Archive pour le Tag 'Madrid'

Page 2 sur 2

Rome, Berlin, Paris et Madrid d’accord pour ne pas faire grand-chose sur l’emploi

Rome, Berlin, Paris et Madrid d’accord pour ne pas faire grand-chose sur l’emploi

 

 

Encore une réunion d’affichage sur l’emploi qui débouche sur des mesurettes pas du tout à la hauteur de l’enjeu. La question de la croissance n’a pas été évoquée au cours de la rencontre entre les ministres des Finances italien, français, allemand et espagnol ; ils ont seulement  affiché vendredi à Rome leur volonté commune de mobiliser la Banque européenne d’investissement (BEI) et de grands établissements financiers publics pour combattre le chômage des jeunes sans remettre en cause la réduction des déficits. Cette réunion de quatre heures, à laquelle participaient leurs collègues du Travail, visait à préparer le Conseil européen prévu à Bruxelles à la fin du mois, au cours duquel l’emploi des jeunes devrait être largement évoqué. Si la réunion de Rome n’a débouché sur aucune mesure concrète, les ministres ont débattu des moyens d’augmenter les flux de crédit en faveur des petites et moyennes entreprises (PME) en conjuguant les moyens de la BEI et des grands établissements publics nationaux. Le ministre italien de l’Economie, Fabrizio Saccomanni, a expliqué que la BEI coopérerait notamment avec la Cassa Depositi e Prestiti italienne, la Caisse des dépôts et consignations (CDC) française et la KfW allemande pour canaliser les crédits à long terme vers les PME embauchant des jeunes. Il a précisé que l’augmentation de capital de 10 milliards d’euros réalisée par la BEI l’an dernier pourrait être « démultipliée » à hauteur de 60 milliards pour lutter contre la pénurie de crédit dont souffrent les PME. Il n’a toutefois pas donné davantage de précisions. Le Conseil européen du 27 juin devrait être l’occasion d’un débat entre chefs d’Etat et de gouvernement sur les moyens de débloquer le crédit aux PME, l’une des priorités actuelles des dirigeants politiques et économiques européens. Pour autant, rien ne permet de penser que les 27 vont alléger les contraintes en terme de consolidation budgétaire. « Nous sommes tous d’accord sur le fait que la consolidation est un fondement nécessaire de la croissance future », a dit Fabrizio Saccomanni.

 

Crise financière : la Catalogne demande 9 milliards à Madrid

Crise financière : la Catalogne demande 9 milliards à Madrid

 

La Catalogne a fait savoir mardi qu’elle avait officiellement sollicité une aide de 9,1 milliards d’euros pour 2013 auprès du fonds de liquidité du gouvernement central. Ce fonds a été constitué pour aider les régions autonomes à rembourser leurs dettes. La Catalogne précise qu’elle emploiera 7,7 milliards d’euros à financer des remboursements obligataires, le reste étant destiné à lui permettre d’atteindre son objectif de réduction du déficit en 2013.

 

Nouveau :- site chansons-poèmes de  g.bessay:

http://chansontroisiemeage.unblog.fr/

Madrid : manifestation pour la santé publique

Madrid : manifestation pour la santé publique

« Nous ne comprenons pas qu’ils veulent privatiser un centre qui est rentable, qui a obtenu des prix de la meilleure gestion. Nous ne voulons pas que cette rentabilité serve à d’autres », a déclaré à l’AFP Silvia Garcia, un médecin âgé de 33 ans de l’Hôpital del Henares, l’un des six établissements que le gouvernement régional veut privatiser.  Comme elle, des médecins, des infirmiers et des usagers de la santé publique ont formé quatre défilés à partir de plusieurs hôpitaux de la capitale espagnole avant de se rejoindre sur la place de Cibeles, dans le centre, et de se diriger ensemble jusqu’à la célèbre Puerta del Sol, où les manifestants ont lu un communiqué et observé une minute de silence.   »Ceci n’est pas la seule cause des syndicats ou des organisations, c’est une mobilisation de tous », a estimé Carolina, une infirmière âgée de 33 ans, de l’hôpital de la Croix-Rouge, après avoir recueilli des signatures en faveur de la défense de la santé publique.  Il n’est pas certain que le secteur privé dans le domaine de la santé soit moins onéreux que le secteur public », ont affirmé des manifestants, ajoutant que « les hôpitaux qu’ils veulent privatiser sont justement les plus rentables ».  A proximité, les manifestants scandaient « Santé publique » ou « rien, rien, rien pour le privé », tout en brandissant des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « La santé on ne la vend pas, on la défend », ou « Ils te volent ta santé ».  Portant pour nombre d’entre eux leurs blouses blanches de travail ou des chemises de même couleur sur lesquelles était inscrit « la santé publique de tous, pour tous », les manifestants dénonçaient l’intention du gouvernement régional de Madrid de privatiser six hôpitaux et 27 dispensaires de la région dans le but d’économiser plus 500 millions d’euros.  Ces économies s’ajoutent à celles déjà annoncées par le gouvernement espagnol, lui aussi conservateur.  Engagé dans une cure historique de rigueur, le gouvernement de Mariano Rajoy entend économiser sept milliards d’euros par an dans le domaine de la santé, un effort qui se répercute sur les finances des régions, chargées de ce lourd budget.  Cette protestation fait suite à une série de manifestations des médecins et des infirmiers madrilènes ces dernières semaines pour protester contre le projet du gouvernement régional, accompagnées de mouvements de grève dans certains établissements hospitaliers.

Madrid, Rome et Paris demandent une mise en œuvre rapide du sommet européen

Madrid, Rome et Paris demandent une mise en œuvre rapide  du sommet européen

Toujours trop tard, trop peu et mal, ce qui pourrait caractériser en général les décisions européennes et en particulier le sommet européen, compromis boiteux accepté par Merkel mais auquel ont met des bâtons dans les roues. Alors que « la rapidité est une condition essentielle du succès de toute initiative européenne », « il y a un décalage préoccupant entre la décision qu’a prise le Conseil européen et l’application de ces accords », affirme le secrétaire d’Etat espagnol pour l’Union européenne Estado Mendez de Vigo, cité dans ce texte, sans plus de précision.  A l’issue du sommet européen des 28 et 29 juin, Rome et Madrid ont notamment obtenu que le fonds européen de stabilité financière (FESF) et son remplaçant, le mécanisme européen de stabilité (MES), puissent recapitaliser directement les banques en difficulté sans alourdir la dette du pays. Mais il reste encore des inconnues, qui concernent en particulier le lancement du MES, pare-feu permanent de la zone euro, et son fonctionnement, alors que l’Allemagne refuse toute mutualisation de la dette.  Le MES a pris du retard et ne sera pas sur pied avant fin septembre au mieux, car la Cour constitutionnelle allemande doit se prononcer le 12 septembre sur cet instrument doté d’une capacité de prêt de 500 milliards d’euros.  En attendant, la zone euro doit faire avec le fonds de secours existant, le FESF, qui dispose d’environ 200 milliards d’euros. Une somme jugée insuffisante pour « sauver » un pays comme l’Italie, lestée par une dette colossale, ou pour prêter à l’Espagne.   »S’il faut intervenir massivement en août, il y a un problème », admettait récemment un diplomate européen.

12



L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol