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Agriculture : des prix plancher votés par surprise à l’assemblée nationale mais inapplicables

Economie-

Agriculture : des prix plancher votés par surprise à l’assemblée nationale mais inapplicables

Les écolos on réussit à faire voter par l’Assemblée nationale- très clairsemée,  le principe de prix plancher. D’ores et déjà on peut prévoir que cette disposition ne pourra pas être appliquée puisque ces prix plancher seraient arrêtés par des conférences publiques ! On confond ainsi les concepts de coûts et de prix. Ou le retour de la régulation administrative des prix dans des marchés internationaux.

 

La proposition de loi qui doit être examiné par le Sénat avant de revenir à l’assemblée relève davantage d’un affichage politique que d’une proposition économique crédible.

Un texte d’une grande confusion qui mélange un peu tout y compris l’introduction de rémunérations. Un texte qui pourrait se retourner complètement contre l’agriculture avec par exemple des coopératives d’achat étrangères, une envolée des importations et des produits français plombés par une tarification théorique.

Dernière observation, la négociation ne serait être d’ordre public à moins d’administrer le secteur ou le retour du système socialiste.

Les pouvoirs publics doivent se concentrer sur les conditions de concurrence notamment en assurant le contrôle scientifique des coûts et en laissant la profession négocier librement les prix. Ce concept de conférence publique sur les prix apparaît surtout démagogique et illusoire.

Certes Macron avait curieusement évoqué l’idée de prix plancher en surprenant d’ailleurs toute sa majorité mais c’était au moment le plus chaud de la contestation des agriculteurs.

La proposition de loi de Marie Pochon a été approuvée par 89 voix contre 66. La gauche a voté pour, la majorité présidentielle contre, le RN s’est abstenu et Les Républicains n’étaient pas présents au moment du scrutin.

 Mais deux mois après le mouvement de colère des agriculteurs, le vote ce jeudi à l’Assemblée nationale a des airs de symboles. La proposition de loi prévoit un prix minimal d’achat fixé par « une conférence publique ». Sauf que cette « conférence publique » ne pourra être réunie « qu’à la demande d’une majorité de ses producteurs » dans une filière.

Seulement si une majorité de producteurs d’une filière s’accordent pour convoquer cette conférence, elle aura alors lieu chaque année, avant le 31 décembre, sous l’égide du médiateur des relations commerciales agricoles, nommé par le gouvernement.

Les prix ainsi déterminés permettront de rémunérer les agriculteurs à hauteur de deux fois le Smic, le prix minimum pouvant être revu tous les quatre mois. « La conférence publique de filière détermine un prix minimal d’achat des produits agricoles, qui ne peut être inférieur aux coûts de production », précise la proposition de loi.

« En cas de présomption de forte hausse ou forte baisse des coûts de production agricoles », une nouvelle conférence publique de filière est réunie pour déterminer un nouveau prix minimal d’achat. Enfin, si aucun accord n’est trouvé lors des négociations, un compte-rendu des discussions est remis au gouvernement qui pourra arrêter un prix minimal. Bref le retour au prix administré.

Au banc pour le gouvernement, la ministre déléguée auprès du ministre de l’Agriculture Agnès Pannier-Runacher a rejeté avec vigueur le dispositif proposé par Marie Pochon, le jugeant « inopérant » même si le gouvernement « partage pleinement (sa) préoccupation » quant au revenu des agriculteurs.

« La piste conduisant à des prix administrés doit être écartée » car ce n’est pas le gouvernement qui « peut déterminer le prix pour un secteur économique », a-t-elle dit.

Le Sénat doit maintenant se prononcer sur la proposition de loi, le texte suivant la navette parlementaire. Mais son adoption est loin d’être garantie. Fin février, le chef des sénateurs Les Républicains Bruno Retailleau dénonçait « une très mauvaise idée, promue notamment par LFI ».

« Il s’agira d’un revenu minimum universel agricole, idée socialiste! Le prix plancher deviendra un prix de marché dans Egalim. Dans la diversité des régions et des exploitations, les écarts vont s’agrandir. On marche sur la tête! » écrivait le sénateur de Vendée sur X.

 

Agriculture : des prix plancher votés par surprise à l’assemblée nationale mais inapplicables

Agriculture : des prix plancher votés par surprise à l’assemblée nationale mais inapplicables

Les écolos on réussit à faire voter par l’Assemblée nationale- très clairsemée,  le principe de prix plancher. D’ores et déjà on peut prévoir que cette disposition ne pourra pas être appliquée puisque ces prix plancher seraient arrêtés par des conférences publiques ! On confond ainsi les concepts de coûts et de prix. Ou le retour de la régulation administrative des prix dans des marchés internationaux.

 

La proposition de loi qui doit être examiné par le Sénat avant de revenir à l’assemblée relève davantage d’un affichage politique que d’une proposition économique crédible.

