Archive pour le Tag 'mafia'

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Athlétisme -fric- magouille : la mafia des organisations sportives internationales

Athlétisme -fric- magouille : la mafia des organisations sportives internationales

 

L’athlétisme est à la une de la corruption après d’autres fédérations (comme le FIFA -foot). Cette fois ce sont des membres de la fédération internationale qui monnayaient  leur services pour étouffer des contrôles positifs de dopage. Tout le  monde se servait ou presque y compris l’ancien président de la fédération Une urgence donc : dissoudre la Fifa et les autres organisations  sportives internationales  où fric et magouille régulent les décisions. Après la FIFA, c’est à la fédération d’athlétisme d’être mise en, cause. L’ex-patron de la fédération internationale (IAAF), Lamine Diack, a été mis en examen pour corruption par deux juges françaises.  Curieusement peu de responsables politiques français ou  étrangers réclament la dissolution des ces fédérations   qui brassent  des millions, autorisent toutes les corruptions et justifient  l’opacité de leur  gestion par leur  statut d’association (équivalent du statut d’association de la loi 1901 en France.). La plupart ont en effet un statut aussi sulfureux que celui de la FIFA ou du CIO avec en plus presque toujours un siège en Suisse quelquefois à Monaco (Athlétisme) pour des raisons de magouillage  fiscal et d’absence de contrôle. Du coup,  c’est toute l’organisation sportive qui est en cause car elle est soumise à toutes les pressions à toutes les corruptions (voir encore l’implication du président de l’union internationale cycliste dans le scandale de dopage d’Armstrong). Le sport a grand besoin d’assainir son organisation et pour cela de se doter de base juridique officielle, contrôlable et démocratique.

 

Cyberattaque TV5Monde : la mafia russe soupçonnée

Cyberattaque TV5Monde : la mafia russe soupçonnée

 

ce ne serait pas une attaque de terroristes mais sans doute de la mafia russe manipulée par Poutine pour répliquer aux sanctions économiques contre la Russie suite au conflit avec l’Ukraine. Une attaque tout à fait en tout cas dans le style Poutine qui voulait faire porter le chapeau aux islamistes. .  L’enquête sur le piratage informatique dont a été victime la chaîne TV5 Monde il y a deux mois « s’oriente en effet  vers la piste de hackers russes », a-t-on appris mardi de source judiciaire, confirmant une information de L’Express. « Ça vient minorer l’hypothèse d’une attaque terroriste », a ajouté cette source, alors que les premiers éléments avaient conduit le gouvernement à dire que la piste d’un acte terroriste était privilégiée. L’attaque, jugée « grave » par l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (Anssi), a été lancée dans la soirée du 8 avril.  Des messages de soutien à l’Etat islamique en anglais, arabe et français, et des messages menaçants à l’égard des soldats français, ont été postés sur les sites et comptes en ligne du groupe. Le piratage avait interrompu la diffusion des 11 chaînes de 22h00 à 05h00 du matin.  Selon L’Express, qui dit avoir remis aux enquêteurs des éléments d’analyse venus de son propre réseau sur demande de l’Anssi, les éléments mènent vers un groupe appelé « Pawn Storm », expression qui désigne un assaut multiple dans le langage du piratage.  Ce groupe, écrit l’hebdomadaire, a pris pour cible par le passé les systèmes informatiques de la Maison blanche, des membres de l’Otan, ou encore des dissidents russes et militants ukrainiens. « Ces différents exemples, et leurs liens directs avec les intérêts de Moscou, ont poussé la société de cybersécurité FireEye à approfondir ses investigations (…) Deux autres éléments viennent à l’appui de ses conclusions : les lignes de codes ont été tapées sur un clavier cyrillique et à des moments correspondant aux heures de bureau à Saint-Pétersbourg et à Moscou », rapporte L’Express. Yves Bigot, directeur de TV5 Monde, explique au magazine que la revendication par le « CyberCaliphate » pourrait être « un leurre » et que ceci lui a été suggéré par l’Anssi. Les relations entre la France et la Russie se sont tendues sur fond de conflit en Ukraine et de sanctions européennes visant des intérêts russes.

