Archive pour le Tag 'Macron'

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Macron, la nouvelle cruche de Hollande

Macron, la nouvelle cruche de Hollande

 

II y a eu Montebourg qui ne connaissait pas grand-chose à l’économie même s’il pouvait avoir raison sur certains point notamment l’austérité européenne. Maintenant, il y a Macron, l’archétype de l’expert du PS ; Sorti don ne sait où, naïf, impuissant, inconséquent voire méprisant. Certes comme commentateur il fait une analyse juste en considérant que les maux de la France sont surtout  la  »défiance, la complexité et le corporatisme». Mais on ne demande pas à un ministre de faire une analyse de bistrot. Tout le monde sait cela. Ce qu’on attend de lui c’est de définir une stratégie pour en sortir. Or ce qu’il propose, c’est de fliquer les chômeurs, de réduire les indemnités des sans emploi (nota : 50/seulement en touchent) et de transporter les pauvres par autocar. Pour le reste, c’est à dire l’essentiel à savoir comment libérer l’économie ce sont des gadgets. Ce qu’on retiendra surtout c’est la création de nouvelles lignes d’autocar pour favoriser les déplacements à l’intérieur du pays.  »Les pauvres voyageront plus facilement grâce aux autocars », a-t-il précisé.  Il propose auusi l’ouverture de magasins le dimanche. , les magasins non alimentaires pourraient ouvrir cinq dimanches par an, soit douze au maximum, sur simple demande. L’ouverture le dimanche pourquoi pas si les salariés sont d’accord mai on ne fera croire à personne que l’activité globale progressera pour autant. Ce qui est acheté le dimanche ne sera acheté un autre jour. (Sauf dans certaines zones touristiques).   .. Le plus choquant et le plus inefficace c’est surtout la chasse aux chômeurs. Certes il y a effectivement des cas où certains se sont installés dans le chômage mais dans la très grosse majorité des cas, le chômeur subit l’humiliation de ne pouvoir trouver en travail et cette situation peut même le détruire psychiquement. On dénombre à peine 300 ou 400 000 emplois disponibles pour 8 millions de chômeurs réels ; dès lors comment résoudre cette équation ? La vraie question est celle de la croissance et de la politique économique. Or quelle sont les compétences de Macron en matière d’économie, il a été banquier pendant 4 ans. On confond la finance et l’économie réelle. Macron est vraimenet la nouvelle cruche du gouvernement à l’image de son mentor Hollande, complètement en apesanteur et hors du temps.

Macron-Modernisation économique: des mesurettes

Docteur Macron : bon diagnostic de l’économie mais thérapie insuffisante

 

Le docteur Macron, ministre de l’économe a bien diagnostiqué certaines maladies françaises «  la défiance, la complexité et le corporatisme ».Pour autant ses orientations ressemblent à des mesurettes. En effet la complexité par exemple ne pourra être guérie sans une refonte complète d’un Etat tentaculaire, la diminution du nombre de politiques et de fonctionnaires. Des castes qui nourrissent auusi largement le corporatisme. Le thérapies proposée par le docteur Macron relève en fait de l’ inventaire à la Prévert sans doute davantage pour impressionner Bruxelles et réclamer sa clémence plutôt que dune volonté d’engager de réelle reformes structurelles. . Ainsi plusieurs secteurs sont concernés par les dispositions envisagées, qui vont de la libéralisation du transport par autocar, à l’assouplissement de la réglementation du travail dominical en passant par la simplification des conditions d’installation des professions juridiques et médicales. Emmanuel Macron en est resté toutefois aux grands principes d’un texte qui sera présenté en décembre en conseil des ministres. Il aura alors été complété par d’autres dispositions, notamment sur l’immobilier ou le code du Travail si les négociations qui viennent de débuter sur la modernisation du dialogue social débouchent sur du concret. Sa présentation a coïncidé avec la transmission par la France à la Commission européenne de son projet de budget 2015 controversé, qui entérine un dérapage des déficits publics par rapport aux engagements pris par Paris.  Dans ce contexte, beaucoup y voient une démonstration surtout destinée aux Européens pour prouver que, à défaut de maîtriser ses finances, la France est prête à engager des réformes sérieuses pour favoriser croissance et emploi. Le ministre de l’Economie s’est défendu de tout marchandage avec l’exécutif européen, pour le dissuader de retoquer le budget français avant même qu’il soit voté. « Il n’y a pas d’échange ‘pétrole contre nourriture’ avec Bruxelles », a-t-il assuré, « ces réformes, nous les faisons pour nous-mêmes ».

Assurance chômage : Macron menacé ?

Assurance chômage : Macron menacé ?

