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Retraites : un député de la majorité demande la suppression de l’âge

Retraites : un député de la majorité demande la suppression de l’âge

Un nouveau député de la majorité prend ses distances avec le gouvernement. Après Patrick Vignal et Barbara Pompili, qui ont annoncé qu’ils ne voteraient pas la réforme des retraites sans modification, c’est Jean-Charles Larsonneur qui fait défection. Dans un communiqué publié ce lundi, ce député apparenté au groupe d’Horizons, formation d’Édouard Philippe, annonce qu’il « réserve son vote, qui n’est pas acquis. »

Jean-Charles Larsonneur explique d’abord qu’il est plutôt favorable à une retraite par point, comme initialement prévu par Emmanuel Maron en 2019-2020. « Je regrette aussi que, peut-être par paresse intellectuelle, nous n’ayons pas exploré d’autres modèles qui allient répartition et capitalisation dans une caisse commune », écrit-il.
Le député voudrait en réalité aller plus loin, même s’il reconnaît le « mérite » du texte actuel, qui combine report de l’âge légal et augmentation de la durée de cotisation. Il déplore toutefois la « brutalité » de la réforme et le « manque d’ambition pour simplifier le système actuel. »

Jean-Charles Larsonneur propose donc de « supprimer l’âge légal de départ, pour ne conserver que la durée de cotisation portée à 43 ans avec un mécanisme de décote. » « À défaut », le député demande que « l’âge légal soit porté à 63 ans (et non 64) avec une clause de revoyure en 2027. »

Réforme des retraites : une majorité contre

Sondage Réforme des retraites : une majorité contre

54% des Français se déclarent défavorables à cette réforme ds retrites Selon une enquête Harris Interactive-Toluna pour RTL et M6. , un chiffre en hausse de 13 points par rapport au mois de septembre, selon une enquête Harris Interactive-Toluna pour RTL et M6.

Le clivage est nettement politique sur le sujet des retraites. Si les sympathisants des Républicains se déclarent très majoritairement favorables (68%) à la réforme voulue par le gouvernement, ce n’est pas du tout le cas des sympathisants de La France Insoumise (84% s’y opposent) ou du Rassemblement national (66% s’y opposent), souligne l’étude. Par ailleurs, si l’on questionne les Français le report de l’âge de départ à la retraite, à peine plus d’un tiers d’entre eux s’y disent favorables.

L’enquête a également interrogé les Français sur les sujets qu’ils jugent prioritaires en 2023. Sans surprise, le pouvoir d’achat est désigné comme un enjeu prioritaire par 76% des personnes sondées, en hausse de 12 points par rapport à l’année précédente. Avec la question de la réforme des retraites à l’horizon et la crise sanitaire pas encore terminée, près de sept Français sur dix (67%) jugent également prioritaire le système social, un chiffre en hausse de 10 points.

Enfin, près d’un Français sur deux (49%) se préoccupe également de la croissance française. Malgré tout, les Français se montrent plus optimistes à l’égard de cette nouvelle année qu’ils ne l’étaient pour 2022 (48%, en hausse de 5 points).Un chiffre qui pourrait évoluer lors de la publication d’une croissance en nette baisse depuis la fin de l’année

La majorité en difficulté mais face à une opposition en pleine crise

La majorité en difficulté mais face à une opposition en pleine crise

Il est tout à fait vraisemblable que l’année 2023 sera assez catastrophique pour la majorité tant sur le plan politique que social voire sociétal. Deux phénomènes qui pèsent actuellement sur la conjoncture seront encore largement présents à savoir l’inflation dans le pouvoir d’achat et la crise de l’énergie sans parler de la retraite. Dans son malheur, la majorité va bénéficier d’une certaine chance car il est possible que toute l’opposition éclate des Républicains en passant par les Insoumis, le parti socialiste et les écologistes.
Seul le Front National semble à l’abri pour l’instant.

Chez les républicains avec Ciotti à la tête, l’hémorragie des responsables va continuer. Deux raisons à cela, la ligne politique un peu réactionnaire de l’intéressé mais surtout et peut-être le manque de personnalité et de charisme de Ciotti.

Du côté les écologistes le choix est entre action environnementale et action radicale de nature plus politique. D’une certaine manière, un peu le même clivage qui a coûté la vie au parti socialiste avec d’un côté des radicaux de salon et de l’autre des réformistes qui se sont perdus dans le libéralisme comme Hollande.

C’est les Insoumis le choix est aussi cornélien entre une attitude d’opposition à vocation pseudo révolutionnaire et une stratégie de parti d’alternance républicaine. Bref le gauchisme ou le parti de gouvernement.

