Archive pour le Tag 'maintien'

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Croissance France : maintien à un bas niveau

Croissance France : maintien à  un bas niveau

La croissance devrait se maintenir mais à un bas niveau (+0.3% pour le PIB au troisième trimestre). Il y a des inquiétudes pour l’avenir de l’industrie et les carnets de commande se tassent. En clair,  il se prépare une année 2019 encore moins bonne qu’en 2018 (autour de 1.2% pour la croissance du PIB cette année). Selon le dernier bulletin de la Banque de France publié mercredi 9 octobre, le produit intérieur brut (PIB) tricolore progresserait de 0,3% au cours du troisième trimestre. L’institution bancaire n’a pas révisé ses prévisions par rapport à sa précédente estimation et ces chiffres sont relativement conformes à ceux de l’Insee qui table sur une croissance à 1,3% pour 2019. Lors d’un récent point presse, Julien Pouget, le directeur du département de conjoncture à l’institut de statistiques publiques, expliquait :

« En France, 0,3% c’est un rythme quasi-constant depuis 2018. La France apparaît moins exposée que l’Allemagne aux turbulences internationales. L’économie française bénéficie d’un soutien budgétaire. La prévision de croissance est inchangée par rapport à celle d’il y a trois mois, soit un rythme de 0,3% par trimestre d’ici la fin de l’année, et en moyenne annuelle 1,3% en 2019, après 1,7% en 2018.

Pour l’instant, la croissance hexagonale est relativement épargnée par les soubresauts de l’économie internationale. Les sanctions américaines décidées dans le cadre du conflit entre Airbus et Boeing pourraient néanmoins peser sur le moral de certains secteurs comme l’agroalimentaire, l’aéronautique ou les vins et spiritueux.

« Au niveau international, les nuages s’amoncellent. Les tensions protectionnistes se concrétisent avec les droits de douane, l’issue des négociations commerciales entre la Chine et les Etats-Unis reste très incertaine, tout comme la date et les modalités du Brexit », a rappelé l’économiste.

L’appareil productif continue de souffrir. Après une légère embellie en 2017 au niveau des créations d’usines et de l’emploi, la conjoncture s’est détériorée. Selon les derniers chiffres de la banque centrale, la production industrielle s’est contractée, notamment dans la fabrication de machines, d’équipements électriques ou dans la métallurgie. Les perspectives semblent néanmoins loin d’être réjouissantes pour l’industrie hexagonale. Le moteur industriel allemand est toujours en panne malgré un léger redressement en août. Les craintes d’une récession technique outre-Rhin se renforcent et cette catastrophe pourrait affecter l’activité française. Au Royaume-Uni, le chaos politique est toujours d’actualité malgré l’approche de la date fatidique, le 31 octobre prochain. Cette situation suscite de l’attentisme chez de nombreux investisseurs des deux côtés de la Manche et favorise les doutes pour les entreprises européennes qui échangent avec le Royaume-Uni. La perspective d’une sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne sans accord réveille de nombreuses craintes dans l’agroalimentaire ou l’automobile par exemple.

L’industrie du bâtiment échappe en partie aux menaces qui pèsent sur l’économie. L’activité du secteur a progressé nettement au cours du mois de septembre notamment dans le second œuvre. « Les carnets de commandes ne désemplissent pas. En octobre, la croissance resterait soutenue selon les chefs d’entreprise », ajoutent les statisticiens de l’établissement bancaire. A l’approche des élections municipales, les collectivités ont boosté les investissements, comme l’a rappelé Julien Pouget.« L’investissement privé a certes ralenti mais il continue de bénéficier de taux d’intérêt très bas, explique-t-il. L’investissement public est dopé en cette année pré-élections municipales ». Dans le secteur tertiaire, l’indice du climat des affaires est relativement stable, passant de 100 en août à 99 en septembre. L’activité a marqué le pas en septembre par rapport à juillet et août. Au niveau des effectifs, les embauches ont accéléré à la rentrée et les perspectives sont encourageantes. « Les chefs d’entreprise prévoient une accélération en octobre ». Cette dynamique est principalement soutenue par la demande intérieure.

 

Après sept mois d’anarchie, Castaner réfléchi au contenu du maintien de l’ordre

Après sept mois d’anarchie, Castaner  réfléchi au contenu du maintien de l’ordre

On pourrait sourire si ce n’était pas aussi triste voire aussi dramatique ;  en effet  il aura fallu attendre sept mois pour que Christophe Castaner, le sulfureux ministre de l’intérieur organise un séminaire largement médiatisé concernant l’évolution de la politique de maintien de l’ordre. Il avait pour cela convoqué un certain nombre d’experts et de courtisans qui évidemment ont confirmé par exemple le bienfait de l’utilisateur de l’utilisation des balles de défense que bien peu d’autres pays connaissent. On peut d’abord se tenait que ce séminaire était est rendu public. Nombreux de ce type de réunion se développe un peu partout dans les ministères sans qu’il soit nécessaire pour autant d’ameuter les journalistes. Castaner comme Macron confond sans doute la communication avec l’action politique. Ensuite pourquoi une quinzaine d’experts dont on sait que certains entretiennent directement ou indirectement des liens avec le pouvoir.  En ouverture du séminaire, rapporte le journal Le Monde, Christophe Castaner a appelé les participants aux tables rondes à apporter « une liberté de ton totale, de la franchise, des idées, surtout si elles sont disruptives ou audacieuses ». Cependant, le quotidien national note un certain manque de « voix dissonantes » autour des tables. D’autant que lors de ce séminaire, le ministre de l’Intérieur a continué de récuser le terme de « violences policières ».

« On ne répond pas à des cocktails Molotov avec des bons sentiments, on ne protège pas l’ordre républicain avec des mots doux », a-t-il défendu face aux experts, comme le rapporte Le Monde. « On peut faire croire que tirer au LBD serait une violence policière, que lancer une grenade de désencerclement serait une violence policière, utiliser une matraque serait encore une violence policière, mais ce serait oublier les circonstances et le cadre d’emploi », a-t-il ajouté.  Bref du Castaner pur jus au profil caractéristique des de ces ancien social au

Idéologie très fluctuante et qui aurait pu tout aussi bien œuvrer ou RPR que chez les républicains. Bref ceux qui ont justement tué le parti socialiste pour leur absence de colonne vertébrale théorique et leurs pratiques douteuses

Sondage âge de la retraite : 80 % des Français pour le maintien à 62 ans

Sondage âge de la retraite : 80 % des Français pour le maintien à 62 ans

Un sondage très ambigu d’Elabe puisqu’une majorité soutient la réforme d’un régime de retraite par points mais qu’en même temps 80 % refusent l’allongement de la durée du travail au-delà de 62 ans. Notons qu’il y a toujours cette hypocrite confusion entre l’âge légal fixé aujourd’hui à 62 ans et le départ effectif. Un départ effectif qui aujourd’hui se situe autour de 65 ans et qui pourrait progressivement aller jusqu’à 65 ans. Quant au système par points, ou encore au slogan « un euro versé égal un euro », tout cela ne signifie pas grand-chose car ce qui compte ce ne sont pas tellement les modalités de calcul de la retraite mais leur niveau et leur indexation. En réalité, pour éviter des remous sociaux, le gouvernement risque de maintenir l’âge légal à 62 ans mais incités à aller progressivement jusqu’à 65 ans pour toucher une retraite pleine étant entendu que ceux qui ont connu des conditions de travail pénible pourraient eux être exemptés de cet incitation à travailler plus longtemps.

Gilets jaunes et Maintien de l’ordre : pourquoi pas la bombe atomique !

Gilets jaunes et Maintien de l’ordre : pourquoi pas la bombe atomique !

