Archive pour le Tag 'magouille'

PS:  magouille électorale interne et risque d’explosion

PS:  magouille électorale interne et risque d’explosion.

Le parti socialiste, du moins ce qu’il en reste, retombe dans ses vieilles habitudes de tripotage de nombre d’adhérents et de votants pour les élections internes . cette fois il y a risque d’explosion entre marxistes et autres gauchistes et sociaux-démocrates de leautre . /strong>

Il s’agit de désigner le futur responsable pour éventuellement remplacer Olivier Faure. Or ce dernier considère qu’il a gagné avec 50,83 % des voix.

À plusieurs reprises, les résultats des congrès et autres scrutins internes du parti socialiste ont été largement tripatouillés par une surestimation du nombre de votants et d’adhérents notamment de la part des fédérations débuts du Rhône et Nord. Ce fut notamment le cas quand Martine Aubry a prit la tête du parti socialiste.

On objectera que lors des scrutins assez tendus, c’est aussi une pratique assez répandue dans la plupart des autres partis politiques. Mais pour le parti socialiste c’est presque un rituel obligé.

Le plus surprenant c’est que plus le parti perd en audience et plus il continue de se diviser. C’est un peu l’histoire de Devos qui constatait avec une fausse surprise qu’on peut toujours couper une ficelle, il reste toujours deux bouts.

Il serait temps que le parti socialiste tranche enfin entre l’impossible cohabitation entre d’une part les radicaux marxistes, d’autre part les sociaux démocrates. Cette cohabitation a toujours été mortelle y compris du temps de la SFIO et conduit inévitablement à l’extinction du parti. On pourrait cependant faire observer que cette cohabitation a permis parfois aux socialistes de prendre le pouvoir mais en appliquant une politique complètement contradictoire avec leurs promesses électorales

Le Parti socialiste ( dirigé par Olivier Faure) a donc  déclaré ce vendredi matin Olivier Faure vainqueur avec 50,83% dans le duel qui l’opposait à son rival, le maire de Rouen Nicolas Mayer-Rossignol, pour le poste de premier secrétaire du Parti socialiste.

Une  situation ubuesque , Nicolas Mayer-Rossignol a aussi  annoncé sa victoire à la presse . «Nous avons remporté ce résultat à hauteur de 53,47% des voix sur 90% des dépouillés», a déclaré l’élu normand, ajoutant que l’écart avec son concurrent n’était «plus rattrapable». Les militants «ont exprimé ce soir, par un vote clair, leur volonté de poursuivre le rassemblement de la gauche et des écologistes en me renouvelant leur confiance», a assuré pour sa part Olivier Faure.

Les deux camps, s’accusant mutuellement d’irrégularités dans les votes, ont annoncé dans la nuit des recours et demandes d’annulations de vote dans des sections. Une commission de recollement des résultats doit se réunir vendredi.

Une fois les résultats officiels publiés, Nicolas Mayer-Rossignol a fait part via un communiqué d’un message d’apaisement. «Le choix des militants doit être respecté, l’unité du Parti socialiste préservée», a-t-il écrit sur Twitter, en alertant sur le fait que «les Français nous regardent». Lui-même explique avoir contacté Olivier Faure dans la nuit «pour trouver une issue à cette crise.»

L’édile maintient toutefois que des «irrégularités graves et manifestes (…) dont les preuves factuelles sont publiques» ont été constatées. «Tout cela donne une image déplorable de notre Parti», peut-on lire dans le communiqué. Le concurrent d’Olivier Faure demande que la commission de récolement «se réunisse dès cet après-midi, afin de valider le scrutin». «À cette heure et en dépit de nos demandes, elle n’a toujours pas été convoquée par la direction sortante», déplore-t-il. Et d’ajouter : «Aucun résultat final ne peut évidemment être proclamé sans validation par la commission de récolement.». le problème est que cette commission n’a abouti à rien d’unanime dimanche. Chaque candidat revendiquant toujours la victoire.

PS: Comme d’habitude, la magouille électorale interne

PS:  Comme d’habitude, la magouille électorale interne

Le parti socialiste, du moins ce qu’il en reste, retombe dans ses vieilles habitudes de tripotage de nombre d’adhérents et de votants pour les élections internes.

Cette fois il s’agit de désigner le futur responsable pour éventuellement remplacer Olivier Faure. Or ce dernier considère qu’il a gagné avec 50,83 % des voix.

À plusieurs reprises, les résultats des congrès et autres scrutins internes du parti socialiste ont été largement tripatouillés par une surestimation du nombre de votants et d’adhérents notamment de la part des fédérations débuts du Rhône et Nord.

On objectera que lors des scrutins assez tendus, c’est aussi une pratique assez répandue dans la plupart des autres partis politiques. Mais pour le parti socialiste c’est presque un rituel obligé.

Le plus surprenant c’est que plus le parti perd en audience et plus il continue de se diviser. C’est un peu l’histoire de Devos qui constatait avec une fausse surprise qu’on peut toujours couper une ficelle, il reste toujours deux bouts.

Il serait temps que le parti socialiste tranche enfin entre l’impossible cohabitation entre d’une part les radicaux marxistes, d’autre part les sociaux démocrates. Cette cohabitation a toujours été mortelle y compris du temps de la SFIO et conduit inévitablement à l’extinction du parti. On pourrait cependant faire observer que cette cohabitation a permis parfois aux socialistes de prendre le pouvoir mais en appliquant une politique complètement contradictoire avec leurs promesses électorales

Le Parti socialiste ( dirigé par Olivier Faure) a donc  déclaré ce vendredi matin Olivier Faure vainqueur avec 50,83% dans le duel qui l’opposait à son rival, le maire de Rouen Nicolas Mayer-Rossignol, pour le poste de premier secrétaire du Parti socialiste.

Une  situation ubuesque , Nicolas Mayer-Rossignol a aussi  annoncé sa victoire à la presse . «Nous avons remporté ce résultat à hauteur de 53,47% des voix sur 90% des dépouillés», a déclaré l’élu normand, ajoutant que l’écart avec son concurrent n’était «plus rattrapable». Les militants «ont exprimé ce soir, par un vote clair, leur volonté de poursuivre le rassemblement de la gauche et des écologistes en me renouvelant leur confiance», a assuré pour sa part Olivier Faure.

Les deux camps, s’accusant mutuellement d’irrégularités dans les votes, ont annoncé dans la nuit des recours et demandes d’annulations de vote dans des sections. Une commission de recollement des résultats doit se réunir vendredi.

Une fois les résultats officiels publiés, Nicolas Mayer-Rossignol a fait part via un communiqué d’un message d’apaisement. «Le choix des militants doit être respecté, l’unité du Parti socialiste préservée», a-t-il écrit sur Twitter, en alertant sur le fait que «les Français nous regardent». Lui-même explique avoir contacté Olivier Faure dans la nuit «pour trouver une issue à cette crise.»

L’édile maintient toutefois que des «irrégularités graves et manifestes (…) dont les preuves factuelles sont publiques» ont été constatées. «Tout cela donne une image déplorable de notre Parti», peut-on lire dans le communiqué. Le concurrent d’Olivier Faure demande que la commission de récolement «se réunisse dès cet après-midi, afin de valider le scrutin». «À cette heure et en dépit de nos demandes, elle n’a toujours pas été convoquée par la direction sortante», déplore-t-il. Et d’ajouter : «Aucun résultat final ne peut évidemment être proclamé sans validation par la commission de récolement.»

Affaire Ferrand : Retour de la magouille financière ?

Affaire Ferrand : Retour de la magouille financière

La grosse magouille financière de Ferrand , premier soutien socialiste de Macron en 2017, remonte à la surface après avoir été classée prescription . Il est clair que Richard Ferrand a largement utilisé son double statut de dirigeant des Mutuelles de Bretagne et d’élu pour directement et indirectement se remplir les poches. L’affaire la plus scandaleuse concerne un contrat de location d’un local par les Mutuelles de Bretagne à la compagne de Ferrand alors que cette dernière ne possédait pas encore ce local. Grâce à de généreuses conditions de location de ce local, la compagne de Ferrand a pu réaliser un petit profit de l’ordre de 800 000 €. Le détail de ces opérations est rappelé ci-après à partir d’une information tirée de Wikipédia. Toute la famille Ferrand a bénéficié des largesses mutuelles de Bretagne : son ancienne femme, ensuite sa compagne et lui-même. La justice de Brest avait enterré l’affaire considérant qu’il s’agissait d’une affaire privée et que les délais d’instruction étaient dépassés.

Comme le dossier a été dépaysé à Lille, les nouveaux juges ont porté un autre regard sur ses affaires en mettant en examen Richard Ferrand. Ces nouveaux juges connaissent évidemment le contexte politique particulièrement délicat qui entoure cette affaire et s’ils ont mis en examen Richard Ferrand s’est qu’il dispose d’éléments nouveaux. Tout cela révèle que les bonnes vieilles pratiques provinciales de la IVe République ne sont pas mortes avec des relations plus ou moins sulfureuses entre les élus politiques, le monde économique et la justice. Bref le nouveau monde promis par macro et bien mort-né surtout si on n’y ajoute les autres affaires concernant par exemple le MoDem et Bayrou, Benalla, de Rugy, le secrétaire de l’Élysée, Macron lui-même avec les conditions de financement de sa campagne. On pourrait ajouter les lenteurs de la justice concernant aussi bien les affaires de Sarkozy que celle de tapie vis-à-vis desquels le pouvoir semble manifester une grande bienveillance. Bref, il n’y a pas de Nouveau Monde dans la république en marche mais plutôt la résurgence de pratiques caractérisées par la confusion des intérêts entre le monde politique, le monde économique et l’État.

L’ouverture d’une information judiciaire remonte à 2017, à la suite d’une plainte de l’association anticorruption Anticor consécutive aux révélations du Canard Enchaîné. L’ex-quatrième personnage de l’État est mis en examen deux ans plus tard, en 2019, par trois juges d’instruction lillois pour «prise illégale d’intérêt» et Sandrine Doucen placée sous le statut plus favorable de témoin assisté. Les avocats de Richard Ferrand avaient ensuite saisi la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Douai, considérant les faits prescrits, le délai étant de trois ans dans cette affaire.
Les juges leur ont donné raison en mars 2021: ils estiment les faits prescrits soit depuis 2014, soit depuis 2015, c’est-à-dire trois ans après la signature du bail ou trois ans après la démission de Richard Ferrand des Mutuelles. Dans les deux cas, avant qu’ils ne soient dénoncés à la justice. Le pourvoi en cassation d’Anticor vise à casser cette décision. L’association estime que le délai de prescription débute à la révélation des faits en 2017, car ils ont auparavant été dissimulés. Pour elle, tous les administrateurs des Mutuelles de Bretagne n’avaient pas connaissance de la relation entre Richard Ferrand et Sandrine Doucen au moment de l’opération.

Affaire Ferrand : une grosse magouille financière

Affaire Ferrand : une grosse magouille financière

 

Il est clair  que Richard Ferrand a largement utilisé son double statut de dirigeant des Mutuelles de Bretagne et d’élu pour directement et indirectement se remplir les poches. L’affaire la plus scandaleuse  concerne un contrat de location d’un local par les Mutuelles de Bretagne à la compagne de Ferrand alors  que cette dernière ne possédait pas encore ce local. Grâce à de généreuses conditions de location de ce local, la compagne de Ferrand a pu réaliser un petit profit de l’ordre de 800 000 €. Le détail de ces opérations est rappelé ci-après à partir d’une information tirée de Wikipédia. Toute la famille Ferrand a bénéficié des largesses mutuelles de Bretagne : son ancienne femme, ensuite sa compagne et lui-même. La justice de Brest avait enterré l’affaire considérant qu’il s’agissait d’une affaire privée et que les délais d’instruction étaient dépassés. Comme le dossier a été dépaysé à Lille, les nouveaux juges ont porté un autre regard sur ses affaires en mettant en examen Richard Ferrand. Ces nouveaux juges connaissent évidemment le contexte politique particulièrement délicat qui entoure cette affaire et s’ils ont mis en examen Richard Ferrand s’est qu’il dispose d’éléments nouveaux. Tout cela révèle que les bonnes vieilles pratiques provinciales de la IVe République ne sont pas mortes avec des relations plus ou moins sulfureuses  entre les élus politiques,  le monde économique et la justice.  Bref le nouveau monde promis par macro et bien mort-né surtout si on n’y ajoute les autres affaires concernant par exemple le MoDem et Bayrou, Benalla, de Rugy, le secrétaire de l’Élysée, Macron lui-même avec les conditions de financement de sa campagne. On pourrait ajouter les lenteurs de la justice concernant aussi bien les affaires de Sarkozy que celle de tapie vis-à-vis desquels le pouvoir semble manifester une grande bienveillance. Bref, il n’y a pas de Nouveau Monde dans la république en marche mais plutôt la résurgence de pratiques caractérisées par la confusion des intérêts entre le monde politique, le monde économique et l’État.

 

Le résumé de l’affaire dans Wikipédia :

 

 

En mai 2017, Le Canard enchaînéLe Monde et Mediapart révèlent que les Mutuelles de Bretagne (MDB) ont été subventionnées à hauteur de 55 000 euros par de l’argent public99 lorsque Richard Ferrand les dirigeait dans les années 2010. Selon eux, son ex-femme Françoise Coustal, artiste plasticienne, a facturé aux Mutuelles de Bretagne des travaux d’aménagement d’un Ehpad, situé à Guilers, qui a bénéficié d’une subvention de 1,66 million d’euros100 du Conseil départemental du Finistère, dont Richard Ferrand était alors vice-président. Les Mutuelles de Bretagne ont ensuite fait effectuer d’autres travaux, pour 184 000 euros, dans un local appartenant à l’avocate Sandrine Doucen, sa compagne et mère de sa fille101, qui a par ailleurs facturé régulièrement aux Mutuelles de Bretagne des services de conseil juridique. Plus anecdotiquement, selon ces mêmes médias, Richard Ferrand a, une fois élu député en juin 2012, conservé un poste de chargé de mission des Mutuelles de Bretagne, rémunéré 1 250 euros102 par mois ou 1 547 euros par mois, selon les sources, et embauché comme assistant parlementaire Hervé Clabon, compagnon de son ex-adjointe puis son fils101. Ces révélations ont déclenché une polémique nationale, le Front national demandant sa démission du gouvernement, LR la saisie du Parquet national financier, et le 1er secrétaire du PS Jean-Christophe Cambadélis à l’exécutif de s’exprimer103. Le 1er juin 2017, Éric Mathais, procureur de la République de Brest, ouvre une enquête préliminaire, confiée à la police judiciaire de Rennes104.

Richard Ferrand affirmera qu’il n’était « jamais intervenu pour qu’elle obtienne un quelconque contrat » et que « la première fois que les Mutuelles ont fait appel à ses prestations, c’était en 2002, donc 8 ans après notre divorce »105.

Appel d’offres attribué par les Mutuelles de Bretagne à sa compagne[modifier | modifier le code]

Le 23 décembre 2010106, Richard Ferrand signe un compromis de vente avec une clause suspensive en cas de non-location ultérieure par les Mutuelles de Bretagne107, pour un local de 379 m2108, 2 rue George-Sand à Brest109.

Le 25 janvier 2011, le conseil d’administration des Mutuelles de Bretagne choisit à l’unanimité la proposition de la Saca, une SCI qui « n’a pas encore d’existence légale » et « n’est même pas encore propriétaire des surfaces qu’elle propose » comme le rappelle Le Canard enchaîné110. Sur le procès-verbal de la réunion du conseil d’administration à aucun moment n’est mentionné le nom de Sandrine Doucen110.

Sandrine Doucen crée le 28 mars 2011 la Saca, une SCI, dont elle détient 99 % des parts111.

Le 1er juillet 2011110, la SCI la Saca achète 402 000 € frais de notaire inclus108, grâce à un crédit remboursable sur quinze ans du Crédit agricole qui finance intégralement l’achat, sans aucun apport, ayant selon Le Canard enchaîné un « traitement réservé aux acquéreurs qui disposent d’un locataire dont les revenus sont garantis ». Revenus garantis par les 42 000 € de loyers annuels versés par les Mutuelles de Bretagne, dont Richard Ferrand est le directeur général.

Les Mutuelles de Bretagne effectuent peu après, sans contrepartie, pour 184 000 euros de travaux dans le local acheté par Sandrine Doucen. Quelques années plus tard, la SCI de Sandrine Doucen est valorisée, lors d’une transaction, à 3 000 fois le montant du capital initial de 100 € soit 300 000 €112. Selon Le Canard enchaîné, l’avocate Sandrine Doucen a par ailleurs facturé des conseils juridiques aux Mutuelles de Bretagne en matière de gestion des ressources humaines.

Selon la défense de Richard Ferrand, l’opération n’a « rien d’illégal »113,114 : la démarche « respectait la procédure »[réf. nécessaire] et l’entreprise de sa compagne offrait « le meilleur prix » parmi les réponses à l’a

Italie- Banques: la magouille

Italie- Banques: la magouille

 

Il n’y a sans doute pas d’autres mots pour qualifier les affaires bancaires de l’Italie. Des affaires bancaires qui ont donné lieu à une enquête parlementaire. Cette enquête démontre que nombre de responsables de la Banque d’Italie ont bénéficié de postes enviables  dans les banques qu’ils étaient supposés enquêter. Le président de la commission parlementaire reconnaît un “réseau de complicités” portant sur des offres d‘emploi et des postes de consultants. “Ce n‘est certainement pas une bonne chose de voir les responsables de la Banque d‘Italie occuper rapidement des postes élevés dans les banques qui font l‘objet d‘enquêtes”, a-t-il ajouté. “Si cela était arrivé dans le monde politique, cela aurait sans aucun doute suscité des critiques méritées.” Cette commission dispose des mêmes pouvoirs d‘investigation que la justice, mais n‘a que  peu de temps pour rendre ses conclusions avant la fin de la législature au printemps prochain. Le rôle de la Banque d‘Italie et de la Consob, l‘autorité de surveillance des marchés, devrait faire l‘objet d‘un examen minutieux. Le gouvernement italien a investi plus de 20 milliards d‘euros cette année pour renflouer les banques du pays, injectant notamment 5,4 milliards d‘euros Banca Monte dei Paschi di Siena. Il s‘est également engagé sur un montant allant jusqu’à 17 milliards d‘euros, essentiellement en garanties, pour empêcher les détenteurs d‘obligations seniors, les déposants et les employés d’être affectés par la liquidation de deux banques régionales, Popolare di Vicenza et Veneto Banca. Certains reprochent à la Banque d‘Italie et à la Consob d‘avoir manqué à leurs devoirs de supervision, des accusations rejetées par les deux établissements.

Sondages Régionales : grosse magouille, le PS devant la droite ?

Sondages Régionales : grosse magouille, le PS devant la droite ?

Grosse magouille des sondages notamment du dernier connu celui d’Ipsos qui donne le PS derrière le FN mais avant la droite. Or dans d’autres sondages le PS  n’obtiendrait que de l’ordre de 20 % et non 26 % comme dans le sondage d’Ipsos. Pourquoi cette remontée soudaine ? Certes on ne peut écarter l’hypothèse que les récents événements dramatiques aient  modifié un peu la donne. D’autant que la droite s ’est surtout singularisé par des propositions très disparates et contradictoires. Sur le plan méthodologique tous les sondages se caractérisent par une approximation coupable. En effet comment déterminer sérieusement l’audience respective des grandes formations politiques dès lors  que la majorité des Français se désintéresse totalement des régionales. Le taux d’abstention pourrait en effet être supérieur à 50 %. Nombre de Français ne savent même pas encore s’ils iront voter. Du coup on peut les légitimement mettre en cause le sondage récent d’Ipsos comme les autres sondages. Dans le récent sondage Ipsos publié vendredi le FN, avec 27 % des intentions de vote, est donné légèrement en tête au premier tour des élections régionales, où le PS (26 %) passe devant la droite (Les Républicains-UDI-MoDem, 25 %), selon un sondage Harris Interactive pour 20 Minutes diffusé vendredi. Premier sondage à donner le PS devant la droite, cette enquête est également la première publiée après les attentats du 13 novembre. Elle intervient à trois jours du lancement officiel de la campagne des élections régionales. 

