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Sondages popularité Hollande : à la hausse, mais pas tout de suite, en 2020 !

Sondages popularité Hollande : à la hausse, mais pas tout de suite, en 2020 !

 

Hollande pourraient remonter en popularité d’après les sondeurs ; pourquoi pas ? Mais sans doute pas avant 2020 ! Un an après son élection, le président de la République, dont la cote n’a jamais gravi les sommets (58% de confiance en mai 2012, selon l’institut CSA), atteint les cimes de l’impopularité. Avec 74% de mécontents dans le baromètre Ifop-JDD du 20 avril, il détient le record absolu depuis la création en 1958 de cet indicateur qui le crédite de 25% de satisfaits.  Deux des quatre enquêtes réalisées depuis un mois pour connaître les intentions de vote si la présidentielle avait lieu en ce moment donnent même François Hollande éliminé dès le 1er tour, devancé par Nicolas Sarkozy mais aussi par Marine Le Pen. Un troisième le donne à égalité avec l’ex-candidate du Front national.  Pourtant, « remonter la pente, c’est possible, cela a déjà été fait », assure Emmanuel Rivière, de TNS Sofres. « Il y a des précédents », confirme Gaël Sliman, de BVA.  En 1995, la cote de Jacques Chirac avait dégringolé dans les six mois suivant son élection, tombant à 38% de confiance selon CSA. Mais le président était remonté à 44% en mai 1996. D’après le même institut, Nicolas Sarkozy, lui, était descendu à 38% douze mois après son élection.  A la fin de l’été 2008, Nicolas Sarkozy « était à un niveau pratiquement aussi faible » que celui de François Hollande aujourd’hui, rappelle M. Rivière. Il avait regagné une dizaine de points fin 2008, apparaissant comme un capitaine solide dans la tempête déclenchée par la crise de Lehman Brothers aux Etats-Unis.  Toutefois, à court et moyen terme, affirme M. Rivière, « je n’entrevois pas d’amélioration » car aucune embellie économique n’est attendue, alors même que François Hollande « a fait de la lutte contre le chômage sa bataille principale ». En outre, « quelques rendez-vous compliqués » pour l’exécutif vont se présenter, dont une énième réforme des retraites, sujet sensible s’il en est, comme l’ont encore montré les mobilisations massives de 2010.  Frédéric Dabi, de l’Ifop, souligne que la popularité du chef de l’État « est fortement indexée sur la situation économique et sociale ». Selon lui, la mauvaise note décernée au président par les Français sanctionne « l’absence de résultats » sur ce plan.  Une inflexion de la courbe du chômage ne suffira pas à redresser la cote présidentielle. Il faudrait « une amélioration durable », estime le sondeur de TNS Sofres.  Frédéric Dabi remarque néanmoins que « les Français ont intériorisé la crise et, surtout, l’absence de marge de manoeuvre pour le pouvoir politique ». A l’entendre, « il suffirait » pour que François Hollande retrouve des couleurs, « d’un petit retour à la croissance, et que l’opinion en fasse crédit au président ». Mais pour l’heure, les Français « doutent de la capacité présidentielle à faire face à un contexte exceptionnel », celui d’une crise économique durable.  Pour Emmanuel Rivière, la question est plutôt de savoir si François Hollande « peut supporter dans la durée l’impopularité ».  Il peut être tenté de « chercher le coup qui va le rendre populaire », peut-être par un changement de gouvernement. Mais il peut tout autant miser sur « une forme de sérénité face à l’adversité » et espérer que « si la situation s’améliore, l’opinion lui saura gré de ne pas avoir paniqué ».  Gaël Sliman n’est pas loin de penser la même chose et fait l’hypothèse d’un président raisonnant ainsi : « Au point d’impopularité où je suis, je dois absolument montrer que je suis capable de prendre des mesures très difficiles », mal vues par l’opinion.  Car c’est cette dimension d’homme fort qui manque au capitaine. « Il n’y a pas de hollandophobie », observe M. Sliman. Alors qu’un fort rejet de la personnalité de Nicolas Sarkozy s’exprimait, « François Hollande reste perçu comme sympathique, honnête », voire « sincère, proche des préoccupations des Français », selon les sondeurs. Presque son seul atout.

Gouvernement : un remaniement mais avec Ayrault

Gouvernement : un remaniement mais avec Ayrault

 