Au parti socialiste il ne reste que les miettes et qui pourtant sont autant divisées que précédemment. Le parti est toujours aussi divisé entre une perspective de transformation socialiste radicale et la social-démocratie.

Il n’y a guère que le Front National qui semble épargner pour l’instant par des divisions internes mortifères.

SONDAGE Chauffage: une majorité pour limiter à 19 degrés

SONDAGE Chauffage: une majorité pour limiter à 19 degrés

 Selon un sondage OpinionWay-Square pour « Les Echos », plus de 80 % des Français sont d’accord pour qu’une telle limite soit imposée dans les bâtiments publics (écoles, administrations…) et dans les entreprises privées. Ils sont 71 % à se déclarer prêts à l’appliquer chez eux. L’option d’un tarif progressif sur le gaz et l’électricité (les prix augmentent en fonction des volumes consommés) recueille 64 % d’approbation.

 57 % des Français sont néanmoins d’accord pour qu’on rationne les entreprises en gaz et électricité aux heures les plus tendues, et 40 % sont prêts à se l’appliquer. « Cela dénote un certain civisme », relève Frédéric Micheau, directeur général adjoint d’OpinionWay, même si 56 % des sondés estiment qu’il faut privilégier l’approvisionnement des particuliers plutôt que celui des entreprises en cas de pénurie.

Après les mises en garde de la Première ministre Elisabeth Borne, le risque de pénurie d’électricité, de gaz ou de carburant inquiète 71 % des Français. Les femmes, les plus jeunes et les plus modestes sont les plus préoccupés. « Après un an de hausse des prix, le sentiment qui se dégage est que le phénomène s’aggrave et que tout le monde est concerné ; cette situation alimente l’idée d’un déclassement et d’une fragilité de nos infrastructures », décrypte Frédéric Micheau.

Les Français jugent, dans l’ensemble, que le pays n’est pas plus durement touché que le reste de l’Europe. Environ deux tiers estiment que la hausse des prix de l’énergie a été moins ou aussi importante qu’en Espagne (67 %), Allemagne (67 %) ou Italie (68 %). Mais signe d’un problème de communication pour le gouvernement, le chiffre est le même quand on évoque le Royaume-Uni (64 %), alors que les prix de l’énergie ont beaucoup plus flambé outre-Manche.

Le gouvernement peut au moins se consoler : malgré la durée de la crise et ses conséquences, les Français continuent de soutenir les sanctions économiques instaurées à l’encontre de la Russie en représailles à l’invasion de l’Ukraine. Plus de deux tiers des personnes interrogées y sont favorables, un tiers y est même très favorable.

Le soutien est quasiment unanime parmi les sympathisants de la majorité présidentielle et de la droite (respectivement 91 % et 87 %). Si 78 % des sympathisants du Parti socialiste sont pour les sanctions, la proportion tombe à 60 % chez les proches de La France insoumise. A l’extrême droite, seuls 55 % défendent les sanctions.

 

 

Législatives : le pire scénario pour la majorité

Législatives : le pire scénario pour la majorité

Marie-Pierre Bourgeois tire les conclusions d’une élection législative catastrophique pour la majorité ( sur BFM)

 

 

Sans majorité absolue, le président va devoir s’assurer de la fidélité d’Édouard Philippe et de François Bayrou. La droite pourrait également jouer le rôle de force d’appoint. Dans cette nouvelle mandature aux contours déjà très compliquées, certains s’inquiètent du profil d’Élisabeth Borne.

La tension se lit sur les visages des piliers de Renaissance – le nouveau nom de LaREM – ce dimanche soir. « C’est loin de ce qu’on espérait », a concédé le ministre des Comptes publics Gabriel Attal, ajoutant que le camp présidentiel allait devoir « dépasser (ses) certitudes, (ses) clivages ».

L’absence de majorité absolue pour Emmanuel Macron dont la coalition ne devrait obtenir que 210 à 230 députés selon notre projection, très loin derrière les 308 sièges gagnés sur son seul nom en 2017, change la couleur du second quinquennat du président.

Le locataire de l’Élysée ne va pas avoir le choix. Pour tenter de faire passer son programme, il va devoir non seulement composer avec ses partenaires d’Ensemble – le Modem, Horizons et Agir – mais aussi aller au-delà. Il faudra « beaucoup d’imagination » pour agir, a reconnu le ministre de l’Économie Bruno Le Maire ce dimanche soir.

Face à cette situation, certains essaient de se rassurer en convoquant un précédent historique. « François Mitterrand s’était retrouvé dans la même situation en 1988 et ça ne l’avait pas empêché de faire des réformes très emblématiques comme la création du RMI », analysait un conseiller du groupe macroniste à l’Assemblée auprès de BFMTV.com, avant de connaître l’ampleur de la contreperformance.

