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Macron, façon Louis XVI

 Macron, façon Louis XVI 

 

 Marc Lambron, de l’Académie française, livre à La Tribune Dimanche sa radioscopie politico-psychologico-littéraire de la fièvre qui, depuis 21h05 dimanche et l’annonce de la dissolution par Emmanuel Macron, semble devoir tout emporter sur son passage. Observateur fin et cruel du pouvoir, l’écrivain livre à La Tribune Dimanche sa radioscopie politico-psycho-logico-littéraire de la fièvre qui, depuis l’annonce de la dissolution par Emmanuel Macron, dimanche à 21h05, semble tout emporter sur son passage. D’Emmanuel Macron à Jean-Luc Mélenchon en passant par les deux Éric, Ciotti et Zemmour, ou les conseillers Bruno Roger-Petit et Clément Léonarduzzi, aucun des protagonistes de la séquence n’échappe aux saillies ô combien délectables, surtout quand tout va mal, de l’académicien Marc Lambron.

 

Comment l’écrivain que vous êtes, toujours prompt à entrer dans la tête des personnages de notre roman national, analyse-t-il les ressorts de la décision d’Emmanuel Macron ? Vous a-t-il surpris ?

MARC LAMBRON - Je déteste ce que Sartre appelait les « groupes en fusion », autrement dit la coalition des hystéries à l’heure de l’hallali, la loi de Lynch. Quand je vois sortir les cordes, je guette la potence. Quand Macron excite des pulsions façon Louis XVI ramené de Versailles, je refroidis la chaudière. Je le crois assez animé par des pulsions anarchisantes, une paradoxale colère de bon élève contre l’establishment. Il s’est employé à casser l’ENA et quelques grands corps d’État, il n’aime guère les corps intermédiaires, pour ne pas parler de la tempête fractale de 2017, qui s’est prolongée en 2022 par les scores effarants de Mmes Pécresse et Hidalgo. C’est Terminator avec pour gourdin la Constitution de 1958. La gauche devrait le célébrer, car il applique à la lettre le slogan de Mao Zedong lançant la Révolution culturelle : « Feu sur le quartier général ». Quelque chose comme une colère contre le père collectif. La chose étant d’autant plus curieuse que cela peut cohabiter chez lui avec une véritable éthique de responsabilité. Mais là, c’est un inspecteur des finances qui se désinspecte. Un homme déconstruit à sa façon, même si Sandrine Rousseau ne le voit pas.

À quelle figure faut-il identifier Emmanuel Macron : Narcisse ou Érostrate, qui veut brûler le temple d’Artémis à Éphèse pour que l’on se souvienne de lui ? Ou bien Néron ?

Néron pourrait le flatter, car l’empereur était regardé dans le monde antique comme un demi-dieu. Ce qui me déconcerte, je dois le dire, c’est qu’il semble régler sa boussole sur des proches qui se nomment Bruno Roger-Petit, qui n’est pas Raymond Aron, ou Clément Léonarduzzi, un spin doctor pour affiches Ripolin. On ne brûle pas Rome sur la lyre de Publicis.

Narcisse peut-il avoir des regrets ?

Jupiter peut-il être Narcisse ? Gide se regardait écrire, peut-on se regarder gouverner ? Il y a eu des esthètes du pouvoir, cela va d’un roi fou comme Louis II de Bavière à la distance ironique avec laquelle Churchill sculptait son personnage. Un soir, l’un de ses collaborateurs le surprend travaillant très tard à son bureau. « Que faites-vous, monsieur le Premier ministre ? » interroge-t-il. « Je prépare quelques mots d’esprits spontanés », répond Churchill. Macron prépare des surprises tactiques spontanées. Quelque chose comme ça. Au demeurant, dans la course au narcissisme, Mélenchon se pose là. N’est-ce pas s’aimer démesurément que de se répliquer simultanément en sept ou huit hologrammes ? Narcisse, au moins, se contentait d’un seul reflet.

Tout cela survient entre deux phases d’héroïsation, la commémoration du 6 juin 1944 et l’exaltation des athlètes pendant les Jeux olympiques

 

À l’occasion des derniers épisodes, est-ce que votre bestiaire s’est enrichi de quelques figures ? Lesquelles ?

