Archive pour le Tag 'maladie'

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Hausse de 2,8% des dépenses d’assurance maladie en juillet

Hausse de 2,8% des dépenses d’assurance maladie en juillet

Après le cocorico de juin la hausse des dépenses d’assurance-maladie reprend. Les dépenses du régime général d’assurance maladie avaient reculé de 0,1% le mois dernier en France par rapport à juin 2015, alors qu’elles affichaient une hausse de 2,4% un mois plus tôt. Mais en juillet la hausse est de 2,8 %. Faut-il aussi préciser que la sécu connaîtra encore un déficit de leur de 10 milliards en 2016 et que les déficits cumulés représentent environ 230 milliards ! La Caisse nationale d’assurance maladie des travailleurs salariés reconnaît que leur progression sur les douze derniers mois s’est établie à 1,6% en juillet, interrompant la décélération observée depuis le début de l’année. Elle était en effet passée de 2,2% à fin janvier à 1,5% à fin juin. Les soins de ville dispensés par des professionnels de santé libéraux, qui représentent un peu moins de la moitié du total des dépenses d’assurance maladie, ont augmenté de 4,6% en juillet. Sur douze mois, ils affichent une hausse de 1,4%. Les remboursements de médicaments délivrés par des pharmacies de ville ont progressé de 1,4% sur un mois et affichent une baisse de 0,8% sur un an. Les versements aux hôpitaux ont progressé de 1,8% sur douze mois à fin juillet, avec une hausse de 2,2% dans le secteur public, un recul de 0,4% dans le privé et une augmentation de 2,3% dans le secteur médico-social. Les remboursements du régime général d’assurance maladie représentent 86% du total de l’Ondam (objectif national de dépenses d’assurance maladie), dont l’évolution pour 2016 a été fixée à +1,75%.

(Avec Reuters)

Assurance maladie : très petit recul des dépenses en juin en France

Assurance maladie : très petit recul des dépenses en juin en France

Cocorico,  les dépenses du régime général d’assurance maladie ont reculé de 0,1% le mois dernier en France par rapport à juin 2015, alors qu’elles affichaient une hausse de 2,4% un mois plus tôt. Faut-il cependant préciser que la sécu connaîtra encore un déficit de leur de 10 milliards en 2016 et que les déficits cumulés représentent environ 230 milliards ! Cependant contente du résultat du mois de juin. La Caisse nationale d’assurance maladie des travailleurs salariés précise que leur progression sur les douze derniers mois s’est établie à 1,5% en juin, ce qui marque une poursuite de la décélération observée depuis le début de l’année. Elle est en effet passée de 2,2% à fin janvier à 1,8% fin mai. Les soins de ville dispensés par des professionnels de santé libéraux, qui représentent près de la moitié du total des dépenses d’assurance maladie, ont diminué de 1,3% le mois dernier. Sur un an, ils progressent de 1,3%.Les remboursements de médicaments délivrés par des pharmacies de ville ont reculé de 3,9% sur un mois et reculent de 1,6% sur un an. Les versements aux hôpitaux ont progressé de 1,8% sur les douze mois à fin juin, avec une hausse de 2,3% dans le secteur public, un recul de 0,8% dans le privé et une augmentation de 2,0% dans le secteur médico-social. Bref quand même pas de quoi pavoiser. L a Cour des Comptes avait d’ailleurs déclaré qu’elle était dans l’incapacité de prévoir une date pour le rééquilibrage des comptes de la Sécu (pas avant 2020) la commission des comptes de la sécurité sociale est plus complaisante ;  elle juge qu’il faudra faire des efforts supplémentaires par rapport à ceux demandés par le gouvernement. Une sorte d’euphémisme puisque ce déficit de la sécu et de l’ordre de 10 milliards et que les déficits cumulés représentent environ 230 milliards !  La vérité c’est que la dérive est incontrôlable et que la sécu sert aussi d’amortisseur social face à la crise. En outre il est clair qu’en l’état actuel du chômage les recettes sont durement affectées tandis que les dépenses dérivent. Le gouvernement doit aller au-delà des efforts de maîtrise des dépenses de santé déjà prévus pour tenir ses objectifs de baisse du déficit de la protection sociale en 2016, juge donc  la Commission des comptes de la Sécurité sociale (CCSS). Le  gouvernement table sur un déficit de la Sécurité sociale proche de dix milliards d’euros l’an prochain, en baisse de trois milliards par rapport à cette année. Ce chiffre est conforme à la trajectoire publiée fin 2014, qui prévoyait un déficit 2016 à 10,2 milliards, bien que la Cour des Comptes ait des doutes sur la capacité du gouvernement à maîtriser les comptes sociaux de la France. Il devrait être officialisé jeudi à l’issue d’une réunion de la CCSS et tient compte de mesures d’économies qui figureront dans le projet de loi de financement de la Sécurité sociale. Mais à en juger par les dernières projections de la CCSS, qui seront présentées lors de cette réunion et dont Reuters à obtenu la synthèse, le pari n’est pas gagné. La Commission table sur un déficit global du régime général de la Sécurité sociale et du Fonds de solidarité vieillesse (FSV) de 12,8 milliards d’euros en 2015, en baisse de 400 millions d’euros par rapport à 2014, et de 14,2 milliards en 2016, donc de nouveau en hausse, avant mesures correctrices. Le programme de stabilité des dépenses publiques de la France prévoit cependant de limiter à 1,75% la progression des dépenses d’assurance maladie, après 2,05% en 2015. « La fixation d’un Ondam (objectif national de dépenses d’assurance maladie) à 1,75% devrait réduire de 3,1 milliards (ces) dépenses », estime la CCSS dans son rapport. De quoi ramener le déficit de l’assurance maladie à sept milliards d’euros, niveau comparable à celui attendu en 2015. Mais cela ne ramènerait le déficit global de la Sécurité sociale qu’à 11,1 milliards d’euros, largement au-dessus de l’objectif affiché par le programme de stabilité. « Des mesures complémentaires en dépenses ou en recettes sont donc nécessaires pour réduire significativement le déficit », écrit donc naïvement la  commission.

 

Délais de paiement : la maladie française sanctionnée dans cinq grandes entreprises

Délais de paiement : la maladie française sanctionnée dans cinq grandes entreprises

 

Cinq grandes entreprises françaises viennent d’être sanctionnées pour des dépassements chroniques et significatifs des délais de paiement. Une maladie typiquement française qui consiste à décaler le paiement de produits et prestations jusqu’à trois mois et même davantage. La règle c’est le paiement à 60 jours ou 45 jours fins de mois. Une règle peu respectée  en France et qui pèse sur la trésorerie des fournisseurs de prestations et de produits. Lesquels sont condamnés à emprunter en attendant le paiement et donc condamnés  à supporter des coûts supplémentaires. Malheureusement pour certaines entreprises notamment les PME lorsque les dépassements de délais de paiement s’ajoutent des difficultés structurelles c’est parfois la faillite assurée. Cinq groupes français, dont les filiales d’Altice Numericable et SFR (télécoms) ainsi qu’Airbus Helicopters (groupe Airbus), ont donc été sanctionnés par les autorités de la concurrence pour non respect des règles légales en matière de délais de paiements, rapporte dimanche le JDD. Le nom des sociétés concernées, qui peuvent faire appel de leurs sanctions, est publié pour la première fois sur le site internet de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF). Numericable, SFR et Airbus Helicopters écopent de l’amende maximum, 375.000 euros, prévue pour violation de la loi qui plafonne à 60 jours (ou 45 jours fin de mois) les délais de paiement interentreprises. Le groupe agroalimentaire Paul Prédault est sanctionné d’une amende de 100.000 euros et la société Cosmasud, spécialisée dans le commerce de bois et de matériaux de construction, écope de 97.500 euros.  L’impact des retards de paiements sur la trésorerie des PME françaises est estimé à 15 milliards d’euros, dont neuf milliards sont le fait des collectivités publiques, des montants qui fragilisent de nombreuses entreprises. La loi Hamon sur la consommation de 2014 a entraîné un renforcement des contrôles des délais de paiement, avec un ciblage plus particulier sur les grandes entreprises et les ETI (entreprises de taille intermédiaire) ainsi qu’un durcissement des sanctions.