Athlétisme -fric- magouille : la mafia des organisations sportives internationales

Athlétisme -fric- magouille : la mafia des organisations sportives internationales

 

L’athlétisme est à la une de la corruption après d’autres fédérations (comme le FIFA -foot). Cette fois ce sont des membres de la fédération internationale qui monnayaient  leur services pour étouffer des contrôles positifs de dopage. Tout le  monde se servait ou presque y compris l’ancien président de la fédération Une urgence donc : dissoudre la Fifa et les autres organisations  sportives internationales  où fric et magouille régulent les décisions. Après la FIFA, c’est à la fédération d’athlétisme d’être mise en, cause. L’ex-patron de la fédération internationale (IAAF), Lamine Diack, a été mis en examen pour corruption par deux juges françaises.  Curieusement peu de responsables politiques français ou  étrangers réclament la dissolution des ces fédérations   qui brassent  des millions, autorisent toutes les corruptions et justifient  l’opacité de leur  gestion par leur  statut d’association (équivalent du statut d’association de la loi 1901 en France.). La plupart ont en effet un statut aussi sulfureux que celui de la FIFA ou du CIO avec en plus presque toujours un siège en Suisse quelquefois à Monaco (Athlétisme) pour des raisons de magouillage  fiscal et d’absence de contrôle. Du coup,  c’est toute l’organisation sportive qui est en cause car elle est soumise à toutes les pressions à toutes les corruptions (voir encore l’implication du président de l’union internationale cycliste dans le scandale de dopage d’Armstrong). Le sport a grand besoin d’assainir son organisation et pour cela de se doter de base juridique officielle, contrôlable et démocratique.

 

Sport-fric- magouille : l’ancien président de la fédération internationale d’athlétisme inculpé

Sport-fric- magouille : l’ancien président de la fédération internationale d’athlétisme  inculpé

 

Une urgence : dissoudre la Fifa et les autres organisations  sportives internationales  où fric et magouille régulent les décisions. Après la FIFA, c’est à la fédération d’athlétisme d’être mise en, cause. L’ex-patron de la fédération internationale (IAAF), Lamine Diack, a été mis en examen pour corruption par deux juges françaises. Agé de 82 ans, le Sénégalais Lamine Diack, qui a laissé son poste cet été au Britannique Sebastian Coe, a été mis en examen pour corruption passive et blanchiment aggravé, a indiqué mercredi une source judiciaire qui confirmait une information d’iTélé. Placé sous contrôle judiciaire, il a été laissé libre. Son conseiller juridique, l’avocat Habib Cissé, 44 ans, a également été mis en examen par deux juges financiers parisiens, uniquement pour corruption passive, a précisé la source. Ni Lamine Diack ni Habib Cissé n’avaient réagi mercredi à la mi-journée. Un médecin, Gabriel Dollé, qui était en charge de la lutte antidopage à la fédération jusque fin 2014, était mercredi en garde à vue à Nice. Mais cette enquête judiciaire française, lancée cet été, ne fait que débuter et d’autres auditions devraient avoir lieu. Elle a commencé en août quand le parquet national financier a reçu un signalement de l’Agence mondiale antidopage (AMA). Curieusement peu de responsables politiques français ou  étrangers réclament la dissolution des ces fédérations   qui brassent  des millions, autorisent toutes les corruptions et justifient  l’opacité de leur  gestion par leur  statut d’association (équivalent du statut d’association de la loi 1901 en France.). La plupart ont en effet un statut aussi sulfureux que celui de la FIFA ou du CIO avec en plus presque toujours un siège en Suisse quelquefois à Monaco ( Atlétisme) pour des raisons de laxisme fiscal et d’absence de contrôle. Du coup,  c’est toute l’organisation sportive qui est en cause car elle est soumise à toutes les pressions à toutes les corruptions (voir encore l’implication du président de l’union internationale cycliste dans le scandale de dopage d’Armstrong). Le sport a grand besoin d’assainir son organisation et pour cela de se doter de base juridique officielle, contrôlable et démocratique.

Grosse magouille Fifa : la candidature de Platini mise en sommeil

Grosse magouille Fifa : la candidature de Platini mise en sommeil

Platini s’est faiat piégé comme un gamin d’abord par Blatter en acceptant de se faire rémunérer pour des services à la FIFA sans aucun contrat écrit. Ensuite une seconde fois quand Blatter a révélé l’affaire ces jours deniers, enfin par les instances de la FIFA dont les dirigeants sont tous mouillés ou presque et qui ne souhaitent pas le ménage dans l’organisation internationale qui leur permet de se gaver. Le plus pathétique et drôle à la fois c’est qu’une commission d’éthique existe à la FIFA ! et c’est elle qui va donner son avis sur Platini. !  La candidature de Michel Platini à la présidence de la Fifa a donc été mise de côté en attendant la fin de sa suspension provisoire, a annoncé mardi la fédération internationale, maintenant l’élection au 26 février. La candidature du président de l’UEFA ne pourra donc a priori pas être prise en compte avant le 5 janvier, date de l’expiration de sa suspension, sauf à ce que cette sanction soit levée d’ici là. La commission électorale « prendra sa décision » à ce moment-là, a indiqué son président Domenico Scala. Cette mise hors-jeu de Michel Platini laisse pour l’instant pour seul candidat recevable le prince jordanien Ali, seul adversaire de Joseph Blatter lors de sa dernière réélection, le 29 mai. La suspension de l’ancien meneur de jeu de la Juventus Turin, contre laquelle il a fait appel, n’est que provisoire, en attendant une décision définitive de la commission d’éthique. Les postulants à la présidence de la Fifa ont jusqu’à lundi 26 octobre minuit pour déposer leurs candidatures, avec un minimum de cinq parrainages de fédérations nécessaires. M. Platini l’avait fait le 8 octobre, dans la matinée, juste avant sa suspension par la commission d’éthique de la Fifa.

Magouille dans la bière aux États-Unis

Magouille dans la bière aux États-Unis

 

« Vive la concurrence » pensent  la plupart des grandes entreprises américaines ….mais avec des limites. Des limites édifiantes quand  on essaye de tuer cette concurrence en rachetant les distributeurs et ainsi en étouffant les autres producteurs de bière notamment artisanaux. Le ministère américain de la Justice étudie des accusations portées contre Anheuser Busch InBev selon lesquelles le premier brasseur mondial empêche l’émergence de concurrents en rachetant des distributeurs, ce qui met des bâtons dans les roues des producteurs de bière artisanale, apprend-on de trois sources proches du dossier. Au cours des derniers mois, AB InBev a mis la main sur cinq distributeurs dans trois Etats américains. Nombre d’Etats exigent que les brasseurs passent par un distributeur pour écouler leurs produits. Une fois qu’un tel intermédiaire est passé dans le giron d’AB InBev, les brasseurs artisanaux disent qu’ils ne peuvent plus distribuer leurs produits aussi facilement qu’auparavant, ce qui se brise l’élan de croissance de leurs ventes. Les brasseurs artisanaux, qui fabriquent toute une variété de bières — de la blonde classique à des bières aromatisées au potiron ou à la framboise — ont le vent en poupe aux Etats-Unis, où le marché de la bière dans son ensemble est plutôt morose. Alors que les ventes totales de bières ont augmenté de 0,5%, celles des seules bières artisanales ont bondi de 17,6% pour arriver à une part de marché de 11% dans le pays. Les autorités de la concurrence passent également en revue les affirmations de certains brasseurs artisanaux disant qu’AB InBev contraint des distributeurs indépendants à ne proposer que les marques du brasseur belge, ont ajouté deux des sources. Même si l’enquête du ministère de la Justice n’en est qu’à un stade préliminaire, elle intervient à un moment où AB InBev tente de racheter SABMiller, le numéro deux mondial de la bière, dans le cadre d’une transaction de 67 milliards de livres (90,4 milliards d’euros).

Blatter la magouille brillamment réélu

Blatter la magouille brillamment réélu

 

Tout ça pour rien, Blatter  a été brillamment réélu et tous de le féliciter après son élection. Tous, c’est à dire ceux qui bouffent dans la gamelle de la FIFA depuis longtemps. D’abord ces dirigeants qui entourent Blatter et qui n’ont qu’une  connaissance très approximative du foot mais qui encaissent,  se baladent aux frais de la princesse toute l’année, décident en douce de la coupe du monde. On objectera que cela fonctionne ainsi dans nombre de fédérations internationales  ou au CIO. Dans des fédérations nationales aussi. Il y avait 15 salariés à la FIFA il y a 40 ans il y en a 1500 maintenant, il n’y avait pas un sou, il y a maintenant des milliards. C’est le sport business grâce en particulier aux sponsors, aux droits télé, aux retombées politiques aussi. Loin du foot du terrain où des millions de bénévoles dans le monde consacrent plusieurs fois par semaine leur temps, leur énergie  leur argent à entrainer seniors et gamins.  Blatter, lui,  c’est le Mitterrand du foot, il tient tout le mode dans sa Maan puisque la plupart bouffent au râtelier. Via la corruption via aussi les subventions redistribuées par la FIFA aux pays et qui ne vont pas toutes au football. Tout le monde le sait mais c’est ce qui permet à Blatter de tenir son monde et d’être  été réélu à la tête de la Fifa.  La vague du scandale n’a donc pas submergé Blatter. 48 heures après l’arrestation de membres de la Fifa, soupçonnés dans des affaires de corruption qui rongeraient la puissance fédération depuis 20 ans au moins, Joseph « Sepp » Blatter a été réélu pour quatre ans de plus à la tête du foot mondial. Le Suisse de 79 ans avait recueilli au premier tour 133 voix contre 73 à son rival jordanien, qui bénéficiait notamment du soutien de l’Union des associations européennes de football (UEFA). Il n’avait pas atteint la majorité requise des deux tiers des suffrages exprimés (140).

Yaourts: magouille sur les prix : onze fabricants condamnés

Yaourts: magouille  sur les prix : onze fabricants  condamnés

Encore un délit d’entente entre grands fabricants ( après par exemple les produits de lessive ou de beauté) Une amende de près de 200 millions a été infligée par l’autorité de la concurrence. Une amende en apparence très forte mais la question est de savoir si le bénéfice qui a été tiré de cette entente n’est pas largement supérieur à cette amende. Le chiffre d’affaires du marché des yaourts est en effet supérieur à 5 milliards par an. Le bénéfice annuel doit tourner autour de 3 à 500 millions par an. Conclusion :une amende vite amortie puisque c’est entre 2006 et 2012, les principaux producteurs de yaourt se sont entendus sur les prix, et sur le partage des volumes. Ce qui leur vaut aujourd’hui une amende record de l’Autorité de la concurrence. 192,7 millions d’euros. C’est Lactalis Nestlé qui devra payer la plus forte amende : 56,1 millions – mais l’entreprise a immédiatement fait appel de la condamnation. Arrive ensuite Senoble, 46 millions – il risquait 101,3 millions mais comme il a dénoncé l’entente son amende est réduite. Novandie, le groupe Andros, doit payer 38,3 millions ; les Maîtres laitiers du Cotentin, 22,9 millions. A noter que Yoplait, qui a été le premier à dénoncer le système, est condamné mais ne paie pas d’amende – qui se serait élevée à 44,7 millions d’euros. Car, si le cartel a pu être démantelé, c’est parce que des membres l’ont dénoncé. Dans le détail, les quatre leaders du secteur, Yoplait, Novandie (Andros), Lactalis et Senoble, avaient pris l’habitude de se consulter – physiquement ou par téléphone – pour se mettre d’accord sur les prix et pour se répartir les volumes des marques de distributeurs. Des pactes de non-agression ont également été signés, pour geler les positions des uns et des autres, en faussant les appels d’offres lancés par la grande distribution…

Sarkozy : et encore une magouille financière

Sarkozy : et encore une magouille financière

Sarkozy encore impliqué dans une magouille financière, des vols aériens à 100 000 euros facturés à une sulfureuse société qui devait lancer un fonds d’investissement avec Sarko  ( grâce aux sous de la vieille ! ), une société qui abandonné son projet car  le patron a été mi en examen pur abus de faiblesse dans l’affaire Bettencourt !  Une véritable saga, on comprend mieux pourquoi Sarko veut tellement devenir présidente de la république, pur enterre toutes ces affaires avec la complicité de la justice. Des juges du pôle financier enquêtent sur trois vols en jet privé de Nicolas Sarkozy en 2012 et 2013 facturés à la société de Stéphane Courbit, a-t-on appris ce mercredi de sources concordantes. Le parquet de Paris a ouvert une information judiciaire le 19 décembre pour abus de biens sociaux, complicité et recel, au préjudice éventuel de la société Lov Group de Stéphane Courbit, ont affirmé des sources judiciaire et proche du dossier. L’abus de bien social punit le fait pour un dirigeant de faire avec sa société et de mauvaise foi des actes contraires à l’intérêt de celle-ci, dans un but personnel ou celui d’une autre société dans laquelle il a un intérêt. Une juge marseillaise s’étaient penchée de manière incidente sur les trois vols dans le cadre d’une enquête, baptisée Air Cocaïne, sur un trafic de stupéfiants entre la République dominicaine et la France, impliquant une société de transports aériens, SNTHS. Parmi les documents découverts lors d’une perquisition dans cette société, les enquêteurs ont saisi dix factures adressées à Lov Group, dont trois concernent les vols en jet privé de Nicolas Sarkozy. Le parquet de Marseille s’était dessaisi de ces éléments et les avait transmis au parquet de Paris, a précisé une source judiciaire. Ces vols ont été effectués dans trois jets différents en partance du Bourget, à destination de Doha (Qatar), où l’ex-président de la République s’est rendu le 9 décembre 2012 pour un forum international sur le sport, des États-Unis le 30 janvier 2013 et en février 2013 à Abou Dhabi (Émirats arabes unis). D’après une source proche du dossier, les factures saisies par les enquêteurs montrent que le premier vol a été facturé 102.000 euros par SNHTS à Lov Group, le deuxième 95.000 euros et le dernier 104.000 euros. En septembre, l’avocat de Stéphane Courbit, Christophe Ingrain, avait justifié ces trois voyages par le projet de son client de créer un fonds d’investissement dans lequel Nicolas Sarkozy était impliqué. Mais ce projet avait été abandonné après la mise en examen pour abus de faiblesse de M. Courbit dans l’affaire Bettencourt, avait expliqué l’avocat.  Stéphane Courbit comparaît actuellement au procès Bettencourt à Bordeaux. Il est soupçonné comme d’autres prévenus d’abus de faiblesse sur Liliane Bettencourt, au sujet d’un investissement de l’héritière de L’Oréal de 143 millions d’euros dans Lov Group.

Bygmalion : la grosse magouille qui va faire sauter l’UMP et tuer Sarko

Bygmalion : la grosse magouille qui va faire sauter l’UMP et tuer Sarko

 

 

 

 

C’est évidemment une magouille énorme d’abord pour s’affranchir des règles financières de la campagne électorale ensuite pour financer des copains ; Qui était au courant ? Sans doute beaucoup ou alors ce sont des irresponsables quand on ne peut pas gérer l’argent d’un parti, on peut encore moins gérer les intérêts économiques d’un pays. L’UMP devra certainement changer de nom et Sarko est cuit par ce scandale (en plus des autres casseroles). L’UMP ne pourra pas sortir indemne de cette énorme magouille financière.  L’enquête sur de fausses facturations émises dans le cadre de la campagne présidentielle 2012 s’oriente de plus en plus vers les proches de l’ancien président de l’Union pour un mouvement populaire (UMP) Jean-François Copé, d’une part, et vers la garde rapprochée de Nicolas Sarkozy, d’autre part. Une nouvelle occasion pour les membres du parti de demander une opération de nettoyage plus ou moins étendue et ciblée. A la question « qui a fauté ? », chacun a sa propre réponse. Lors de sa garde à vue, Jérôme Lavrilleux, l’homme par qui le scandale Bygmalion est arrivé, assume ses responsabilités dans ce système et pointe la responsabilité du directeur de la campagne, Guillaume Lambert. Mais l’ancien directeur de campagne de M. Sarkozy et ancien bras droit de Jean-François Copé, veut dédouaner ces deux derniers. Il affirme au Monde que, face aux enquêteurs, il a « confirmé » aux policiers n’avoir jamais parlé de ce système « ni à Jean-François Copé ni à Nicolas Sarkozy ».  Cependant, un SMS dévoilé par Le Figaro, envoyé par Jérôme Lavrilleux à Guillaume Lambert le 28 avril 2012, montrerait que Jean-François Copé et Nicolas Sarkozy auraient été tous les deux mis au courant que les comptes de campagne étaient dans le rouge. Dans une lettre adressée au parquet de Paris, que Le Figaro s’est procurée, M. Lambert cible M. Lavrilleux. Selon le directeur de campagne, c’était au bras droit de Jean-François Copé à l’UMP qu’incombait l’organisation matérielle de la campagne.

Ecotaxe : le Sénat entérine la magouille Ecomouv

Ecotaxe : le Sénat entérine la magouille Ecomouv

20 % de la recette de l’écotaxe pour Ecomouv (250 millions  recettes par an), cela n’a pas ému les sénateurs qui ont approuvé le contrat avec cette société . Circulez, il n’y a rien à voir. Ou presque rien. C’est la conclusion du rapport de la commission sénatoriale qui enquêtait à la demande du groupe PS sur les conditions du contrat noué entre l’Etat et la société Ecomouv pour mettre en œuvre l’écotaxe. Ce document rendu le 28 mai, a été voté à l’unanimité moins une voix. Mais au-delà de l’unité de façade, les différentes sensibilités politiques ont eu du mal à tomber d’accord. A tel point que les membres UMP et UDI de la commission ont tenu une conférence de presse distincte de celle de la rapporteure PS pour présenter le rapport. Dans une salle lambrissée du Sénat, ils ont martelé, mercredi matin, qu’il n’y a « aucun loup » dans ce partenariat public privé (PPP), signé en 2011 sous le quinquenat Sarkozy. Le « recours au PPP s’est imposé naturellement, normalement », assure la présidente UMP de la commission, Marie-Hélène Des Esgaulx. Et l’offre d’Ecomouv était « la meilleure », ajoute-t-elle. Le contrat est parfaitement « normal ». Sur la rémunération du prestataire de 250 millions par an, leur position est moins claire. La présidente concède que les 20% de recettes attribuées à Ecomouv’ « a peut-être fait perdre de vue l’objectif d’économies ». Autre son de cloche du côté de la rapporteure socialiste. Virginie Klès, sénatrice d’Ille-et-Villaine pointe des « zones d’ombres », sur lesquelles se sont concentrés les débats. D’abord, le rôle de la commission consultative qui menait le processus, en lieu et place des ministres concernés. La Répression des fraudes devait y siéger, mais elle était absente d’après les procès-verbaux des réunions. Les fraudes assurent avoir assisté à deux des trois qui ont eu lieu, et avoir fait des réflexions, mais sans transmettre la teneur desdites récriminations à la rapporteure. Virginie Klès évoque aussi l’installation du siège d’Ecomouv à Metz, à des conditions qu’elle juge extrêmement favorables à la société, et assez opaques. Elle dénonce notamment le loyer de 5 euros du mètre carré, au lieu des 30 réclamés par l’administration. Elle parle aussi de la franchise de 18 mois sur le paiement des loyers en échange de travaux de réaménagement à la charge d’Ecomouv. Travaux dont le montant, de 2,5 millions d’euros, lui a paru disproportionné, et que ne justifient pas les factures produites. La preuve d’un « manque de sérieux dans l’utilisation de l’argent public », selon elle. En attendant, l’écotaxe est toujours suspendue depuis les manifestations des « bonnets rouges ». Les chantiers d’infrastructures censés être financés par les recettes de cette redevance sont également à l’arrêt. De l’avis de tous, si elle est un tant soit peu renégociée, comme le souhaite la ministre de l’Ecologie Ségolène Royal, Ecomouv ne pourra pas la faire appliquer avant janvier 2015.

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