Un texte d’une grande confusion qui mélange un peu tout y compris l’introduction de rémunérations. Un texte qui pourrait se retourner complètement contre l’agriculture avec par exemple des coopératives d’achat étrangères, une envolée des importations et des produits français plombés par une tarification théorique.

Dernière observation, la négociation ne serait être d’ordre public à moins d’administrer le secteur ou le retour du système socialiste.

Les pouvoirs publics doivent se concentrer sur les conditions de concurrence notamment en assurant le contrôle scientifique des coûts et en laissant la profession négocier librement les prix. Ce concept de conférence publique sur les prix apparaît surtout démagogique et illusoire.

Certes Macron avait curieusement évoqué l’idée de prix plancher en surprenant d’ailleurs toute sa majorité mais c’était au moment le plus chaud de la contestation des agriculteurs.

La proposition de loi de Marie Pochon a été approuvée par 89 voix contre 66. La gauche a voté pour, la majorité présidentielle contre, le RN s’est abstenu et Les Républicains n’étaient pas présents au moment du scrutin.

 Mais deux mois après le mouvement de colère des agriculteurs, le vote ce jeudi à l’Assemblée nationale a des airs de symboles. La proposition de loi prévoit un prix minimal d’achat fixé par « une conférence publique ». Sauf que cette « conférence publique » ne pourra être réunie « qu’à la demande d’une majorité de ses producteurs » dans une filière.

Seulement si une majorité de producteurs d’une filière s’accordent pour convoquer cette conférence, elle aura alors lieu chaque année, avant le 31 décembre, sous l’égide du médiateur des relations commerciales agricoles, nommé par le gouvernement.

Les prix ainsi déterminés permettront de rémunérer les agriculteurs à hauteur de deux fois le Smic, le prix minimum pouvant être revu tous les quatre mois. « La conférence publique de filière détermine un prix minimal d’achat des produits agricoles, qui ne peut être inférieur aux coûts de production », précise la proposition de loi.

« En cas de présomption de forte hausse ou forte baisse des coûts de production agricoles », une nouvelle conférence publique de filière est réunie pour déterminer un nouveau prix minimal d’achat. Enfin, si aucun accord n’est trouvé lors des négociations, un compte-rendu des discussions est remis au gouvernement qui pourra arrêter un prix minimal. Bref le retour au prix administré.

Au banc pour le gouvernement, la ministre déléguée auprès du ministre de l’Agriculture Agnès Pannier-Runacher a rejeté avec vigueur le dispositif proposé par Marie Pochon, le jugeant « inopérant » même si le gouvernement « partage pleinement (sa) préoccupation » quant au revenu des agriculteurs.

« La piste conduisant à des prix administrés doit être écartée » car ce n’est pas le gouvernement qui « peut déterminer le prix pour un secteur économique », a-t-elle dit.

 

Le Sénat doit maintenant se prononcer sur la proposition de loi, le texte suivant la navette parlementaire. Mais son adoption est loin d’être garantie. Fin février, le chef des sénateurs Les Républicains Bruno Retailleau dénonçait « une très mauvaise idée, promue notamment par LFI ».

« Il s’agira d’un revenu minimum universel agricole, idée socialiste! Le prix plancher deviendra un prix de marché dans Egalim. Dans la diversité des régions et des exploitations,les écarts vont s’agrandir. On marche sur la tête! » écrivait le sénateur de Vendée sur X.

 

Revenu ménages en baisse mais records en Bourse

Revenu ménages en baisse mais  records en Bourse

 

Alors que les ménages connaissent une baisse du pouvoir d’achat qui plombe consommation et croissance, les bourses internationales, elles, continuent d’ignorer les réalités économiques et sociales. Les indices boursiers enchaînent les records des deux côtés de l’Atlantique. En France, l’indice CAC 40 a signé son vingtième record de l’année pour terminer le premier trimestre sur des gains de près de 9 %. Wall Street n’avait pas connu un tel début d’année depuis cinq ans. Le Dow Jones flirte avec les 40.000 points pour la première fois de son histoire. Quant au S&P 500, à son plus haut historique, il a déjà bondi de 10 % en trois mois.

Alors que la situation de la France se dégrade sur le plan financier, social et économique , la Bourse, elle,  ne cesse d’enregistrer des records. Ainsi la croissance  s’est  nettement dégradée au premier trimestre. Les prévisions pour l’année en cours viennent d’être revues en baisse par les institutions notamment dernièrement par la Banque de France. Le chômage se dégrade aussi.

L’endettement de la France est de plus en plus catastrophique et va sans doute justifier un plan de rigueur. Pendant ce temps-là , la bourse brille. Rien d’étonnant à cela car  l’inflation  a permis d’augmenter de manière artificielle prix et profits sous l’effet notamment de liquidités immenses distribuées gratuitement par la banque centrale européenne aux banques. Une sorte d’opération anti redistributive qui paraît tellement complexe qu’elle n’est même pas traitée par les médias ou alors si peu. En attendant l’inflation continue et se rajoute évidemment aux hausses de prix intérieurs. Et le pouvoir d’achat se dégrade au point d’affecter la consommation et derrière la croissance.

