Archive pour le Tag 'mange'

Loi immigration : Retailleau (LR) mange son chapeau

Loi immigration : Retailleau (LR) mange son chapeau

Le fameux article trois de la future loi immigration a donc été supprimé notamment sur demande de Bruno Retailleau chef de file des Républicains au Sénat. Une sorte de victoire pour un article qui prévoyait la régularisation des travailleurs sans papiers dans les métiers en tension. Le problème c’est qu’un autre article viendra le remplacer. Mais l’honneur est sauf. Le compromis autour d’un nouvel article qui prévoit lui aussi des régularisations de l’immigration était de toute façon inévitable compte tenu du clivage même au sein des républicains. Finalement comme prévu cette loi immigration ne changera pas grand-chose et ne répond pas en tout cas à l’enjeu. Notons que c’est presque la trentième lois sur le sujet.

Après l’accord trouvé mardi soir par la majorité sénatoriale, les parlementaires de la Chambre Haute ont donc voté, ce mercredi, un amendement de suppression de l’article décrié du gouvernement. Un autre article, qui prévoit lui le durcissement des critères prévus par la circulaire Valls, va quant à lui être adopté.

Mais après d’âpres négociations, les deux parties étaient parvenues à un accord, mardi soir. L’article 3 est supprimé, mais il est remplacé par un autre article, le 4B, qui prévoit lui le durcissement des critères prévus par la circulaire Valls, entrée en vigueur en 2012. Cette circulaire autorisait la demande de titre de séjour aux étrangers en situation irrégulière qui vivent en France depuis au moins cinq ans, qui ont travaillé au moins huit mois dans les deux dernières années et disposent d’un contrat de travail ou d’une promesse d’embauche. Elle sera désormais inscrite dans la loi.

Pour le gouvernement, l’honneur est également sauf, il autorise la suppression d’un article mais remplacé par un autre qui sur le fond n’est pas très éloigné de l’article trois. Bref surtout une bataille d’affichage.

Fin des contrôles d’identité : la Défenseure des droits mange son chapeau

Fin des contrôles d’identité : la Défenseure des droits mange son chapeau

Un bel exemple de rétro pédalage de la très haute administration par la « Défenseure » des droits

qui avait suggéré qu’il y ait des zones sans contrôle d’identité. Une déclaration qui violait évidemment les règles de droit les plus élémentaires quand il s’agit de l’espace public notamment.

 

Jacques Toubon était aussi coutumier de ces réactions un peu surréaliste mais il avait suffisamment d’épaisseur politique et d’expérience pour ne pas s’affranchir de la légalité. L’ancienne journaliste s’est prise dans les pieds dans le tapis hypothéquant sans doute des positions qui pourraient être celles-là pertinentes à l’avenir quand au respect des libertés. Les arguments de la défenseure des droits paraissent un peu pathétiques :

 «Je n’ai jamais souhaité mettre fin aux contrôles d’identité», a-t-elle assuré, bien qu’elle défendît l’inverse quatre jours plus tôt. «Bien sûr il y a un moment où il faut ces contrôles. Quand il y a une atteinte à l’ordre public, quand il y a un comportement suspect, quand il y a une réquisition de la part du procureur. Bien sûr qu’il faut des contrôles. Bien sûr qu’il faut la présence de la police dans les quartiers, mais ça ne veut pas dire contrôler l’identité en permanence», a-t-elle jugé.

La Défenseure des droits plaide surtout pour une meilleure traçabilité de ces contrôles. «Il y a des quartiers excessivement difficiles, mais ce que je dis c’est qu’il y a des contrôles d’identité discriminatoires. La Cour de cassation l’a reconnu en 2016. La difficulté, c’est que l’on a du mal à évaluer le nombre de ces contrôles d’identité et leur motif», a-t-elle regretté.