« La situation complique donc les choses mais ça ne nous empêche pas d’être aux manettes », assurait-il.

Peut-être bien mais le contexte, cette fois-ci, est très différent. « À l’époque, (les Premiers ministres) Michel Rochard puis Édith Cresson et enfin Pierre Béregovoy avaient eu recours très souvent au 49.3 (qui permet d’engager la responsabilité du gouvernement sur le vote d’un projet de loi, NDLR) », rappelle le constitutionnaliste Paul Cassia. « Ça, c’est fini. Maintenant, c’est une fois par an plus éventuellement pour les projets de loi de Finances. »

Très concrètement, cela signifie qu’Emmanuel Macron va d’abord devoir convaincre les troupes de François Bayrou tout comme celle d’Édouard Philippe. Pour s’assurer de leur fidélité, les députés se sont d’ailleurs engagés à « soutenir l’ensemble des engagements d’Emmanuel Macron » et à siéger dans l’un des groupes de la coalition présidentielle.

Problème: les deux hommes ont déjà commencé à jouer leur propre partition lors de ces derniers jours de campagne.

La preuve sur la question du recul de l’âge légal de départ à la retraite à 65 ans, au lieu de 62 aujourd’hui. L’ancien Premier ministre a par exemple expliqué dans les colonnes du Figaro en début de semaine dernière que la réforme des retraites devrait « être mené jusqu’au bout », se disant « certain qu’une réforme ambitieuse » était « possible ».

Le son de cloche est assez différent de celui d’Élisabeth Borne, qui a jugé que les 65 ans n’étaient pas « un totem ». Ou même de celui d’Emmanuel Macron qui a assuré vouloir « entendre les angoisses » pendant l’entre-deux-tours de la présidentielle tout en promettant l’application de la réforme à « l’été 2023″.

François Bayrou n’a lui pas hésité à remettre sur la table la question de la proportionnelle aux prochaines législatives, une option écartée tout le long du quinquennat par le président sortant, avant de revenir dans le débat ces dernières semaines.

 » Emmerder tout le quinquennat »

Preuve que les deux ténors ont bien compris leurs intérêts réciproques: Édouard Philippe et François Bayrou n’ont de cesse ces derniers temps de s’afficher ensemble tout sourire comme dans l’Yonne mercredi dernier pour un meeting. S’ils ont eu des relations très difficiles tout au long du quinquennat, les frères ennemis de la macronie ont su allier leurs forces pour peser lors des négociations liés aux investitures.

« C’est sûr qu’ils vont bien nous emmerder tout le quinquennat maintenant », lâche, remonté un cadre du parti présidentiel. « La question, c’est à partir de quand ils décident de marquer le premier acte de leur indépendance. C’est le pire scénario pour nous. »

« Je ne vois pas Édouard Phillippe marquer d’entrée de jeu sa différence », assure de son côté Frédéric Valletoux, élu député de Seine-et-Marne sous les couleurs d’Horizons, auprès de BFMTV.com. Avant de lancer: « Peut-être qu’au fur et à mesure des réformes, il fera entendre sa position s’il n’est pas entendu. »

Du côté du Modem, on se refuse à tout pronostic sur la suite. « On ne va non plus pleurer des larmes de crocodile sur l’absence de majorité absolue », sourit cependant une députée du Modem.

Pour faire passer ses lois, Emmanuel Macron pourrait également tenter de s’appuyer sur LR, qui limite la casse après sa déroute historique à la présidentielle avec Valérie Pécresse. Malgré la division par deux du nombre de leurs députés, avec 60 à 70 élus, le parti pourrait devenir un allié de circonstance pour la macronie.

« Chaque chose en son temps », commente-t-on ce dimanche soir au sein de la macronie, appelant à ne pas faire de « politique fiction ». « On a toujours bossé avec les autres », assure-t-on dans le camp présidentiel. « Soyez certains que nous trouverons les moyens d’agir au mieux pour les Français. »

Le gouvernement « composera avec toutes les bonnes volontés », a assuré sa porte-parole Olivia Grégoire sur BFMTV. La question est de savoir si Emmanuel Macron négocie une sorte de contrat de mandature, comme l’avait un temps espéré Nicolas Sarkozy et comme le réclame désormais une figure comme Jean-François Copé, ou si les discussions se font texte par texte.

« On ne va pas faire du cas par cas sur tous les projets de loi. On ira chercher des alliés solides, notamment pour voter le budget », reconnaisait, avant les résultats, un député marcheur issu des rangs du Parti socialiste.

