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Sondage transport aérien: Les Français croient peu à la décarbonation de l’aérien mais veulent encore voyager

Sondage transport aérien: Les Français croient peu à la décarbonation de l’aérien mais veulent encore voyager

D’après l’institut IFOP pour le Groupe ADP, en partenariat avec La Tribune », les Français ne croient guère à la décarbonation de l’aviation et prévoient le développement de ce mode de transport sur longue distance

87 % des Français pensent que l’avion est un moyen incontournable pour voyager sur des distances importantes. Le pourcentage semble élevé, mais s’avère là aussi inférieur à ceux des autres nations qui se situent entre 89 et 95 %.

Pensez-vous que l’industrie aéronautique est dans votre pays un secteur stratégique prioritaire qu’il faut soutenir et protéger ?

Lorsque que la notion de « distance importante » est remplacée par « quelle que soit la distance », le pourcentage chute naturellement partout en Europe. D’autant que les pays interrogés possèdent des réseaux ferrés conséquents. Sans surprise – et malgré les nombreuses critiques entendues sur le prix des trains ou des péages routiers en France – les sondés hexagonaux sont les plus rétifs à prendre l’avion : seuls 48 % le considèrent comme incontournable quelle que soit la distance. Le Royaume-Uni suit, mais le pourcentage grimpe à 53 %. Ensuite l’Espagne, l’Allemagne et l’Italie naviguent entre 59 et 70 %.

Derrière ces tendances se dégagent deux éléments. Tout d’abord, les Français font partie des Européens qui considèrent le plus le transport aérien comme un secteur fortement émetteur de CO2 (81 %). Seuls les Britanniques font mieux avec 87 %, tandis que les autres se situent à 74 et 75 %.

Et cela se conjugue avec un certain pessimisme sur le potentiel de décarbonation du transport aérien. Les deux tiers des Français croient en sa capacité à se réformer dans les prochaines années pour répondre au changement climatique. Les Allemands sont 68 % à y croire, les Espagnols 80 %.

Cette différence nette entre la France et les pays limitrophes se retrouve pour l’ensemble des autres secteurs confrontés au défi de la transition environnementale et énergétique. C’est nettement le cas pour le transport routier, l’industrie, la production d’énergie, à peine moins pour le bâtiment ou l’agriculture.

Les Français semblent donc résignés à voir des contraintes apparaître sur le secteur.
Autre signe allant dans ce sens : lorsqu’on leur demande leurs attentes vis-à-vis du secteur aérien, plus de la moitié des Français comme des Européens mettent la priorité à la réduction des émissions de CO2. Mais 20 % de nos concitoyens veulent avant tout une réduction du prix des billets d’avion. C’est plus que dans tout autre pays interrogé, le triple de l’Allemagne ou du Royaume-Uni. Ce qui laisse entrevoir une propension encore forte à voyager par les airs.

Prix denrées alimentaires : un ralentissement de l’inflation mais pas de baisse des prix !

Denrées alimentaires : un ralentissement de l’inflation mais pas de baisse des prix !

Selon l’Insee, l’inflation alimentaire pourrait être divisée par deux d’ici la fin de l’année mais resterait à un niveau élevé, entre 7 et 8%. En clair contrairement à ce qu’affirme le gouvernement, il ne s’agit nullement d’une baisse des prix mais d’un ralentissement de la hausse.

Autour de 14% aujourd’hui, l’inflation alimentaire devrait « nettement ralentir, sans toutefois forcément baisser en moyenne », relève l’institut de la statistique qui s’attend à ce qu’elle soit « divisée par deux d’ici la fin de l’année où elle se situerait alors entre 7 et 8% », du fait du repli des cours mondiaux des matières premières alimentaires et énergétiques mais aussi des renégociations commerciales entre industriels et distributeurs qui pourraient « accentuer ce mouvement ».

Dans ce contexte, « les services pèseraient de plus en plus dans l’inflation d’ensemble et en deviendraient les premiers contributeurs dès l’été », expliquent les experts de l’Insee.

Après une hausse de 3% en mai sur un an, l’inflation des services accélèrerait à nouveau, pour atteindre 4,2% en fin d’année. En cause: la « hausse des coûts salariaux » liée aux revalorisations du Smic ainsi que la répercussion plus lente des coûts de production. Sans oublier la revalorisation de la tarification des médecins généralistes devrait faire augmenter les prix des services de santé à compter du mois de novembre.

