Archive pour le Tag 'mandat'

Poutine : un mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale

Poutine : un mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale

Une décision majeure qui en apparence ne fait ni chaud ni froid à poutine. Effectivement, le problème est celui de la mise en œuvre du mandat d’arrêt qui peut paraître illusoire. Reste qu’on n’est pas à l’abri d’un renversement du régime en Russie ou d’une défaite du pays qui rendrait alors possible l’arrestation du dictateur. En attendant il ne pourra plus guère bouger de Russie. Dans un communiqué ce vendredi, la CPI a indiqué que Vladimir Poutine était désormais visé par un mandat d’arrêt.

« Aujourd’hui, 17 mars 2023, la Chambre préliminaire II de la Cour pénale internationale a émis des mandats d’arrêt contre deux personnes dans le cadre de la situation en Ukraine : M. Vladimir Vladimirovitch Poutine et Mme Maria Alekseyevna Lvova-Belova (commissaire russe aux droits de l’enfant) », a déclaré la CPI dans un communiqué.

La CPI estime que le président russe « est présumé responsable du crime de guerre de déportation illégale de population (enfants) et de transfert illégal de population (enfants) des zones occupées d’Ukraine vers la Fédération de Russie. »

« Les crimes auraient été commis sur le territoire ukrainien occupé au moins à partir du 24 février 2022 », a poursuivi la CPI, ajoutant qu’il existait « des motifs raisonnables de croire que M. Poutine est personnellement responsable des crimes susmentionnés ».

Vladimir Poutine est présumé responsable à la fois directement en commettant les actes et pour « l’incapacité à exercer un contrôle approprié sur les subordonnés civils et militaires qui ont commis les actes, ou ont permis qu’ils soient commis », selon le communiqué.

Après la décision rendue par la Cour pénale internationale, le parquet ukrainien a salué une décision « historique ». De son côté, la présidence ukrainienne a fait savoir que ce mandat d’arrêt « n’était que le début » des sanctions à l’encontre de Vladimir Poutine. Une décision jugée « insignifiante » et « dénuée de sens » par Moscou

Politique : Macron ne finira pas son mandat

Politique : Macron ne finira pas son mandat

Macron va s’enorgueillir d’avoir réalisé la réforme des retraites lors de son passage comme président de la république. Il laissera cependant l’héritage d’un pays en plein déclin et en pleine anarchie démocratique.

Sur le plan économique, la gestion financière a été déplorable avec un déficit délirant qui conduit maintenant le pays a une dette d’environ 3000 milliards. Ce qui actuellement engendre une charge financière de 50 milliards par an. Et le budget continue de filer, comme la dette. Tous les grands équilibres sont dans le rouge, le système de retraite comme le reste en raison notamment des cadeaux fiscaux fait sans aucune compensation ni évaluation. 80 % des Français condamnent la politique économique et sociale du chef de l’État ( sondage Odoxa).

Certes les grands groupes affichent des bénéfices qui battent régulièrement des records mais c’est au prix d’un accroissement des inégalités et d’une répartition des richesses de plus en plus au profit des nantis. Jamais les profits n’ont été répartis autant en faveur des détenteurs du capital.

Par ailleurs, le pouvoir d’achat a été complètement massacré du fait d’une politique énergétique complètement inconséquente. En même temps, Macron a contribué à liquider l’industrie.

Macon -avec Hollande -a voulu sacrifier ce qui constituait notre atout à savoir l’énergie nucléaire ; tout cela pour récupérer quelques voix écolo du type de celle de Nicolas Hulot ! Nombre d’entreprises, de commerçants d’artisans et agriculteurs vont couler sous le poids d’un prix de l’énergie multipliée par deux, par cinq ou par 10 !

Les ménages de leur côté prennent une part de cette catastrophe de la politique énergétique et sous l’effet de l’inflation générale sont contraints de se serrer la ceinture. Aux effets néfastes de la politique énergétique, s’ajoute en effet la hausse également invraisemblable des produits alimentaires : 15 % jusqu’à maintenant auxquels il faudra encore ajouter 10 % après les négociations entre distributeurs et producteurs.

Macron laissera aussi un pays dans un état d’insécurité dramatique avec des banlieues complètement hors la république et un trafic de drogue fleurissant qui maintenant pénètre la plupart des couches de la société.

Il faudrait ajouter la situation déplorable dans nombre de services publics dont la santé mais aussi l’école, elle aussi en pleine décomposition si l’on en juge par les classements internationaux.

