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Fiscalité-budget 2024: Pas d’impôts en plus… mais des prélèvements supplémentaires

Fiscalité-budget 2024: Pas d’impôts en plus… mais des prélèvements supplémentaires

La première ministre affirme haut et fort qu’il n’y aura pas de hausse d’impôts dans le budget 2024. Dans la même temps, elle affirme cependant qu’il y aura des prélèvements supplémentaires comme la réduction du remboursement des médicaments et des taxes ici ou là.

La vérité, c’est que le gouvernement est coincé d’abord par les exigences européennes. Bruxelles a en effet mis en demeure la France de réduire l’ampleur du déficit budgétaire. Par ailleurs le pays n’a promis de respecter les 3 % de déficit qu’en 2027. Ce serait le dernier pays à respecter les normes européennes. Parallèlement, il faut évidemment aussi faire face à l’énorme endettement de 3000 milliards qui génèrent environ 100 milliards de charges annuelles. Par ailleurs le gouvernement est tenu par ses promesses de ne pas augmenter les impôts sur les revenus des couches moyennes.

« Je vois beaucoup de rumeurs selon lesquelles on voudrait augmenter les impôts, il n’est pas question, ce n’est pas du tout la philosophie du gouvernement, d’augmenter les impôts des ménages. Au contraire, on veut continuer à baisser les impôts en étant évidemment attentif au pouvoir d’achat des classes moyennes », a déclaré la Première ministre.

Pendant le Conseil des ministres de rentrée, mercredi matin, Emmanuel Macron a dit à ses troupes « qu’il ne fallait pas laisser monter la petite musique sur les hausses d’impôts », soulignant qu’il les avait baissés depuis six ans, a rapporté une source gouvernementale. Il a toutefois admis qu’il faudrait « faire des choix » pour le prochain budget, selon cette même source.

En revanche, Elisabeth Borne a admis que l’augmentation des franchises médicales « fait partie des réflexions ». « Il ne s’agit évidemment pas d’empêcher les gens de se soigner », a nuancé la cheffe du gouvernement, en disant vouloir « protéger à la fois les personnes très vulnérables, très modestes, et aussi les patients qui auraient des affections de longue durée ou chroniques ».

Dans le cadre du budget, au grand dam du patronat, le gouvernement pourrait étaler sur quatre ans la suppression totale de la contribution sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE), initialement annoncée pour 2024. Réduit de moitié en 2023, cet impôt de production avait rapporté plus de 9,6 milliards d’euros à l’Etat et aux collectivités locales en 2022.

Pour faire des économies, la suppression de niches fiscales défavorables à l’environnement est à l’étude, tout comme l’alourdissement de la taxation des sociétés d’autoroute et des billets d’avion. En matière de dépenses, Bruno Le Maire compte amputer de plus d’un milliard d’euros les subventions de l’Etat à ses opérateurs comme le CNRS ou Pôle emploi.

Le dispositif « Pinel », qui permet aux particuliers de bénéficier de réductions d’impôts sur l’achat d’un logement locatif, devrait disparaître et le prêt à taux zéro être recentré, pour une économie estimée de deux milliards d’euros à terme. D’autres mesures d’économies comme la suppression des allègements de cotisations patronales pour les salaires compris entre 2,5 et 3,5 Smic, préconisée par le député Renaissance Marc Ferracci pourraient être inscrites dans le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS).

Automobiles: pas de véhicules autonomes, mais des véhicules automatisés » (Anne-Marie Idrac)

Automobiles: pas de véhicules autonomes, mais des véhicules automatisés » (Anne-Marie Idrac)

Les promesses de la voiture autonome ont largement été revues à la baisse par les constructeurs automobiles. Mais pour Anne-Marie Idrac, commissaire pour la stratégie nationale de développement des véhicules autonomes, cette technologie peut apporter des réponses concrètes notamment en matière de mobilité partagée, un domaine où la France dispose de sérieux atouts à l’échelle mondiale.

Anne-Marie Idrac, ancienne présidente de la RATP, puis de la SNCF, Qui a fait aussi un passage remarqué comme secrétaire d’Etat aux Transports, remet les pendules à l’heure sur l’illusion du véhicule autonome.(Interview la Tribune)

 Dans les années 2010, on présentait la voiture autonome comme la martingale technologique avec d’importants enjeux concurrentiels et de souveraineté. En 2022, on n’en entend plus parler, sauf pour des cas limités qu’on appelle le 3ème niveau d’autonomie, loin de la voiture sans volant…

ANNE-MARIE IDRAC - J’ai commencé il y a quatre ans à m’occuper de la politique française en matière de véhicules autonomes, pour répondre à des enjeux de souveraineté technologique, économique et industrielle, mais aussi de modernisation des mobilités. Ce qui a changé en quatre ans, c’est qu’en réalité plus personne ne croit au véhicule  »sans volant » (Level 5 sur une échelle de 1 à 5, NDLR), qui reviendrait à doter un véhicule d’une véritable autonomie de conduite, sans humain en charge, en tous lieux et par tous les temps.

Tout le monde se focalise désormais sur des cas d’usage à la fois technologiquement atteignables, et économiquement et socialement pertinents. Deux voies sont suivies en parallèle : d’un côté, l’amélioration des assistants de conduite de manière incrémentale, nos équipementiers français sont en pointe sur ces innovations. Il s’agit d’améliorer la sécurité, et d’offrir de nouveaux services embarqués, ou plus de praticité. D’ores et déjà, l’aide au parking rencontre un véritable succès, et le contrôle de la vitesse et des distances correspond à de vrais besoins.

Les expérimentations les plus poussées, par exemple aux USA, concernent des zones limitées et dédiées. L’autre voie, c’est celle de la conduite sans conducteur, avec supervision. Dans ce cas de figure, on pense évidemment aux véhicules et systèmes d’usage partagé, en particulier aux navettes, en la matière, la France est l’un des pays leaders dans le monde.

Quel est ce leadership français en matière de navette autonome ?

Nous avons d’abord de belles sociétés qui ont des modèles déjà en service dans le monde entier comme Navya ou EasyMile. Au plan réglementaire ensuite , la France est le seul pays à avoir autorisé la circulation de véhicules sans conducteur à bord, sur des itinéraires dédiés, et nous disposons déjà des retours d’expérience décisifs. En outre, nous disposons de leaders mondiaux du transport de personnes. Keolis, Transdev ou la RATP voient dans ces services le moyen de compléter leurs offres. Enfin, le gouvernement soutient ces démarches via le PIA 4 (programme d’investissements d’avenir, NDLR), plusieurs consortiums incluant des acteurs de l’automobile sont concernés.

 

En matière d’autorisation justement : l’allemand Mercedes va commercialiser une première voiture autonome de niveau 3, sur les routes allemandes pour des questions réglementaires. Quand pourrons-nous acheter ce type de voitures en France ?

Il s’agit de l’application d’une réglementation internationale, déclinée à l’échelle européenne. Je précise qu’elle n’autorise que des circulations sur voies séparées, de type autoroute, à moins de 60km/h. Si des constructeurs en font la demande en France, il sera tout à fait possible d’obtenir l’autorisation. D’ailleurs, Stellantis l’envisage dans les deux ans.

Revenons sur les navettes, vous avez évoqué une supervision, elles ne seront donc pas tout à fait autonomes ?

Comme je l’indiquais en effet, il n’y a pas de véhicules « tout à fait autonomes » : soit il y a un conducteur à bord, qui doit pouvoir reprendre la main, soit une supervision. Le comité national d’éthique considère d’ailleurs que le terme véhicules « autonomes »  est abusif. Nous utilisons plutôt la formule « à conduite automatisée ». Dans le même ordre d’idée, le rôle de la connectivité, du balisage, des infrastructures apparaît de plus en plus important pour progresser vers de plus en plus d’automatisation. C’est le cas notamment en Chine.

C’est la fin de la voiture autonome et le début de la navette automatisée pour résumer ?

En réalité, il y a deux marchés différents. D’une part,  celui de l’amélioration continue de la sécurité, de la facilité et du confort de la conduite individuelle par exemple de nuit ou en cas d’intempéries, en embouteillage ou à l’égard des usagers de la route fragiles comme les deux-roues. D’autre part il y a le marché des services collectifs : l’automatisation supervisée les rend potentiellement plus flexibles et moins coûteux, en complément des offres classiques. Enfin certains cas d’usages logistiques, dans les ports par exemple ou pour des livraisons urbaines, sont également prometteurs.

Super profits mais baisse des salaires (l’OCDE)

Super profits mais baisse des salaires (l’OCDE)

Alors que les salaires ont continué de baisser de 4 % en euros constants, les marges parallèlement s’envolent d’après une étude de l’OCDE. Les entreprises de la plupart des pays affichent donc des profits suffisamment importants pour pouvoir absorber des hausses de salaires nécessaires à un environnement d’inflation élevé a déclaré l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) .

Les entreprises n’ont pas augmenté les salaires au même rythme que l’inflation dans 31 pays sur les 34 suivis dans le dernier rapport des perspectives de l’emploi, publié par l’organisme basé à Paris.

Une fois l’inflation prise en compte, les salaires ont chuté de 3,8% sur un an au premier trimestre 2023, celui des hongrois affichant la plus forte régression, en baisse de 15,6%, selon le rapport.

Si l’inflation a érodé le pouvoir d’achat des travailleurs, les profits des entreprises ont progressé plus rapidement que les salaires après la pandémie dans tous les pays suivis dans le rapport.

« Une crise du coût de la vie doit être partagée entre les gouvernements, les entreprises et les travailleurs », a déclaré Stefano Scarpetta, directeur de la direction de l’emploi, du travail et des affaires sociales (ELS) de l’OCDE.

« Il y a un peu de marge pour que les profits s’ajustent à des salaires plus élevés sans générer de spirale prix/salaires », a-t-il ajouté.

Ces augmentations de salaires varient en fonction des pays et des secteurs, a-t-il précisé.

Economie -hyper-profits mais baisse des salaires (l’OCDE)

Economie -hyper-profits mais baisse des salaires (l’OCDE)

Alors que les salaires ont continué de baisser de 4 % en euros constants, les marges parallèlement s’envolent d’après une étude de l’OCDE. Les entreprises de la plupart des pays affichent donc des profits suffisamment importants pour pouvoir absorber des hausses de salaires nécessaires à un environnement d’inflation élevé, a déclaré l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) .

Les entreprises n’ont pas augmenté les salaires au même rythme que l’inflation dans 31 pays sur les 34 suivis dans le dernier rapport des perspectives de l’emploi, publié par l’organisme basé à Paris.

Une fois l’inflation prise en compte, les salaires ont chuté de 3,8% sur un an au premier trimestre 2023, celui des hongrois affichant la plus forte régression, en baisse de 15,6%, selon le rapport.

Si l’inflation a érodé le pouvoir d’achat des travailleurs, les profits des entreprises ont progressé plus rapidement que les salaires après la pandémie dans tous les pays suivis dans le rapport.

« Une crise du coût de la vie doit être partagée entre les gouvernements, les entreprises et les travailleurs », a déclaré Stefano Scarpetta, directeur de la direction de l’emploi, du travail et des affaires sociales (ELS) de l’OCDE.

« Il y a un peu de marge pour que les profits s’ajustent à des salaires plus élevés sans générer de spirale prix/salaires », a-t-il ajouté.

Ces augmentations de salaires varient en fonction des pays et des secteurs, a-t-il précisé.

Economie -Les marges en hausse mais baisse des salaires (l’OCDE)

Economie -Les marges en hausse mais baisse des salaires (l’OCDE)

Alors que les salaires ont continué de baisser de 4 % en euros constants, les marges parallèlement s’envolent d’après une étude de l’OCDE. Les entreprises de la plupart des pays affichent donc des profits suffisamment importants pour pouvoir absorber des hausses de salaires nécessaires à un environnement d’inflation élevé, a déclaré l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) .

Entreprises n’ont pas augmenté les salaires au même rythme que l’inflation dans 31 pays sur les 34 suivis dans le dernier rapport des perspectives de l’emploi, publié par l’organisme basé à Paris.

