Archive pour le Tag 'madame'

Crise : tout va bien madame la marquise (banque de France)

Crise : tout va bien madame la marquise (banque de France)

 

les dernières restrictions annoncées avec le pass sanitaire dès août peuvent-elles changer la donne ? Non, répond  la Banque de France :  »L’extension du pass sanitaire, si elle entraîne une extension de la vaccination, devrait même plutôt consolider la croissance », a déclaré François Villeroy de Galhau, le gouverneur sur France Info.

La Banque de France toujours prompt à soutenir le gouvernement dans son optimisme et même à en rajouter sur les perspectives économiques.

Une Banque de France bien contrainte de jouer la voix de son maître puisque ne sert plus à grand-chose depuis la création de la banque centrale européenne et l’euro. Du coup, la Banque de France investit surtout dans la prospective lave déjà de nombreuses institutions se font concurrence sur le terrain de la météo économique.

Une météo économique décryptée dans le marc de café ou dans la tisane des évidences:

« Il y a des problèmes de formation – les compétences qui sont là ne sont pas forcément celles dont les entreprises ont besoin -, il y a des problèmes de travail qu’il faut rendre plus incitatif et il y a un sous-emploi des jeunes et des seniors », a indiqué le gouverneur de la Banque de France, lequel serait sans doute plus utile à donner  des perspectives pour l’évolution de la politique monétaire .

 

NICOLAS BOUZOU (économiste) : tout va très bien madame la marquise !

NICOLAS BOUZOU (économiste) : tout va très bien madame la marquise !

 

L’économiste Nicolas BOuzou reprend son refrain préféré « tout va très bien madame la marquise ; ça ira  encore mieux demain avec les nouvelles technologies »

« LES NOUVELLES TECHNOLOGIES NOUS PERMETTRONT DE RETROUVER LA CROISSANCE » déclare-t-il.

Il reprend sur BFM son discours simpliste sur les effets toujours bénéfiques du libéralisme et des nouvelles technologies mêlant des évidences avec un optimisme béat. « La France accusait un gros retard industriel dans la robotisation, elle est en train de le rattraper », affirme-t-il.

Selon lui, « c’est en s’équipant en imprimantes 3D, en robots etc. que nos entreprises feront des gains de productivité importants ». Et pour que ces technologies puissent communiquer entre elles « il faut la 5G, c’est urgent », lance-t-il.

Mais il peut aussi se comporter en Pythie approximative :

« On ne fera ni un google, ni un amazon européen. Ça me fait mal au cœur de le dire, mais c’est la cas ». L’issue, selon lui, est de se développer sur « des sujets qui ne sont pas préemptés par les Américains et par les Chinois ». Il cite l’exemple des ordinateurs quantiques, sur lesquels Thierry Breton, [le PDG d’Atos NDLR] travaille actuellement.

 

Bref un discours de bistrot où s’entremêlent évidences, propos à la mode et vision scientiste.

 

Madame Fillon a oublié ses travaux de collaboratrice parlementaire !

Madame  Fillon a oublié ses travaux de collaboratrice parlementaire !

Pour résumer en dépit des nombreuses questions du tribunal, madame Fillon a complètement oublié la nature précise des travaux effectués au titre de collaboratrice parlementaire de son mari. Elle a aussi été incapable d’en produire la moindre preuve matérielle. Pour résumer elle lisait le journal local soi-disant pour en faire une revue de presse qui n’a jamais été retrouvée et elle relisait les discours de Fillon dans la réécriture n’a jamais non plus été retrouvée. Évidemment, une escroquerie qui aura duré de 1986 à 2013. Il est même vraisemblable qu’elle n’était pas même au courant de l’existence de son statut de collaboratrice de son mari. On objectera qu’elle n’est pas la seule épouse proche d’un parlementaire qui pour arrondir ses fins de mois en poche les salaires prévus pour rémunérer les assistants.

Celle qui a épousé François Fillon en 1980 a expliqué avoir rempli des tâches “ponctuelles et précises” telles que la gestion du courrier et de “petites revues de presse sur la partie purement locale de la circonscription pour qu’il soit au courant des évènements dans chaque village, chaque commune.”

Penelope Fillon a dit qu’elle n’avait pas de badge d’accès au Palais-Bourbon car elle “travaillai[t] dans la circonscription.” Elle a eu plus de mal à expliquer une baisse de salaire de 30% en 1988 ou la gestion de ses congés payés, qu’elle ne prenait pas. “Je ne m’occupais pas du détail administratif du contrat, c’était mon mari”, a-t-elle rapporté d’une petite voix mâtinée d’accent britannique.

Le ministère public a dit voir de l’embarras dans les réponses de la discrète épouse de l’ancien Premier ministre, projetée dans la lumière par cette affaire.

“Nous avons mal pour vous de ce côté de la barre”, a dit l’un des procureurs, faisant toutefois remarquer à la prévenue qu’elle avait touché “neuf fois le Smic pour organiser le secrétariat” de son mari.

Prenant la parole ensuite, un François Fillon combatif a expliqué que le travail de sa “collaboratrice” d’épouse consistait à “superviser l’agenda”, la “masse considérable” du courrier et surtout “être présente sur le terrain” dans la Sarthe tandis que son mari passait la semaine à Paris. “Elle m’a conseillé. Il n’y a pas un discours dans ma carrière politique qui n’ait pas été relu par Penelope”, a-t-il affirmé.

Quant au montant des rémunérations, elles se décidaient “en fonction des disponibilités de l’enveloppe parlementaire”, dans le respect du “règlement de l’Assemblée”, s’est-il défendu.

Dans son propos liminaire devant le tribunal, François Fillon a insisté sur les “dégâts irréparables” commis par cette affaire, qui avait éclatée en janvier 2017, dans la dernière ligne droite de la course à l’Elysée où il partait favori.

“J’ai déjà été condamné sans appel il y a trois ans par un tribunal médiatique (…) avec un objectif clair : m’empêcher de concourir dans des conditions normales à l’élection présidentielle”, a dit l’ancien chef du gouvernement, aujourd’hui âgé de 65 ans et retiré de la vie politique.

“Quelle que soit la décision que vous prendrez, les dégâts sont irréparables” a-t-il poursuivi, évoquant notamment “le courant de pensée” qu’il représente.

François Fillon est notamment poursuivi pour détournement de fonds publics, un chef d’accusation pour lequel il risque 10 ans d’emprisonnement et de lourdes amendes. Son épouse est jugée pour complicité et recel de détournement de fonds publics et recel d’abus de biens sociaux. Marc Joulaud est poursuivi pour détournement de fonds publics.

Le Pen, madame soleil, prévoit la fin de l’Union européenne !

Le Pen, madame soleil, prévoit  la fin  de l’Union européenne !

 

Les candidats se transforment de plus en plus en oiseaux  de mauvais augure en rejoignant le clan des déclinistes. Pour Hamon, c’est la fin du travail, pour Marine Le Pen c’est la fin de l’union européenne. Des prévisions sur le mode de Madame Soleil. La candidate annonce la fin de l’ordre mondial et du système qu’il le soutient. Normal pour  la candidate anti système, la candidate du peuple ! Pourtant,  il n’y a sans doute pas meilleur produit du système qu’elle. Héritière d’un nom, héritière de la fortune paternelle et même héritière du parti Bref les privilèges de l’ancien régime. Et pourtant,  elle met en cause cette oligarchie qui œuvre contre les Français évitant évidemment de parler de cette autre oligarchie qui gouverne l’entreprise familiale du Front National. Peu importe d’ailleurs car les rhétoriques les plus simplistes caractérisent les propos de la candidate du Front national. Plus c’est gros plus ça passe d’autant plus que ses sélecteurs attachent  peu d’importance à la cohérence de son argumentation, qu’ils se situent surtout dans une posture de protestation, de haine et de racisme.  Marine Le Pen est évidemment peu crédible aux yeux de l’ensemble des Français quand elle parle des excès de la finance ;  elle,  qui avec son père à dissimulé une partie de son patrimoine y compris avec des comptes à l’étranger (dissimulation qui fait d’ailleurs l’objet d’une enquête judiciaire sans parler de la consanguinité des comptes du parti et des comptes personnels). Pour la morale financière,  il y a sans doute mieux car Marine Le Pen appartient à cette caste financière qu’elle dénonce. Donc Le Pen a prédit dimanche la mort de l’Union européenne et la défaite des « mondialistes », en présentant ses concurrents Emmanuel Macron et François Fillon en suppôts d’une « oligarchie » œuvrant contre les Français. Lors d’un meeting à Lille, la candidate du Front national a promis de renverser le pouvoir européen pour rendre à la France sa souveraineté législative, territoriale et monétaire. « L’heure de la défaite des mondialistes est venue », a-t-elle déclaré, en attaquant « ces oligarques de l’ordre mondial qui, de leur immeuble de verre à Bruxelles, nous administrent comme si nous étions leurs colonies ». Emmanuel Macron et François Fillon, « mes deux principaux adversaires sont une incarnation parfaite de cette oligarchie qui décide, de ce système qui oppresse et brutalise », a-t-elle ajouté. Les candidats d’En Marche ! et des Républicains, que les sondages voient battre Marine Le Pen au second tour de la présidentielle sont, selon elle, « les représentants d’intérêts privés (…) des courroies de transmission de la finance ». « Les politiciens du système, a-t-elle ajouté, leur vraie patrie, c’est le marché planétaire de masse. » « Leur trahison, c’est le prix de leur admission dans la caste mondiale », a-t-elle poursuivi, en faisant allusion aux parcours professionnels d’Emmanuel Macron et de François Fillon, présentés comme des candidats qui devront « donner un jour un coup de pouce dans ses affaires » à tel ou tel grand patron. « L’Union européenne va mourir, a annoncé Marine Le Pen, déclenchant un tonnerre d’applaudissement, parce que les peuples n’en veulent plus. » Elle a ensuite évoqué sa rencontre cette semaine avec le président russe Vladimir Poutine, « vrai homme d’Etat », les victoires du Brexit en Grande-Bretagne et de Donald Trump aux Etats-Unis, et jugé que « partout dans le monde les patriotes parlent la même langue ». Si elle remporte l’élection présidentielle le 7 mai, Marine Le Pen compte négocier pendant six mois avec les partenaires européens pour restaurer la souveraineté monétaire, législative, territoriale et économique de la France. Elle promet que cette négociation, quelle qu’en soit l’issue, sera suivie d’un référendum ; une manière de relativiser sa détermination à quitter l’euro puisqu’on s’est que plus de 70 % des Français ne souhaitent pas abandonner la monnaie européenne.

Madame Fillon : 500 000 euros, le salaire de l’ombre ?

Madame Fillon : 500 000 euros, le salaire de l’ombre ?

 

 

 

Bien peu se souviennent  du travail ou de la présence de Madame Fillon rémunérée par l’assemblée pendant 8 ans, soit 500 000 euros en tout. Pas pour un travail officiel mais pour un travail de l’ombre dit l’entourage de Fillon. La femme de François Fillon a en effet été rémunérée huit ans comme attachée parlementaire par son époux et son suppléant à l’Assemblée nationale, et pendant 20 mois par « La Revue des deux mondes », révèle Le Canard Enchaîné. On objectera que ce n’est pas illégal puisque nombre de parlementaires pour arrondir leurs fins de mois embauchent un membre de leur famille comme attaché parlementaire. Un attaché parlementai  parfois assez fictif.  La question est donc de savoir quelle a été la production réelle de madame Fillon.  Peut-être pour la cuisine qu’elle préparer pour son mari ? Il serait temps d’interdire aux députés d’embaucher un membre de la famille comme collaborateur (en plus de la limitation de la durée du mandat et du nombre de parlementaires).  Dans son édition de mercredi, l’hebdomadaire satirique dit cependant n’avoir guère trouvé trace de ses activités. L’entourage du candidat de la droite à l’élection présidentielle a confirmé à Reuters que Pénélope Fillon avait bien occupé ces postes mais assuré qu’il s’agissait de vraies activités et qu’il n’y avait là rien d’ »illégal ni d’amoral ». Selon l’hebdomadaire, Pénélope Fillon a perçu environ 500.000 euros bruts de salaires en huit ans sur l’enveloppe attribuée à son mari, alors député de la Sarthe, puis à son suppléant, Marc Joulaud, pour l’emploi de collaborateurs. « Il est fréquent que les conjoints des parlementaires soient leur collaborateur, à gauche comme à droite », a déclaré Thierry Solère, un des porte-parole de l’ancien Premier ministre, dans une déclaration écrite transmise à Reuters. « Ce n’est ni illégal ni amoral ; c’est autorisé par l’Assemblée nationale », a renchéri le député Les Républicains Benoist Apparu, un autre de ses porte-parole. De nombreux parlementaires font en effet profiter leurs proches de cette enveloppe, ce qui n’est pas interdit à condition que ce ne soit pas pour un emploi fictif. « 500.000 euros sur huit ans, ça fait 62.000 euros par an, c’est 5.000 euros brut par mois, soit 4.000 euros net. C’est à peu près la rémunération d’un assistant parlementaire », a fait valoir Benoist Apparu. Selon Le Canard Enchaîné, Pénélope Fillon a d’abord été rémunérée de 1998 à 2002 par son mari. Après l’entrée de François Fillon au gouvernement en 2002, elle est devenue la collaboratrice de Marc Joulaud. François Fillon l’a de nouveau employée six mois quand il est devenu député de Paris après avoir quitté ses fonctions de Premier ministre en mai 2012. Or, Pénélope Fillon, sans profession connue et qui s’est toujours présentée comme une mère au foyer, n’a laissé aucune trace d’activité, ni à Paris ni dans la Sarthe, assure l’hebdomadaire satirique. Selon le journal, elle a aussi perçu de mai 2012 à décembre 2013 5.000 euros brut par mois comme « conseiller littéraire » de la prestigieuse « Revue des deux mondes », propriété d’un « ami de la famille », l’homme d’affaires Marc Ladreit de Lacharrière. Un ancien directeur de la revue, Michel Crépu, a dit au Canard Enchaîné n’avoir reçu de la part de Pénélope Fillon que « deux notes de lecture » de moins d’une page chacune. « M. Crépu est mal renseigné », a répliqué l’entourage de François Fillon, rappelant que Pénélope Fillon avait fait des études de droit et de littérature. Benoist Apparu a pour sa part estimé à propos de l’article du Canard Enchaîné que le « but du jeu » était de « jeter une suspicion ». Interrogés sur le peu de traces retrouvées de ses activités professionnelles auprès de son mari ou à « La Revue des deux mondes », Thierry Solère, Benoist Apparu et un autre membre de l’équipe de François Fillon ont répondu : « Pénélope Fillon a travaillé dans l’ombre car ce n’est pas son style de se mettre en avant. ». Mais en restant derrière, loin derrière, se pose la question du bienfondé de sa rémunération payée finalement par le contribuable.

Crise : quelle régulation ? Une réponse à Madame Lagarde

 

Crise : quelle régulation ?  Une réponse à Madame Lagarde

 

 

 

Une interview d’Hubert Rodarie, DGD de SMA est co-animateur du programme «Normes de la Finance» à la Chaire éthique et finance de la MSH dans le Figaro qui pose la question de l’évolution des normes suite à la déclaration de Christine Lagarde sur l’Etat de l’économie mondiale. Un propos qu’on peut contester mais qui mérite d’être entendu notamment par rapport au transfert de la valeur ajoutée vers le trou de la dette. :

 

 

« Dans une interview au Figaro, le 19 avril dernier, Christine Lagarde dresse constate que «les cicatrices de la crise de 2008-2009 n’ont pas été toujours bien traitées». Que veut-elle dire? La directrice générale du FMI cite les créances douteuses des banques, le manque de réformes structurelles des États et des législations sociales et la politique budgétaire. Seraient-ce les vraies raisons «du manque de croissance de l’économie mondiale?» La réponse est non. Huit ans après, ce sont, hélas, les raisons toujours agissantes de la crise de 2008 qui expliquent la stagnation actuelle ; et non l’absence de traitement des conséquences.

 

Voici quelques années, nous pointions comme «macro-cause» des divers dérèglements l’implantation répétée dans l’économie mondiale d’un dispositif économique global que l’on peut qualifier de ricardien, car on invoque souvent David Ricardo (1772-1823) pour le justifier. Pour stimuler les échanges on organise des déséquilibres durables de coûts de production entre deux zones économiques et monétaires. Pour cela, on empêche ou freine le mécanisme des changes de faire son travail d’équilibrage.

Depuis soixante ans, cette construction politico-économique a été implantée plusieurs fois. Depuis 1998, la Chine en bénéficie. Mais ce système produit des effets néfastes qui ne sont ni maîtrisés, ni maîtrisables. Les crises récurrentes le prouvent. Ainsi, l’accumulation de dettes de toutes natures s’est révélée comme l’effet néfaste majeur de ce système. En 2008, ce phénomène a été démontré ; en 2015 il persiste toujours comme le montrent plusieurs études. Il faut donc conclure que ce processus d’endettement, sans frein ni fin, constitue le marqueur des effets néfastes du dispositif actuel et que la dette globale devient le trou noir de l’économie mondiale dans lequel bascule peu à peu la valeur ajoutée créée dans le monde.

Mais la dynamique impulsée à l’activité mondiale depuis 1998 par la stimulation des échanges avec la Chine s’étouffe aujourd’hui sous le poids de ses conséquences non voulues. Les politiques monétaires, comme les autres mesures, ne sont que des actions de retardement de cette asphyxie programmée. La loi dite de modération universelle s’impose inexorablement:

Depuis 2008, rien n’a vraiment changé. Il n’y a aucune remise en cause des paradigmes qui justifient les organisations actuelles. Tous les maux subis sont attribués, comme le fait Mme Lagarde, à des fautes ou à des erreurs politiques. Puisqu’on ne veut tarir la source des dettes, il est décrété que pour en éliminer les risques, il convient d’édicter plus de normes et de règles. On nous dit que le danger réside dans la transgression de la norme, l’absence de régulation, ou l’échec des contrôles. Le système se referme sur lui-même. Cette vision du risque est un appauvrissement intellectuel. Elle réduit le risque en confondant fraude et accident, faute et danger. Cette vision du risque écarte l’incertitude, nie le temps et ce qu’il apporte en changements de contexte et en surprises. Elle est erronée. Surtout, chacun voit que l’ordre s’est en réalité inversé: la norme n’est plus un outil au service des acteurs économiques, mais une matière en soi qui structure et modèle l’activité économique. Ce qui oblige à poser la question de la responsabilité même des modèles d’activité et des régulations globales dans l’arrivée des crises économiques. Question à poser à Mme Lagarde, au FMI et aux autres régulateurs du système financier et économique. Pour retrouver la croissance, ne faut-il pas rompre avec les dispositifs ricardiens? Ne faudrait-il pas enfin quitter cette mentalité marquée par l’impératif de la reconstruction des années 1950 qui les justifiait? Maintenant que les grands pays communistes ont rejoint les autres, et l’arrivée de la Chine et du yuan au cœur du FMI en sont le symbole, ne serait-ce pas le moment de reconstruire un ordre économique et monétaire international qui favorise des échanges équilibrés? Un ordre et une régulation pour des temps de la maturité. »

Croissance : après le french bashing, la chanson « tout va très bien madame la marquise »

Croissance : après le french bashing, la chanson « tout va très bien madame la marquise »

 

La  plupart des grands médias reprennent à leur compte la prochaine sortie de crise promise par Hollande. Il faut redonner le moral aux troupes. Les lobbies et les grands médias soulignent  tout ce qui est favorable :  taux d’intérêt très bas, absence d’inflation, baisse de l’euro et du pétrole. Ils soulignent e la remontée du moral des consommateurs ( tu parles,  1 point en mars et toujours nettement sous la barre de la moyenne de longue durée). C’est le discours de  Hollande, de Valls mais aussi des groupes de pression économiques et des médias qui vivent de la pub. Evidemment tout le monde souhaite cette reprise. Pour autant force est de constater que les investissements ne sont pas dynamiques et que la production industrielle ne reprend pas non plus contrairement à la zone euro. Au mieux on fera un tout petit peu plus de 1% pour la progression du PIB. Pas encore certain car l’environnement interational n’est pas brillant ( en Chine surtout avec le recul de la production manufacturière). Même aux Etats Unis on  revu en baisse  les projections. L’incantation se substitue à la prévision ainsi Manuel Valls a déclaré sur i-Télé qu’il pensait que la France pourrait atteindre «avant 2016» le taux de croissance nécessaire pour faire baisser le chômage, soit 1,5 %. «La reprise est là, encore fragile, mais nous devons la conforter», a renchéri François Hollande, en visite sur un site de PSA en Lorraine. En attendant le chômage a encore augmenté en février. Et de toute manière il faut autour de 1.5% de croissance pour vraiment inverser la tendance.  «La baisse des cours du pétrole conduit à un recul des prix à la pompe de 15 à 20 centimes par litre depuis la mi-2014. Cela soutient le pouvoir d’achat des ménages et leur moral. Le pétrole est un élément clé de perception de l’environnement économique par les Français», souligne Philippe Waechter, chef économiste chez Natixis AM. Les dépenses de consommation, qui ont rebondi en décembre et en janvier, devraient donc poursuivre sur leur lancée. «Du côté des entreprises, le taux de marge, qui a cessé de se dégrader en 2014, devrait augmenter en 2015 grâce au recul des cours du pétrole et aux allégements de prélèvements liées au pacte de responsabilité», ajoute Hélène Baudchon, économiste chez BNP Paribas. On oublie cependant que les prix à la production baissent.  Par ailleurs, les PME comme les grands groupes peuvent espérer des ventes meilleures, entre le rebond de la consommation en France, la reprise en Europe et le coup de pouce que leur donnera sur les marchés extérieurs la baisse de l’euro. «Comme en outre les taux d’intérêt sont bas, les conditions sont réunies pour que les entreprises se remettent à investir», estime Philippe Waechter. Qui voit la croissance du PIB s’accélérer et atteindre 1,5 % au dernier trimestre 2015. «Grâce à cette reprise, le taux de chômage, qui était de 10,4 % fin 2014, diminuera en deuxième partie d’année, pour terminer à 10,2 %», ajoute même Hélène Baudchon. Mais si ces économistes estiment plausibles les déclarations de Manuel Valls, d’autres sont plus sceptiques. Marc Touati, du cabinet Acdefi, juge que les handicaps de l’économie française - rigidité du marché du travail, pression fiscale forte - limiteront la croissance entre 0,8 % et 1 %. De toute façon, une reprise à 1,5 % n’a rien de fabuleux. La France faisait bien mieux par le passé. Et le redémarrage de 2015 reste poussif.

Investissements : fin du french bashing, « tout va très bien madame la marquise !

 

Investissements : fin du french bashing, «  tout va très bien madame la marquise !

La France est à peine manichéenne, un poil seulement. Il  ya encore quelques mois c’était la déprime générale. Désormais la mode est au retour de l’ optimisme. Les investissements étrangers sosnt meilleurs, le chômage diminuent ( pas vraiment en fait), les français retrouvent du pouvoir d’achat, l’euro diminue, , les taux baissent comme le prix du pétrole. Bref les indicateurs sont presque au vert ? c’est en tout cas le discours du gouvernement, des grands  acteurs économiques et autres lobbys qui veulent repeindre en rose le gris du moral des ménages et des entreprises. Dernier exemple en date , le titre de nombre de grands médias sur la hausse des investissements étrangers en France ( dont il faut se réjouir mais sans exagérer). « La France a fait l’objet de toutes les convoitises en 2014. Les investissements étrangers créateurs d’emplois en France sont repartis à la hausse l’année passée. Ils ont connu un sursaut de 8%, après trois années de stabilisation, a annoncé dimanche Business France, l’agence chargée de promouvoir les investissements internationaux et l’exportation. En tout, 1.014 décisions d’investissement l’an dernier sont liées à la création de plus de 20.300 emplois et le maintien de plus de 9.500, faisant de 2014 la 2e meilleure année en 10 ans. La hausse de 8% est à périmètre constant, le mode de calcul ayant changé. Business France comptabilise cet année les décisions d’emplois dès le 1e emploi, au lieu de les prendre en compte à partir de 10 emplois. Selon les critères en vigueur jusqu’en 2013, le nombre de projets est passé de 685 en 2013 à 740 l’an dernier. » source BFM TV.  « Il faut rester prudent avec les chiffres, mais je constate que le ‘French bashing‘ a perdu du terrain depuis le milieu de l’année dernière. Et cela se constatera sans doute davantage en 2015. Je voyage toute l’année et je le vois: le regard sur la France n’est plus le même », a commenté dans Les Echos le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius. En fait grâce au petit bricolage méthodologqiue ,on déduit que les investissements de 2014 ont crée 20 000 emplois et en ont sauvé 10 000. Mais c’est l’agence officielle du gouvernement ( piloté par Fabius et Macron) qui le dit. Curieux quand même car globalement le chômage a augmenté surtout dans l’ industrie, la production industrielle ne repart en 2015, pas plus que la création globale d’emplois. Mais l’essentiel c’est d’y croire, exit le french bashing «  tout va très bien madame la marquise »

UMP : 24 000 euros pour les dépenses de madame Copé

UMP : 24 000 euros pour les dépenses de madame Copé

Le JDD  dévoile des éléments issus de l’étude des comptes de l’UMP  après la démission de Jean-François Copé. Et parmi les éléments pointés par le JDD, les dépenses en billets d’avion, réglées par le parti, de Nadia Copé, l’épouse de l’ancien président. Le journal parle de 24.000 euros de billets qui auraient ainsi été réglés par l’UMP.  Dans l’entourage du député-maire de Meaux, «on assume» ces dépenses. «Madame Copé se déplaçait dans des visites officielles, en application de la doctrine mise en place par les prédécesseurs» de Jean-François Copé, fait savoir son entourage à l’AFP. Evoquant ainsi un «rôle de représentation» de Nadia Copé. Au Figaro, l’entourage de Jean-François Copé explique que l’ancien président de l’UMP n’a «jamais caché qu’il était régulièrement accompagnée par Nadia». Citant en exemple les précédents dirigeants du parti, Nicolas Sarkozy, Alain Juppé ou Xavier Bertrand, qui avaient selon eux une pratique semblable.

 




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