Mais les choses ne seront peut-être pas aussi simples. Si plusieurs ténors de la droite ont déjà acté que certaines réformes pourraient recueillir leur assentiment, à commencer par la réforme des retraites à 65 ans, les raisons de passer un contrat de mandature avec Emmanuel Macron se font bien rares.

« Nous sommes dans l’opposition, nous resterons dans l’opposition », a tancé Christian Jacob dès ce dimanche soir.

La droite a en effet les moyens de patienter, avec un ancrage local qui reste puissant: elle dirige la moitié des villes de plus de 9000 habitants et 7 régions sur 17, tout en conservant une majorité forte au Sénat.

« On n’a pas tenu cinq ans loin de Macron pour tomber dans ses bras alors que c’est son dernier mandat. Quel intérêt on a aujourd’hui à se rapprocher de lui? Je ne vois pas bien », analyse un collaborateur du groupe LR.

La défaite dès le premier tour de Guillaume Larrivé, élu dans l’Yonne depuis une décennie, a d’ailleurs été vu par certains comme un signe. Conseiller politique de Valérie Pécresse pendant la campagne présidentielle, il avait appelé avant même l’entre-deux-tours à construire « une nouvelle majorité » avec Renaissance.

« Il n’y a pas de tentation Macron. On nous en promettait 25 députés qui partiraient vers le président, ils sont finalement 5« , avance de son côté l’ancien député LR Alain Marleix.

Pour affronter le Modem et Horizons qui feront acte d’indépendance et parvenir à convaincre les LR de s’allier au moins sur certains textes, Emmanuel Macron aura besoin de faire preuve d’un grand doigté politique et de pouvoir compter sur ses têtes de proue. Mais certains doutent que le casting gouvernemental soit à la hauteur des enjeux, à commencer par Élisabeth Borne.

« Je n’ai rien contre elle, c’est une très bonne technicienne. Mais on va avoir besoin de quelqu’un de très politique qui sache mettre les mains dans la tambouille politique et qui pourra calmer Édouard Philippe quand il faut et motiver les LR si nécessaire. Je ne la sens pas vraiment dans cette dynamique », analyse un conseiller ministériel de Bercy.

Sur les bancs de Renaissance, les prestations d’entre-deux-tours de la Première ministre, entre une prise de parole confuse sur les consignes de vote en cas de duels Nupes-RN le soir du premier tour et une visioconférence le lendemain dans la pénombre, son ordinateur juché sur un carton, n’ont pas convaincu.

De quoi la voir déjà en sursis ? « Emmanuel Macron déteste décider sous la pression. Mais si elle ne fait pas l’affaire dans ce contexte très compliqué, je doute qu’il ait beaucoup d’états d’âme », continue ce collaborateur.

Richard Ferrand, un intime du président, s’est d’ailleurs assuré de faire passer le message à sa façon. « Il ne faut pas qu’on fasse une campagne sous Lexomil », a-t-il tancé lors du petit-déjeuner de la majorité mardi dernier.

Certains voyaient d’ailleurs dans le président de l’Assemblée nationale, qui se verrait bien rester au Perchoir, le grand gagnant de cette séquence. « Le président va avoir besoin de quelqu’un qui maîtrise tous les rouages, qui tient la majorité et qui arrive à parler à tout le monde. Il a ce profil en or », reconnaît d’ailleurs un député LR. Las, il a été battu ce dimanche soir.

En attendant, au sein de la macronie, on tente se rassurer sur les résultas du gouvernement: « Plus de la moitié de (ses) membres se sont présentés dans leur circonscription », « et la très, très grande majorité a été élue ».

Législatives: Résultats catastrophiques pour la majorité

La seule lecture des résultats bruts témoigne du terrible échec politique de Macron lequel sur chaque texte devra désormais négocier avec d’autres forces politiques en attendant la dissolution de l’Assemblée nationale

 

Selon les résultats du ministère de l’Intérieur, qui a compilé les sièges par nuance politique, la majorité présidentielle Ensemble! disposera de 245 députés à l’Assemblée nationale.

La Nupes obtient 131 sièges.

Le Rassemblement national obtient 89 députés.

Les Républicains obtiennent 61 députés.

Les députés divers gauche seront 22 à l’Assemblée nationale.

Les régionalistes obtiennent 10 députés.

Les divers droite obtiennent 10 députés.

Les divers centre seront 4 à l’Assemblée.

L’UDI cumule 3 députés.

Un élu de droite souverainiste sera présent à la chambre basse du Parlement.

Aucun élu divers extrême droite (Reconquête!) n’a été élu.

