Archive pour le Tag 'Mailly'

« Quand on veut tout faire trop vite, on risque de faire des conneries » (Mailly, FO)

« Quand on veut tout faire trop vite,  on risque de faire des conneries » (Mailly, FO)

L’activisme réformateur du gouvernemenet  inquiète Mailly le  patron de FO.  « Trop d’ordonnances ça peut tuer le malade », a ironisé M. Mailly sur Franceinfo, pointant « à la fois un problème de méthode et un problème de fond ». » « Quand on veut tout faire trop vite,  on risque de faire des conneries ;  « On ne nous a jamais parlé d’ordonnances sur la SNCF », a-t-il affirmé, estimant que le gouvernement a la « tentation de vouloir passer en force et de confondre vitesse et précipitation ». « Sur un dossier comme celui-là, il pourrait prendre le temps d’une véritable consultation », a-t-il ajouté, rappelant qu’ »il y a des lignes rouges », notamment la question du statut des cheminots.  Le statut n’est pas à l’origine de « tous les pépins qu’il y a régulièrement gare Montparnasse ou ailleurs », a-t-il relevé. FO, non représentatif à la SNCF, a appelé à une journée de manifestation le 22 mars, aux côtés de la CGT et de SUD rail.

Mélenchon « devrait avoir honte  » (Mailly)

Mélenchon « devrait avoir honte  » (Mailly)  

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Mailly, patron de FO dénonce l’hypocrisie de Mélenchon qui impute à la division syndicale la responsabilité de l’échec de la mobilisation contre la réforme du code de travail. Cela alors que Mélenchon a largement contribué  par sa tentative de mainmise sur le mouvement syndical à tuer toute contestation.   »Jean-Luc Mélenchon devrait avoir honte de son comportement », a répliqué Jean-Claude Mailly au micro de RTL, mardi 28 novembre. « La France insoumise, c’est un OPNI, un objet politique non identifié. On ne sait pas si c’est un mouvement, un parti politique. Il fonctionne un peu comme La République En Marche d’ailleurs, on est adhérent sans (payer de) cotisations. Il peut dire ce qu’il veut, on continue. »  Pour le secrétaire général de Force ouvrière, Jean-Luc Mélenchon « est déçu ». « Il avait annoncé un million de personnes sur les Champs-Élysées, qu’il y allait avoir une déferlante le 23 septembre, il n’y en a pas eu. Qu’il y ait eu des tactiques ou stratégies syndicales différentes, oui, mais ce n’est pas la première fois. » Et le leader syndical d’exprimer tout de même sa satisfaction sur un des sujets de fond : « On a fait bouger les choses », se félicite-t-il. Sans discussion, « la branche (professionnelle) n’existerait plus aujourd’hui. » Globalement les Français condamnent d’ailleurs les outrances et l’irresponsabilité de Mélenchon.   Selon le sondage Odoxa-Dentsu Consulting pour  Franceinfo Mélenchon plonge.  Avec 36 % de bonnes opinions, le député des Bouches-du-Rhône chute de six points par rapport à septembre. L’ancien candidat à l’élection présidentielle est désormais rejeté par une majorité de jeunes (53 %), d’ouvriers (54 %) et de Français aux revenus les plus modestes (61 %)», détaille le sondeur. Ces catégories sont pourtant celles qui ont le plus voté Mélenchon en avril dernier.  S’il conserve une bonne base de popularité chez les sympathisants de la gauche du PS (82 %), le parlementaire est mal perçu par les socialistes (54 % ont une mauvaise image de lui). La raison de ce creux se trouve évidemment dans son incapacité à fédérer autour de lui un front social contre l’exécutif. 79 % des Français jugent que sa mobilisation contre les réformes du gouvernement a été «un échec ». Un avis partagé par 54 % des sympathisants de la gauche radicale et 77 % des sympathisants socialistes. Confortant une critique déjà exprimée par les syndicats, Jean-Luc Mélenchon est perçu comme «jouant trop perso » par 68 % des Français, soit cinq points de plus qu’en septembre, au moment de sa grande marche «contre le coup d’État social ». Il n’est jugé «compétent » que par 43 % des Français (- 3 points) et «sympathique » par 40 % (- 4). Le lien avec les Français semble altéré : 48 % le trouvent «proche des gens ». C’est… huit points de moins que lors de la précédente enquête. Les différentes controverses autour des personnalités de La France insoumise (Raquel GarridoAlexis CorbièreDanielle Simonnet…) ont, elles aussi, eu un impact négatif : 58 % des Français estiment qu’elles sont particulièrement choquantes

