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Journaliste, une profession menacée (Mamère)

Journaliste, une profession menacée (Mamère)

Noël Mamère analyse l’évolution des medias et évoque les menaces sur le métier de journalistes. Il reconnait que les réseaux sociaux comblent  le vide des medias classiques. (Interview France Info

Vous avez exercé deux métiers, journaliste et homme politique…
(Il coupe) Je n’ai fait qu’un seul métier, celui de journaliste. J’ai exercé pendant 25 ans des « fonctions » de député et de maire. Si je suis parti avant les échéances, c’est justement parce que je considère que la politique ne doit pas être un métier et que nous avons vu trop d’hommes s’accrocher désespérément à leurs fonctions, finir de manière pathétique et surtout bloquer le renouvellement politique et donc porter atteinte à la vitalité démocratique.

Vous sentez-vous encore journaliste?
Mais je me suis toujours senti journaliste malgré mes engagements politiques. Je suis journaliste, carte de presse 29.678!

 

Qu’est-ce qui a changé au sein de la profession depuis vos débuts?
D’abord, c’est la multiplicité des sources et des médias. A mon époque, c’était un peu la préhistoire avec deux puis trois chaînes seulement. Puis sont arrivées les chaînes privées, les télés d’informations en continu et enfin d’autres sources comme les réseaux sociaux. Aujourd’hui, nous sommes confrontés à une galaxie qui ne permet peut-être pas de se faire une opinion sur le monde, parce que la majorité des médias véhicule le même modèle dominant de la société. Si des médias dits indépendants se sont créés, sur de plus petits créneaux et moins de moyens que les grands médias, c’est justement parce qu’il y a un vide de ce côté. Aujourd’hui, les réseaux sociaux comblent le vide. De plus en plus de gens qui les utilisent croient être informés du monde mais ne font que se conforter dans leurs idées. De mon côté, je n’ai ni compte Facebook ni compte Twitter et je m’en porte bien. Mais on est dans un moment inquiétant de la vie démocratique.

On est donc plus informés, mais moins bien?
Je ne dis pas ça, car celui qui veut être bien informé peut l’être, mais le commun des mortels, ceux qui n’ont pas le niveau culturel ou d’éducation pour ça, ceux qui sont relégués dans des ghettos français vont aller instinctivement et mécaniquement sur des réseaux qui ne font que les conforter dans leurs opinions.

 

Le plan pour l’éducation aux médias du gouvernement vous satisfait-il?
C’est un plan qui va dans le bon sens. Mais passer d’un budget de 3 à 6 millions d’euros, c’est assez dérisoire. Il ne faut surtout pas croire que le journalisme est là pour se substituer aux carences du système éducatif ou de l’encadrement que l’on connaissait il y a plusieurs décennies avec les corps intermédiaires qu’étaient les syndicats, les partis politiques ou même l’Eglise. Pour former des citoyens actifs et capables de discernement, il faut mettre le paquet sur l’éducation. Tout commence à l’école et auprès des parents notamment. L’ignorance est la matrice de l’obscurantisme et de la démagogie.

 

Quel regard portez-vous sur la télévision, où vous avez travaillé?
Je regarde le journal télévisé de temps en temps mais pas régulièrement. Je ne suis pas addict à la télé. J’écris des projets de documentaires. Je me rends compte qu’avec des moyens beaucoup plus évolués aujourd’hui, les journaux sont les mêmes que ceux que nous faisions. Quand on changeait de directeur de la rédaction, la première chose qu’il faisait c’était changer de décor! Mais le journal restait le même.

 

Qu’est-ce que votre double carrière vous a appris sur les politiques et les journalistes? 
J’ai eu la chance d’arriver en politique précédé par ma notoriété dans les médias, au point que ce n’était pas facile, au début, de dire à ceux qui étaient en face de moi que je n’étais pas seulement l’icône de la télévision mais que j’étais devenu un homme politique. Le journalisme m’a appris à avoir un regard distancié sur les hommes et les femmes politiques, et donc de ne pas me prendre au sérieux, même si je portais des idées sérieuses. Quant à mon regard sur les journalistes, il n’a pas forcément changé. Il y a en a des compétents, d’autres moins. Certains sont condamnés à tenir le micro Salle des Quatre colonnes à l’Assemblée nationale pour récupérer 30 secondes de ce que je vais dire alors qu’à coté il y a peut-être un député qui a plus de choses à raconter mais n’a pas le code d’accès. Le journalisme est une des plus belles professions, mais elle est aujourd’hui menacée.

