Archive pour le Tag 'Maîs'

Foot -PSG :Vainqueur contre Lens mais pas de niveau européen

PSG :Vainqueur contre Lens mais pas de niveau européen

 

Encore une victoire pour le PSG qui conforte sa place en tête du classement national. Mais une prestation qui n’est guère convaincante pour aborder le niveau européen. Un manque évident d’engagement général, trop de maladresses surtout devant le but. Lens  a offert une belle résistance;  mais ce sera un autre exercice face à des adversaires comme Madrid par exemple. De toute évidence le football français de ligue 1ne joue pas dans les mêmes divisions que les autres grandes nations comme l’Angleterre, l’Espagne, l’Allemagne voire l’Italie. Pour preuve d’ailleurs la plupart des membres de l’équipe de France jouent  à l’étranger. 

Les Parisiens, eux, ont profité des espaces laissés par les Lensois pour se procurer un grand nombre de situations franches mais ont buté sur un énorme Brice Samba, auteur de sept arrêts dont plusieurs déterminants. À noter cependant que le PSG joue sans avant-centre . Même s’ils n’ont pas réussi à se mettre à l’abri, Marquinhos et ses coéquipiers l’ont emporté, consolidant leur place de leader au classement, et reléguant l’AS Monaco, battue par Angers (0-1) vendredi, à six longueurs. Le RC Lens (8e), pour sa part, perd l’occasion de se rapprocher du podium.

 

NFG et Lucie Castets : Candidate première ministre mais pas pour une élection locale

NFG et Lucie Castets : Candidate première ministre mais pas pour une élection locale

 

Lucie Castets sortie du chapeau de l’ENA par la gauche comme candidate première ministre veut bien assumer cette responsabilité centrale mais finalement refuse de se présenter à une élection locale. Pourtant l’hypothèse avait été envisagée mais l’arriviste énarque aurait voulu une élection dans un fauteuil.

On objectera que la plupart de ces ancien élève de l’ENA parvienne souvent aux fonctions nationales eux-mêmes sans avoir étaient élus au plan local encore moins sans avoir été militants. D’où sans doute cette méfiance des partis politiques largement responsables par leur sociologie de la crise démocratique

«Je considère que les conditions de ma candidature n’ont pas été réunies» a déclaré la candidate du Nouveau Front populaire pour Matignon.

La candidate du Nouveau Front populaire pour Matignon, Lucie Castets, ne se présentera finalement pas à l’élection législative partielle dans l’Isère, où «les conditions n’ont pas été réunies» pour qu’elle puisse «continuer à agir comme trait d’union de la gauche», a-t-elle indiqué vendredi à l’AFP.

«Je n’y vais pas. Je considère que les conditions de ma candidature n’ont pas été réunies pour cette partielle», a-t-elle déclaré, estimant néanmoins que «la personne importe peu et (qu’il) faut tout faire pour que la gauche gagne de nouveau cette circonscription» à cheval sur Grenoble et une partie de sa banlieue nord, où La France insoumise envisageait seule de la soutenir.
On fera aussi observer que Macon lui-même n’avait pas exercé la moindre responsabilité locale où le moindre mandat avant de parvenir à la magistrature suprême. Résultat : un pays de plus en plus divisés est en pleine crise économique, financière et politique

Lucie Castets :Candidate première ministre mais pas pour une élection locale

Lucie Castets :Candidate première ministre mais pas pour une élection locale

 

Lucie Castets sortie du chapeau de l’ENA par la gauche comme candidate première ministre veut bien assumer cette responsabilité centrale mais finalement refuse de se présenter à une élection locale. Pourtant l’hypothèse avait été envisagée mais l’arriviste énarque aurait voulu une élection dans un fauteuil.

On objectera que la plupart de ces ancien élève de l’ENA parvienne souvent aux fonctions nationales eux-mêmes sans avoir étaient élus au plan local encore moins sans avoir été militants. D’où sans doute cette méfiance des partis politiques largement responsables par leur sociologie de la crise démocratique

«Je considère que les conditions de ma candidature n’ont pas été réunies» a déclaré la candidate du Nouveau Front populaire pour Matignon.

La candidate du Nouveau Front populaire pour Matignon, Lucie Castets, ne se présentera finalement pas à l’élection législative partielle dans l’Isère, où «les conditions n’ont pas été réunies» pour qu’elle puisse «continuer à agir comme trait d’union de la gauche», a-t-elle indiqué vendredi à l’AFP.

«Je n’y vais pas. Je considère que les conditions de ma candidature n’ont pas été réunies pour cette partielle», a-t-elle déclaré, estimant néanmoins que «la personne importe peu et (qu’il) faut tout faire pour que la gauche gagne de nouveau cette circonscription» à cheval sur Grenoble et une partie de sa banlieue nord, où La France insoumise envisageait seule de la soutenir.
On fera aussi observer que Macon lui-même n’avait pas exercé la moindre responsabilité locale où le moindre mandat avant de parvenir à la magistrature suprême. Résultat : un pays de plus en plus divisés est en pleine crise économique, financière et politique

Projet Budget 2025 : Des vrais impôts mais des économies marginales

Projet  Budget 2025 : Des vrais impôts mais des économies marginales

 

Il n’est peut-être pas tellement étonnant que les Français ne soient guère convaincus par l’équilibrage entre vrais impôts et fausses économies. Cela d’autant plus qu’avec un gouvernement pléthorique de 41 ministres et autres secrétaires d’État, le gouvernement ne donne pas vraiment l’exemple. Comme on pouvait s’en douter compte tenu de l’absence de majorité et donc du soutien politique, le gouvernement s’est limité un coup de rabot sur les dépenses évitant d’engager des mesures structurelles qui de toute façon n’auraient pas pu être soutenues pour des raisons contradictoires par une majorité à l’assemblénationale.

 

Il faut noter aussi des contradictions dans l’opinion. En effet globalement l’opinion considère qu’il n’y a pas assez d’économies constatées dans le fonctionnement de l’État mais ce se sont pourtant bien les fonctionnaires qui vont commencer par faire grève pour précisément demander à maintenir des dépenses et même aller augmenter. Mais ce sujet de la dimension de l’État, des champs régaliens, des modalités d’exécution des missions de service public, du statut des établissements et du statut des personnels est complètement tabou en France et fait en permanence l’objet d’un amalgame qui brouille toute analyse. On mélange tout y compris pour défendre tous les corporatismes et tous les gaspillages : contenu des missions, statut des institutions et statuts et effectifs des personnels.

 

Au début de son mandat, macro avait présenté son plan de « 60 milliards » visait avant tout la masse salariale des agents de l’État, qui représentait alors 85 milliards d’euros. En 2023, celle-ci avoisine les 234 milliards, selon Fipeco. L’autre effort du candidat Macron reposait ensuite sur une réduction des dotations aux collectivités locales.

Sept ans plus tard, bien que le gouvernement Barnier affiche un objectif similaire, la couleur de l’effort est néanmoins tout autre. Le Haut Conseil des finances publiques (HCFP) a d’ailleurs contesté l’annonce de Bercy, qui prévoit 40 milliards d’économies sur les dépenses publiques et 20 milliards d’euros de hausses d’impôts. Selon le HCFP, la réalité serait plus sévère, avec 70% par des taxes et impôts.

« En 2023, il y aurait 438 opérateurs, 314 commissions diverses et des centaines de structures employant 479 000 agents en équivalent temps plein. Pour un coût total de 76,6 milliards de financements publics (contre 63 milliards en 2021) », dénonce l’association Contribuables Associés qui note dans une étude « des doublons à l’échelle nationale et régionale ».

Une piste transparaît toutefois : celle d’un « regroupement de services au sein des ministères économiques et financiers afin d’améliorer l’efficacité de l’administration ». Mais ces fusions ou suppressions d’opérateurs peuvent-elles vraiment se faire ?

« Il s’agit d’une politique de long terme, elle ne peut pas être menée. Si l’on veut regrouper, cela nécessite du temps et, surtout, d’avoir une majorité à l’Assemblée », tacle René Dosière, ancien député PS et auteur de plusieurs rapports sur le train de vie de l’Etat.

« Ce que l’on peut faire dans l’immédiat, c’est améliorer les contrôles et la transparence, notamment sur les cabinets ministériels. Les gouvernements font encore ce qu’ils veulent. »

Quant aux postes de fonctionnaires supprimés, l’ancien député n’est pas non plus rassuré. « Contrairement à ce que Macron annonçait, leur nombre a augmenté ». Depuis 2017, la fonction publique s’est en effet dotée de 178.000 postes supplémentaires, notait Fipeco.

Enfin, un « plan de simplification et de modernisation du service public » est évoqué, là encore pour optimiser les coûts. Mais on sait qu’il devrait davantage concerner les contribuables, avec, par exemple, la DGFiP (Direction générale des Finances publiques) qui va accélérer sur le contrôle fiscal via « le recours au ciblage s’appuyant sur l’intelligence artificielle » (IA) et que 1.500 agents « supplémentaires » seront dédiés à la lutte contre la fraude.
Et quid des dépenses imputées à l’Elysée, maintes fois épinglées ? Pour rappel, en 2023, les frais de déplacement et de réception se sont envolés à 21 millions d’euros, contre 13 millions en 2022 et 9,8 millions en 2021, indiquait un rapport de la Cour des comptes. Une courbe croissante qu’il n’est pas prévu pour l’instant d’inverser. L’an prochain, la dotation allouée à la présidence de la République doit ainsi augmenter de 3 millions d’euros (+2,5 %)..

 

Sondés en septembre dernier par Elable pour l’Institut Montaigne, 70% estiment que la diminution du train de vie de l’Etat est la solution n°1 pour réduire la dette publique, loin devant la hausse des impôts des entreprises ayant fait le plus de profits (44%), la réduction globale des dépenses publiques, et la hausse des impôts des particuliers les plus aisés. Avant cela, en 2018, au lendemain de la révolte fiscale des Gilets jaunes, le Premier ministre Edouard Philippe avait d’ailleurs annoncé la tenue d’un « large débat sur les impôts et les dépenses publiques ».

