Archive pour le Tag 'macroniste'

Postes à l’ assemblée : ni soutien au RN ni soutien au NFP pour Renaissance

Postes à l’ assemblée : ni soutien au RN ni soutien au NFP pour Renaissance

Le groupe macroniste refuse de soutenir le RN et LFI pour des postes à l’Assemblée

Aucun soutien du groupe Renaissance aux candidats du Rassemblement national ou de La France insoumise pour les élections aux postes-clés du Palais Bourbon (présidence, vice-présidences, questure…), qui se tiendront à partir de jeudi.

Cette ligne tranche avec l’attitude adoptée en 2022, quand des membres du RN et de LFI avaient accédé à des vice-présidences de l’Assemblée avec le soutien d’une partie des députés du camp présidentiel, dans le cadre d’un accord sur la répartition des postes.

Rachida Dati monte sur le Titanic macroniste

Rachida Dati monte sur le Titanic macroniste (François Baroin)

À l’occasion des vœux pour la nouvelle année, François Baroin (les républicains) ne s’est pas privé de considérer comme une trahison le choix de Rachida Dati de rejoindre Macon et cela d’autant plus que l’intéressé a toujours critiqué férocement les traîtres de gauche et de droite rejoignant le pouvoir actuel.

Il est évident que les règlements qu’on commence et précisément dans une dialectique très polémique qui caractérise Rachida Dati il a rapidement chargé son ancienne collègue LR : «Je la connais depuis longtemps. Maire de Paris, c’est une perspective qui s’éloigne pour elle. C’est toujours surprenant de voir des gens qui montent à bord du Titanic avec le sourire, surtout quand on connaît la fin de l’histoire. On se dit qu’elle manque de lucidité. Est-ce qu’elle croit vraiment que la croisière sera jolie et ensoleillée ? La macronie va exploser.»

Fonds Marianne, Schiappa et le bling-bling macroniste

Fonds Marianne, Schiappa et le bling-bling macroniste

L’histoire du fonds Marianne dont l’utilisation est mise en cause par la justice caractérise bien les dérives du régime macroniste qui en plus confond réel et politique de communication. En effet rien ne pouvait supposer que l’ancienne journaliste aurait vraiment un profil de ministre. En s’affichant dévêtue dans un magazine populaire elle a notamment montré toutes les limites du recrutement de Macron. Bref, encore une nouvelle affaire avec la création à la d’un fonds réparti dans des associations amies.

Chargée de faire le jour sur les mécanismes d’attribution troubles d’une manne publique, dotée à l’origine de 2,5 millions d’euros, la commission d’enquête du Sénat a rendu ce jeudi des conclusions au vitriol. Au cœur de la tourmente, Marlène Schiappa, alors secrétaire d’État à la Citoyenneté, est pointée du doigt pour avoir mis en place un dispositif où règnent «le manque de rigueur, l’opacité et la désinvolture qui ont conduit au fiasco».

La remarque est d’autant plus cruelle que le fonds Marianne avait été forgé dans l’urgence par l’exécutif pour tenter de répondre à l’émoi national provoqué par l’assassinat de Samuel Paty, professeur d’histoire décapité à la sortie de son collège le 16 octobre 2020.

Politique: L’échec du « en même temps » macroniste

Politique: L’échec du « en même temps » macroniste

par Pierre Allorant, Professeur d’Histoire du droit et des institutions, Université d’Orléans

et Walter Badier
Maître de conférences en histoire contemporaine, Université d’Orléans dans The Conversation

Alors que sa réélection en 2022 avait semblé remiser la thématique du « progrès », la longue phase de contestation de la réforme des retraites a fait resurgir dans le discours d’Emmanuel Macron l’idée d’un « progrès pour mieux vivre ». Ce retour en grâce apparaît paradoxal au moment où le « en même temps » s’éloigne pour laisser place à la recherche assumée d’une alliance avec la droite de gouvernement.

Dès lors, que recouvre le progressisme ? S’agit-il seulement, comme l’affirme le philosophe Pierre-André Taguieff, d’une « arme symbolique permettant de disqualifier les contradicteurs », de fait placés dans le camp de la réaction ?

Si à l’échelle de l’histoire contemporaine la notion est incontestablement polysémique, le progressisme puise ses racines dans le courant des Lumières et se rattache au « mythe rationaliste du Progrès » renforcé au XIXe siècle par les mutations scientifiques et techniques.

L’emploi de l’étiquette « progressiste » se répand à partir de la Monarchie de Juillet (1830-1848) pour désigner les partisans du progrès. Si l’on en croit le Littré, le substantif « progressisme » apparaît seulement à l’occasion de la crise du 16 mai 1877, conflit fondateur de la IIIe République. C’est ensuite que le progressisme glisse progressivement de la gauche vers le centre, à l’instar des républicains de gouvernement.

Les deux dernières décennies du XIXe siècle sont politiquement dominées par les républicains modérés, d’abord nommés opportunistes puis progressistes. À l’intérieur de cette période, les historiens distinguent généralement trois séquences : le temps des « fondateurs de la République », caractérisé par le vote des grandes lois républicaines (1879-1885), puis une phase de forte instabilité due à une succession de crises (scandale des décorations, boulangisme, scandale de Panama jusqu’en 1893 et enfin la « République progressiste » caractérisée par une politique plus gestionnaire jusqu’à la flambée du nationalisme alimentée par l’Affaire Dreyfus qui conduit en 1899 à la mise en place du gouvernement de « défense républicaine ».

Jules Méline a été plusieurs fois ministre, président du Conseil de 1896 à 1898 et s’est présenté sans succès à l’élection présidentielle de 1899. Wikicommons, CC BY
Curieusement, la référence à la « République progressiste » de la fin du XIXe siècle, incarnée par les leaders centristes Jules Méline et Alexandre Ribot, a été peu mobilisée dans les débats actuels autour du macronisme, alors que la « concordance des temps » apparaît manifeste sur de nombreux aspects : renouvellement profond du personnel parlementaire et ministériel, dépassement des clivages, difficulté à constituer une structure partisane de masse ou encore répression des mouvements sociaux.

La démission du président de la République Jules Grévy (1887), le développement de l’antiparlementarisme et la traque aux corrompus (« chéquards ») de Panama incitent à la recherche d’hommes nouveaux pour exercer le pouvoir.

Marquées par une forte abstention, les élections législatives de 1893 confirment l’ancrage de la République et la marginalisation de la droite. Un tiers des élus sont de nouveaux députés, dont les professions de foi font un usage croissant du terme « progressiste ».

Avec plus de 300 députés, les républicains modérés disposent de la majorité absolue au Palais-Bourbon, contrôlent le Sénat et la présidence de la République (Sadi Carnot, Jean Casimir-Perier, Félix Faure).

La République progressiste se nourrit de l’émergence d’une génération nouvelle qui entre en décembre 1893 dans le gouvernement dirigé par Jean Casimir-Perier, dont plus de la moitié des membres sont novices. Parmi ces nouvelles figures de la République modérée, Raymond Poincaré, Louis Barthou, Charles Jonnart et Paul Deschanel, issus de la très haute bourgeoisie, accèdent très jeunes à des fonctions ministérielles.

Les républicains progressistes ne constituent pas sur le plan idéologique un ensemble homogène. Certains souhaitent d’ailleurs s’allier avec les radicaux quand d’autres aspirent à un rapprochement avec le centre droit. Les progressistes regroupent des ralliés de la droite, numériquement peu importants, les anciens opportunistes, et entre les deux, les libéraux, venus pour les plus anciens d’entre eux à la République par pragmatisme. Cette famille libérale, si importante dans l’installation de la République durant les années 1870 retrouve une nouvelle vigueur en cette fin de siècle grâce à l’émergence d’une nouvelle génération et par l’actualisation de son socle idéologique, dont les progressistes se nourrissent.

Ces nouvelles idées sont notamment issues de cercles d’études et d’expertise, ancêtres des think tanks. C’est le cas du Musée social, spécialisé dans les questions d’assurance, de retraites et de mutualité.

L’acceptation d’un État plus interventionniste se traduit en matière de logement social par le vote de la loi Siegfried (1894) qui encourage la création d’habitations à bon marché (HBM) grâce à des exonérations fiscales. Si les progressistes s’appuient sur de grands titres de presse (Le Petit Parisien, Le Figaro, Le Temps) et sur les milieux d’affaires, ils ne parviennent à se doter une réelle base militante et d’un parti moderne de masse sur le modèle britannique, nécessaire pour éviter le retour de l’opposition droite-gauche.

La poussée du socialisme suscite dans les milieux libéraux une grande inquiétude. Pour les gouvernements progressistes, l’opposition au socialisme passe par une grande fermeté face aux mouvements sociaux. Ils n’hésitent pas à envoyer la troupe, comme à Carmaux en 1892.

Cette intransigeance du pouvoir face aux mouvements sociaux constitue l’une des causes de la série d’attentats anarchistes en France qui cible la Chambre des députés puis le président de la République Sadi Carnot.

Afin d’endiguer cette vague terroriste, les progressistes adoptent en urgence des lois qualifiées par la gauche de scélérates : l’opinion anarchiste exprimée publiquement est désormais considérée comme un acte préparatoire à un attentat. Le contraste avec la loi libérale de 1881 sur la presse est saisissant. Les débats houleux à la Chambre sur la loi de juillet 1894 rapprochent les radicaux des socialistes, et la République progressiste se referme face à la gauche.

Les progressistes de la fin du XIXe siècle s’inscrivent dans une culture politique centriste, fortement imprégnée de libéralisme, faite de rejet des extrêmes réactionnaire et révolutionnaire et de volonté de rassemblement par des réformes progressives menées au nom de la raison et du pragmatisme. Le mot d’ordre de Méline « ni révolution, ni réaction » apparaît comme leur cadre idéologique de référence. Les divisions au sein des progressistes s’accentuent avec l’Affaire Dreyfus, qui conduit à la formation du gouvernement de Défense républicaine en 1899. La rupture entre progressistes se cristallise avec la création de deux partis : l’Alliance démocratique en 1902 qui soutient le bloc des gauches et la Fédération républicaine en 1903 qui s’y oppose.

Le macronisme, conçu initialement comme bouclier contre les populismes, parviendra-t-il à concilier plus durablement que les progressistes de la fin du XIXe siècle, progrès, avancées des libertés et dépassement du clivage droite-gauche ? L’incarnation qu’il se donnera en 2027 pour affronter l’échéance présidentielle fournira un indice déterminant pour répondre à cette question.

Politique : l’insaisissable idéologie macroniste

Politique : l’insaisissable idéologie macroniste

 

Un papier de Thomas Wieder dans le monde qui s’interroge sur l’insaisissable nature du macronisme

C’était le 13 avril. Ce soir-là, pour la troisième fois depuis le début de l’épidémie de Covid-19, Emmanuel Macron s’adressait aux Français depuis l’Elysée. Face à 36 millions de téléspectateurs confinés – un record d’audience absolu pour une allocution présidentielle –, le chef de l’Etat déclara notamment ceci : « Nous sommes à un moment de vérité qui impose plus d’ambition et plus d’audace. Un moment de refondation. (…) Ne cherchons pas tout de suite à y trouver la confirmation de ce en quoi nous avions toujours cru. Non. Sachons, dans ce moment, sortir des sentiers battus, des idéologies, nous réinventer – et moi le premier. »

Se « réinventer » ? La formule, teintée d’autocritique, en rappelait d’autres. « J’ai changé, parce que j’ai eu à supporter le poids des affaires pendant sept ans », avait lancé Valéry Giscard d’Estaing, le 5 mai 1981, lors du débat d’avant second tour qui l’opposait à François Mitterrand. « Je serai différent, parce que j’ai déjà été président pendant cinq ansEt on ne reproduit pas les erreurs qu’on a pu commettre », avait déclaré Nicolas Sarkozy à Paris Match, un mois avant la présidentielle de 2012.

L’analogie s’arrête là. Contrairement à ses prédécesseurs, qui tinrent ces propos en pleine campagne pour leur réélection, Emmanuel Macron est encore loin de la fin de son mandat. Mais, surtout, les mots qu’il prononça le 13 avril sont bien plus forts que ceux de Valéry Giscard d’Estaing ou de Nicolas Sarkozy. En promettant ni plus ni moins de se « réinventer », l’actuel chef de l’Etat a choisi, ce soir-là, de renouer avec l’imaginaire qu’il convoqua au moment de se lancer à la conquête de l’Elysée, et que résumait le titre du livre qu’il publia à l’époque : Révolution (éditions XO, 2016).

Depuis la crise liée au Covid-19, une nouvelle « révolution » macronienne serait donc en marche. Six mois plus tard, il est sans doute prématuré de vouloir en mesurer la portée. En revanche, il n’est pas trop tôt pour évaluer la nature de la première. Après tout, c’est le président lui-même qui invite à dresser un tel bilan : en prétendant aujourd’hui se « réinventer », il s’expose logiquement à ce que l’on s’interroge sur ce qu’il a « inventé » jusqu’à présent. Telle est la question que Le Monde a posée à une douzaine d’analystes et de chercheurs de différentes disciplines, français et étrangers, et que l’on peut formuler ainsi : le « macronisme » existe-t-il ?

 

L’imposture macroniste

 L’imposture macroniste

 

Non seulement Macron est difficilement compréhensible  avec ses discours à prétention philosophico- économique (qui plaisent tellement aux « élites » !) mais il n’est même plus écouté par les couches populaires notamment les gilets jaunes ; Son emphase mondaine, sa dialectique évangéliste, sa posture professorale et surtout son arrogance  quasi monarchique ne passent plus. Au delà des aspects quantitatifs qui alimentent le mouvement des gilets jaunes,  c’est le mépris des classes dirigeantes qu’incarne Macron qui est rejeté.  La déception vis-à-vis de Macron est d’autant plus importante que certains espéraient un véritable changement chez celui qui incarnait de fait le dégagisme et la rupture avec l’ancienne classe politique. Ceci étant, on doit relativiser la victoire de Macron,  élu comme souvent par effraction, davantage par rejet de François Hollande que par adhésion au projet macroniste On objectera que cette ambiguïté a déjà existé lors d’autres consultations présidentielles. Les élus à la magistrature suprême  se croient  investis pour mettre en œuvre un programme alors qu’ils ne sont réellement soutenus que par 20 à 25 % des électeurs. Macron, lui, a obtenu 24 % (mais 14% des inscrits).  Aujourd’hui c’est le retour à ce score puisqu’autour de 75 % des Français qui rejettent sa politique. L’atout premier de Macron,  c’était sa jeunesse, son culot et surtout le sentiment d’être sorti de nulle part. De s’être  affranchi des partis et autres groupes de pressions. Macron donnait l’impression de n’être ni à gauche ni à droite, bref ailleurs. On sait maintenant que cette élection n’a été permise que par le soutien des milieux financiers avec la médiation de Pierre Juillet, ancien secrétaire général de l’Élysée, d’Alain Minc conseiller des plus grands groupes ou encore de Jacques Attali, lui aussi conseiller des princes. Macron a rapidement oublié qu’il avait été ministre d’un gouvernement socialiste pour mettre en place dès son élection une politique de droite, se hâtant  de distribuer les cadeaux fiscaux aux plus nantis qui l’ont soutenu et maintenant à la recherche de ressources pour boucher les trous. Malheureusement la fiscalité a tué le pouvoir d’achat et la croissance. Contrairement aux idées reçues, Macron n’a pas de compétences (ni de formation) en matière économique et il est évident qu’il manifeste une certaine distance voire une condescendance avec le champ social. Bref, Macron est un incompétent dangereux doublé d’un personnage arrogant et prétentieux que l’opinion publique ne supporte plus. Le macronisme est une escroquerie intellectuelle, ce n’est que le retour de la vielle droite avec sa horde de courtisans incapables, qui se contentent d’ânonner obséquieusement la parole jupitérienne de Macron. «  J’assume,…. on ne lâche rien, ….on  maintient les réformes, ….on applique le programme. »  Autant de formules creuses qui cachent mal le vide idéologique et l’absence de connaissances des réalités. Le macronisme est une imposture et constitue sans doute aujourd’hui la plus grande menace pour le pays. Du point de vue économique, social mais aussi sociétal.




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