Que pensez-vous des attaques dont les médias font régulièrement l’objet dans le milieu politique?
Ce n’est rien d’autre que du populisme. On peut critiquer les médias mais ils participent à la construction de la démocratie, aident les citoyens à être perspicaces, à ne pas se laisser abuser par des marchands de vérité et d’illusions. Quand Mélenchon et les autres tapent sur le parti médiatique, c’est un langage que j’exècre et qui sent le populisme à plein nez. C’est extrêmement dangereux.

 

Certains estiment que les milieux politiques et médiatiques 
Pendant longtemps, journalistes et personnalités politiques ont entretenu une trop grande proximité, une forme de promiscuité même. Il faut s’en débarrasser, mais c’est aux journalistes comme aux politiques de se rendre respectable.

Comment analysez-vous le rapport qu’entretient Emmanuel Macron avec les médias?
Il a besoin des journalistes et il s’en sert. Le sociologue François Bourricaud avait mis en place la théorie des « associés rivaux ». Emmanuel Macron a besoin des médias et en vit, mais il en est aussi rival. Alors de temps en temps, il se permet de rappeler à l’ordre les journalistes dont il a tant besoin et avec lesquels il fait tant de mises en scène.

 

Votre aventure au sein du Média est-elle définitivement terminée?
Je ne veux pas revenir là-dessus. J’ai pu exercer pendant deux mois, faire mes interviews en toute liberté sans aucune censure ni recommandation. Mais j’en suis parti pour des raisons qui sont faciles à comprendre : la brutalité de l’éviction d’Aude Rossigneux et ce traitement de la Syrie. Mon interview se faisait dans le cadre d’un journal et je me sentais donc engagé par ce qu’il s’y disait. Pour moi, Le Média, c’est le média de la France insoumise et je n’en suis pas membre.

Mamère quitte Le Média de Mélenchon

Mamère quitte Le Média de Mélenchon

Les méthodes mélenchonnienne de gestion de la télé Le media diffusé par internet semble en contradiction avec la démocratie que les insoumis réclament  par ailleurs dans les entreprises. La rédactrice en chef a en effet été virée sans ménagement et en réaction Noël Mamère a décidé, selon une journaliste de France Culture, de quitter Le Média, quelques jours après le limogeage de la journaliste Aude Rossigneux. Invoquant «l’atmosphère» régnant au sein du site d’information proche de La France insoumise, ainsi que son traitement du conflit syrien, l’ex-maire Europe Écologie-Les Verts de Bègles met ainsi fin à son bref retour au journalisme, sa carrière d’origine. «Je suis très perturbé par la situation faite à Aude Rossigneux. (…) J’ai proposé à Gérard Miller et à Sophia Chikirou d’écrire un texte d’explication qui pourrait être lu à l’antenne. J’attends leur réponse. Je suis rentré en homme libre dans ce projet et je repars en homme libre. J’ai pu exercer mon métier de manière totalement libre», explique-t-il au Monde. Lancé le 15 janvier dernier, Le Média traverse actuellement une grave crise interne, sur fond de tensions autour de son traitement de l’actualité. Le départ abrupt d’Aude Rossigneux a dessiné une ligne de fracture au sein de la rédaction. Recruté en novembre, Noël Mamère avait exprimé ses doutes au Parisien à la suite du départ d’Aude Rossigneux. «Je suis entré au Média comme un homme libre et pour le moment, j’exerce mon métier en toute liberté et sans contrainte. Mais je dois avouer que je suis très perturbé par cette affaire et je prendrai une décision lorsque je serai au fait de ce qui se déroule vraiment au sein de la rédaction», a-t-il déclaré.  La web-télé à posture révolutionnaire semble avoir du plomb dans l’aile car reprise par les vieux démons communistes d’épuration.

Après Hulot, un autre écolo, Mamère en délicatesse avec son patrimoine

Après Hulot, un autre écolo,  Mamère en délicatesse avec son   patrimoine

 

 

 

Après Nicolas Hulot, le businessman écolo qui a réussi à se construire une véritable fortune, c’est Noël Mamère, dénonciateur de toutes les dérives politiques  qui est pris aussi la main dans le sac pour avoir sans doute sous-évalué sont patrimoines alors qu’il était député. Mamère n’a sans doute pas fait autre chose que beaucoup de ses collègues à commencer par Nicolas Hulot dont le patrimoine et la fondation sont inextricables. Noël Mamère s’est discrètement enrichi tout en affichant, lui aussi, des convictions d’un purisme douteux. La Haute autorité pour la transparence de la vie publique a annoncé, ce mercredi, avoir saisi la justice au sujet de la déclaration de patrimoine de fin de mandat de l’ex-député écologiste de Gironde Noël Mamère, en raison d’un «doute sérieux» lié à «l’omission d’une partie substantielle du patrimoine». Dans un communiqué, la HATVP indique avoir «jugé nécessaire de porter ces faits, susceptibles de constituer des infractions pénales, à la connaissance du procureur de la République de Paris et lui a transmis l’ensemble du dossier». Elle estime, «après instruction du dossier et recueil de ses observations», qu’il y a «un doute sérieux quant à l’exhaustivité, l’exactitude et la sincérité de cette déclaration» de fin de mandat établie fin 2016 «du fait de l’omission d’une partie substantielle du patrimoine». De source proche du dossier, les omissions concernent des assurances vie, pour des montants importants.

« EELV désormais aux soins palliatifs » (Noël Mamère)

« EELV désormais aux soins palliatifs » (Noël Mamère)

 

Noël Mamère n’a pas tort de considérer que le mouvement écologie les Verts est en situation de soins palliatifs. On peut même aller plus loin et considérer que ce parti des verts est cliniquement mort depuis longtemps. L’objectif de l’écologie politique n’est pas en cause, la question qui se pose est de savoir si un parti vert très politisé a vraiment un intérêt. En effet, la problématique environnementale doit être intégrée dans tous les partis, au-delà dans toute la société. De ce point de vue, si les organisations écologiques en général remplissent une mission essentielle par contre leur présence en tant qu’organisation politique spécifique pose une interrogation. D’autant que les Verts en France regroupent essentiellement des gauchistes depuis que l’extrême gauche a pratiquement disparu du paysage politique. Du coup, Europe écologie les Verts se caractérise surtout par un radicalisme sur toutes les questions environnementales bien sûr mais aussi économiques,  sociales ou sociétales. La plupart des responsables d’Europe écologie les Verts sont d’ailleurs plus intéressés par la rupture avec l’économie de marché qu’avec la défense de l’environnement. Pour parler clair Europe écologie les Verts est complètement noyauté par des gauchistes. Effectivement Le député écologiste Noël Mamère a raison de comparer le parti Europe Écologie-Les Verts (EELV), dont la secrétaire nationale Emmanuelle Cosse est entrée jeudi au gouvernement, à un « grand corps malade » destiné aux « soins palliatifs ».  « Il faut refonder l’écologie politique », affirme Noël Mamère, « il faut dépasser effectivement EELV, c’est au-delà du parti qu’il faut aller, et c’est pas une primaire qui règlera le problème », constatant qu’il existe aujourd’hui « un fossé » entre l’écologie politique et ses militants.

« Mamère ne comprend rien à la France » (Valls)

« Mamère ne comprend rien à la France » (Valls)

 

Noël Mamère, le député écolo folklo, qui s’est fait une spécialité d’être toujours contre tout cette fois a pris une gifle méritée de la part de Valls à propos de la politique sécuritaire. Comme nombre de bobos de gauche Mamère a en effet condamné de façon caricaturale la proposition de modification constitutionnelle pourtant approuvée par 70 à 80 % des Français selon les sondages. Du coup Valls a répliqué sèchement à Mamère en lui disant qu’il ne comprenait rien à la France. Ce qui n’est sans doute pas totalement faux tellement Noël Mamère apparaît hors-sol sur nombre de questions aussi bien économiques que sociétales voir même environnementales.  Témoin cette déclaration : « M. le premier ministre, comment ne pas dire notre indignation devant la dérive sécuritaire du président de la République et de votre gouvernement ? Après le tournant social-libéral, les aventures militaires, vous êtes en train d’enfoncer un clou de plus dans le cercueil de la gauche », a-t-il lancé. L’ancien candidat à l’élection présidentielle a notamment fustigé de « misérables calculs politiciens » pour introduire la déchéance de nationalité dans la loi. « Avec un cynisme sidérant, vous êtes en train de recycler une obsession de l’extrême droite et vous légitimez sa logique xénophobe en la faisant entrer par la grande porte », a-t-il protesté.  Une sortie médiatique qui n’était pas du goût de l’actuel premier ministre. Manuel Valls a alors affirmé son « désaccord absolu et total » face à Noël Mamère qui a accusé le gouvernement de « détricoter l’État de droit pour installer un État de sécurité ».  »Nos compatriotes ont besoin de sécurité, et c’est l’honneur de ce gouvernement, de cette majorité, de l’ensemble du Parlement » de voter « des lois antiterroristes qui nous permettent de mieux lutter contre le terrorisme tout en préservant notre état de droit et nos libertés », a-t-il argué. Le pensionnaire de Matignon ne s’est pas arrêté là critiquant ouvertement les valeurs et la vision du député écologiste.  »Vous ne ratez rien, vous êtes toujours en dehors de la réalité, vous ne comprenez rien ni à la France ni à la gauche« , a-t-il conclu.