Si l’inflation a entamé son repli, elle continuerait de peser sur l’activité économique en 2023, en témoigne la dégradation du climat des affaires et de la confiance des ménages. Dans ce contexte, l’Insee a révisé à la baisse sa prévision de croissance pour le deuxième trimestre, à 0,1%, au lieu de 0,2% prévu initialement. L’économie tricolore devrait être à peine plus dynamique au troisième (+0,1%) et quatrième (+0,2%) trimestres. Au final, la croissance annuelle s’établirait à 0,6%, après 2,5% l’an passé. Le gouvernement, lui, table sur 1%.

Du côté des ménages, la consommation reculerait (-0,3%) au deuxième trimestre sous le poids de l’inflation alimentaire, avant de rebondir au second semestre (+0,2% par trimestre). Sur l’ensemble de l’année, elle se replierait de -0,2%. L’investissement des ménages poursuivrait enfin son recul en raison du durcissement de l’accès au crédit. Avec pour conséquence « de moindres productions de logement, tant individuels que collectifs, et plus généralement une poursuite du repli des transactions immobilières », note l’Insee.

Sondage aérien: Les Français croient peu à la décarbonation de l’aérien mais veulent encore voyager

Sondage aérien: Les Français croient peu à la décarbonation de l’aérien mais veulent encore voyager

D’après l’institut IFOP pour le Groupe ADP, en partenariat avec La Tribune », les Français ne croient guère à la décarbonatation de l’aviation et prévoient le développement de ce mode de transport sur longue distance

87 % des Français pensent que l’avion est un moyen incontournable pour voyager sur des distances importantes. Le pourcentage semble élevé, mais s’avère là aussi inférieur à ceux des autres nations qui se situent entre 89 et 95 %.

Pensez-vous que l’industrie aéronautique est dans votre pays un secteur stratégique prioritaire qu’il faut soutenir et protéger ?

Lorsque que la notion de « distance importante » est remplacée par « quelle que soit la distance », le pourcentage chute naturellement partout en Europe. D’autant que les pays interrogés possèdent des réseaux ferrés conséquents. Sans surprise – et malgré les nombreuses critiques entendues sur le prix des trains ou des péages routiers en France – les sondés hexagonaux sont les plus rétifs à prendre l’avion : seuls 48 % le considèrent comme incontournable quelle que soit la distance. Le Royaume-Uni suit, mais le pourcentage grimpe à 53 %. Ensuite l’Espagne, l’Allemagne et l’Italie naviguent entre 59 et 70 %.

Derrière ces tendances se dégagent deux éléments. Tout d’abord, les Français font partie des Européens qui considèrent le plus le transport aérien comme un secteur fortement émetteur de CO2 (81 %). Seuls les Britanniques font mieux avec 87 %, tandis que les autres se situent à 74 et 75 %.

Et cela se conjugue avec un certain pessimisme sur le potentiel de décarbonation du transport aérien. Les deux tiers des Français croient en sa capacité à se réformer dans les prochaines années pour répondre au changement climatique. Les Allemands sont 68 % à y croire, les Espagnols 80 %.

Cette différence nette entre la France et les pays limitrophes se retrouve pour l’ensemble des autres secteurs confrontés au défi de la transition environnementale et énergétique. C’est nettement le cas pour le transport routier, l’industrie, la production d’énergie, à peine moins pour le bâtiment ou l’agriculture.

Les Français semblent donc résignés à voir des contraintes apparaître sur le secteur.
Autre signe allant dans ce sens : lorsqu’on leur demande leurs attentes vis-à-vis du secteur aérien, plus de la moitié des Français comme des Européens mettent la priorité à la réduction des émissions de CO2. Mais 20 % de nos concitoyens veulent avant tout une réduction du prix des billets d’avion. C’est plus que dans tout autre pays interrogé, le triple de l’Allemagne ou du Royaume-Uni. Ce qui laisse entrevoir une propension encore forte à voyager par les airs.

Accord UE-Mercosur: Les députés français contre mais Macron pour

Accord UE-Mercosur: Les députés français contre mais Macron pour

Macron soutient l’accord commercial du Mercosur alors que dans le même temps la majorité des groupes politiques de l’Assemblée nationale s’y opposent.

La résolution a été adoptée par 280 voix pour et 58 voix contre. Elle invite le gouvernement à faire part à la Commission de Bruxelles et au Conseil européen de son opposition à l’adoption en l’état de l’accord UE-Mercosur. Le texte constate l’absence d’un accès au marché européen conditionné au respect des normes de production européennes et de critères de durabilité et de traçabilité, pour les produits les plus sensibles en matière de lutte contre le changement climatique et de protection de la biodiversité.