Assurance-maladie: fraude record en 2014 à relativiser

Assurance-maladie: fraude record en 2014 à relativiser

Toute la presse titre « hausse record de la fraude à la sécurité sociale ». Certes la hausse es certaine mais en valeur absolue la fraude est presqu’insignifiante, de l’ordre de 0.1% des dépenses. C’est toujours trop évidemment mais c’est quand même infime et contrairement à ce qui est parfois affirmé les patients ne sont responsables que de 20% de ces fraudes. Le montant des fraudes détectées à l’Assurance-maladie s’est monté à près de 200 millions d’euros en 2014, en hausse de 17% sur un an, et les professionnels de santé sont les premiers fraudeurs, selon Les Échos. Le quotidien économique souligne que ces chiffres «ne concernent que la Caisse nationale d’assurance-maladie des travailleurs salariés» où «se concentrent 96 % des fraudes».   L’an dernier, le montant des fraudes et activités fautives détectées «s’est élevé précisément à 196,2 millions, contre 167,1 millions en 2013», précisent Les Échos qui évoquent un «nouveau record historique». Un montant qui reste modeste en comparaison des 178 milliards d’euros de dépenses de santé en 2014, d’autant que les pénalités financières prononcées «n’ont pas dépassé 12,3 millions d’euros».  Les fraudes sont «principalement repérées chez les professionnels de santé», explique le quotidien. «Avec 73,1 millions d’euros, ils ont détourné 37 % de ces 196 millions d’euros». Viennent ensuite les établissements de santé, poursuit le journal, avec «52,6 millions d’euros (27 % du total)». Les assurés sont eux «les auteurs de moins de 20 % des fraudes, à 38,8 millions d’euros». Interrogée par l’AFP, l’Assurance-maladie n’a pas démenti ces chiffres

 

Sécu- déficit Maladie : ça dérape toujours

Sécu-Maladie : ça dérape toujours

 

Ce n’est pas demain que l’équilibre financier de la sécurité sociale sera atteint. D’ailleurs la Cour des Comptes, elle-même déclare être incapable, de prévoir une date pour ce rééquilibrage (plus de 200 milliards de déficits cumulés pour l’ensemble de la sécu) Pas forcément une détérioration de l’ environnement sanitaire plutôt l’effet dépressif de la crise et la sécu utilisée comme traitement d. thérapeutique du chômage La déprime sociale se métamorphose parfois en déprime tout court. Les dépenses du régime général d’assurance maladie ont en effet encore  augmenté de 2,3% sur les huit premiers mois de 2015 en France, selon les données corrigées des jours ouvrés et variations saisonnières publiées mardi par la Cnam. Sur les douze derniers mois, leur progression atteint 3,0%, contre +3,2% à fin juillet. Les soins de villes (hors soins hospitaliers), qui représentent environ 45% du total des dépenses d’assurance maladie, ont augmenté de 2,9% sur les huit premiers mois de l’année et de 3,6% sur 12 mois (contre +4,1% à fin juillet). Ce ralentissement touche l’ensemble des composantes des dépenses. Très net pour les soins des médecins et dentistes (+3,0% sur un an après +3,3%), il est très limité pour les remboursements de soins d’auxiliaires médicaux (+5,0% sur un an après +5,1%). Les remboursements de médicaments délivrés en ville ont diminué de 0,8%.  Dans le même temps, les versements aux hôpitaux ont progressé de 2,9% sur les douze mois à fin août, dont +3,3% pour le secteur public et +,9% pour le privé. Les remboursements du régime général d’assurance maladie représentent 86% du total de l’Ondam (objectif national de dépenses d’assurance maladie), dont l’évolution a été fixée à +2,1% en 2015.

 

Air France-KLM – Toujours la même maladie: les pilotes

Air France-KLM – Toujours la même maladie: les pilotes

 

Finalement les pilotes du SNPL d’Air France finiront bien par avoir la peau de leur compagnie qui régulièrement s’enfonce dans le rouge. Une sorte de suicide collectif largement provoqué depuis des années par un syndicat corpo à la stratégie mortifère. Les recettes unitaires d’Air France-KLM se sont en effet encore dégradées au deuxième trimestre, conduisant le groupe à annoncer vendredi de nouvelles économies et une hausse de ses capacités plus modérée que prévu sur l’année. Le groupe franco-néerlandais, qui déplore « une absence d’amélioration de (ses) résultats », va notamment réduire d’environ 300 millions d’euros ses frais généraux et administratifs, sur un total d’un peu plus 1,1 milliard, a précisé à des journalistes son PDG, Alexandre de Juniac. Ses capacités devraient croître de 0,6% cette année, contre une hausse de 1,1% prévue en février, notamment à la suite d’une réduction de la voilure au Japon, au Brésil et en Afrique de l’Est. Au deuxième trimestre, la recette unitaire au siège-kilomètre offert a reculé de 4,8% à données comparables. Sur le trimestre, Air France-KLM a vu son excédent brut d’exploitation (Ebitda) baisser de 72 millions d’euros en rythme annuel, à 569 millions d’euros, avec un chiffre d’affaires de 6,642 milliards, en hausse de 3,0% grâce à la hausse du dollar, mais en recul de 4,5% à données comparables.  Les analystes attendaient en moyenne un excédent brut d’exploitation (Ebitda) de 575,50 millions d’euros et un chiffre d’affaires de 6,513 milliards, selon le consensus Thomson Reuters I/B/E/S. Sur le semestre, Air France-KLM a creusé sa perte d’exploitation à 232 millions, l’appréciation du dollar ayant renchéri les coûts de carburant et de maintenance du groupe. Air France-KLM règle 42% de ses coûts en dollar, alors qu’il ne réalise que 25% de son chiffre d’affaires dans la monnaie américaine. Le groupe, qui s’abstient toujours dans son communiqué de tout objectif de résultat pour 2015, confirme viser une réduction de sa dette d’un milliard d’euros sur un an pour la ramener à environ 4,4 milliards fin 2015, à comparer à 4,55 milliards au 30 juin. Il réaffirme aussi prévoir pour cette année une réduction de 1% à 1,3% de ses coûts unitaires, soit 250 à 350 millions d’euros d’économies, qui passe notamment par les nouvelles mesures annoncées chez Air France à la mi-juin.

 

 

 

 

 

 

Sécu-Dépense maladie : ça dérape

Sécu-Dépense maladie : ça dérape

 

Pas forcément une détérioration de environnement sanitaire plutôt l’effet dépressif de la crise et la sécu utilisée comme traitement d. thérapeutique du chômage La déprime sociale se métamorphose parfois en déprime tout court. Les dépenses du régime général d’assurance maladie ont en effet augmenté de 2,8% au premier semestre en France, selon les données corrigées des jours ouvrés et variations saisonnières publiées jeudi par la Cnam. Sur les douze derniers mois, leur progression atteint 3,4%, soit le même rythme qu’à fin mai. Les soins de villes (hors soins hospitaliers), qui représentent environ 45% du total des dépenses d’assurance maladie, ont augmenté de 3,8% sur les six premiers mois de 2015 et de 4,3% sur 12 mois. Leur hausse s’explique notamment par un bond des remboursements de soins d’auxiliaires de santé (+4,9%) et de médicaments-produits de santé (+4,9% également). Mais les seuls remboursements de médicaments délivrés en ville ont diminué de 0,4%.  Les versements aux hôpitaux ont progressé de 2,0% au premier semestre, dont +2,2% pour le secteur public et 0,8% pour le privé. Les remboursements du régime général d’assurance maladie représentent 86% du total de l’Ondam (Objectif national de dépenses d’assurance maladie), dont l’évolution a été fixée à +2,1% en 2015.

