Archive pour le Tag 'Manif'

Manif A 69: Des violences

Manif A 69: Des violences

 

La mobilisation de militants écologistes contre l’autoroute A-69 Castres-Toulouse, ce samedi 8 juin à Puylaurens dans le Tarn, a dégénéré en affrontements entre manifestants encagoulés et les forces de l’ordre.

 

La préfecture indique qu’aucune interpellation n’a été effectuée. Deux manifestants ont également été blessés.

Des heurts ont opposé au cours de l’après-midi les manifestants et les policiers. Trois véhicules des forces de l’ordre auraient également été pris pour cible. La préfecture affirme que 800 black bloc et éléments radicaux étaient présents parmi les 1600 participants. Les organisateurs, eux, parlent de 7000 participants au total.

Selon, Michel Vilbois, le préfet du Tarn,  la plupart des personnes présentes « sont des radicaux qui viennent pour casser ». Sur les 1600 manifestants, il estime à 400 le nombre de participants pacifiques.

 

Manif piqûre de rappel pour les agriculteurs

Manif piqûre de rappel pour les agriculteurs

 À quelques jours des élections européennes, des agriculteurs français et espagnols ont bloqué lundi 3 juin huit points de passage le long de la frontière franco-espagnole, du Pays-Basque aux Pyrénées-Orientales. Le mouvement a été lancé par « les Ultras de l’A64″, mené par le médiatique Jérome Bayle.

Les agriculteurs se disent toujours aussi mobilisés et déterminés à interpeller les candidats aux élections européennes, comme le rappelle leur leader Jérôme Bayle. Pour lui, il s’agit de « montrer aux eurodéputés que c’est bien beau de mettre l’agriculture en avant dans tous les meetings et tous les débats politiques mais, nous, on écoute et on sera présents pour leur rappeler tous les mots qu’ils ont dits », explique-t-il.
Son mouvement « Les ultras de l’A64″ a d’ailleurs reçu le renfort des agriculteurs espagnols venus depuis Bossost, de l’autre côté de la frontière. Mer est exploitante agricole en Catalogne et pour elle, le problème de l’Europe, c’est la diversité des normes.

« Le principal problème, c’est qu’il n’y a pas les mêmes normes dans toute l’Union européenne. Il est nécessaire qu’il y ait une norme commune européenne. »
Parmi les revendications : les normes environnementales, les réglementations des pesticides qui ne sont pas identiques d’un pays à un autre et le prix de l’énergie qui varie aussi.

Manif contre l’antisémitisme : le bon sens de la marche

Manif contre l’antisémitisme : le bon sens de la marche

Bruno Jeudy, directeur de la rédaction de la Tribune souligne la cohérence et la recherche d’unité de la marche initiée par la présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, et son homologue du Sénat, Gérard Larcher.

C’est donc grâce à ce tandem d’élus des Yvelines que tout sépare (l’une est macroniste issue de la gauche, l’autre gaullo-chiraquien) que la classe politique semble avoir retrouvé sa boussole.

Leur salutaire appel solennel à marcher « pour la République et contre l’antisémitisme » relève à la fois de l’évidence et de l’urgence. Depuis trois semaines, les Français voient exploser avec effroi les actes antijuifs. L’invitation à se rassembler à titre « individuel, civique et républicain » aurait dû déclencher un vaste élan national. Un peu comme en janvier 2015 lorsque le couple Hollande-Valls organisa le rassemblement en réaction aux tueries de l’Hyper Cacher et de Charlie. Au lieu de ça, la classe politique a sombré. Bien sûr, la présence du Rassemblement national, parti héritier du FN fondé par l’antisémite notoire Jean-Marie Le Pen, embarrasse tout le monde. Mais que de temps perdu à savoir s’il faut ou non marcher alors que la communauté juive a peur. L’absence du chef de l’État, même représenté par Élisabeth Borne et de la quasi-totalité du gouvernement, interroge aussi. Emmanuel Macron est devenu au fil des semaines illisible tant est discordante sa parole sur le conflit israélo-palestinien et ses conséquences dans le pays.

Il y a quelques jours, le comédien Philippe Torreton s’interrogeait sur l’absence de grandes voix depuis les massacres commis par le Hamas contre Israël et l’enlèvement de 239 personnes. « Je cherche, je cherche et je ne vois rien [...]. Je vois le cynisme et le clientélisme politique. » Dans La Tribune Dimanche, dix personnalités – écrivains, humoristes, sportif, médecin ou acteur – brisent le silence. Tous ne sont pas juifs mais comprennent que l’enjeu dépasse cette question. Leurs messages peuvent sembler une goutte d’eau dans l’océan de haine qui nous entoure. Ils ne gomment pas les étoiles pochées sur les murs de Paris. Ils ne font pas oublier les « Allah akbar » entendus dans les rassemblements pro-Hamas à Paris. Et n’effacent pas les horreurs proférées par les élus Insoumis Obono, Portes, Guiraud dans la foulée des intolérables tweets de Mélenchon. Mais ces messages indiquent le bon sens de la marche « pour la République et contre l’antisémitisme

Manif Antisémitisme : la CFDT présente mais pas la CGT

Manif Antisémitisme : la CFDT présente mais pas la CGT


Marylise Léon, secrétaire générale de la CFDT, appelle à la marche citoyenne du 12 novembre, contrairement à Sophie Binet, secrétaire générale de la CGT.

Dans une tribune parue dans Le Figaro le 7 novembre, Yaël Braun-Pivet et Gérard Larcher appellent à une « grande marche civique » contre l’antisémitisme reliant le Palais Bourbon au Palais du Luxembourg ce dimanche. Les chefs de file de l’extrême droite, dont Marine Le Pen, Jordan Bardella et Eric Zemmour, n’ont pas tardé à annoncer leur participation, tandis que Jean-Luc Mélenchon refuse de défiler à leurs côtés.

Participera, participera pas ? Pris dans le tourbillon de la controverse liée à la marche contre l’antisémitisme prévue ce dimanche, les syndicats ont diffusé au compte-gouttes, ce mercredi, leurs mots d’ordre. Sans concertation préalable en intersyndicale, ce bloc soudé contre la réforme des retraites au début de l’année ne l’est plus : la CFDT et l’Unsa ont annoncé y participer, mais pas la CGT ni Force ouvrière.

Manif dimanche contre l’antisémitisme : la CFDT présente mais pas la CGT

Manif dimanche contre l’antisémitisme : la CFDT présente mais pas la CGT


Marylise Léon, secrétaire générale de la CFDT, appelle à la marche citoyenne du 12 novembre, contrairement à Sophie Binet, secrétaire générale de la CGT.

Dans une tribune parue dans Le Figaro le 7 novembre, Yaël Braun-Pivet et Gérard Larcher appellent à une « grande marche civique » contre l’antisémitisme reliant le Palais Bourbon au Palais du Luxembourg ce dimanche. Les chefs de file de l’extrême droite, dont Marine Le Pen, Jordan Bardella et Eric Zemmour, n’ont pas tardé à annoncer leur participation, tandis que Jean-Luc Mélenchon refuse de défiler à leurs côtés.

Participera, participera pas ? Pris dans le tourbillon de la controverse liée à la marche contre l’antisémitisme prévue ce dimanche, les syndicats ont diffusé au compte-gouttes, ce mercredi, leurs mots d’ordre. Sans concertation préalable en intersyndicale, ce bloc soudé contre la réforme des retraites au début de l’année ne l’est plus : la CFDT et l’Unsa ont annoncé y participer, mais pas la CGT ni Force ouvrière.

Manif contre l’antisémitisme dimanche

Manif contre l’antisémitisme

Le Parti socialiste appelle aussi à participer dimanche à la marche contre l’antisémitisme lancée par le président du Sénat Gérard Larcher et la présidente de l’Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet.

« Nous appelons tous les Français, quelle que soit leur position sur la guerre au Proche-Orient, à se joindre à la manifestation organisée le 12 novembre », explique le PS dans un communiqué, à l’issue d’un bureau national mardi soir.

Le président du Crif (Conseil représentatif des institutions juives de France), Yonathan Arfi, a apporté son « plein soutien à l’appel ».

« La République est en danger; ses fondements mêmes sont attaqués », s’alarment les présidents des deux chambres du Parlement, respectivement deuxième et quatrième personnages de l’Etat, dans une tribune publiée par Le Figaro.

« Depuis l’attaque terroriste perpétrée en Israël par le Hamas, le 7 octobre, un massacre d’une ignominie jamais égalée depuis la Shoah, qui a causé la mort de 40 de nos compatriotes, les actes antisémites se multiplient dangereusement dans notre pays. En quatre semaines à peine, plus de 1.000 faits ont été enregistrés, soit deux fois plus qu’au cours de toute l’année 2022″, poursuivent-ils.

Ils évoquent une marche « entre le Palais Bourbon et le Palais du Luxembourg », sièges de leurs assemblées, « unissant tous ceux qui se reconnaissent dans les valeurs de notre République ».

