Archive pour le Tag 'maintient'

Face aux folies de Trump, la Fed maintient ses taux

Face aux folies de Trump, la Fed maintient ses taux

En tenant compte des graves inquiétudes de la politique économique de Trump, la Réserve fédérale (Fed) américaine a laissé ses taux inchangés mercredi.

«L’incertitude autour des perspectives économiques s’est accrue», selon le communiqué de la banque centrale, qui s’attend toujours à baisser ses taux directeurs deux fois cette année. Les marchés s’attendaient massivement à un maintien des taux à leur niveau actuel (dans une fourchette comprise entre 4,25% et 4,50% depuis décembre).

.la FED s’attend désormais à une croissance du produit intérieur brut (PIB) à 1,7% % à la fin de l’année (contre 2,1% prévus auparavant) et l’inflation en accélération à 2,7% (contre 2,5% précédemment), selon la première actualisation de leurs prévisions depuis le retour de Donald Trump à la Maison Blanche. Ils ont aussi légèrement relevé le taux de chômage attendu, à 4,4% (contre 4,3% précédemment).

Lutter contre l’inflation
Dans ce contexte, les déclarations du président de l’institution, Jerome Powell, en conférence de presse à partir de 19h30, sont très attendues. Seul invariant dans les prévisions : les responsables s’attendent toujours globalement à ce que l’institution monétaire décide deux baisses de taux (d’un quart de point chacune) cette année. Depuis la précédente réunion de la Fed fin janvier, qui s’était aussi traduite par un statu quo sur les taux, le panorama a singulièrement évolué. Les entreprises ont commencé à subir de nouvelles taxes sur les importations, les consommateurs à surveiller de près leur porte-monnaie, et les investisseurs à sérieusement douter que les États-Unis puissent sortir sans dommages de l’essoreuse enclenchée par le président Donald Trump.

Outre son escalade, ponctuée de revirements, sur les droits de douane, le chef de l’État investi le 20 janvier a lancé le milliardaire Elon Musk à l’assaut de l’État fédéral pour tailler dans les dépenses et faire fondre le nombre de fonctionnaires. Jusque-là, face à une économie florissante et un taux de chômage faible, la Fed s’était surtout focalisée sur la lutte contre l’inflation, encore au-dessus de sa cible de 2% (à +2,5% sur un an en janvier, par rapport au pic de 7,2% en juin 2022, selon l’indice PCE privilégié par la banque centrale).

Les initiatives du président ont désorienté jusqu’à l’économiste Michael Strain, du centre de réflexion conservateur American Enterprise Institute. Favorable à plusieurs pans de son programme (baisses d’impôts, dérégulation, réduction du poids de l’État fédéral…), il vient de qualifier de «catastrophe» sa gestion de la politique économique. «Il était auparavant inconcevable qu’un président – y compris Trump pendant son premier mandat – fasse délibérément autant de mal à l’économie», a-t-il écrit sur son blog.

Craignant les folies de Trump, la Fed maintient ses taux

Craignant les folies de Trump, la Fed maintient ses taux

En tenant compte des graves inquiétudes de la politique économique de Trump, la Réserve fédérale (Fed) américaine a laissé ses taux inchangés mercredi.

«L’incertitude autour des perspectives économiques s’est accrue», selon le communiqué de la banque centrale, qui s’attend toujours à baisser ses taux directeurs deux fois cette année. Les marchés s’attendaient massivement à un maintien des taux à leur niveau actuel (dans une fourchette comprise entre 4,25% et 4,50% depuis décembre).

.la FED s’attend désormais à une croissance du produit intérieur brut (PIB) à 1,7% % à la fin de l’année (contre 2,1% prévus auparavant) et l’inflation en accélération à 2,7% (contre 2,5% précédemment), selon la première actualisation de leurs prévisions depuis le retour de Donald Trump à la Maison Blanche. Ils ont aussi légèrement relevé le taux de chômage attendu, à 4,4% (contre 4,3% précédemment).

Lutter contre l’inflation
Dans ce contexte, les déclarations du président de l’institution, Jerome Powell, en conférence de presse à partir de 19h30, sont très attendues. Seul invariant dans les prévisions : les responsables s’attendent toujours globalement à ce que l’institution monétaire décide deux baisses de taux (d’un quart de point chacune) cette année. Depuis la précédente réunion de la Fed fin janvier, qui s’était aussi traduite par un statu quo sur les taux, le panorama a singulièrement évolué. Les entreprises ont commencé à subir de nouvelles taxes sur les importations, les consommateurs à surveiller de près leur porte-monnaie, et les investisseurs à sérieusement douter que les États-Unis puissent sortir sans dommages de l’essoreuse enclenchée par le président Donald Trump.

Outre son escalade, ponctuée de revirements, sur les droits de douane, le chef de l’État investi le 20 janvier a lancé le milliardaire Elon Musk à l’assaut de l’État fédéral pour tailler dans les dépenses et faire fondre le nombre de fonctionnaires. Jusque-là, face à une économie florissante et un taux de chômage faible, la Fed s’était surtout focalisée sur la lutte contre l’inflation, encore au-dessus de sa cible de 2% (à +2,5% sur un an en janvier, par rapport au pic de 7,2% en juin 2022, selon l’indice PCE privilégié par la banque centrale).

Les initiatives du président ont désorienté jusqu’à l’économiste Michael Strain, du centre de réflexion conservateur American Enterprise Institute. Favorable à plusieurs pans de son programme (baisses d’impôts, dérégulation, réduction du poids de l’État fédéral…), il vient de qualifier de «catastrophe» sa gestion de la politique économique. «Il était auparavant inconcevable qu’un président – y compris Trump pendant son premier mandat – fasse délibérément autant de mal à l’économie», a-t-il écrit sur son blog.

Notation financière de la France :un sursis, Fitch maintient sa note

Notation financière de la France :un sursis, Fitch maintient sa note

Si Fitch a maintenu, vendredi soir, sa perspective négative, l’agence a jugé que la France conserve une économie «vaste et diversifiée», avec des «institutions fortes et efficaces». Reste à venir l’évaluation de la principale agence de notation Standard Standard & Poor’s.

Le gouvernement est parvenu à faire adopter son projet de loi de finances, redonnant un semblant de stabilité, malgré une trajectoire des comptes publics encore incertaine. Le déficit, espéré à 5,4% du PIB par l’exécutif, reste exposé à de nombreux aléas.

Les regards se tournent désormais vers Standard & Poor’s, qui en février a fait passer son propre «AA-» en perspective négative. Si la situation de la France ne s’arrange pas, l’agence américaine, beaucoup plus suivie, pourrait se monter plus sévère que Fitch lors de sa prochaine notation. La troisième agence, Moody’s, classe la France Aa3, l’équivalent de AA-, mais avec perspective stable.

BCE: maintient des taux

BCE: maintient des taux

Comme c’était prévisible après la décision de la banque fédérale américaine de maintenir ses taux, la banque centrale européenne s’aligne sur cette position. En cause la fragilité de l’économie européenne par rapport à celle des États-Unis. La BCE ne peut donc décrocher par rapport aux États-Unis en manière de taux sauf à fragiliser l’euro. La banque centrale a abaissé ses prévisions en zone euro pour 2023 et 2024. Les nouvelles projections macroéconomiques de l’institution prévoient désormais une croissance de 0,6% en 2023 -contre 0,7% précédemment- puis 0,8% en 2024 et 1,5% en 2025 ainsi qu’en 2026.Elle a abaissé sa prévision d’inflation pour 2024 prévoyant une hausse des prix de 2,7% cette année-là — contre 3,2% précédemment , de 2,1% en 2025, puis de 1,9% en 2026.

Alors que la Réserve fédérale américaine (Fed) a laissé ses taux inchangés, mercredi 13 décembre, et que ses responsables ont indiqué qu’ils anticipaient majoritairement trois ou quatre baisses l’année prochaine, pour les amener à 4,6% fin 2024, c’est maintenant au tour de la Banque centrale européenne (BCE) de se prononcer.