Acculé Hollande devrait se résoudre à changer le gouvernement mais en gardant Ayrault, une sorte de jeu de chaises puisque le gouvernement sera plus resserré. Ayrault a d’ailleurs décidé de ne pas se présenter aux élections municipales de Nantes. En fait un changement style Hollande, on change mais sans changer. Un gouvernement qui de toute façon sera discrédité en moins de 6 mois avec l’austérité, le chômage, la récession et l’endettement. Exacerbées il y a quelques semaines au moment des aveux de Jérôme Cahuzac, ces rumeurs de remodelage de l’équipe ministérielle s’étaient un peu tues, avant de reprendre de plus belle ces derniers jours.  Jeudi, c’est le président PS de l’Assemblée, Claude Bartolone, déjà critique sur les déclarations de patrimoine, et le ministre de l’Agriculture, Stéphane Le Foll, qui ont relancé les spéculations en plaidant pour un « nouveau moment du quinquennat », plus offensif sur les plans économiques et sociaux.   »Nous sommes à la fin du premier moment du quinquennat, ce temps où on met en place les outils et les politiques », a dit aussi vendredi le ministre du Travail, Michel Sapin, sur RMC/BFM TV. Selon ce proche du chef de l’Etat, le « deuxième moment », celui « de la cohérence, de la cohésion, de l’efficacité », viendra « quand François Hollande l’aura choisi ».  Le quinquennat de M. Hollande semble ainsi traverser un moment charnière, un an presque jour pour jour après le retour de la gauche à l’Elysée.  Est-ce la bonne fenêtre de tir pour changer de Premier ministre? « Non, je ne pense pas du tout », rétorque M. Sapin. « Je crois profondément que Jean-Marc Ayrault a le caractère, la personnalité de ce temps de l’effort, de ce temps du redressement », assure-t-il.   »On n’est pas en train de faire nos cartons », confirme un conseiller de M. Ayrault. Le chef du gouvernement, dont la cote de popularité est aussi basse que celle du président, multiplie d’ailleurs les interventions médiatiques et veut incarner la bataille pour l’emploi et la compétitivité.  Changer de Premier ministre moins d’un an avant les municipales, ce sera donc non. Mais remanier « c’est autre chose », explique M. Sapin.  Une source gouvernementale décrit ainsi un « glacis » qui aurait saisi certains ministères, où il ne se passerait presque plus rien, « les administrations considérant que ce n’est pas la peine de se bouger pour des ministres qui ne vont pas rester ».  Certains pourraient en effet faire les frais d’un remaniement autour d’une équipe resserrée à une vingtaine de membres, contre 38 actuellement.  Un nombre limité de ministres aurait bien des avantages, avec en particulier des « réunions qui dureraient moins longtemps », selon un conseiller de M. Ayrault. Mais ce n’est pas non plus la panacée. Avec moins de ministres, « vous couvrez plus ou moins bien les sujets » et ne pouvez pas livrer de « travail d’écoute, de réception des informations », explique ce membre du cabinet du Premier ministre.  Sans réduire le nombre de ministres, un remaniement pourrait cependant permettre de fluidifier l’organisation gouvernementale, en particulier à Bercy, où cohabitent pas moins de sept ministres. Un nouveau gouvernement Ayrault pourrait aussi accueillir des poids lourds de la majorité comme Bertrand Delanoë ou Ségolène Royal. Lionel Jospin avait ainsi musclé son équipe en 2000 en faisant appel à Laurent Fabius ou Jack Lang .  Le président du groupe PS au Sénat, François Rebsamen, a quant à lui plaidé sa cause sur Public Sénat: « Si j’étais ministre, je vous assure, on ne m’entendrait pas, je ferais mon boulot et puis c’est tout ».   »S’il (M. Hollande) ne voulait pas que je l’affaiblisse, il fallait qu’il me propose l’Intérieur », ironise le maire de Dijon, qui avait refusé un poste ministériel en mai 2012 et s’est depuis opposé à une application du non-cumul des mandats dès 2014.  En attendant un éventuel changement d’équipe autour de l’été, M. Ayrault et ses ministres tentent d’améliorer le fonctionnement de la majorité. « Il faut plus parler avec les parlementaires, il faut plus parler avec les partis de la majorité », conseille ainsi M. Sapin.  Une ministre estime pour sa part qu’il faut au sein du gouvernement « des prises de position plus solidaires et loyales avec ceux qui nous ont donné des responsabilités ». MM. Hollande et Ayrault avaient fait un même rappel à l’ordre ces dernières semaines quand Arnaud Montebourg, Cécile Duflot ou Benoît Hamon avaient réclamé une inflexion de la politique économique.

 

« Mur des cons »: démonté mais devant le CSM

« Mur des cons »: démonté mais devant  le CSM

Le Conseil supérieur de la magistrature (CSM), instance de nomination et de discipline des magistrats, devra apprécier s’il y a eu « manquement à la déontologie » de la part du SM, qui avait exposé dans son local syndical parisien un « mur des cons » regroupant des dizaines de photos de personnalités du monde politique, médiatique et judiciaire.  Pour la garde des Sceaux, le syndicat « a pris des risques (…), à en juger les menaces de récusation (de magistrats) » dans des procédures en cours.   »C’est un acte insupportable, stupide et malsain », a-t-elle dit en réponse au sénateur UMP Antoine Lefèvre, qui lui reprochait d’avoir minimisé l’initiative du 2e syndicat de magistrats, classé à gauche.  La ministre condamne ainsi dans des termes plus forts le trombinoscope du SM, qu’elle avait seulement qualifié la veille d’ »action malheureuse » et « inadmissible » devant l’Assemblée nationale, affirmant que les offensés étaient libres de porter plainte.   »Ce qui est important, c’est que notre magistrature retrouve sa noblesse et que nous puissions la débarrasser du soupçon qui pèse sur son impartialité », a-t-elle justifié au Sénat.  Plus tôt dans la journée, Mme Taubira exprimait dans un communiqué sa « vive émotion » et sa « consternation » au sujet de l’initiative du SM, qu’elle « condamne ». Mais restait silencieuse sur l’hypothèse d’une saisine du CSM plusieurs fois réclamée par la droite, notamment par le chef de file des députés UMP, Christian Jacob, qui a écrit au président Hollande en ce sens.   »Ce mur a été fait à une ancienne époque, sous l’ère Sarkozy, où les magistrats étaient attaqués de toutes parts », avait tenté de relativiser mercredi la présidente du SM, Françoise Martres, qualifiant ce trombinoscope de « défouloir » sur un mode « potache ».  Le SM a depuis démonté son « mur ». Dès mercredi, le syndicat avait jugé que sa « private joke » étant devenue publique, elle n’avait plus lieu d’être.  Mais la classe politique de droite a condamné à l’unisson « une liste noire » et « une remise en cause de l’impartialité de la justice », selon les termes du député UMP Luc Chatel, lui-même un épinglé du mur.  Le feu des critiques était également attisé par la gauche, qui après être restée discrète a elle aussi condamné jeudi le désormais célèbre « mur des cons ».   »C’est pas supportable », a réagi dans la matinée le président de l’Assemblée Claude Bartolone (PS), tandis que la ministre des Affaires sociales Marisol Touraine jugeait la démarche « inappropriée ».  Sur ce panneau aux multiples visages, on pouvait reconnaître Nadine Morano, le ministre de l’Intérieur Manuel Valls, le juge Philippe Courroye, Jacques Attali ou le journaliste David Pujadas, parfois affublés de légendes infamantes.

France : fin de Florange mais début du mariage pour tous ! Surréaliste !

France :  fin de Florange mais début du mariage pour tous ! Surréaliste !

 

Au même moment on a annoncé l’extinction définitive des hauts fourneaux de Florange et le vote du mariage pour tous. Tout un symbole des priorités de la politique de Hollande. Une excuse cependant, Hollande ne croyait pas que l crise serait aussi importante. ! Il y a de toute évidence un léger décalage entre les préoccupations de l’oligarchie politique et celles de la France profonde. Comme dit Rocard sur RTL ce matin, il faudrait que Hollande change de vision. Après 20 mois de lutte sociale et de polémiques, la Lorraine tourne mercredi une page de son histoire industrielle avec la mise à l’arrêt définitive des hauts fourneaux de Florange, une étape symbolique que certains syndicalistes veulent célébrer par la pose d’une stèle en mémoire des « promesses non tenues » de François Hollande.   »Pendant qu’on posera cette stèle, derrière nous, ils seront en train de porter le dernier coup dans la mise à mort de notre outil de travail », a résumé mardi Walter Broccoli, représentant FO ArcelorMittal à Florange.  Le gaz alimentant les quatre tours de chauffe encore en état de marche dans les deux cathédrales d’acier du site d’ArcelorMittal, le P3 et le P6, sera coupé entre mercredi et jeudi, au cours d’une procédure qui durera 48 heures.   »Ça veut dire qu’on ne pourra plus redémarrer les hauts fourneaux, à moins d’investir dans de nouvelles installations », analyse François Lopera, de la CGT.  La procédure complète de mise sous cocon de l’usine à chaud, qui devrait être achevée d’ici fin juin, comprend l’arrêt et la consignation de toutes les installations de la « phase liquide » de Florange, ainsi que la mise en sécurité du site.  Cette fermeture d’une partie de l’usine, qui conserve ses activités dites à froid (packaging et automobile), était prévue dans l’accord conclu fin novembre entre le gouvernement et le numéro un mondial de l’acier, qui la jugeait inéluctable en raison du contexte économique.  Ce texte prévoyait également qu’il n’y aurait aucun licenciement sec pour les 629 salariés concernés (sur les quelque 2.500 du site), 206 d’entre eux ayant atteint l’âge de la retraite depuis la signature de l’accord, alors que la promesse de reclassement des 423 salariés encore en activité sera l’objet des prochaines négociations sociales.  L’accord prévoyait par ailleurs l’engagement d’ArcelorMittal d’investir 180 millions d’euros en cinq ans dans la filière à froid.   »Ces engagements seront tenus et j’en serai, avec le gouvernement, le garant », a assuré François Hollande en décembre.  Mais pour les syndicats, qui reprochent au gouvernement d’avoir capitulé face à la stratégie industrielle à court terme de Mittal, cet accord est un échec.  C’est ce qui a valu au Premier ministre Jean-Marc Ayrault d’être qualifié de « traître » par Edouard Martin, militant CFDT devenu le chef de file médiatique du combat des « Florange ».  Après l’abandon du projet Ulcos visant à réduire les émissions de CO2 dans le processus de fabrication de l’acier et dans lequel les salariés de Florange voyaient le dernier espoir de sauver les hauts fourneaux, ArcelorMittal a assuré qu’il poursuivrait ses programmes de recherche en France, autour d’un nouveau projet baptisé Lis.  Lundi, le groupe a annoncé 32 millions d’euros supplémentaires d’investissements dans ce programme par le biais d’un partenariat public-privé, mais les possibles applications industrielles ne seront pas connues avant six ans, durée de la mise sous cocon des hauts fourneaux.  En 2009, une stèle en mémoire des promesses non tenues de Nicolas Sarkozy avait été érigée après la fermeture de l’aciérie voisine de Gandrange.

 

Scandale patrimoine : la « socialiste » Marisol Touraine redevable de l’impôt sur la fortune mais comme Montebourg très endettée !

Scandale patrimoine : la « socialiste »  Marisol Touraine redevable de l’impôt sur la fortune mais comme Montebourg très endettée !

La mascarade des déclarations de patrimoine continue ; cette fois avec Marisol Touraine  qui reconnaît payer l’impôt sur la fortune ; un patrimoine (appartement à Paris et « autres biens immobiliers « ; on appréciera la précision. )  toutefois avec des emprunts « qui courent toujours».  La ministre de la Santé Marisol Touraine a indiqué mercredi qu’elle était assujettie à l’impôt sur la fortune pour un patrimoine de 1,4 million d’euros constitué de plusieurs biens immobiliers. «Je suis propriétaire avec mon mari d’un appartement dans le 13e arrondissement» et «personnellement propriétaire d’autres biens immobiliers que j’ai acquis avec des emprunts qui courent toujours. Je suis donc redevable de l’ISF, je n’ai pas d’avoir mobilier, pas d’actions ou de choses comme ça et mon patrimoine personnel s’élève à 1,4 million d’euros», a déclaré Marisol Touraine sur RTL. Alors que le Premier ministre Jean-Marc Ayrault doit dévoiler dans la matinée en Conseil des ministres ses premières pistes pour moraliser la vie publique après l’affaire Cahuzac, Marisol Touraine a déclaré que «la transparence ne (lui) posait pas de difficultés». Communiquer son patrimoine quand on est élu ou ministre «fait partie des choses assez normales», a expliqué la ministre en ajoutant que «l’essentiel c’est le travail fait au service des Français». Après le choc de l’affaire Cahuzac, le Premier ministre Jean-Marc Ayrault a imposé à ses ministres la publication avant le 15 avril de leur patrimoine, une mesure critiquée à droite comme à gauche, où l’on redoute un grand déballage en relevant qu’il faut aussi prévoir les moyens de vérifier la véracité de ce qui est avancé. Tu m’étonnes !

 

Evasion fiscale : « environ » 50 milliards par an mais des mesurettes

Evasion fiscale : « environ » 50 milliards par an mais des mesurettes

 

Environ 50 milliards par an, c’est l’évaluation très approximative du Sénat sur l’évasion fiscale. De quoi remettre dans les clous les équilibre budgétaires et relancer la croissance sans  tuer la compétitivité. Mission pourtant impossible car la politique de la zone euro repose précisément sur le principe de la concurrence fiscale. Comment faire avec la financiarisation internationale de l’économie ? Il y a environ 30 000 filiales françaises à l’étranger ; des filiales dont l’objet pour beaucoup est de faciliter l’externalisation des bénéfices et l’internalisation des pertes. Exemple, Total qui n’a pas payé de bénéfices en France pendant des années. Le mécanisme est simple pour les grands groupes ( pas les PME) :on surfacture des pseudos prestations de l’étranger et à l’inverse on minimise les coûts de celles destinées à l’export. Ensuite pour laver encore plus blanc, on délocalise ces profits dans des paradis fiscaux. La lutte fiscale supposerait donc de mettre en cause ce principe de financiarisation excessive de  l’économie, d’harmoniser aussi les conditions de concurrence (fiscale, sociale, environnementale etc.). Qui peut s’attaquer à ce système, le FMI, les banques centrales ? L’OMC ? Surement pas car leur philosophie repose sur la libre circulation des biens et des capitaux. Dès lors es mesures préconisée par le sénat paraissent bien dérisoires.  Pour lutter contre l’évasion fiscale, évaluée annuellement en France à plus de 50 milliards d’euros, le sénateur Eric Bocquet (PCF), rapporteur d’une commission d’enquête sénatoriale sur l’évasion des capitaux, a suggéré la création d’un Haut-commissariat. Selon le sénateur PS Yannick Vaugrenard, membre de cette commission d’enquête présidée par Philippe Dominati (UMP), l’évasion fiscale, évaluée entre 50 et 60 milliards d’euros chaque année en France, « représente, au moins, le montant du remboursement des intérêts de la dette française chaque année ».  Les sénateurs avouent avoir eu le plus grand mal à chiffrer l’évasion fiscale. Si M. Vaugrenard a évoqué la fourchette de 50 à 60 milliards d’euros, Eric Bosquet a, devant la presse, parlé d »un risque fiscal compris entre 30 et 36 milliards d’euros », précisant que « cette évaluation ne compren(ait) pas une série de risques ». « Si bien, ajoute-t-il, que la limite supérieure n’est pas définissable: est-ce 50 milliards, 80 milliards ? » « Il y a donc une impérieuse nécessité à faire cesser cette fraude fiscale », ont souligné les sénateurs au cours d’une conférence de presse rendant compte de cinq mois de travaux de leur commission dont le rapport a été adopté à l’unanimité.   »C’est un axe politique majeur sur lequel le gouvernement va devoir travailler à la rentrée », ont estimé les membres de la commission qui proposent une cinquantaine de propositions pour lutter contre l’évasion fiscale. Pour Eric Bocquet, un « Haut-commissariat à la protection des intérêts financiers publics » doit être « la pierre angulaire » contre l’évasion fiscale. Placée sous l’autorité directe du Premier ministre, cette autorité devrait bien sûr être dotée d’un « outil statistique » solide, dispositif qui fait « cruellement défaut actuellement », a insisté M. Bocquet.  Eric Bocquet a dénoncé en particulier « la misère des évaluations » ainsi que l’existence d’une « véritable ingénierie de la fiscalité » qui rencontre « une culture de la faille secrétée par un système économique de la performance financière ». Le sénateur communiste a fait part de son « effarement » devant « l’horreur économique » recelée par la fraude fiscale, de son « malaise » aussi: « quel sentiment voulez-vous que l’on éprouve à constater que des jeunes gens intelligents consacrent toute leur activité à inventer des moyens de jouer avec les lois ? »  M. Bocquet a accusé une « Europe trop absente » des voies de lutte engagée contre la fraude fiscale par l’OCDE et le GAFI, car elle est « paralysée par les concurrences fiscales qu’elle abrite en son sein » et que c’est sur son territoire que résident « les paradis fiscaux les plus puissants du monde ». « La politique franco-française de lutte contre l’évasion fiscale porte la marque de ces enlisements », a-t-il aussi remarqué. Aussi, les sénateurs veulent-ils, parmi leurs propositions, « intégrer la fraude et l’évasion fiscales au débat parlementaire » et procéder à une « évaluation régulière » des différents dispositifs qui seront mis en place.

Taxe 75% : un rapport ridicule mais nécessaire pour faire passer la pillule de l’austérité

Taxe 75% : un rapport ridicule mais nécessaire pour faire passer la pillule de l’austérité

 

Théoriquement la taxe devrait rapporter 500MF, en fait ce sera beaucoup moins car nombre de hauts salaires visés vont décaler leurs revenus au-delà des 2 ans prévus par cette taxe, d’autres recevront leur rémunérations dans des filiales situées à l’étranger (il y a le choix, il y a 30 000 filiales françaises à l’étranger). En fait l’assiette de cet impôt (destiné surtout  à faire passer de la pilule fiscale avalée par tous les français) va se réduire comme peau de chagrin grâce aux conseils avisés de l’armée de fiscalistes qui conseillent les grandes entreprises. « Il y aura cet effort demandé aux plus riches. C’est un acte de solidarité, presque un acte patriotique ». Mais « la taxe ne serait pas instaurée pour faire du rendement« , avait affirmé sur BFMTV et RMC, Pierre Moscovici, le 21 mars dernier à propos de la taxe sur les hauts revenus.  Mais la nouvelle mouture de ce prélèvement présentée par François Hollande lors de son intervention télévisée du 28 mars devrait finalement rapporter davantage que les modestes 210 millions d’euros par an budgétés dans le projet de loi de finances pour 2014. Selon Les Echos de ce 2 avril, citant Bercy, elle devrait carrément être du double, soit 500 millions d’euros.  Le nombre d’assujettis sera pourtant moins important: environ un petit millier contre 1.500 à 2.000 dans la version initiale. Seuls les salariés- y compris les joueurs de football !- seront concernés via leurs entreprises qui paieront la taxe.  En revanche, le taux du prélèvement sera supérieur à celui prévu dans le budget 2013. Au total, il sera de 75%, soit 50% de taxe plus 25% de charges salariales, sur les rémunérations supérieures à un million d’euro par an. Or, le taux facial de la première taxe n’était que de 18%.

 

Hollande : l’emploi mais sans croissance ?

Hollande : l’emploi mais sans croissance ?

 

Il paraît peu vraisemblable qu’une croissance significative (au moins 1.5%) puisse créer des emplis avant 2015 au meiux . Pourtant François Hollande s’est fixé comme cap de renouer avec la croissance, un objectif qui va se heurter à l’affaiblissement du potentiel de l’économie française avec la crise et aux nouveaux efforts budgétaires à consentir en 2014 si la reprise tarde. « Ma priorité, c’est l’emploi mais mon cap c’est la croissance », a déclaré le chef de l’Etat lors de son intervention sur France 2, jeudi soir, destinée à reconquérir une opinion de plus en plus défiante. S’il a réitéré à cette occasion son objectif d’inverser la courbe du chômage d’ici fin 2013, il n’a fixé aucun horizon pour le retour de la croissance même si les deux sont liés. Certes, l’éventualité d’une embellie sur le front de l’emploi peut être confortée par la perspective d’un rebond d’autant plus marqué que l’activité aura été déprimée en 2013. « Il y a une similitude entre l’épisode de récession de 1991-1993 puis l’épisode de reprise contrariée des années 1994-1996 et le profil de croissance 2008-2012″, relevait Olivier Passet, directeur des études économiques de Xerfi, en début d’année. « 2013 pourrait ressembler à l’année 1997, l’aube d’un cycle de croissance compensatoire dans sa durée et son ampleur », estimait-il alors, soulignant par ailleurs l’amélioration de l’environnement international et un contexte de taux d’intérêt exceptionnel avec des taux réels nuls ou quasi nuls. Mais la capacité de rebond de l’économie française, comme celle de plusieurs de ses partenaires de la zone euro, est mise à mal par les dégâts occasionnés par la crise financière de 2008-2009, souligne Patrick Artus, responsable des études économiques de la banque Natixis. Selon lui, les prévisions actuelles pour 2014 et au-delà pour ces pays se fondent sur une appréciation trop optimiste de leur « croissance potentielle », que les économistes définissent comme le niveau de production correspondant à l’utilisation normale et efficace de l’ensemble des ressources productives.  

 

Immobilier : des taux plus bas mais des prix trop hauts

Immobilier : des taux plus bas mais des prix trop hauts

Le taux baissent ; ils baisseront encore mais cela ne suffira pas pour relancer l’immobilier ; les prix sont encore nettement pour hauts ; Les candidats à l’accession on t de plus en plus de mal à remplir les critères de solvabilité (4500 euros de revenus en moyenne par ménages). Du coup 30% de crédits en moins en janvier ! Alors qu’une stabilisation des taux de crédits immobiliers était attendue pour mars, le courtier Empruntis estime qu’ils baisseront à nouveau.  La baisse des taux de crédits immobiliers devrait se poursuivre en mars. C’est en tout cas ce qu’indique le courtier immobilier Empruntis. Selon sa porte parole Maël Bernier, « le début de mois de mars est à nouveau orienté à la baisse après un mois de février plutôt stable. En effet, les durées moyennes sur 15, 20 et 25 ans sont en baisse au niveau national et dans la grande majorité des régions ». Ainsi, « force est de constater que les chiffres parlent aujourd’hui d’eux-mêmes et nous ne voyons aucune raison pour le moment que cela change », ajoute-telle.  L’observatoire Crédit Logement avait pourtant fait état en février 2013 d’un niveau de taux historiquement bas à 3.13 % en moyenne. Ce taux moyen était de 3.16 % en janvier 2013. Mais la concurrence exacerbée sur le marché des crédits bancaires semble maintenir la tendance.  »Les banques sont en conquête. Elles savent très bien qu’en cette période de taux très bas, un client gagné sur un prêt immobilier va rester longtemps domicilier dans l’établissement qui lui aura consenti son prêt, pour la simple et bonne raison, qu’il ne trouvera jamais plus bas taux », analyse Maël Bernier. Cet état de fait se vérifie surtout pour les très bons dossiers. Empruntis indique qu’ils ont toujours la possibilité d’emprunter en dessous de 3% auprès de leur banque.

 

Electricité : + 30% d’ici 2017 mais 75% des ménages devraient voir leur facture diminuer !!!!

Electricité : + 30% d’ici 2017 mais  75% des ménages devraient voir leur facture diminuer !!!!

La cathédrale administrative concernant l’énergie revient mais bien difficile d’y comprendre quelque chose ; On affirme que 75% des ménages verront leur facture baisser mais de l’autre que les tarifs vont augmenter de 30% d’ici 2017 ! Le tarif sera progressif, plus on consomme plus on paye ; en fait surtout les ménages modestes qui n’ont pas les moyens de faire isoler leur appartement ou qui se chauffent en grande partie à l’électricité. Alors que les prix du gaz et de l’électricité ne cessent d’augmenter, la majorité s’attaque aux prix de l’énergie. Et il y a urgence. Selon les dernières prévisions de la Commission de régulation de l’énergie, la facture moyenne d’électricité des ménages devrait bondir de 30% d’ici à 2017.  Retoquée fin octobre par les sénateurs, la proposition de loi du député PS François Brottes sur la tarification progressive sera adoptée définitivement lundi soir à l’Assemblée nationale avec à la clé l’instauration d’un bonus/malus à partir de 2015. En clair, facturer à bas prix les premiers volumes de gaz naturel ou d’électricité consommés, de 3 à 10%, puis à augmenter les prix par paliers. Avec un double objectif: la lutte contre la précarité énergétique, 42% des Français ont diminué leur consommation l’hiver dernier d’après le médiateur de l’énergie, tout en encourageant les économies au nom de la lutte contre le réchauffement climatique. Avec ce dispositif, plus on consomme, plus on paye. Mais assure, le député PS de l’Isère, à 20 Minutes, «75% des ménages verront leur facture baisser». Pour les autres, le malus entraînera un surcoût de quelques dizaines d’euros pour les gros consommateurs. Si la droite déplore une «usine à gaz», les communistes regrettent la fin de l’unicité du tarif sur l’ensemble du territoire. Avec le risque en bout de ligne de pénaliser les huit millions de Français les plus modestes. La loi Brottes prévoit cependant d’étendre dès cette année les tarifs sociaux, permettant 90 euros d’économies annuelles sur la note d’électricité en moyenne et 156 euros sur celle du gaz, aux huit  millions de Français qui consacrent plus de 10% de leurs revenus à payer leur facture. Des ménages aux habitations parfois vétustes et qui n’ont pas toujours les moyens de faire des travaux. Pour y remédier, le gouvernement dévoilera cette année un plan pour améliorer l’isolement d’un million de logements. Mais ce texte, dénoncent ses opposants, fait l’impasse sur les 15% de ménages chauffés au fioul tout comme ceux bénéficiant du chauffage à bois.