En mettant les pieds dans le plat de l’indemnisation chômage (avec des gros sabots), Macron pourrait bien être menacé politiquement. Il n’a pas complètement tort, le régime de l’Assedic ne peut supporter un tel déficit, cependant ce déficit découle directement du chômage de la politique économique menée. Hollande, prudent a déclaré que la reforme n’était pas à l’ordre du jour. Par ailleurs Macron s’aventure sur les terres du ministre du travail, Rebsamen. Valls, lui est pour la reforme mais il s’est fait recadrer par Hollande. Bref il y a sûrement des choses à faire bouger sur l’indemnisation des chômeurs mais ce n’est  sans doute pas la meilleure méthode que de commencer dans la cacophonie.  En effet Les réactions affluent après l’interview d’Emmanuel Macron dans le JDD. Le ministre de l’Economie relance le débat sur la réforme de l’assurance chômage. Selon lui, il ne doit y avoir « ni tabou, ni posture ». Mais à la sortie du Conseil national du parti socialiste, le premier secrétaire du PS, Jean-Christophe Cambadélis, a adressé un petit rappel au ministre. « La gauche n’a pas de tabous mais elle a quelques totems. En particulier le fait que quand un président de la République s’exprime, les ministres appliquent« , a-t-il déclaré à la presse. Dans l’interview publiée dimanche dans la presse, le ministre de l’Economie rappelle que l’assurance chômage « est en déficit de quatre milliards d’euros. Quel responsable politique peut s’en satisfaire ? », déclare-t-il, ajoutant que la réforme déjà menée était « insuffisante ». Mais à gauche, le message est clair : on ne touche pas à l’assurance chômage. François Kalfon, tenant de Gauche populaire et secrétaire national en charge de l’emploi et du travail, rappelle au micro d’Anne-Laure Dagnet que « ce n’est pas l’orientation des socialistes« . « Si on remet en cause quelque part cette durée d’indemnité, c’est qu’on suppose que finalement les chômeurs ne cherchent pas de travail, alors que c’est une réalité qui est picrocholine par rapport au caractère massif du manque d’emplois, par rapport au caractère massif des destructions d’emplois dans ce pays [...] Donc, vraiment, la priorité, ça n’est pas de réduire les droits, et finalement les sécurisations, pour les demandeurs d’emploi. C’est de les protéger et c’est y compris de leur proposer une façon alternative pour retrouver du travail« , réagit-il.  Même son de cloche venant de Laurent Baumel, député PS d’Indre et Loire et frondeur, sur France info. « C’est pas tabou mais dans une période de chômage massif comme ça, où l’immense majorité des chômeurs ne choisit pas d’être au chômage mais est simplement confronté » à l’absence d’offres d’emplois, le ministre de l’Economie devrait plutôt se demander si la politique économique que l’on mène créé suffisamment d’emplois plutôt que de pointer du doigt la responsabilité individuelle de gens qui sont d’abord des gens malheureux d’être au chômage. Je pense que c’est très décalé par rapport aux réalités humaines que vivent les Français concernés. Au mieux, il (Emmanuel Macron) donne des éléments pour essayer de rassurer Bruxelles dans une stratégie de bon élève français que je déplore d’ailleurs, ou alors il est simplement dans des provocations idéologiques, sans même se rendre compte à quel point ces provocations peuvent être blessantes pour les électeurs qui ont fait confiance à François Hollande et qui font confiance à la gauche« , lance le député.  Emmanuel Macron qui juge la dernière réforme sur l’assurance chômage insuffisante et qui menace les partenaires sociaux de reprendre la main si les syndicats ne font pas le boulot… Tout simplement insupportable pour Stéphane Lardy, chargé des questions d’emploi chez Force Ouvrière. « Ce petit jeu qui est en train de s’installer entre le mauvais flic et le bon flic – on a Manuel Valls qui intervient, le président François Hollande qui intervient après en disant ‘mais non, pas du tout’, François Rebsamen d’un côté, Emmanuel Macron de l’autre – on nous prend vraiment pour des imbéciles ! Bien évidemment tout cela est très bien orchestré, donc maintenant ça suffit ! J’attends qu’Emmanuel Macron, au lieu de nous faire des interviews à deux balles dans son bureau comme il le fait,  il fasse son travail. Pour que le chômage baisse en France, il faut 1,5 % de croissance. Qu’il redynamise l’économie au lieu de s’en prendre aux plus précaires et aux plus pauvres! »

 

Macron pour un « New Deal » européen

Macron pour  un « New Deal » européen

 