Report du Brexit: Boris Johnson mange son chapeau

Report du  Brexit: Boris Johnson mange son  chapeau

En dépit de ses déclarations grandiloquentes, Boris Johnson a bien été obligé de manger son chapeau en acceptant le report de  la date du brexit au 31 janvier 2020. – Johnson a bien été contraint par la chambre des communes de renoncer à sa promesse de rupture  totale le 31 octobre avec sans accord. Il devra aussi se soumettre au principe même d’un accord. Cet accord provisoire existe, c’est en gros le texte qui avait déjà été négocié entre l’union européenne et Teresa May avec toutefois une modification relative aux droits douaniers en Irlande du Nord. De toute manière, cet accord ne vaudra que pendant une période de transition qui risque de durer assez longtemps. En effet; il  faudra négocier un accord définitif qui réglera les conditions d’échange entre le Royaume-Uni et l’Europe. La négociation de ce texte pourra demander des mois voire des années. En outre,  il faut intégrer la possibilité d’une évolution politique au Royaume-Uni. Cette évolution politique est souhaitée par Boris Johnson lui-même. Le Premier ministre est en effet englué à la chambre des communes faute de majorité. Reste à savoir si une autre majorité pourrait se dégager en faveur de Boris Johnson après d’éventuels élections législatives. Dans l’immédiat, ces élections législatives auront pas lieu.

En effet La Chambre des communes a rejeté hier  soir la tenue d’élections anticipées le 12 décembre prochain que réclamait le Premier ministre britannique Boris Johnson. Seuls 299 élus ont voté en faveur de ce retour anticipé aux urnes ; il en fallait 434 pour que le chef du gouvernement réunisse la majorité qualifiée des deux tiers des élus et obtienne gain de cause sur sa requête. Bref le feuilleton du site pourrait durer encore longtemps et l’hypothèse d’un maintien du Royaume-Uni dans l’union économique ne peut être totalement écartée. Face à ce revers, Boris Johnson attribue son échec à la position de la chambre des communes :

 

“Je n’avais aucune latitude en vertu de la loi sur le retrait de l’Union européenne, qui a été imposée à ce gouvernement contre son gré, de faire quoi que ce soit d’autre que de confirmer l’accord formel du Royaume-Uni à cette extension”, écrit Johnson dans sa lettre à Tusk

“Cette prolongation indésirable de l’appartenance du Royaume-Uni à l’UE est préjudiciable à notre démocratie”, ajoute-t-il.

Affaire Rugy : « moi, je mange des nouilles » (Marlène Schiappa)

Affaire Rugy :  « moi, je mange des nouilles »  (Marlène Schiappa)

 

 

On ne peut pas dire que de Rugy bénéficie réellement d’un grand soutien dans la majorité et au gouvernement. Nombre de responsables ont en effet enfoncé le ministre de l’écologie et continuent  même de le faire. Griveaux  par exemple, déjà e, campagne électorale à Paris, avait déclaré que de Rugy donnait  une terrible image de la politique. Il y en a certains plus ambigus qui condamnent et soutiennent en même temps. C’est le cas de Barbara Pompili qui a d’abord nettement critiqué l’utilisation de l’indemnisation parlementaire pour payer le parti puis qui s’est ravisée quand elle a appris que les sommes avaient été remboursées. Ce serait une affaire de trésorerie d’après de Rugy. En fait, c’est un peu comme si un voleur avait piqué dans la caisse d’un magasin et était revenu quelques semaines ou quelques mois plus tard pour rembourser en pensant effacer complètement le délit. Dans une entreprise, cela s’appelle un abus de biens sociaux ; c’est tout simplement du vol. Il y a les réalités  qui justifient les condamnations de de Russie mais aussi le fait que de Russie politiquement ne représente strictement rien pour la majorité. C’est un oligarque qui  fait de la politique depuis 25 ans mais ne doit sa carrière qu’à ses retournements de veste. D’où la distance et les condamnations de membres de la majorité C’est le cas, notamment, de Marlène Schiappa. Ce mercredi, au micro de RTL, la secrétaire d’État chargée de l’Égalité entre les Femmes et les Hommes s’est pour le moins désolidarisée de l’ex-ministre. «Je comprends très bien que François de Rugy se sente harcelé et dénonce, de son point de vue, une tentative de démolition», a-t-elle affirmé. «Mais je pense qu’il faut prendre de la hauteur, et prendre le point de vue du journaliste d’enquête qui fait son travail. Je crois qu’on ne peut pas plaider pour la transparence d’un côté et fustiger cette transparence de l’autre», a-t-elle ajouté. Poursuivant sur la question de la transparence, la secrétaire d’État a regretté que la vie des membres du gouvernement «fasse l’objet de beaucoup de mythes», et a tenu à mettre en avant son propre mode de vie, qu’elle veut éloigner des clichés véhiculés par ces affaires. «La vérité, c’est que lorsque nous faisons un dîner de travail, le soir, nous buvons des carafes d’eau et mangeons des nouilles chinoises instantanées, qui coûtent 1,73€ en supermarché. Dans mon appartement de fonction, j’ai un portant à vêtement Ikea à 9€, que j’ai payé moi-même», a soutenu Marlène Schiappa. Affirmant qu’elle ne portait «aucun jugement» sur les travaux réalisés par François de Rugy, elle a ajouté: «Il ne faut pas s’imaginer qu’on a un compte ouvert avec lequel on peut réaliser toutes les dépenses qu’on souhaite réaliser».

Suspension de Benalla : Alain Gibelin se contredit et mange son chapeau

Suspension de Benalla : Alain Gibelin se contredit et mange son chapeau

 

 

Yaël Braun-Pivet, le directeur de l’ordre public auprès de la préfecture de police,  mange son chapeau et se contredit. Alors qu’il avait affirmé que Benalla avait participé à des réunions de haut niveau pendant sa suspension de 15 jours, il est revenu sur ses propos. Il a même écrit qu’il avait mal compris la question lors de son audition devant la commission parlementaire ! Il est clair que malgré ce démenti « inspiré ( ?) L’enquête pourrait démonter que Benalla a bien encore assumé des taches pendant sa suspension. On vient d’apprendre d’ailleurs officiellement de l’Elysée que contrairement à ce qui avait été affirmé,  Benalla n’a subi aucune retenue de salaire. Curieuse suspension en vérité qui s’est traduite par quelques jours de vacances, sans suppression de rémunération. Par ailleurs contrairement encore à ce qui a été dit, Benalla a continué d’organiser les manifestations intéressant le président. Témoin le fait qu’il accompagnait le car des bleus lors de leur réception à l’Elysée.

Nucléaire : Hulot mange son chapeau….. avec appétit

Nucléaire : Hulot mange son chapeau….. avec appétit

 

 

Nombre de médias et de responsables politiques ont considéré que Nicolas Hulot avait mangé son chapeau en remettant en cause la politique énergétique visant notamment à limiter à 50 % la part du nucléaire pour la production d’électricité au lieu de 75 % actuellement. En réalité,  si Nicolas Hulot a mangé son chapeau, il l’a fait avec appétit. En effet Nicolas Hulot n’a jamais été un partisan fervent de la réduction de production nucléaire. Normal,  il a été longtemps financé pour ses activités d’écolos par EDF notamment. Le business d’écolos de Nicolas Hulot lui a d’ailleurs permis d’accumuler une jolie petite fortune de 200 millions. Nicolas Hulot savait, comme la plupart des connaisseurs du dossier, que le plan énergétique prévu par Hollande et  Ségolène Royal était complètement illusoire et surtout incompatible avec les objectifs climats. En effet,  la réduction prévue des émissions polluantes en France notamment du CO2 repose précisément sur le nucléaire qui ne produit pratiquement pas d’émission. Certes le nucléaire pose cependant de nombreux problèmes notamment quant à la gestion des déchets radioactifs et vis-à-vis de la sécurité. Mais la transition ne peut être que progressive à moins de se priver d’électricité. En outre il faut amortir les énormes sommes investies dans le nucléaire et c’est pour cette raison que la vie des centrales sera prolongée d’une vingtaine d’années. Ce n’est qu’à partir de 2040 2050 qu’on pourra sérieusement et véritablement réduire la part du nucléaire dans l’électricité. Ce sera aussi le temps nécessaire pour la montée en puissance des énergies alternatives réellement rentables et efficaces. Ce que reconnaît maintenant Nicolas Hulot. « Beaucoup savaient que cet objectif n’était pas atteignable », a-t-il avancé sur BFMTV. « Ce qui est le plus important, c’est de regarder la faisabilité, de planifier et de ne pas simplement se poser des totems (…) dont on fait semblant de découvrir que ce n’est pas compatible » avec les autres objectifs sociaux ou écologiques, a lancé le ministre, visant à demi-mots Ségolène Royal. Pour convaincre de l’utilité d’un report, Nicolas Hulot a listé les risques qui auraient pesé s’il s’était obstiné à atteindre dans les délais cet objectif, qui était aussi l’un des engagements de campagne d’Emmanuel Macron. « Impossible, a-t-il affirmé, sauf à pas tenir des conséquences sociales, à renier tous nos engagements climatiques, à ne pas fermer les centrales à charbon et à rouvrir les centrales thermiques. »

 

Collaborateurs parlementaires : le Sénat mange son chapeau sur les emplois familiaux

Collaborateurs parlementaires : le Sénat mange son chapeau sur  les emplois familiaux

 

Oubliant très vite l’affaire Fillon, les sénateurs ont d’abord repoussé le texte sur la suppression des assistants familiaux …avant de manger leur chapeau suite à la réprobation générale.  Réunie en séance extraordinaire pour étudier le texte, la chambre haute a provoqué un tollé en rejetant cette mesure dans la nuit de mardi à mercredi. Mais, face à la polémique, un nouveau vote s’est tenu dans la nuit de mercredi à jeudi, et l’amendement de retrait de Pierre-Yves Collombat (RDSE, à majorité PRG) a finalement été retiré. Un amendement soutenu par de nombreux sénateurs PS !  Excédé par l’épisode, Philippe Bas, le président de la Commission des lois et le rapporteur du texte, était monté au créneau pour exiger un nouveau vote sur le sujet en clôture de la discussion du texte. Durant le travail en commission, ce dernier avait promis un travail constructif avec le gouvernement conformément à la tradition du Sénat. Et la question de l’interdiction des emplois familiaux ne faisait aucune difficulté. «C’est ce que l’on appelle un vote accidentel, très fréquent pendant les séances de nuit», soupire un bon connaisseur du Sénat. «Mais ça décrédibilise tout le travail fait au Sénat, d’autant que l’interdiction des emplois familiaux a été votée pour les ministres! Ce n’est pas cohérent, il faut reprendre tout cela», conclut cette source. De leur côté, les détracteurs de la mesure affirmaient que «la priorité est plutôt de s’assurer que les moyens alloués aux parlementaires pour rémunérer leurs collaborateurs soient utilisés à rémunérer des personnes qui assistent effectivement les parlementaires dans leurs fonctions, plutôt que d’introduire des dispositions discriminantes dont les effets sur l’amélioration du travail législatif sont hypothétiques». Idem pour Catherine Tasca (PS) qui, si elle considère que le «texte part d’une bonne intention», souligne que «l’enfer est pavé de bonnes intentions». «Nous critiquons depuis des années la tentation de légiférer d’après des faits divers. Là nous avons un texte tiré de l’affaire des emplois de la famille Fillon», a dénoncé l’élue des Yvelines. «Plus que d’emplois familiaux, il s’agit d’emplois fictifs et hors normes», a-t-elle accusé, avant d’être rejointe par ses collègues Maurice Antiste (PS) et Hervé Maurey (UC).

Macron mange la main qui l’a nourri (Sarkozy)

Macron mange la main qui l’a nourri (Sarkozy)

Ça ne volait déjà pas haut mais là on tutoie le sol avec la réplique de Sarkozy à Macron. Lors d’une réunion publique mardi soir à Strasbourg, l’ancien ministre de l’Economie de François Hollande, chef de file du mouvement « En Marche! », s’en est pris aux favoris de la primaire à droite, en estimant que leurs ennuis judiciaires les disqualifiaient pour la présidentielle de 2017. « Je fais de la politique depuis 35 ans je n’ai jamais été une seule fois condamné », a répondu sur Radio Classique Nicolas Sarkozy, menacé d’un procès en correctionnelle en marge de l’affaire Bygmalion. « M. Macron donne des leçons, très bien, c’est son droit. Vous savez ce qui arrive aux donneurs de leçons? En général, ça leur revient dans la figure », a-t-il poursuivi. « Celui qui a été nommé par François Hollande et qui mange la main qui l’a nourri, ce n’est pas un comportement extrêmement novateur », a ajouté l’ancien président. Le sénateur Les Républicains François Baroin, que Nicolas Sarkozy présente comme son futur Premier ministre en cas de victoire, a étrillé pour sa part « le Caterpillar de la gauche ».

(Avec Reuters)

Loi Travail : Macron mange son chapeau !


Loi Travail : Macron mange son chapeau !

Non seulement Macron a été dessaisi de la gestion de la loi portant sur la modernisation économique et sociale au profit d’une part de Myriam El Khomri  d’autre part de Michel Sapin mais en plus il a dû avaler des modifications sur les points stratégiques qu’il avait introduits dans la loi sur les licenciements, le barème d’indemnisation des licenciés et le recours aux forfaits jours. Des dispositions essentielles pour lui et qu’il avait introduit au dernier moment  des arbitrages avant la présentation de la première mouture de la loi travail. Du coup le ministre de l’économie se met à reprocher à Manuel Valls un manque de pédagogie. Curieux pour quelqu’un qui s’était complètement assis sur la concertation.  En cause évidemment la lutte fratricide que se livrent Macon et Manuel Valls pour apparaître comme le seul leader de l’action réformatrice ;  une lutte politicienne qui prend le dessus de l’intérêt général et qui explique à la fois les outrances autant que les reculs. Le ministre de l’Économie se battait surtout pour assouplir le licenciement économique, plafonner les barèmes aux prud’hommes et faciliter le recours aux forfaits jours en reprenant purement et simplement les propositions du Medef. Après l’annonce de Manuel Valls sur la nouvelle version du projet de loi, Emmanuel Macron a perdu la partie.  »Il n’en reste plus rien », se désole même un député acquis à sa cause, qui déplore une loi édulcorée.  Malgré tout, Emmanuel Macron faisait bonne figure hier. À la conférence de presse, il arborait un large sourire. Pourtant, cette nouvelle mouture est un désaveu pour lui. « Il n’était pas de bonne humeur », confie un ami. De là à démissionner, il y a un pas qu’il ne franchira pas. « Il est obligé de faire contre mauvaise fortune bon cœur », explique un proche.

Alimentation: la grande interrogation sur ce qu’on mange

Alimentation: la grande interrogation sur ce qu’on mange

 

 

Les français doutent de ce qu’ils mangent, ils ont raison car la nature et l’origine des produits sont souvent très difficilement décelables par l’étiquetage ( pesticides, engrais, OGM, origine véritable etc)  ; Selon une  étude, réalisée pour le réseau de vente agricole directe Bienvenue à la ferme du 22 au 27 janvier sur un échantillon représentatif de 1.008 personnes, les Français perdent confiance dans l’origine des aliments qu’ils consomment.  50% des personnes interrogées ont « souvent » le sentiment de ne plus trop savoir de quoi se composent leurs aliments et 47% estiment qu’il est difficile de se procurer des produits sur lesquels ils se sentent entièrement rassurés.  Si la tendance était latente depuis quelques années, le scandale des lasagnes à la viande de cheval en 2013 a fortement accentué l’inquiétude des consommateurs.   »L’affaire Spanghero a généré de nouvelles attentes, avec des questions sur l’origine du produit », note Etienne Mercier d’Ipsos, l’un des auteurs de l’étude.  En conséquence, « près de 8 Français sur 10 disent chercher plus qu’il y a cinq ans à connaître l’origine d’un produit alimentaire avant de l’acheter », souligne Ipsos.   »Ce qui rassure le plus, c’est le fait que le produit soit vendu directement par le producteur », critère cité en premier par 23% des sondés, souligne M. Mercier.  Autres facteurs qui inspirent confiance: les labels et appellations officiels (16%) et l’origine du produit (15%). En revanche, la marque ne rassure que 5% des sondés.  Selon Ipsos, non seulement « la consommation de produits locaux est rentrée dans les habitudes », car quatre Français sur dix en achètent « souvent », mais ces habitudes « semblent s’être davantage ancrées dans leur quotidien » depuis deux ans.  Près de 70% des acheteurs de produits locaux disent en acheter plus depuis deux ans.  Les consommateurs sont aussi sensibles à l’impact économique de leurs achats: 97% estiment qu’ils « permettent de faire marcher l’économie locale ».   »Aujourd’hui, acheter durable c’est aider le petit agriculteur qui est à côté de chez moi. C’est une tendance qui n’est pas nouvelle mais qui se renforce avec le temps », souligne M. Mercier.  Parmi les principaux freins à l’achat de produits locaux, les sondés citent le prix (62%), le manque de points de vente (40%) et la visibilité sur l’étiquette (34%).

 




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