Une fois l’inflation prise en compte, les salaires ont chuté de 3,8% sur un an au premier trimestre 2023, celui des hongrois affichant la plus forte régression, en baisse de 15,6%, selon le rapport.

Si l’inflation a érodé le pouvoir d’achat des travailleurs, les profits des entreprises ont progressé plus rapidement que les salaires après la pandémie dans tous les pays suivis dans le rapport.

« Une crise du coût de la vie doit être partagée entre les gouvernements, les entreprises et les travailleurs », a déclaré Stefano Scarpetta, directeur de la direction de l’emploi, du travail et des affaires sociales (ELS) de l’OCDE.

« Il y a un peu de marge pour que les profits s’ajustent à des salaires plus élevés sans générer de spirale prix/salaires », a-t-il ajouté.

Ces augmentations de salaires varient en fonction des pays et des secteurs, a-t-il précisé.

EDF: Des bénéfices au second semestre mais une dette de 65 milliards et 150 milliards à trouver

EDF: Des bénéfices au second semestre mais une dette de 65 milliards et 150 milliards à trouver

EDF enregistre 5,8 milliards d’euros de bénéfice au premier semestre mais il faut tenir compte de son énorme déficit de 65 milliards et de ses besoins de financement à hauteur de 150 milliards (25 milliards par an) notamment pour prolonger la vie du parc existant, financer les nouvelles centrales. En clair les tarifs EDF ne sont pas près de diminuer et on prévoit au moins un doublement de leur niveau en 10 ans.

En 2022, l’énergéticien avait accusé une perte record de 5,3 milliards d’euros au premier semestre, et totalisait 17,9 milliards d’euros de perte à la fin de l’année, avec une dette de 64,5 milliards d’euros. La crise énergétique liée à la guerre en Ukraine, le bouclier tarifaire imposé par l’Etat et les problèmes de corrosion sur certains réacteurs qui avaient limité la disponibilité du parc nucléaire font partie des facteurs qui expliquaient cette débâcle.

. Sa dette, à hauteur de 64,5 milliards d’euros fin 2022, a encore légèrement augmenté, pour atteindre les 64,8 milliards.
Dans ce contexte, la question du prix de l’énergie est au cœur de toutes les préoccupations. Après 2025, la régulation actuelle, l’Arenh, va disparaître alors qu’elle assure des quotas d’électricité nucléaire à prix cassés (42 euros le MWh). Pressés par les industriels et les autres fournisseurs d’énergie, l’Etat et EDF sont toujours en discussion pour s’accorder sur un remplacement.

Bras de fer d’autant plus tendu que l’Etat est redevenu en juin 2023 le seul actionnaire de l’énergéticien, et que Luc Rémont le patron de l’entreprise , a récemment assuré que les investissements d’EDF devraient passer à 25 milliards d’euros par an pour relever les nombreux défis qui l’attendent. Selon lui, « pour soutenir cet effort, il faut être capable de dégager des revenus du même ordre de grandeur ». Le PDG aimerait qu’EDF puisse fixer plus librement ses prix, mais n’est pas contre un plafond.

Des énergies renouvelables qui rapportent à l’Etat mais coûtent à EDF

Des énergies renouvelables qui rapportent à l’Etat mais coûtent à EDF

Un curieux calcul du régulateur de l’énergie (la CRE) qui prétend que les énergies renouvelables ont rapporteraient 13,7 milliards à l’État. La CRE oublie d’insister que l’État a dépensé 30 milliards en matière de bouclier fiscal concernant les mesures de l’énergie et que la garantie des prix de rachat de l’électricité est payée par EDF. Bref des comptes d’apothicaire !

l’État garantit un certain niveau de prix de rachat de l’électricité aux producteurs d’énergies renouvelables, ce qui protège la rentabilité de leur investissement. En revanche, si le prix de marché dépasse ce niveau de prix garanti, ces mêmes producteurs reversent la différence à l’État. Et c’est précisément le cas actuellement, compte tenu de l’envolée des prix de l’électricité.

