Mort de Thomas à Crépol: un premier auteur des menaces à la maire de Romans condamné
La maire de Romans-sur-Isère, Marie-Hélène Thoraval, annonce ce mercredi 6 novembre la condamnation « de l’auteur des appels pour l’intimider » à 8 mois de prison ferme. L’homme âgé d’une trentaine d’années et originaire du Pas-de-Calais, d’après le procureur de Valence, a déjà été condamné à « plus de 20 reprises ». On ignore les motifs de ces précédentes condamnations mais on s’en doute compte tenu du profil récurrent de ces délinquants. Il a été interpellé à Marseille en début de semaine. En plus des huit mois de prison ferme, l’individu a été condamné à verser 500 euros de dommages et intérêts à la maire de Romans-sur-Isère.
Marie-Hélène Thoraval se réjouit ce mercredi 6 décembre sur X (ex-Twitter) de l’interpellation « de l’auteur des appels pour l’intimider ». Jugé en comparution immédiate ce mercredi, il a été condamné à 8 mois de prison ferme. Une information confirmé par le parquet de Valence à l’AFP.
« Merci à la police pour sa célérité et son efficacité, à la justice pour sa fermeté », déclare l’édile.
Interpellé à Marseille en début de semaine, l’homme né en 1990 a été condamné en comparution immédiate par le tribunal correctionnel de Valence dans la Drôme pour « outrages par paroles ou menaces » à l’encontre de l’édile et a été incarcéré dans la foulée.
Sept jours plus tôt, la maire de Romans-sur-Isère, où était scolarisé en lycée le jeune Thomas, tué au couteau lors d’un bal de village mi-novembre, avait déposé plainte après avoir reçu des menaces par téléphone et sur les réseaux sociaux, dont une de mort « par décapitation », selon l’édile.
Elle souligne que « l’auteur des ces menaces de mort » n’a quant à lui pas encore été « appréhendé ». Une enquête disjointe se poursuit.
Marie-Hélène Thoraval explique « avoir reçu deux appels anonymes qui ont été opérés auprès du standard de la mairie avec un message plutôt qui relevait de l’intimidation, [lui] demandant si [elle] disposait d’une kalachnikov chez [elle] et si [elle] avait des gardes du corps ».
C’est pour ces faits, que l’homme condamné ce mercredi comparaissait devant le tribunal. Il a toutefois été relaxé des faits d’ »appels téléphoniques malveillants ». En garde à vue comme devant le tribunal il a contesté les faits, affirmant que quelqu’un d’autre avait utilisé son téléphone !