 15.000 et 25.000 manifestants, selon la police et les organisateurs, ont réclamé en début d’après-midi une « révolution des transports », point culminant de la contestation d’une ampleur inédite. La plupart d’entre eux ont rallié le parc des expositions à vélo depuis plusieurs villes de la région, empruntant deux tronçons d’autoroutes fermés aux voitures pour l’occasion.
« Le salon de l’automobile représente le siècle passé », explique Christoph Bautz, directeur du groupe Campact, qui a co-organisé la manifestation. Il poursuit: « Nous voulons que l’avenir appartienne aux bus, aux trains et aux vélos – on n’en veut plus de ces gros SUV et voitures qui consomment beaucoup! »
La « génération climat » prend pour cible une branche fragilisée depuis l’éclatement en 2015 du scandale des moteurs diesel truqués chez Volkswagen, et le salon de Francfort cristallise les critiques adressées à ce secteur au moment où l’urgence climatique s’invite dans le débat public.
« L’industrie automobile est sous pression, elle n’a plus le soutien de la société comme il y a quelques années, car elle a raté des évolutions », explique Tina Velo, porte-parole sous pseudonyme du collectif « Sand im Getriebe » (« Du sable dans les rouages »), qui tentera dimanche de bloquer le salon.
Cette combinaison d’actions légales et illégales caractérise le mouvement de défense du climat qui progresse depuis des mois en Europe, et prend désormais pour cible une industrie longtemps intouchable par son importance pour l’économie allemande.
« L’industrie automobile n’a toujours pas compris la crise du climat », a déclaré Benjamin Stephan, militant de l’ONG. « Les constructeurs doivent en finir avec ces chars d’assaut urbains et arrêter les moteurs à combustion ».