 

chansons-poèmes de  g.bessay:

 

 

Autos : hausse des primes mais baisse des accidents !!

Autos : hausse des primes mais baisse des accidents !!

Nouvelle augmentation, l’année dernière, des primes d’assurances auto. Elles ont progressé de 2,1% en moyenne selon le baromètre annuel du site internet assurland.com, publié mercredi 6 mars. Les hausses s’étagent de 1% à 4% selon les automobilistes et les compagnies. Et pourtant, le nombre d’accidents a fortement baissé en 2012: -8% en un an. Une augmentation paradoxale que les compagnies attribuent d’abord à l’informatique dans les voitures. Les réparations sont plus onéreuses, car les pièces à remplacer sont de plus en plus sophistiquées.  Autre argument, le rattrapage du niveau des primes pour les femmes, par rapport aux hommes. Une mesure imposée à la fin de l’année dernière par la Cour européenne de justice. Enfin, les compagnies invoquent également l’augmentation des frais médicaux après les accidents. Assurer son véhicule est obligatoire, et selon certains experts en assurance, les compagnies en profitent. Un moyen pour elles de compenser la baisse des marges dans leurs autres activités : dans l’habitation (les intempéries coûtent de plus en plus) et dans la santé (la nouvelle fiscalité sur les mutuelles).

 

 

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Moscovici : « pas de nouveaux impôts en 2013 » mais en 2014

Moscovici : «  pas de nouveaux impôts en 2013 » mais en 2014

 

Moscovici redit qu’il n’y aura pas d’impôts nouveau en 2013 mais comme il veut atteindre les 3% de déficit en 2014, il y en aura forcément en 2014 ; A noter qu’il craint pour le climat politique «  le ressenti d’austérité », expression généralement utilisée pour la météo quand le temps est jugé plus mauvais encore qu’il n’est. Selon les dernières prévisions de la Commission européenne, la France devrait voir son déficit public déraper en 2013 à 3,7% du PIB au lieu des 3% prévus.   »Les règles doivent exister, mais il faut en faire un usage qui ne casse pas les ressorts de la croissance », a expliqué le ministre français. « C’est la raison pour laquelle nous ne voulons pas ajouter l’austérité à la récession ». Un ajustement supplémentaire « serait une très mauvaise chose pour l’économie française », a-t-il insisté. « Nous serons amenés à demander un prolongement du délai du retour à 3% », a-t-il dit.  En revanche, « en 2014, nous nous engageons à être sous les 3% et pour cela il faudra des réformes structurelles », a ajouté le ministre. Il n’a pas donné d’objectif chiffré plus précis, expliquant qu’ »aucun chiffre n’a été évoqué » avec le commissaire européen aux Affaires économiques, Olli Rehn.  Interrogé récemment, ce dernier n’a pas exclu de repousser à 2014 l’objectif d’un déficit à 3% pour la France. Lundi soir, il a rappelé que « le pacte de stabilité et de croissance n’est pas stupide » et peut être assoupli lorsque des pays font face à des difficultés économiques exceptionnelles.  M. Moscovici a salué cette position, soulignant qu’il ne s’agissait « pas d’indulgence ». « Je ne la demande pas », a-t-il dit, car « ce serait une mauvaise chose » et cela reviendrait à « appeler au laxisme ». Mais les règles européennes doivent comporter une dose de « flexibilité », ou plutôt une « interprétation intelligente », a-t-il fait valoir.   »S’il n’y a qu’un ressenti d’austérité, on peut produire des votes extrêmes préjudiciables à la stabilité européenne », a-t-il ajouté.

 

McDonald’s :frites 100% françaises mais viande 50%

McDonald’s :frites 100% françaises mais viande 50%

Les  frites servies dans les 1260 restaurants McDonald’s français seront produites à partir de pommes de terre françaises. Sur son stand au Salon de l’agriculture, comme il l’avait fait l’an passé pour le blé, le géant de la restauration rapide signera lundi après-midi un engagement de long terme en ce sens avec son fournisseur, McCain. Jusqu’à présent, seules 70% des 66.000 tonnes de frites et «potatoes» vendues par an étaient d’origine tricolore, le reste provenant majoritairement de Belgique.  Concrètement, selon l’enseigne, cette évolution permettra de faire travailler 100 exploitations agricoles françaises supplémentaires, soit 350 au total, avec des contrats à long terme. «Nous essayons d’acheter français chaque fois que c’est possible», explique Jean-Pierre Petit, PDG de McDonald’s France. «Et c’est très bien lorsqu’il s’agit d’un produit à la fois iconique pour notre enseigne et particulièrement cher au cœur des Français.» Se défendant de tout coup de pub opportuniste, il précise: «Si c’était le cas, nous ne serions pas aussi bien accueillis sur ce Salon de l’agriculture. Nous ne sommes plus les pestiférés que nous avons été à une époque.» Pas question pour autant de rendre systématique le 100% français chez McDo. L’enseigne estime que l’essentiel des autres produits qu’elle utilise ne peut provenir d’un seul et même pays. «L’approvisionnement en viande bovine est à 50% d’origine française. Le manque de disponibilité et l’exigence de nos cahiers des charges ne nous permettent pas d’aller plus loin, mais nous y travaillons», souligne Jean-Pierre Petit. «Quant à la salade, par exemple, nous ne pourrions pas en avoir toute l’année.» L’essentiel consistera à assurer traçabilité et sécurité alimentaire pour un approvisionnement quasi exclusivement européen.

 

 

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Economie-finances : hollande maintient son cap mais change de direction

Economie-finances : hollande maintient son cap mais change de direction

Tout l’art de Hollande, le slalom politique. Il maintient le cap mais change direction en allant rechercher du venet ailleurs et en espérant le retour de l’équilibre budgétaire en 2017. Même chose sur le chômage, pour l’instant, on maintient le cap de l’inversion mais bientôt on va reporter l’objectif d’un an, de deux ou de trois. La vérité, c’est qu’il n sait pas où il va mais il y va. François Hollande s’est voulu rassurant samedi au sujet des prévisions économiques publiées par la Commission européenne. « La trajectoire est bien celle d’aboutir à un équilibre de nos finances publiques à la fin du quinquennat », a déclaré le chef de l’Etat lors d’une conférence de presse au Salon de l’agriculture. « Les chiffres de la Commission européenne prennent en compte le ralentissement qui s’est produit dans toute l’Europe voire même la récession », a observé le président Hollande, estimant que « la France, dans ce contexte, fait moins mal que d’autres ». « La Commission relève que nous avons fait un effort considérable », a-t-il encore fait valoir. Dans ses prévisions, la Commission européenne tablait pour la France sur une croissance de 0,1% cette année et 1,2% l’an prochain, contre 0,8% et 2% escomptés encore récemment par le gouvernement. Le déficit public s’établirait selon Bruxelles à 3,7% du produit intérieur brut (PIB) en 2013, bien au-delà de l’objectif de 3% que s’était fixé Paris.Pour parvenir à l’équilibre des finances publiques en 2017, « pas besoin d’ajouter de l’austérité en 2013″ car « il y a déjà beaucoup qui a été demandé aux contribuables et même aux administrations », selon le président de la République. En 2014, en revanche, « des économies devront être faites dans tous les budgets : de l’Etat, des collectivités locales, de la sécurité sociale pour que nous puissions continuer à réduire le déficit public conformément à nos engagements européens ». « Mais nous y parviendrons d’autant plus facilement » que « nous aurons de la croissance », a-t-il dit. Pour cela la France doit continuer à investir, notamment « par la Banque publique d’investissement (BPI), par les fonds dégagés à travers l’augmentation du plafond du Livret A, et les fonds constitués au niveau de la Caisse des dépôts », a plaidé François Hollande.

 

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Moral des industriels : amélioration mais toujours bas

Moral des industriels : amélioration  mais toujours bas

Le moral des industriels s’est amélioré au mois de février, après s’être dégradé en janvier, a annoncé mercredi l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee). L’indicateur du climat des affaires a gagné trois points par rapport à janvier, à 90 points, « mais demeure nettement inférieur à sa moyenne de longue période », selon l’Insee. Le mois dernier, il avait reculé de deux points, à 87. Au plus fort de la crise financière mondiale, le moral des industriels s’était effondré, pour tomber à 69 points en mars 2009, avant de remonter progressivement jusqu’à 111 points à la mi-2011. Mais, depuis, il a rechuté. « Selon les chefs d’entreprise interrogés en février 2013, la conjoncture dans l’industrie s’améliore », a commenté l’Insee dans un communiqué. Les entrepreneurs de l’industrie manufacturière restent pessimistes quant à leur activité passée mais « en revanche, leurs perspectives personnelles de production dans les trois prochains mois s’améliorent, même si le solde correspondant reste inférieur à son niveau moyen », constate l’institut. L’opinion des industriels sur l’activité de l’industrie dans son ensemble est quasiment stable par rapport au mois précédent mais le solde qui la mesure « demeure à un niveau très bas », selon l’Insee.

 

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