 

Sécu : détournement d’ un million d’euros à l’assurance maladie

Sécu : détournement d’ un million d’euros à l’assurance maladie

 

 

Comment gagner des Millions ? En trichant avec la sécu par exemple ( En étant moins ambitieux, certains se gavent quand même tellement la sécu est prisonnière de sa bureaucratie).  Près d’un million d’euros ont été soutirés à la Caisse primaire d’assurance maladie (CPAM) par une trentaine de personnes qui ont indûment perçu d’importantes indemnités durant près d’un an, a-t-on appris lundi auprès de la police. Vingt-neuf personnes ont été mises en examen, dont sept écrouées, pour escroquerie en bande organisée. « C’est une affaire inédite par son ampleur et le système mis en place, avec des sociétés sans activité, des salariés fictifs et des gérants de paille », dit le commissaire Eric Antonetti, chef du groupement d’intervention régional qui a mené l’enquête. Les organisateurs présumés ont ouvert cinq sociétés de conseil, une à Paris et quatre à Marseille, dont les seules activités ont été d’embaucher des salariés fictifs rapidement mis en congé maladie ou en accident de travail. Les enquêteurs poursuivent leurs investigations pour déterminer si des médecins sont à l’origine des faux arrêts de travail utilisés pour tromper les organismes sociaux. Le recrutement des salariés fictifs se faisait le plus souvent par connaissance, mais aussi par l’intermédiaire d’un rabatteur qui sévissait dans les bars de Marseille. Au total, une trentaine de personnes âgées de 20 à 55 ans ont participé à l’escroquerie, au détriment des CPAM de Paris, des Bouches-du-Rhône et des Alpes-Maritimes. « Le système fonctionnait sur le principe des rétro-commissions, les salariés fictifs reversant entre 30 et 50% des indemnités perçues aux trois organisateurs », a détaillé le chef de la sûreté départementale, Emmanuel Kiehl.  L’escroquerie a duré près d’un an et a été dévoilée par des contrôles renforcés mis en place par la Caisse, dont l’attention a été attirée par les montants excessifs des indemnités versées sur la base de salaires fictifs de 5.000 a 10.000 euros.

Assurance maladie : dépenses en hausse

Assurance maladie : dépenses en hausse

Les dépenses du régime général de l’Assurance maladie ont progressé de 3,1% en 2014. L’arrivée de nouveaux médicaments contre l’hépatite C ont impliqué des remboursements plus élevés. Les laboratoires reverseront toutefois des sommes compensatoires à la Caisse nationale d’assurance maladie. ,La loi pour le financement de la sécurité sociale votée en 2013 avait fixé un objectif national de dépenses de l’assurance maladie pour l’ensemble des régimes à 178,3 milliards d’euros en 2014. Celui-ci devrait être respecté, indique-t-on du côté du ministère de la Santé. Ainsi, en 2014, « les remboursements de soins du régime général ont progressé de 3,1%, dont 3,6% pour les remboursements de soins de ville », a indiqué la Caisse nationale d’assurance maladie (Cnam), lundi 26 janvier. Elle note en particulier « une croissance très forte des remboursements des produits de santé » (médicaments et dispositifs médicaux): +4,9% en 2014, après +1,1% en 2013. Dans le détail, si « les remboursements de médicaments délivrés en ville décroissent faiblement » en 2014 (-0,6%), les remboursements de médicaments prescrits en ville et délivrés à l’hôpital augmentent de près de 70%. Cette hausse est « intégralement liée à l’arrivée de nouveaux médicaments efficaces et onéreux » contre l’hépatite C, début  2014, assure la Cnam. Le prix de l’un d’entre eux, le Sovaldi, du laboratoire américain Gilead, a été renégocié par le gouvernement en novembre dernier, pour atteindre 41.000 euros pour 12 semaines de traitement, contre 57.000 auparavant. Mais la facture finale liée à l’hépatite C, notamment, devrait baisser « significativement » pour l’assurance maladie, souligne-t-on au ministère de la Santé. Les laboratoires doivent en effet reverser la différence entre les prix provisoires initialement pratiqués et le tarif finalement fixé. Par ailleurs, dans le cadre d’un mécanisme de régulation déjà existant, renforcé pour ces traitements, les laboratoires doivent aussi reverser certaines sommes dès que les dépenses de l’assurance maladie dépassent un certain seuil. Au total, cela représente plusieurs centaines de millions d’euros, selon Les Echos. Les remboursements des autres produits de santé, comme les dispositifs médicaux, enregistrent « une progression encore soutenue » (+6%, contre +6,9% en 2013). En outre, les dépenses de soins de médecine générale ont augmenté de 3% (contre 2,8% en 2013), en raison notamment de « versements plus importants » qu’en 2013 au titre de la rémunération sur objectif de santé publique ou de la majoration de la consultation pour les personnes âgées. Mais « les remboursements des seules consultations » chez le généraliste ont, elles, baissé de 1,3%, souligne la Cnam.

Assurance maladie: regroupement des organismes

Assurance maladie: regroupement des organismes

Près de 90 caisses d’assurance maladie près de 700 pour les complémentaires qui justifieraient un rapprochement d’après un rapport officiel de l’Inspection générale des affaires sociales (Igas) et de l’Inspection générale des finances (IGF) ; priori le regroupement serait susceptible de réaliser des économies de gestion (à condition toutefois qu’on ne mette pas à la place une monstre bureaucratique encore plus coûteux ! NDLR).   Le document suggère notamment de réduire le nombre d’organismes qui gèrent les différents régimes en confiant par exemple la gestion des fonctionnaires à la Cnam. Le rapport évoque des possibilités d’économies sur les coûts de gestion de l’assurance maladie qui « se chiffrent à plus de 1,7 milliard d’euros annuels d’ici à 2020″. Les auteurs de ce rapport soulignent que la gestion de l’assurance maladie et complémentaire a coûté 12,5 mds d’euros en 2011 aux collectivités. Ils relèvent qu’à l’heure actuelle, 86 opérateurs gèrent 14 régimes obligatoires d’assurance maladie et notent que pour les complémentaires, « l’éclatement du secteur » est « plus important encore » avec « plusieurs centaines d’organismes » (683 à fin 2011). Interrogé sur cette idée d’un transfert de la gestion de l’assurance maladie obligatoire des fonctionnaires à la Cnam, l’entourage de la ministre des Affaires sociales Marisol Touraine a indiqué qu’il n’y avait « pas de décision en ce sens » en préparation.

 

Près de 90 caisses d’assurance maladie près de 700 pour les complémentaires qui justifieraient un rapprochement d’après un rapport officiel de l’Inspection générale des affaires sociales (Igas) et de l’Inspection générale des finances (IGF) ; priori le regroupement serait susceptible de réaliser des économies de gestion (à condition toutefois qu’on ne mette pas à la place une monstre bureaucratique encore plus coûteux ! NDLR).  
Le document suggère notamment de réduire le nombre d’organismes qui gèrent les différents régimes en confiant par exemple la gestion des fonctionnaires à la Cnam. Le rapport évoque des possibilités d’économies sur les coûts de gestion de l’assurance maladie qui « se chiffrent à plus de 1,7 milliard d’euros annuels d’ici à 2020″. Les auteurs de ce rapport soulignent que la gestion de l’assurance maladie et complémentaire a coûté 12,5 mds d’euros en 2011 aux collectivités. Ils relèvent qu’à l’heure actuelle, 86 opérateurs gèrent 14 régimes obligatoires d’assurance maladie et notent que pour les complémentaires, « l’éclatement du secteur » est « plus important encore » avec « plusieurs centaines d’organismes » (683 à fin 2011). Interrogé sur cette idée d’un transfert de la gestion de l’assurance maladie obligatoire des fonctionnaires à la Cnam, l’entourage de la ministre des Affaires sociales Marisol Touraine a indiqué qu’il n’y avait « pas de décision en ce sens » en préparation.

 

La « phobie administrative » de Thévenoud est une vraie maladie française

La « phobie administrative » de  Thévenoud est une vraie maladie française

 

Interrogé un expert psychiatre considère avec toute la science des médecins de Molière que la phobie administrative dont se plaint Thévenoud n’existe pas. Il a tort car c’est une maladie très répandue dont souffre énormément de ménages et d’entreprises, de français en général. Une phobie provoquée par les montagnes de procédures qui affectent tous les aspects de la vie économique et sociale qui tue la croissance, annihile  l’initiative et font partir les meilleurs vers l’étranger. D’une certaine manière, l’étatisme administratif, c’est le cancer du pays qui ronde, qui retarde, qui alourdit les coûts et décourage.  Selon Le Canard Enchaîné, Thomas Thévenoud n’a pas payé les loyers de son appartement parisien pendant trois ans. L’ancien secrétaire d’Etat, fraîchement débarqué du gouvernement, dit souffrir de « phobie administrative ».  Nouvelles révélations sur Thomas Thévenoud. Selon Le Canard enchaîné, l’ancien secrétaire d’Etat, débarqué la semaine dernière du gouvernement pour des raisons fiscales, n’a pas payé le loyer de son appartement du 5e arrondissement de Paris pendant trois ans. Le député de Saône-et-Loire dit souffrir d’une « phobie administrative ». Menacé d’expulsion, il a fini par régler la somme due et changé de bailleur. Toujours selon l’hebdomadaire, son ancien propriétaire a appelé le ministère de l’Intérieur pour raconter son histoire, lorsqu’il a pris connaissance de l’affaire Thévenoud. Contacté mardi par Europe 1, le député a rappelé que ces faits étaient antérieurs à son élection à l’Assemblée nationale. « La somme a été intégralement acquittée le 1er septembre 2014 pour un montant de 41.475 euros, dont 12.593 euros de pénalités », détaille-t-il. Autre révélation. Selon Le Parisien, Thomas Thévenoud « avait pris la mauvaise habitude de ne pas payer les amendes de sa voiture de fonction » lorsqu’il était vice-président de la communauté urbaine Creusot-Montceau, entre 2008 et 2012. « Avant même d’être élu député, il a voulu avoir un mode de vie pour lequel il n’avait pas les moyens », indique un élu, cité par le quotidien. En fait Thévenoud soufre d’une phobie très légère car payer son loyer, ses amandes ou ses impôts entre dans la catégorie des contraintes classiques. La France, elle soufre d’une pathologie beaucoup plus lourde proche de l’  allergie mortelle aux toutes tracasseries procédurières que nos chers députés ( y compris Thévenoud) ne cessent de voter pour se justifier.

Arrêts-maladie : 35 jours par an en moyenne

Arrêts-maladie : 35 jours par an en moyenne

35 jours d’arrêt maladie par salarié et par an en moyenne selon le baromètre 2013 de l’assureur Malakoff Médéric, relayé ce lundi par RTL. Un chiffre en hausse de 4 points par rapport à la précédente enquête. Parmi les plus touchés, les cadres (35%) et ceux qui déclarent prendre en charge un proche dépendant (44%). Autre enseignement: près d’un salarié sur cinq souffre de maladie chronique. Et dans ce cas, ce sont les personnes de plus de 50 ans (29%) qui sont les plus concernées. Conséquence: un employé français sur trois s’est arrêté de travailler au moins une fois en 2012. Un chiffre en très légère hausse par rapport à 2011 (33,5%) et 2010 (32,3%). Mis bout à bout, ces absences cumulées représentent en moyenne 34,7 jours par an. Dans une entreprise de 1000 salariés, «les arrêts maladie représentent, en moyenne, l’équivalent de 40 temps plein», précise Malakoff Médéric. Les arrêts maladie les plus fréquents sont des absences de un à trois jours (41%) devant ceux de quatre à neuf jours (29%). «L’allongement de la vie active et le recul de l’âge de départ à la retraite ne vont faire qu’accentuer les problèmes que les salariés rencontrent déjà aujourd’hui, et placer la santé au travail au rang des priorités de l’entreprise», explique Julien Guez, directeur stratégie, marketing et affaires publiques de Malakoff Médéric. Pour expliquer ces phénomènes, les salariés avancent la qualité de vie au travail. Près d’un tiers en sont insatisfaits et plus des deux tiers affirment avoir un travail haché. Un chiffre en hausse de 12 points par rapport à 2009.

