Archive pour le Tag 'malédiction'

Retour des vieux crocodiles politiques : la malédiction française

Retour des vieux crocodiles politiques : la malédiction française

 

François Hollande le confie à l’Opinion : « 2027 se prépare dès 2022. » Que l’ancien Président socialiste veuille participer à la recomposition de son camp, « sur le plan des idées et sur celui de l’incarnation », nul ne s’en étonnera. Qu’il soit, à 67 ans, encore animé par un esprit de revanche, vis-à-vis du cambrioleur Macron et du détrousseur Mélenchon, personne ne le niera. Qu’il croie à cette fantasmagorie de « l’homme politique qui ne meurt jamais », qui le lui reprochera ? Tous ses prédécesseurs ont succombé à cette magie de la résurrection – Nicolas Sarkozy aussi, jusqu’à ce que son addiction au pouvoir, instrumentalisée par Emmanuel Macron, ne le pousse à se fâcher avec les militants de LR. Une tradition française…(un papier de l’Opinion)

Une malédiction française aussi, cette tentation du retour. Car dans un pays fracturé de toutes parts, nos chefs de l’Etat en retraite, mais aussi nos ténors fatigués par des combats présidentiels à répétition, devraient œuvrer sans relâche à la concorde nationale (comme aux Etats-Unis avant Donald Trump), s’éclipser pour favoriser la relève (en Grande-Bretagne), s’épanouir dans l’engagement non-partisan. Bref, servir d’une autre manière plutôt que sévir quoi qu’il en coûte. Au lieu de quoi, chez nous, le protocole républicain le dispute à la petite phrase assassine, le surplomb au plomb, la hauteur aux bassesses. Or n’en déplaise aux ex, ce trouble du come-back participe à la décomposition plus qu’il ne prépare la reconstruction : pas d’analyse de l’échec, pas de renouveau idéologique, pas de partage d’expérience…

Depuis la fin de la monarchie, l’histoire française n’offre que deux exemples de retours : Napoléon en 1815 après l’abdication de 1814 et Charles de Gaulle en 1958 après sa démission de 1946. Ces deux références écrasantes devraient suffire à dissuader les plus insistants.

Soudan : la malédiction des ressources ?

 

Soudan : la malédiction des ressources ?

Le Soudan du sud pourtant récemment in dépendant souffre évidemment des divisions ethniques mais sans doute tout autant de la malédiction de ses nombreuses ressources qui alimentent divisions et concussions.

 

Une mise en œuvre « très lente », « des difficultés récurrentes ». De l’aveu même de Charles Tai Gituai, le chef de la commission qui supervise le processus de paix au Soudan du Sud, la réconciliation patine dans le plus jeune Etat du monde. Alors que le Conseil de sécurité des Nations unies a approuvé, mardi 15 mars, une résolution renouvelant pour un an la mission de casques bleus dans le pays, les inquiétudes se multiplient sur les risques d’une reprise des affrontements entre factions rivales.

Indépendant du Soudan depuis juillet 2011, le Soudan du Sud aurait pu espérer un bel avenir grâce à ses ressources naturelles, notamment pétrolières, et un vaste potentiel agricole. Mais le pays a été rattrapé par ses divisions. En décembre 2013, Salva Kiir, le président sud-soudanais, et Riek Machar, son vice-président, sont entrés en conflit ouvert, entraînant un cycle de violences qui aurait fait 400 000 morts en cinq ans selon les estimations.

Un accord de paix a été signé en septembre 2018, sans toutefois parvenir à empêcher la prolifération des violences au niveau communautaire. En février 2020, la mise en place d’un gouvernement d’unité nationale – Riek Machar retrouvant son poste de vice-président aux côtés de son rival, le président Salva Kiir –, avait fait espérer une sortie durable du conflit.

La malédiction des ressources naturelles en Afrique

La  malédiction des ressources naturelles en Afrique

 

Les pays d’Afrique dont le sous-sol est riche en matières premières ne sont pas forcément ceux dont la population en profite le plus. Ils sont, bien souvent, victimes de la « malédiction des ressources naturelles », raconte Marie de Vergès, journaliste au « Monde », dans sa chronique.

 

Chronique.

Le Nigeria a vécu, mi-février 2022, une mésaventure que l’on pourrait trouver cocasse si elle n’était pas désolante. Le premier producteur d’or noir en Afrique a été confronté toute une semaine à une pénurie de carburant, provoquant de monstrueux embouteillages dans les stations-service du pays. A l’origine de ce dysfonctionnement, l’importation accidentelle d’une grosse quantité d’essence frelatée. Car là est le nœud du problème : le Nigeria achète à l’étranger l’essentiel de son carburant, faute de raffiner lui-même les centaines de milliers de barils extraits chaque jour de son sous-sol.

L’incident a causé un « choc inutile » à l’économie, selon le Bureau national des statistiques. Dans l’immédiat, on s’attend à un nouveau pic d’inflation alors que près d’un Nigérian sur deux vit avec moins de 1,90 dollar par jour. A plus long terme, cet incident vient confirmer ce que l’on savait déjà : les incroyables richesses pétrolières du géant d’Afrique de l’Ouest ne profitent guère à sa population.

 

En jargon économique, on appelle ceci la « malédiction des ressources naturelles ». Ou comment, trop souvent, l’exploitation rentière des matières premières déstabilise l’activité économique, nourrit la corruption, ralentit l’industrialisation et aggrave la pauvreté. Au Nigeria, l’argent du pétrole a été dilapidé pendant des décennies. Et la première économie africaine en termes de PIB est, à de nombreux égards (mortalité infantile, violence, déscolarisation…), un Etat en déliquescence.