Le ministre de l’économie na pas inventé la lune puisqu’il reprend en fait les propositions du président de l’Eurogroup qui vise à mieux articuler souplesse budgétaire, investissement et réformes structurelles. La question sensible pour la France demeurant sa capacité à réaliser ces reformes structurelles. D’où le chantage du président de l’Eurogroup : puisqu’il n y a pas de reformes structurelles, il faut refuser à la France  le délai  pour le retour aux 3% de déficit. Le ministre de l’Economie, Emmanuel Macron, proposerait donc  un « New Deal » et s’engage à accélérer les réformes en France, avec en contrepartie un programme d’investissements de 300 milliards d’euros de la part de l’Union européenne, dans une interview au Journal du Dimanche. « L’Europe a besoin d’un New Deal », a affirmé le ministre dans un entretien publié après les critiques du président de l’Eurogroup, Jeroen Dijsselbloem, estimant que la France ne devrait pas bénéficier d’un nouveau délai pour atteindre la limite européenne de 3% de déficit. « La France s’engage à poursuivre et même à intensifier ses réformes ; l’Union annonce un grand plan de relance par l’investissement de 300 milliards d’euros », a détaillé Macron, qui considère que ce New Deal permettrait à la France d’obtenir 10 milliards d’investissements supplémentaire chaque année.   »Tout le monde y gagnera, alors qu’aujourd’hui tout le monde est perdant – le ralentissement de l’économie allemande en est une nouvelle preuve », a souligné le ministre, qui considère que la France « doit faire le travail ». « Nous avons six mois pour créer une nouvelle donne en France et en Europe », a-t-il ajouté. Selon lui, « la solution est avant tout chez nous. Pas en accusant Bruxelles, Berlin, ou l’étranger. La solution est dans notre capacité à bouger, moderniser le pays, le débloquer, libérer l’économie, donner la possibilité à ceux qui veulent travailler, créer, produire, de le faire beaucoup plus simplement », a-t-il affirmé. Macron annonce, par ailleurs, une loi pour l’activité qu’il présentera en Conseil des ministres « avant la fin de l’année » et qui sera « votée au plus vite en 2015″, et dont il détaillera le contenu dans les « prochaines semaines ». Parmi les secteurs qu’il souhaite « libérer », Macron a mentionné le permis de conduire, la simplification des procédures dans le secteur du logement « ou encore la modernisation des conditions de travail, sur la base des négociations en cours et dans le respect du libre-arbitre de chacun ». Il a également assuré que les concessions autoroutières « seront aussi concernées ». Concernant les professions réglementées, il rappelle que l’excès de normes a « créé des situations de protections artificielles et bride le développement de l’activité ». Elles « ont touché le CICE, nous allons donc leur demander de se moderniser et de participer à l’effort collectif, dans la concertation. Même chose pour la grande distribution ou les concessionnaires d’autoroutes », a-t-il prévenu.

 

Macron menace l’indemnisation du chômage

Macron menace l’indemnisation du chômage

 

Cette fois c’est clairement une menace du gouvernement sur la gestion de l’assurance chômage. Macron, le ministre de l’économie, estime qu’il faut réformer ou alors que l’Etat reprendra la main. En clair qu’il dessaisira patronat et syndicats de leur gestion de l’UNEDIC. Une gestion certes pas très rigoureuse mais qui risque de ne pas l’être davantage si l’Etat en devient responsable.  Le ministre de l’Economie juge nécessaire de la réformer et estime même que l’Etat pourrait « reprendre la main » si les blocages « sont trop lourds », annonce-t-il dans un entretien au Journal du dimanche du 12 octobre. Après avoir déclenché un tollé en prônant une réforme des règles d’indemnisation des chômeurs, le Premier ministre, Manuel Valls, s’était pourtant efforcé mercredi de ramener le calme dans les esprits en renvoyant la question à des négociations entre les partenaires sociaux en 2016. Quant au président François Hollande, il a paru prendre ses distances avec ce débat en estimant à Milan, en marge du sommet européen sur l’emploi, qu’il y avait déjà assez de sujets de réforme sur la table pour occuper le gouvernement. Mais son ancien conseiller économique remet les pieds dans le plat et part au front. Pour Emmanuel Macron, « il ne doit pas y avoir de tabou, ni de posture. L’assurance chômage est en déficit de quatre milliards d’euros ; quel responsable politique peut s’en satisfaire ? Il y a eu une réforme, elle est insuffisante. On ne pourra pas en rester là ». Il prévient : « comme l’Etat garantit financièrement le régime, il peut aussi reprendre la main si les blocages sont trop lourds. Le sujet reviendra en temps voulu ». Et ça pourrait venir rapidement. Etat et partenaires sociaux échangeront lors de les négociations tripartites sur une nouvelle convention définissant les objectifs de Pôle emploi qui doivent commencer fin octobre-début novembre. Une autre question, évoquée en septembre par le ministre du Travail, François Rebsamen, mais rapidement mise en sourdine, pourrait ressurgir à ce moment-là : le renforcement du contrôle des demandeurs d’emploi. Ce débat sera alimenté par la publication mercredi d’une étude réalisée par Pôle Emploi dans quatre régions sur ce sujet tout aussi sensible que les modalités d’indemnisation. Promettant, par ailleurs, un « New Deal », le ministre estime que « faire changer les choses, c’est toujours prendre un risque. C’est comme rentrer dans la vallée de la Mort : jusqu’au dernier moment, on ne sait pas quand on va en sortir ; mais la pire des erreurs est de faire marche arrière. Nous avons six mois pour créer une nouvelle donne en France et en Europe ».