Bref Macon finira comme Louis XV haï par son peuple et le phénomène pourra commencer plus rapidement qu’on ne le pense. Il se pourrait même que Macron ne parvienne pas à terminer son mandat ou alors de manière très pitoyable

Macron ne finira pas son mandat ?

Macron ne finira pas son mandat ?

Macron va s’enorgueillir d’avoir réalisé la réforme des retraites lors de son passage comme président de la république. Il laissera cependant l’héritage d’un pays en plein déclin et en pleine anarchie démocratique.

Sur le plan économique, la gestion financière a été déplorable avec un déficit délirant qui conduit maintenant le pays a une dette d’environ 3000 milliards. Ce qui actuellement engendre une charge financière de 50 milliards par an. Et le budget continue de filer, comme la dette. Tous les grands équilibres sont dans le rouge, le système de retraite comme le reste en raison notamment des cadeaux fiscaux fait sans aucune compensation ni évaluation. 80 % des Français condamna politique économique et sociale du chef de l’État ( sondage Odoxa).

Certes les grands groupes affichent des bénéfices qui battent régulièrement des records mais c’est au prix d’un accroissement des inégalités et d’une répartition des richesses de plus en plus au profit des nantis. Jamais les profits n’ont été répartis autant en faveur des détenteurs du capital.

Par ailleurs, le pouvoir d’achat a été complètement massacré du fait d’une politique énergétique complètement inconséquente. En même temps, Macron a contribué à liquider l’industrie.

Macon avec Hollande a voulu sacrifier ce qui constituait notre atout à savoir l’énergie nucléaire ; tout cela pour récupérer quelques voix écolo du type de celle de Nicolas Hulot ! Nombre d’entreprises, de commerçants d’artisans et agriculteurs vont couler sous le poids d’un prix de l’énergie multipliée par deux, par cinq ou par 10 !

Les ménages de leur côté prennent une part de cette catastrophe de la politique énergétique et sous l’effet de l’inflation générale sont contraints de se serrer la ceinture. Aux effets néfastes de la politique énergétique, s’ajoute en effet la hausse également invraisemblable des produits alimentaires : 15 % jusqu’à maintenant auxquels il faudra encore ajouter 10 % après les négociations entre distributeurs et producteurs.

Macron laissera aussi un pays dans un état d’insécurité dramatique avec des banlieues complètement hors la république et un trafic de drogue fleurissant qui maintenant pénètre la plupart des couches de la société.

Il faudrait ajouter la situation déplorable dans nombre de services publics dont la santé mais aussi l’école, elle aussi en pleine décomposition si l’on en juge par les classements internationaux.

Bref Macon finira comme Louis XV haï par son peuple et le phénomène pourra commencer plus rapidement qu’on ne le pense. Il se pourrait même que Macron ne parvienne pas à terminer son mandat ou alors de manière très pitoyable

Chine: un troisième mandat de Xi Jinping plein d’incertitudes

Chine: un troisième mandat de Xi Jinping plein d’incertitudes

Sur le plan politique, le président chinois a encore renforcé ses pouvoirs et cadenassé un peu plus son pays. Reste que l’avenir n’est pas forcément assuré compte tenu des défis auxquels doit faire face la Chine.

Au plan politique, c’est une victoire sans précédent mais sur fond de démocratie évidemment de plus en plus douteuse. Le président chinois a été élu pour un troisième mandat, il pourra même aller au-delà et présider à vie du fait de la modification de la constitution. ! Bref le schéma classique des dictatures.

Le premier problème aura à résoudre le président chinois sera la relance économique en raison du net ralentissement interne tout autant que des les exportations.
L’invraisemblable politique sanitaire « zéro vide » a créé un désordre total dans l’économie. En effet cela a multiplié des fermetures partielles d’entreprise. Le contraire des politiques occidentales centrées sur l’utilisation du vaccin. Des politiques occidentales qui ont tendance aussi à se libérer de leur dépendance chinoise d’où les pressions sur la baisse des importations en provenance de la Chine.

Parallèlement la croissance intérieure a aussi été largement affectée par la situation sanitaire et des crises financières menacent en particulier dans le domaine immobilier

Si Xi Jinping a, ces dernières années, mis l’accent sur la consommation et la demande intérieure pour développer l’économie, le maintien des restrictions sanitaires en Chine met à mal cette stratégie.

« Compte tenu de l’ampleur des restrictions, il est peu probable que la consommation retrouve son niveau pré-Covid », estime l’économiste Dan Wang, de la banque chinoise Hang Seng. Les secteurs du tourisme, des transports et de la restauration sont ainsi particulièrement pénalisés.