Or, comme le Nigeria, de nombreux pays africains dépendent encore à l’excès de leurs ressources naturelles. Pour certains, il peut s’agir de thé, de coton ou de cacao, mais il est plus souvent question de produits miniers ou pétroliers. En Angola, au Tchad, en République démocratique du Congo (RDC) ou encore au Soudan du Sud, les exportations sont composées à plus de 90 % de ressources extractives.

Est-ce forcément problématique ? L’Economie africaine 2022 (La Découverte, 126 pages, 10 euros), tout juste publié par l’Agence française de développement (AFD), nous livre des éléments d’appréciation factuels mais éclairants sur « l’inertie » de ces économies tributaires de leur sous-sol. On y apprend qu’elles ont enregistré des taux de croissance plus faibles depuis 2015 que les pays plus diversifiés. Et qu’elles ne sont pas parvenues, dans l’ensemble, à renouer avec leur niveau d’activité d’avant la crise du coronavirus.

La croissance y est volatile, soumise aux aléas des cours mondiaux. Quand les prix sont fortement à la hausse, les caisses de l’Etat se remplissent mais l’afflux de capitaux renchérit la monnaie, ce qui handicape la compétitivité et décourage l’industrialisation. Quand ils s’effondrent, les recettes publiques s’évaporent et les déficits se creusent.

Boeing 737 : la malédiction avec encore un accident

Boeing 737 : la malédiction avec encore un accident

 

Cette fois, il ne s’agit pas d’un 737 Max mais d’un 737 classique qui a disparu. La compagnie indonésienne Sriwijawa a perdu le contact avec un Boeing 737 peu après son décollage de la capitale Jakarta samedi 9 janvier, a annoncé le ministère des Transports. L’avion transportait 62 passagers à son bord : 50 passagers, dont 10 enfants, et un équipage de 12 membres.

«Un appareil de Sriwijaya Air reliant Jakarta à Pontianak» sur l’île de Bornéo «a perdu le contact» peu après 14h30 locales (9h40 à Paris), a indiqué le porte-parole du ministère des Transports Adita Irawati à l’AFP .

 

Selon les données du site internet FlightRadar24, l’appareil a atteint une altitude de près de 11.000 pieds (3350 mètres) avant de chuter à 250 pieds. Il a alors perdu le contact avec la tour de contrôle. «Le vol Sriwijaya Air flight SJ182 a perdu plus de 10.000 pieds en moins de quatre minutes après son départ de Jakarta» a précisé le site aéronautique sur son fil Twitter officiel. Les autorités et la compagnie aérienne à bas prix n’ont pas donné d’indications immédiates sur la raison de sa chute soudaine.

 

En octobre 2018, 189 personnes sont mortes dans le crash d’un Boeing 737 MAX qui s’est abîmé dans la mer de Java après son décollage. Cet accident et un autre impliquant le même modèle d’avion en Ethiopie ont été attribués à des défauts techniques et le constructeur aéronautique américain s’est vu infliger cette semaine d’une amende de 2,5 milliards de dollars pour avoir induit les autorités en erreur au cours du processus d’approbation de cet appareil.

La malédiction poursuit Macron

La  malédiction poursuit Macron

 

 Curieux destin que celle de  Macron et de sa popularité. Le jeune président a pu profiter pendant quelques semaines d’une image assez exceptionnelle  au plan intérieur, européen et même mondial. Il a occupé la  une de nombre de journaux internationaux laissant entendre qu’on avait trouvé le futur animateur de la remise à plat des rapports mondiaux. Malheureusement, cette popularité aura duré peu de temps car rapidement Emmanuel Macron s’est embourbé dans des problèmes de plus en plus complexes à résoudre.

 

 Cela a commencé avec l’affaire assez surréaliste dite  » Benalla ». En fait un pétage de plomb d’un collaborateur assez secondaire qui s’est transformé en affaires d’État du fait sans doute des relations entre les protagonistes. Assez rapidement est apparu le mouvement  des gilets jaunes qui a occupé la scène sociale pendant environ un an. Là aussi Macron a été victime de son indécision en commençant par minimiser l’impact du mouvement, voire en le méprisant puis en lâchant beaucoup plus qu’il n’était prévu au départ.

 

La réforme des retraites a pris le relais avec son cortège de manifestations, de grève de protestations de toutes sortes. Un conflit surtout dû à une insuffisance de concertation et à la raideur du gouvernement sur ce dossier. Bilan, la réforme est abandonnée en rase  campagne.

Dernier événement dont on ne peut imputer la première responsabilité à Macron, celle du Coronavirus. Mais là aussi, même hésitation, même contestation de l’enjeu et complète impréparation pour mettre en œuvre une politique sanitaire digne d’un pays développé. Inutile sans doute de faire la comparaison avec l’Allemagne qui compte quatre fois moins de victimes qu’en France.

 

 Les accidents politiques se multipliant la cote de popularité de Macron n’a cessé de diminuer en dépit de son agitation médiatique permanente venant d’ailleurs parfois contredire celle du Premier ministre ou du gouvernement en général. Pour schématiser, la politique globale de Macron et rejetée par environ 70 % de la population. La France est un des rares pays où  la popularité du chef de l’État ne s’est pas renforcée avec la crise sanitaire  , elle  plutôt tendance au contraire à se dégrader. il y a  sans doute une rupture irréparable de confiance entre Macron et l’opinion publique. Presque une sorte de malédiction sur tout ce qu’entreprend le président de la république .  

 




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