Cette « manne » permet de réduire en partie la facture des boucliers tarifaires mis en place par le gouvernement pour protéger les ménages et les entreprises de cette même envolée des prix de l’énergie. Les 13,7 milliards permettent ainsi « le financement d’environ 50 % des dépenses publiques liées aux boucliers tarifaires et amortisseurs », indique la CRE. Le régulateur du marché de l’énergie évalue ces « mesures exceptionnelles de protection des consommateurs à 28,5 milliards d’euros » au titre de l’année 2023.

Inflation-Les marges en hausse mais baisse des salaires (l’OCDE)

Inflation-Les marges en hausse mais baisse des salaires (l’OCDE)

Alors que les salaires ont continué de baisser de 4 % en euros constants, les marges parallèlement s’envolent d’après une étude de l’OCDE. Les entreprises de la plupart des pays affichent donc des profits suffisamment importants pour pouvoir absorber des hausses de salaires nécessaires à un environnement d’inflation élevé, a déclaré l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) .

Entreprises n’ont pas augmenté les salaires au même rythme que l’inflation dans 31 pays sur les 34 suivis dans le dernier rapport des perspectives de l’emploi, publié par l’organisme basé à Paris.

Une fois l’inflation prise en compte, les salaires ont chuté de 3,8% sur un an au premier trimestre 2023, celui des hongrois affichant la plus forte régression, en baisse de 15,6%, selon le rapport.

Si l’inflation a érodé le pouvoir d’achat des travailleurs, les profits des entreprises ont progressé plus rapidement que les salaires après la pandémie dans tous les pays suivis dans le rapport.

« Une crise du coût de la vie doit être partagée entre les gouvernements, les entreprises et les travailleurs », a déclaré Stefano Scarpetta, directeur de la direction de l’emploi, du travail et des affaires sociales (ELS) de l’OCDE.

« Il y a un peu de marge pour que les profits s’ajustent à des salaires plus élevés sans générer de spirale prix/salaires », a-t-il ajouté.

Ces augmentations de salaires varient en fonction des pays et des secteurs, a-t-il précisé.

Social- Marges en hausse mais baisse des salaires (OCDE)

Social- Marges en hausse mais baisse des salaires (OCDE)

Alors que les salaires ont continué de baisser de 4 % en euros constants, les marges parallèlement s’envolent d’après une étude de l’OCDE. Les entreprises de la plupart des pays affichent donc des profits suffisamment importants pour pouvoir absorber des hausses de salaires nécessaires à un environnement d’inflation élevé, a déclaré l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) .

Entreprises n’ont pas augmenté les salaires au même rythme que l’inflation dans 31 pays sur les 34 suivis dans le dernier rapport des perspectives de l’emploi, publié par l’organisme basé à Paris.

Une fois l’inflation prise en compte, les salaires ont chuté de 3,8% sur un an au premier trimestre 2023, celui des hongrois affichant la plus forte régression, en baisse de 15,6%, selon le rapport.

Si l’inflation a érodé le pouvoir d’achat des travailleurs, les profits des entreprises ont progressé plus rapidement que les salaires après la pandémie dans tous les pays suivis dans le rapport.

« Une crise du coût de la vie doit être partagée entre les gouvernements, les entreprises et les travailleurs », a déclaré Stefano Scarpetta, directeur de la direction de l’emploi, du travail et des affaires sociales (ELS) de l’OCDE.

« Il y a un peu de marge pour que les profits s’ajustent à des salaires plus élevés sans générer de spirale prix/salaires », a-t-il ajouté.

Ces augmentations de salaires varient en fonction des pays et des secteurs, a-t-il précisé.

Inégalités-Les marges en hausse mais baisse des salaires (OCDE)

Inégalités-Les marges en hausse mais baisse des salaires (l’OCDE)

Alors que les salaires ont continué de baisser de 4 % en euros constants, les marges parallèlement s’envolent d’après une étude de l’OCDE. Les entreprises de la plupart des pays affichent donc des profits suffisamment importants pour pouvoir absorber des hausses de salaires nécessaires à un environnement d’inflation élevé, a déclaré l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) .

Entreprises n’ont pas augmenté les salaires au même rythme que l’inflation dans 31 pays sur les 34 suivis dans le dernier rapport des perspectives de l’emploi, publié par l’organisme basé à Paris.

Une fois l’inflation prise en compte, les salaires ont chuté de 3,8% sur un an au premier trimestre 2023, celui des hongrois affichant la plus forte régression, en baisse de 15,6%, selon le rapport.

Si l’inflation a érodé le pouvoir d’achat des travailleurs, les profits des entreprises ont progressé plus rapidement que les salaires après la pandémie dans tous les pays suivis dans le rapport.

« Une crise du coût de la vie doit être partagée entre les gouvernements, les entreprises et les travailleurs », a déclaré Stefano Scarpetta, directeur de la direction de l’emploi, du travail et des affaires sociales (ELS) de l’OCDE.

« Il y a un peu de marge pour que les profits s’ajustent à des salaires plus élevés sans générer de spirale prix/salaires », a-t-il ajouté.

Ces augmentations de salaires varient en fonction des pays et des secteurs, a-t-il précisé.

Sondage popularité gouvernement : stable mais bas

Sondage popularité gouvernement : stable mais bas


Politiquement, Emmanuel Macron à 30 % est stable ou en légère hausse au sein des principaux électorats – que ce soit le sien (81%, +2), celui de Jean-Luc Mélenchon (12%, +3) ou de Marine Le Pen (10%, +1) – et progresse auprès des abstentionnistes (24%, +5). Il est en revanche en baisse auprès des électeurs de Valérie Pécresse (28%, -14 points) et d’Éric Zemmour (10%, -7 points).Un sondage toutefois à relativiser car il n’intègre pas totalement les conséquences de la gestion en cours des émeutes des quartiers.

Professionnellement, la côte de confiance du chef de l’Etat évolue peu. En termes d’âge, les plus de 65 ans (39%, +4) sont les plus nombreux à le soutenir. Géographiquement, le président dispose d’une confiance plus élevée auprès des habitants des métropoles : d’abord dans l’agglomération parisienne (35%, +1), puis dans les villes de province de plus de 100 00 habitants (31%, +3) et enfin dans les communes plus petites (entre 26% et 29% selon la taille). C’est néanmoins dans les communes rurales qu’il progresse le plus ce mois-ci (26%, +5).

Un quart des Français accorde leur confiance à la Première ministre, Elisabeth Borne (25%, +1). La défiance des Français à son égard reste néanmoins forte : 66% (+3) d’entre eux ne lui font pas confiance et 43% (+2) pas confiance du tout.

Edouard Philippe progresse de 3 points et consolide sa place de personnalité préférée des Français. Marine Le Pen, Jordan Bardella et Marion Maréchal sont tous trois dans le Top 7. François Hollande est la seule personnalité de gauche à s’insérer dans le haut du classement.

La popularité d’Edouard Philippe reste élevée (44%, +3 points sur un mois et +1 point depuis le début de l’année). Marine Le Pen reste deuxième, mais perd un point en juillet (32%, -1 point) ; elle devance Nicolas Sarkozy (28%, +3 points) et Bruno Le Maire (28%, =), ministre le plus populaire de ce classement. François Hollande progresse de 4 points (28%) et se positionne devant Jordan Bardella (25%, +1) et Marion Maréchal (25%). Fabien Roussel, 8ème, recule de 1 point (24%). Parmi les personnalités qui font leur entrée ou leur retour dans l’observatoire politique, Carole Delga obtient 13% d’image positive (contre 26% d’image négative), Marlène Schiappa 12% (contre 60% négative), Yaël Braun-Pivet 10% (contre 34% négative) et Rima Abdul-Malak 7% (contre 34% négative).

Auprès des électeurs de gauche, Jean-Luc Mélenchon est premier (50%, +2 points) ex-aequo avec François Hollande qui enregistre une forte progression ce mois-ci (50% +12 points après -10 points le mois dernier). François Ruffin est 3ème (46%, +1 point) ; le député de la Somme obtient 21% d’image « très positives », soit quasiment deux fois plus que Jean-Luc Mélenchon (12%), pourtant plus populaire et plus connu. Olivier Faure (31%, +6 points, après -8 points) et Sandrine Rousseau (31%, +11 points, après -7 points) progressent fortement. Carole Delga est 8ème de ce classement (26%), juste devant Bernard Cazeneuve (24%, +5 points).

Inflation-Prix Alimentaire: pas encore de baisse mais +20% sur 2 ans

Inflation-Prix Alimentaire: pas encore de baisse mais +20% sur 2 ans

Le gouvernement et les distributeurs entretiennent la confusion entre baisse de prix et ralentissement de l’inflation. Dans les faits il y a pratiquement pas de baisse de prix mais un net tassement de l’inflation étend entendu que les inflations précédentes se cumulent. La baisse de 0,1 % constaté est tout à fée relative puisqu’elle ne s’applique qu’à une partie seulement des produits vendus.
En juin, l’institut Circana aurait mesuré une première cassure dans le cycle de hausse de 16 mois consécutifs. Les prix des produits de grande consommation ont légèrement reflué de 0,1% sur un mois et cela concerne 35% des produits vendus en magasin, principalement les boissons (-0,2% en juin) et les produits d’entretien et d’hygiène (-0,4%).

Une décrue légère que l’institut explique principalement par les effets positifs du trimestre anti-inflation mis en place dans la majorité des enseignes. Et qu’il faut tempérer par la hausse des prix sur un an qui s’établit toujours à 15% (16% le mois précédent) et à 20,7% sur deux ans.

Les marques optent pour des promotions – par nature temporaires – plutôt que des renégociations à la baisse qui les engageraient sur la durée.

À date, quasiment aucune grande marque n’a renégocié ses tarifs selon les distributeurs. Michel-Edouard Leclerc appelle d’ailleurs ce mercredi le gouvernement à changer la loi pour les y contraindre.

« Bruno, il faut y aller, il ne faut pas simplement s’agiter, il faut prendre l’arrêté », a appelé le distributeur ce matin sur France Info qui espère que le ministre de l’Economie mettra fin à l’encadrement des périodes de négociation qui n’ont lieu que durant deux mois dans l’année.

Prix Alimentaire: pas encore de baisse mais +20% sur 2 ans

Prix Alimentaire: pas encore de baisse mais +20% sur 2 ans

Le gouvernement et les distributeurs entretiennent la confusion entre baisse de prix et ralentissement de l’inflation. Dans les faits il y a pratiquement pas de baisse de prix mais un net tassement de l’inflation étend entendu que les inflations précédentes se cumulent. La baisse de 0,1 % constaté est tout à fée relative puisqu’elle ne s’applique qu’à une partie seulement des produits vendus.
En juin, l’institut Circana aurait mesuré une première cassure dans le cycle de hausse de 16 mois consécutifs. Les prix des produits de grande consommation ont légèrement reflué de 0,1% sur un mois et cela concerne 35% des produits vendus en magasin, principalement les boissons (-0,2% en juin) et les produits d’entretien et d’hygiène (-0,4%).

Une décrue légère que l’institut explique principalement par les effets positifs du trimestre anti-inflation mis en place dans la majorité des enseignes. Et qu’il faut tempérer par la hausse des prix sur un an qui s’établit toujours à 15% (16% le mois précédent) et à 20,7% sur deux ans.

Les marques optent pour des promotions – par nature temporaires – plutôt que des renégociations à la baisse qui les engageraient sur la durée.

À date, quasiment aucune grande marque n’a renégocié ses tarifs selon les distributeurs. Michel-Edouard Leclerc appelle d’ailleurs ce mercredi le gouvernement à changer la loi pour les y contraindre.

« Bruno, il faut y aller, il ne faut pas simplement s’agiter, il faut prendre l’arrêté », a appelé le distributeur ce matin sur France Info qui espère que le ministre de l’Economie mettra fin à l’encadrement des périodes de négociation qui n’ont lieu que durant deux mois dans l’année.

Alimentaire: pas encore de baisse de prix mais 20% sur 2 ans

Alimentaire: pas Encore de baisse de prix mais 20% sur 2 ans

Le gouvernement et les distributeurs entretiennent la confusion entre baisse de prix et ralentissement de l’inflation. Dans les faits il y a pratiquement pas de baisse de prix mais un net tassement de l’inflation étend entendu que les inflations précédentes se cumulent. La baisse de 0,1 % constaté est tout à fée relative puisqu’elle ne s’applique qu’à une partie seulement des produits vendus.
En juin, l’institut Circana aurait mesuré une première cassure dans le cycle de hausse de 16 mois consécutifs. Les prix des produits de grande consommation ont légèrement reflué de 0,1% sur un mois et cela concerne 35% des produits vendus en magasin, principalement les boissons (-0,2% en juin) et les produits d’entretien et d’hygiène (-0,4%).