Projet Budget : Des vrais impôts mais des économies marginales

Projet  Budget : Des vrais impôts mais des économies marginales

 

Il n’est peut-être pas tellement étonnant que les Français ne soient guère convaincus par l’équilibrage entre vrais impôts et fausses économies. Cela d’autant plus qu’avec un gouvernement pléthorique de 41 ministres et autres secrétaires d’État, le gouvernement ne donne pas vraiment l’exemple. Comme on pouvait s’en douter compte tenu de l’absence de majorité et donc du soutien politique, le gouvernement s’est limité un coup de rabot sur les dépenses évitant d’engager des mesures structurelles qui de toute façon n’auraient pas pu être soutenues pour des raisons contradictoires par une majorité à l’assemblénationale.

 

Il faut noter aussi des contradictions dans l’opinion. En effet globalement l’opinion considère qu’il n’y a pas assez d’économies constatées dans le fonctionnement de l’État mais ce se sont pourtant bien les fonctionnaires qui vont commencer par faire grève pour précisément demander à maintenir des dépenses et même aller augmenter. Mais ce sujet de la dimension de l’État, des champs régaliens, des modalités d’exécution des missions de service public, du statut des établissements et du statut des personnels est complètement tabou en France et fait en permanence l’objet d’un amalgame qui brouille toute analyse. On mélange tout y compris pour défendre tous les corporatismes et tous les gaspillages : contenu des missions, statut des institutions et statuts et effectifs des personnels.

 

Au début de son mandat, macro avait présenté son plan de « 60 milliards » visait avant tout la masse salariale des agents de l’État, qui représentait alors 85 milliards d’euros. En 2023, celle-ci avoisine les 234 milliards, selon Fipeco. L’autre effort du candidat Macron reposait ensuite sur une réduction des dotations aux collectivités locales.

Sept ans plus tard, bien que le gouvernement Barnier affiche un objectif similaire, la couleur de l’effort est néanmoins tout autre. Le Haut Conseil des finances publiques (HCFP) a d’ailleurs contesté l’annonce de Bercy, qui prévoit 40 milliards d’économies sur les dépenses publiques et 20 milliards d’euros de hausses d’impôts. Selon le HCFP, la réalité serait plus sévère, avec 70% par des taxes et impôts.

« En 2023, il y aurait 438 opérateurs, 314 commissions diverses et des centaines de structures employant 479 000 agents en équivalent temps plein. Pour un coût total de 76,6 milliards de financements publics (contre 63 milliards en 2021) », dénonce l’association Contribuables Associés qui note dans une étude « des doublons à l’échelle nationale et régionale ».

Une piste transparaît toutefois : celle d’un « regroupement de services au sein des ministères économiques et financiers afin d’améliorer l’efficacité de l’administration ». Mais ces fusions ou suppressions d’opérateurs peuvent-elles vraiment se faire ?

« Il s’agit d’une politique de long terme, elle ne peut pas être menée. Si l’on veut regrouper, cela nécessite du temps et, surtout, d’avoir une majorité à l’Assemblée », tacle René Dosière, ancien député PS et auteur de plusieurs rapports sur le train de vie de l’Etat.

« Ce que l’on peut faire dans l’immédiat, c’est améliorer les contrôles et la transparence, notamment sur les cabinets ministériels. Les gouvernements font encore ce qu’ils veulent. »

Quant aux postes de fonctionnaires supprimés, l’ancien député n’est pas non plus rassuré. « Contrairement à ce que Macron annonçait, leur nombre a augmenté ». Depuis 2017, la fonction publique s’est en effet dotée de 178.000 postes supplémentaires, notait Fipeco.

Enfin, un « plan de simplification et de modernisation du service public » est évoqué, là encore pour optimiser les coûts. Mais on sait qu’il devrait davantage concerner les contribuables, avec, par exemple, la DGFiP (Direction générale des Finances publiques) qui va accélérer sur le contrôle fiscal via « le recours au ciblage s’appuyant sur l’intelligence artificielle » (IA) et que 1.500 agents « supplémentaires » seront dédiés à la lutte contre la fraude.
Et quid des dépenses imputées à l’Elysée, maintes fois épinglées ? Pour rappel, en 2023, les frais de déplacement et de réception se sont envolés à 21 millions d’euros, contre 13 millions en 2022 et 9,8 millions en 2021, indiquait un rapport de la Cour des comptes. Une courbe croissante qu’il n’est pas prévu pour l’instant d’inverser. L’an prochain, la dotation allouée à la présidence de la République doit ainsi augmenter de 3 millions d’euros (+2,5 %), selon les informations de La Lettre.