 

 

 

Poutine : malin mais pas intelligent ( Zelinski).

Poutine : malin mais pas intelligent ( Zelinski).

 

 

Pour repousser les forces russes, l’Ukraine a besoin de « plus d’armes », selon le président ukrainien. « Nous avons perdu six mois ». Alors qu’un vaste programme d’aide militaire à l’Ukraine d’un montant de 60 milliards de dollars est bloqué au Congrès américain depuis plusieurs mois, le président ukrainien a assuré ce vendredi 29 mars que sans ce soutien son pays devra « reculer » devant la Russie.Le président ukrainien estime que Poutine est rusé mais pas très intelligent. Ce que confirme d’ailleurs son passé scolaire et sa fonction de petits fonctionnaires en Allemagne de l’Est.Poutine jusque-là aura surtout réussi à faire des victimes en Ukraine sans gagner la guerre et permis de réveiller l’OTAN en Europe

 

Comme riposte aux bombardements russes et avec l’espoir d’établir une dissuasion, l’Ukraine a frappé plusieurs sites énergétiques russes ces dernières semaines. La réaction américaine à ces actions « n’a pas été positive », a reconnu le président ukrainien.

Mais il s’en est aussi défendu: « nous avons utilisé nos drones. Personne ne peut nous dire qu’on ne pouvait pas. (…) S’il n’existe pas de défense aérienne pour protéger notre système énergétique et que les Russes l’attaquent, ma question est la suivante: pourquoi ne pouvons-nous pas y répondre? Leur société doit apprendre à vivre sans essence, sans diesel, sans électricité… C’est équitable ».

Volodymyr Zelensky estime que Joe Biden est « prudent » dans la fourniture d’armes car « il se méfie d’une attaque nucléaire russe ». Mais pour le président ukrainien, Vladimir Poutine ne prendrait pas le risque d’un conflit nucléaire, même s’il reconnaît qu’il est « fou » et que « personne au monde ne peut vous dire à 100% ce qu’il fera ».

  »Poutine est rusé, mais il n’est pas intelligent. Quand on se bat avec une personne intelligente, c’est un combat avec des règles. Mais quand on se bat avec une personne rusée, c’est toujours dangereux », a-t-il ajouté.

Revenu ménages en baisse mais bourses record

Revenu ménages en baisse mais Bourses record

 

Alors que les ménages connaissent une baisse du pouvoir d’achat qui plombe consommation et croissance, les bourses internationales, elles, continuent d’ignorer les réalités économiques et sociales. Les indices boursiers enchaînent les records des deux côtés de l’Atlantique. En France, l’indice CAC 40 a signé son vingtième record de l’année pour terminer le premier trimestre sur des gains de près de 9 %. Wall Street n’avait pas connu un tel début d’année depuis cinq ans. Le Dow Jones flirte avec les 40.000 points pour la première fois de son histoire. Quant au S&P 500, à son plus haut historique, il a déjà bondi de 10 % en trois mois.

Alors que la situation de la France se dégrade sur le plan financier, social et économique , la Bourse, elle,  ne cesse d’enregistrer des records. Ainsi la croissance  s’est  nettement dégradée au premier trimestre. Les prévisions pour l’année en cours viennent d’être revues en baisse par les institutions notamment dernièrement par la Banque de France. Le chômage se dégrade aussi.

L’endettement de la France est de plus en plus catastrophique et va sans doute justifier un plan de rigueur. Pendant ce temps-là , la bourse brille. Rien d’étonnant à cela car  l’inflation  a permis d’augmenter de manière artificielle prix et profits sous l’effet notamment de liquidités immenses distribuées gratuitement par la banque centrale européenne aux banques. Une sorte d’opération anti redistributive qui paraît tellement complexe qu’elle n’est même pas traitée par les médias ou alors si peu. En attendant l’inflation continue et se rajoute évidemment aux hausses de prix intérieurs. Et le pouvoir d’achat se dégrade au point d’affecter la consommation et derrière la croissance.

 

 

 

Gaza: Un appel de l’ONU mais inaudible

Gaza: Un appel de l’ONU mais inaudible

L’ONU et son secrétaire général Antonio Gutierrez multiplient  les communiqués mais sans beaucoup d’effet. En réalité le secrétaire général de l’ONU est inaudible du fait notamment de ses dérapages systématiquement tiers-mondistes. Cependant il appelle une nouvelle fois à un cessez-le-feu mais en se rapprochant des positions des deux camps y compris celle d’Israël.
Antonio Guterres ainsisté sur la nécessité d’un « cessez-le-feu immédiat » dans la bande de Gaza et d’une libération immédiate de « tous les otages » israélien qui y sont encore retenus. Mais les combats continuent, et les négociations patinent. Et l’ONU se montre incapable de trouver une résolution susceptible de recevoir le soutien de tous

Samedi, en Egypte, à l’occasion d’un déplacement au point de passage avec la ville de Rafah, située dans le sud du territoire palestinien, le patron de l’Onu avait déjà dénoncé la « douleur » des Gazaouis, prisonniers d’« un cauchemar sans fin, . Dimanche, au Caire, lors d’une conférence de presse conjointe avec le ministre égyptien des Affaires étrangères Sameh Choukri, Antonio Guterres, a appelé explicitement « Israël à lever les derniers obstacles à l’aide » pour la bande de Gaza, menacée de famine.