Sondage législatives : la majorité absolue en danger pour Macron

Sondage législatives : la majorité absolue en danger pour Macron

 

Selon un nouveau sondage réalisé par Elabe pour BFMTV, l’Express , la coalition Ensemble (Renaissance, le MoDem, Horizons et Agir) n’est pas assurée de parvenir à remporter la majorité absolue à l’Assemblée nationale

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Ensemble pourrait en effet obtenir entre 255 et 295 sièges, ce qui représenterait entre 55 et 95 sièges de moins qu’en 2017. En cause, la Nouvelle union populaire écologique et sociale (Nupes, composée de la France Insoumise, Europe Ecologie Les Verts, du Parti socialiste et du Parti communiste) qui parviendrait à obtenir entre 150 et 200 sièges, soit entre 77 et 127 de plus qu’en 2017.

Les Républicains et l’UDI, eux, n’obtiendraient qu’entre 55 et 75 sièges, ce qui représente 61 à 81 sièges de moins par rapport à 2017. Quant au Rassemblement National, il progresse en nombre de sièges par rapport à 2017, puisqu’il pourrait dégoter entre 30 et 50 sièges, ce qui représenterait 22 à 42 sièges supplémentaires par rapport à il y a cinq ans.

Par ailleurs, la projection du taux de participation se situe entre 44 et 47% des Français pour le second tour du scrutin, puisque 47% des sondés inscrits sur les listes électorales se disent « tout à fait certains d’aller voter », et 11% l’envisagent sérieusement. Pour rappel au premier tour, la projection du niveau de participation était également située entre 44 et 47%. Au final, le taux de participation à l’échelle nationale s’est élevé à 52,49%: soit une abstention record pour un premier tour.

Législatives : la majorité de Macron dérape

Législatives : la majorité de Macron dérape

 

L’élément le plus significatif de ces législatives résident sans doute dans le dérapage de la majorité de Macon. Une majorité qui passe de 32 % obtenus aux Législatives de 2017 à 26 %, autant que Mélenchon.

Après une campagne atone et dans un contexte d’abstention record de 52,49 %, Ensemble (25,81 %) est même  légèrement devancé par la Nupes (26,10 %), selon les résultats du premier tour du scrutin.

Emmanuel Macron avait choisi la « stratégie du chloroforme », selon ses opposants, pour tenter d’amortir l’impact d’un scrutin que les stratèges de la majorité sortante abordaient la boule au ventre explique France Info

A l’exception d’un texte sur le pouvoir d’achat, promis pour le début de l’été, le chef de l’Etat s’est volontairement rendu immobile pendant les sept semaines qui ont séparé le second tour de la présidentielle du premier tour des législatives, esquivant les points clivants de son programme, à commencer par la réforme des retraites. Ce n’est que dans les derniers jours que Macron a sorti de son chapeau un nouveau gadget le « Conseil national de la rénovation ». Une proposition qui n’a guère enthousiasmé la classe politique et d’une façon plus générale la société. D’une certaine façon avec cette propositions Macron réinventait l’eau chaude. Une curieuse proposition faisant doublon avec le Parlement qui justement a pour rôle de décider des nouvelles orientations pour le pays. Cela n’a pas suffi à endiguer la dynamique de la Nouvelle Union populaire écologique et sociale (Nupes), qui dépasse, avec 26,10 % des voix au niveau national, les troupes macronistes d’Ensemble ! (25,81 %) selon les résultats définitifs.

 

Selon les projections d’Ipsos-Sopra Steria, la coalition présidentielle risque, avec 255 à 295 députés, de ne pas bénéficier de la majorité absolue à l’issue du second tour, le 19 juin, dont le seuil est fixé à 289 sièges.

Un dévissage précoce

La déconvenue est d’ores et déjà manifeste si l’on compare le score des macronistes aux 32,33 % qu’ils avaient obtenus au premier tour des législatives de 2017. Les candidats d’Ensemble ! ne parviennent même pas à égaler le résultat du chef de l’Etat au premier tour de la présidentielle, il y a moins de deux mois (27,85 %). Un dévissage précoce, qui envoie un signal d’alarme au locataire de l’Elysée sur la conduite des cinq années à venir. Symbole de cette mauvaise soirée, l’ancien ministre de l’éducation nationale, Jean-Michel Blanquer, est éliminé dans la 4e circonscription du Loiret, où il s’était parachuté.

Lire aussi : Article réservé à nos abonnés Elections législatives 2022 : le parachutage compliqué du candidat Blanquer dans le Loiret

Cette configuration est à mettre au crédit de Jean-Luc Mélenchon, qui est parvenu à allier autour de lui des forces de gauche jusque-là moribondes. Le troisième homme de la présidentielle, qui a uni le Parti socialiste, Europe Ecologie-Les Verts et le Parti communiste français à La France insoumise (LFI) autour du mot d’ordre « Mélenchon premier ministre », a créé une dynamique dans cette élection. La seule, en vérité, tant personne n’a semblé s’intéresser à ce scrutin pourtant déterminant dans l’équilibre politique du second quinquennat d’Emmanuel Macron.