Et un tel scénario reste exclu pour l’instant, a tranché la présidente de l’institution européenne, ce jeudi D’autant que la bataille de la passion est encore loin être gagné en particulier du fait de la grande dépendance de le l’Europe aux énergies importées.
L’institution monétaire poursuit ainsi sa pause après dix hausses d’affilée depuis juillet 2022. Le taux de dépôt, qui fait référence, reste donc à 4,0%, son niveau le plus haut depuis le lancement de la monnaie unique en 1999, tandis que le taux de refinancement et le taux de facilité de prêt marginal se situent respectivement à 4,50% et 4,75%.

En outre, la BCE a annoncé, ce jeudi, son intention de davantage réduire la taille de son bilan à compter de la mi-2024, soit six mois plus tôt que prévu, sur fond du recul de l’inflation.

L’institution monétaire veut réduire son portefeuille de dette acquise dans le cadre du plan d’urgence contre la pandémie de coronavirus (le « PEPP »), en ne réinvestissant qu’une partie des titres à échéance. Cela réduira la taille de ces avoirs de 7,5 milliards d’euros par mois en moyenne à compter de juillet 2024. Les réinvestissements s’arrêteront ensuite fin 2024, selon un communiqué.

Taux d’intérêt: la BCE maintient ses taux

Taux d’intérêt: la BCE maintient ses taux

Comme c’était prévisible après la décision de la banque fédérale américaine de maintenir ses taux, la banque centrale européenne s’aligne sur cette position. En cause la fragilité de l’économie européenne par rapport à celle des États-Unis. La BCE ne peut donc décrocher par rapport aux États-Unis en manière de taux sauf à fragiliser l’euro. La banque centrale a abaissé ses prévisions en zone euro pour 2023 et 2024. Les nouvelles projections macroéconomiques de l’institution prévoient désormais une croissance de 0,6% en 2023 -contre 0,7% précédemment- puis 0,8% en 2024 et 1,5% en 2025 ainsi qu’en 2026.Elle a abaissé sa prévision d’inflation pour 2024 prévoyant une hausse des prix de 2,7% cette année-là — contre 3,2% précédemment , de 2,1% en 2025, puis de 1,9% en 2026.

Alors que la Réserve fédérale américaine (Fed) a laissé ses taux inchangés, mercredi 13 décembre, et que ses responsables ont indiqué qu’ils anticipaient majoritairement trois ou quatre baisses l’année prochaine, pour les amener à 4,6% fin 2024, c’est maintenant au tour de la Banque centrale européenne (BCE) de se prononcer.

Et un tel scénario reste exclu pour l’instant, a tranché la présidente de l’institution européenne, ce jeudi D’autant que la bataille de la passion est encore loin être gagné en particulier du fait de la grande dépendance de le l’Europe aux énergies importées.
L’institution monétaire poursuit ainsi sa pause après dix hausses d’affilée depuis juillet 2022. Le taux de dépôt, qui fait référence, reste donc à 4,0%, son niveau le plus haut depuis le lancement de la monnaie unique en 1999, tandis que le taux de refinancement et le taux de facilité de prêt marginal se situent respectivement à 4,50% et 4,75%.

En outre, la BCE a annoncé, ce jeudi, son intention de davantage réduire la taille de son bilan à compter de la mi-2024, soit six mois plus tôt que prévu, sur fond du recul de l’inflation.

L’institution monétaire veut réduire son portefeuille de dette acquise dans le cadre du plan d’urgence contre la pandémie de coronavirus (le « PEPP »), en ne réinvestissant qu’une partie des titres à échéance. Cela réduira la taille de ces avoirs de 7,5 milliards d’euros par mois en moyenne à compter de juillet 2024. Les réinvestissements s’arrêteront ensuite fin 2024, selon un communiqué.

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Prix- L’inflation se maintient en septembre

Prix- L’inflation se maintient en septembre


Un nouveau démenti pour le ministre de l’économie qui avait promis un ralentissement de l’inflation au début de l’été. Au contraire, l’inflation se maintient bien en septembre. Les prix augmentent donc encore. L’indice des prix à la consommation s’est établi à 4,9% sur un an en septembre, a indiqué vendredi l’Insee, confirmant sa première estimation. Mais L’indice des prix à la consommation harmonisé (IPCH), utilisé pour des comparaisons à l’échelle européenne, lui, a été révisé en hausse de 0,1 point à 5,7% sur un an en septembre, comme le mois précédent.

Dans le détail, les prix de l’énergie ont augmenté de 11,9% sur un an, après 6,8% en août, en raison du « net rebond » des produits pétroliers, a détaillé l’Institut national de la statistique. Toujours en hausse, les prix de l’électricité ralentissent un peu (+16,1% après +18%), tandis que le gaz a augmenté au même rythme (+7,6%).

Mais ces derniers représentent moins de 10% du panier de consommation pris en compte par l’Insee pour son calcul. Dans le même temps, l’alimentation pèse environ 16% et les services (hébergement et transports notamment) plus de la moitié.

Et les prix de ces biens et services ont justement continué à ralentir, pour le sixième mois consécutif, avec une progression de 9,7% sur un an en septembre, contre 11,2% en août. Le repli est plus marqué pour les produits frais. Sur un mois, ils se sont même replié de 0,3%, une première depuis octobre 2021, selon l’institut statistique. Les prix des services comme les loyers, les services de communication ou la restauration (+2,9% sur un an en septembre après +3%) ainsi que ceux des produits manufacturés tels que les gros appareils ménagers ou les livres (+2,9% après +3,1%) ont également ralenti.

Le problème c’est que le ralentissement de l’inflation ne signifie nullement une baisse des prix. Pire, l’inflation de cette année ce cumul évidemment avec l’année précédente et les prix continuent d’augmenter de manière significative. Pour preuve l’attitude de plus en plus prudente concernant la consommation des ménages. La consommation des ménages s’est contractée de 1,9% sur un an et de 0,5% sur un mois, selon l’Insee.

L’inflation se maintient en septembre

L’inflation se maintient en septembre


Un nouveau démenti pour le ministre de l’économie qui avait promis un ralentissement de l’inflation au début de l’été. Au contraire, l’inflation se maintient bien en septembre. L’indice des prix à la consommation s’est établi à 4,9% sur un an en septembre, a indiqué vendredi l’Insee, confirmant sa première estimation. Mais L’indice des prix à la consommation harmonisé (IPCH), utilisé pour des comparaisons à l’échelle européenne, lui, a été révisé en hausse de 0,1 point à 5,7% sur un an en septembre, comme le mois précédent.

Dans le détail, les prix de l’énergie ont augmenté de 11,9% sur un an, après 6,8% en août, en raison du « net rebond » des produits pétroliers, a détaillé l’Institut national de la statistique. Toujours en hausse, les prix de l’électricité ralentissent un peu (+16,1% après +18%), tandis que le gaz a augmenté au même rythme (+7,6%).

Mais ces derniers représentent moins de 10% du panier de consommation pris en compte par l’Insee pour son calcul. Dans le même temps, l’alimentation pèse environ 16% et les services (hébergement et transports notamment) plus de la moitié.

Et les prix de ces biens et services ont justement continué à ralentir, pour le sixième mois consécutif, avec une progression de 9,7% sur un an en septembre, contre 11,2% en août. Le repli est plus marqué pour les produits frais. Sur un mois, ils se sont même replié de 0,3%, une première depuis octobre 2021, selon l’institut statistique. Les prix des services comme les loyers, les services de communication ou la restauration (+2,9% sur un an en septembre après +3%) ainsi que ceux des produits manufacturés tels que les gros appareils ménagers ou les livres (+2,9% après +3,1%) ont également ralenti.

Le problème c’est que le ralentissement de l’inflation ne signifie nullement une baisse des prix. Pire, l’inflation de cette année ce cumul évidemment avec l’année précédente et les prix continuent d’augmenter de manière significative. Pour preuve l’attitude de plus en plus prudente concernant la consommation des ménages. La consommation des ménages s’est contractée de 1,9% sur un an et de 0,5% sur un mois, selon l’Insee.

Pétrole : L’Opep + maintient ses quotas


Pétrole : L’Opep + maintient ses quotas

Le maintien des quotas actuels de l’OPEP devrait mécaniquement tirer les prix du carburant vers le haut. En effet, les restrictions de l’Occident vis-à-vis du pétrole russe devraient peser sur l’offe . Reste que cette demande la sans doute s’inscrire dans une tendance baissière du fait d’une croissance mondiale qui commence à tutoyer la récession. Déjà l’activité économique a tendance à se baisser et le pétrole est passé de prix record de 130 $ le baril à environ 80 $ en ce moment.

Les représentants des 13 membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) conduits par Ryad, et leurs dix alliés emmenés par Moscou, ont convenu, dimanche 4 décembre, de garder le cap décidé en octobre sur une réduction de deux millions de barils par jour jusqu’à fin 2023.

Le prochain rendez-vous a été fixé au 4 juin 2023. Toutefois, le groupe s’est dit prêt à se réunir « à tout moment » d’ici là pour prendre des « mesures supplémentaires immédiates » si besoin.
Des spéculations avaient couru sur une coupe plus drastique, mais le groupe a préféré temporiser devant « l’incertitude quant à l’impact sur la production de brut russe » du nouveau train de sanctions, a souligné Giovanni Staunovo, analyste d’UBS interrogé par l’AFP. La Russie est vent debout contre le plafonnement du prix de son pétrole que l’Union européenne, le G7 et l’Australie ont prévu de mettre en place lundi, « ou très peu de temps après », pour priver la Russie des moyens de financer sa guerre en Ukraine.
Le cours du baril de brut de l’Oural évolue actuellement autour de 65 dollars (environ 62 euros), soit à peine plus que le plafond de 60 dollars décidé par l’UE, le G7 et Canberra.

Politique- MACRON MAINTIENT L’ENA

Politique- MACRON MAINTIENT L’ENA

 

Changement d’ambiance politique et changement de position pour Macron. À l’occasion du mouvement des  gilets jaunes,  il avait déclaré vouloir supprimer l’ENA. Désormais il décide de maintenir la filière privilégiée des technocrates qui dirigent  le pays. Et pour le justifier, il ouvre une petite place aux candidats issus de milieux modestes. À cet effet des classes préparatoires spécifiques seraient mises en place non seulement pour l’ENA  mais aussi pour d’autres grandes écoles. Bref Macron donne un vernis démocratique au maintien d’une école voix de passage privilégiée  pour accéder aux cabinets ministériels, aux hautes fonctions privées et publiques . En cause, la pratique du renvoi d’ascenseur puisque la plupart des institutions et les grandes sociétés sont dirigées par des énarques. Y compris les entreprises privées qui achète en fait  le répertoire des élèves de l’ENA pour accéder directement au lieu de décision.

Pour mettre en place sa discrimination positive sur le mode américain, le pouvoir envisage aussi de modifier le modèle des concours pour tous, en supprimant les épreuves qui pourraient se révéler discriminantes, sur le modèle de Sciences Po qui avait supprimé en 2019 son épreuve de culture générale.

« Certes on ne supprime pas l’ENA, mais à terme cela n’aura plus rien à voir avec l’ENA », estime membres de la majorité. « Il y a dix ans on aurait hurlé à la discrimination positive ». Par ailleurs le changement de position de Macron heure évidemment l’aile gauche de la majorité qui constate un nouveau renoncement. .

MACRON MAINTIENT L’ENA

MACRON MAINTIENT L’ENA

 

Changement d’ambiance politique et changement de position pour Macron. À l’occasion du mouvement des  gilets jaunes,  il avait déclaré vouloir supprimer l’ENA. Désormais il décide de maintenir la filière privilégiée des technocrates qui dirigent  le pays. Et pour le justifier, il ouvre une petite place aux candidats issus de milieux modestes. À cet effet des classes préparatoires spécifiques seraient mises en place non seulement pour l’ENA  mais aussi pour d’autres grandes écoles. Bref Macron donne un vernis démocratique au maintien d’une école voix de passage privilégiée  pour accéder aux cabinets ministériels, aux hautes fonctions privées et publiques . En cause,la pratique du renvoi d’ascenseur puisque la plupart des institutions et les grandes sociétés sont dirigées par des énarques. Y compris les entreprises privées qui achète en fait  le répertoire des élèves de l’ENA pour accéder directement au lieu de décision.

Pour mettre en place sa discrimination positive sur le mode américain, le pouvoir envisage aussi de modifier le modèle des concours pour tous, en supprimant les épreuves qui pourraient se révèler discriminantes, sur le modèle de Sciences Po qui avait supprimé en 2019 son épreuve de culture générale.

« Certes on ne supprime pas l’ENA, mais à terme cela n’aura plus rien à voir avec l’ENA », estime membres de la majorité. « Il y a dix ans on aurait hurlé à la discrimination positive ». Par ailleurs le changement de position de Macon heure évidemment l’aile gauche de la majorité qui constate un nouveau renoncement. .

Perspectives économiques : la BCE maintient son optimisme excessif

Perspectives économiques : la BCE maintient son optimisme excessif

 

 

Difficile pour la Banque centrale européenne d’être à la fois crédible économiquement et d’entretenir en même temps le climat des affaires. La Banque centrale a décidé de ne pas modifier ses perspectives de croissance en 2021.

Pourtant, les institutions internationales de prévisions prévoient à peine 3 % d’augmentation de la croissance en 2021, soit un point de moins que précédemment. On est loin du niveau de fin 2019 et à ce rythme, il faudra plusieurs années pour retrouver une activité au volume équivalent à celui d’avant la crise sanitaire. « Ce qui serait un motif d’inquiétude, ce serait qu’après la fin mars, ces Etats membres aient encore besoin de mesures de confinement et que, par exemple, les programmes de vaccination avancent au ralenti », a expliqué Christine Lagarde.

Plusieurs économistes indépendants ont déjà revu à la baisse leurs prévisions de croissance; Bank of America n’attend ainsi plus que 2,9% de rebond du PIB de la zone euro, soit un point de moins qu’auparavant.

Christine Lagarde a réaffirmé qu’en cas de besoin, la BCE pourrait encore augmenter son programme de rachats de titres sur le marché lancé en mars dernier, le PEPP (programme d’achats d’urgence face la pandémie), dont le montant a été porté le mois dernier à 1.850 milliards d’euros et la durée prolongée jusqu’en mars 2022.

Mais elle a aussi évoqué l’hypothèse que cette enveloppe ne soit pas utilisée en totalité.

La FED maintient ses taux

La FED  maintient ses taux

Finalement comme la plupart des banques centrales, la Fed a décidé de ne rien changer pour l’année en cours au motif qu’il n’y a pas de signe suffisant d’affaiblissement de l’économie même si la centrale américaine reconnaît un tassement notamment de la consommation des ménages. Comme dans la plupart des autres régions, l’industrie manufacturière est aussi à la peine. Cependant il n’y a pas d’urgence car l’inflation est contenue aux États-Unis autour de 1,5 % un objectif de 2 %.

Le taux directeur reste donc inscrit dans une fourchette comprise entre 1,5 et 1,75%. Des taux que le président américain juge excessif pour redonner du souffle à la croissance américaine. La décision a cependant été unanime au sein des membres du comité monétaire de la Fed, qui estime que cette politique monétaire doit notamment permettre à l’inflation de revenir à son taux cible de 2%, alors qu’elle est actuellement inférieure. L’inflation annuelle aux Etats-Unis était de 1,5% en novembre, selon l’indice PCE, le plus suivi par la Fed pour mesurer l’évolution des prix. Seul le secteur manufacturier est en récession, victime de la guerre commerciale avec la Chine. Sur ce front toutefois, la trêve consécutive à l’accord signé le 15 janvier par les deux puissances économiques apporte un vent d’optimisme sur les marchés. Mais alors que le Fonds monétaire international (FMI) prévoyait une reprise de la croissance mondiale cette année, les perspectives mondiales sont désormais assombries par l’épidémie du nouveau coronavirus, qui a fait plus de 130 morts en Chine. «Le coronavirus introduit une nouvelle forme d’incertitude. (…) Les ruptures dans la chaîne d’approvisionnement mondiale peuvent être importantes», a ainsi indiqué à l’AFP Diane Swonk, économiste en chef pour Grant Thornton. «Il est encore trop pour agir mais la Fed doit montrer qu’elle regarde cela de près», a-t-elle ajouté. Pour l’économiste Joel Naroff, le coronavirus influencera les décisions de la Fed «si cela affecte durablement les marchés et s’il y a des signes clairs de ralentissement de l’économie».

SNCF : le soutien se maintient à 44%

SNCF : le soutien se maintient à 44%

 

Selon un sondage Ifop pour le JDD, la grève est condamnée par une majorité mais est jugée justifiée par une minorité 44% des Français (contre 41% la semaine dernière), dont une forte majorité chez les jeunes (65%), les ouvriers (59%) et les salariés du secteur public (58%, +8).   Désormais, les clivages sont figés. Les sympathisants de la République en marche (88%) et de la droite (80%) désapprouvent massivement la grève, alors qu’elle est soutenue par ceux de la France insoumise (82%), du PS (59%) et du FN (51%). De même, la réforme reçoit l’appui des macronistes (94%) et des Républicains (83%), mais suscite le rejet des mélenchonistes (75%), du PS (55%) et du FN (53%). L’aval le plus marqué se relève chez les retraités (72%), les cadres (70%) et les chefs d’entreprise (68%). Le rejet vient des fonctionnaires (52%), des moins de 25 ans (49%) et des chômeurs (57%). Pendant ce temps, la conviction que le pouvoir ne cédera pas gagner du terrain : elle est exprimée par 79% de sondés (+5), son plus haut niveau en deux mois. Ce sentiment est partagé par les électeurs REM (93%) et LR (85%), mais aussi FI (77%), PS (84%) et FN (65%). Comme si la réforme suscitait désormais l’approbation des uns et la résignation des autres.

Etats-Unis : La croissance se maintient bien

Etats-Unis : La croissance se maintient bien

Une croissance qui se maintient toujours bien aux États-Unis toujours soutenue par la consommation interne qui représente les deux tiers de l’activité. Cette croissance doit aussi aux investissements et aux stocks et se traduit par un bon niveau  des emplois. De quoi justifier une légère hausse des taux pour la fête. FED d’autant qu’on enregistre une certaine pression inflationniste. Le produit intérieur brut (PIB) des Etats-Unis a progressé de 3,3% en rythme annualisé sur la période juillet-septembre, a annoncé mercredi le département du Commerce dans sa deuxième estimation. Il s‘agit du rythme le plus fort depuis le troisième trimestre 2014 et d‘une accélération par rapport au taux de 3,1% enregistré sur les trois mois précédents. C‘est la première fois depuis 2014 que l’économie américaine enregistre deux trimestres consécutifs de croissance au moins égale à 3%. Le dynamisme de l’économie américaine n‘est toutefois peut-être pas aussi fort car la constitution des stocks a contribué à hauteur de 0,8 point à la croissance au troisième trimestre, contre 0,73 point en première estimation. Hors effets de stocks, l’économie américaine a connu au troisième trimestre une croissance de 2,5% en rythme annualisé. La reprise économique après la récession de 2007-2009 est entrée dans sa huitième année et montre peu de signes d‘essoufflement. L’économie est portée par le resserrement du marché du travail, qui a démarré pendant le premier mandat de l‘ancien président Barack Obama et ne se dément pas depuis. Les entreprises américaines ont accumulé des stocks au rythme de 39 milliards de dollars (33 milliards d‘euros) au troisième trimestre, contre 35,8 milliards annoncés en première estimation. Cela suggère que la variation des stocks, que les entreprises pourraient chercher à écouler au quatrième trimestre, pourrait peser sur la croissance en fin d‘année. Les chiffres publiés mardi ont montré une baisse des stocks des grossistes et des détaillants en octobre, ce qui a conduit les économistes à abaisser leurs prévisions de croissance pour le quatrième trimestre. La croissance des dépenses des ménages, qui représentent plus des deux tiers de l’économie américaine, a été revue en baisse à 2,3% au troisième trimestre, contre 2,4% annoncés précédemment. Elle s’était élevée à 3,3% au deuxième trimestre. Ce repli s‘explique probablement par l‘impact des ouragans Harvey et Irma qui ont dévasté le Texas et la Floride à la fin de l’été. Les dépenses des ménages ont également été affectées par la faible hausse des salaires, qui oblige les consommateurs à puiser dans leurs économies pour financer leurs achats. Le taux d’épargne a ainsi été révisé à la baisse à 3,3% au troisième trimestre, contre 3,4%. Les dépenses d’équipements des entreprises ont quant à elles progressé de 10,4%, leur rythme le plus élevé depuis trois ans, contre 8,6% en première estimation. Les investissements immobiliers non résidentiels ont reculé de 6,8% au troisième trimestre (-5,2% en première estimation), leur plus net recul depuis le quatrième trimestre 2015. Les investissements publics ont progressé de 0,4% sur cette période, alors qu‘ils avaient été annoncés en baisse de 0,1%.

 

Classement universités : la France se maintient péniblement

Classement  universités : la France se maintient péniblement

Avec 20 universités classées parmi les 500 premières, la France reste à la sixième position du classement de Shanghai publié mardi, une liste encore largement dominée par les Etats-Unis qui placent seize établissements dans les vingt premiers. L’université Pierre-et-Marie Curie, à Paris, classée 40e, est le premier établissement français, juste devant l’Université Paris-Sud qui gagne cinq places. « Cette stabilité d’ensemble combinée à des progressions individuelles significatives témoigne de la solidité de la position des universités françaises, qui ont su s’affirmer face à une concurrence internationale devenue de plus en plus forte au cours des dix dernières années », a commenté Frédérique Vidal, ministre de l’Enseignement supérieur, dans un communiqué. Malgré l’élection de Donald Trump, qui a éveillé les inquiétudes de la communauté scientifiques et notamment des spécialistes du climat, les universités américaines continuent de truster le haut du classement qu’Harvard, dans le Massachusetts, et Stanford, près de San Francisco, dominent. Parmi les quinze premiers établissements, il n’y a guère que les Britanniques Cambridge (3e) et Oxford (7e) qui parviennent à se faire une place.  Les universités françaises se maintiennent péniblement dans la dernière édition du classement de Shanghai. Avec 20 universités dans le top 500 et 3 établissements dans le top 100, la France stagne à la sixième position des pays qui placent le plus d’universités dans le prestigieux classement. Sans surprise, les universités américaines monopolisent les premières places. Les États-Unis comptent 16 universités dans le top 20 mondial, et 48 établissements dans les 100 meilleurs. L’université Pierre-et-Marie Curie, à Paris, classée 40e, reste le premier établissement français malgré sa chute d’une place, juste devant l’Université Paris-Sud (41e) qui au contraire gagne cinq places. Troisième et dernière université française du top 100, l’école normale supérieure de Paris (ENS) se place en 69ème position, après un bond de 18 places par rapport à l’édition 2016.A noter.  La sortie de deux universités du classement global par rapport à 2016. Les universités Paris-Sorbonne et Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines, qui avaient fait leur apparition dans la tranche 401-500 l’année dernière, sortent du classement cette année.  Dans le top 10, on retrouve les plus grands noms de l’enseignement supérieur mondial comme les américaines MIT, Berkeley, Princeton, la britannique Oxford ou encore Columbia. Avec seize établissements parmi le top 20 et quarante-huit dans le top 100, les États-Unis confirment leur supériorité mondiale. Le classement de Shanghai, publié tous les ans depuis 2003 par l’université de Jiao Tong, est l’un des cinq classements internationaux de référence. Il prend notamment en compte les publications dans la presse scientifique et le nombre de prix Nobel diplômés des établissements

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