Les députés refusent aussi que le volet commercial de l’accord -un domaine relevant de la seule compétence de Bruxelles- soit séparé du reste du texte. En clair, ils entendent pouvoir s’exprimer sur l’intégralité de l’accord conclu. A cela s’ajoute leur demande d’adopter le principe de réciprocité des normes de production dans les échanges commerciaux à travers l’intégration de mesures miroirs.

La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a entamé depuis lundi une visite des pays d’Amérique latine. Elle y a vanté les mérites d’un tel accord. « L’Union européenne et le Mercosur sont déjà des partenaires commerciaux très proches […]. Nous discutons […] depuis maintenant deux décennies. Il s’agit de l’accord commercial le plus important et le plus ambitieux que nous ayons jamais négocié. Et maintenant, enfin, nous sommes proches de la ligne d’arrivée. Il est temps que nous la traversions. Parce que les avantages sont clairs », a-t-elle plaidé lundi devant la Confédération nationale brésilienne de l’industrie.

Pour une révolution en Russie…mais pacifique

Pour une révolution en Russie…mais pacifique

PAR
Lev Ponomarev?Responsable du mouvement d’opposition russe Paix, progrès et droits de l’homme

Les membres de l’opposition à Vladimir Poutine favorables à la lutte armée pour renverser le régime font courir au pays le risque du chaos et de la guerre civile, met en garde, dans une tribune au « Monde », le responsable du mouvement Paix, progrès et droits de l’homme, qui préconise une stratégie de sanctions à long terme.

Les 29 et 30 avril, lors d’une rencontre du Club démocratique russe à Berlin, nous avons acté le consensus sur lequel se retrouve l’ensemble de l’opposition. Il s’agit du soutien maximal à l’Ukraine, de la demande à la Russie d’arrêter cette guerre criminelle et de se retirer des territoires occupés jusqu’aux frontières internationalement reconnues. Le régime de Vladimir Poutine est illégitime. La politique impériale de la Russie à l’intérieur et à l’extérieur du pays doit cesser. Les criminels de guerre doivent être traduits en justice, et les victimes indemnisées.

Ces principes étant adoptés, nous devons maintenant parler de l’avenir. A ce propos, je voudrais attirer l’attention sur nos divergences, qui doivent être comprises par nos partenaires occidentaux, car elles affectent la stratégie de la lutte pour la démocratie en Russie. Nous partons du principe que l’Occident souhaite vivement que la Russie devienne un Etat démocratique libre et pacifique. La question principale est de savoir si nous nous unissons autour de l’idée d’une révolution démocratique pacifique en Russie ou si nous soutenons la lutte armée.

Avec mes collègues du mouvement Paix, progrès et droits de l’homme, nous pensons que le seul moyen d’amener la Russie à la démocratie est une révolution pacifique. Celle-ci demande beaucoup de temps et d’efforts de la part de la société civile russe et de l’Occident, mais il n’y a pas d’autre solution. De nombreuses organisations antiguerre qui n’ont pas perdu le contact avec la Russie travaillent dans ce sens.

Pourquoi suis-je convaincu que nous pouvons réussir ? Parce que je sais que le soutien à la guerre diminue chaque jour parmi la population : si [selon différentes estimations] 20 % des Russes désapprouvent la guerre, 20 % la soutiennent. Il nous faut travailler avec les 60 % restants en leur expliquant que seule la démocratie leur permettra d’avoir une vie décente, pour eux et pour leurs enfants. C’est ce qui s’est passé à l’époque soviétique sous l’influence occidentale et qui, en grande partie, a conduit à la révolution démocratique pacifique de 1989-1991. Nous pensons que cela peut se reproduire.

Quant au rôle que peut jouer l’Occident, il existe des analogies historiques, comme le rétablissement de la démocratie dans l’Allemagne fasciste vaincue. Le rôle des pays démocratiques a été décisif en raison de leur occupation de l’Allemagne.

« L’IA : pour renforcer les géants du numérique, mais aussi les affaiblir »

« L’IA : pour renforcer les géants du numérique, mais aussi les affaiblir »
CHRONIQUE par Alexandre Piquard dans Le Monde

L’intelligence artificielle en open source serait susceptible de rebattre les cartes du secteur dans un sens moins favorable aux Big Tech, explique Alexandre Piquard, journaliste au « Monde », dans sa chronique.L’intelligence artificielle (IA) va-t-elle rebattre les cartes du numérique ou asseoir le pouvoir des grands acteurs du secteur ? Le succès des logiciels capables de créer, à partir d’une simple commande écrite, des textes – comme ChatGPT – ou des images – comme Midjourney – a d’abord semblé confirmer la seconde hypothèse. Si c’était possible, ces systèmes allaient être encore davantage dominés par les Big Tech, tels Google, Microsoft, Meta (Facebook) ou Amazon, que la recherche en ligne, les réseaux sociaux, les logiciels ou l’e-commerce…

Mais ces derniers mois, avec l’apparition de modèles d’IA puissants diffusés en open source, donc accessibles à tous, une thèse alternative s’est développée : l’IA pourrait affaiblir les géants du numérique.

Pour étayer l’idée d’une consolidation du pouvoir des acteurs dominants, les éléments ne manquent pas : OpenAI, la start-up qui a créé ChatGPT, est depuis 2019 solidement arrimée, par un partenariat, à Microsoft, qui serait prêt à y investir 10 milliards de dollars (9,4 milliards d’euros). Google a, lui, misé 300 millions de dollars pour prendre une participation dans la start-up Anthropic. Et, grâce à leurs filiales d’hébergement et de services dans le cloud, Google a noué un partenariat avec Cohere ou C3 AI et Amazon avec Stability AI. Les géants du numérique apportent ici de la capacité de calcul pour entraîner des modèles gigantesques (540 milliards de paramètres pour PaLM, de Google). Il s’agit d’une ressource cruciale et coûteuse, car les puces dernier cri valent jusqu’à 40 000 dollars pièce.

Cette mainmise suscite déjà des critiques, notamment d’Elon Musk, pour qui créer OpenAI était une façon de pas laisser l’IA aux mains de Google. « La domination des Big Tech sur l’économie numérique sera scellée si les régulateurs n’interviennent pas », a mis en garde Sarah Myers West, de l’ONG AI Now Institute, dans le Financial Times. La FTC, l’autorité antitrust américaine, a dit être « vigilante », car « l’IA risque de conforter encore davantage la domination des grands acteurs du numérique ».

Certains craignent de voir les petites entreprises et la recherche publique dépendre d’une poignée de grands modèles d’IA, comme elles dépendent des grandes plates-formes, réseaux sociaux, environnements mobiles…

Manifestations: Nouvelles rave-party illégales…. mais tolérées !

Manifestations: Nouvelles rave-party illégales…. mais tolérées !

Nouvelles manifestations festives parfaitement illégales mais tolérées par les pouvoirs publics. Des manifestation festives où on partage autant la musique que la drogue. Près de 6.000 personnes sont ainsi rassemblées depuis samedi soir pour une rave-party en pleine nature sur la commune de Viols-en-Laval, un village situé à 20 km au nord de Montpellier, a annoncé la préfecture de l’Hérault dimanche. Des manifestations tolérées alors que trois policiers très récemment sont morts par la faute d’un conducteur ayant consommé de la drogue.

« Les participants à cette rave-party illégale sont arrivés massivement dans la nuit de samedi à dimanche, générant d’importantes difficultés de circulation, sur un terrain inadapté difficile d’accès », précise le communiqué de la préfecture, qui fait également mention de la présence sur les lieux de « 1.500 véhicules en tout genre (véhicules légers, caravanes, poids-lourds, camping-cars) ».

La zone où se déroule illégalement cette manifestation, classée zone Natura 2000, est « composée de garrigues et de pistes exiguës », rappelle la préfecture.

En Isère, une autre rave-party non déclarée dans la campagne de Roybon a rassemblé 1.500 personnes dimanche matin, selon la préfecture de ce département.

Nouvelles rave-party illégales…. mais tolérées !

Nouvelles rave-party illégales…. mais tolérées !

Nouvelles manifestations festives parfaitement illégales mais tolérées par les pouvoirs publics. Des manifestation festives où on partage autant la musique que la drogue. Près de 6.000 personnes sont ainsi rassemblées depuis samedi soir pour une rave-party en pleine nature sur la commune de Viols-en-Laval, un village situé à 20 km au nord de Montpellier, a annoncé la préfecture de l’Hérault dimanche. Des manifestations tolérées alors que trois policiers très récemment sont morts par la faute d’un conducteur ayant consommé de la drogue.

« Les participants à cette rave-party illégale sont arrivés massivement dans la nuit de samedi à dimanche, générant d’importantes difficultés de circulation, sur un terrain inadapté difficile d’accès », précise le communiqué de la préfecture, qui fait également mention de la présence sur les lieux de « 1.500 véhicules en tout genre (véhicules légers, caravanes, poids-lourds, camping-cars) ».

La zone où se déroule illégalement cette manifestation, classée zone Natura 2000, est « composée de garrigues et de pistes exiguës », rappelle la préfecture.

En Isère, une autre rave-party non déclarée dans la campagne de Roybon a rassemblé 1.500 personnes dimanche matin, selon la préfecture de ce département.

Anti-redistribution : la bourse va bien mais les ménages vont mal !

Anti-redistribution : la bourse va bien mais les ménages vont mal !


Le Figaro note que la bourse se porte bien en dépit de la guerre en Ukraine et l’inflation, la Bourse de Paris est en hausse de 12 % depuis le début de l’année. Et a atteint un nouveau record au printemps. Mais le Figaro oublie de préciser qu’il y a actuellement un phénomène anti redistributif des vers ménage vers les grandes sociétés qui accumulent les profits exceptionnels en profitant de l’inflation.

À plus de 7300 points, le CAC 40 progresse de plus de 13 % depuis le début de l’année. Et, depuis son creux de la fin du mois de septembre dernier, il s’adjuge près de 30 %.

Le Figaro fait évidemment l’impasse sur les raisons de la bonne santé de la bourse et des résultats des grandes multinationales. En réalité les grandes entreprises profitent de l’inflation en glissant discrètement des hausses de prix supplémentaires dissimulées par l’inflation globale. Regardez le niveau des prix des carburants ou des denrées alimentaires

On assiste donc à travers l’inflation a une sorte de mouvement anti redistributif au détriment des ménages. Pour preuve, les salariés en deux ans auront perdu environ 5 % de pouvoir d’achat par rapport à l’inflation. D’après le Figaro, le CAC 40 a bien tiré son épingle du jeu cette année par rapport aux indices étrangers. Il a ainsi inscrit un nouveau record historique le 21 avril dernier à 7 577 points en clôture, un mois et demi seulement après la faillite retentissante de la Silicon Valley Bank.

Réforme du RSA: ni…ni d’après Dussopt mais quoi alors ?

Réforme du RSA: ni…ni d’après Dussopt mais quoi alors ?

La réforme du RSA envisage de créer des contraintes aux bénéficiaires de cette allocation. Le problème est dans la difficulté de rendre cohérent et supportable cette contrainte. Du coup le ministre du travail Olivier Dussopt demeure particulièrement vague sur le contenu des dispositions futures du RSA. Il affirme simplement que ce ne sera ni du travail gratuit, ni du bénévolat obligatoire. Bref , le flou qui pourrait demeurer et qui existe d’ailleurs toujours depuis la création du RSA et avant lui du RMI. La question étant de savoir s’il s’agit d’une allocation à la pauvreté ou un moyen de faciliter l’insertion. Pour l’instant le RSA ne permet de résoudre aucun de ces objectifs.

Au printemps 2022, lors de la campagne présidentielle, Emmanuel Macron, alors candidat à sa réélection, avait formulé la volonté de transformer le RSA, en conditionnant son versement à la réalisation d’heures d’activité.

« Je propose un travail, une formation, une insertion parce que je ne considère pas que les bénéficiaires du RSA sont comme des prisonniers », avait-il fait valoir en mars 2022.

Une mesure à nouveau évoquée, un an plus tard, dans le rapport consacré à France Travail, organisme qui remplacera Pôle emploi et qui doit permettre une meilleure coordination de tous les acteurs de l’emploi et de l’insertion, ainsi que la création d’un guichet unique. « Quand on ne sait pas ce qu’on veut faire, ce n’est pas mal d’aller tester un stage dans une entreprise ou une autre. C’est de la formation, passer le permis de conduire, faire du bénévolat dans une association… Tout ce qui contribue à ce que la personne retrouve confiance en elle et retrouve un emploi », avait ainsi fait valoir, au micro de France Info, Thibaut Guilluy, haut-commissaire à l’emploi chargé de ce rapport, arguant que seules 40% des personnes allocataires du RSA sont inscrites à Pôle emploi.

Quid des allocataires ne respectant pas les conditions inscrites dans ce contrat d’engagements réciproques ? « Je vous confirme que dans le projet de loi, il y aura bien la possibilité de suspendre, sur une durée courte peut-être pour démarrer, en tout cas il y aura aussi un dispositif de sanctions, dès lors qu’on aura accompli, de notre côté, notre part de responsabilité, c’est-à-dire qu’on aura mis la personne bénéficiaire du RSA en situation de suivre le parcours qu’on lui a proposé », avait confirmé le 13 mai dernier Elisabeth Borne. Elle s’était toutefois montrée plus évasive sur l’échéance de la mise en place de ces sanctions. Cette possibilité interviendra dès lors qu’« on aura réglé les autres problèmes préalables », les « freins périphériques » au retour à l’emploi, avait-elle précisé.

Interrogée par La Tribune le 19 avril dernier, l’économiste et prix « Nobel » 2019, Esther Duflo expliquait, elle, qu’« aucune donnée ne montre que c’est une bonne idée » d’ajouter le plus de conditions possibles sur le RSA.

« Ces conditionnalités ne fonctionnent pas. Les études montrent plutôt que lorsque les gens sont suffisamment pauvres pour être éligibles à un dispositif, il faut faciliter l’accès à ce programme et les soutenir pour en sortir », indiquait-elle.

Politique et société -Les manifs sociales interdites mais les manifs festives comme Teknival tolérées !

Politique et société -Les manifs sociales interdites mais les manifs festives comme Teknival tolérées !


Inutile de tourner autour du pot les autorités politiques et administratives montrent davantage de tolérance pour les festivals de musique interdits que pour les manifs contre Macron. Ainsi l’argument central de l’administration de considérer qu’on ne peut interdire les festivals sauvages en raison du nombre! Comme s’il n’était pas possible en amont d’empêcher le montage des installations techniques.À noter aussi que cette manifestation interdite a sollicité près de 400 policiers et une centaine d’auxiliaires de protection de santé sans compter le déploiement par la préfecture d’installations sanitaires!

Ainsi les habitants jusqu’à au moins 55 à 10 km à la ronde vont bénéficier du bruit infernal de ce festival teknival qui mélange enfer sonore, dérive sécuritaire et drogue.

Une situation surréaliste qui prouve bien la puissance totale des pouvoirs publics ou même leur complicité.

Les arrêtés d’interdictions pris par la préfecture de l’Indre n’ont pas dissuadé les festivaliers de se rendre en masse dans l’Indre. Ce jeudi, environ entre 15.000 et 20.000 teufeurs ont convergé vers Villegongis, petit village d’une centaine d’habitants situé à une quinzaine de kilomètres au nord de Châteauroux, pour participer au Teknival, selon la préfecture qui en attend 30.000.

Dès mercredi, la préfecture de l’Indre avait pris un arrêté afin d’interdire « l’installation illégale de tout rassemblement festif à caratère musical non déclaré » jusqu’à lundi 6 heures. Un second arrêté interdit la « circulation aux véhicules transportant du matériel de sonorisation ou de production d’électricité ».

Ces arrêtés n’ont pas empêché les premiers véhicules d’arriver dans la nuit de mercredi à jeudi. « La circulation a commencé à être dense à 1 heure du matin », a expliqué sur BFMTV Jean-Marc Sevault, le maire de Villegongis.

« Les habitants ont été surpris de voir autant de véhicules. Ils se sont bien doutés qu’il s’agissait d’un spectacle illicite. »

Selon Jean-Marc Seuvault, le Teknival se tiendra sur des terres agricoles appartenant à une personne habitant Châteauroux et qui n’avait pas été informée de la tenue de l’événement.

Même si des arrêts interdisant le rassemblement ont été pris, le préfet a déclaré que les forces de l’ordre n’interviendraient pas pour empêcher la tenue du festival.

« L’idée n’est pas d’empêcher ce rassemblement de 30.000 personnes parce que cela mobiliserait des moyens de sécurité considérables, mais de le sécuriser au maximum », a-t-il lancé lors d’un point presse !!!

Politique-Les manifs sociales interdites mais les manifs festives comme Teknival tolérées !

Politique-Les manifs sociales interdites mais les manifs festives comme Teknival tolérées !


Inutile de tourner autour du pot les autorités politiques et administratives montrent davantage de tolérance pour les festivals de musique interdits que pour les manifs contre Macron. Ainsi l’argument central de l’administration de considérer qu’on ne peut interdire les festivals sauvages en raison du nombre! Comme s’il n’était pas possible en amont d’empêcher le montage des installations techniques.

Ainsi les habitants jusqu’à au moins 55 à 10 km à la ronde vont bénéficier du bruit infernal de ce festival teknival qui mélange enfer sonore, dérive sécuritaire et drogue.

Une situation surréaliste qui prouve bien la puissance totale des pouvoirs publics ou même leur complicité.

Les arrêtés d’interdictions pris par la préfecture de l’Indre n’ont pas dissuadé les festivaliers de se rendre en masse dans l’Indre. Ce jeudi, environ entre 15.000 et 20.000 teufeurs ont convergé vers Villegongis, petit village d’une centaine d’habitants situé à une quinzaine de kilomètres au nord de Châteauroux, pour participer au Teknival, selon la préfecture qui en attend 30.000.

Dès mercredi, la préfecture de l’Indre avait pris un arrêté afin d’interdire « l’installation illégale de tout rassemblement festif à caratère musical non déclaré » jusqu’à lundi 6 heures. Un second arrêté interdit la « circulation aux véhicules transportant du matériel de sonorisation ou de production d’électricité ».

Ces arrêtés n’ont pas empêché les premiers véhicules d’arriver dans la nuit de mercredi à jeudi. « La circulation a commencé à être dense à 1 heure du matin », a expliqué sur BFMTV Jean-Marc Sevault, le maire de Villegongis.

« Les habitants ont été surpris de voir autant de véhicules. Ils se sont bien doutés qu’il s’agissait d’un spectacle illicite. »

Selon Jean-Marc Seuvault, le Teknival se tiendra sur des terres agricoles appartenant à une personne habitant Châteauroux et qui n’avait pas été informée de la tenue de l’événement.

Même si des arrêts interdisant le rassemblement ont été pris, le préfet a déclaré que les forces de l’ordre n’interviendraient pas pour empêcher la tenue du festival.

« L’idée n’est pas d’empêcher ce rassemblement de 30.000 personnes parce que cela mobiliserait des moyens de sécurité considérables, mais de le sécuriser au maximum », a-t-il lancé lors d’un point presse !!!

Les manifs contre Macron interdites mais « teknival » toléré !

Les manifs contre Macron interdites mais « teknival » toléré !


Inutile de tourner autour du pot les autorités politiques et administratives montrent davantage de tolérance pour les festivals de musique interdits que pour les manifs contre Macron. Ainsi l’argument central de l’administration de considérer qu’on ne peut interdire les festivals sauvages en raison du nombre! Comme s’il n’était pas possible en amont d’empêcher le montage des installations techniques.

Ainsi les habitants jusqu’à au moins 55 à 10 km à la ronde vont bénéficier du bruit infernal de ce festival teknival qui mélange enfer sonore, dérive sécuritaire et drogue.

Une situation surréaliste qui prouve bien la puissance totale des pouvoirs publics ou même leur complicité.

Les arrêtés d’interdictions pris par la préfecture de l’Indre n’ont pas dissuadé les festivaliers de se rendre en masse dans l’Indre. Ce jeudi, environ entre 15.000 et 20.000 teufeurs ont convergé vers Villegongis, petit village d’une centaine d’habitants situé à une quinzaine de kilomètres au nord de Châteauroux, pour participer au Teknival, selon la préfecture qui en attend 30.000.

Dès mercredi, la préfecture de l’Indre avait pris un arrêté afin d’interdire « l’installation illégale de tout rassemblement festif à caratère musical non déclaré » jusqu’à lundi 6 heures. Un second arrêté interdit la « circulation aux véhicules transportant du matériel de sonorisation ou de production d’électricité ».

Ces arrêtés n’ont pas empêché les premiers véhicules d’arriver dans la nuit de mercredi à jeudi. « La circulation a commencé à être dense à 1 heure du matin », a expliqué sur BFMTV Jean-Marc Sevault, le maire de Villegongis.

« Les habitants ont été surpris de voir autant de véhicules. Ils se sont bien doutés qu’il s’agissait d’un spectacle illicite. »

Selon Jean-Marc Seuvault, le Teknival se tiendra sur des terres agricoles appartenant à une personne habitant Châteauroux et qui n’avait pas été informée de la tenue de l’événement.

Même si des arrêts interdisant le rassemblement ont été pris, le préfet a déclaré que les forces de l’ordre n’interviendraient pas pour empêcher la tenue du festival.

« L’idée n’est pas d’empêcher ce rassemblement de 30.000 personnes parce que cela mobiliserait des moyens de sécurité considérables, mais de le sécuriser au maximum », a-t-il lancé lors d’un point presse !!!

M. Bismuth condamné à de la prison mais Sarkozy fait appel !

M. Bismuth condamné à de la prison mais Sarkozy fait appel !


Une affaire déjà vieille de 15 ans et vaut à Monsieur Bismuth, le faux nom de Sarkozy une peine de prison. L’affaire est loin d’être terminée puisque l’ancien président fait appel à la Cour de cassation. Nicolas Sarkozy, a été condamné en appel à trois ans de prison, dont un an ferme, une première dans l’histoire de la République et pour un ancien chef de l’Etat. Une condamnation en appel pour « corruption et trafic d’influence » qui intervient dans l’affaire des « écoutes ». Cette décision vient confirmer le jugement de première instance en 2021.

L’ancien président de 68 ans a été condamné aux côtés de son avocat historique Thierry Herzog et l’ancien haut magistrat Gilbert Azibert, eux aussi, reconnus coupables d’avoir noué un « pacte de corruption » avec Nicolas Sarkozy en 2014 et condamnés à la même peine. L’ex-président a été en outre condamné à une privation de ses droits civiques pendant trois ans, ce qui le rend inéligible, tout comme Gilbert Azibert. Me Herzog s’est vu, lui, infliger une interdiction d’exercer sa profession d’avocat pour une durée de trois ans également.

Le récent jugement est en lien avec une autre affaire toujours en cours celle du financement de la campagne de Sarkozy par Kadhafi. Fin 2013, les juges d’instruction chargés de l’enquête sur les soupçons de financement libyen de la campagne présidentielle de 2007 décident de brancher les deux lignes de Nicolas Sarkozy. Celui qui a occupé les fonctions de président de la République de 2007 à 2012 est soupçonné d’avoir réceptionné plusieurs millions d’euros entre 2006 et 2007 par l’intermédiaire du Franco-libanais Ziad Takieddine pour financer sa campagne. Nicolas Sarkozy était alors ministre de l’Intérieur. Une information judiciaire a été ouverte le 19 avril 2013 et c’est dans ce cadre que les juges Serge Tournaire et René Grouman décident de le mettre sur écoute.

Lors de ces écoutes, les juges découvrent des éléments compromettants concernant une autre affaire. Ils découvrent, en effet, l’existence d’une troisième ligne téléphonique, officieuse et achetée le 11 janvier 2014 sous l’identité de « Paul Bismuth », une connaissance de lycée de Me Herzog. Elle est, d’ailleurs, uniquement dédiée aux échanges entre les deux hommes. Et on découvrn alors que les lignes secrètes visent notamment à entretenir des liens avec un haut magistrat qui donne des in formations sur les dossiers et les gamelles de Sarkozy.

Nucléaire : loi adoptée…..Mais sans financement

Nucléaire : loi adoptée…..Mais sans financement

Le texte supprime surtout l’objectif d’une réduction à 50% de la part de l’énergie nucléaire dans le mix électrique français d’ici à 2035 (initialement 2025). Mais cette loi ne prévoit pas les conditions de financement qui pourraient être définies dans une loi ultérieure dite de programmation notamment pour l’entretien du parc actuel et la construction d’EPR (six d’abord et huit ensuite). Une loi de programmation qui comme d’habitude risque de demeurer approximative en matière de délais

Seuls les groupes Verts et LFI ont voté contre, pendant que le PS s’abstenait. Soutenu par 399 voix contre 100, le projet de loi simplifie les démarches afin de concrétiser l’ambition d’Emmanuel Macron de bâtir six nouveaux réacteurs EPR à l’horizon 2035, et de lancer des études pour huit autres. Il est limité aux nouvelles installations situées dans des sites nucléaires existants ou à proximité, comme à Penly (Seine-Maritime), Gravelines (Nord)…

Au grand dam des opposants au nucléaire, il prend de vitesse la future loi de programmation pluriannuelle de l’énergie, attendue au mieux cet été. «Tout a été fait dans le désordre. (…) Seule cette loi de programmation pourrait décider de la relance ou non du nucléaire», s’est indigné l’Insoumis Maxime Laisney. L’ONG Greenpeace et le réseau Sortir du nucléaire n’ont pas manqué de protester: «le gouvernement met donc la charrue avant les bœufs et acte une relance à marche forcée», dénoncent-ils.

À l’Assemblée, une commission d’enquête parlementaire menée par le LR Raphaël Schellenberger et le macroniste Antoine Armand, ouvertement pro-nucléaires, a pointé du doigt une «divagation politique» depuis trente ans sur les questions énergétiques. Face à l’urgence climatique, et après les craintes de coupures de courant cet hiver sur fond de guerre en Ukraine, «il ne faut plus avoir le nucléaire honteux», plaide la députée Renaissance Maud Bregeon, ancienne d’EDF et rapporteure du projet de loi. À droite, les LR soutiennent le texte tout en critiquant «le tête-à-queue spectaculaire» d’Emmanuel Macron sur la question.

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