Législatives 2022 : Un Parlement sans majorité souhaitable ?

Législatives 2022 :  Un Parlement sans majorité souhaitable ? 

 

La perspective d’une Assemblée nationale dépourvue de majorité « n’est plus de l’ordre de la politique-fiction », explique dans une tribune au « Monde » le polytechnicien et chercheur François Hublet. Pour lui, la nécessité de former des coalitions postélectorales ou de compromis ne peut que renforcer le jeu démocratique.

Une vision évidemment très optimiste car il n’y a guère de points communs idéologiques entre les trois blocs, le bloc néolibéral, le bloc nationaliste et le bloc communiste. Le plus vraisemblable en cas de faiblesse de la majorité c’est qu’on parvienne à un Parlement ingérable. Compte tenu par ailleurs de la crise très grave qui s’annonce sur le plan économique, du climat et de ressources alimentaires, on peut d’ores et déjà faire l’hypothèse que ce gouvernement- comme même l’assemblée nationale- ne pourra pas tenir 5 ans . NDLR

 

Le scénario a longtemps été ignoré des analystes. Trop invraisemblable, trop insolite, trop hypothétique dans un système politique français si longtemps coutumier de la bipolarisation. Et pourtant. Après la publication, ces derniers jours, d’une série de sondages rendant cette issue plausible, la perspective d’une Assemblée nationale dépourvue de majorité n’est plus de l’ordre de la politique-fiction.

La situation, très rare dans l’histoire de la Ve République, mérite qu’on s’y arrête. Les élections législatives des 12 et 19 juin pourraient ne déboucher ni sur une majorité du parti présidentiel ni sur une cohabitation, mais sur un Parlement divisé en quatre blocs dont aucun ne disposerait à lui seul de la majorité des sièges. Ainsi, alors que la majorité s’élève à 289 sièges, une enquête publiée le 1er juin [sondage Elabe pour BFM-TV, L’Express et SFR] permet d’envisager un scénario dans lequel l’alliance présidentielle Ensemble ! obtiendrait 275 élus, contre 180 au mieux pour la Nouvelle Union populaire écologique et sociale (Nupes) et environ une centaine au total pour la droite et l’extrême droite.

Il va de soi que le Parlement acquerrait, dans ce contexte, un rôle bien plus considérable que lors des législatures passées, y compris celles marquées par une cohabitation. A défaut d’accords politiques structurés, un gouvernement d’une seule force politique s’exposerait à tout instant à la motion de censure d’une opposition supérieure par le nombre. Toute réforme visant à supprimer cette instabilité échouerait probablement pour la même raison. Une dissolution serait hasardeuse, car potentiellement nuisible au parti présidentiel – l’exemple chiraquien le prouve – ou susceptible de reproduire le statu quo. La promesse du chaos ?

En réalité, les Parlements sans majorité « naturelle » sont la norme dans les démocraties européennes. Dans l’Union européenne (UE), seuls six Etats sur vingt-sept (la France, la Grèce, la Hongrie, Malte, la Pologne et le Portugal) voient une unique alliance électorale disposer, à elle seule, d’une majorité parlementaire. Les vingt et un autres Etats membres connaissent des gouvernements de coalition formés sur la base d’accords postélectoraux, voire, pour sept d’entre eux, des gouvernements minoritaires. Dans ce dernier cas, le gouvernement s’appuie sur la tolérance d’une partie de l’opposition parlementaire et noue des alliances ad hoc pour chacun de ses projets de réforme.

Or, une telle concertation interpartisane apparaît plus que jamais nécessaire. Alors que le président français, même largement réélu au second tour, ne dispose pas d’une majorité dans l’opinion pour mener ses réformes – 64 % des personnes interrogées se disaient, à la suite de sa réélection, opposées à la réforme des retraites [sondage Elabe publié le 27 avril], et seules 35 % souhaitent qu’Emmanuel Macron obtienne une majorité parlementaire [sondage BVA du 3 juin] –, la société ne donne carte blanche à aucune force politique. En conséquence, faute d’imposer des compromis, le fait majoritaire peine à produire des décisions disposant d’une base solide dans la population. En plaçant les gouvernants face à la nécessité de la négociation, l’élection d’un Parlement sans majorité viendrait briser cette logique, sans nécessiter pour cela une révision de la Constitution ou du système électoral.