 

Sondés en septembre dernier par Elable pour l’Institut Montaigne, 70% estiment que la diminution du train de vie de l’Etat est la solution n°1 pour réduire la dette publique, loin devant la hausse des impôts des entreprises ayant fait le plus de profits (44%), la réduction globale des dépenses publiques, et la hausse des impôts des particuliers les plus aisés. Avant cela, en 2018, au lendemain de la révolte fiscale des Gilets jaunes, le Premier ministre Edouard Philippe avait d’ailleurs annoncé la tenue d’un « large débat sur les impôts et les dépenses publiques ».

Budget : Des vrais impôts mais des économies marginales

Budget : Des vrais impôts mais des économies marginales

 

Il n’est peut-être pas tellement étonnant que les Français ne soient guère convaincus par l’équilibrage entre vrais impôts et fausses économies. Cela d’autant plus qu’avec un gouvernement pléthorique de 41 ministres et autres secrétaires d’État, le gouvernement ne donne pas vraiment l’exemple. Comme on pouvait s’en douter compte tenu de l’absence de majorité et donc du soutien politique, le gouvernement s’est limité un coup de rabot sur les dépenses évitant d’engager des mesures structurelles qui de toute façon n’auraient pas pu être soutenues pour des raisons contradictoires par une majorité à l’assemblée nationale.

 

Il faut noter aussi des contradictions dans l’opinion. En effet globalement l’opinion considère qu’il n’y a pas assez d’économies constatées dans le fonctionnement de l’État mais ce se sont pourtant bien les fonctionnaires qui vont commencer par faire grève pour précisément demander à maintenir des dépenses et même aller augmenter. Mais ce sujet de la dimension de l’État, des champs régaliens, des modalités d’exécution des missions de service public, du statut des établissements et du statut des personnels est complètement tabou en France et fait en permanence l’objet d’un amalgame qui brouille toute analyse. On mélange tout y compris pour défendre tous les corporatismes et tous les gaspillages : contenu des missions, statut des institutions et statuts et effectifs des personnels.

 

Au début de son mandat, macro avait présenté son plan de « 60 milliards » visait avant tout la masse salariale des agents de l’État, qui représentait alors 85 milliards d’euros. En 2023, celle-ci avoisine les 234 milliards, selon Fipeco. L’autre effort du candidat Macron reposait ensuite sur une réduction des dotations aux collectivités locales.

Sept ans plus tard, bien que le gouvernement Barnier affiche un objectif similaire, la couleur de l’effort est néanmoins tout autre. Le Haut Conseil des finances publiques (HCFP) a d’ailleurs contesté l’annonce de Bercy, qui prévoit 40 milliards d’économies sur les dépenses publiques et 20 milliards d’euros de hausses d’impôts. Selon le HCFP, la réalité serait plus sévère, avec 70% par des taxes et impôts.

« En 2023, il y aurait 438 opérateurs, 314 commissions diverses et des centaines de structures employant 479 000 agents en équivalent temps plein. Pour un coût total de 76,6 milliards de financements publics (contre 63 milliards en 2021) », dénonce l’association Contribuables Associés qui note dans une étude « des doublons à l’échelle nationale et régionale ».

Une piste transparaît toutefois : celle d’un « regroupement de services au sein des ministères économiques et financiers afin d’améliorer l’efficacité de l’administration ». Mais ces fusions ou suppressions d’opérateurs peuvent-elles vraiment se faire ?

« Il s’agit d’une politique de long terme, elle ne peut pas être menée. Si l’on veut regrouper, cela nécessite du temps et, surtout, d’avoir une majorité à l’Assemblée », tacle René Dosière, ancien député PS et auteur de plusieurs rapports sur le train de vie de l’Etat.

« Ce que l’on peut faire dans l’immédiat, c’est améliorer les contrôles et la transparence, notamment sur les cabinets ministériels. Les gouvernements font encore ce qu’ils veulent. »

Quant aux postes de fonctionnaires supprimés, l’ancien député n’est pas non plus rassuré. « Contrairement à ce que Macron annonçait, leur nombre a augmenté ». Depuis 2017, la fonction publique s’est en effet dotée de 178.000 postes supplémentaires, notait Fipeco.

Enfin, un « plan de simplification et de modernisation du service public » est évoqué, là encore pour optimiser les coûts. Mais on sait qu’il devrait davantage concerner les contribuables, avec, par exemple, la DGFiP (Direction générale des Finances publiques) qui va accélérer sur le contrôle fiscal via « le recours au ciblage s’appuyant sur l’intelligence artificielle » (IA) et que 1.500 agents « supplémentaires » seront dédiés à la lutte contre la fraude.
Et quid des dépenses imputées à l’Elysée, maintes fois épinglées ? Pour rappel, en 2023, les frais de déplacement et de réception se sont envolés à 21 millions d’euros, contre 13 millions en 2022 et 9,8 millions en 2021, indiquait un rapport de la Cour des comptes. Une courbe croissante qu’il n’est pas prévu pour l’instant d’inverser. L’an prochain, la dotation allouée à la présidence de la République doit ainsi augmenter de 3 millions d’euros (+2,5 %), selon les informations de La Lettre.

 

Sondés en septembre dernier par Elable pour l’Institut Montaigne, 70% estiment que la diminution du train de vie de l’Etat est la solution n°1 pour réduire la dette publique, loin devant la hausse des impôts des entreprises ayant fait le plus de profits (44%), la réduction globale des dépenses publiques, et la hausse des impôts des particuliers les plus aisés. Avant cela, en 2018, au lendemain de la révolte fiscale des Gilets jaunes, le Premier ministre Edouard Philippe avait d’ailleurs annoncé la tenue d’un « large débat sur les impôts et les dépenses publiques ».

Agences de notation et dette : note maintenue pour Fitch mais avec perspective négative

Agences de notation et dette  : note maintenue pour Fitch mais avec perspective négative

 L’agence de notation Fitch a maintenu vendredi la note de la France à «AA-», mais la place sous perspective négative, ce qui veut dire qu’elle envisage à l’avenir de la dégrader, a-t-elle indiqué dans un communiqué. Lors de sa dernière évaluation des finances françaises en avril – un statu quo -, l’agence américaine avait alerté sur un risque de baisse en cas d’«augmentation importante et persistante de la dette (…) résultant de déficits publics plus élevés que prévu». Or, la France a effectué de brutales révisions de sa prévision de déficit pour 2024, passant de 4,4% fin 2023 à 5,1% en avril pour finalement culminer à 6,1% du PIB.

«Les risques liés à la politique budgétaire se sont accrus depuis notre dernier examen», explique Fitch dans son communiqué. «Le dérapage budgétaire prévu cette année place la France dans une situation plus défavorable, et nous prévoyons désormais des déficits budgétaires plus importants, ce qui entraînera une forte augmentation de la dette publique pour atteindre 118,5 % du PIB d’ici 2028. Nous ne nous attendons pas à ce que le gouvernement respecte ses prévisions révisées de déficit à moyen terme pour ramener le déficit en dessous de 3% du PIB d’ici 2029», explique-t-elle. «Une forte fragmentation politique et un gouvernement minoritaire compliquent la capacité de la France à mettre en œuvre des politiques d’assainissement budgétaire durables», indique l’agence de notation.

Sans papiers: Des menaces verbales de Retailleau mais peu d’action

Sans papiers: Des menaces verbales de Retailleau mais peu d’action

Finalement le ministre de l’intérieur Bruno Retailleau en est réduit comme ses prédécesseurs à se contenter de mots pour masquer l’inaction des pouvoirs publics. Ainsi la dernière initiative du ministre vise-t-elle à durcir les règles de régularisation de sans-papiers. Le seul problème est de taille , cela ne changera rien à la présence de ces sans-papiers irrégulièrement sur le territoire puisqu’il est concrètement impossible sauf rare exceptions de les renvoyer dans leur pays d’origine.

Le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau souhaite durcir les règles de régularisation de certains sans papiers, en revenant sur une circulaire en vigueur depuis 2012, a-t-il indiqué dans un entretien au Parisien  mercredi 9 octobre. «Je vais envoyer dans les semaines prochaines deux circulaires aux préfets», a dit le ministre qui les a reçus mardi en mettant l’accent sur l’immigration. «Une première qui précisera leur rôle de pilotage et la seconde qui remplacera la circulaire Valls», a-t-il détaillé en précisant: «Nous ne devons régulariser qu’au compte-goutte, sur la base de la réalité du travail et de vrais critères d’intégration.»

L’électricité va baisser mais pas la facture

L’électricité va baisser mais pas la facture

 

Théoriquement le prix de l’électricité devrait baisser compte tenu de l’évolution du prix du marché ( Actuellement très nette baisse). Le problème c’est que parallèlement la France pourrait augmenter encore la TICFE ; de sorte que la facture globale pourrait se traduire par une augmentation. En cause par le prix de l’électricité mais la croissance fiscale du fait de la crise financière du budget de l’État ( Aussi la nécessité de financer le nouveau parc nucléaire)
Le précédent gouvernement promettait de ne pas alourdir la facture d’électricité des ménages. La nouvelle équipe conduite par Michel Barnier explore de nouvelles sources de financement pour équilibrer les comptes publics. Selon une information du Parisien, confirmée par BFMTV, la piste envisagée par Matignon avec Bercy serait d’augmenter la taxe intérieure sur la consommation finale d’électricité (TICFE) pour certains ménages.

Cette hausse vise les ménages en offre de marché (environ 40 % des ménages), qui ont déjà pu bénéficier des baisses du prix de l’électricité sans attendre le réajustement des tarifs réglementés. Cette catégorie pourrait voir dans certains cas leur facture augmenter si leur fournisseur d’électricité décide de la répercuter. Actuellement, la TICFE est à 22,50 euros le MWh. Dès le 1er février, elle pourrait passer à 32,44 euros le MWh.