Manif 13 octobre :entre 100 et 200 000 participants

Manif 13 octobre :entre 100 et 200 000 participants

La manifestation du 13 octobre n’a pas connu de participation massive puisqu’on compte seulement entre 100 000 et 200 000 participants selon les décomptes des syndicats et de la police.
En cause, le fait que cette journée n’appelait pas de façon impérative à des arrêts de travail sauf dans les transports et la santé.

Surtout l’agenda médiatique a laissé peu de place à la mobilisation sociale. Depuis une semaine toute l’actualité est centrée sur la guerre entre le Hamas et Israël.

Enfin ce vendredi s’est déroulé ce terrible assassinat d’un professeur à Arras dont le compte rendu a meublé la totalité des informations des médias.

A Paris la manifestation s’est élancée peu après 14h depuis la place d’Italie, dans le 13e arrondissement de Paris. En tête de cortège se trouvaient la secrétaire générale de la CGT Sophie Binet mais aussi son homologue de la CFDT Marylise Léon. Sur la bannière qu’elles portaient, l’on pouvait lire : «Pour l’augmentation des salaires, pour l’égalité femmes-hommes, contre l’austérité, mobilisés en France et en Europe».

L’un des enseignements que l’on peut tirer de cette moindre participation c’est que la vie sociale et politique est souvent régulée par la thématique médiatique du moment. Un événement chasse l’autre et l’écrase. Le pouvoir et l’opinion sont de plus en plus sensibles à cette conjoncture médiatique, c’est-à-dire aux événements du moment, ce qui pour partie explique les incohérences des politiques de long terme.

Politique-Manif contre la police, défense de l’abaya, etc: Le suicide des « Insoumis »

Politique-Manif contre la police, défense de l’abaya, etc: Le suicide des « Insoumis »


Indiscutablement depuis des mois et des mois, les Insoumis sont engagés dans une sorte de fuite en avant gauchiste qui sans doute va se répercuter de façon significative dans leurs résultats aux élections. Ce radicalisme est en train de faire éclater la NUPES. Chacune des organisations qui la composait va par exemple déposer une liste propre aux élections européennes. La Nupes n’est pas encore morte mais l’écheance se approche et les relations entre les partenaires sont absolument détestables. Ainsi les »insoumis » viennent de traiter Roussel le secrétaire du parti communiste de nazi !

Ce samedi 23 septembre les insoumis et quelques autres organisations gauchistes appellent à manifester contre la police. Beaucoup vont reprendre le slogan : » la police tue. »

Un slogan malvenu et idiot à un moment ou émerge une très forte demande de sécurité et de protection notamment en raison des conséquences dramatiques des violences et de la drogue partout en France.

Politiquement, cette manifestation aura très peu d’échos ; peu de médias y font allusion et la participation devrait être assez anecdotique et surtout contre-productive.

Cet appel, lancé après la mort de Nahel, 17 ans, tué par un policier le 27 juin, émane de partis politiques, comme La France insoumise (LFI) et Europe Ecologie-Les Verts (EELV), mais également d’une centaine d’associations, de syndicats comme la CGT, de divers collectifs ou de mouvements comme Extinction Rebellion. Au contraire, le PCF n’appelle pas à y participer et le Parti socialiste a annoncé qu’il ne serait pas présent.

Micro manif contre la police : échec et incident

Micro manif contre la police : échec et incident

Comme on pouvait s’y attendre, la manif initiée par Mélenchon et les « insoumis » n’a pas connu un grand soutien : quelques centaines de personnes dans chaque grande ville et 30 000 personnes en France . En plus, elle a été l’occasion d’un grave accident avec l’attaque délibérée d’une voiture de police avec des barres de fer. Une manifestation complètement à contre-courant de la demande de sécurité qui ne cesse de monter dans le pays avec le développement de la drogue et de la violence.

En outre des incidents idiots et graves comme cette attaque d’une voiture de police et celle contre une agence bancaire de la caisse d’épargne. Comme symbole du capitalisme, on peut trouver mieux que la caisse d’épargne qui concerne en général les couches très moyennes. Les autres plus favorisés réalisant déplacement dans des produits financiers autrement plus lucratifs et dans des services bancaires spécialisés.

Des journalistes de Blast ont publié les images de l’incident contre une voiture de police , au cours duquel un policier a sorti son arme à feu pour tenir en respect les assaillants. En outre, s’agissait d’un équipage policier qui participait à la sécurité des rues de Paris pour la coupe du monde de rugby !

Le préfet de police Laurent Nuñez est revenu sur ces incidents, précisant que 3 individus ont été interpellés et sont suspectés de s’en être pris violemment aux forces de l’ordre. «Dans les jours et les semaines qui viennent, nous allons travailler à essayer de confondre les autres auteurs des faits en analysant toutes les vidéos» a-t-il ajouté.Notons que cette manifestation était surtout soutenue par des organisations gauchistes.

Manif contre la police, défense de l’abaya, radicalisme gauchiste : Le suicide des Insoumis

Manif contre la police, défense de l’abaya, radicalisme gauchiste : Le suicide des Insoumis


Indiscutablement depuis des mois et des mois, les Insoumis sont engagés dans une sorte de fuite en avant gauchiste qui sans doute va se répercuter de façon significative dans leurs résultats aux élections. Ce radicalisme est en train de faire éclater la NUPES. Chacune des organisations qui la composait va par exemple déposer une liste propre aux élections européennes. La Nupes n’est pas encore morte mais l’écheance se approche et les relations entre les partenaires sont absolument détestables. Ainsi les »insoumi »s viennent de traiter Roussel le secrétaire du parti communiste de nazi !

Ce samedi 23 septembre les insoumis et quelques autres organisations gauchistes appellent à manifester contre la police. Beaucoup vont reprendre le slogan : » la police tue. »

Un slogan malvenu et idiot à un moment ou émerge une très forte demande de sécurité et de protection notamment en raison des conséquences dramatiques des violences et de la drogue partout en France.

Politiquement, cette manifestation aura très peu d’échos ; peu de médias y font allusion et la participation devrait être assez anecdotique et surtout contre-productive.

Cet appel, lancé après la mort de Nahel, 17 ans, tué par un policier le 27 juin, émane de partis politiques, comme La France insoumise (LFI) et Europe Ecologie-Les Verts (EELV), mais également d’une centaine d’associations, de syndicats comme la CGT, de divers collectifs ou de mouvements comme Extinction Rebellion. Au contraire, le PCF n’appelle pas à y participer et le Parti socialiste a annoncé qu’il ne serait pas présent.

Social-Pouvoir d’achat: manif le 13 octobre de l’intersyndicale

Social-Pouvoir d’achat: manif le 13 octobre de l’intersyndicale

Face à l’inflation notamment qui se maintient au niveau, l’intersyndicale réunie ce vendredi 25 août a déjà décidé le principe d’une mobilisation le 13 octobre.

Sans doute le début d’une nouvelle série de manifestations voire de grèves. En effet, une autre date de mobilisation a d’ores et déjà été retenu le 13 décembre, date aussi décidée par le cadre européen.

Dans la plupart des sondages la question du pouvoir d’achat émerge en premier du fait en particulier de l’envol des prix de l’alimentaire. Des prix qui contrairement aux affirmations du ministre de l’économie ne se sont nullement tassés cours de l’été. Globalement, il manque environ 4 % au pouvoir d’achat pour rattraper l’inflation.

Pouvoir d’achat: manif le 13 octobre de l’intersyndicale

Pouvoir d’achat: manif le 13 octobre de l’intersyndicale

Face à l’inflation notamment qui se maintient au niveau, l’intersyndicale réunie ce vendredi 25 août a déjà décidé le principe d’une mobilisation le 13 octobre.

Sans doute le début d’une nouvelle série de manifestations voire de grèves. En effet, une autre date de mobilisation a d’ores et déjà été retenu le 13 décembre, date aussi décidée par le cadre européen.

Dans la plupart des sondages la question du pouvoir d’achat émerge en premier du fait en particulier de l’envol des prix de l’alimentaire. Des prix qui contrairement aux affirmations du ministre de l’économie ne se sont nullement tassés cours de l’été. Globalement, il manque environ 4 % au pouvoir d’achat pour rattraper l’inflation.

Une manif à Paris de tous les dangers

Une manif à paris de tous les dangers

Il y a quelque chose d’irresponsable dans la décision de ceux qui ont décidé non seulement de maintenir la manifestation pour Adama Traoré mais en plus de la délocaliser de Beaumont sur Oise à Paris.

Il est clair évidemment que toute atteinte à la liberté d’expression ne grandit pas une démocratie. Cependant la France se situe dans un état particulier d’insécurité et les cendres de la révolte sont encore chaudes. Des milliers et des milliers de biens privés et publics ont été détruits souvent pillés, un mouvement sans précédent de révolte quasi anarchique en plus de gamins la plupart immatures.

La manifestation transposée à Paris place de la république risque de se transformer en révolte de la révolte. Cela d’autant plus que les organisateurs ne disposent pas comme les syndicats de force de contrôle des débordements. Les contestataires de tout poil et ceux simplement qui se nourrissent du désordre risquent de profiter de l’occasion pour favoriser la chienlit.

Si cette chienlit devait se produire avec des conséquences graves, le parti politique des Insoumis qui appellent aussi à cette manifestation porterait alors de graves responsabilités et son existence même pourrait être en cause sur le plan politique ( les insoumis ne cessent de dégringoler dans les sondages) et même sur le plan juridique.

La France Insoumise a en effet annoncé sa participation au rassemblement déplacé à Paris. «Le gouvernement refuse la manifestation pacifique à Beaumont-sur-Oise. “Vérité pour Adama” appelle à un grand rassemblement demain Place de la République à 15h. Pour demander justice pour Adama et toutes les victimes de violences policières, nous nous joignons à cet appel», a ainsi tweeté Mathilde Panot.

La préfecture du Val-d’Oise avait annoncé jeudi soir avoir décidé d’interdire cette marche prévue en hommage à Adama Traoré, érigé en emblème des violences policières, dans le contexte d’émeutes consécutives à la mort de Nahel. Le 19 juillet 2016, ce jeune homme noir de 24 ans décédait dans la cour de la caserne de Persan, à une trentaine de kilomètres au nord de Paris, peu après son arrestation par des gendarmes au terme d’une course-poursuite.

Dans leur lettre adressée aux organisateurs de la marche, les services de l’État s’inquiétaient de la venue d’«éléments perturbateurs» à cette manifestation, à laquelle aurait pu assister la mère de Nahel. «Cette marche est susceptible d’attiser les tensions et de générer des troubles graves à l’ordre public», avait écrit le préfet Philippe Court.

Manif ultradroite autorisée !

Manif ultradroite autorisée !

Deux poids, deux mesures ? Des élus de gauche et de la majorité ont en effet dénoncé la tenue de cette manifestation. La gauche a critiqué son autorisation par la préfecture de police, tandis que des manifestations ont été interdites dans certaines localités à l’occasion de déplacements d’Emmanuel Macron.

Ce lundi matin, la préfecture de police de Paris avait réagi à la polémique dans un communiqué.

« Une manifestation ne peut être interdite qu’en cas de risque avéré de troubles à l’ordre public », s’était-elle justifiée. « Dans la mesure où cette manifestation n’avait occasionné, les années précédentes, aucun débordement ou trouble à l’ordre public, le préfet de police n’était pas fondé à prendre un arrêté d’interdiction à son encontre. »

Observons l’argument juridique douteux dans la mesure où par exemple l’interdiction des Champs-Élysées en 2023 ne repose sur aucune constatation de débordements les années passées.

La plupart des manifestants avaient le visage dissimulé par des foulards, des cagoules ou des lunettes de soleil, selon les images filmées par une association allemande qui lutte contre les mouvements anti-démocratiques.

Manif : 1er mai massif

Manif : 1er mai massif

Même si la participation surtout à Paris n’a pas été aussi importante qu’espérée, globalement la mobilisation proprement sociale a dépassé les records atteints depuis 30 ou 40 ans . En province notamment la participation a été assez exceptionnelle. Ce qu’il faut retenir c’est que les manifestants comme l’opinion publique sont toujours aussi nombreux à refuser le contenu de la réforme des retraites. Un mécontentement qui forcement va peser lourdement sur les négociations sociales à venir d’autant que les marges de manœuvre du gouvernement se réduisent encore sur le plan social évidemment mais aussi sur le plan financier et politique où Macron est toujours à la recherche d’une improbable majorité.

2,3 millions de personnes ont manifesté en France selon la CGT et 782.000 selon le ministère de l’Intérieur, soit la plus grande affluence pour un 1er-Mai depuis 2002 et la manifestation pour « faire barrage » à Jean-Marie Le Pen, alors au second tour de la présidentielle.

Mais s’ils étaient au-delà d’un 1er mai classique, les premiers chiffres semblaient montrer que ce ne serait pas le « raz-de-marée » espéré par les syndicats.

La police a compté 16.300 manifestants à Caen (40.000 selon la CGT), 8700 manifestants à Strasbourg (15.000), 7300 à Lille (15.000), 11.000 à Marseille (130.000), 13.500 à Toulouse (100.000), 15.000 à Brest (33.000) et 14.000 à Clermont-Ferrand (25.000).

Dans la capitale, le cortège, émaillé d’affrontements entre manifestants et forces de l’ordre, a rassemblé 550.000 personnes selon la CGT et 112.000 selon la préfecture de police, un chiffre élevé mais en dessous des 800.000 selon la CGT et des 119.000 selon la police du 23 mars dernier par exemple.

12345...14



L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol