Archive pour le Tag 'Macron'

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Premier ministre: 70 % ne font pas confiance à Macron

Premier ministre: 70 % ne font pas confiance à Macron

 

Selon un sondage Odoxa-Backbone pour Le Figaro 53 % des Français donnent raison à Macron de n’avoir pas nommé un gouvernement de gauche du NFP. Cependant 70 % ne lui font pas confiance sur cette question, ce qui correspond à peu près à chaque cote actuelle de popularité, autour de 30 % mais démontre aussi la division des électeurs.

Macron n’a pas nommé un gouvernement de gauche du NFP et 53% des Français lui donnent raison, d’après un sondage Odoxa-Backbone pour Le Figaro. Une majorité faible, qui révèle une importante fracture dans l’opinion publique, 46% de la population désapprouvant la décision du chef de l’État. La contestation émane surtout de la gauche, 86% des sympathisants écologistes, 84% des Insoumis et 75% des socialistes se déclarant contre le choix présidentiel. Au contraire, 91% des macronistes, 80% des sympathisants des Républicains.

Nouveau Premier ministre: 70 % ne font pas confiance à Macron

Nouveau  Premier ministre: 70 % ne font pas confiance à Macron

 

Selon un sondage Odoxa-Backbone pour Le Figaro 53 % des Français donnent raison à Macron de n’avoir pas nommé un gouvernement de gauche du NFP. Cependant 70 % ne lui font pas confiance sur cette question, ce qui correspond à peu près à chaque cote actuelle de popularité, autour de 30 % mais démontre aussi la division des électeurs.

Macron n’a pas nommé un gouvernement de gauche du NFP et 53% des Français lui donnent raison, d’après un sondage Odoxa-Backbone pour Le Figaro. Une majorité faible, qui révèle une importante fracture dans l’opinion publique, 46% de la population désapprouvant la décision du chef de l’État. La contestation émane surtout de la gauche, 86% des sympathisants écologistes, 84% des Insoumis et 75% des socialistes se déclarant contre le choix présidentiel. Au contraire, 91% des macronistes, 80% des sympathisants des Républicains.

Sondage nomination d’un Premier ministre: 70 % ne font pas confiance à Macron

Sondage nomination d’un Premier ministre: 70 % ne font pas confiance à Macron

 

Selon un sondage Odoxa-Backbone pour Le Figaro 53 % des Français donnent raison à Macron de n’avoir pas nommé un gouvernement de gauche du NFP. Cependant 70 % ne lui font pas confiance sur cette question, ce qui correspond à peu près à chaque cote actuelle de popularité, autour de 30 % mais démontre aussi la division des électeurs.

Macron n’a pas nommé un gouvernement de gauche du NFP et 53% des Français lui donnent raison, d’après un sondage Odoxa-Backbone pour Le Figaro. Une majorité faible, qui révèle une importante fracture dans l’opinion publique, 46% de la population désapprouvant la décision du chef de l’État. La contestation émane surtout de la gauche, 86% des sympathisants écologistes, 84% des Insoumis et 75% des socialistes se déclarant contre le choix présidentiel. Au contraire, 91% des macronistes, 80% des sympathisants des Républicains.

Sondage Premier ministre: 70 % ne font pas confiance à Macron

Sondage Premier ministre: 70 % ne font pas confiance à Macron

 

Selon un sondage Odoxa-Backbone pour Le Figaro 53 % des Français donnent raison à Macron de n’avoir pas nommé un gouvernement de gauche du NFP. Cependant 70 % ne lui font pas confiance sur cette question, ce qui correspond à peu près à chaque cote actuelle de popularité, autour de 30 % mais démontre aussi la division des électeurs.

Macron n’a pas nommé un gouvernement de gauche du NFP et 53% des Français lui donnent raison, d’après un sondage Odoxa-Backbone pour Le Figaro. Une majorité faible, qui révèle une importante fracture dans l’opinion publique, 46% de la population désapprouvant la décision du chef de l’État. La contestation émane surtout de la gauche, 86% des sympathisants écologistes, 84% des Insoumis et 75% des socialistes se déclarant contre le choix présidentiel. Au contraire, 91% des macronistes, 80% des sympathisants des Républicains.

 

Écolo : Sandrine Rousseau toujours en pointe de l’extrémisme pour la destitution de Macron

Écolo : Sandrine Rousseau toujours en pointe de l’extrémisme pour la destitution de Macron

 

Toujours en pointe de l’extrémisme et de plus en plus proche des insoumis, Sandrine Rousseau rejoint finalement Macon et son parti pour demander la destitution du président de la république. Et de s’associer aussi aux manifestations « massives » réclamées par LFI et des organisations gauchistes. Bref, pour Sandrine Rousseau la révolution est aussi en marche en tout cas celle du bavardage, de l’excès et de l’exhibitionnisme.

Sandrine Rousseau estime que la gauche doit «adopter une motion de censure contre tout gouvernement non issu du NFP.» Et «appeler à des manifestations massives». Manière de rejoindre la mobilisation organisée par LFI et plusieurs organisations syndicales lycéennes et étudiantes à Paris le 7 septembre prochain.

«Le NFP a été élu sur un mandat et un programme. Peut-être que certains responsables de gauche ou écologistes sont tentés de s’allier au centre ou à la droite, mais ce serait trahir les électeurs que de céder à cette demande d’Emmanuel Macron», prévient-elle. Avant d’être catégorique : «Le président ne peut pas casser le NFP.»

Un gouvernement NFP enterré par Macron

Un gouvernement NFP enterré par Macron

 

Cette fois Macron a clairement enterré toute perspective de gouvernement de gauche NF P. En cause, l’instabilité politique qui se serait installée dans le pays puisque la plupart des autres forces politiques aurait rapidement dégainé une motion de censure.

Cela d’autant plus que le programme du NFP dont l’objet principal était d’empêcher le rassemblement national d’arriver pouvoir-objectif atteint- ne pouvait en aucun cas constituer une plate-forme de gouvernement. S’y ajoutaient évidemment les contradictions internes à la gauche et l’impossibilité de trouver un leader commun au point d’aller chercher une énarque inconnue dans le seul fait d’armes aura été de creuser un peu plus le déficit de la Ville de Paris.

Ceci étant, Macron se retrouve toujours pris dans les mailles du filet de la dissolution qui n’a a pu accoucher de la moindre majorité relative crédible encore moins d’une majorité absolue. Le nouveau gouvernement, sans doute du centre avec des débauchages, sera en permanence sous la menace d’une motion de censure. Bref la crise est loin d’être terminée

Ce qu’il faut retenir de la consultation de Macron: Rien !

Ce qu’il faut retenir  de la consultation de Macron: Rien !

 

 

Chacun reste bien campé sur ses positions;  en gros théoriquement , on affirme être partisan d’un élargissement des alliances mais sans les autres. En plus si on a surtout parlé de cuisine politique on a cette fois encore oubliée les deux problématiques essentielles à savoir la question économique et notamment la relance de la croissance mais aussi le risque de débâcle financière à terme.

Comme des perroquets les partis répètent inlassablement leur discours obsolète et refusent clairement une véritable union nationale républicaine.
Le pays est tout simplement renvoyé aux divisions récurrentes de la IVe République, à son immobilisme et à ses contradictions. Le président qui pense encore avoir du pouvoir organise des réunions qui ne servent à rien d’autant plus qu’il est complètement discrédité

Tourner la page radicalité de Mélenchon et la page jupitérienne de Macron

 

Tourner la page radicalité de Mélenchon  mais aussi celle de Macron, c’est l’objectif que se donne désormais Raphaël Glucksmann ex tête de liste PS- place publique–aux européennes. Pour Raphaël Glucksmann l’esthétique de la radicalité n’est en fait que du sectarisme et conduit au blocage du pays.

 

 

La gauche ne pourra gouverner que si elle accepte de «négocier des compromis» et renonce à la «radicalité», ce qui suppose de «tourner la page Macron et Mélenchon », affirme le député européen et leader de Place publique Raphaël Glucksmann dans un entretien au Point mardi. À gauche, «on est terrorisés à l’idée d’être considérés comme impurs si on négocie des compromis. Mais pourquoi faire de la politique si c’est pour se condamner à l’impuissance et aux postures ?», interroge l’ex-tête de liste PS/Place publique aux européennes.
«Si on veut l’augmentation du smic et des salaires, un ISF climatique, le renforcement des services publics en zone rurale ou une grande politique de réindustrialisation, cela passe par des discussions poussées avec d’autres forces politiques», argumente Glucksmann. «Quand je suis devenu député européen, j’avais cette tendance française à confondre compromis et compromission, mais j’ai appris et compris. Il faut rompre avec l’esthétique de la radicalité, qui n’est en fait que du sectarisme et empêche justement toute transformation radicale, en finir avec le mythe de la toute-puissance et délaisser Jupiter comme Robespierre. Et donc tourner la page Macron et Mélenchon», ajoute l’eurodéputé.
Pour Raphaël Glucksmann, qui dit n’avoir «jamais cru à l’aplanissement magique des divergences extrêmement profondes» avec LFI, le Nouveau Front Populaire ne peut être qu’une «unité d’action électorale contre l’extrême droite». «En 2027, ce sera la social-démocratie, et non un succédané du macronisme ou un avatar du populisme de gauche, qui fera face au lepénisme», assure-t-il. La candidate du Nouveau Front populaire (NFP) à Matignon, Lucie Castets, a elle-même évoqué ces derniers jours la nécessité pour l’alliance de gauche de chercher des «accords», faute de majorité absolue à l’Assemblée pour appliquer son programme. Elle doit être reçue vendredi par le président Macron, qui a convié à l’Élysée les différents chefs de partis et de groupes parlementaires pour des consultations, en vue d’enfin nommer un gouvernement, plus d’un mois après la démission de celui de Gabriel Attal.

Politique -Mélenchon veut démettre Macron !

Politique -Mélenchon veut démettre Macron !

 

La parenthèse olympique est terminée pour laisser de nouveau la place à la chienlit avec cette proposition de Mélenchon et des « Insoumis » d’engager une procédure pour démettre Macon. Une procédure qui n’a aucune chance d’aboutir juridiquement en l’état des rapports de force mais qui va occuper le terrain et permettre à la chienlit de nourrir l’actualité. Première observation, le président de la république peut nommer le premier ministre qu’il souhaite alors que les « Insoumis » veulent imposer la candidature de Lucie Castets. Deuxième observation surtout,  le mécanisme de destitution est relativement long implique l’Assemblée nationale mais aussi le Sénat. Il n’a aucune chance de parvenir à son terme mais on est au moins certain qu’il va permettre d’entretenir le climat détestable en France à la fois sur le plan politique mais aussi économique. Les acteurs économiques craignent en effet par-dessus tout les  incertitudes nationales qui s’ajoutent à celles du plan international.
La tribune des insoumis:

Emmanuel Macron serait sur le point de nommer un chef de gouvernement sans tenir compte du résultat politique des dernières élections législatives qu’il a perdues après avoir perdu auparavant les élections européennes. Ce serait une décision sans précédent dans le monde des régimes parlementaires et dans le système de la démocratie représentative.

Déjà, dans les pays européens à l’intérieur et hors de l’Union, chacun avait dit sa surprise à propos de la prétendue trêve politique olympique et du maintien sans délai d’un gouvernement démissionnaire allant bien au-delà de la simple gestion des affaires courantes. Chacun avait dit aussi combien il était étrange de voir le président de la République française balayer d’un revers de main non seulement le résultat du vote mais aussi Lucie Castets, la personne proposée comme Première ministre par la coalition arrivée en tête, le Nouveau Front populaire.

L’objection présentée par les macronistes est connue : personne n’a la majorité absolue donc personne n’a gagné et personne n’a le droit de revendiquer la conduite d’un nouveau gouvernement. Un tel argument aurait pu être entendu si la France n’avait pas déjà fait l’expérience du contraire. Car c’est sans majorité absolue que le pays a été gouverné au lendemain de l’élection législative de 2022. Cette fois-ci d’ailleurs, aussitôt après la dissolution, le ministre de l’Intérieur macroniste avait affirmé que même en majorité relative la coalition arrivée en tête serait légitime pour gouverner ! Sans doute espérait-il retrouver la situation antérieure…

Dans ces conditions, on peut qualifier de coup de force institutionnel contre la démocratie la décision du chef de l’État. Il survient après une longue série impunie de décisions marquant une évolution autoritaire du régime. Désormais nous voici dans les eaux de l’« illibéralisme » que les macronistes faisaient mine de reprocher au Hongrois Viktor Orbán. Mais peut-être le chef de l’État se croit-il absolument sans contrainte institutionnelle dans une telle situation ? Ce n’est pas le cas. Les moyens existent permettant au Parlement de mettre un terme à un tel abus de pouvoir si notoirement antidémocratique.

Il y a évidemment la motion de censure pour faire tomber, dès sa présentation, le nouveau gouvernement du bon plaisir présidentiel. Mais on ne saurait en rester là. La cause de cet abus de pouvoir doit être désignée et sanctionnée. C’est le président de la République lui-même. Le moyen de cette action existe dans le cadre institutionnel actuel. Il s’agit de l’article 68 de la Constitution définissant les conditions de la destitution du chef de l’État. Il peut l’être en cas de « manquement à ses devoirs manifestement incompatible avec l’exercice de son mandat ». La loi organique qui a installé les dispositions pratiques de cet article précise bien qu’il ne vise pas seulement d’éventuels manquements à la loi. C’est l’Assemblée et elle seule qui décide si telle est la situation.

Le président de la République n’est pas un monarque disposant d’un droit de veto suspensif sur le résultat du vote démocratique

Dans le cas présent, il est évident que le refus de prendre acte d’une élection législative et la décision de passer outre constituent un manquement condamnable aux exigences élémentaires du mandat présidentiel, car il impose au chef de l’État d’être le garant du respect de la démocratie et de ses règles d’organisation en France.

La procédure pour prononcer cette destitution est simple. Il faut que la proposition soit faite et soumise d’abord au bureau de l’Assemblée. Aujourd’hui, le Nouveau Front populaire y est majoritaire. Le bureau pourrait donc tout à fait l’accepter avant de la transmettre à la commission des lois, où les partisans du président sont minoritaires. Ainsi le texte devrait-il alors être inscrit à l’ordre du jour de l’Assemblée elle-même et soumis au vote de l’ensemble des députés. Chacun prendrait ses responsabilités. Il est probable que la motion serait adoptée, puisque les partisans du président de la République y représentent moins d’un tiers des députés.

Cette proposition adresserait un signal de résistance démocratique de première grandeur. Il montrerait que le président de la République en France n’est pas un monarque disposant d’un droit de veto suspensif sur le résultat du vote démocratique. Il rappellerait qu’en République le seul souverain est le peuple. Sa souveraineté est au-dessus de celle de tous les organes qui sont censés l’exprimer à l’ordinaire : le président, les députés du moment, et ainsi de suite. Ce droit avait déjà été refusé à Louis XVI en 1789 avant même l’instauration de la République. Comment pourrait-il être accordé à Macron en 2024 ? Pourquoi laisser se faire un déni de la souveraineté du peuple quand existe le moyen légal et pacifique de l’empêcher ?

Si ce moyen d’action contre le coup de force de Macron devait être utilisé, il faudrait évidemment l’expliquer avec soin devant notre peuple et organiser méthodiquement son utilisation. Il va de soi que c’est une décision importante et grave. Idéalement, elle doit bénéficier d’une procédure solide et d’une base aussi collective que possible. C’est pourquoi nous estimons que c’est aux chefs des partis de notre coalition et aux présidences de nos groupes parlementaires d’en débattre et de prendre respectivement leur décision.

Nous donnons à cette tribune un rôle concret d’avertissement solennel. Le président doit admettre le résultat du vote des législatives et nommer Première ministre Lucie Castets tel que proposé par le Nouveau Front populaire. S’il ne le fait pas, il doit savoir que seront utilisés tous les moyens constitutionnels de le démettre plutôt que nous soumettre à son mauvais coup contre la règle de base de la démocratie : en France, le seul maître est le vote populaire !

 

Question : comme au Venezuela ? ( NDLR)

Destitution de Macron : Le PS ne soutient pas les « Insoumis »

 Destitution de Macron  : Le PS ne soutient pas les « Insoumis »

Le Parti socialiste (PS)  s’est désolidarisé de ses alliés « Insoumis » qui ont menacé dans un texte publié dans La Tribune Dimanche d’engager une procédure de destitution contre Emmanuel Macron, faisant disparaître toute chance de voir cette procédure aboutir.

«Cette tribune n’est signée que par les dirigeants de LFI, a souligné Olivier Faure sur X. Elle n’engage que leur mouvement. La réponse à une nomination d’un PM qui ne serait pas conforme à la tradition républicaine, est la censure.»

 

Même s’il avait été soutenu par tout le NFP, cet «avertissement solennel» des Insoumis aurait été complexe à mettre en place: une procédure de destitution nécessite en effet de convaincre Assemblée et Sénat de se constituer en «Haute cour». Ce qui nécessite, notamment, une majorité des deux tiers dans chaque hémicycle, puis lors du vote de tous les parlementaires.

D’autres membres du PS se sont désolidarisés de la proposition de LFI, comme l’opposant interne à Olivier Faure, Nicolas Mayer-Rossignol. «Discutée ? Non. Approuvée ? Non. Engageant le NFP ? Non. Cette tribune – ni fait ni à faire – n’engage que ses auteurs», a écrit sur X le maire de Rouen

 

Chienlit politique -Melenchon veut démettre Macron !

Chienlit politique -Mélenchon veut démettre Macron !

 

La parenthèse olympique est terminée pour laisser de nouveau la place à la chienlit avec cette proposition de Mélenchon et des « Insoumis » d’engager une procédure pour démettre Macon. Une procédure qui n’a aucune chance d’aboutir juridiquement en l’état des rapports de force mais qui va occuper le terrain et permettre à la chienlit de nourrir l’actualité. Première observation, le président de la république peut nommer le premier ministre qu’il souhaite alors que les « Insoumis » veulent imposer la candidature de Lucie Castets. Deuxième observation surtout,  le mécanisme de destitution est relativement long implique l’Assemblée nationale mais aussi le Sénat. Il n’a aucune chance de parvenir à son terme mais on est au moins certain qu’il va permettre d’entretenir le climat détestable en France à la fois sur le plan politique mais aussi économique. Les acteurs économiques craignent en effet par-dessus tout les  incertitudes nationales qui s’ajoutent à celles du plan internationalLa tribune des insoumis:

Emmanuel Macron serait sur le point de nommer un chef de gouvernement sans tenir compte du résultat politique des dernières élections législatives qu’il a perdues après avoir perdu auparavant les élections européennes. Ce serait une décision sans précédent dans le monde des régimes parlementaires et dans le système de la démocratie représentative.

Déjà, dans les pays européens à l’intérieur et hors de l’Union, chacun avait dit sa surprise à propos de la prétendue trêve politique olympique et du maintien sans délai d’un gouvernement démissionnaire allant bien au-delà de la simple gestion des affaires courantes. Chacun avait dit aussi combien il était étrange de voir le président de la République française balayer d’un revers de main non seulement le résultat du vote mais aussi Lucie Castets, la personne proposée comme Première ministre par la coalition arrivée en tête, le Nouveau Front populaire.

L’objection présentée par les macronistes est connue : personne n’a la majorité absolue donc personne n’a gagné et personne n’a le droit de revendiquer la conduite d’un nouveau gouvernement. Un tel argument aurait pu être entendu si la France n’avait pas déjà fait l’expérience du contraire. Car c’est sans majorité absolue que le pays a été gouverné au lendemain de l’élection législative de 2022. Cette fois-ci d’ailleurs, aussitôt après la dissolution, le ministre de l’Intérieur macroniste avait affirmé que même en majorité relative la coalition arrivée en tête serait légitime pour gouverner ! Sans doute espérait-il retrouver la situation antérieure…

Dans ces conditions, on peut qualifier de coup de force institutionnel contre la démocratie la décision du chef de l’État. Il survient après une longue série impunie de décisions marquant une évolution autoritaire du régime. Désormais nous voici dans les eaux de l’« illibéralisme » que les macronistes faisaient mine de reprocher au Hongrois Viktor Orbán. Mais peut-être le chef de l’État se croit-il absolument sans contrainte institutionnelle dans une telle situation ? Ce n’est pas le cas. Les moyens existent permettant au Parlement de mettre un terme à un tel abus de pouvoir si notoirement antidémocratique.

Il y a évidemment la motion de censure pour faire tomber, dès sa présentation, le nouveau gouvernement du bon plaisir présidentiel. Mais on ne saurait en rester là. La cause de cet abus de pouvoir doit être désignée et sanctionnée. C’est le président de la République lui-même. Le moyen de cette action existe dans le cadre institutionnel actuel. Il s’agit de l’article 68 de la Constitution définissant les conditions de la destitution du chef de l’État. Il peut l’être en cas de « manquement à ses devoirs manifestement incompatible avec l’exercice de son mandat ». La loi organique qui a installé les dispositions pratiques de cet article précise bien qu’il ne vise pas seulement d’éventuels manquements à la loi. C’est l’Assemblée et elle seule qui décide si telle est la situation.

Le président de la République n’est pas un monarque disposant d’un droit de veto suspensif sur le résultat du vote démocratique

Dans le cas présent, il est évident que le refus de prendre acte d’une élection législative et la décision de passer outre constituent un manquement condamnable aux exigences élémentaires du mandat présidentiel, car il impose au chef de l’État d’être le garant du respect de la démocratie et de ses règles d’organisation en France.

La procédure pour prononcer cette destitution est simple. Il faut que la proposition soit faite et soumise d’abord au bureau de l’Assemblée. Aujourd’hui, le Nouveau Front populaire y est majoritaire. Le bureau pourrait donc tout à fait l’accepter avant de la transmettre à la commission des lois, où les partisans du président sont minoritaires. Ainsi le texte devrait-il alors être inscrit à l’ordre du jour de l’Assemblée elle-même et soumis au vote de l’ensemble des députés. Chacun prendrait ses responsabilités. Il est probable que la motion serait adoptée, puisque les partisans du président de la République y représentent moins d’un tiers des députés.

Cette proposition adresserait un signal de résistance démocratique de première grandeur. Il montrerait que le président de la République en France n’est pas un monarque disposant d’un droit de veto suspensif sur le résultat du vote démocratique. Il rappellerait qu’en République le seul souverain est le peuple. Sa souveraineté est au-dessus de celle de tous les organes qui sont censés l’exprimer à l’ordinaire : le président, les députés du moment, et ainsi de suite. Ce droit avait déjà été refusé à Louis XVI en 1789 avant même l’instauration de la République. Comment pourrait-il être accordé à Macron en 2024 ? Pourquoi laisser se faire un déni de la souveraineté du peuple quand existe le moyen légal et pacifique de l’empêcher ?

Si ce moyen d’action contre le coup de force de Macron devait être utilisé, il faudrait évidemment l’expliquer avec soin devant notre peuple et organiser méthodiquement son utilisation. Il va de soi que c’est une décision importante et grave. Idéalement, elle doit bénéficier d’une procédure solide et d’une base aussi collective que possible. C’est pourquoi nous estimons que c’est aux chefs des partis de notre coalition et aux présidences de nos groupes parlementaires d’en débattre et de prendre respectivement leur décision.

Nous donnons à cette tribune un rôle concret d’avertissement solennel. Le président doit admettre le résultat du vote des législatives et nommer Première ministre Lucie Castets tel que proposé par le Nouveau Front populaire. S’il ne le fait pas, il doit savoir que seront utilisés tous les moyens constitutionnels de le démettre plutôt que nous soumettre à son mauvais coup contre la règle de base de la démocratie : en France, le seul maître est le vote populaire !

 

Question : comme au Venezuela ? ( NDLR)

Macron et les chefs de parti : une réunion le 23 août pour préparer l’alliance à droite

Macron et les chefs de parti : une réunion le 23 août  pour préparer l’alliance à droite

 

Le président convoque la réunion des chefs de partis le 23 août pour examiner les possibilités de formation d’un gouvernement. Une réunion purement formelle qui devrait déboucher en effet sur la constitution d’une sorte d’alliance entre l’ancienne majorité et les Républicains. Un gouvernement toutefois qui comportera des personnalités civiles pour donner le change vis-à-vis de l’élargissement présidentiel souhaite en vain le président.

De toute manière, le gouvernement élargi ou non ne pourra pas reposer sur une majorité absolue. Il sera donc d’une certaine manière contraint dans son action et en permanence sous la menace d’une motion de censure. La première occasion pourrait être celle de l’élaboration du budget, seul vrai exercice imposé au Parlement et qui sera sans doute adopté sans vote via l’article 49–3.

L’objectif d’Emmanuel Macron reste la formation d’une coalition capable de gouverner, alors qu’aucune majorité claire n’est ressortie des élections législatives anticipées des 30 juin et 7 juillet. Il s’agit «de continuer à avancer vers la constitution d’une majorité la plus large et la plus stable possible au service du pays», écrit la présidence dans son communiqué. «Les Français ont exprimé lors des élections législatives une volonté de changement et de large rassemblement. Dans un esprit de responsabilité, l’ensemble des dirigeants politiques doivent travailler à mettre en œuvre cette volonté.»

Le problème évidemment c’est  qu’on voit  mal le rassemblement national participer à un gouvernement d’union et pas davantage le nouveau Front populaire. Réciproquement les « Républicains » refuseront de s’associer avec le nouveau Front populaire et le rassemblement national

Sahara occidental : pourquoi Macron soutient le Maroc

Sahara occidental : pourquoi Macron soutient le Maroc

Mardi 30 juillet 2024, après sept années passées à la tête de la République française, le président français Emmanuel Macron a adressé une lettre personnelle au roi du Maroc, Mohamed VI, à l’occasion des festivités du vingt-cinquième anniversaire de son règne. Outre les félicitations d’usage, Macron, rompant avec sa position de grande prudence sur ce dossier, a déclaré que le plan marocain de large autonomie au Sahara occidental dans le cadre de la souveraineté marocaine était désormais pour la France, non seulement la seule base de négociation valable (devant l’ONU en charge du règlement de ce conflit depuis 1991), mais de surcroît que le Sahara ex-espagnol, dès maintenant et à l’avenir, serait considéré par la France comme relevant de la souveraineté marocaine.

 

par 

Professeur des universités, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne dans The Conversation
Le conflit dit du Sahara occidental est désormais cinquantenaire : il a pour objet un territoire de 220 000 km2 que se disputent le Maroc et le Front Polisario soutenu par Alger, et il a a donné lieu à un conflit armé ouvert de 1975 à 1988. Le plan “de large autonomie au Sahara” occidental dans le cadre de la souveraineté marocaine a été proposé par le Royaume en avril 2007. La France du mandat finissant de Jacques Chirac (1995-2007), puis celle de Nicolas Sarkozy (2007-2012) l’avaient parrainé et soutenu. Mais entre-temps, si la France – qui a toujours été aux côtés du Maroc dans le cadre de ce conflit – est restée fidèle à sa position initiale, elle l’a à tout le moins mis en sourdine.

En effet, les présidents François Hollande (2012-2017) et Macron (depuis 2017) ont tenté de renouer une relation bilatérale forte avec Alger, en vue d’une réconciliation franco-algérienne. Cela impliquait, dans le délicat jeu de balance franco-algéro-marocain, de prendre un peu de champ sur le dossier saharien. Par ailleurs, pour des raisons diverses et ayant peu à voir avec le dossier saharien, la relation bilatérale franco-marocaine est entrée en 2014 dans une crise durable et profonde. Celle-ci a atteint son acmé en septembre 2023, après que le tremblement de terre de Marrakech a révélé au monde la fin de non-recevoir marocaine aux propositions d’assistance française, un camouflet pour Paris qui a attisé jusqu’au sommet des deux États des relations électriques.
Or près d’un an plus tard, Macron confirme non seulement le ralliement ancien de la France à la position marocaine, pour la plus grande satisfaction de Rabat, mais il affirme aussi l’exclusivité du plan d’autonomie comme base de négociations. Macron n’a pas rompu avec la légalité internationale, puisque l’ONU reste le maître d’œuvre du dossier. C’est donc une nouveauté relative. Mais la France n’avait jamais acté la “souveraineté” marocaine dans les mots. Pourquoi la position française ainsi réactivée a-t-elle réjoui Rabat – dès le lendemain le roi du Maroc a écrit à Macron pour se féliciter de cette annonce et l’inviter au Maroc – et suscité une levée de boucliers en Algérie ?

Alger a immédiatement rappelé son ambassadeur à Paris et laissé entendre que la visite en France du président Abdelmadjid Tebboune en octobre était annulée. Et qu’est-ce qui a soudain incité Macron à changer de partenaire principal au Maghreb ? Car c’est bien à cela qu’aboutit ce choix.

Mes recherches portent sur l’histoire du Maroc contemporain, l’histoire des élites maghrébines et l’histoire religieuse et politique du monde arabo-berbère contemporain, entre autres. Au cours de dernières années, j’ai consacré de nombreux articles et ouvrages à la politique extérieure du Maroc, à la rivalité historique entre le Maroc et l’Algérie ainsi qu’à la relation franco-marocaine. Dans cet article, je tente d’apporter des éléments de réponse aux questions soulevées plus haut.
Lorsque Jacques Chirac a appuyé, en avril 2007, le plan marocain de large autonomie, il s’agissait d’une position avancée par rapport aux autres puissances. Or entre-temps, d’autres pays comme l’Allemagne ou l’Espagne, sont allés plus loin que la France dans le soutien à la position marocaine. Surtout, en décembre 2020, en échange du soutien du Maroc aux accords d’Abraham, les États-Unis et Israël ont reconnu la souveraineté marocaine sur le Sahara ex-espagnol -dont Rabat contrôle et occupe 80 % du territoire. Ce ralliement du Maroc à la reconnais sance de l’État d’Israël, et l’ouverture de relations diplomatiques et de coopération entre les deux pays ont exaspéré l’Algérie, qui a rompu ses relations diplomatiques avec Rabat à l’été 2021. La frontière terrestre des deux pays est fermée depuis 1994.

Ainsi, la position française pro-marocaine de 2007 était dépassée par celle de ses plus proches alliés occidentaux. Or la France sortant d’une longue période de crise avec son traditionnel allié marocain, Mohamed VI a posé comme préalable à la reprise d’une coopération de haut niveau -le fameux “partenariat d’exception” – que la France rejoigne le peloton de tête de ses soutiens sur ce dossier, que Rabat considère comme l’alpha et l’oméga de sa politique internationale.

En actant l’exclusivité du plan de large autonomie, le président Macron a répondu à la demande pressante du Maroc. La brouille entre les deux pays n’était pas uniquement diplomatique, mais d’abord personnelle entre leurs deux chefs d’État. Après plusieurs années de crise entre les deux pays, la brouille a pris un caractère personnel sous Macron qui aime placer les relations bilatérales sur un plan affectif avec ses homologues.

Celui-ci a tenté une relation de grande proximité avec Tebboune. Cela a exaspéré Rabat qui estimait que l’on ne s’éloigne pas de ses amis pour se rapprocher d’une puissance hostile. Macron a assumé cet éloignement avec Rabat pour se rapprocher d’Alger. Mais secoué par le Hirak – un mouvement de contestation -, Alger a choisi en 2021 de rompre brutalement ses relations diplomatiques avec Rabat après les accords d’Abraham.

Enfin, au cours du même été, la révélation par les services de renseignements français que le programme Pegasus, conçu en Israël, avait permis aux services marocains d’écouter des milliers de hautes personnalités algériennes et françaises durant le Hirak algérien, a poussé Macron à demander des explications au roi Mohamed VI. Une conversation peu amène s’en est suivie… l’un accusant l’autre de mensonge. Une manière de faire jugée inacceptable à Rabat.
Ensuite, Emmanuel Macron a eu le sentiment d’être allé au bout des possibilités de sa relation avec Alger. Quel résultat après des années d’attentions et de propositions aimables, d’invitations (le voyage du président Tebboune en France a été repoussé plusieurs fois), de messages de repentir (dès 2017, la colonisation assimilée à un “crime contre l’humanité” par Macron) ? Beaucoup de déceptions politiques et économiques (Alger achète ses armes à Moscou et réalise ses grands contrats d’équipement avec la Chine), sans parler du soutien algérien à la Russie dans les conflits d’Ukraine ou du Sahel, et au Hamas et à l’Iran face à Israël…

Les positions françaises devenaient illisibles. En revenant à l’amitié marocaine, Macron tente-t-il pour autant son fameux “en même temps” ? On ne peut l’exclure, même si la réaction d’Alger augure mal du processus en cours avec ce pays.

D’autres éléments ont potentiellement été mis dans la balance par le Maroc, comme la grâce accordée lors de la fête du Trône, le 30 juillet, aux quatre journalistes et intellectuels marocains – dont l’historien franco-marocain Maâti Monjib – emprisonnés au Maroc. En effet, il a souvent été reproché à Emmanuel Macron d’oublier la question des droits de l’homme en Afrique, et cette libération de prisonniers politiques libère l’espace de la relation bilatérale.

Enfin, cette reconnaissance correspondait aux 25 ans de règne de Mohamed VI, anniversaire qui risquait d’être occulté par les Jeux olympiques. La France de Macron a offert un de ses vœux les plus chers au monarque.
En définitive, la France semble revenir à ses fondamentaux diplomatiques dans cette région. Plus que jamais, la politique extérieure de la France se décide à l’Élysée, et les parlementaires ne semblent pas être intervenus à aucun moment dans ce processus. Il ne fait guère que de doute que le Quai d’Orsay – ministère français des Affaires étrangères – est en partie satisfait de ce rapprochement qui rejoint sa diplomatie ancienne, tant les positions diplomatiques tranchantes de l’Algérie avec celles de la France sur de nombreux domaines essentiels étaient problématiques.

Il n’en reste pas moins que Paris ne peut pas se brouiller avec Alger après s’être rapproché de Rabat, et qu’un modus vivendi complexe s’impose entre les trois pays pour cogérer des dossiers très sensibles, qui vont de l’islam de France aux flux migratoires méditerranéens, en passant par la situation conflictuelle qui cerne le Maghreb au Sahel et en Libye.

Sahara occidental: Macron pour le Maroc

Sahara occidental:  Macron pour le  Maroc

Le soutien désormais officiel de la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental ne va pas arranger nos affaires évidemment avec l’Algérie. Un soutien au Maroc autant sans doute qu’un désavœu des position extrémistes de l’Algérie sur nombre de sujets.

 

Le Sahara occidental, ancienne colonie espagnole, est contrôlé en majeure partie par le Maroc – qui propose un plan d’autonomie sous sa souveraineté – mais revendiqué par les indépendantistes sahraouis du Front Polisario, qui réclament un référendum d’autodétermination prévu lors d’un cessez-le-feu en 1991 mais jamais organisé.

L’ONU considère ce territoire, aux riches eaux poissonneuses et aux importantes réserves en phosphates, comme un « territoire non autonome ».

Sans reconnaître expressément la « marocanité » du Sahara, le président français dit considérer que « le présent et l’avenir du Sahara occidental s’inscrivent dans le cadre de la souveraineté marocaine ».
L’Algérie avait fait part dès jeudi dernier de sa « désapprobation » face à une « décision inattendue » de Paris sur la question du Sahara occidental.

 

Gouvernement: On verra après les jeux ! (Macron)

Gouvernement:  On verra après les jeux  ! (Macron)

 

Macron a quelque sorte mise entre parenthèses les joutes politiques pendant le déroulement des JO. D’une certaine manière,  on met ainsi un voile pudique sur la situation de crise politique en France pour mieux mettre en lumière le spectacle des jeux olympiques.

Interrogé sur France 2 et Radio France, le président de la République a donné rendez-vous dans un peu moins d’un mois pour la désignation d’un nouveau premier ministre. Pas question de changer le gouvernement pendant les JO, car «cela créerait un désordre», a-t-il estimé. «Jusqu’à la mi-août, on doit être concentrés sur les Jeux. Et puis à partir de là, à partir de l’avancée des discussions, ce sera ma responsabilité de nommer un premier ministre», a-t-il projeté, en réitérant son appel aux forces politiques à «faire des compromis». C’est «quelque chose que toutes les démocraties européennes font» et «que nos compatriotes attendent», a-t-il insisté, même si ce «n’est pas dans notre tradition».

 

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