Par contre, elle ne pénalisera pas les ménages « au tarif réglementé ou avec des offres indexées sur les tarifs réglementés », soit 80% des 30 millions de ménages abonnés. Pour eux, la baisse de tarifs d’électricité promise par Bruno Le Maire est préservée…..en principe !.

Également appelée « contribution au service public de l’électricité », la TICFE devait, au moment de son instauration en 2004, corriger les surcoûts générés par les charges de service public supportées par les énergéticiens. Depuis 2022, elle est intégralement reversée au budget de l’État.

Le président tunisien réélu avec 89 % mais 27,7 % de participation

Le président tunisien réélu avec 89 % mais 27,7 % de participation

Le taux de participation lors du scrutin s’est établi à 27,7%, contre 45% au premier tour de l’élection de 2019. Il s’agit du taux le plus faible pour un premier tour de scrutin présidentiel depuis le renversement du dictateur Ben Ali en 2011.

 

L’autorité électorale Isie a annoncé une participation de 27,7% contre 45% il y a cinq ans au premier tour. Le président de l’Isie, Farouk Bouasker, a jugé ce taux «respectable», alors qu’il s’agit du taux le plus faible pour un premier tour de scrutin présidentiel depuis le renversement du dictateur Ben Ali en 2011 dans ce pays, qui fut le berceau des soulèvements démocratiques des Printemps arabes.

Dans le berceau des révoltes pro-démocratie du Printemps arabe en 2011, seuls deux candidats – considérés comme des seconds couteaux par les experts – avaient été autorisés à affronter Kais Saied, 66 ans, sur initialement 17 postulants, écartés pour des irrégularités présumées.

 

«La légitimité de l’élection est forcément entachée quand les candidats qui pouvaient faire de l’ombre à Kais Saied ont été systématiquement écartés», a commenté pour l’AFP l’analyste politique tunisien Hatem Nafti, soulignant aussi qu’il «s’agit de la pire participation depuis 2011».

 

Barnier: Discours fleuve, soporifique…. mais sans épine

Barnier:  Discours fleuve, soporifique…. mais sans épine

 

Dans le chahut provoqué par les  » insoumis », Barnier, tel un maître d’école,  a déroulé sa leçon de politique générale. Il a couvert à peu près tous les sujets mais de manière le plus souvent assez floue en prenant bien soin d’éviter les épines pouvant blesser tel ou tel courant. Un discours interminable, relativement soporifique dont l’objet était surtout de ne pas rajouter des opposant aux opposants . Le premier ministre a réaffirmé la nécessité d’une fiscalité pour les plus fortunés et les grandes entreprises. Il a promis une augmentation du SMIC de 2 %. Il a aussi assuré sans doute un peu rapidement du retour sous les 3 % du déficit budgétaire avant 2030 avec un tiers de fiscalité et deux tiers d’ économies. Il a aussi réaffirmé l’impérative nécessité de respecter l’État de droit et a  suspendu le projet électoral de la Nouvelle-Calédonie. À noter sa volonté de relancer le logement avec un livret épargne dédié. Sur les retraites il se contentera de quelques aménagements.

Sur le plan financier Michel Barnier entend ramener le déficit à 5% en 2025 et atteindre l’objectif européen de 3% en 2029. Un changement de trajectoire, puisque le précédent gouvernement visait un retour sous les 3% d’ici à 2027. l’effort budgétaire proviendra « aux deux tiers » de la réduction des dépenses publiques. Sur le volet fiscal, le chef du gouvernement demande « une participation au redressement collectif aux grandes entreprises qui réalisent des profits importants ». Il entend également mettre en place « une contribution exceptionnelle » des « Français les plus fortunés ».

Sur les retraites , le Premier ministre a proposé aux partenaires sociaux de « réfléchir à des aménagements justes et raisonnables » de la réforme des retraites, notamment sur la « retraite progressive », « l’usure professionnelle », « l’égalité entre les femmes et les hommes face à la retraite ».

Il leur a aussi proposé de « négocier dès les prochaines semaines sur l’emploi des seniors, sur notre système d’indemnisation du chômage ».

Sur le scrutin proportionnel, Le premier ministre est ouvert à une réflexion et une action sans idéologie sur le scrutin proportionnel ». La proportionnelle est demandée par plusieurs formations politiques, notamment le Rassemblement national et le MoDem.

Pour la Nouvelle-Calédonie , le Premier ministre propose un report  De la réforme électorale « jusque fin 2025″

Michel Barnier a donné des gages sur le volet sociétal.

Par ailleurs, « nous allons simplifier au maximum les normes qui pèsent sur la construction de logements neufs ou la réhabilitation des logements anciens », afin de rendre disponibles davantage de logements, a-t-il promis. L’accès à la propriété sera facilité par « l’extension du prêt à taux zéro sur tout le territoire ».

Le Premier ministre a promis des forces de l’ordre « encore plus visibles et présentes sur la voie publique », notamment via la réduction du temps consacré aux « procédures administratives » et la création de nouvelles brigades de gendarmerie ( . L’ancien gouvernement avait proposé la création de gendarmerie « ambulatoire »!!). Il a également souhaité la « réduction des délais de jugement, particulièrement pour les mineurs », souhaitant « la création d’une procédure de comparution immédiate pour les mineurs délinquants de plus de 16 ans » et une réflexion sur l’excuse de minorité.

Afin que les peines soient « réellement exécutées », le Premier ministre souhaite « réviser les conditions d’octroi du sursis et limiter les possibilités de réduction de peine », ainsi qu’un recours « plus important aux travaux d’intérêt général, aux amendes administratives et aux amendes forfaitaires délictuelles ». Enfin, Michel Barnier a annoncé la création de places de prison et s’est dit favorable à « la création d’établissements nouveaux pour les courtes peines », notamment pour les « mineurs délinquants ».

Concernant l’immigration, le Premier ministre envisage par ailleurs de conditionner davantage « l’octroi de visas à l’obtention de laissez-passer consulaires nécessaires aux reconduites à la frontière », en renégociant les accords avec les pays d’origine des migrants venant en France. Il souhaite enfin que la France puisse « rétablir des contrôles à ses propres frontières », dans le respect des règles européennes.

 

Le Liban prêt à négocier mais pas le Hezbollah !

Le Liban  prêt à négocier mais pas le  Hezbollah !

 

Poussé par les occidentaux et même par certains voisins arabes, ce qui reste de l’État libanais serait prêt à négocier sur les bases de l’accord de 2006 qui prévoient le retrait militaire libanais à 30 km de la frontière avec Israël. Le seul problème est que cette État libanais n’a guère de pouvoir actuellement à peu près entièrement dans les mains du Hezbollah et derrière de l’Iran.

Officiellement le premier ministre libanais Najib Mikati a cependant déclaré que le Liban était prêt à appliquer pleinement la résolution 1701 du Conseil de sécurité des Nations unies, qui prévoit notamment le retrait du Hezbollah de la région libanaise située au sud du fleuve Litani, à environ 30 km de la frontière avec Israël, a appris Reuters après avoir consulté un compte rendu à l’issue d’une rencontre entre les autorités libanaises.

«Le Liban est prêt à appliquer la résolution 1701 et, dès l’entrée en vigueur du cessez-le-feu, à envoyer l’armée libanaise dans la zone située au sud du fleuve Litani pour qu’elle y remplisse toutes ses fonctions, en coordination avec les artisans de la paix de l’ONU», a annoncé Najib Mikati. Il a ajouté que le parlement se réunirait ensuite pour élire un président de consensus, alors que le Liban ne dispose plus de président de la République depuis le départ de Michel Aoun en 2022.

Budget : davantage d’impôts mais surtout moins de dépenses

Budget : davantage d’impôts mais surtout moins de dépenses

 Comme la France détient déjà le record des prélèvements obligatoires parmi les pays développés il apparaît que l’équilibre du budget visera davantage la réduction des dépenses que l’augmentation des ressources fiscales même si les deux mesures peuvent s’articuler. Et de toute manière la perspective d’un retour à 3 % le budget devra être reportée dans le temps vers 2030 au lieu de 2027. L’objectif étantde ne pas tuer complètement la croissance ( et donc aussi les recettes fiscales). «  Nous allons faire des propositions fortes pour redresser les finances du pays », a annoncé le ministre des Comptes publics dans un discours À l’Assemblée nationale. Le premier levier sera avant tout « la réduction de la dépense publique », a insisté Laurent Saint Martin. « Nous allons vous proposer un budget de vérité et d’effort », a ajouté Antoine Armand.

 Laurent Saint Martin a déclaré que « le risque de dépassement de 6% de déficit est avéré »; En cause, « de moindres recettes fiscales et un écart de 16 milliards d’euros sur les dépenses publiques locales ».

La croissance, surtout portée par le commerce extérieur et moins par la consommation domestique a également engendré « un écart de TVA » par rapport à ce qui était espéré, a expliqué l’ancien patron de Business France.  « Il ne faut pas s’interdire de réfléchir sur des mesures ciblées sur les entreprises et les ménages qui ont des capacités contributives », a ajouté Antoine Armand. En clair Il faudra envisager d’augmenter la fiscalité .

 

Un nouveau gouvernement : mais pour quoi faire vraiment ?

Un nouveau gouvernement : mais pour quoi faire ?

Évidemment d’un point de vue institutionnel et politique, l’absence d’un gouvernement constitue un problème qui pourrait d’ailleurs déboucher sur une crise institutionnelle en mettant notamment en cause le mode de désignation des députés. La question se pose quand même de l’intérêt réel d’un gouvernement. D’ailleurs Darmanin a constaté avec malice que les choses allaient pas plus mal sans gouvernement officiel ! De toute manière en l’état des rapports de force c’est-à-dire la division en trois camps totalement opposés à l’assemblée nationale , aucune majorité n’est possible sauf pour une motion de censure destinée à abattre un nouveau gouvernement. Pour la démolition il y a possibilité d’union mais pas pour la construction.