 

Santé-sécu maladie : pas de baisse des remboursements en vue (Touraine)

Santé-sécu maladie : pas de baisse des remboursements en vue (Touraine)

En perspective des municipales et des européennes, Marisol Traine a assuré qu’on ne toucherait pas aux remboursements maladie de la sécu. Il est vrai que le déficit annuel est en baisse mais quand même de l’ordre de 15 milliards avec un déficit cumulé de 170 milliards. Une promesse qui ne vaut donc sans doute que jusqu’aux élections. Le gouvernement n’entend pas réduire la prise en charge des dépenses de santé des Français, a assuré samedi Marisol Touraine. «Nous ne devons pas, et ce n’est pas la politique du gouvernement, aller vers la réduction de la prise en charge, la multiplication des forfaits et des déremboursements», a déclaré la ministre de la Santé sur Europe 1. «C’est ce qu’a fait le gouvernement précédent et on voit que ça n’a pas servi à grand chose (…) puisque le déficit a continué de se creuser», a-t-elle ajouté. Lors de ses voeux aux Français mardi soir, François Hollande s’est dit déterminé à réduire les dépenses publiques et a estimé que la Sécurité sociale devait en finir avec «les excès» et «les abus». La Sécu comprend cinq branches (maladie, retraites, famille, accidents du travail, cotisations/recouvrements), mais c’est celle dédiée à la maladie qui est la plus déficitaire. Le président n’a jusqu’à présent donné aucun détail sur les modalités de son plan d’économies, ni sur quelles branches elles porteraient plus particulièrement. «Des réformes de structure sont indispensables. Il s’agit de faire mieux en dépensant moins», s’est-il contenté de souligner vendredi lors de ses voeux au gouvernement.

 

Assurance maladie : remboursement en fonction de revenus

Assurance maladie : remboursement en fonction de revenus

 

Les économistes Pierre-Yves Geoffard et Grégoire de Lagasnerie, tous deux membres de l’Ecole d’économie de Paris, proposent de plafonner le montant des dépenses de soins restant chaque année à la charge des malades. Autrement dit, au-delà d’un certain montant annuel, tous les frais seraient pris en charge à 100% par l’Assurance-maladie. C’est ce que l’on a appelé par le passé un  » bouclier sanitaire « , en référence au  » bouclier fiscal  » du précédent gouvernement. Ce plafond varierait en fonction des revenus des assurés : plus ils sont riches, plus il serait élevé, et donc plus les dépenses restant à la charge des malades seraient, en valeur absolue, importantes. Exemple, dans un des scénarios étudiés, elles pourraient atteindre 2087 euros par an pour les 10% d’assurés aux revenus les plus élevés.  Pour justifier leur proposition, les deux économistes partent d’un constat simple : les dépenses de soins représentent aujourd’hui 8,2% du budget des 10% de ménages les plus pauvres, contre 0,6% du budget des 10% les plus riches. Un système parfaitement injuste, donc. Autre constat mis en avant par ces deux experts : les assurés les plus malades se retrouvent souvent avec des restes à charge élevés, malgré l’existence du dispositif  » d’affection de longue durée  » qui devrait pourtant leur permettre d’être pris en charge à 100%.  Pour une fois, ce projet ne vise donc pas à réduire le déficit de la Sécu – thème récurrent de toutes les réformes menées jusqu’ici. Bien au contraire, l’idée des deux économistes serait coûteuse : pour la financer, ils proposent d’instaurer en parallèle des franchises en parallèle. Les premières dizaines, ou centaines, d’euros dépensés par les assurés ne seraient plus du tout remboursées par l’assurance-maladie – contrairement à la situation actuelle, où toute dépense engagée par un malade est remboursée (pour les soins hors hôpital) à hauteur de 65% en moyenne. Le montant de ces franchises varierait lui aussi en fonction du revenu. Entre les franchises et le plafond, c’est le système actuel qui perdurerait. Avec cette réforme, les malades les plus pauvres, et ceux qui ont les plus gros reste-à-charge, seraient bien mieux couverts qu’aujourd’hui. Mais les auteurs le disent eux-mêmes : cette réforme ferait beaucoup de perdants. Parmi les assurés, ils seraient 80% à voir leurs dépenses annuelles augmenter par rapport à la situation actuelle. Surtout parmi les jeunes actifs en bonne santé dont les dépenses annuelles sont faibles, et qui auraient, du fait des franchises, le sentiment de ne plus être du tout remboursés.

 

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