Sondage législatives: Nupes et majorité à égalité

Sondage législatives: Nupes et majorité à égalité

Selon un nouveau sondage Opinion 2022 réalisé par l’institut Elabe pour BFMTV, l’Express avec notre partenaire SFR, la formation Ensemble (La République en marche, le MoDem, Horizons et Agir) arrive tout juste devant la Nupes dans les intentions de vote au premier tour des élections législatives de ce dimanche.

Les candidats Ensemble sont ainsi crédités au niveau national de 27% des intentions de vote, quand ceux soutenus par la Nupes (Nouvelle Union Populaire Écologique et Sociale qui regroupe la France Insoumise, Europe Écologie Les Verts, le Parti Socialiste et le Parti communiste) sont donnés à 26,5% dans l’enquête d’opinion.

Les deux coalitions bénéficient toutes deux d’un double phénomène: une mobilisation des électeurs d’Emmanuel Macron et des électeurs de Jean-Luc Mélenchon en hausse ces dernières semaines pour se rendre aux urnes, et d’un soutien en augmentation pour chacune de ces alliances politiques.

À ce jour, 74% des électeurs qui ont l’intention d’aller voter se disent certains de leur choix. À l’inverse, 26% d’entre eux pourraient changer d’avis d’ici à l’élection. À trois jours du 1er tour des élections législatives, les électeurs les plus sûrs de leur choix sont ceux du RN, d’Ensemble, de la Nupes, soit les trois principales formations politiques en France.

Sondage Législatives : la majorité présidentielle menacée

Sondage Législatives : la majorité présidentielle menacée

 

Selon une réalisée par Ifop-Fiducial, les candidats de la confédération électorale Ensemble! qui regroupe LREM, le Modem, Horizons et Agir obtiendraient de 250 à 290 députés contre 195 à 230 sièges pour la Nouvelle union populaire écologique et sociale (Nupes), alliance électorale associant LFI, EELV, le PC et le PS, selon le baromètre Ifop-Fiducial pour LCI.

Dans le précédent sondage Ifop, la majorité obtenait de 275 à 310 sièges contre 170 à 205 pour la Nupes. La majorité absolue correspond à la barre des 289 députés sur les 577 futurs élus qui siègeront sur les bancs du Palais bourbon.

En projection de sièges, LR avec ses alliés de l’UDI arriverait en troisième position avec de 40 à 55 députés, suivis par le RN de 20 à 45 sièges. Le score de Reconquête, le parti de l’ex-polémiste d’extrême droite Eric Zemmour oscillerait entre 0 et 2 députés, celui des divers gauche hors Nupes de 4 à 8. Six à douze élus sont rangés dans la catégorie divers.

Conclusion : la majorité absolue est loin d’être acquise pour la république en marche.

Politique Sondage Législatives : La majorité de Macron menacée ?

Politique Sondage Législatives : La majorité de Macron  menacée ? 

 
Selon le baromètre Ifop-Fiducial pour LCI, la  majorité présidentielle (Ensemble!) arriverait en tête en nombre de sièges pour les législatives de juin sans être toutefois certaine de décrocher la majorité absolue à l’Assemblée nationale, selon les projections d’un sondage diffusé mardi par France-Info. Les candidats de la confédération électorale Ensemble ! qui regroupe LREM, le Modem, Horizons et Agir obtiendrait de 275 à 310 sièges contre 170 à 205 pour la Nouvelle union populaire écologique et sociale (Nupes), alliance électorale associant LFI, EELV, le PC et le PS, selon le baromètre Ifop-Fiducial pour LCI.

La majorité absolue correspond à la barre des 289 députés sur les 577 futurs élus qui siègeront sur les bancs du Palais bourbon. En projection de sièges, LR avec ses alliés de l’UDI arriverait en troisième position avec entre 35 et 55 députés, suivi par des élus du RN (de 20 à 50). Reconquête, le parti de l’ex-polémiste d’extrême droite Eric Zemmour pourrait glaner de 1 à 4 sièges dans la future assemblée.

 

Sondage Législatives : La majorité de Macron menacée ?

Sondage Législatives : La majorité de Macron  menacée ? 

 

 
Selon le baromètre Ifop-Fiducial pour LCI, la  majorité présidentielle (Ensemble!) arriverait en tête en nombre de sièges pour les législatives de juin sans être toutefois certaine de décrocher la majorité absolue à l’Assemblée nationale, selon les projections d’un sondage diffusé mardi par France-Info. Les candidats de la confédération électorale Ensemble ! qui regroupe LREM, le Modem, Horizons et Agir obtiendrait de 275 à 310 sièges contre 170 à 205 pour la Nouvelle union populaire écologique et sociale (Nupes), alliance électorale associant LFI, EELV, le PC et le PS, selon le baromètre Ifop-Fiducial pour LCI.

