Archive pour le Tag 'made'

Origine et Made in France: du pipeau !

Origine et Made in France: du pipeau !

« Made in France » n’est pas une garantie de la provenance du produit. C’est même assez souvent une escroquerie permise quand 50 % de la valeur du produit vient de France. Il suffit tout simplement d’augmenter la pseudo valeur ajouté. Exemple : une chemise achetée trois euros Pakistan, revendue 20 € sur laquelle en France on a simplement posé un bouton. Idem pour la plupart des autres produits.

Ainsi, un tissu pakistanais dont la teinture est faite en France peut indiquer « Made in France ». Et cela ne touche pas que le secteur du textile : « Vous savez la « Moutarde Dijon », ça désigne uniquement un procédé de fabrication. La plupart des graines de moutarde sont importées du Canada », explique Sabrina Charvet du mouvement Manger Citoyen. « Et les escargots de Bourgogne ? La plupart viennent des pays de l’Est : il n’y a quasiment plus de producteurs chez nous ».

En réalité, un seul logo atteste d’un produit français : « Origine France garantie ». Il assure qu’au moins 50% de la valeur du produit vient de France. Le problème c’est que la valeur n’indique en rien la proportion de de ce qui est réellement produit en France.

Industrie Automobiles made in France: le mythe

Industrie Automobiles made in France: le mythe

Beaucoup ont critiqué les délocalisations dans l’industrie automobile au point de remettre en cause les voitures « made in France » ; En réalité le « made in France » est une fiction puisque la mondialisation a permis l’éclatement des processus de production ; tout cela grâce essentiellement à la sous-tarification du transport. En fait, les voitures dites françaises ne le sont qu’à 25 ou 30%. Un phénomène qui ne touche pas seulement l’automobile mais l’ensemble de l’industrie. 

La crise que nous vivons dans les pays développés est mal vécue du fait de l’incapacité des autorités politiques à la comprendre et/ou à l’expliquer ; Il s’agit d’une crise complexe aux multiples interactions à dimension économique bien sûr mais aussi sociale et culturelle. Une crise à caractère systémique qui fait éclater les références anciennes qui fondaient nos analyses et nos certitudes. Ainsi par exemple, la plupart s’offusquent de la désindustrialisation française, non sans raison eu égard aux conséquences sur le chômage ; du coup, on s’arqueboutent sur la défense des entreprises françaises ou sur les produits français. Or il y a des années que le « made in France » est un concept dépassé.

On assiste depuis longtemps à une restructuration complète des processus de processus de production. La chaîne des valeurs ajoutées peut en effet être découpée en différentes tâches dans un processus de fragmentation toujours plus fin. Grâce à  la baisse des coûts de communication au niveau international de plus en plus d’opérations de production devienne délocalisables. L’externalisation de certains maillons de la chaine de production permet de profiter de coûts plus bas dans des pays dont les charges sociales, fiscales et environnementales sont très inférieures à celles des pays développés. Il y a longtemps que l’industrie automobile a donné l’exemple puisque ce que nous appelons une voiture française ne comprend en fait que de l’ordre de 25 à 30% de productions réellement françaises. Les usines de nos grandes marques ne sont en réalité que des centres d’assemblage de pièces pour l’essentiel fabriquées ailleurs notamment à l’étranger. 

Un « made in France » obsolète  

Pour considérer un produit « made in France », il suffit d’introduire 45% de valeur ajoutée locale dans le dit-produit. Or cette valeur appréciée de manière monétaire n’est pas pertinente pour mesurer la réalité de la part française dans le produit ; Exemple : une ancienne usine de fabrication de niveau de maçon qui précédemment fabriquait entièrement cet outil a décidé de délocaliser totalement sa production en Asie. Le support du niveau (en métal) et la bulle (en plastique) sont achetés séparément pour un  prix total de 2 euros. La société se limite désormais à visser cette bulle sur le support, une opération qui demande environ 15 secondes. Comme le prix de ce niveau est de 3 euros, on considère que les 45% de valeur ajoutée française sont atteints et le produit porte le label « made in France ». C’est le même principe pour l’automobile, toute l’industrie et même l’ensemble de l’économie. Pour mesurer les échanges de manière pertinente, on ne peut donc se fier aux traditionnels outils sectoriels. Ainsi l’agriculture est présentée sectoriellement comme un eldorado pour l’exportation, en réalité quand on fait une balance consolidée des imports exports agricoles intégrant l’énergie, les matériels, les produits chimiques, les engrais, la balance est un peu excédentaire, sans plus. La complexification des processus de production et de distribution rend caduques les approches sectorielles anciennes. Seules la balance commerciale rend compte globalement de la différence de ce qui est importé et de ce qui est exporté. Il serait sans doute possible de systématiser l’approche de balances de commerciales consolidées mais il n’est pas certain que les lobbies apprécient cette évolution statistique qualitative. 

Le rôle primordial du transport dans la mondialisation 

L’indigence des coûts de transport permet en fait de contracter l’espace mondial par le temps. C’est la fonction  du transport. Cette contraction de l’espace par le temps est d’autant plus importante que les modes sont plus performants (vitesse, capacité, qualité). Un transport structurellement sous tarifé et qui doit reposer sur les principes de libéralisation totale. C’est fait depuis longtemps dans le maritime, depuis plus récemment dans le transport aérien, c’est largement en cours dans le transport routier (notamment avec la libéralisation du cabotage européen), c’est en cours pour le rail. Cette sous tarification est évidemment nuisible aux entreprises de transport dont le taux de rentabilité a toujours été très bas (d’où des faillites retentissantes dans tous les modes, tous les pays et les plus grandes compagnies). A titre d’exemple le coût de transport d’un conteneur 20 pieds de Hong Kong à Rotterdam n’est pas plus important que le coût de transport par camion de Paris à Marseille. Des coûts qui de toute façon ne représentent que quelques % de la valeur de la marchandise en moyenne (les écarts autour de cette moyenne sont évidemment importants selon qu’il s’agit de transporter un produit comme la paille- à faible valeuer ajoutée- ou des ordinateurs -à haute valeur ajoutée-). Une autre régulation visant à mieux harmoniser  les coûts fiscaux, sociaux et environnementaux devra nécessairement prendre en compte la dimension logistique et notamment le transport. Avec les transports et les télécommunications, tout ou presque devient délocalisables sauf certaines activités de services . 

Automobiles made in France: le mythe

Automobiles made in France: le mythe

Beaucoup ont critiqué les délocalisations dans l’industrie automobile au point de remettre en cause les voitures « made in France » ; En réalité le « made in France » est une fiction puisque la mondialisation a permis l’éclatement des processus de production ; tout cela grâce essentiellement à la sous-tarification du transport. En fait, les voitures dites françaises ne le sont qu’à 25 ou 30%. Un phénomène qui ne touche pas seulement l’automobile mais l’ensemble de l’industrie. 

La crise que nous vivons dans les pays développés est mal vécue du fait de l’incapacité des autorités politiques à la comprendre et/ou à l’expliquer ; Il s’agit d’une crise complexe aux multiples interactions à dimension économique bien sûr mais aussi sociale et culturelle. Une crise à caractère systémique qui fait éclater les références anciennes qui fondaient nos analyses et nos certitudes. Ainsi par exemple, la plupart s’offusquent de la désindustrialisation française, non sans raison eu égard aux conséquences sur le chômage ; du coup, on s’arqueboutent sur la défense des entreprises françaises ou sur les produits français. Or il y a des années que le « made in France » est un concept dépassé.

On assiste depuis longtemps à une restructuration complète des processus de processus de production. La chaîne des valeurs ajoutées peut en effet être découpée en différentes tâches dans un processus de fragmentation toujours plus fin. Grâce à  la baisse des coûts de communication au niveau international de plus en plus d’opérations de production devienne délocalisables. L’externalisation de certains maillons de la chaine de production permet de profiter de coûts plus bas dans des pays dont les charges sociales, fiscales et environnementales sont très inférieures à celles des pays développés. Il y a longtemps que l’industrie automobile a donné l’exemple puisque ce que nous appelons une voiture française ne comprend en fait que de l’ordre de 25 à 30% de productions réellement françaises. Les usines de nos grandes marques ne sont en réalité que des centres d’assemblage de pièces pour l’essentiel fabriquées ailleurs notamment à l’étranger. 

Un « made in France » obsolète  

Pour considérer un produit « made in France », il suffit d’introduire 45% de valeur ajoutée locale dans le dit-produit. Or cette valeur appréciée de manière monétaire n’est pas pertinente pour mesurer la réalité de la part française dans le produit ; Exemple : une ancienne usine de fabrication de niveau de maçon qui précédemment fabriquait entièrement cet outil a décidé de délocaliser totalement sa production en Asie. Le support du niveau (en métal) et la bulle (en plastique) sont achetés séparément pour un  prix total de 2 euros. La société se limite désormais à visser cette bulle sur le support, une opération qui demande environ 15 secondes. Comme le prix de ce niveau est de 3 euros, on considère que les 45% de valeur ajoutée française sont atteints et le produit porte le label « made in France ». C’est le même principe pour l’automobile, toute l’industrie et même l’ensemble de l’économie. Pour mesurer les échanges de manière pertinente, on ne peut donc se fier aux traditionnels outils sectoriels. Ainsi l’agriculture est présentée sectoriellement comme un eldorado pour l’exportation, en réalité quand on fait une balance consolidée des imports exports agricoles intégrant l’énergie, les matériels, les produits chimiques, les engrais, la balance est un peu excédentaire, sans plus. La complexification des processus de production et de distribution rend caduques les approches sectorielles anciennes. Seules la balance commerciale rend compte globalement de la différence de ce qui est importé et de ce qui est exporté. Il serait sans doute possible de systématiser l’approche de balances de commerciales consolidées mais il n’est pas certain que les lobbies apprécient cette évolution statistique qualitative. 

Le rôle primordial du transport dans la mondialisation 

L’indigence des coûts de transport permet en fait de contracter l’espace mondial par le temps. C’est la fonction  du transport. Cette contraction de l’espace par le temps est d’autant plus importante que les modes sont plus performants (vitesse, capacité, qualité). Un transport structurellement sous tarifé et qui doit reposer sur les principes de libéralisation totale. C’est fait depuis longtemps dans le maritime, depuis plus récemment dans le transport aérien, c’est largement en cours dans le transport routier (notamment avec la libéralisation du cabotage européen), c’est en cours pour le rail. Cette sous tarification est évidemment nuisible aux entreprises de transport dont le taux de rentabilité a toujours été très bas (d’où des faillites retentissantes dans tous les modes, tous les pays et les plus grandes compagnies). A titre d’exemple le coût de transport d’un conteneur 20 pieds de Hong Kong à Rotterdam n’est pas plus important que le coût de transport par camion de Paris à Marseille. Des coûts qui de toute façon ne représentent que quelques % de la valeur de la marchandise en moyenne (les écarts autour de cette moyenne sont évidemment importants selon qu’il s’agit de transporter un produit comme la paille- à faible valeuer ajoutée- ou des ordinateurs -à haute valeur ajoutée-). Une autre régulation visant à mieux harmoniser  les coûts fiscaux, sociaux et environnementaux devra nécessairement prendre en compte la dimension logistique et notamment le transport. Avec les transports et les télécommunications, tout ou presque devient délocalisables sauf certaines activités de services . 

Pour une politique de “made in France” XXL (Montebourg)

Pour  une politique de “made in France” XXL (Montebourg)

Montebourg dénonce les «démantèlements» opérés durant le quinquennat d’Emmanuel Macron qui ont creusé, selon lui, le déficit de la balance commerciale de la France.

La balance des échanges extérieurs constitue en effet  l’indicateur central de la compétitivité d’un pays. Or depuis des dizaines d’années la balance commerciale de la France est dans le rouge, en moyenne de 50 à 60 milliards. Observons que parallèlement en moyenne l’Allemagne dégage un excédent ôyen de 200 milliards . En cause évidemment l’insuffisance de compétitivité et de qualité des exportations françaises,le  poids de la fiscalité et le manque de productivité de la population active française.

Le déficit commercial pourrait atteindre 60 milliards en 2021 est presque 100 milliards en 2022.

Par ailleurs En 2020, le déficit des transactions courantes ressort à 43,7 milliards d’euros (1,9 % du PIB). Il se dégrade de 36,7 milliards par rapport à 2019. Cette dégradation s’explique par le creusement du déficit du commerce des biens manufacturés, dû notamment à la baisse des excédents dans l’aéronautique et par le recul de 7,6 milliards de l’excédent du commerce de services recule dû notamment à celui des services de voyages. Le solde des revenus d’investissements s’établit à 20,7 milliards d’euros, soit une dégradation de 15,8 milliards d’euros.

Pour combler toutes ses insuffisances d’une manière ou d’une autre il faut recourir à la dette. Pour l’instant la crédibilité de la note de la France est assurée grâce à l’Europe et à l’Allemagne. En clair, la France vit à crédit depuis longtemps grâce à la bonne gestion des pays frugaux et de l’Allemagne en particulier.

«La France est dans la panade». À deux reprises, Arnaud Montebourg, candidat à la présidentielle, a prononcé cette formule sur le plateau du Grand Jury RTL-LCI-Le Figaro. «Tous les pays européens, sauf l’Espagne, la Roumanie et la France, ont une balance commerciale excédentaire, affirme Arnaud Montebourg. Nous avons un déficit de 85 milliards d’euros de la balance commerciale. On est la lanterne rouge en Europe de l’incapacité à produire pour nous-mêmes, se désole Arnaud Montebourg. La situation s’est aggravée sous le quinquennat Macron».

Et d’ajouter : «Je sais pourquoi : vous laissez vendre l’industrie en pièces détachées et que vous la laissez déménager. Alstom, Technip, Alcatel, Lafarge, Essilor, Suez : tout ça ce sont les démantèlements Macron», a déploré Arnaud Montebourg, partisan revendiqué de la souveraineté industrielle depuis plus de dix ans.

Pour sauver la France «économiquement, politiquement et humainement», l’ancien locataire de Bercy prône une «politique de “made in France” XXL». «Les médicaments Alcaloïde, ça sert à endormir les gens pendant les opérations chirurgicales, on en importe chaque année 10 milliards par an. C’est l’équivalent de 10 usines. On va dire aux directeurs d’achat des hôpitaux : “Maintenant, vous achetez sur nos usines”».

 

« MADE IN FRANCE »: ou d’ailleurs ?

« MADE IN FRANCE »:  ou d’ailleurs ? 

 

Sur les 1316 contrôles effectués au sein de 700 entreprises ayant une activité physique ou en ligne, 15% ont à la DGCCRF  permis de relever des irrégularités. Et sur 101 établissements contrôlés avec anomalies, 77 ont fait l’objet d’un avertissement et 21 d’une mesure de police administrative. 8 procès-verbaux ont également étaient dressés pour pratique commerciale trompeuse et non-conformité de l’origine France.

Dans un contexte de crise sanitaire, la DGCCRF a également mené de nombreux contrôles sur l’origine des gels hydroalcooliques et masques de protection. Elle donne l’exemple d’un fabricant de masques annoncés comme étant de « fabrication française » et destinés à des collectivités ou des pharmacies. Après vérification, « outre l’absence de justificatifs liés à la qualité des masques, l’enquêtrice a constaté que 75% des masques présentés comme français avaient été fabriqués totalement en Pologne et en Italie », relève la DGCCRF qui a ouvert une procédure contentieuse pour pratique commerciale trompeuse.

Parmi les autres irrégularités repérées au cours des deux dernières années, le service relevant du ministère de l’Economie évoque le cas d’une mention « fabrication française » sur des sacs essentiellement fabriqués en Tunisie, l’usage d’une image de cigogne portant dans son bec un cadeau bleu-blanc-rouge sur un site de vente de couches fabriquées en République tchèque ou encore l’utilisation d’une étiquette « Sapin de Noël SAVOIE/INDRE » par un fournisseur dont 75% des arbres provenaient du Danemark.

Notons que ne sont pas prises en compte les opérations qui consistent à poser un bouton sur une chemise fabriquée à l’étranger et considérée comme Maed in France puisque la valeur ajoutée française est notoirement supérieure au prix d’achat

Viande : du made in France bidon

Viande : du made in France bidon

 

Il y a longtemps que les spécialistes de la filière viande savent qu’en vend du made in France.  bidon. Autour de 40 % de la viande vendue ne seraient pas d’origine française mais étrangère. Le plus souvent les commerces n’indiquent pas la provenance de la viande ce qui est contraire à la loi de 2015 voire indiquent à une supposée origine France. On objectera que nombre  d’autres produits alimentaires ou non subissent aussi cet habillage bidon quant à leur origine. Voir par exemple les produits bio qui sont largement importés faute d’offre française suffisante.

Sur les 2000 contrôles réalisés en 2018 par la DGCCRF (Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes) sur l’étiquetage et la traçabilité des viandes, plus d’un tiers ont révélé des anomalies. L’enquête portait sur 1926 établissements, dont des grandes et moyennes surfaces, boucheries, abattoirs et autre établissements vendant de la viande, détaille la DGCCRF dans les résultats de son enquête, relayés par l’UFC-Que Choisir.

Parmi les anomalies, les enquêteurs ont relevé des cas de «francisation», des allégations relatives aux races, des messages quant à l’origine régionale des animaux et des signes de qualité utilisés de manière abusive. Ce non-respect des règles de traçabilité a donné lieu à des avertissements, injonctions ou procès-verbaux dans près de 40% des établissements contrôlés.

La DGCCRF a particulièrement noté l’absence fréquente de la mention d’origine dans les boucheries traditionnelles et les rayons boucherie des grandes et moyennes surfaces.

Des champignons made in France produits en Pologne

 

 

 Le problème du made in France,  c’est un peu comme le bio dont une grande partie provient de l’étranger. Pour le made in France,  la difficulté vient de l’impossibilité pour le consommateur de vérifier vraiment l’origine du pays. Pour nombre de biens qui portent le label national, souvent on s’est contenté d’apposer une étiquette, un bouchon, deux ou trois rondelles en tout cas un accessoire très secondaire pour  franciser  l’importation. Ainsi des produits deviennent miraculeusement français du fait du doublement du prix de départ trop ( c’est le poids de la valeur ajoutée même fictive qui compte).

 

Par ailleurs , est très difficile pour certains produit élaborés de déterminer la nationalité puisque les processus de production impliquent plusieurs pays voire des dizaines. Il en est de même le maquis des produits bio. D’abord les labels sont nettement incompréhensibles ensuite la demande est tellement importante que la  grande partie doit être importée de l’étranger. Cette fois c’est une entreprise productrice de champignons qui a été épinglée car elle commercialisait  des champignons supposés 100 % français mais produits en Pologne , en tout cas en partie. Le motif : Une bactérie aurait  décimé la production locale.

L’un des dirigeants de l’entreprise a également été condamné à 2 700 euros d’amende. Il explique avoir « dû faire face à la pression des grandes et moyennes surfaces », alors qu’une bactérie avait « décimé sa production »« Nous avons eu un problème brutal de production », raconte Didier Motte. Alors que les grandes et les moyennes surfaces lui demandent davantage de produits labellisés « origine France », la société La Gontieroise n’est plus capable de fournir. Le dirigeant propose à ses clients de leur livrer des champignons polonais, ce que les centrales d’achat refusent.
Pour éviter de perdre ses clients, Didier Motte décide alors de mélanger les champignons français aux champignons polonais, et de les vendre comme production 100% française.

Made in France : Carla Bruni fait de la pub pour l’américain … Ford !

Made in France : Carla Bruni fait de la pub  pour l’américain … Ford

C’est la crise pour de nombreux Français, sans doute aussi pour les Sarkozy puisque Carla, faute de succès dans la chanson, s’essaye maintenant dans la pub pour arrondir les fins de mois. Pour cela elle se met au service non pas de Renault ou de Peugeot mais du constructeur automobile américain Ford qui tente de renforcer son implantation en France. Certains grincheux ne manqueront pas de souligner  les contradictions de l’investissement de l’ancienne première dame de France (et peut-être future). Pourtant nous devons admettre la mondialisation de l’économie. D’ailleurs il se murmure que Michel Obama pourrait prochainement se faire l’égérie du camembert français États-Unis afin de contribuer à gérer la crise de production du lait en France. Par ailleurs la prestation de Carla Bruni pourrait contribuer à mettre un peu de beurre (français évidemment) dans les épinards du couple Sarkozy. Au chômage depuis 2012 Nicolas Sarkozy est en effet réduit à faire la manche dans des conférences internationales à raison d’environ 100 000 € la prestation, une misère !  Pour assurer sa promotion en France, Ford  a donc choisi une égérie au parcours bien rempli : la chanteuse et ex-première Dame de France Carla Bruni. Elle est l’héroïne d’un spot de pub qui est diffusé à partir de ce jeudi uniquement sur les réseaux sociaux. Dans cette vidéo, tournée par l’ancien « Nul » de Canal+ Dominique Farrugia, l’épouse de Nicolas Sarkozy harangue une équipe de foot dans un vestiaire. « Moi j’ai tout plaqué pour faire de vous une équipe de « winners » et vous, qu’est-ce que vous me donnez en échange? Rien, que dalle », s’écrit-elle. Pendant ce temps, un sosie de Carla Bruni, « Monique », peine à séduire le public sur scène. La vidéo se conclut sur le slogan « Et vous, quel virage allez-vous prendre dans votre vie? » Les internautes sont alors invités à se rendre sur une plate-forme participative et à prendre un virage dans leur vie. Ils doivent répondre à six questions : « Etes-vous plutôt mer ou montagne », « quelle est votre réaction face à un cadeau inutile », à chaque fois 4 réponses possibles. A l’issue du test, on leur propose une nouvelle orientation professionnelle et le modèle Ford qui va avec.  C’est donc seulement à la fin de l’exercice que le lien avec le constructeur est franchement établi. Le message: changer de voiture pour changer de vie. Carla Bruni, passée du mannequinat à la chanson tout en remplissant les obligations d’une première Dame de France, était visiblement faite pour l’incarner.

Le sport made in China: le silence ou la prison

 Le sport made in China: le silence ou la prison

 

La Chine c’est le paradis : paradis du capitalisme qui peut se développer sans réelle contrainte  et parallèlement une démocratie étouffée par le joug du communisme qui permet d’exploiter au mieux  les salariés. . Le sport n’est pas épargné par ces contradictions, une basketteuse française vient den faire l’expérience, elle  été expulsée de Chine pour avoir contesté une tricherie du club de l’armée soutenu par le gouvernement  tandis que se coéquipières ont été condamnées à demeurer dans un camp militaire pour une durée indéterminée ;  Isabelle Yacoubou a été contrainte de quitter la Chine et son club de Heilongjiang Chenneng après des sanctions prises par la Fédération chinoise de basket.  Une histoire rocambolesque. Championne d’Europe 2009 et vice-championne olympique 2012, Isabelle Yacoubou, qui évoluait au Heilongjiang Chenneg, a été priée de quitter la Chine alors que son entraîneur a écopé de deux ans de suspension et que ses coéquipières ont été envoyées en camp militaire pour une durée indéterminée. Des sanctions extrêmes prises par la Fédération chinoise après une rencontre de championnat contre le club de Bayi, le club de l’armée, dont Isabelle Yacoubou a raconté l’issue sur son blog « Lorsque je rejoins le banc à 10 minutes de la fin, nous menons de 12 points, explique l’ancienne joueuse de Tarbes, du Spartak Moscou ou de Fenerbahçe. Nous parvenons à marquer un dernier panier à la toute dernière seconde. Le match semble plié, il reste toutefois 0,6 seconde à jouer. La pivot adverse reçoit la balle, la contrôle et prend un shoot près de l’arceau qui rentre. Les arbitres valident son panier. Le problème est que cette séquence de jeu était impossible à réaliser en un laps de temps aussi court« . Aucun ralenti (pourtant disponible) ne sera mis à disposition du club de Heilongjiang Chenneg pour prouver sa bonne foi. Refusant de jouer la prolongation, le club d’Isabelle Yacoubou perd la rencontre sur forfait. Et les sanctions ne se sont pas arrêtées là. Obligée de rentrer en Europe dans les 48 heures, « Baby Shaq » s’est engagée avec le club italien de Schio où elle a déjà évolué lors de la saison 2010-2011.




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