Mailly: « non à des manifs qui mènent dans le mur »

Mailly: « non à des manifs qui mènent dans le mur »

 

Il apparaît de plus en plus clairement que Force ouvrière a totalement changé de stratégie pour passer du camp des contestataires permanents dans celui des réformistes constructifs. En fait,  Force ouvrière a fait le bilan des nombreuses manifestations organisées notamment avec la CGT contre la loi El Khomri. . Un bilan complètement négatif car si effectivement ces  manifestations ont recueilli un certain écho médiatique par contre,  la mobilisation a été particulièrement faible. Pas étonnant dans ces conditions que la CFDT ait ramassée les bénéfices de son positionnement réformiste en devenant le premier syndicat dans le secteur privé. Un positionnement qui il y a quelques dizaines d’années était précisément occupé par Force ouvrière qui a perdu de l’audience en se laissant entraîner dans une dérive gauchiste. Du coup Jean-Claude Mailly qui fait rarement dans la dentelle renvoie la CGT dans ses baskets de contestataires permanents et affirme même que les manifestations contre la réforme du code du travail ne pourront conduire que dans le mur. Jean-Claude Bailly accuse même la CGT d’avoir joué la politique de la chaise vide lors d’une concertation qu’il juge approfondie sur le code du travail. Il fallait « mener la bagarre avant » la fin de la concertation sur la réforme du code du travail et non pas « quand tout est fini », a répliqué dimanche le numéro un de FO, Jean-Claude Mailly, à l’adresse de la CGT. « Ce n’est pas quand tout est fini qu’il faut mener la bagarre », « il fallait la mener avant », a déclaré M. Mailly, dont le syndicat n’entend pas manifester contre les ordonnances du gouvernement, sur le plateau de « Dimanche en politique » sur France 3. Le responsable de FO a dit ne pas avoir « envie d’appeler les salariés à manifester une, deux, trois, quatre, cinq fois pour les envoyer dans le mur », en référence au long et vain combat syndical mené en 2016 contre la loi El Khomri. Son homologue de la CGT, Philippe Martinez, l’avait publiquement interpellé vendredi pour qu’il lui « explique la différence entre la loi travail n°1 et la loi travail n°2″. Affirmant ne « pas avoir de leçon à recevoir », M. Mailly a reproché à la CGT de n’avoir assisté qu’à « 6 ou 7 réunions pendant l’été », quand FO n’a « pas arrêté » de travailler pour améliorer la réforme, ou du moins la rendre plus acceptable. C’est « une différence de fond » qui oppose les deux centrales car, selon lui, « la CGT a toujours plus cru à la loi » là où FO « fait confiance à la négociation ». « Le combat syndical n’était pas trop visible mais il s’est mené pendant 3 mois », a-t-il ajouté. Sur la future réforme de l’assurance-chômage, attendue pour 2018, M. Mailly s’est montré en revanche « très inquiet ». « Ca risque d’être au moins aussi compliqué que le code du travail voire plus », selon le dirigeant de Force ouvrière qui « n’exclu(t) pas, si nécessaire », d’appeler à la mobilisation.

 

Jean-Claude Mailly (FO) contre Macron

Jean-Claude Mailly (FO) contre Macron

L’arnarcho gauchiste Mailly ne faiat pas de politique (ni dans le détail) et condamne Macron. Une curieuse façon d’observer la neutralité politique pou celui qui est de plus en plus proche de la CGT et qui conteste la problématique de la dette de l’Unedic et le reste. Pas vraiment de quoi redonner uen crédibilité à des syndicats déjà malheureusement tellement peu représentatifs.   Mailly, n syndicaliste fâché avec la cohérence entre les problématiques sociales et les problématiques économiques et financières. Interview la Tribune.

 

Que pensez-vous du projet d’Emmanuel Macron de faire directement gérer l’assurance chômage par l’Etat ?

Je suis en désaccord complet avec Macron sur ce point. Il veut passer au-dessus de la démocratie sociale. En vérité, Macron ne s’intéresse pas à l’assurance chômage, ce qui le préoccupe, c’est la dette du régime. Macron a un calendrier calé sur les élections allemandes. Il veut montrer à l’Allemagne que la France va mener des réformes structurelles et budgétaires. La dette de l’Unedic étant prise en compte dans le déficit public, tel qu’il a été défini par le traité de Maastricht, il va sabrer dans l’assurance chômage pour que la France repasse sous la barre des 3% de déficit. Il trouve donc que, actuellement, les partenaires sociaux ne font pas assez d’efforts. Mais j’attends de voir. En tout cas, l’attitude de Macron me conforte dans mon idée que le libéralisme économique conduit à l’autoritarisme social.