La majorité absolue correspond à la barre des 289 députés sur les 577 futurs élus qui siègeront sur les bancs du Palais bourbon. En projection de sièges, LR avec ses alliés de l’UDI arriverait en troisième position avec entre 35 et 55 députés, suivi par des élus du RN (de 20 à 50). Reconquête, le parti de l’ex-polémiste d’extrême droite Eric Zemmour pourrait glaner de 1 à 4 sièges dans la future assemblée.

 

Le sondage pronostique également de 5 à 10 députés divers gauche, soit des candidats de gauche dissidents de l’accord de la Nupes. Huit à quinze élus sont rangés dans la catégorie divers dans ce sondage. En terme de pourcentage de suffrages exprimés au premier tour des élections législatives, la majorité présidentielle et la Nupes sont au coude-à-coude avec respectivement 27 et 25% des intentions de vote. Ils sont suivis par le RN avec 21% des intentions de vote.

Sondage Législatives : la majorité recule

Sondage  Législatives : la majorité recule

 D’après le baromètre OpinionWay-Kéa Partners (1) pour « Les Echos » et Radio classique publiée ce mercredi, l’alliance des partis soutenant Emmanuel Macron perd 1 point, à 26 % d’intentions de vote, et voit ainsi la coalition de gauche marcher sur ses talons.

 « En 2017, la nomination d’Edouard Philippe avait permis à En Marche de progresser dans les sondages avant les législatives en captant des voix à droite, rappelle-t-il. Mais Elisabeth Borne n’est pas perçue comme étant de droite ou de gauche, elle est identifiée comme macroniste. Cela a logiquement moins d’effet sur les électeurs. »

L’avance reste toutefois confortable. Bénéficiant de sa position centrale et de la dispersion des oppositions, La République En marche (LREM) rebaptisée Renaissance, le Modem de François Bayrou et Horizons, le parti d’Edouard Philippe, peuvent espérer obtenir entre 295 et 335 sièges à l’Assemblée nationale, soit au-dessus de la majorité absolue (289).

De son côté, l’alliance de gauche progresse doucement mais sûrement. Au niveau national, la Nouvelle union populaire et sociale (Nupes) gagne 1 point cette semaine, à 25 % d’intentions de vote, à 1 petit point seulement de la majorité présidentielle.

« La gauche surfe encore sur l’annonce de leur alliance, qui a dominé l’actualité politique ces dernières semaines. Il reste à voir si elle arrive à maintenir cette visibilité pour la suite de la campagne », avertit Bruno Jeanbart.

La coalition comportant le PS, EE-LV, LFI et le PCF pourrait remporter entre 155 et 185 sièges à l’Assemblée. Un chiffre largement insuffisant pour décrocher une majorité

Crédités de 11 % d’intentions de vote à l’échelle nationale, Les Républicains se retrouveraient en revanche considérablement affaiblis, avec entre 50 et 70 députés. Quant au Rassemblement national, il perd encore 1 point cette semaine, avec 21 % d’intentions de vote au soir du premier tour. Mais ne bénéficiant pas de réserves de voix, la formation de Marine Le Pen n’obtiendrait qu’entre 14 et 34 sièges, alors que la formation d’un groupe parlementaire nécessite au minimum 15 députés.

Sondage législatives : large majorité pour Macron

 

 

Sondage législatives : large majorité pour Macron

Selon un sondage OpinionWay-Kéa Partners, pour  Les Échos et Radio classique , Il y aurait entre 310 et 350 sièges à l’Assemblée à l’issue des législatives des 12 et 19 juin prochain pour la majorité présidentielle.

Selon ce sondage, l’union de la gauche pourrait aussi investir entre 135 et 165 députés et devenir, devant la droite, la première force d’opposition du pays.

Selon ce même sondage, Les Républicains passeraient de 101 députés actuellement à entre 50 et 70 dans la prochaine législature.

Et le Rassemblement national pourrait obtenir entre 20 et 40 sièges et ainsi constituer un groupe parlementaire. C’est une avancée pour le parti, mais un faible score au vu de son nombre de voix récoltées au second tour de la présidentielle.

Malgré cet avantage manifeste d’Emmanuel Macron lors du scrutin de juin, seuls 36% des Français disent souhaiter qu’il dispose d’une majorité, explique encore ce dernier baromètre. Et ils sont 61 % de l’avis inverse. Une confirmation du peu d’enthousiasme suscité par sa réélection, où le vote utile, le vote contre et l’abstention ont été les grands gagnants.

Sondage OpinionWay-Kéa Partners pour Les Échos et Radio classique réalisé du 5 au 9 mai 2022 sur un échantillon de 3.077 personnes inscrites sur les listes électorales, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus selon la méthode des quotas.

 

 

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