 

 

 

Nombre de responsables et d’experts de la sécurité s’interrogent  sérieusement sur la pertinence du recours à l’armée pour assurer l’ordre public lors des manifestations de gilets jaunes. Le pouvoir objecte que l’armée est déjà sollicitée dans ‘opération sentinelle. Et pourquoi pas la bombe atomique ?  Pas vraiment un argument convaincant car Sentinelle  être le travail de la police et les 10 000 militaires utilisés serait plus utile sur le terrain des opérations extérieures où les effectifs manquent souvent. La plupart des experts en sécurité considèrent en effet que ce gouvernement  fait preuve d’un grand amateurisme pour s’opposer aux violences et arrêter les responsables. Si l’on en croit le ministère de l’intérieur les casseurs en cause ne représentent pas plus de 2000 personnes au maximum, ils sont même identifiés avant même les manifestations en tout cas quantitativement. Comment comprendre que l’ensemble des forces de police et de gendarmerie ne parvienne pas à réduire à néant les velléités destructrices de ces individus. De quoi s’inquiéter pour la sécurité du pays voire pour la sûreté. Le problème central c’est que ce pouvoir ne s’est pas entouré des compétences nécessaires car le maintien de l’ordre est une affaire de spécialistes et non d’amateurs comme ceux qui entourent aussi bien Macron que Castaner. Pour preuve cette conception très évolutive de la politique du maintien de l’ordre selon les semaines avec parfois une recherche dangereuse du contact systématique avec les manifestants et de l’autre un laxisme qui laisse les plus radicaux détruire biens publics et commerces. Comment un pays comme la France peut-il se montrer incapable de stopper 1500 à 2000 extrémistes ? Le recours à l’armée pose donc interrogations. D’abord quant au symbole qu’il représente car cela caractérise un niveau de gravité sociale et politique. Ensuite quant à l’efficacité. En effet d’après tous les spécialistes, le maintien de l’ordre est un métier pour lequel la gendarmerie et la police sont formés. Ce n’est pas le cas de l’armée qui elle est formée pour se défendre et tuer l’ennemi s’il le faut. Cet appel à l’armée  revêt sans doute aussi un caractère politique pour mordre sur la forte demande d’ordre qui se réfugie dans les partis politiques radicaux.

Maintien de l’ordre «Gilets jaunes»: l’armée, pourquoi pas la bombe atomique !

Maintien de l’ordre «Gilets jaunes»: l’armée, pourquoi pas la bombe atomique !

 

 

 

Les responsables des principaux partis politiques se sont étripés sur BFM  notamment sur la perspective de solliciter l’armée pour maintenir l’ordre lors des manifestations de gilets jaunes. Pas vraiment étonnant car cette orientation suscite pour le moins des interrogations. Elle révèle d’abord l’ampleur de la crise : une double crise, celle des gilets jaunes et plus largement du mécontentement social mais aussi une crise de gouvernance. La plupart des experts en sécurité considèrent en effet que ce gouvernement  fait preuve d’un grand amateurisme pour s’opposer aux violences et arrêter les responsables. Si l’on en croit le ministère de l’intérieur les casseurs en cause ne représentent pas plus de 2000 personnes au maximum, ils sont même identifiés avant même les manifestations en tout cas quantitativement. Comment comprendre que l’ensemble des forces de police et de gendarmerie ne parvienne pas à réduire à néant les velléités destructrices de ces individus. De quoi s’inquiéter pour la sécurité du pays voire pour la sûreté. Le problème central c’est que ce pouvoir ne s’est pas entouré des compétences nécessaires car le maintien de l’ordre est une affaire de spécialistes et non d’amateurs comme ceux qui entourent aussi bien Macron que Castaner. Pour preuve cette conception très évolutive de la politique du maintien de l’ordre selon les semaines avec parfois une recherche dangereuse du contact systématique avec les manifestants et de l’autre un laxisme qui laisse les plus radicaux détruire biens publics et commerces. Comment un pays comme la France peut-il se montrer incapable de stopper 1500 à 2000 extrémistes ? Le recours à l’armée pose donc interrogations. D’abord quant au symbole qu’il représente car cela caractérise un niveau de gravité sociale et politique. Ensuite quant à l’efficacité. En effet d’après tous les spécialistes, le maintien de l’ordre est un métier pour lequel la gendarmerie et la police sont formés. Ce n’est pas le cas de l’armée qui elle est formée pour se défendre et tuer l’ennemi s’il le faut. Cet appel à l’armée  revêt sans doute aussi un caractère politique pour mordre sur la forte demande d’ordre qui se réfugie dans les partis politiques radicaux.

 

Après le conseil de l’Europe, l’ONU condamne la politique de maintien de l’ordre de la France

Après le conseil de l’Europe, l’ONU condamne la politique de maintien de l’ordre  de la France

 

Une nouvelle fois la politique de maintien de l’ordre est condamnée au plan international. Après le désaveu du conseil de l’Europe, c’est maintenant celui de l’ONU. La critique porte surtout sur la nature des moyens employés lors des manifestations. Ce qui est en cause essentiellement  c’est l’utilisation de flash ball et de grenades de desencerclements. Des moyens de guerre qui ne sont pas adaptés pour le contrôle de manifestations. Pour preuve, les manifestations de gilets jaunes ont enregistré des milliers de blessés dont certains gravement. On objectera que la violence est aussi du côté des manifestants les plus radicaux comme les Black blocs mais il faut aussi reconnaître que les pouvoirs publics entretiennent une certaine hystérie qui favorise l’affrontement. Notons en particulier que cette politique du maintien de l’ordre est surtout fondée sur la recherche du contact avec les manifestants quand au contraire dans d’autres pays comme en Allemagne ou en Angleterre les forces de l’ordre tentent de se maintenir le plus possible à distance. De ce point de vue Castaner avec ses propos provocateurs a largement contribué à entretenir un climat délétère. Cela pour instrumentaliser les violences et discréditer le mouvement des gilets jaunes. Le gouvernement essaye vainement de se justifier notamment Édouard Philippe : “J’ai beaucoup de respect pour l’Onu mais je voudrais rappeler à tout le monde que nous sommes un Etat de droit, que quand il y a une plainte, elle est instruite”, a déclaré le Premier ministre sur BFM TV. “Qu’il faudra expliquer à Mme le Haut commissaire (de l’Onu aux droits de l’Homme Michelle Bachelet-NDLR) l’ensemble des faits et notamment l’extrême violence qui s’est déchaînée sur les forces de l’ordre, ou sur des biens privés, parfois sur des symboles de la République”. “On n’a pas attendu le Haut commissaire de l’Onu pour faire toute la lumière sur l’ensemble des faits dès lors qu’il y a des plaintes”, a-t-il ajouté. “J’aime beaucoup entendre les conseils du Haut commissaire mais je rappelle qu’en France on est dans un Etat de droit et que la République à la fin elle est la plus forte”. Reste à savoir ce qu’il adviendra des, 162 enquêtes judiciaires ouvertes sur des “suspicions de violences policières”, selon le ministère de l’Intérieur. Lors d’un discours prononcé dans la matinée à Genève, le Haut commissaire de l’Onu aux droits de l’Homme, Michelle Bachelet, a appelé la France à faire toute la lumière sur les cas de violences policières qui se seraient produites ces trois derniers mois. Certes il n’était sans doute pas très heureux de la part de l’ONU de placer la France au moment que des pays comme le Venezuela Haïti ; pour autant cela ne doit pas exonérer la France de revoir une politique de maintien de l’ordre qui précisément favorise le désordre et les violences.

La politique de maintien de l’ordre de la France condamnée par l’ONU

La politique de maintien de l’ordre de la France condamnée par l’ONU

nombre d’experts avait déjà condamné l’utilisation excessive de certaines  armes comme les flash-balls ou les grenades de des encerclement au motif que ce sont des armes de guerre. Cette Condamnation a cette fois été reprise à son compte par l’ONU qui estime que les mesures de maintien de l’ordre sont tout à fait disproportionnées  par rapport au risque que font courir les gilets jaunes. Cela confirme le sentiment que la philosophie du ministère de l’intérieur dirigé par Castaner vise à rechercher à tout prix le contact avec les manifestants pour créer des violences qui seront ensuite largement médiatisées afin de discréditer le mouvement. Une manipulation pitoyable d’un ministre manipulateur. Le droit de manifester  »restreint de manière disproportionnée » : c’est le constat que fait l’Organisation des Nations-Unies (ONU), jeudi 14 février, à propos des manifestations de « gilets jaunes » en France.  »Les autorités devraient repenser leurs politiques en matière de maintien de l’ordre pour garantir l’exercice des libertés », tranche un groupe d’experts des droits de l’homme de l’ONU.

« Depuis le début du mouvement de contestation en novembre 2018, nous avons reçu des allégations graves d’usage excessif de la force. Plus de 1 700 personnes auraient été blessées à la suite des manifestations dans tout le pays », déclarent les experts. « Les restrictions imposées aux droits ont également entraîné un nombre élevé  d’interpellations et de gardes à vue, des fouilles et confiscations de matériel de manifestants, ainsi que des blessures graves causées par un usage disproportionné d’armes dites ‘non-létales’ telles que les grenades et les lanceurs de balles de défense ou ‘flashballs’ », ajoutent-ils.

Ces experts indépendants expriment également  »leurs vives préoccupations »sur la proposition de loi dite « anti-casseurs », qui n’a pas encore été adoptée définitivement. Ce texte  »visant à prévenir les violences lors des manifestations et à sanctionner leurs auteurs » a été présenté par des sénateurs Les Républicains avant le début du mouvement des « gilets jaunes ». Il a trouvé un regain d’intérêt de la part de l’exécutif face aux manifestations qui se succèdent depuis le 17 novembre. Selon les experts, certaines dispositions ne seraient pas conformes avec le Pacte international relatif aux droits civils et politiques. La France est un des « Etats parties » à cet acte.

PARTICIPATION GILETS JAUNES : EN BAISSE OU MAINTIEN !

 PARTICIPATION GILETS JAUNES : EN BAISSE OU MAINTIEN !

En baisse pour Reuters et autres médias très proches pouvoir (comme la Tribune). En effet l’agence de presse fournisseur  attitré des médias titre que la participation était en retrait par rapport au samedi précédent en reprenant les chiffres du ministère de l’intérieur de 27 000 participants à 14 heures. En fait après le même ministère la participation pour la journée aurait atteint 80 4000 personnes soit sans doute de l’ordre de 100 000. Première observation,  on pourrait conseiller le journaliste de ne pas finir leur article à midi et d’attendre la fin de journée. Deuxième observation on note une nette évolution des lignes éditoriales de grands médias pour la plupart liés aux milieux financiers qui s’inquiètent de la dégradation de la situation politique, économique et social du pays et militent en fait pour la fin de la mobilisation. Il est clair que cette mobilisation ne contribue pas à améliorer le moral aussi bien des ménages que des entreprises. Mais la situation sociale ne se réglera pas avec des tentatives pour étouffer le mécontentement et la colère mais avec une politique caractérisée par davantage de justice signale fiscale et sociale. Les médias et les sociétés de journalistes se plaignent de leurs rapports conflictuels avec les gilets jaunes. Ils ont raison lorsque ces rapports prennent la forme de violences. Par contre, ils ne peuvent éviter la critique relative à leur objectivité. Presque tous les grands médias sont au service des intérêts financiers qui n’ont pas racheté la Presse et autres sites informatiques, pas  pour des motifs de profits,  mais pour influencer l’opinion. Un constat malheureusement incontournable aussi bien pour la presse de droite que pour la presse de gauche sauf exception rare. Même chose évidemment pour les chaînes télévisées qui ménagent le pouvoir quand elles sont publiques ou qui servent la soupe aux intérêts financiers quand elles sont privées

Le taux de chômage : maintien ou baisse ?

Le taux de chômage : maintien ou baisse ?

Curieux d’un côté l’INSEE annonce que le taux de chômage ne baissera pas en 2018 alors que Pôle emploi indique le contraire ; en réalité, le taux  devrait s’établir à 8,9% cette année au même niveau qu’en 2017 pour 10% en 2016. D’après les premières estimations, l’Insee prévoit 129.000 créations nettes pour cette année contre 342.000 en 2017. À noter la baisse du nombre d’intérimaires qui a   reculé de 0,4% après une hausse de 0,3% au trimestre précédent. Dans les services, les créations seraient également moins dynamiques qu’en 2017 alors que l’industrie devrait détruire des postes d’ici la fin de l’année. La baisse du nombre de créations d’emploi résulte en partie de la diminution des contrats aidés dans le secteur non-marchand. Avec ce net ralentissement des créations d’emplois, le pari d’Emmanuel Macron de ramener le taux de chômage à 7% d’ici 2022 semble de plus en plus compliqué à tenir. Avec les mêmes chiffres Pôle emploi, lui annonce une diminution du taux de chômage : » le taux de chômage devrait continuer de diminuer légèrement d’ici la fin de l’année pour s’établir à 8,9% de la population active en France entière (hors Mayotte) en 2018 ». Bref les mêmes chiffres avec des commentaires différents.

Pensions de réversion : 67% des Français pour le maintien

Pensions de réversion : 67% des Français pour le maintien

Un enquête de la CFDT (source la Tribune)  portant sur 83000 questionnés montre que  67% des actifs estiment normal qu’un veuf ou une veuve ait droit à une partie de la pension de son conjoint. En revanche, 21% pensent que c’est normal mais seulement pour les petites retraites et 12% pensent au contraire que la réversion n’est pas justifiée. Sur le sujet central de l’âge légal de départ à la retraite -aujourd’hui fixé à 62 ans et auquel Emmanuel Macron a promis de ne pas toucher-, les Français sont partagés. Si 43% des répondants estiment qu’il est normal qu’une génération avec une plus grande espérance de vie travaille plus longtemps, 57% pensent le contraire. En revanche, 95% des répondants au sondage CFDT pensent qu’il est normal que ceux qui ont commencé à travailler jeunes puissent partir plus tôt à la retraite. 59% des répondants se disent inquiets pour leur retraite En revanche, seulement 14% souhaitent que le système de retraite prenne en compte la période des études, qui est pourtant de plus en plus longue et retarde l’entrée des jeunes sur le marché du travail. Tandis que 23% des répondants souhaitent que le système de retraite compense en priorité les périodes de chômage. Actuellement, les périodes de chômage indemnisées ouvrent droit à pension de retraite, à raison d’un trimestre d’assurance validé par période de 50 jours de chômage.

Mais les Français sont inquiets: 57% des sondés ont peur d’être pauvres quand ils seront vieux et 60% de ne pas pouvoir faire face à leurs dépenses de santé. Chez les actifs, 61% pensent que leur retraite sera plus faible que celle de leurs parents. Pour autant, 60% d’entre eux estiment qu’ils seront propriétaires et auront fini de rembourser leur logement au moment d’arriver en retraite.

 

 

Le maintien de Pepy à la SNCF ne se pose pas (Griveaux)….si !

Le  maintien de Pepy à la SNCF ne se pose pas (Griveaux)….si !

 

Contrairement à ce qu’affirme Griveaux, la porte parole du gouvernemenet le maintien de Pepy et de son équipe d’énarques se pose car ce sont aussi eux les responsables des piètres résultats de l’entreprise dans tous les domaines. “C’est une responsabilité collective, l’état de la SNCF aujourd’hui, c’est la responsabilité des gouvernements qui se sont succédé depuis 30 ans dans notre pays et donc il n’est pas question de jeter l’opprobre sur un tel ou un autre”, a dit Griveaux pour dédouaner Pepy. Justement uen responsabilité collective de technocrates qui n’ont cessé d’enfoncer l’entreprise.  Dans le cadre de la réforme de la SNCF, on néglige  l’élément, à savoir le management. Le problème c’est que la SNCF s’inscrit dans un environnement de plus en plus concurrentiel (surtout de nature intermodale) et qu’elle est dirigée par des fonctionnaires. Plus exactement par des ingénieurs des ponts sortant de l’école sans aucune expérience et de plus en plus maintenant aussi par des énarques. De ce point de vue la SNCF n’a gère gagné au change. La SNCF n’a pratiquement jamais eu de dirigeants à la hauteur des enjeux de l’entreprise. Son conseil administration est un organe d’enregistrement de la direction et rares sont ceux qui osent contester une orientation. L’incurie de ces dirigeants est patente en termes d’efficacité, concernant la gestion économique, financière et commerciale. Certes,  certains parviennent à faire un peu de com. mais c’est un vernis qui cache mal les défaillances de gestion. Une telle entreprise a besoin de vrais patrons, de responsables d’expérience, de gestionnaires pas de fonctionnaires ou assimilés. Les grands corps trustent littéralement tous les postes ; leur inefficacité vient surtout du fait qu’ils entrent très tôt dans l’entreprise et se fondent dans la culture molle ambiante. Les cheminots de base  ont sans doute des responsabilités mais ce ne sont pas eux qui dirigent l’entreprise, loin s’en faut car les innombrables structures de concertation sont surtout de pure forme et traitent souvent des questions très secondaires. Les cheminots appliquent les directives de leur direction (exemple la fuite en avant du financement des TGV principale responsable de la situation financière catastrophique, la réduction de l’entretien du réseau, une politique commerciale en perpétuel changement et contradictoire). L’urgence pour la SNCF c’est de trouver un vrai patron, pas un commis de l’Etat qui ne connait rien à la gestion d’une entreprise bousculée par son environnement concurrentiel. L’urgence c’est que ce patron s’entoure lui-même de dirigeants  ayant une  expérience économique et sociale au profil de gestionnaire. On ne change pas une  entreprise par les textes uniquement, loin s’en faut. L’entreprise en général ne  vaut que par la valeur de ses  dirigeants et leur capacité à mobiliser les ressources humaines  de leur société.

Fed : maintien des taux

Fed : maintien des taux

Pas d’augmentation de taux mais le constat que l’inflation est maintenant suffisante pour la justifier prochainement. Les taux seront maintenus pour l’instant dans la fourchette de 1.5% à 1.75%. Le prochain tour de vis devrait intervenir début juin du fait que l’inflation atteint maintenant son objectif fixé à 2%  voire va le dépasser.  Des statistiques publiées lundi ont montré que l’indice PCE de l’inflation, mesure privilégiée par la Fed pour le coût de la vie, avait augmenté de 1,9% en mars sur un an, se rapprochant ainsi de l’objectif de la banque centrale après des années de faibles pressions sur les prix. La banque centrale prévoit à ce stade deux autres relèvements de taux cette année, mais ses responsables sont de plus en plus nombreux à ne pas en exclure trois. Les investisseurs attendent un nouveau resserrement dès la prochaine réunion monétaire des 12 et 13 juin. Le rythme des hausses de taux a accéléré depuis le début du cycle de resserrement en décembre 2015. La banque centrale n’a relevé ses taux qu’une seule fois en 2016 puis à trois reprises l’an dernier sur fond de renforcement de l’économie et du marché du travail. La croissance a ralenti à 2,3% au premier trimestre, confirmant une tendance observée ces dernières années, et les créations d’emplois ont décéléré en mars mais l’activité devrait accélérer de nouveau dans les prochains mois, grâce en partie aux baisses d’impôts et aux mesures budgétaires de l’administration Trump. L’économie américaine vit sa deuxième plus longue phase d’expansion depuis la Deuxième Guerre mondiale. Le taux de chômage est à un plus bas de 17 ans de 4,1%, sous la définition du plein emploi retenue par la Fed, et les salaires semblent évoluer plus favorablement après une longue période de stagnation.

 

 

Fed : maintien des taux

Fed : maintien des taux

 

Toujours pas d’augmentation des taux de la part de la Fed qui annonce cependant une possible augmentation d’ici la fin de l’année. Tout dépendra en faite de l’évolution de l’inflation mais aussi de la croissance. La Fed annonce aussi une réduction de la taille de son bilan à partir d’octobre. Les nouvelles projections économiques publiées après la réunion de deux jours du comité de politique monétaire de la Fed montrent que 11 des 16 participants jugent que le niveau “approprié” des “fed funds”, le principal taux directeur de la banque centrale américaine, sera dans une fourchette de 1,25% à 1,50% d‘ici la fin de l‘année. Il se situe actuellement dans une fourchette de 1,00% à 1,25%. “La Fed a fait du bon travail pour préparer le terrain sur ce qu‘elle allait faire et elle a fait ce qui était prévu, donc je ne suis pas sûr que la réaction des marchés soit très marquée”, a commenté Michael Arone, responsable de la stratégie d‘investissement chez State Street Global Advisors. Dans le communiqué publié à l‘issue de la réunion de son comité de politique monétaire, la Fed a évoqué la robustesse du marché du travail, la croissance des investissements et un développement de l‘activité modéré mais pérenne cette année aux Etats-Unis. Elle a en outre jugé que les risques à court terme sur les perspectives économiques restaient “à peu près équilibrés” et que l’évolution de l‘inflation était suivie “attentivement”.

Le moral des ménages : maintien relatif

Le moral des ménages :  maintien relatif

 

Un maintien trèsrelatif puisque les Franaçis sont encore un peu plus inquièts concernant luer situation finacière, qu’ils considèrenet qu’il  vaut mieux épargner que de faire des achats importants.  L’indicateur s’est cependant maintenu à 100 points, un niveau sous lequel il se trouvait depuis la crise financière, a indiqué l’Insee ce mercredi.  Le moral des ménages s’est maintenu en mars à son niveau de long terme, atteint en janvier pour la première fois depuis 2007, a annoncé ce mercredi l’Insee dans un communiqué. Calculé sur la base de soldes d’opinion (différences entre proportion de réponses positives et négatives), le moral des ménages est resté stable à 100 points, niveau sous lequel il se trouvait depuis la crise financière, a précisé l’organisme public. L’Insee établit cet indicateur à partir de questions divisées en deux grandes catégories: l’une portant sur la situation personnelle des ménages, l’autre sur leur perception de l’évolution économique en général. En mars, l’opinion des ménages sur leur situation financière personnelle future s’est légèrement détériorée, perdant deux points, pour retourner sous son niveau moyen de longue période, précise l’Insee. La proportion de ménages jugeant opportun de faire des achats importants a par ailleurs nettement baissé (baisse de six points, après une hausse de quatre points en février). Malgré ce recul, le solde « demeure bien supérieur à sa moyenne de longue période », note l’Insee. Le solde d’opinion des ménages sur leur capacité d’épargne future est de son côté resté quasiment identique, même si le nombre de ménages jugeant « opportun d’épargner » a légèrement augmenté, gagnant deux points par rapport à février. Concernant l’évolution de la situation économique en général, le solde d’opinion sur le niveau de vie futur en France est lui aussi quasi stable (-1 point). Il se situe sur « sa moyenne de longue période », note l’Insee. 

Blé-maïs : maintien des cours

Blé-maïs : maintien des cours

 

Une bonne nouvelle pour la France dont la production s’est révélée relativement faible en raison de la sécheresse.  Hier, le cours de la tonne de blé progressait de 75 centimes d’euro sur l’échéance de décembre, à 164,75 euros et était inchangé sur celle de mars à 168,75 euros, dans un volume d’échanges très soutenu de plus de 31.000 lots. « Des gens qui attendaient que le plancher casse à 160 euros », se sont finalement décidés à acheter, selon un analyste du cabinet Inter-Courtage, qui relevait le regain de compétitivité persistant du blé européen, dû à la faiblesse récurrente ces derniers jours de l’euro face au dollar.  »L’euro, en faiblissant comme ça, a apporté un peu de compétitivité chez nous », soulignait cet analyste, qui constatait que le maïs suivait le blé dans cette tendance. Le maïs, lui, était inchangé sur le contrat de janvier, à 164 euros, et gagnait 25 centimes d’euro sur l’échéance de mars, à 166 euros, dans un volume d’échanges assez faible de quelque 470 lots.  »En maïs, les cours évoluent peu, malgré une récolte française qui pourrait ne pas dépasser les 11,5 millions de tonnes », selon les analystes d’Agritel.

 

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