 

La méthode Balkany : celle de la mafia

La méthode  Balkany : celle de la mafia

Décidément Sarkozy ne sait guère choisir ses amis les plus fidèles, la preuve ce reportage accablant  sur France 2 qui montre comment Balkany véritable chef de la mafia locale s ‘est enrichi ; tout y passe la spéculation foncière, les pots de vins , l’argent public détourné, les menaces sur les opposants, les fausses déclarations fiscales et patrimoniales, les commissions sur des marchés internationaux, les comptes dans les paradis fiscaux etc. Avec en plus une vulgarité et un mépris des contradicteurs lors des conseils municipaux qui transforment la démocratie en cirque pathétique. La démonstration en tout cas qu’on peut s’enrichir en politique avec forcément la complicité de certaines institutions car il y a trente ans que le business Balkany fonctionne. Jusque là, la justice « intraitable » vis-à-vis des voleurs de poules n’avait pas jugé utile de se  formaliser pour si peu. Elle se réveille enfin ; mais si c’est comme pour l’affaire Tapie ( qui dure depuis 20 ans) les Balkany n’ont pas lieu d’être inquiets. Surtout si Sarkozy revient et qu’on passe un coup d’éponges sur ses propres casseroles et celles de ses amis.  Dans le documentaire « Affaire Balkany, le poids du scandale », diffusé ce soir sur France 2, Jean-Pierre Aubry, l’homme de confiance, se détache du sulfureux couple qui dirige la mairie de Levallois. « J’étais le con du dîner de cons », témoigne-t-il. L’argent sans l’impôt sur la fortune, les propriétés à l’étranger, les programmes immobiliers… Dans un sujet diffusé jeudi dans « Complément d’enquête », sur France 2, le journaliste Romain Verley décortique le système Balkany. Pendant des mois, il a enquêté à Levallois-Perret, notamment pour percer le mystère de l’immobilier dans cette ville dont le député-maire (LR) Patrick Balkany détient les clés depuis vingt-cinq ans, expliquait le journaliste en achevant le montage du documentaire, hier en fin de journée. Romain Verley a accepté de dévoiler une partie du contenu de son reportage.. Pressions et intimidations seraient la méthode utilisée pour convaincre les occupants de logements destinés à être détruits de quitter les lieux. Un témoin le raconte. Le journaliste a remonté la trace d’au moins une commission versée par un « intermédiaire obscur » en marge d’un programme immobilier. Un virement de 31 000 $ ( environ 27 500 €) pose question, puisque l’argent aurait atterri sur le compte de la société du Lichtenstein, qui détient la désormais célèbre villa Pamplemousse, sur l’île Saint-Martin, aux Antilles, où le couple Balkany avait ses habitudes avant que la justice ne leur interdise de quitter le territoire. Ni la villa Pamplemousse ni le Riad de Marrakech, principaux lieux de villégiature du couple de Levallois ne leur appartiennent officiellement. Placée en garde à vue en mai 2014 dans le cadre de l’information judiciaire ouverte à Paris sur son train de vie et celui de son mari, Isabelle Balkany, première adjointe du maire, « a avoué qu’elle est l’unique propriétaire de la villa », relève Romain Verley en s’appuyant sur l’enquête de la brigade financière. Quant au Riad de Marrakech, les frais de notaire auraient été réglés avec de l’argent en provenance de comptes étrangers. L’ombre du cheikh saoudien qui voulait s’offrir les tours jumelles à Levallois, projet pharaonique abandonné en 2011, plane aussi sur Marrakech. . Si les époux Balkany ont refusé de répondre aux questions de « Complément d’enquête », Jean-Pierre Aubry, le fidèle homme de confiance du maire de Levallois, apparaît dans le sujet. Présenté comme la clé de voûte du système, l’ex-président de la société d’économie mixte de Levallois et ancien directeur de cabinet de Patrick Balkany « est le propriétaire du Riad, mais il dort toujours à l’hôtel quand il se rend à Marrakech ». Fidèle parmi les fidèles, Jean-Pierre Aubry — également mis en examen dans l’affaire de blanchiment de fraude fiscale étendue à des soupçons de corruption — affirme qu’il n’a jamais touché un centime pour services rendus mais apparaît « très gêné », souligne Romain Verley. Peut-être tente-t-il de s’éloigner un peu de son ami de trente ans, dont les ennuis judiciaires deviennent sérieux. « J’étais le con du dîner de cons », a déclaré Jean-Pierre Aubry, sans savoir que ses propos étaient enregistrés.

Coupe du monde au Qatar: ou la mafia du foot

Coupe du monde au Qatar: ou la mafia du foot

Il est confirmé d’après un rapport du conseil de l’Europe que l’attribution de la coupe du monde de foot en 2022 n’a pu être possible que grâce à une vaste corruption Ce mardi 27 janvier, le Conseil de l’Europe appelle à un nouveau vote pour désigner le pays organisateur la Coupe du Monde 2022, alors que celle-ci doit se dérouler au Qatar. Dans un rapport, l’organisation inter-gouvernementale (chargée de la protection des droits de l’homme) parle d’une procédure « profondément entachée d’illégalité ».  Son rapporteur, lui, ne mâche pas ses mots et qualifie l’attribution de l’évènement au Qatar de « farce »… Il affirme avoir consulté des documents qui prouvent des versements d’argent en provenance de l’émirat, pour acheter le vote de certaines fédérations. Et il accuse l’instance dirigeante du football mondial d’avoir étouffé l’affaire.  Selon lui, une seule solution: annuler la procédure, et tout recommencer. Cette résolution, si elle est adoptée par les 47 Etats membres du Conseil de l’Europe, n’aurait aucune valeur contraignante. Mais elle constituerait une pression politique supplémentaire. Le tout alors que l’étau se resserre autour de la Fifa. Une coalition « pour une nouvelle Fifa » réclame de son côté plus de transparence.  Et les sponsors commencent à s’éloigner: cinq d’entre eux ont en effet lâché l’organisation depuis trois mois (Emirates, Sony, Continental, Johnson & Johnson et Castrol). La sérénité de Sepp Blatter va-t-elle flancher? Le mois dernier, le président de la Fédération internationale de football affirmait qu’il « faudrait vraiment un séisme » pour retirer l’organisation du Mondial au Qatar. Problème: les secousses se font de plus en plus fortes.

 

La mafia des élites (Pierre Stehlin, avocat)

La mafia des élites  (Pierre Stehlin, avocat)

Dans son livre au titre provocateur paru récemment, « Lettre ouverte à ceux qui nous gouvernent et nous prennent pour des c… », (Le Passeur-Editeur, 15,90 euros) l’auteur, authentique libéral, critique pêle-mêle, une société de plus en  plus individualiste, des classes sociales de plus en plus étrangères l’une à l’autre, l’appât du gain comme unique motivation, une centralisation des pouvoirs, un risque de désintégration sociale et un manque de projet collectif…  Qui ne  souscrirait à un tel constat ? Pas un seul élu de la République. Pas un seul grand patron. Pas un seul professeur d’université. Pas davantage un haut fonctionnaire qui graviterait du côté de Bercy… Bref, à en croire Stehlin, notre société serait sclérosée, incapable de se réformer parce qu’en butte aux corporatismes de toutes sortes. Il n’a pas tort. Ce qui lui fait écrire que nous serions en 1788. Ainsi donc, surprise, notre avocat rejoindrait dans son analyse Jean-Luc Mélenchon le leader du Front de gauche ! C’est vrai. Mais c’est le seul point commun entre les deux hommes. Car l’avocat Stehlin n’a rien d’un égaré, on l’a compris, qui lorgnerait du côté du marxisme ou du collectivisme. Au contraire. Non, ce qu’il dénonce avant tout, ce sont nos élites… qui se délitent, incapables de choisir le modèle économique dans lequel  nous devrions vivre. Drôle de pays que la France. Alors que pratiquement tous les Etats européens ont opté pour un système libéral, y compris l’Allemagne, la France reste dans l’incertitude. Paralysée qu’elle est par l’opposition récurrente entre la droite et la gauche… Aussi est-ce sans surprise, que depuis des lustres, les majorités parlementaires ne parviennent jamais à appliquer la politique pour laquelle elles ont été élues. Dans l’Hexagone, pragmatisme, connaît pas. A l’inverse de notre voisin d’outre-Rhin, qui parvient à  mener une politique pour le bien commun grâce à un consensus entre le SPD (sociaux –démocrates) et la  CDU (chrétiens-démocrates). Seulement voilà : n’est pas Angela Merkel qui veut. A ce blocage institutionnel très français, s’en ajoute un autre, ontologique à la Vème République, surtout depuis mai 1974, avec l’élection de Valéry Giscard d’Estaing à la présidence de la République : l’exercice monarchique du pouvoir par une caste (dans tous les domaines, Etat, grandes entreprises)  issue tantôt de l’ ENA , de l’Ecole polytechnique – ou les deux à la fois. Sûre d’elle, souvent déconnectée des réalités, on a cru qu’avec Nicolas Sarkozy, elle serait mise sinon sur la touche, tout du moins verrait son aura diminuer. Il n’en a rien été. Elle est même, selon Stehlin, grand admirateur de Tocqueville, revenue en force. Et de citer la promotion Voltaire de l’ENA, à laquelle appartient François Hollande, qui détient un pouvoir considérable dans le pays. Parmi ses membres, figurent Ségolène Royal, Michel Sapin, l’un des plus  vieux amis du président, Henri de Castries (AXA), Jean-Pierre Jouyet, lui aussi complice du président, qui vient de le propulser secrétaire général de l’Elysée, Stanislas de Laboulaye (ex-ambassadeur à Moscou), Pierre-René Lemas, ancien secrétaire général de l’Elysée qui a succédé à Jouyet à la tête de la Caisse des dépôts et consignations… Cette « élitocratie », selon les termes de Stehlin, est unique au monde. Ses membres sont tous du même moule. Tête bien faite. Esprit rapide, souvent brillant. Culture de bon aloi. Et alors ? Souvenons que sous la Vème République, sur les 7 présidents, 3 étaient énarques, (Giscard d’Estaing, Chirac, Hollande) deux étaient avocats (Mitterrand, Sarkozy), un était normalien (Pompidou) et un autre général (de Gaulle)…