Aéroport de Toulouse : Macron ment (Mamère)

Aéroport de Toulouse : Macron ment (Mamère)

 

Noël Mamère accuse Macron de mentir à propos de la vente de l’aéroport aux chinois. « Vous nous dites qu’il s’agit (…) d’une ouverture du capital. Ce n’est pas vrai, vous mentez devant la représentation nationale, pour la simple et bonne raison que vous n’avez pas évoqué le pacte d’actionnaires » entre l’Etat et les acquéreurs, a affirmé le député, au cours de la séance des questions au gouvernement, à l’Assemblée nationale. Ce pacte permet « à l’acquéreur chinois de faire ce qu’il veut dans le rachat de l’aéroport de Toulouse », a ajouté Noël Mamère, brandissant un document présenté comme un fac-similé de ce pacte d’actionnaires. Le site d’information en ligne Mediapart avait publié dimanche ce document, non daté et non signé, qui stipule que l’Etat ne s’opposera pas aux « décisions prises en conformité avec le projet industriel » de « l’acquéreur » et qu’il appartiendra à ce dernier de nommer les trois membres du directoire de la société d’exploitation de l’aéroport de Toulouse. « Oui, nous avons des conventions de vote, mais en même temps, la négociation (…) qui a été menée pour conduire à cette opération a garanti une minorité de blocage aux collectivités locales sur le plan stratégique, sur le plan d’investissement et sur les grandes décisions », a répondu Emmanuel Macron Pour le ministre d’ailleurs, le document publié par Mediapart, est  »incomplet », a-t-il justifié, avant d’assurer :  »Je me réengage à ce que (l’Etat reste) à hauteur de 10% au capital ». Le gouvernement a annoncé jeudi dernier la cession de 49,99% du capital de la société Aéroport Toulouse-Blagnac (ATB) au consortium chinois Symbiose. Les pouvoirs publics conservent 50,01%, répartis entre 10,01% à l’Etat, 25% à la Chambre de commerce et d’industrie de Toulouse (CCIT) et 5% chacun à l’agglomération Toulouse métropole, au département de Haute-Garonne et à la Région Midi-Pyrénées.

 

Sivens – procédure d’utilité publique : une fumisterie démocratique (Mamère)

Sivens – procédure d’utilité publique : une fumisterie démocratique (Mamère)

 

 

C’est en substance ce que dit Mamère à propos de l’enquête publique. Qui n’a de publique que le nom  puisque pratiquement elle est  très peu connue des citoyens et biaisée par des expertises bidon de lobbys. (En outre il n’est pas nécessaire d’en tenir compte !). Mais  en réalité Mamère devrait aller plus loin car c’est toute la démocratie locale qui doit mise en cause. Car nombre de barons locaux une fois élus se lancent dans des projets pharaoniques sans mandat réel et sans étude financière sérieuse. Des projets qui expliquent largement la situation financière de nombre de collectivités locales.  Pour que le scénario du barrage de Sivens, qu’il considère comme « une aberration écologique et un fiasco politique », ne se répète pas, le député écologiste veut donc  revoir la procédure administrative préalable aux travaux d’aménagement. Noël Mamère n’en démord pas. Le barrage de Sivens « est une aberration écologique et un fiasco politique ». Le député écologiste estime qu’il « ne relève pas d’une politique générale qui a été voulue par le gouvernement ». « Ce n’est pas un barrage pour tous mais un barrage pour certains : les maïsiculteurs, la FNSEA, les bétonneurs. Le conseil général n’était rien d’autre que la boîte aux lettres de ces groupes de pression », déplore-t-il.    »Je ne suis pas convaincu que Sivens soit légal, continue-t-il, pointant « un vice originel ». « Les experts sont les mêmes qui ont construit le barrage. Il s’agit d’une société d’économie mixte qui s’appelle la compagnie d’aménagement des coteaux de Gascogne », assure-t-il. Aussi, pour permettre aux propositions alternatives d’être étudiées, Noël Mamère annonce que le groupe écologiste à l’Assemblée nationale va « présenter une réforme en profondeur de la procédure d’utilité publique ». « Car elle est complètement bloquée, la démocratie ne fonctionne pas », assure-t-il, prenant l’exemple de l’Allemagne.  « À Stuttgart, un projet de gare a été vivement combattu. Le Land a décidé de mettre tout sur la table. Ça s’est conclu par un référendum local qui a décidé à une courte majorité que la gare se ferait. Il y a eu un vrai débat démocratique », explique-t-il.

 




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