 

Notons surtout que les marges d ‘ action du nouveau gouvernement seront très réduites sur la question du budget. Il faut en effet réduire le déficit et la dette en même temps. Une dette abyssale qui sans plan d’amortissement même à long terme nous conduira sans doute sur le chemin de la Grèce. Nous empruntons en effet assez logiquement pour les investissements mais malheureusement aussi pour le fonctionnement ; bref pour faire tourner la boutique de l’État notamment payer salaires, allocations  et pensions. Le budget 2025 devra forcément ressembler à celui de 2024 avec au minimum une dizaine de milliards d’économies au moins . Cette perspective va rencontrer des oppositions très fortes et sans doute justifier des motions de censure qui vont balayer le nouveau gouvernement. Heureusement juridiquement en cas de crise grave on peut toujours reconduire le budget précédent dans ses montants.

En l’état des divisions, il ne faut guère espérer qu’il y aura d’autres débats fondamentaux à l’Assemblée nationale peut-être seulement quelques lois de portée assez marginale et encore. En fait, le pays risque d’être géré tout simplement par l’administration. Ce qui est déjà largement le cas actuellement; dans les faits les politiques parlent mais l’administration gère de façon forcément technocratique et centralisée. Les inflexions politiques sont toujours à la marge.

Il faut en effet en cas de nouvelles lois sortirent aussi les décrets et les circulaires et la plupart des lois sont mal appliquées voire pas du tout tout. Avant de prévoir une nouvelle flambée de lois dites structurelles, on ferait mieux de procéder à un audit généralisé du dispositif législatif existant. Au lieu de cela, on promet évidemment la lune sans savoir d’ailleurs assez souvent de quoi on parle faute de concertation avec les corps intermédiaires et les organisations représentatives.

Bref le paysage politique relève surtout d’une forme d’agitation théâtrale et la France ne souffrirait peut-être pas d’une absence de gouvernement pendant une période d’une année par exemple.
On entend déjà les cris sur  les atteintes à la démocratie de la part de ceux qui sont surtout des professionnels de la politique  !

 

Un nouveau gouvernement : mais pour quoi faire ?

Un nouveau gouvernement : mais pour quoi faire ?

Évidemment d’un point de vue institutionnel et politique, l’absence d’un gouvernement constitue un problème qui pourrait d’ailleurs déboucher sur une crise institutionnelle en mettant notamment en cause le mode de désignation des députés. La question se pose quand même de l’intérêt réel d’un gouvernement. D’ailleurs Darmanin a constaté avec malice que les choses allaient pas plus mal sans gouvernement officiel ! De toute manière en l’état des rapports de force c’est-à-dire la division en trois camps totalement opposés à l’assemblée nationale , aucune majorité n’est possible sauf pour une motion de censure destinée à abattre un nouveau gouvernement. Pour la démolition il y a possibilité d’union mais pas pour la construction.

 

Notons surtout que les marges d ‘ action du nouveau gouvernement seront très réduites sur la question du budget. Il faut en effet réduire le déficit et la dette en même temps. Une dette abyssale qui sans plan d’amortissement même à long terme nous conduira sans doute sur le chemin de la Grèce. Nous empruntons en effet assez logiquement pour les investissements mais malheureusement aussi pour le fonctionnement ; bref pour faire tourner la boutique de l’État notamment payer salaires, allocations  et pensions. Le budget 2025 devra forcément ressembler à celui de 2024 avec au minimum une dizaine de milliards d’économies au moins . Cette perspective va rencontrer des oppositions très fortes et sans doute justifier des motions de censure qui vont balayer le nouveau gouvernement. Heureusement juridiquement en cas de crise grave on peut toujours reconduire le budget précédent dans ses montants.

En l’état des divisions, il ne faut guère espérer qu’il y aura d’autres débats fondamentaux à l’Assemblée nationale peut-être seulement quelques lois de portée assez marginale et encore. En fait, le pays risque d’être géré tout simplement par l’administration. Ce qui est déjà largement le cas actuellement; dans les faits les politiques parlent mais l’administration gère de façon forcément technocratique et centralisée. Les inflexions politiques sont toujours à la marge.

Il faut en effet en cas de nouvelles lois sortirent aussi les décrets et les circulaires et la plupart des lois sont mal appliquées voire pas du tout tout. Avant de prévoir une nouvelle flambée de lois dites structurelles, on ferait mieux de procéder à un audit généralisé du dispositif législatif existant. Au lieu de cela, on promet évidemment la lune sans savoir d’ailleurs assez souvent de quoi on parle faute de concertation avec les corps intermédiaires et les organisations représentatives.

Bref le paysage politique relève surtout d’une forme d’agitation théâtrale et la France ne souffrirait peut-être pas d’une absence de gouvernement pendant une période d’une année par exemple.
On entend déjà les cris sur  les atteintes à la démocratie de la part de ceux qui sont surtout des professionnels de la politique !

 

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