Et alors ? Vous leur avez indiqué quelles étaient, pour FO, les lignes jaunes à ne pas franchir ?

Oui, il y a des lignes jaunes, le recul de la retraite à 65 ans en est une, ce que j’appelle la loi « El Khomri puissance plus » en est une autre. Macron veut accélérer l’inversion de la hiérarchie des normes en droit du travail avec la totale prédominance de l’accord d’entreprise. Pour nous, ce sera « non ». L’idée générale de Macron et Fillon est de court-circuiter la démocratie représentative. Ce n’est pas admissible. Idem pour les questions relatives au service public. Cela ne veut rien dire de vouloir baisser le nombre des fonctionnaires, surtout quand on n’est pas capable de préciser là où on va couper. Je réitère ma vielle demande qu’il faut, au préalable, la tenue d’une conférence, pourquoi pas sous l’égide de France Stratégie, sur les missions et le périmètre des services publics dans la République.

Quelle appréciation portez-vous sur le protocole d’accord qui vient d’être conclu sur l’assurance chômage ?

JEAN-CLAUDE MAILLY - D’abord, il faut rappeler que cette négociation a été difficile et que le contexte politique a joué en faveur d’une reprise des discussions qui avaient, dans un premier temps, échouées en juin 2016. Comme toujours dans ce genre de négociation, il faut parvenir à un compromis. Je pense que nous sommes parvenus à un équilibre, ce qui explique notre signature. Prenons les points les plus délicats. Les seniors d’abord, je rappelle que le patronat voulait mettre la barre très haut, en montant de 50 à 59 ans l’âge nécessaire pour percevoir un maximum de 36 mois d’indemnités. C’était inacceptable. Au final, les seniors de 50 à 52 ans seront indemnisés 24 mois, mais six mois supplémentaires s’ils suivent une formation. Ceux de 53 à et 54 ans auront droit à 30 mois, plus six mois en cas de formation. Et à compter de 55 ans, les 36 mois sont maintenus.

Sur les contrats courts, nous avons obtenu le maintien de la surcotisation de 0,5% sur les CDD d’usage durant dix-huit mois. Et avec l’augmentation de 0,05% de la cotisation patronale d’assurance chômage, 270 millions d’euros vont entrer dans les caisses de l’Unedic chaque année. Surtout, d’un point de vue plus politique, nous avons montré que la gestion par les partenaires sociaux ça fonctionne, alors que, certains veulent remettre en cause le paritarisme.

Loi travail : Jean-Claude Mailly, le dernier des Mohicans

Loi travail : Jean-Claude Mailly, le dernier des Mohicans

Jean-Claude Bailly le responsable de Force ouvrière ne désarme pas, il promet encore des mouvements cet été pour protester contre la loi. Pourtant la mobilisation ne ressemble plus à grand-chose et la participation aux manifestations devient plus que symbolique. Il faut dire que la stratégie syndicale qui a consisté à multiplier manifs et blocages a épuisé  les velléités des contestataires. D’une certaine façon les syndicats protestataires se sont engagés dans une impasse totale et en même temps ont  porté un nouveau discrédit au syndicalisme qui n’avait pas besoin de cela. L’outrance et la radicalité caractérise la posture de Jean-Claude Bailly écrasé entre la CGT et la CFDT. Jean-Claude Bailly doit en rajouter en permanence pour tenter d’exister quitte à utiliser l’insulte quand il parle par exemple de l’alliance entre Gattaz et Laurent Berger, le leader de la CFDT. Dès la nomination de ce dernier Jean-Claude Bailly n’avait pas hésité à déclarer que Laurent Berger devrait s’adapter à lui ! Il n’y a pourtant pas photo en matière de représentativité entre les deux organisations puisque la CFDT est pratiquement à la hauteur de la CGT avec 26 % et Force ouvrière ne recueille que 16 %. Certes on peut comprendre que Force ouvrière adopte une stratégie d’opposition quasi systématique vis-à-vis du gouvernement, cette posture si elle n’est pas pertinente est cependant respectable d’un point de vue démocratique. Pour autant l’insulte récurrente vis-à-vis de Laurent Berger n’est pas tolérable pas plus qu’elle ne l’était vis-à-vis de l’ancien responsable, Chérèque.  De toute évidence, les lignes des deux organisations s’opposent sur de nombreux points ; la CFDT s’inscrit résolument et en toute responsabilité dans une perspective réformiste tandis que Force ouvrière a choisi une stratégie à anarcho gauchiste. Mais cette différence ne justifie nullement l’utilisation permanente de l’invective, l’insulte de renforce jamais la pertinence d’un discours.  Une dernière manifestation est prévue mardi, jour du début de l’examen du texte en séance publique à l’Assemblée nationale. Le numéro un de FO n’y défilera pas. «Je ne me désolidarise pas de la manifestation, j’avais un débat prévu à Strasbourg, a-t-il précisé. FO appelle bien à manifester demain». Et de promettre pour cet été des actions surprises, des péages gratuits, des rassemblements… Puis dès la rentrée, le retour des manifestations. Cette hypothèse paraît toutefois assez peu crédible compte tenu de la forte baisse de la mobilisation des derniers cortèges.

(Avec Reuters)

Loi Travail- article 2 : « C’est le bordel » (Mailly)

Loi Travail- article 2 : « C’est le bordel » (Mailly)

Pour une fois Jean Claude Mailly n’a sans doute pas tort de considérer que c’est «  un peu le bordel » dans la majorité qui se contredit sur l’article le plus controversé de la loi travail à savoir l’article 2. Un article qui prévoyait jusque là l’inversion de la hiérarchie des normes et laissait donc aux entreprise le soin (si une majorité de syndicats de l’entreprise sont d’accord) de déroger avec les règles de la branche. Or certains députés de la majorité dont le président de groupe ont évoqué la possibilité de modifier cet article 2 voire d’en vider le contenu (ce qui a beaucoup agacé Valls et l’Elysée). Il s’agirait de demander un avis à la branche pour déroger ou non à un accord d’entreprise, un avis qui pourrait même être contraignant. En clair qui pourrait interdire l’accord d’entreprise. Ce qui de fait annulerait l’accord de dérogation décidé en entreprise. Une modification pour satisfaire FO et isoler la CGT !  (Mais qui va sans doute déplaire à la CFDT très attachée à la décentralisation du dialogue social). Jean-Claude Mailly, secrétaire général de FO, s’étonne sur France Info de la confusion autour de l’article 2 de la loi Travail : « Pardonnez la brutalité de mes propos, mais je constate que c’est un peu le bordel quand même. Il y a le président du groupe socialiste qui commence à dire qu’il y a effectivement un problème sur l’article 2, et, le porte-parole du gouvernement qui ferme la porte. » « Moi je n’ai jamais coupé les ponts du dialogue (…). Je veux que mes interlocuteurs sachent pourquoi on n’est pas d’accord, et pour le moment je n’ai pas beaucoup d’arguments en face. Ils sont plus dans des logiques politiciennes de présidentielle ou autre que de contenu du projet de loi. J’ai toujours dit, et je le confirme, tant que le gouvernement ne revient pas sur cet article 2, nous continuerons la mobilisation« , explique Jean-Claude Mailly, le secrétaire général de Force Ouvrière sur France Info.  Interrogé sur les moyens de sortir du conflit, le secrétaire général de FO avance deux possibilités : « Réécrire complètement cet article 2 en disant ‘c’est la négociation de branche qui fixe le cadre, si on n’arrive pas à se mettre d’accord au niveau national patronal et syndical c’est la négo d’entreprise’, ou, deuxième possibilité, puisque le gouvernement n’a qu’un mot à la bouche’ favoriser la négociation’, qu’il retire l’article et demande aux organisations patronales et syndicales de négocier entre elles sur la manière dont on doit négocier dans ce pays, mais on ne peut continuer dans cette situation. » Bruno Le Roux, président du groupe socialiste à l’Assemblée nationale, s’est dit prêt ce mercredi, lors de l’enregistrement de Questions d’Info LCP-France Info-Le Monde-AFP, à des discussions sur l’article 2 du projet de loi Travail, avant de préciser un peu plus tard qu’il ne parlait pas de « revenir sur la philosophie de l’article 2 » mais de « le compléter« , estimant que certains débats n’ont pas été clos en première lecture, notamment la relation entre les accords d’entreprise et les accords de branche. Peu après, à la sortie du Conseil des ministres, le porte-parole du gouvernement Stéphane Le Foll avait démenti tout projet de modification de l’article 2.

La CGT a fragilisé Renault (Mailly, FO)

La CGT a fragilisé Renault (Mailly, FO)

 

Sur Sud radio le secrétaire général de FO a clairement mis en cause la responsabilité de la CGT vis-à-vis de la déstabilisation dont a été victime Renault. Jean-Claude Bailly n’a certainement pas totalement tort de considérer que l’action de la CGT était à la fois prématurée et sans doute un peu irresponsable. C’est cette action de la CGT qui a déclenché la campagne médiatique contre la pollution des véhicules Renault. D’une certaine manière Renault a été victime d’une double attaque, la principale venant initialement de Ségolène Royal qui fidèle à son exhibitionnisme politique a déclenché une opération médiatique pour contrôler Renault sitôt l’affaire Volkswagen révélée aux États-Unis. On se demande vraiment pourquoi elle a fait appel aux services de la répression des fraudes la il fallait définir et mettre en œuvre au sein du ministère de l’industrie une politique globale de réduction des émissions polluantes à la fois pour réduire ces émissions et en même temps pour approcher les normes des émissions réelles. En révélant prématurément le contrôle en cours la CGT a donné le coup de grâce à l’image de Renault, ce qui ne sera pas sans conséquences du point de vue commerciale et financier.  L’action du groupe automobile a perdu jusqu’à près de 23% jeudi en séance à la nouvelle de perquisitions de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) sur trois de ses sites la semaine dernière. Ces turbulences ont fait suite, notamment, à un tract de la CGT du centre d’ingénierie de Lardy (Essonne), chargé du développement des moteurs, dans lequel elle dénonce les conditions de mise en oeuvre des normes européennes d’émission, dites « normes Euro », qui fixent les limites maximales de rejets polluants. L’enquête, dont les conclusions ont été communiquées jeudi après-midi par la ministre de l’Ecologie, n’a pas établi l’existence de logiciels de fraude sur les véhicules du constructeur français, comme chez l’allemand Volkswagen, mais a mis en évidence des dépassements de normes. « C’est une opération de la part de la CGT qui est vraiment prématurée. On ne doit pas lancer comme ça en pâture des éléments qui ne sont pas encore complètement fondés », a commenté Jean-Claude Mailly sur Sud Radio. « On n’a pas les résultats, et balancer ça comme ça, ex abrupto, on en voit les conséquences : tout de suite une fragilisation, même si pour moi ça n’est que l’action, mais quelles seront les conséquences sur l’entreprise en tant que telle? », a-t-il ajouté. Fabien Gâche, délégué central de la CGT-Renault, a regretté un « emballement médiatique », soulignant que son syndicat n’avait jamais suggéré des trucages présumés.

Compte pénibilité : « compliqué » même pour Mailly (FO)

Compte pénibilité : « compliqué »  même pour Mailly (FO)

Si c’est Mailly, le responsable FO qui le dit, on peut le croire. Jean Claude Mailly n’est en effet pas caractérisé par une grande souplesse en matière de négociation, ni même par son esprit ouverture. De fait il se confirme que ce compte pénibilité ressemble à une cathédrale administrative dont le coût et la gestion n’aurait jamais dû être supporté par les patrons mais par un organisme type sécurité sociale; Sans parler de la complexité extrême du concept de pénibilité. Le compte pénibilité est « compliqué » mais « pas question » de l’enterrer, a estimé lundi le numéro un de Force ouvrière, Jean-Claude Mailly, qui n’est pas opposé à une simplification de ce dispositif vilipendé par le patronat. « Je reconnais que c’est une mécanique compliquée, a déclaré Jean-Claude Mailly sur Europe 1. Pas tellement pour les grandes entreprises qui ont toujours les moyens de trouver la solution ( !!!!), mais pour les petites entreprises, ça peut être compliqué. » Mais « il n’est pas question qu’on revienne sur (le principe d’) un dispositif de pénibilité. Après, sur la modalité, tout peut être discuté à un moment donné, on peut peut-être simplifier certaines choses. » Le compte pénibilité, mesure emblématique de la dernière réforme des retraites, entre en vigueur partiellement au 1er janvier avec quatre critères pris en compte, qui permettront aux salariés ayant exercé des métiers pénibles de pouvoir se former, travailler à temps partiel ou partir plus tôt à la retraite. Six autres critères seront pris en compte à partir de 2016. Neuf Le gouvernement a confié une mission sur le sujet à Michel de Virville, conseiller-maître à la Cour des comptes qui avait établi le mode d’emploi du compte cet été, pour vérifier si tous les facteurs de pénibilité étaient applicables. « Si ce n’est pas applicable, je les changerai », a assuré début décembre François Rebsamen, le ministre du Travail. Pour Jean-Claude Mailly, « la bagarre n’est pas terminée ».

 

 




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