Une décrue légère que l’institut explique principalement par les effets positifs du trimestre anti-inflation mis en place dans la majorité des enseignes. Et qu’il faut tempérer par la hausse des prix sur un an qui s’établit toujours à 15% (16% le mois précédent) et à 20,7% sur deux ans.

Les marques optent pour des promotions – par nature temporaires – plutôt que des renégociations à la baisse qui les engageraient sur la durée.

À date, quasiment aucune grande marque n’a renégocié ses tarifs selon les distributeurs. Michel-Edouard Leclerc appelle d’ailleurs ce mercredi le gouvernement à changer la loi pour les y contraindre.

« Bruno, il faut y aller, il ne faut pas simplement s’agiter, il faut prendre l’arrêté », a appelé le distributeur ce matin sur France Info qui espère que le ministre de l’Economie mettra fin à l’encadrement des périodes de négociation qui n’ont lieu que durant deux mois dans l’année.

Sondage transport aérien: Les Français croient peu à la décarbonation de l’aérien mais veulent encore voyager

Sondage transport aérien: Les Français croient peu à la décarbonation de l’aérien mais veulent encore voyager

D’après l’institut IFOP pour le Groupe ADP, en partenariat avec La Tribune », les Français ne croient guère à la décarbonation de l’aviation et prévoient le développement de ce mode de transport sur longue distance

87 % des Français pensent que l’avion est un moyen incontournable pour voyager sur des distances importantes. Le pourcentage semble élevé, mais s’avère là aussi inférieur à ceux des autres nations qui se situent entre 89 et 95 %.

Pensez-vous que l’industrie aéronautique est dans votre pays un secteur stratégique prioritaire qu’il faut soutenir et protéger ?

Lorsque que la notion de « distance importante » est remplacée par « quelle que soit la distance », le pourcentage chute naturellement partout en Europe. D’autant que les pays interrogés possèdent des réseaux ferrés conséquents. Sans surprise – et malgré les nombreuses critiques entendues sur le prix des trains ou des péages routiers en France – les sondés hexagonaux sont les plus rétifs à prendre l’avion : seuls 48 % le considèrent comme incontournable quelle que soit la distance. Le Royaume-Uni suit, mais le pourcentage grimpe à 53 %. Ensuite l’Espagne, l’Allemagne et l’Italie naviguent entre 59 et 70 %.

Derrière ces tendances se dégagent deux éléments. Tout d’abord, les Français font partie des Européens qui considèrent le plus le transport aérien comme un secteur fortement émetteur de CO2 (81 %). Seuls les Britanniques font mieux avec 87 %, tandis que les autres se situent à 74 et 75 %.

Et cela se conjugue avec un certain pessimisme sur le potentiel de décarbonation du transport aérien. Les deux tiers des Français croient en sa capacité à se réformer dans les prochaines années pour répondre au changement climatique. Les Allemands sont 68 % à y croire, les Espagnols 80 %.

Cette différence nette entre la France et les pays limitrophes se retrouve pour l’ensemble des autres secteurs confrontés au défi de la transition environnementale et énergétique. C’est nettement le cas pour le transport routier, l’industrie, la production d’énergie, à peine moins pour le bâtiment ou l’agriculture.

Les Français semblent donc résignés à voir des contraintes apparaître sur le secteur.
Autre signe allant dans ce sens : lorsqu’on leur demande leurs attentes vis-à-vis du secteur aérien, plus de la moitié des Français comme des Européens mettent la priorité à la réduction des émissions de CO2. Mais 20 % de nos concitoyens veulent avant tout une réduction du prix des billets d’avion. C’est plus que dans tout autre pays interrogé, le triple de l’Allemagne ou du Royaume-Uni. Ce qui laisse entrevoir une propension encore forte à voyager par les airs.

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