( lu dans Atlantico)

 

“Lettre ouverte à ceux qui nous gouvernent et nous prennent pour des c…”, de Marc Pierre Stehlin, éditions Le Passeur (mars 2014)

Kerviel : le mauvais feuilleton pour protéger la mafia financière

Kerviel : le mauvais feuilleton pour protéger la mafia financière

Nouvel épisode du mauvais feuilleton Kerviel, bouc émissaire de la crise financière. Le trader qui a certes commis des imprudences est le seul à avoir payé pour la crise financière,  d’abord condamné à rembourser 5 milliards (sanction tellement ridicule qu’elle a été annulée) pour finalement condamné à 5 ans de prison. Après une centaine de jours de prison, une mise en liberté sus condition était envisagée. Autant dire un désaveu cinglant  pour une justice qui ne s’intéresse qu’aux lampistes puisqu’aucun dirigeant de banques n’a été inquiété après les milliards envolés lors de la crise. Le pouvoir est bien ennuyé, il faut quand même un peu de justice mais parallèlement un bouc émissaire est bien utile pour faire oublier que les patrons de banques (la plupart passés dans les cabinets ministériels)  ont non seulement commis de scandaleuses erreurs de gestion mais en plus se sont gavés (et continuent).   »C’est gagné! » C’est par ces quelques mots que l’avocat de Jérôme Kerviel, Me David Koubbi, avait  annoncé mardi à la mi-journée que le juge d’application des peines avait accédé à la demande de son client, qui a été condamné en mars dernier pour avoir causé une perte de 4,9 milliards d’euros à la Société Générale. Mais l’avocat a-t-il parlé trop vite? Selon le parquet d’Evry, le juge a indiqué qu’il avait en fait mis sa décision en délibéré à vendredi prochain. Bien que David Koubbi maintienne que le juge a donné son feu vert dès mardi, c’est donc à cette date que le parquet envisagera de faire appel ou non de cette décision. « En l’état, le parquet d’Evry est dans l’attente de cette décision qui lui permettra de prendre connaissance des motivations retenues et d’exercer, le cas échéant, les voies de recours qui lui sont offertes », a-t-il dans un communiqué. Jérôme Kerviel devra donc encore patienter. D’autant que si un aménagement de peine est bien accordé en fin de semaine, le parquet fera « très vraisemblablement » appel de cette décision, avait déclaré dans un premier temps le procureur d’Evry, Eric Lallement. L’appel du parquet suspend l’aménagement de la peine. Une nouvelle audience devrait alors être organisée dans un délai de deux mois. Si le parquet ne faisait pas appel, Jérôme Kerviel « sortirait dans le cadre de cet aménagement de peine avec un bracelet électronique, avec des heures de sortie qui lui permettent d’aller travailler et de rentrer à son domicile le soir », a expliqué David Koubbi mardi devant les chaînes de télévision, qui avait fait part du « soulagement immense » de son client. Il aurait une « activité normale », un « appartement normal », a décrit l’avocat. En mars, Jérôme Kerviel avait été condamné à cinq ans d’emprisonnement dont trois ferme. Mais une fois déduite la détention provisoire de 41 jours en 2008, ainsi que les remises de peine automatiques prévues par la loi, la durée prévisible de sa détention n’était plus que de deux ans et quatre mois environ, avec une date de sortie envisageable en septembre 2016. En juillet 2015, soit à la moitié de sa peine, la loi l’autorisait à solliciter, comme tout condamné, une libération conditionnelle. Les avocats de Jérôme Kerviel se sont appuyés sur les dispositions de l’article 723-7 du code de procédure pénale, qui prévoit qu’une mesure d’aménagement de peine « peut être exécutée un an avant » la mi-peine.

 

Fric-foot : la mafia de la FIFA avec Blatter

Fric-foot : la mafia de la FIFA avec Blatter

L’ancien président de la Fédération anglaise a comparé la Fédération à “une famille de mafieux” et son président, Joseph Blatter à “Don Corleone”.  La Fifa se conduit comme une « famille de mafieux » et son président Joseph Blatter comme « Don Corleone« . L’ancien président de la Fédération anglaise, Lord David Triesman, a eu des mots très durs, ce mercredi, en commentant les accusations de corruption entourant l’attribution du Mondial 2022 au Qatar. A la veille du lancement officiel de la Coupe du Monde 2014 au Brésil, le Britannique a expliqué, lors d’un débat à la Chambre des Lords que la Fifa “possédait une longue tradition de pots-de-vin, magouilles et de corruption« . Selon la loi anglaise, les propos des membres de la Chambre haute ne sont pas susceptibles de poursuites judiciaires. Lord David Triesman a aussi soutenu l’actuel président de la Fédération anglaise (FA), Greg Dyke, qui a qualifié de « grotesque » l’accusation de racisme lancée par M. Blatter aux critiques sur l’attribution du Mondial-2022 au Qatar. « Je pense que Don Corleone aurait reconnu et adoré ces tactiques! La moitié du comité exécutif qui a voté pour la dernière coupe du monde doit s’en aller!« , a ajouté Lord Triesman, ex-président du comité de candidature anglaise au Mondial-2018. « La corruption a été érigée en système et soutenue par l’absence d’investigations et où la plupart des accusés échappe aux enquêtes. Des douzaines de travailleurs immigrés tués dans la construction des stades au Qatar sont ainsi ignorées« , a ajouté l’ancien président de la FA. « Je n’ai aucun commentaire à faire sur ces déclarations« , a réagi Joseph Blatter, présent au Congrès de la Fifa à Sao Paulo, lors duquel il s’est dit prêt à un nouveau mandat à la tête de la Fédération internationale de football, le sien se terminant en mai 2015. L’enquêteur de la Fifa, Michael J. Garcia doit remettre dans six semaines son rapport sur le Mondial 2022 à la chambre de jugement du comité d’éthique de la Fifa. Blatter espère que les conclusions de cette chambre seront rendues en septembre ou octobre. Ce mercredi, il a affirmé qu’il avait eu accès à la « grande majorité » des documents détenus par la presse, à l’origine des allégations de corruption.  Des sponsors de la Fifa comme Sony, Visa, Hyundai, Coca Cola, Adidas ou Budweiser ont sommé en début de semaine la Fifa d’agir pour mettre fin à ce que l’on appelle désormais le « Qatargate ».

 

 

 

Scandale BNP : le grand silence de la mafia politique

Scandale BNP : le grand silence de la mafia politique

 

Aucun responsable du gouvernement n’a formulé la moindre critique à l’égard du scandale de la BNP. Pas étonnant, pas question de mettre en question le patron qui comme nombre de responsables du système fait partie de la mafia économique, politique et administrative. Un patron énarque bien entendu, passé dans les cabinets ministériels et qui n’a jamais mis un sou dans l’entreprise. Les ministres français du Budget et des Affaires étrangères, Michel Sapin et Laurent Fabius, ont simplement déclaré que le litige exposant la banque française à une lourde pénalité financière pourrait avoir des « conséquences négatives » sur les tractations en cours. Le chef de la diplomatie a répété dimanche au « Grand-Rendez-vous » Europe 1-Le Monde-i>Télé que le traité transatlantique « ne peut être accepté que s’il y a réciprocité ». « Si dans le même temps il y a des décisions unilatérales extrêmement lourdes, ça ne crée pas une atmosphère favorable », a dit Laurent Fabius. Pour Emmanuelle Cosse, dont le parti est membre de la majorité au pouvoir en France, la méthode est troublante. « Ce qui est troublant c’est que derrière cela, il y a ce qu’on laisse entendre, sur le fait que le gouvernement français laisserait dire qu’il signerait l’accord transatlantique avec les Américains en échange d’une amende supprimée. Je trouve cela relativement scandaleux, je le dis très franchement », a-t-elle déclaré sur France 3. « Il faut dire que depuis la crise de 2008, les Etats-Unis ont beaucoup avancé sur les questions de règles bancaires, bien plus que la France. Il faut dire les choses franchement. la France, par rapport aux Etats-Unis et même à l’Europe, est très en retard », a-t-elle poursuivi. BNP Paribas, a-t-elle estimé, est un établissement qui « ne respecte pas les lois auxquelles il doit se soumettre ». « Notre réforme bancaire, qui était un grand dossier de François Hollande en 2012, est devenue une petite réforme car BNP Paribas et la Société Générale justement ne voulaient pas mettre de la moralité dans leurs actions », a affirmé Emmanuelle Cosse. « Quand nos banques agissent mal, ne respectent pas des règles internationales, il est normal qu’elles en payent le prix et elles seules. Sauf si demain on nous montre que le gouvernement était au courant, ce que je ne crois pas ». Le premier groupe bancaire français est accusé par la justice américaine d’avoir financé des opérations en dollars avec des pays sous embargo américain, tels que l’Iran. Selon des sources proches du dossier, la pénalité menaçant BNP Paribas pourrait atteindre 10 milliards à 17 milliards de dollars La banque pourrait aussi se voir interdire temporairement de régler des transactions en dollars, dit-on de mêmes sources.

La France dirigée par la mafia des énarques et des polytechniciens

La France dirigée par la mafia des énarques et des polytechniciens

 

De nombreuses réformes se justifient en France pour redresser le pays sans doute condamné au déclin pour longtemps. Parmi ces réformes, il conviendrait de manière urgente d’interdire aux énarques et polytechniciens de passer leur poste de haut fonctionnaire, à celui de conseiller technique des politiques puis à la tête des directions des plus grandes entreprises (publiques comme privées) ; le centralisme économique, politique et administratif français privilégie ce recrutement de hauts fonctionnaires qui se renvoient l’ascenseur. La plupart des grandes entreprises, des banques et autres institutions sont dirigés par ces hauts fonctionnaires qui ont utilisé leur proximité avec les politiques pour accéder aux plus hautes fonctions. La plupart n’ont pas mis un sou dans ces sociétés, ils se sont attribués des stocks option et progressivement se sont accaparés tous les pouvoirs (en nommant par exemple leurs amis dans les conseils d’administration° ; Conseil d’administration dans lesquels il ne se passe strictement rien et dont on obtient le soutien avec de généraux jetons de présence. Même quand les entreprises font faillite ou ont des difficultés financière, les patrons ont préservé leurs intérêts (prise de participation illicites, stock option, retraite confortable, primes de départ etc. etc.). C’est le capitalisme à la française. Dan le même temps ceux qui font tourner l’économie et qui créent de l’emploi sont le plus souvent managés par des patrons qui parviennent tout juste à se rémunérer correctement. Raymond Barre à son époque avait provoqué une vraie révolution en proposant d’interdire aux fonctionnaires de faire de la politique, on devrait ajouter aujourd’hui de se servir de la politique, car la plupart des conseillers techniques des cabinets ministériels n’ont qu’une idée en tête, profiter de ce passe pour accéder à la direction d’une grande société ou d’une grande institution. . Le pire c’est quand ces anciens fonctionnaires se convertissent au libéralisme sauvage eux qui n’ont jamais pris le moindre risque personnel. Et qui à leur incompétence ajoute la morgue, prétention et le mépris.

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