« Le monde entier pense qu’il est plus que temps de faire taire les armes et de mettre en place un cessez-le-feu immédiat », a-t-il ajouté, en demandant en même temps la libération immédiate de « tous les otages » retenus à Gaza.

 

Bourse en hausse mais l’État et ménages dans le rouge

Bourse en  hausse mais  l’État et  ménages dans le rouge

 

En matière financière, il y a comme une sorte de paradoxe avec la Bourse de Paris qui collecte record sur record. Une situation d’ailleurs en cohésion avec les profits financiers de 2023 autour de 150 milliards pour les grandes entreprises et avec la distribution à hauteur de plus de 60 milliards des dividendes. Pour 2024, les tendances se prolongent. Mais dans le même temps la situation financière de l’État ne cesse de se dégrader avec la poursuite des records mais de déficit et d’endettement. Même chose pour les ménages dont le pouvoir d’achat est toujours amputé de l’ordre de 10 % depuis la crise provoquée par l’inflation.

L’envol de la bourse de Paris en 2024 est un peu surprenante dans la mesure où les perspectives économiques sont relativement maussades avec une perspective de croissance qui ne pourra même pas atteindre 1 %. Preuve: le premier trimestre a enregistré une croissance zéro.

Mais il se pourrait bien que les grandes entreprises bénéficient encore des très fortes hausses de prix passées et souvent bien au-delà  de la hausse des prix générale  et alimentant  l’inflation.

 

Les 8000 points, dépassés pour la première fois le 7 mars, semblent déjà loin pour la cote parisienne, portée une fois de plus par ses poids lourds. Sur la semaine, malgré la déconvenue sur l’inflation en France et aux Etats-Unis, le CAC 40 a gagné 1,7 %, portant la hausse à 3 % sur le mois de mars et à plus de 8 % depuis le début de l’année. La Bourse de Paris a ainsi clôturé la semaine non loin de son nouveau record datant de jeudi 14 mars à 8 218,07 points.

La bonne santé des bourses s’expliquent aussi par la pluie de milliards distribués gratuitement par les banques centrales lors de la crise de l’inflation.

Au final, les fameux 1 000 milliards d’euros dont l’opinion publique a eu connaissance se sont traduits par l’apport de seulement 527 milliards d’euros de monnaie centrale nouvelle aux banques, a calculé Olivier Berruyer dans une note publiée sur son blog Les-crises.fr.

Reste que ce sont bien 1 019 milliards d’euros que les banques emprunteuses devront rembourser à la BCE d’ici à 2015…Ce jeune économiste s’est aussi livré à un véritable « travail de romain » pour essayer de comprendre le circuit financier qu’ont emprunté ces fameux 1 000 milliards. Il en ressort un voyage inédit dans l’étrange pays des banques centrales dont nous révélons ici l’essentiel. En près de 250 graphiques commentés et publiés dans son blog, dont La Tribune reproduit les principales synthèses dans ces pages, Olivier Berruyer est parvenu à retracer (ou en tout cas à donner une estimation « juste à 95 % ») l’ensemble des mouvements d’emprunts et de dépôts à la BCE qui sont intervenus dans chaque pays. Pour cela, il lui a fallu se plonger dans une analyse méticuleuse des bilans des 17 banques centrales qui composent ce que l’on appelle l’Eurosystème.

Ce sont les banques espagnoles (308 milliards), italiennes (265 milliards) et françaises (146 milliards) qui ont pris près des trois-quarts des 1 019 milliards octroyés par la BCE en décembre et février.
Contrairement à une idée répandue, cet argent n’a pas servi à financer l’économie réelle. Il a suivi un circuit très complexe, qui a fini par le faire revenir dans les comptes… de la BCE. En gros, les banques des pays du Sud ont emprunté l’argent à la Banque centrale, puis l’ont transféré dans la zone euro pour payer leurs dettes auprès des autres banques, créditrices, surtout celles du Nord de l’Europe (Allemagne et Pays-Bas principalement), qui se sont empressées de redéposer ces quelque 500 milliards dans le seul endroit sûr : leur propre compte bancaire à la BCE !La BCE qui rémunère maintenant à des taux très importants l’argent que finalement elle a prêté gratuitement. D’où le déficit de la banque centrale ! Sans parler des autres milliards qui se promènent sur les marchés financiers soutiennent les cotations et participent aussi à l’inflation.

 

Poutine: Danger pour 61 % des Français mais 51 % frileux

 Poutine: Danger  pour 61 % des Français mais 51 % frileux

L’ accord d’aide à l’Ukraine prévoit une aide militaire de trois milliards d’euros . Un montant auquel 51% des Français sont opposés dans un sondage de BFM . Néanmoins, ils sont 54% à estimer qu’il faut continuer d’aider l’Ukraine face à la Russie comme l’État le fait actuellement, mais qu’il ne faut pas que la France s’engage trop loin dans cette guerre et risque le conflit avec la Russie, même si cela signifie une défaite de l’Ukraine. Bref,  ou quand l’esprit de Munich se manifeste à nouveau non seulement chez des  responsables politiques mais aussi dans la population. Des postures qui ne sont pas sans rappeler la seconde guerre mondiale quand les députés ont offert le pouvoir à Pétain. Et contrairement aux récits naïfs ou hypocrites, les résistants français ont toujours constitué une très petite minorité face à l’Allemagne.

Seulement,  24% veulent une défense sans limite pour éviter que Vladimir Poutine gagne la guerre. Et 21% pensent qu’il faut maintenant laisser l’Ukraine se défendre seule face à la Russie.
D’après le dernier sondage, 57% des Français jugent qu’Emmanuel Macron a eu tort de hausser le ton face à la Russie et d’appeler les alliés à un sursaut, estimant que cela crée des désaccords entre les alliés et fait monter les tensions entre la France et la Russie – même si 70% de son électorat soutient ses prises de position.D ‘après un sondage Elabe pour BFMTV, aucune personnalité politique n’obtient une majorité de confiance pour faire face à la situation internationale concernant la guerre en Ukraine.

Dans ce contexte, aucune personnalité politique ne sort du lot et n’obtient une majorité de confiance pour faire face à la situation internationale concernant la guerre en Ukraine. Marine Le Pen arrive tout de même en tête avec 34%, devant Emmanuel Macron avec 32% et des dirigeants LR avec 31%.

 Les dirigeants du PS arrivent tête des partis de gauche avec 24%, contre 17% pour LFI et EELV.

Bourse en hausse mais pouvoir d’achat en baisse

La Bourse franchit la barre des 8000 points quand le pouvoir d’achat baisse

 

C’est  le paradoxe, alors que les indicateurs économiques tirent la croissance, la Bourse, elle, vient de dépasser le record de 8000 points.

D’une certaine manière, c’est encore la conséquence du processus inflationniste particulièrement anti redistributif. En effet tendis que les profits des grandes sociétés progressent, le pouvoir d’achat des ménages, lui, diminue. Grâces à l’inflation nombre d’entreprises ont pu plus ou moins discrètement ajouté des augmentations de prix à l’inflation générale. Les actionnaires ont été largement récompensés avec une de distribution de 100 milliards en 2023 pour les dividendes.

En quelque sorte la valorisation boursière évolue à l’inverse de l’économie réelle. En cause, des masses monétaires énormes délivrées par les banques centrales et notamment la banque centrale européenne est sans intérêt. Pas même la moitié de ces aides financières n’ont soutenu réellement l’économie. Elles se baladent  maintenant et soutiennent  artificiellement les marchés boursiers. 

Zone euro–Moral des investisseurs : toujours dans le rouge mais en hausse

Zone euro–Moral des investisseurs : toujours dans le rouge mais en hausse

L’indice de l’institut Sentix pour la zone euro, qui reste en territoire négatif, est passé de -12,9 points en février à -10,5 points en mars, contre -11,0 attendu par le consensus Reuters. Toutefois, l’enquête indique que l’Allemagne, la plus grande économie de la région, constitue une poche de faiblesse particulière, avec une baisse du sentiment des investisseurs.

L’institut a souligné que la politique économique allemande « empêche une reprise économique complète au coeur de l’Europe ». La récession reste en place », a-t-il dit.

Pour la zone euro, l’indice des anticipations est passé de -5,5 points février à -2,3 points en mars, un sixième mois consécutif de hausse et la valeur la plus élevée depuis février 2022.

L’indice de la situation actuelle dans la zone euro a également augmenté, passant de -20,0 points le mois dernier à -18,5 points en mars, soit la cinquième progression mensuelle consécutive.

Le sondage a été réalisé auprès de 1.267 investisseurs entre 29 février et le 2 mars.

 

 

Croissance en baisse mais Bourses toujours en hausse

Croissance en baisse mais Bourses toujours en hausse

 

 

Paradoxalement alors que la croissance à ce un peu partout notamment en Europe et en Chine, les bourses  sont au zénith. Ainsi la bourse de Paris va atteindre près de 8000. En quelque sorte la valorisation boursière évolue à l’inverse de l’économie réelle. En cause, des masses monétaires énormes délivrées par les banques centrales et notamment la banque centrale européenne est sans intérêt. Pas même la moitié de ces aides financières n’ont soutenu réellement l’économie. Elle se balade maintenant et soutienne artificiellement les marchés boursiers. 

 

Les Bourses européennes ont ouvert en hausse vendredi, se laissant porter par la dynamique de Wall Street la veille, où le Nasdaq a battu un nouveau record, et en Asie, avant de nouvelles données sur l’inflation en zone euro. Francfort a signé un nouveau record en prenant 0,65%, tandis que Paris se rapprochait un peu des 8 000 points (+0,29%). Londres montait de 0,60%.

 

La hausse serait d’après les spécialistes justifiées par la maîtrise de l’inflation en tout cas son tassement. En réalité les prix continuent d’augmenter même si le taux d’inflation diminuent. Des prix excessifs au regard du pouvoir d’achat moyen et qui vont peser sur la consommation et la croissance. Pour l’essentiel, la hausse des bourses est surtout entretenue par la conjoncture spéculative et les facilités bancaires exceptionnels accordées par les Banques centrales notamment la banque centrale européenne. D’énormes liquidités qui ne sont parvenues que partiellement à l’économie réelle utilisée à des fins spéculatives et finalement qui concourent entretenir la bulle inflationniste.

 

A moins d’une semaine de la prochaine réunion de la Banque centrale européenne, les investisseurs vont prendre connaissance dans la matinée des données de l’inflation pour la zone euro en février, après avoir déjà pris connaissance jeudi des chiffres pour la France, l’Allemagne et l’Espagne. Aux Etats-Unis, les chiffres sans surprise de l’inflation en janvier ont déclenché une légère baisse des taux d’intérêt et ont propulsé le Nasdaq, l’indice technologique à un son sommet, battant son précédent record de novembre 2021. Outre l’inflation, plusieurs données sur l’activité économique sont aussi attendus pour la zone euro et les Etats-Unis au fil de la séance.

 

Tassement de la croissance mais Bourses toujours au plus haut

Tassement de la croissance mais Bourses toujours au plus haut

 

 

Paradoxalement alors que la croissance à ce un peu partout notamment en Europe et en Chine, les bourses L sont au zénith. Ainsi la bourse de Paris va atteindre près de 8000. En quelque sorte la valorisation boursière évolue à l’inverse de l’économie réelle. En cause, des masses monétaires énormes délivrées par les banques centrales et notamment la banque centrale européenne est sans intérêt. Pas même la moitié de ces aides financières n’ont soutenu réellement l’économie. Elle se balade maintenant et soutienne artificiellement les marchés boursiers. 

 

Les Bourses européennes ont ouvert en hausse vendredi, se laissant porter par la dynamique de Wall Street la veille, où le Nasdaq a battu un nouveau record, et en Asie, avant de nouvelles données sur l’inflation en zone euro. Francfort a signé un nouveau record en prenant 0,65%, tandis que Paris se rapprochait un peu des 8 000 points (+0,29%). Londres montait de 0,60%.

 

La hausse serait d’après les spécialistes justifiées par la maîtrise de l’inflation en tout cas son tassement. En réalité les prix continuent d’augmenter même si le taux d’inflation diminuent. Des prix excessifs au regard du pouvoir d’achat moyen et qui vont peser sur la consommation et la croissance. Pour l’essentiel, la hausse des bourses est surtout entretenue par la conjoncture spéculative et les facilités bancaires exceptionnels accordées par les Banques centrales notamment la banque centrale européenne. D’énormes liquidités qui ne sont parvenues que partiellement à l’économie réelle utilisée à des fins spéculatives et finalement qui concourent entretenir la bulle inflationniste.

 

A moins d’une semaine de la prochaine réunion de la Banque centrale européenne, les investisseurs vont prendre connaissance dans la matinée des données de l’inflation pour la zone euro en février, après avoir déjà pris connaissance jeudi des chiffres pour la France, l’Allemagne et l’Espagne. Aux Etats-Unis, les chiffres sans surprise de l’inflation en janvier ont déclenché une légère baisse des taux d’intérêt et ont propulsé le Nasdaq, l’indice technologique à un son sommet, battant son précédent record de novembre 2021. Outre l’inflation, plusieurs données sur l’activité économique sont aussi attendus pour la zone euro et les Etats-Unis au fil de la séance.

 

Patrimoine des Français : Une moyenne de près de 500 000 € mais très inégale

Patrimoine des Français : Une moyenne de près de 500 000 € mais très inégale

 Un chiffre impressionnant en moyenne de 500 000 € pour le patrimoine des Français mais répartis de façon très inégalitaire et en plus qui résulte surtout de l’envolée folle des prix de l’immobilier.

Dans son dernier rapport, la Banque de France annonce que le patrimoine net de tous les ménages français s’est envolé ces 15 dernières années, passant de 8712 milliards d’euros en 2009 à 14.041 milliards d’euros lors du deuxième trimestre 2023. Cela représente une hausse de 61% en euros courants (c’est-à-dire pas corrigés par rapport à l’inflation) et de 23% en euros constants (ajustés en fonction de l’inflation). À noter qu’une augmentation spectaculaire a eu lieu entre 2009 et 2021 (de 8712 à 14.076 milliards d’euros), avant de se stabiliser après la crise du Covid-19. Désormais, le patrimoine net moyen d’un ménage se chiffre à 446.000 euros (+ 48% en euros courants, + 13% en euros constants depuis fin 2009).

