- La perte de mémoire du 10 mai 1981 par le PS
- Une grosse perte de mémoire au parti socialiste à propos du 10 mai 81 qui devrait faire l’objet d’une célébration de la victoire de Mitterrand. Le problème c’est que les socialistes sont très divisés sur le bilan du parti et de Mitterrand. Du coup, le parti socialiste officiel, ce qu’il en reste, ne participera pas à l’événement.
- Ce sont surtout les anciens et les caciques qui seront présents à une cérémonie organisée dimanche au Creusot. S’y retrouveront notamment. Jean Glavany , Lionel Jospin. Pierre Joxe, d’autres anciens ministres, François Rebsamen ou Jean-Pierre Sueur. Bernard Cazeneuve aussi et François Hollande, bien sûr. Anne Hidalgo, maire PS de Paris et possible candidate à la présidentielle se devait d’y être.
- Les raisons de cette division tiennent dans le fait que le PS n’a jamais sue faire encore le bilan de sa gestion pendant les 14 ans qu’il a été au pouvoir.
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1er mai : 100.000 à 150 000 manifestants en France
Un total de 100 à 150 000 personnes ont manifesté samedi en France pour le 1er-Mai soit à peu près la moitié du nombre de manifestants observés pour la manifestation de 2019. En cause sans doute la situation sanitaire mais aussi l’absence des syndicats réformistes.
Parmi les revendications notamment : Emploi, salaires, gestion de la crise Covid par le gouvernement, restrictions des libertés, la contestation de la réforme de l’assurance-chômage, qui doit entrer en vigueur le 1er juillet, revenant de façon récurrente. Des «gilets jaunes» ont pris part à plusieurs défilés, dont la manifestation parisienne le service d’ordre de la CGT a été pris à partie par des extrémistes à Paris de même que les forces de l’ordre.
Sondage : 75 % des Français pour un déconfinement le 3 mai
Selon une enquête Odoxa-Backbone Consulting réalisée pour Le Figaro et France info, 6 Français , une grande majorité des Français (72%) souhaitent que le déconfinement se tienne bien à partir du 3 mai avec la fin des restrictions de circulation. La demande est forte, plus encore (+7 points) qu’il y a un an, à l’aube du premier déconfinement.
Les Français semblent toutefois lucides sur le fait que la réouverture du pays se fera progressivement. Pour 54% d’entre eux, le déconfinement n’aura pas lieu comme prévu à partir du 3 mai mais coïncidera plutôt avec l’ouverture des bars et restaurants. Annoncées pour la mi-mai, ces levées de restrictions ne sont pas remises en cause par une majorité des sondés : 60% pensent ainsi que le gouvernement tiendra cette échéance, pour autant ils sont aussi 60 % à ne pas faire confiance au gouvernement concernant la politique sanitaire.
,6 Français sur 10 ne font pas confiance au gouvernement pour mener à bien la levée des mesures. La méfiance est unanime : hormis ceux de la République en Marche, les sympathisants de tous les partis politiques doutent de cette réussite.
Conclusion les Français sont persuadés que le gouvernement sera contraint d’annoncer la levée de mesures restrictives pour le 3 mai comme prévu mais estime qu’elle sera mal conduite par le gouvernement.
Covid: tous les Américains vaccinés d’ici mai ?
Les Américains vaccinent de 1,5 millions de personnes quotidiennement depuis 10 jours. Et Biden promet que toute la population sera vaccinée d’ici mai. Un objectif peut-être quand même optimiste même avec un plan de vaccination très volontariste. À comparer évidemment avec la situation de la France où sur le rythme actuel la vaccination totale n’interviendra pas avant 2022.
Dès la semaine prochaine, le gouvernement fédéral sera en mesure de livrer 700.000 doses supplémentaires aux Etats (15,2 millions contre 14,5 actuellement) des vaccins de Moderna et Pfizer. Puis ce chiffre atteindra 17 millions fin mars et 18 millions début avril. Les Etats recevront également 2,8 millions de doses de Johnson & Johnson cette semaine, puis entre 4 et 6 chaque semaine fin mars et entre 5 et 6 fin avril.
Pour l’immunologiste américain Anthony Fauci, il faudra vacciner 80% de la population américaine pour obtenir l’immunité de groupe. Or selon les Centres de contrôle et de prévention des maladies (CDC), seuls 8% des Américains ont déjà reçu deux doses. Dans un article publié mi-février, Vox indiquait qu’au rythme actuel (1,6 million de doses par jour), ce niveau de couverture vaccinale serait atteint mi-décembre. A deux millions de doses quotidiennes, il faudrait attendre mi-octobre, et à 3 millions la fin juillet.
Défaillances d’entreprise : recul en mai
Selon la Banque de France, la baisse des défaillances d’entreprises au mois de mai « s’observe dans tous les secteurs et pour la plupart des catégories d’entreprises, sans que cela puisse être analysé d’un point de vue économique ».
Les chiffres font néanmoins apparaître une hausse des défaillances de grandes entreprises (GE) et d’entreprises de taille intermédiaire (ETI, entre 250 salariés et 5.000 salariés). Celles-ci sont passées en mai sur un an de 36 à 42, soit une augmentation de 16,7%. En juin, la hausse a même atteint 38,2% avec 47 GE et ETI défaillantes, selon les données provisoires.
« Ceci s’explique à la fois par la période de confinement qui a affecté le fonctionnement des juridictions commerciales. « La fermeture à compter du 16 mars 2020 de tous les tribunaux (à l’exception des tribunaux ayant à juger les « contentieux essentiels », dont ne font pas partie les juridictions commerciales), a fortement réduit l’activité des tribunaux de commerce, essentiellement dématérialisée pendant le confinement, entraînant le report de l’ouverture ou de la conversion de nombre de procédure » explique la banque centrale.
Aussi selon la Banque de France, la baisse des défaillances d’entreprises au mois de mai « s’observe dans tous les secteurs et pour la plupart des catégories d’entreprises, sans que cela puisse être analysé d’un point de vue économique ».
Les chiffres font néanmoins apparaître une hausse des défaillances de grandes entreprises (GE) et d’entreprises de taille intermédiaire (ETI, entre 250 salariés et 5.000 salariés). Celles-ci sont passées en mai sur un an de 36 à 42, soit une augmentation de 16,7%. En juin, la hausse a même atteint 38,2% avec 47 GE et ETI défaillantes, selon les données provisoires.
Production industrielle: fort rebond en mai
Sur un an la baisse est encore très forte de l’ordre de 25 % mais le redressement de mai a été assez significatif. La production industrielle en France a rebondi de 19,6% en mai, regagnant presque ce qu’elle a perdu en avril (-20,6%), selon les chiffres publiés par l’Insee vendredi.
Sur les mois de mars à mai, par rapport aux trois mois précédents, la production industrielle s’est effondrée de 23,4%, plombée par la crise sanitaire et le confinement, a encore rapporté l’Institut national des statistiques.
Sur un an (mai 2020 par rapport à mai 2019), la production industrielle se contracte encore plus fortement, de 25,4%, et de 27,7% pour les seules industries manufacturières.
Sur un mois, le rebond en mai pour la production manufacturière est de 22% par rapport à avril, tandis que la chute d’avril par rapport à mars est de 22,3%, selon les derniers chiffres de l’Insee, qui ont été révisés par rapport à ceux publiés le mois dernier.
Sur la période allant de mars à mai par rapport aux trois mois précédents, la contraction enregistrée par les industries manufacturières atteint 25,9%.
Le rebond du mois de mai par rapport à avril a été le plus important pour la construction (+118,5%), alors que les chantiers étaient souvent à l’arrêt pendant le confinement.
Suivent les matériels de transports (+49,9%) qui comprennent l’industrie automobile, et les biens d’équipement (+27,4%).
Le rebond a été le plus faible pour les industries agroalimentaires (+1,8%), qui avaient comparativement moins souffert en avril avec une chute limitée à 7,5% par rapport à mars.
Commerce international : un déficit de 7 milliards en mai
Encore un déficit record pour la France en mai avec un déséquilibre de plus de 7 milliards. On peut évidemment imputer une partie de ce déficit à la situation économique générale perturbée par la crise sanitaire. Le problème c’est que ce déficit en France est structurel et que chaque année de toute façon faut compter sur environ 50 à 60 milliards.de déséquilibres. Difficultés supplémentaire pour 2020 mais pendant encore deux à trois ans c’est que les exportations de matériel aéronautique ne seront plus la pour atténuer les déséquilibres. Il faudra sans doute en effet attendre plusieurs années avant que ne reprennent les exportations notamment d’Airbus. Le déficit commercial de la France flirte donc de nouveau avec le record de février 2012 et janvier 2017, où il avait atteint -7,4 milliards d’euros. Selon la direction générale des douanes et des droits indirects, le déficit commercial de mai 2020 s’établit à -7,1 milliards d’euros, après avoir été de -5,1 milliards d’euros en avril et de -3 milliards d’euros en mars. Une hausse du déficit qui s’explique par « le rebond plus sensible des importations comparativement à celui des exportations. Cette reprise des échanges est liée notamment à la fin du confinement », note les douanes.
Ainsi, après avoir reculé de 7,1 milliards d’euros en mars et de 12,5 milliards d’euros en avril, les exportations progressent de 4 milliards d’euros en mai. Du côté des importations, après avoir été en diminution de 9 milliards d’euros en mars et de 9,4 milliards en avril, elles augmentent de 5,9 milliards d’euros en mai.
De son côté, la Banque de France a publié les chiffres de la balance des paiements. En mai, le déficit des transactions courantes est de 8,5 milliards d’euros, soit une dégradation de 2,7 milliards d’euros par rapport à avril. « Celle-ci s’explique principalement par une aggravation du déficit des biens de 4,5 milliards d’euros, dont 3,3 milliards pour les biens hors énergie, sous l’effet d’une reprise des importations plus élevée que des exportations », précise la Banque de France. Le solde des services, lui, connaît une amélioration de 1,4 milliard d’euros et est positif en mai, à 0,9 milliard d’euros. Il était déficitaire en avril.
Zone euro: Hausse record des ventes au détail en mai
Une hausse de 17,8 % des ventes de détail en mai qui signale un redressement mais encore très inférieur aux résultats de l’année précédente. Comme pour les autres biens de consommation, il s’agit de savoir si s’agit d’un redressement conjoncturel ou structurel. De toute évidence , certains achats en mai comme en juin sont venus compenser la paralysie de beaucoup de produits pendant plusieurs mois. Il y a sans doute un effet de rattrapage d’ailleurs confirmé dans les résultats de juin. Reste à savoir si la tendance est structurelle, si cette tendance est suffisamment haussière pour permettre le retour au niveau de production et de consommation de fin 2019 et surtout quand.
Les ventes dans les 19 pays de la zone euro ont augmenté de 17,8% par rapport à avril, selon Eurostat, un chiffre encore meilleur qu’attendu puisque les économistes interrogés par Reuters prévoyaient une hausse de 15%.
Il s’agit de la hausse la plus soutenue enregistrée depuis 1999, année durant laquelle a débuté la collecte des données des ventes au détail dans la zone euro.
Le rebond des ventes en mai a partiellement compensé les baisses record enregistrées au cours des deux mois précédents puisque les volumes du commerce de détail avaient chuté de 12,1% en avril et de 10,6% en mars, selon les données révisées d’Eurostat publiées lundi.
Les ventes dans l’habillement et la chaussure, le secteur le plus touché durant la pandémie de coronavirus, ont enregistré une hausse de 147,0% en mai par rapport à avril mais accusent une chute de 50,5% sur un an.
Les achats de carburants automobiles ont augmenté de 38,4%, la vente d’électroménager et d’ameublement de 37,9%, ceux de les livres et de matériel informatique de 26,8%.
Les ventes en ligne, seul sous-secteur du commerce de détail de la zone euro qui n’a pas connu de baisse pendant le confinement, ont continué à augmenter, de 7,0 % en mai.
Le détail des chiffres par pays montre que les ventes au détail ont augmenté de 13,9% en Allemagne et de 25,6% en France. Les données pour l’Italie n’étaient pas disponibles pour le mois de mai.
La Banque de France estime que l’économie a chuté de 14% entre avril et juin en raison du confinement mis en place pour enrayer la propagation du coronavirus. Mais la Banque de France estime que la reprise pourrait enregistrer un rebond de 14 % du pub troisième trimestre.
La mise en oeuvre d’un confinement généralisé à la mi-mars en Europe a fait plonger l’économie française de 5,3% sur le seul premier trimestre. La France a levé progressivement ses mesures de confinement à partir du 11 mai.
La Banque de France estime que l’activité économique se situe 7% en dessous de ses niveaux habituels, contre 9% le mois dernier et 32% lors du début du confinement en mars.
Si la reprise économique se confirme et si l’épidémie de coronavirus reste maîtrisée, la Banque de France fait savoir qu’elle pourrait réviser à la hausse sa prévision d’une baisse de 10% du PIB cette année, qui est déjà plus optimiste que celle du gouvernement qui table sur une contraction de 11% en 2020. Le problème c’est qu’on ne sait pas quel pourcentage de cette reprise peut être affecté a une compensation conjoncturelle et celui qui peut relever d’une tendance structurelle durable. L’idée générale de beaucoup d’institutions et de responsables du gouvernement est de diffuser un fort sentiment d’optimisme , de redonner confiance aux acteurs économiques et en particulier aux ménages sur lesquels repose essentiellement l’avenir de la croissance.
Livrets A et LDDS nouveau record en mai et même prudence des ménages
Preuve que les inquiétudes sont encore fortes chez les ménages , l’épargne continue d’augmenter mais si elle est un peu moins forte. Il y a sans doute d’abord l’inquiétude sanitaire qui elle-même n’est pas complètement surmontée, pour preuve des l hypothèses de deuxième vague à l’automne et globalement un virus dont le nombre d’infectés ne cesse d’augmenter dans le monde. Il y a peut-être aussi et surtout les conséquences économiques et sociales de cette crise sanitaire qui a paralysé parfois pendant deux mois une partie de l’appareil productif et déstabilisé la rentabilité des activités. Maintenant chaque jour se succèdent l’annonces de plan d’ajustement des effectifs, des vagues très importantes dans les secteurs aussi stratégiques que la construction aéronautique, le transport aérien, les services, le commerce et demain sans doute dans de nombreuses PME.
Les particuliers encore davantage que les entreprises sont très prudents quant à leurs investissements et même à la dépenses courantes. Comme on le sait, c’est surtout la consommation qui en France soutient la croissance ( environ 55 % du PIB) Or comme les investissements des entreprises sont également en recul de l’ordre de 15 % et que le commerce international lui pèse toujours de façon structurellement négative sur l’économie française., l’attitude prudentielle des entreprises comme des ménages caractérise la gestion des revenus par .
Pour les particuliers, les sommes déposées sur ces différents produits ont continué d’exploser en mai, avec 5,14 milliards d’euros collectés au total. La hausse par rapport à une année plus classique est notable : l’an dernier, sur le même mois, seul 1,61 milliard d’euros avait été déposé sur ces deux produits.
À titre de comparaison, les mois de mars et avril derniers avaient été particulièrement fructueux pour les dépôts, avec une collecte nette respective de 3,82 et 7,39 milliards d’euros. Des montants déjà en forte hausse par rapport aux mêmes périodes un an plus tôt, lorsque les ménages avaient déposé 2,52 puis 2,48 milliards d’euros seulement.
Sur les cinq premiers mois de l’année 2020 cumulés, les dépôts ont été particulièrement massifs, dépassant les 22,4 milliards d’euros sur ces deux livrets. Le livret A, notamment, a été particulièrement prisé, avec 17,4 milliards d’euros déposés en cinq mois, contre 11,06 milliards d’euros sur la même période un an plus tôt. Même chose pour le LDDS, qui a récolté près de 5 milliards d’euros depuis janvier contre 2,67 milliards d’euros sur la même période en 2019.
Croissance États-Unis : plus 1,4% production industrielle en mai
La Réserve fédérale a fait état d’une hausse de 1,4% de la production le mois dernier après une chute de 12,5% en avril et de 4,6% en mars, alors que les économistes interrogés par Reuters prévoyaient en moyenne une augmentation de 2,9% après le recul de 11,2% annoncé initialement pour avril.
La seule production manufacturière affiche un rebond de 3,8% le mois dernier; le consensus la donnait en hausse de 4,6%. Sa baisse en avril a été revue à 15,5% contre -13,7% en première estimation.
Sur un an, la production industrielle accuse un repli de 15,3%, la production manufacturière une baisse de 16,5%, précise la Fed.
Température : record en mai
Selon l’agence européenne Copernicus sur le changement climatique, le mois de mai 2020 a été le plus chaud jamais enregistré sur la planète. Autour du globe, la température a été plus élevée de 0,63°C par rapport à la moyenne des mois de mai de la période 1981-2010, selon un communiqué de Copernicus. »La planète se réchauffe et va continuer à se réchauffer, dans la mesure où on continue d’émettre des gaz à effet de serre », rappelle Hervé Le Treut, climatologue et professeur à la Sorbonne, vendredi sur Europe 1.
Alors que des températures de près de 10 degrés au-dessus de la normale ont même été relevées en Sibérie, tout porte à croire que ces records ne seront pas les derniers. « Ces gaz à effet de serre se stockent dans l’atmosphère et provoquent un réchauffement qui continue de grandir. Pour les 20 ans qui viennent, on est à peu près sûrs qu’on va battre encore des niveaux de chaleur nouveaux. C’est pratiquement inéluctable à ce stade », s’inquiète le climatologue.
Car les conséquences de cette hausse des températures sont nombreuses. « On voit le relèvement du niveau de la mer, des périodes de sécheresse récurrentes, des feux de forêts plus importants qu’autrefois, des inondations qui peuvent être très fortes… Donc on a des conséquences multiples, ces conséquences multiples se produisent partout sur la planète et c’est la marque des gaz à effet de serre, il n’y a aucun doute là-dessus », conclut Hervé Le Treut.
Vente voitures neuves en baisse de 50,34%: baisse de 50 % en mai-
En gros, on a immatriculé de l’ordre de 100 000 véhicules le mois dernier c’est-à-dire la moitié du chiffre attendu. En cause évidemment la paralysie de la production des aussi la fermetures des concessionnaires Les immatriculations de voitures neuves du groupe PSA , qui regroupe les marques Peugeot, Citroën, DS, Opel et Vauxhall, ont chuté de 56,07% par rapport au même mois de 2019.
Le groupe Renault (marques Renault, Dacia et Alpine), déjà ébranlé l’an dernier par les difficultés de son partenaire Nissan et par la dégradation de plusieurs marchés émergents qui ont fait son succès, a vu quant à lui ses immatriculations en France décliner de 50,39% le mois dernier. Au total sur l’année en une diminution de leur au moins 10 %;
Croissance Chine: très petite remontée en mai
En mai on a légèrement franchi la barre qui sépare la contraction DE LA CROISSANCE.
L’indice PMI manufacturier officiel a cependant ralenti à 50.6 en mai contre 50.8 le mois précédent, Il s’agit d’une progression relativement conforme au consensus, qui donnait un indice à 51.
L’économie chinoise s’était contractée à 6.8% au premier trimestre pour la première fois depuis l’introduction des statistiques officielles sur la croissance, alors que la propagation du coronavirus et les mesures de confinement strictes paralysaient l’activité.
Bien que l’activité économique ait repris, plusieurs fabricant sont en difficulté la demande extérieure ayant chuté. La demande intérieure reste elle aussi faible dans un contexte où les inquiétudes quant à la progression du chômage et la crainte d’une deuxième vague de contamination se font sentir.
Une étude portant sur le secteur des services chinois montre que l’activité a progressé à un rythme plus rapide en mai au fur et à mesure de la levée des mesures de confinement.
Municipales installation ici fin mai de conseillers municipaux très mal élus
L’installation des nouveaux conseillers municipaux ayant recueilli la majorité nécessaire sera en place fin mai. On se demande de quelle légitimité démocratique ils vont disposer puisque le taux d’abstention a atteint de l’ordre de 56 %. De fait nombre de ses conseils pourront avoir été élus avec seulement 25 % des voix. Une vraie pantalonnade démocratique qui aurait sans doute mérité de reconsidérer non seulement le second tour mais aussi le premier .
Dans quelque 30.000 communes (sur 35.000), 431.739 élus avaient vu leur investiture reportée en raison de la crise sanitaire, comme le second tour des municipales. Le mandat des équipes sortantes avait été prolongé.
Les nouveaux élus municipaux entreront en fonction lundi 18 mai, a annoncé le premier ministre mardi, à l’Assemblée nationale. Entre le 23 et le 28 mai, ils choisiront leur maire et leurs adjoints. Le 28 mai à minuit, l’immense majorité (86%) des communes auront donc à leur tête des dirigeants renouvelés pour la mandature 2020-2026. De leur côté, les 154 intercommunalités déjà pourvues d’élus au complet désigneront leur exécutif au plus tard le 8 juin.
Sondage déconfinement école : 2 parents d’élèves sur 3 sont hostiles à la réouverture des écoles le 11 mai
Plus globalement, 60% des personnes interrogées estiment que la réouverture des écoles est motivée par des raisons économiques, afin de permettre aux parents de reprendre le travail, tandis que 20% seulement considèrent que cette décision a été prise pour des motifs sociaux afin de limiter les risques de décrochage scolaire.
Les Français semblent peu convaincus par la mise en oeuvre des précautions sanitaires annoncées par le ministre de l’Education nationale. Plus d’un Français sur deux (55%) pensent que le respect des gestes barrières et la mise à disposition de savon et gel hydroalcoolique dans les écoles ne seront pas respectés.
Et si une large majorité des personnes interrogées (72 %) se montre favorable à une limitation des effectifs à 15 élèves par classe, elles sont toutefois plus de la moitié (58%) à ne pas croire que cette promesse pourra être tenue.
*Cette enquête Odoxa-Dentsu Consulting pour franceinfo et Le Figaro a été réalisée par internet les 22 et 23 avril 2020, sur un échantillon de 1 005 Français représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.