Bestiaire n’est pas aimable, ces gens-là sont sortis de leurs cages. J’ai autrefois signé un roman sur le régime de Vichy, 1941. Je répugne en général aux comparaisons dramatisées, mais là je dois dire que le spectacle du moment n’est pas le contraire de Bordeaux en juin 1940, par la panique et la veulerie. Ce qui est curieux, c’est que tout cela survient entre deux phases d’héroïsation, la commémoration du 6 juin 1944 et l’exaltation prévisible des athlètes pendant les Jeux olympiques. Mon préféré est Éric Ciotti, que certains dans son département surnomment « Mussolino ». S’enfermer dans son bureau en cachant la clé, c’est de l’opéra-bouffe, de l’adultère politique avec placard, mon royaume pour une cabale. Mais voir des brandisseurs de drapeaux palestiniens à la Chambre agréés par l’ancien parti de Robert Badinter, c’est le retour de Xavier Vallat plutôt que la résurrection de Georges Mandel. Le Front populaire est devenu le Front populiste.

À la place de qui n’aimeriez-vous pas être ?

À la place d’Éric Zemmour. Voilà un publiciste qui prône depuis vingt-cinq ans l’union des droites, et se voit désossé par les siens au moment où elle semble se réaliser. La façon dont la jeune Marion Maréchal regagne le charnier natal, entraînant avec elle trois autres élus sous la bannière Reconquête, dépossède ce harpagon lyrique de sa cassette. Peu de médisants politiques auront été aussi cruellement châtiés, mais Zemmour paie ses philippiques contre Marine Le Pen, vers laquelle la nièce crocheteuse rapplique avec son butin. Le droit du sang le laisse au sol. Il lui reste peut-être à solliciter quelques féticheurs de Barbès-Rochechouart, qui savent planter des épingles dans la poupée des adversaires à envoûter.

Au final, qui a le plus mauvais rôle dans toute cette affaire ?

De façon générale, tous ceux qui pensent qu’ils vont être sauvés alors que leur vote va probablement les spolier. Le providentialisme politique peut tourner à l’auto-cocuage. Mais le propre des cocus est d’être les derniers informés. Une psychanalyse nationale conclurait probablement à un ballet des mirages, ce que l’on appelle en diagnostic clinique une « dissonance cognitive ». La raison recule. Baudelaire disait haïr la France parce que tout le monde y ressemble à Voltaire. Il y a longtemps que cela a cessé d’être, mais là on rôtit à la broche l’ermite de Ferney. Le père de Candide est tronçonné pour le barbecue national. L’esprit critique, l’ironie lucide sont à la peine.

Appliquons au chaos politique actuel la fameuse phrase de Marx sur l’Histoire qui se répète au moins deux fois: « La première fois comme une tragédie, la seconde fois comme une farce. » Quelle a été la tragédie de cette farce ?

C’est une vaste question. Vous pourriez remonter à l’« étrange défaite » de 1940, telle qu’analysée par Marc Bloch. Il démonte très bien comment les inerties d’état-major ont correspondu à un peuple fatigué d’être sur les dents. Vous pourriez vous interroger sur le blues français. Notre pays reste la première destination touristique mondiale, et c’est aussi l’un de ceux où la consommation d’antidépresseurs est la plus forte. Pourquoi le pays de Cocagne aux yeux du reste du monde est-il habité par des déprimés ? Une raison serait la passion équarrisseuse de l’égalité. « Il est impossible qu’un Anglais ouvre la bouche sans qu’un autre Anglais le méprise », disait Oscar Wilde. Cela correspondait à une société de castes où l’accent est discriminant. Eh bien, chaque fois qu’un Français bénéficie d’avantages non partagés, fût-ce au prix de son travail, un autre Français le jalouse. Ce serait donc une vieille tragédie patrimoniale dont chaque époque invente des variantes. Elles sont parfois farcesques, parfois meurtrières. Cela va d’un enfant noyé dans la Vologne à Mélenchon avide de scalps.

