McDo : de la bouffe un peu plus mangeable
La direction de Mc Do a compris pour faire face au recul de ses ventes il faut améliorer la qualité de ses produits. Il faut bien reconnaître que cette entreprise de mal bouffe vendait surtout du pain et du gras. Désormais il y aura un peu plus de viande moins de gras et une meilleure cuisson. Il faut convenir que les prix sont très accessibles attire une clientèle notamment composée de jeunes. Pour autant la compétitivité a des limites lorsque la qualité est aussi mauvaise. D’où cette décision de la direction de McDo d’améliorer un peu la qualité gustative de ces sandwichs. La chaîne de restauration rapide vient donc de modifier la recette de son « Quarter Pounder », l’équivalent américain du Royal Cheese servi dans les McDo français. Des petits aménagements destinés à faire revenir les clients dans ses fast food. En proie à une baisse de ses ventes aux Etats-Unis, la chaîne de restauration rapide n’a pas choisi de miser sur des artifices marketing, mais a tout simplement décidé d’améliorer le goût de ses produits afin de reconquérir des clients. McDonald’s a ainsi mis au point une nouvelle recette pour son Quarter Pounder vendu outre-Atlantique (l’équivalent du Royal Cheese en France) afin de le rendre plus savoureux. L’ingrédient phare, le steak haché qui garnit chacun d’entre eux, a ainsi gagné en poids. Il ne pèse plus 4 mais 4,25 onces (soit un peu plus de 120 grammes) ce qui lui permet après cuisson de garder une épaisseur lui assurant davantage de moelleux. D’autant que la cuisson a elle aussi été modifiée, afin que les steaks soient plus juteux. Les petits pains on aussi vu leur traitement modifié: ils sont désormais toasté 5 secondes de plus afin que les burgers soient plus chauds lors de la dégustation. Ces changements de recette, s’ils peuvent apparaître mineurs au premier abord, sont pourtant des éléments clés de la stratégie de McDonald’s pour reconquérir les papilles des consommateurs. A tel point que ces améliorations ont été annoncées en personne par son PDG Steve Easterbrook. « Ce sont des petites choses, mais pour nos clients, cela fera toute la différence » avait-il expliqué lors d’une conférence en mai. Arrivé en mars dernier à la tête de la chaîne de fast food, ce britannique a pour priorité de relancer la marque dont les ventes ne cessent de s’éroder. Au deuxième trimestre, elles ont reculé de 0,7% au niveau mondial. Mais c’est sur sa terre d’origine, les Etats-Unis, que le groupe est le plus en souffrance avec un recul de 2%.