Comme au plan international la croissance inscrit une tendance nettement baissière avec la perspective d’au moins la moitié du monde en récession, la demande à la Chine devrait aussi nettement ce réduire.

Démocratie-Présidentielle : un retour au mandat de 7 ans, pourquoi pas à vie comme en Chine ou en Russie ?

Démocratie-Présidentielle : un retour au mandat de 7 ans, pourquoi pas à vie  comme en Chine ou en Russie ?

 

Le moins que l’on puisse dire, c’est que les deux candidats qualifiés pour la finale se marquent à la culotte en rapprochant parfois assez sérieusement leur point de vue. Par exemple à propos de la réforme de la retraite où Macron est en train de lâcher sérieusement du lest. Aussi sur les réformes politiques. Par exemple Marine le Pen  qui s’est prononcée pour un mandat présidentiel qui passerait de cinq à sept ans. Brusquement, Macron s’est montré également favorable à cette modification.

Il y a sans doute autant d’éléments favorables qui militent en faveur d’un allongement du mandat présidentiel que le maintien à cinq ans.
En effet,  la véritable question est la lassitude des Français à propos du bilan des différents présidents élus depuis Sarkozy. Pour preuve aucun des  anciens élus n’a été reconduit dans la fonction. Un phénomène qui n’est pas à exclure concernant Macron tellement le bilan est mince et la déception grande.

Les facteurs explicatifs de ces désillusions tiennent moins dans la longueur du mandat présidentiel que dans l’insignifiance du contenu de la vie démocratique. En effet une fois élus les monarques républicains oublient l’essentiel de leurs promesses et décident  de manière technocratique ce qui leur paraît bon pour le pays. Le problème , c’est que ces monarques ne sont entourés que de technocrates et de courtisans et que le roi se retrouve rapidement coupé des réalités ; en outre depuis Macron,  on a encore réduit à pas grand-chose l’intermédiation des organisations susceptibles de porter les sensibilités des différentes couches socioprofessionnelles et plus généralement des différentes catégories de Français. Dans les conditions de fonctionnement démocratique actuel, la détestation du président sera encore amplifiée avec un mandat à 7 ans.

Le candidat LREM à la présidentielle s’est pourtant exprimé sur la réinstauration d’un mandat présidentiel de sept ans, déjà soutenu par sa rivale, Marine Le Pen.

Un mandat de sept ans, c’est « un bon rythme pour la présidentielle » et « une bonne respiration par rapport au rythme des législatives », a-t-il lancé, alors que l’instauration d’un  »septennat non renouvelable » fait partie du programme de sa concurrente. Il a par contre estimé que « le caractère renouvelable » ou non de ce mandat devrait être laissé au « peuple ». Il est vrai qu’au nom du peuple, nombre de monarques républicains et autres autocrates se sont assis sur la démocratie. Ainsi pour nourrir la disruption chère à Macron, on pourrait lui suggérer de faire passer le mandat présidentiel de 5 à 50 ans, ce qui s’est pratiquement passé en Chine et en URSS après les modifications constitutionnelles ( (En fait qui accorde une durée à vie du mandat présidentiel). Ainsi on s’épargnerait les formalités inutiles d’élection présidentielle dans lesquels les Français n’espèrent plus grand-chose !

Mandat Présidentiel : un retour à 7 ans et pourquoi pas à vie comme en Chine ou en Russie ?

Mandat Présidentiel : un retour à 7 ans et  pourquoi pas à vie  comme en Chine ou en Russie ?

 

Le moins que l’on puisse dire, c’est que les deux candidats qualifiés pour la finale se marquent à la culotte en rapprochant parfois assez sérieusement leur point de vue. Par exemple à propos de la réforme de la retraite où Macron est en train de lâcher sérieusement du lest. Aussi sur les réformes politiques. Par exemple Marine le Pen  qui s’est prononcée pour un mandat présidentiel qui passerait de cinq à sept ans. Hier brusquement, Macron s’est montré également favorable à cette modification.

Il y a sans doute autant d’éléments favorables qui militent en faveur d’un allongement du mandat présidentiel que le maintien à cinq ans.
En effet,  la véritable question est la lassitude des Français à propos du bilan des différents présidents élus depuis Sarkozy. Pour preuve aucun des  anciens élus n’a été reconduit dans la fonction. Un phénomène qui n’est pas à exclure concernant Macron tellement le bilan est mince et la déception grande.

Les facteurs explicatifs de ces désillusions tiennent moins dans la longueur du mandat présidentiel que dans l’insignifiance du contenu de la vie démocratique. En effet une fois élus les monarques républicains oublient l’essentiel de leurs promesses et décident  de manière technocratique ce qui leur paraît bon pour le pays. Le problème , c’est que ces monarques ne sont entourés que de technocrates et de courtisans et que le roi se retrouve rapidement coupé des réalités ; en outre depuis Macron,  on a encore réduit à pas grand-chose l’intermédiation des organisations susceptibles de porter les sensibilités des différentes couches socioprofessionnelles et plus généralement des différentes catégories de Français. Dans les conditions de fonctionnement démocratique actuel, la détestation du président sera encore amplifiée avec un mandat à 7 ans.

Le candidat LREM à la présidentielle s’est pourtant exprimé sur la réinstauration d’un mandat présidentiel de sept ans, déjà soutenu par sa rivale, Marine Le Pen.

Un mandat de sept ans, c’est « un bon rythme pour la présidentielle » et « une bonne respiration par rapport au rythme des législatives », a-t-il lancé, alors que l’instauration d’un  »septennat non renouvelable » fait partie du programme de sa concurrente. Il a par contre estimé que « le caractère renouvelable » ou non de ce mandat devrait être laissé au « peuple ». Il est vrai qu’au nom du peuple, nombre de monarques républicains et autres autocrates se sont assis sur la démocratie. Ainsi pour nourrir la disruption chère à Macon, on pourrait lui suggérer de faire passer le mandat présidentiel de 5 à 50 ans, ce qui s’est pratiquement passé en Chine et en URSS après les modifications constitutionnelles ( (En fait qui accorde une durée à vie du mandat présidentiel). Ainsi on s’épargnerait les formalités inutiles d’élection présidentielle dans lesquels les Français n’espèrent plus grand-chose !

Présidentielle : un retour au mandat de 7 ans, pourquoi pas à vie comme en Chine ou en Russie ?

Présidentielle : un retour au mandat de 7 ans, pourquoi pas à vie  comme en Chine ou en Russie ?

 

Le moins que l’on puisse dire, c’est que les deux candidats qualifiés pour la finale se marquent à la culotte en rapprochant parfois assez sérieusement leur point de vue. Par exemple à propos de la réforme de la retraite où Macron est en train de lâcher sérieusement du lest. Aussi sur les réformes politiques. Par exemple Marine le Pen  qui s’est prononcée pour un mandat présidentiel qui passerait de cinq à sept ans. Hier brusquement, Macron s’est montré également favorable à cette modification.

Il y a sans doute autant d’éléments favorables qui militent en faveur d’un allongement du mandat présidentiel que le maintien à cinq ans.
En effet,  la véritable question est la lassitude des Français à propos du bilan des différents présidents élus depuis Sarkozy. Pour preuve aucun des  anciens élus n’a été reconduit dans la fonction. Un phénomène qui n’est pas à exclure concernant Macron tellement le bilan est mince et la déception grande.

Les facteurs explicatifs de ces désillusions tiennent moins dans la longueur du mandat présidentiel que dans l’insignifiance du contenu de la vie démocratique. En effet une fois élus les monarques républicains oublient l’essentiel de leurs promesses et décident  de manière technocratique ce qui leur paraît bon pour le pays. Le problème , c’est que ces monarques ne sont entourés que de technocrates et de courtisans et que le roi se retrouve rapidement coupé des réalités ; en outre depuis Macron,  on a encore réduit à pas grand-chose l’intermédiation des organisations susceptibles de porter les sensibilités des différentes couches socioprofessionnelles et plus généralement des différentes catégories de Français. Dans les conditions de fonctionnement démocratique actuel, la détestation du président sera encore amplifiée avec un mandat à 7 ans.

Le candidat LREM à la présidentielle s’est pourtant exprimé sur la réinstauration d’un mandat présidentiel de sept ans, déjà soutenu par sa rivale, Marine Le Pen.

Un mandat de sept ans, c’est « un bon rythme pour la présidentielle » et « une bonne respiration par rapport au rythme des législatives », a-t-il lancé, alors que l’instauration d’un  »septennat non renouvelable » fait partie du programme de sa concurrente. Il a par contre estimé que « le caractère renouvelable » ou non de ce mandat devrait être laissé au « peuple ». Il est vrai qu’au nom du peuple, nombre de monarques républicains et autres autocrates se sont assis sur la démocratie. Ainsi pour nourrir la disruption chère à Macon, on pourrait lui suggérer de faire passer le mandat présidentiel de 5 à 50 ans, ce qui s’est pratiquement passé en Chine et en URSS après les modifications constitutionnelles ( (En fait qui accorde une durée à vie du mandat présidentiel). Ainsi on s’épargnerait les formalités inutiles d’élection présidentielle dans lesquels les Français n’espèrent plus grand-chose !

Un autre mandat de Macron serait nuisible à la France (Jean-Christophe Lagarde , UDI)

Un autre mandat de Macron serait nuisible à la France (Jean-Christophe Lagarde , UDI)

 

Pour Jean-Christophe Lagarde, président de l’Union des démocrates et indépendants, un  second mandat de Macron serait nuisible à la France. Les trois quarts des Français voudraient un autre président. S’il l’emportait face à Marine Le Pen, il serait un président de renoncement. Il n’aurait pas les moyens de gouverner. Emmanuel Macron n’a plus de vision, depuis les Gilets jaunes, il est perdu dans sa vision du pays. Il a découvert qu’il ne pouvait pas être que le président des élites. » (papier de l’Opinion, extrait)

Jean-Christophe Lagarde ajoute: « A l’UDI, nous avons proposé beaucoup de choses au gouvernement. En décembre 2020, on évoquait le pass sanitaire, on nous répondait que c’était une ânerie ! Ce que j’attends du Président, ce n’est pas qu’il s’adapte, mais qu’il dirige et qu’il anticipe (…). Je ne dis pas que tout a été mal fait mais que beaucoup de choses ont été faites en retard et ça a coûté des vies. Dans cette crise, il y a un responsable, dont le boulot était de nous protéger et qui ne l’a pas fait, c’est Jérôme Salomon. Plus d’un an après, il est encore aux commandes. Qui le protège et pourquoi ? »

Concernant la difficulté pour Les Républicains à se mettre d’accord sur le mode de désignation de son candidat, Jean-Christophe Lagarde relativise : « Soit on ne veut pas d’un deuxième mandat de Macron, donc la droite et le centre doivent se trouver un candidat. Le processus de désignation LR, s’il aboutit à un seul candidat, tant mieux. Si ce n’est pas le cas, alors que chacun défende ses idées. Ce n’est pas contre Emmanuel Macron, mais s’il est réélu, il ne sera pas un président choisi mais un président par défaut. »

Jean-Christophe Lagarde explique encore : « Je ne suis pas sûr que le mode de désignation soit très important. Les sondages ne sont que des sondages, il y a une certaine stabilité des électeurs de la droite mais il y a un phénomène nouveau, Eric Zemmour. L’écart entre Bertrand et Le Pen serait de trois points. Beaucoup de Français ne souhaitent pas du débat Le Pen/Macron. »

Dans son nouveau livre, Eric Zemmour ne présente pas de programme pour ainsi dire, mais il s’en dégage un ton. Suffisant pour inquiéter à droite ? « C’est une bulle médiatique où tout le monde s’excite autour de quelqu’un qui n’a aucun projet pour la France, pense Jean-Christophe Lagarde (…). L’histoire du prénom, par exemple, c’est du racisme ! »

BCE : Pour une redéfinition de son mandat

BCE : Pour une redéfinition de son mandat

 

Claude Meidinger, Professeur retraité de sciences économiques, université Paris-I-Panthéon-Sorbonne Estime, qu’il faut redéfinir le mandat de la banque centrale européenne.

Si fixer un taux d’inflation à 2 % est un objectif clair, le « verdissement » de l’économie, lui, ne l’est pas, explique, dans une tribune au « Monde », l’économiste Claude Meidinger, qui demande une redéfinition du statut de la Banque centrale européenne.

 

Tribune.

Au moment où les banquiers centraux déclarent la finance verte comme « nouvelle frontière du XXIe siècle » (« The Role of Banking in a Sustainable Global Economy », François Villeroy de Galhau, World Conference of Banking Institutes, Londres, 17 septembre 2019) et décident d’introduire un « biais vert » dans leurs programmes d’achat d’actifs, le statut de la Banque centrale européenne (BCE) et son indépendance méritent quelques instants de réflexion.

Aujourd’hui, avec des taux d’intérêt au plancher zéro et de faibles taux d’inflation, la politique budgétaire est devenue l’instrument de choix de la stabilisation économique. Dans ces circonstances, il est tentant d’utiliser la banque centrale comme agent du Trésor public pour financer le budget de l’Etat et fournir directement des crédits à des institutions non financières.

Or, pour ne pas mettre en cause l’indépendance de la banque centrale, une politique de détention de titres doit respecter deux principes : en premier lieu, l’intégrité du processus budgétaire en minimisant l’implication de la banque dans l’allocation du crédit à des secteurs particuliers ; en second lieu, les actifs doivent être choisis de manière à minimiser le risque d’être impliqué dans des imbroglios politiques (J. Alfred Broaddus Jr. et Marvin Goodfriend : « What Assets Should the Federal Reserve Buy ? », Federal Reserve Bank of Richmond, Economic Quarterly Volume 87/2001).

 

Dans le cas contraire, la banque centrale s’expose à des discussions contentieuses concernant sa politique d’acquisition d’actifs et à un risque financier non contrôlé.

Pour éviter ces risques et contrer une telle tendance à la « fiscalisation » des banques centrales, on a besoin d’un système dans lequel les banquiers centraux ne se pensent pas comme le seul recours, de sorte que, quand la politique monétaire atteint la limite de son efficacité, ils ne se sentent pas obligés d’intervenir de manière quasi fiscale (Stephen G. Cecchetti et Kermit L. Schoenholtz ; « Limiting Central Banking », Money and Banking, 1er mars 2021).

Avec des actifs de banque centrale qui comptaient pour moins de 15 % de produit intérieur brut (PIB) en 2007, et qui se chiffrent maintenant entre 25 % de PIB pour le Canada et plus de 60 % de PIB pour la zone euro, le Japon étant hors normes, avec un actif dépassant 125 % de PIB, exprimer une telle préoccupation ne relève pas d’un archaïsme bancaire mal compris.

Clarifier le mandat politique de la BCE

Clarifier le mandat politique de la BCE

 

Huit experts du droit et de la finance européenne demandent, dans une tribune au « Monde », une procédure formelle impliquant le Conseil et le Parlement européen pour spécifier et hiérarchiser les objectifs que la Banque centrale européenne doit atteindre. 

 

Tribune.
La Banque centrale européenne (BCE) est aujourd’hui confrontée à un paradoxe. D’une part, elle n’a pas vraiment atteint son objectif principal de stabilité des prix, puisque l’inflation a été largement inférieure à sa cible de 2 % ces dix dernières années. D’autre part, malgré cet échec, la BCE envisage aujourd’hui de faire davantage que de simplement veiller à la stabilité des prix dans la zone euro. 

Christine Lagarde a ainsi fait naître l’espoir que la BCE mette en place des mesures concrètes contre le changement climatique à l’occasion de l’évaluation de la stratégie de la banque centrale qu’elle a lancé à son arrivée.

 En théorie, les traités européens imposent déjà à la BCE d’atteindre d’autres objectifs que son mandat principal de stabilité des prix. L’article 127 du Traité sur le fonctionnement de l’Union européenne (TFUE) stipule ainsi que, sans préjudice de l’objectif de stabilité des prix, la BCE « apporte son soutien aux politiques économiques générales dans l’Union, en vue de contribuer à la réalisation des objectifs de l’Union, tels que définis à l’article 3 du traité sur l’Union européenne (TUE) ».

S’adapter au fil du temps aux nouveaux défis

Cette disposition est bien souvent mentionnée par tous ceux qui désirent pousser la BCE à agir dans une direction ou dans une autre. Ainsi, les syndicats souhaitent généralement que la BCE tente d’atteindre le plein emploi avec plus de force, tandis que des ONG demandent à la BCE d’en faire davantage pour lutter contre le changement climatique ou les inégalités.

De fait, l’étendue des objectifs mentionnés à l’article 3 du Traité sur l’Union européenne (TUE) – allant de la sécurité, de l’équité et de la croissance économique à la protection de l’environnement, à l’innovation et à de nombreux autres objectifs louables de l’UE – ouvre la porte à un nombre infini d’objectifs possibles pour la BCE.

 En théorie, cette flexibilité pourrait s’avérer bénéfique, en permettant à la BCE de s’adapter au fil du temps aux nouveaux défis auxquels sont confrontés les Européens. Mais au bout du compte, ce flou conduit plutôt la BCE à l’inaction. En effet, en levant l’ambiguïté et en favorisant explicitement un objectif secondaire particulier, la BCE prendrait le risque d’être perçue comme prenant des décisions politiques, et préfère le plus possible se tenir à l’écart de telles décisions.

La BCE souffre en fait d’un « déficit d’autorisation démocratique »

La négligence de ses objectifs secondaires est alors compréhensible, dès lors qu’on considère que ce mandat ne contient pas d’indications sur la manière dont ces objectifs secondaires doivent être classés et atteints.

Vladimir Poutine: le dictateur prolonge son mandat jusqu’en 2036 !

Vladimir Poutine: le dictateur prolonge son mandat jusqu’en  2036 !

 

Grâce au décret qu’il  vient de signer, Vladimir Poutine pourra se vanter d’avoir régné sans partage sur la Russie pendant près de 36 ans.

Le président russe Vladimir Poutine a 68 ans,. Il pourra donc continuer de diriger la Russie jusqu’à 85 ans ! Tout cela avec la bénédiction du Parlement complètement soumis au pouvoir. En plus avec une pseudo démocratie via un référendum sans opposition. L’un des rares opposants , à savoir Navalny ,ayant été mis en prison après une tentative d’empoisonnement. Bref le produit du KGB s’assoit délibérément sur la constitution qui normalement aurait dû limiter sa responsabilité de président a demanda.

 

Sorte de démocratie remake  des plus mauvaises caricatures africaines et qui finira sans doute aussi mal un jour ou l’autre. En effet la Russie enregistre non seulement un échec total en matière économique et sociale et reste au rang des pays en voie de développement. En outre , la démocratie est complètement muselée par la dictature d’un seul homme et de ses acolytes.

Cerise sur le gâteau, Poutine a fait introduire dans la constitution une immunité avis pour tous les anciens présidents russes y compris lui-même. Une manière de se protéger contre les énormes détournements des biens de l’État récemment dénoncés par Navalny au profit de Poutine.

Corruption : le mandat d’Anticor renouvelé mais. …..

Corruption : le mandat d’Anticor renouvelé mais. …..

 Bien que contesté par certains, le mandat d’anticorps est reconduit :

 

«Au regard des réponses faites par l’association indiquant son intention de modifier ses statuts pour mieux garantir les conditions de transparence sur son financement, d’une part, et de l’absence de décision de justice à ce jour sur la régularité des décisions contestées» concernant le renouvellement de son conseil d’administration, «le premier ministre a décidé de renouveler l’agrément de l’association Anticor», selon le communiqué.

L’agrément avait été accordé à l’association en 2015 puis renouvelé sans difficulté, et expirait officiellement le 15 février.

 

Les adversaires d’Anticor accusent aussi l’association anticorruption de mener un combat partisan, en attaquant la Macronie et la droite. Elle a ciblé ces dernières années plusieurs proches du président Emmanuel Macron: le secrétaire général de l’Elysée Alexis Kohler, le ministre de la Justice Eric Dupond-Moretti ou dernièrement le ministre de la Santé Olivier Véran pour «favoritisme» pour la gestion de l’application StopCovid.

 

 

Le premier ministre a cependant renouvelé le mandat d’anticorps mais avec des réserves en effet le premier ministre a «relevé un manque de transparence interne sur les dons collectés». Le texte évoque aussi «une contestation des conditions de renouvellement du Conseil d’administration en juin 2020, dans le cadre d’une action contentieuse portée par une partie des membres de l’association.»

Au fil des ans, elle est devenue un acteur, parfois contesté, de la justice financière. Son levier: la plainte avec constitution de partie civile qui permet la saisie quasi automatique d’un juge d’instruction et la relance des investigations quand une enquête a été classée par le parquet. Anticor est à l’origine de plusieurs enquêtes judiciaires – concernant l’ancien président de l’INA (Institut national de l’audiovisuel) Mathieu Gallet, les sondages de Élysée – et ses plaintes avec constitution de partie civile ont permis de relancer les investigations sur Alexis Kohler ainsi que Richard Ferrand (mais la cour d’appel de Douai a jugé cette dernière affaire prescrite mercredi ! ). Outre Anticor, deux autres associations bénéficient de cet agrément en matière de corruption, accordé pour trois ans: Sherpa et Transparency international.

Trump : destitution avant ou après la fin de son mandat

Trump : destitution avant ou après la fin de son mandat

il ne reste que neuf jours avant la fin du mandat de Trump. Un délai sans doute trop court pour obtenir une destitution par le Parlement. Reste que la procédure engagée pourrait se poursuivre après le départ de Trump. L’objectif n’est pas tellement de l’éjecter de Maison-Blanche mais surtout d’empêcher une éventuelle candidature en 2024

Mais il est peu probable qu’une censure satisfasse les démocrates furieux. La présidente de la Chambre, Nancy Pelosi, a déclaré lundi aux députés démocrates lors d’une conférence téléphonique qu’elle refusait une simple censure à l’égard de Trump et qu’elle souhaitait une véritable destitution au motif de tentative d’insurrection.

Des milliers de partisans de Trump ont pris d’assaut le siège du Congrès mercredi dernier, forçant les législateurs qui certifiaient la victoire électorale du président démocrate élu Joe Biden à se cacher dans un assaut déchirant contre le cœur de la démocratie américaine qui a fait cinq morts.

La violence s’est produite peu de temps après que Trump a exhorté ses partisans à marcher sur le Capitole lors d’un rassemblement où il a répété de fausses déclarations selon lesquelles les élections du 3 novembre avaient été «truquées» contre lui.

Les démocrates ont officiellement introduit lundi une accusation de destitution, accusant Trump d ‘«incitation à l’insurrection».

Les démocrates de la Chambre ont destitué Trump en décembre 2019 pour avoir fait pression sur l’Ukraine pour qu’elle enquête sur Biden, mais le Sénat contrôlé par les républicains a voté pour ne pas le condamner.

Même si la Chambre destituait à nouveau Trump, le Sénat ne devrait pas retourner à Washington avant le 19 janvier.

Le chef démocrate du Sénat, Chuck Schumer, a exploré des moyens de rappeler la chambre à une session d’urgence, a déclaré un assistant démocrate principal, bien que le chef de la majorité républicaine, Mitch McConnell, devrait y consentir.

Une condamnation pour destitution nécessite une majorité des deux tiers, ce qui nécessiterait au moins 17 votes républicains. Jusqu’à présent, seule une poignée de législateurs républicains ont déclaré publiquement qu’ils envisageraient de voter pour la destitution.

Les démocrates prendront le contrôle du Sénat une fois que les vainqueurs du récent second tour des élections en Géorgie seront assis, ce qui créera un partage 50-50 avec la vice-présidente élue Kamala Harris qui tiendra le vote décisif après son entrée en fonction avec Biden.

Côte d’Ivoire : Ouattara réélu pour un troisième mandat

Côte d’Ivoire : Ouattara réélu pour un troisième mandat

Le président ivoirien Alassane Ouattara, 78 ans, a été réélu pour un troisième mandat controversé sur le score de 94,27% des voix au premier tour, l’opposition ayant boycotté le scrutin, selon les résultats proclamés par la Commission électorale indépendante (CEI) mardi à l’aube.

Selon les chiffres de la CEI, le taux de participation, un enjeu important de ce scrutin du fait du boycott de l’opposition, est de 53,90%.

Des militants de l’opposition, qui avait appelé à la « désobéissance civile », ayant saccagé ou bloqué environ 5.000 bureaux de vote, 17.601 bureaux des 22.381 bureaux ont pu ouvrir, et le nombre d’inscrits pouvant voter est donc passé de 7.495.082 à 6.066.441 inscrits, selon la CEI.

M. Ouattara a recueilli 3.031.483 de voix sur un total de 3.215.909 suffrages exprimés à ce scrutin marqué par des violences meurtrières.

« Le mandat de Macron , une réussite » !!! (Attali)

« Le mandat de Macron , une réussite » !!! (Attali)

 

On sait qu’Attali et quelques influenceurs comme Alain Minc  ont grandement facilité l’accès de Macron au pouvoir notamment en obtenant le soutien des grands financiers. Ensuite sans doute mécontent de n’avoir qu’une place marginale au sein du pouvoir, Jacques Attali s’est montré très critique vis-à-vis de la politique de Macron. Soudainement dans le Figaro il vante dans le Figaro  les mérites à Macron et explique : «Globalement, c’est une réussite. Il a fait de grandes et importantes réformes, il a porté le projet européen au plus haut, il a redonné confiance dans le pays aux investisseurs et il a véritablement créé une mentalité d’entrepreneurs».

Sans doute une réflexion effectuée avant la prise de conscience des conséquences de la crise sanitaire. Car la plupart des réformes de Macron vont être abandonnées. En outre la stratégie de lutte contre Coronavirus aura été particulièrement floue et contradictoire en France. Elle est en tout cas peut apprécier par l’opinion publique. Toujours aussi soudainement dithyrambique Attali explique explique: « l’Europe est admirée. Le nombre de pays qui veulent y adhérer n’a jamais été aussi élevé. Pas un seul pays ne veut quitter l’euro, sauf le Royaume-Uni qui veut quitter l’Europe ! (…) Notre Europe de la défense est en train de naître. Si on regarde tous les sondages à l’échelle européenne, l’Europe est incroyablement populaire».
Attali sans doute tente une opération de charme auprès de Macron pour tenter de se réinsérer dans les cercles du pouvoir. Il fait parti de ce genre de prospectivistes qui ,comme  MINC  par exemple, disent à peu près tout et le contraire. Une manière de satisfaire tout le monde ! Comme disait le célèbre humoriste Pierre Dac : » la difficulté en prospective, c’est de prévoir l’avenir ! »

 

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