Si Balzac écrivait sur cette séquence, quel titre donnerait-il à son roman ?

Balzac avait une vision panoptique de la société, qui lui permettait de traiter la vie parisienne autant que les scènes de la vie de province. C’est vrai des grands romanciers français du XIXe siècle, Hugo comme Zola. Un titre de Balzac comme La Peau de chagrin, même si cela se rapporte à un récit de veine occultiste, pourrait convenir à l’état de nos finances publiques. Ce qui se passe dans les états-majors des partis aurait sans doute excité la verve du duc de Saint-Simon, peintre impitoyable des intrigues de cour. Un méchant pourrait rapprocher Macron de ce croquis de Philippe d’Orléans : « Le Régent l’était de tout, sauf de lui-même ». Mais ce grand roué du XVIIIe siècle préférait les dissolus aux dissolutions. Maintenant, si vous voulez méditer un magnifique portrait de traître, archétype humain à la hausse ces temps-ci, lisez Chateaubriand sur Talleyrand, c’est admirable.

De vive voix, Grasset. 512 pages, 26 euros.

Dissolution : une décision purement narcissique de Macron ( COHN- BENDIT)

Dissolution : une décision purement narcissique de Macron ( COHN- BENDIT)

 

Daniel Cohn-Bendit, soutien de Glucksmann  qui fut proche un moment de Macron ,considère dans La Tribune que la décision de dissolution correspond à un réflexe purement narcissique du chef de l’État.

 Comment expliquez-vous cette décision d’Emmanuel Macron de dissoudre l’Assemblée nationale ? Arrivez-vous à la rationaliser ?

DANIEL COHN- BENDIT - Non, je suis incapable de la rationaliser. Je me demande ce que je n’ai pas compris chez lui, ce que je n’ai pas vu. Ce type, qui avait des capacités extraordinaires, est enfermé dans lui-même. C’est un don Juan intellectuel, qui peut aimer certaines personnes et puis les lâcher, comme les don Juan lâchent les femmes. Il ne cherche ses vérités que dans lui-même. C’est un mystère, un homme visiblement perdu parce qu’il ne croit qu’en lui-même. Il n’y a que lui qui comprenne tout. Il n’y a que lui qui trouve les solutions. Il n’y a que sa parole qui porte. Alors même que ce n’est pas lui qui comprend tout, que sa parole ne porte plus et qu’il s’isole avec des bras cassés qui lui donnent des conseils incompréhensibles. Toutes les forces politiques livrent la France au Rassemblement national. Et c’est à qui est le plus bête pour y arriver le plus rapidement.

Est-ce le reflet d’une déconnexion totale ?

Ce n’est pas une déconnexion, mais le reflet d’une incapacité à s’adapter aux évolutions de la France. Le choix de la dissolution, c’est celui de quelqu’un qui ne répond qu’à sa propre blessure narcissique. Seulement, ce n’est pas un jeu. On n’est pas dans une cour d’école. Il s’en remet à la dissolution sans préparation, sans essayer autre chose, avec une véritable probabilité de mettre la France aux mains du RN. Tout ça pour ça. Du dépassement au RN. Waouh !

Qu’aurait-il pu faire pour accuser réception du score triomphant du RN ?

Emmanuel Macron aurait eu la possibilité de dire qu’il fallait une culture de coalitions. Il aurait pu changer la loi électorale en reprenant celle de 1986 sur la proportionnelle de François Mitterrand. Et dire que, avec l’élection à la proportionnelle, il n’y a plus de majorité absolue vu la France d’aujourd’hui. Cela aurait obligé tout le monde à entrer dans une nouvelle culture politique de négociation et de compromis.

Que pensez-vous du Nouveau Front populaire ? Est-ce une alliance contre-nature

ou une nécessité ?

S’allier en passant sous les fourches caudines de La France insoumise, c’est la défaite annoncée. En vingt-quatre heures, ils ont mis de côté Raphaël Glucksmann. En vingt-quatre heures ! Et Jean-Luc Mélenchon nous prend pour des idiots en disant qu’il peut être Premier ministre, mais que c’est le groupe le plus fort qui décidera. Or le groupe le plus fort sera La France insoumise étant donné la répartition des circonscriptions. Et vous croyez que ce trotskiste autoritaire laissera la place à qui que ce soit si jamais le Nouveau Front populaire est majoritaire ? De toute façon, la France ne donnera pas la majorité absolue à ce dernier au scrutin majoritaire. Il faut arrêter de rêver ! Le seul qui peut avoir la majorité absolue, c’est le Rassemblement national. C’est pour ça que l’idée prônée par Raphaël Glucksmann de choisir Laurent Berger pour Matignon était la plus intelligente. Laurent Berger est un homme rassembleur, c’est un médiateur. Il fait confiance. Mélenchon, c’est le contraire, il n’inspire pas confiance.

Vous considérez donc que socialistes et Écologistes n’auraient pas dû s’allier aux Insoumis ?

Il faut y aller à condition de leur faire comprendre que continuer avec Jean-Luc Mélenchon comme porte-drapeau, c’est le suicide collectif de la gauche. Une coalition avec pour porte-parole celui qui est un repoussoir pour 65 à 70 % des Français est une folie. Être contre le populisme, le souverainisme, le nationalisme aujourd’hui, ce n’est pas chercher à être le plus radical possible, comme La France insoumise. Être contre le populisme, le souverainisme aujourd’hui, c’est justement être capable de
calmer le jeu dans une France complètement désorientée. La manière dont ils font de la politique, la manière dont ils agressent, la manière dont ils assènent des méchancetés, leur discours sur le conflit au Proche-Orient et le Hamas en font des repoussoirs pour une grande majorité des gens de gauche en France.

On ne joue pas à la roulette russe comme ça

 

Si le RN arrive à Matignon, cela peut-il le démonétiser en vue de 2027 ? Est-ce ça, selon vous, le pari d’Emmanuel Macron ?

Je ne dis pas qu’il est impossible, mais c’est un pari fou. Emmanuel Macron se croit tout-puissant. Il a cru qu’il allait tordre le bras à Poutine. Est-ce qui lui a tordu le bras ? Non. Il a cru qu’il allait le ramener à la raison. Est-ce qu’il l’a fait ? Non. Il a cru pouvoir ramener Trump à la raison, avec le succès qu’on connaît. Alors pourquoi tout risquer comme ça ? Risquer de mettre le RN à Matignon pour prouver que ce parti est incapable de gouverner ? Vous jouez à quitte ou double. Quitte, il n’en est pas capable. Double, Marine Le Pen prend l’Élysée dans trois ans. On ne joue pas à la roulette russe comme ça. Leur probable arrivée au pouvoir rappelle l’exemple du PiS en Pologne, l’exemple de Viktor Orbán en Hongrie, c’est la tendance aux démocraties illibérales. Qu’on donne la France aux héritiers de Pétain me désespère.

Sondage Législatives : Un vote contre Macron pour 52 % des Français

 Sondage Législatives : Un vote contre Macron pour 52 % des Français 

Selon un sondage réalisé par CSA dans le  JDD, 52 % des Français souhaitent exprimer un vote d’opposition à Emmanuel Macron signifiant un désaccord marqué avec l’exécutif actuel. 23% ne se rallient ni au gouvernement ni à l’opposition, ce qui pourrait indiquer une certaine désillusion envers les choix politiques disponibles. Seuls 18% des participants expriment leur soutien au président et au gouvernement. 

 

Les résultats varient aussi significativement selon la catégorie socioprofessionnelle. Les individus appartenant à la catégorie CSP+ (cadres et professions intellectuelles supérieures) sont ceux qui montrent le plus de soutien au gouvernement (20%) mais aussi une forte opposition (51%). À l’inverse, les CSP- (employés et ouvriers) et les inactifs (sans emploi ou retraités) montrent un soutien moindre au gouvernement (16% et 17%, respectivement) et une opposition plus homogène (55% et 52%).

Les électeurs de gauche montrent une forte inclination pour le vote d’opposition, avec 77% pour les proches de La France insoumise. Les partis moins radicaux comme le Parti Socialiste et Europe Écologie Les Verts montrent également une opposition, mais avec des taux plus modérés de 55% et 42% respectivement. Le segment des électeurs se réclamant du centre, représenté ici par Renaissance, montre un soutien considérablement plus fort au gouvernement, avec 73% de soutien. Néanmoins, une minorité non négligeable (18%) se place en opposition. Même au centre, il existe un certain degré de critique ou de désaccord avec la gestion ou les politiques actuelles.

,57 % des Français pensent que le président devrait démissionner si la majorité présidentielle est battue. De plus, une autre étude suggère que le RN pourrait obtenir 32 % des intentions de vote, suivie du « Nouveau Front populaire » avec 25 % et de la majorité actuelle, qui recueillerait seulement 19 %, si les élections se tenaient dimanche.

Législatives et Macron, « Qu’il se taise » !

Législatives et Macron, « Qu’il se taise » !

D’après Franceinfo,  Emmanuel Macron voudrait prendre la tête de cette campagne : en plus de cette conférence de presse, jusqu’à trois prises de parole par semaine sont évoquées. Sauf qu’à cette volonté présidentielle, la majorité répond « merci, mais non merci ». Un conseiller de l’exécutif s’énerve : « C’est un repoussoir, il va polluer notre campagne »« C’est un enfer, qu’il se taise », s’emporte un autre.

Au palais Bourbon, même avis de la part de parlementaires : « S’il ne veut pas comprendre : qu’on se prenne une taule, et ça le calmera peut-être ». Un président trop bavard, contre l’avis de ses troupes, au point que François Bayrou, lundi soir à l’Elysée, a essayé de convaincre le chef de l’État de ne pas trop s’investir, quand le patron des députés Renaissance Sylvain Maillard a appelé le chef de l’Etat à faire « profil bas ».

Mardi matin, lors de la réunion de groupe, un cadre Renaissance indiquait avec malice : « Il faudra compter le nombre de candidats qui auront la tête du président sur leurs affiches, contre ceux qui auront celle du Premier ministre : ce sera flagrant… »

Législatives : Aurélien Rousseau, ancien ministre de Macron , candidat… à gauche

Législatives : Aurélien Rousseau, ancien ministre de Macron , candidat… à gauche

 

 

Politique- Macron, « Qu’il se taise »

Politique- Macron, « Qu’il se taise »

D’après Franceinfo,  Emmanuel Macron voudrait prendre la tête de cette campagne : en plus de cette conférence de presse, jusqu’à trois prises de parole par semaine sont évoquées. Sauf qu’à cette volonté présidentielle, la majorité répond « merci, mais non merci ». Un conseiller de l’exécutif s’énerve : « C’est un repoussoir, il va polluer notre campagne »« C’est un enfer, qu’il se taise », s’emporte un autre.

Au palais Bourbon, même avis de la part de parlementaires : « S’il ne veut pas comprendre : qu’on se prenne une taule, et ça le calmera peut-être ». Un président trop bavard, contre l’avis de ses troupes, au point que François Bayrou, lundi soir à l’Elysée, a essayé de convaincre le chef de l’État de ne pas trop s’investir, quand le patron des députés Renaissance Sylvain Maillard a appelé le chef de l’Etat à faire « profil bas ».

Mardi matin, lors de la réunion de groupe, un cadre Renaissance indiquait avec malice : « Il faudra compter le nombre de candidats qui auront la tête du président sur leurs affiches, contre ceux qui auront celle du Premier ministre : ce sera flagrant… »

Législatives-Macron, « Qu’il se taise »

Législatives-Macron, « Qu’il se taise »

D’après Franceinfo,  Emmanuel Macron voudrait prendre la tête de cette campagne : en plus de cette conférence de presse, jusqu’à trois prises de parole par semaine sont évoquées. Sauf qu’à cette volonté présidentielle, la majorité répond « merci, mais non merci ». Un conseiller de l’exécutif s’énerve : « C’est un repoussoir, il va polluer notre campagne »« C’est un enfer, qu’il se taise », s’emporte un autre.

Au palais Bourbon, même avis de la part de parlementaires : « S’il ne veut pas comprendre : qu’on se prenne une taule, et ça le calmera peut-être ». Un président trop bavard, contre l’avis de ses troupes, au point que François Bayrou, lundi soir à l’Elysée, a essayé de convaincre le chef de l’État de ne pas trop s’investir, quand le patron des députés Renaissance Sylvain Maillard a appelé le chef de l’Etat à faire « profil bas ».

Mardi matin, lors de la réunion de groupe, un cadre Renaissance indiquait avec malice : « Il faudra compter le nombre de candidats qui auront la tête du président sur leurs affiches, contre ceux qui auront celle du Premier ministre : ce sera flagrant… »

Législatives :Macron agite la menace de la crise financière

 Législatives :Macron agite la menace de la crise financière

Lors de sa conférence de presse, le chef de l’État a ciblé les failles programmatiques et les incohérences des oppositions, alertant sur leurs répercussions concrètes dans la vie des Français.

 

Lors de sa récente conférence de presse, Macron  a clairement agité la menace de crise financière en France. Cela au motif que le RN prévoit 100 milliards d’euros de dépenses supplémentaires qui vont s’ajouter à une dette déjà abyssale. Les milieux internationaux vont forcément intégrer les incertitudes des nouvelles orientations françaises. Tout cela pour Macron va se traduire en hausse significative du coût des emprunts et donc de l’inflation. Autant dire une baisse du pouvoir d’achat pour les ménages comme pour les épargnants. peut-être que l’incertitude quant à l’évolution politique en France constitue le risque de déstabilisation financière le plus important pour le pays .

 

«Les taux d’intérêt augmentent, les marchés s’affolent, nos partenaires européens s’inquiètent», a alerté le Chef de l’État, après avoir rappelé que le programme du RN prévoit «100 milliards d’euros de dépenses supplémentaires» (un chiffrage qui avait été réalisé lors de la présidentielle 2022 par l’Institut Montaigne). Résultat, «le crédit va devenir plus cher. Les salariés, les retraités, les épargnants vont s’appauvrir», met en garde Emmanuel Macron. Et de répéter «si le RN arrivait au pouvoir que deviendraient vos retraites? Ils ne pourraient plus les payer. Que deviendraient vos prêts immobiliers? Les crédits vont flamber».

Le Chef de l’État a également rappelé que depuis son élection il a conduit une politique non pas seulement de stabilité fiscale, mais de baisse massive d’impôts. «Nous avons fait 30 milliards de baisses d’impôts sur les ménages et 30 milliards sur les particuliers» a-t-il rappelé, énumérant la suppression de la taxe d’habitation et de la redevance télé, la baisse de l’impôt sur les sociétés, le prélèvement forfaitaire unique à 30%, l’abaissement des tranches de l’impôt sur le revenu, etc. Pour autant, le taux de prélèvement obligatoire en France, à 48% du PIB selon Eurostat, reste le plus élevé de zone euro.

Macron, « Qu’il se taise »

Macron, « Qu’il se taise »

D’après Franceinfo,  Emmanuel Macron voudrait prendre la tête de cette campagne : en plus de cette conférence de presse, jusqu’à trois prises de parole par semaine sont évoquées. Sauf qu’à cette volonté présidentielle, la majorité répond « merci, mais non merci ». Un conseiller de l’exécutif s’énerve : « C’est un repoussoir, il va polluer notre campagne »« C’est un enfer, qu’il se taise », s’emporte un autre.

Au palais Bourbon, même avis de la part de parlementaires : « S’il ne veut pas comprendre : qu’on se prenne une taule, et ça le calmera peut-être ». Un président trop bavard, contre l’avis de ses troupes, au point que François Bayrou, lundi soir à l’Elysée, a essayé de convaincre le chef de l’État de ne pas trop s’investir, quand le patron des députés Renaissance Sylvain Maillard a appelé le chef de l’Etat à faire « profil bas ».

Mardi matin, lors de la réunion de groupe, un cadre Renaissance indiquait avec malice : « Il faudra compter le nombre de candidats qui auront la tête du président sur leurs affiches, contre ceux qui auront celle du Premier ministre : ce sera flagrant… »

Macron encore à la télé mardi

Macron encore à la télé mardi

Macron encore à la télé mardi;  à se demander s’il ne va pas un jour présenter le journal et même la météo. Ces derniers jours, il a multiplié les apparitions médiatiques. Sans grand succès malheureusement tellement il est hypothéqué par sa position quasi monarchique qui suscite rejet et même haine. Encore sans doute une intervention qui ne sera pas davantage appréciée que les précédentes. 

La campagne entre dans sa deuxième phase. Après la déroute de son camp aux élections européennes, qui a entraîné la dissolution surprise de l’Assemblée nationale et la convocation de législatives anticipées les 30 juin et 7 juillet prochains, Emmanuel Macron va s’exprimer lors d’une conférence de presse mardi après-midi.

 

Selon l’un de ses interlocuteurs, le président de la République entend profiter de ce rendez-vous – qui se tiendra hors de l’Élysée – pour «expliciter son choix», livrer quelques «grandes orientations programmatiques», et esquisser de «premières pistes de recomposition».
Autrement dit, le chef de l’État va présenter les trois ou quatre grandes idées de réformes qu’il veut soumettre aux Français, et autour desquelles ses troupes vont ensuite se déployer sur le terrain durant les trois prochaines semaines.

 

Macron a tué Attal

Macron a tué Attal

 

Dans sa posture quasi monarchique Macron une nouvelle fois commet des erreurs tragiques au regard de l’histoire politique. D’abord, il décide une dissolution brutale qui surprend tous les observateurs y compris internationaux. Deuxièmement, il se désigne lui-même chef de la campagne électorale alors qu’aujourd’hui il ne suscite que de la haine et du rejet. Enfin, il tue l’un des rares responsables qui avaient émergé à savoir Attal dont sans doute on a remarqué qu’il n’a pas dit un seul mot après la défaite cruelle de la majorité.Attal est en fait remercié comme un domestique. Pas étonnant à cela, sa relative popularité commençait sans doute à agacer le président. Le problème c’est que le roi est désormais complètement nu. Il aura empêché l’émergence de toute personnalité politique importante et pire les aura tués au motif de concurrence médiatique.

Le chef du gouvernement reste particulièrement discret depuis la défaite cinglante des macronistes aux élections européennes, et la convocation de législatives anticipées après l’annonce surprise d’une dissolution.

Attal rejoint  catégorie des éphémères chefs de gouvernement. Des macronistes dressent le portrait d’un « premier ministre sonné » par l’annonce de la dissolution, qu’il aurait aimé contourner. Attal n’a même pas fait savoir s’il entendait participer au combat électoral et se présenter aux législatives

 

Deuxième erreur de Macron prendre la tête de la campagne électorale

Deuxième erreur de Macron prendre la tête de la campagne électorale

Le président aura commis deux erreurs sans doute tragiques pour lui. D’abord la dissolution brutale de l’Assemblée nationale ensuite l’annonce qu’il prendra lui-même la tête de la campagne électorale.

Cette deuxième annonce sera encore plus funeste pour la majorité car contrairement à ce qu’il pense, la personnalité du président est complètement démonétisée. Il peut tout dire, même les arguments les plus pertinents mais il n’est ni écouté ni entendu. Pire il neprooque  que rejet et même haine par sa personnalité tellement suffisante et sa posture quasiment monarchique.

Macron est personnellement très largement responsable de la débâcle du pouvoir aux européennes. Les orientations sont en cause mais peut-être la personnalité encore davantage. Pour preuve, il a assumé longuement l’animation l’anniversaire du débarquement. Un événement qui a connu même un certain succès mais dont il n’a tiré aucun profit politique hypothéqué qu’il est par le discrédit populaire qui plombe désormais sa parole et son action.

Le problème c’est que macron  veut faire tout comme d’habitude: Être le président de la république, diriger le gouvernement, être le chef de la majorité est maintenant le patron de la campagne électorale.

Dissolution : l’erreur tragique de Macron

Dissolution : l’erreur tragique de Macron

Il est clair que Macron vient tout seul dans son superbe isolement quasi monarchique de se tirer une balle dans le pied. La presse internationale témoigne en effet de la grande surprise de la plupart des observateurs internationaux qui ne comprennent pas pourquoi le chef de l’État a brutalement cessé de mettre fin à sa représentation nationale après un échec aux européennes.

Comme d’habitude, cette posture est le fruit d’une réaction d’un enfant gâté qui n’a jamais eu l’expérience politique nécessaire pour diriger un pays. Le problème avec cette dissolution c’est qu’elle engage le pays vers un inconnu dans les conséquences sont aujourd’hui difficiles à mesurer. Un inconnu politique évidemment car le rassemblement national a été surpris autant que d’autres de cette précipitation et n’est évidemment pas véritablement prêt pour diriger le pays. Il ira donc de nombreuses contradictions, de nombreuses réactions à l’intérieur du pays même. Mais il faudra aussi compter sur l’environnement international qui ne sera pas prêt à faire des cadeaux à une gouvernance encore plus laxiste sur le plan financier que la précédente. Pour parler plus concrètement il faudra s’attendre à une hausse des taux d’intérêt et sa conséquence sur l’inflation et le pouvoir d’achat.

En d’autres temps sans la monnaie unique cela se serait traduit sans doute par une dévaluation. Avec l’union monétaire européenne la régulation financière se fera par l’inflation.

Sondage législatives – RN 33 %, gauche 23%, majorité Macron 18 %

Sondage législatives – RN 33 %, gauche 23%, majorité Macron 18 %

Un sondage réalisé par Opinionway pour le JDD, publié ce lundi 10 juin, positionne le RN et la Nupes en tête des intentions de vote avec respectivement 33% et 23% pour le prochain dimanche.La majorité recueille seulement 18 %.

Les Républicains et Reconquête suivraient avec 8% et 5% des suffrages respectivement. 4% des participants soutiendraient « un candidat divers gauche » et un nombre similaire pencherait pour « un autre candidat ». Les options « un autre candidat écologiste » et « un candidat divers droite » capteraient chacune 2% des votes, tandis que « un candidat de l’extrême gauche » se contenterait de 1%. À noter également que 10% des sondés n’ont pas précisé leur préférence de vote.Les détails du sondage indiquent que 31% des jeunes âgés de 18 à 24 ans expriment une préférence pour la Nupes, tandis que le Rassemblement National séduit principalement les tranches d’âge de 35 à 49 ans et de 50 à 64 ans, avec des intentions de vote de 44% et 40% respectivement. Les personnes de 65 ans et plus montrent une forte tendance à soutenir la majorité présidentielle, avec 32% des intentions de vote.

 

Européennes : surtout un vote défouloir contre Macron

Européennes : surtout un vote défouloir  contre Macron

Contrairement à ce qu’affirment les médias, le vote aux européennes sera bien difficile à interpréter et les conséquences politiques immédiates pourraient n’être qu’un feu de paille. En effet, ce vote va surtout consacrer le ras-le-bol de nombre d’électeurs vis-à-vis de Macron mais plus généralement d’une classe politique hors sol. Le vote va additionner les oppositions mêmes les plus contradictoires. Il ne s’agira donc pas d’adhérer mais de manifester une opposition.

Certes ce vote va faire émerger quelques enjeux politiciens comme la survie ou non des républicains, ou encore des écologistes. On enregistrera un réveil de la gauche social-démocrate, un recul net des gauchistes de Mélenchon mais surtout un score sans précédent pour le Front National qui va dépasser les 30 %.

Dans cette élection le parti au pouvoir va subir une défaite assez catastrophique. C’est  conséquence directe de la posture d’hyper président  de Macron qui s’est toujours entouré de seconds couteaux pour demeurer en permanence et seul dans la lumière médiatique. Résultat le macronisme  va disparaître d’autant qu’il n’y a ni véritable parti , ni même une idéologie très construite.

Notons enfin que ce vote sera à relativiser d’un point de vue démocratique compte tenu de l’importance de l’abstention et de l’invraisemblable nombre de listes (35) qui touche au ridicule.

 

 

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