Pour autant, cette hausse de la richesse ne s’est pas faite de manière homogène. Elle a, sans surprise, profité aux plus fortunés, notamment du fait de la forte croissance du prix de l’immobilier. Les 60% des foyers les plus riches détiennent, en effet, 99% du total de l’immobilier net d’emprunts. Dans une moindre mesure, cette tendance s’explique aussi par la progression de la valeur du patrimoine professionnel, celle des dépôts ou encore celle de l’assurance-vie et retraite.

Toujours est-il que la moitié des ménages vivant en France détiennent 95% du patrimoine total, et les 10% des ménages les plus fortunés possèdent plus de la moitié du patrimoine total. Les 10% de Français avec les plus grandes fortunes possèdent 7609 milliards d’euros (soit 54,2% de l’ensemble des richesses), alors qu’ils ne possédaient « que » 4593 milliards d’euros (soit 52,7%) en 2009. L’indice de Gini – indicateur synthétique permettant de rendre compte du niveau d’inégalité pour une variable et sur une population donnée – a gagné 0,7 point sur la période (70,0% en 2009, contre 70,7% au deuxième trimestre 2023).

D’ailleurs, la médiane est la parfaite illustration de ces disparités. Alors que le montant moyen du patrimoine d’un habitant de l’Hexagone et des territoires d’outre-mer est de 446.000 euros, la médiane n’est, elle, que de 185.000 euros. Cela signifie que la moitié des ménages français dispose d’un patrimoine égal ou inférieur à 185.000 euros. D’ailleurs, elle n’a augmenté que de 5% en euros constants ces quinze dernières années.

Dans les faits, le patrimoine est beaucoup plus inégalement réparti en France que les revenus. Par exemple, « les 10% des ménages qui perçoivent les plus hauts revenus disposent d’un revenu disponible moyen « seulement » trois fois supérieur au revenu médian 13, les 10% des ménages les plus fortunés possèdent en moyenne près de huit fois le patrimoine médian », note la Banque de France.

Politique: La guerre menace mais nous ne sommes pas encore prêts

Politique:  La guerre menace mais nous ne sommes pas encore prêts

Alain Bauer a lu le livre du journaliste Jean-Dominique Merchet : Sommes-nous prêts pour la guerre?
( dans l’Opinion)

Professeur du Cnam, Alain Bauer y est responsable du Pôle Sécurité Défense Renseignement. Il a récemment publié : Au commencement était la guerre ? (Fayard, 2023)

Jean-Dominique Merchet, après avoir commis un Macron Bonaparte (Stock, 2017) resté dans les mémoires, nous fait passer d’Austerlitz à un avant-Waterloo avec une pointe d’humour noir affirmé par une citation de Michel Audiard à chaque chapitre. J’ai même un moment pensé qu’il aurait pu sous-titrer son essai : « Je ne dis pas que c’est juste, je dis que ça soulage », avec une pointe d’accent germanique… Mais Jean-Dominique Merchet n’est pas un « tonton flingueur ». Il aime la France, son armée, ses militaires. Du bourbier afghan décrypté, en passant par l’ode à la pilote de chasse Caroline Aigle, il décrit, dépeint, défend aussi, une armée qui ressemble aux deux citations qu’il a placées en exergue de son ouvrage : Jaurès et Foch.

Il connaît l’intime de l’institution militaire, ses atouts et ses difficultés, ses lourdeurs et son infinie capacité au système D « qui va bien », modèle de bricolage, d’endurance et de fascination pour les armées étrangères, souvent mieux dotées, mais moins bien nourries et beaucoup moins créatives en matière d’adaptation au terrain.

Il connaît les questions qui se posent en interne et la difficulté, pour la « Grande Muette », de s’exprimer clairement, entre sanctions au chef d’état-major des armées, qui dit trop fort la vérité, chuchotements dans les rangs ou affirmation par la doctrine des enjeux des crises à venir. Comme si, dans un pays qui adore les Livres Blancs et leurs mises à jour plus ou moins opportunes, il n’était pas possible d’affronter de manière ouverte la question de la défense nationale, donc de la guerre et de la paix. Comme si la dissuasion nucléaire répondait à tout et que la question ne devait surtout pas être posée. Comme si 2001 n’avait pas eu lieu. Comme si le conflit ukrainien ne dépassait pas la seule question quantitative.

« Bonsaï ». Avec les neuf questions posées par le béotien qu’il n’est pas, il nous entraîne vers une synthèse affinée, intelligente et ouverte, des papiers que les lecteurs de l’Opinion et, comme hier de son blog « Secret Défense », dégustent régulièrement. On pourra y retrouver notre armée « bonsaï », « échantillonnaire » et expéditionnaire, dotée d’un peu de tout et de beaucoup de rien, qui joue dans la cour des grands sans en avoir vraiment les moyens, tout en cochant les cases nécessaires pour que les autres fassent semblant d’y croire. Il rappelle la manœuvre stratégique du duo Le Drian-Lewandowski de sauvetage de l’armée de terre, en 2015, avec Sentinelle et la relative déshérence des recrutements qui se sont étrangement accentués depuis… le début du conflit en Ukraine.

 L’air de rien, par petites touches informées, sans méchanceté, mais sans concessions, il dépeint une version Ingres revisitée par Soulages, des choix et non-choix qui ont affaibli une armée qui n’ignore rien des risques et des pertes face à un conflit de haute intensité qui peut se transformer rapidement en longue intensité. Et qui doit jongler face à des injonctions contradictoires et des évolutions politiciennes souvent plus marquées par les problématiques intérieures que les enjeux internationaux.
 Il propose un pronostic préoccupant et ose quelques recommandations thérapeutiques marquées par la lucidité et surtout l’espoir

Agile, rapide, projetable, ce qui reste de la force nationale doit donc, contrainte et forcée, mais aussi complice et consentante parfois, faire le deuil de sa défense opérationnelle du territoire, de sa capacité à agréger la technologie et la masse, d’apprendre ou de comprendre les mutations doctrinales issues du conflit coréen, qui ressemble tant à la tragédie ukrainienne.

 Jean-Dominique Merchet n’écarte aucun sujet qui pourrait fâcher et de manière criminologique, en commençant par un diagnostic honnête et précis de l’état du malade, il propose un pronostic préoccupant et ose quelques recommandations thérapeutiques marquées par la lucidité et surtout l’espoir. Optimiste, parce qu’il a la foi, il reste réaliste et termine en reprenant d’un sous-entendu efficace, l’une des marottes de l’homme, du général et de l’ami, auquel il dédicace son livre, Jean-Louis Georgelin, tristement disparu l’an dernier alors qu’il terminait son grand œuvre, la restauration de la Cathédrale Notre Dame de Paris, la « surprise stratégique ».
Conviction. C’est sur ce sujet que nous nous fâchâmes, puis devinrent proches avec l’alors chef d’état-major des armées, après que j’eus contesté la valeur de ce concept en utilisant un argument qui me semblait plus crédible : l’aveuglement stratégique. Le Cema ne rendit pas les armes, mais proposa un déjeuner de compromis. De cette confrontation est née une réflexion permanente sur les enjeux de l’anticipation stratégique et de la manière de ne pas de laisser surprendre. De mes cours à l’Ecole militaire, dans des enceintes diverses, j’ai retenu qu’en général, l’échec provenait moins d’une absence d’informations que d’une incapacité à comprendre et hiérarchiser ce qu’on savait.

Et la liste, désagréable, qui va d’Azincourt à Dien Bien Phu en passant par Waterloo, et quelques autres « failles » ou « défaillances » intermédiaires ou postérieures, peut souvent, aux risques et périls du civil qui s’exprime devant des uniformes, toucher au vif une armée par ailleurs légitimement fière de ce qu’elle peut accomplir, notamment ses forces spéciales.

 On ne pourra pas faire le reproche de l’aveuglement à Jean-Dominique Merchet. Avec sa lucidité tranquille, son écoute, sa retenue, mais la force de sa conviction, il délivre dans son livre l’analyse indispensable qu’un honnête citoyen devrait avoir lue pour mieux appréhender la nécessaire préparation à la défense des valeurs qui font notre nation. Parce que la guerre est à nos portes. Si vis pacem….

« Sommes-nous prêts pour la guerre ? », par Jean-Dominique Merchet, Robert Laffont, 2024 (224 pages, 18 euros).

Viandes: Modification de la consommation

Si les quantités consommées par personne sont relativement stables sur le long terme, les habitudes de consommation ont, elles, évolué. La viande bovine connaît ainsi un léger recul, au profit de celle de volaille, dont la consommation a fortement augmenté. 

 

En 2000, la France consommait 5 290 milliers de tonnes équivalent-carcasse (TEC), une unité qui permet de prendre en compte le poids de viande des animaux abattus et des produits transformés contenant de la viande. En 2023, ce chiffre a atteint 5 672 milliers de tonnes, soit une augmentation d’environ 7%. La  consommation de viande par habitant s’est, elle, stabilisée autour de 84 kgec (kilogrammes équivalent-carcasse) depuis 2010. L’année 2023 marque toutefois une légère baisse. « Pour la première fois depuis longtemps, on est repassé sous la barre des 84 kgec », note Lucile Rogissart, chercheuse à l’Institut de l’économie pour le climat (I4CE), spécialiste de la transition agricole et alimentaire.Parmi les facteurs évoqués pour expliquer ce léger recul de la consommation en 2023 : l’inflation, mais aussi les questions de bien-être animal et de  l’environnement Si les quantités consommées par personne sont relativement stables sur le long terme, les habitudes de consommation ont, elles, évolué. La viande bovine connaît ainsi un léger recul, au profit de celle de volaille, dont la consommation a fortement augmenté.

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