Macron tourne autour du pot sur les 35 heures

Macron tourne autour du pot  sur les 35 heures

 

 

Comme souvent le gouvernement tourne autour du pot pour éviter d’affronter les problèmes. Ainsi Macron persiste en soutenant des dérogations aux 35 heures dans toutes les entreprises mais sans remettre en cause la loi. Autant dire que c’es t une position très faux cul (de ce point de vue Sarkozy n’avait pas été plus courageux(. Les 35 heures sont une erreur grossière en ce qu’elles ont gravement affecté la compétitivité des entreprises déjà structurellement fragiles et surtout elles ont développé en France une culture RTT et tuer en grande partie la valeur travail y compris chez des cadres.  Le nouveau ministre de l’Economie, Emmanuel Macron, a réitéré mardi son souhait de voir les partenaires sociaux trouver un compromis pour « adapter » la durée de travail dans les entreprises, sans déroger à la législation sur les 35 heures. L’ancien conseiller de François Hollande avait suscité l’émoi jeudi dernier lors de la publication par Le Point d’une interview accordée avant sa nomination à Bercy, le 26 août. « Nous pourrions autoriser les entreprises et les branches, dans le cadre d’accords majoritaires, à déroger aux règles de temps de travail et de rémunérations », y disait-t-il en précisant qu’il s’exprimait « librement ». « C’est déjà possible (…) pour les entreprises en difficulté. Pourquoi ne pas étendre ce dispositif à toutes les entreprises, à la condition explicite qu’il y ait un accord majoritaire avec les salariés? » Cette interview avait provoqué la colère de la gauche du PS et incité Manuel Valls à préciser dimanche, devant l’université d’été de sa formation politique, qu’il n’était pas question de revenir sur la semaine de travail de 35 heures. Emmanuel Macron, qui était mardi en déplacement à Romagny (Manche), où il a visité l’une des plus importantes sociétés coopératives de France, a réitéré ses réflexions. « Je ne pense pas qu’il faille aujourd’hui déroger de manière législative aux 35 heures mais j’invitais (dans l’interview au Point-NDLR) à la négociation sur celles-ci », a-t-il dit. Il y a des entreprises « où les 35 heures sont une bonne chose, où elles sont adaptées, où les gens vivent très bien avec. Dans d’autres catégories d’entreprises, dans d’autres secteurs, elles ne semblent pas adaptées aujourd’hui et donc il faut permettre aux gens d’être intelligents », a-t-il ajouté. « C’est, j’espère, la négociation qui va le conduire, mais ce n’est pas une décision du gouvernement aujourd’hui et ce n’est en tout cas pas une décision du ministre de l’Economie », a-t-il expliqué à des journalistes. « Il ne s’agit pas d’en faire une polémique et d’hystériser le pays avec ce sujet. »

 

Macron, le nouveau Montebourg !

Macron,  le nouveau Montebourg !  

 

Macron ne menace pas vraiment les patrons mais il donne une coloration de gauche à son discours et réclamant des engagements des patrons. Lesquels n’en veulent pas ! Et pour cause comment s’engager sur l’emploi quand la croissance est nulle et la défiance générale. Macron, le nouveau ministre de l’économie, accordé une interview au quotidien régional « Ouest France » où il dit attendre des entreprises qu’elles montrent leur engagement, à l’instar du gouvernement. «Le gouvernement a montré son engagement à travers le CICE, le pacte de responsabilité et de solidarité. J’attends qu’il en soit de même pour les entreprises», dit-il. «L’entreprise est le cœur de notre économie, c’est elle qui emploie, exporte, innove. Et la scop illustre très bien l’idée que je me fais de l’entreprise : une collectivité humaine qui est aussi la propriété de ceux qui la font». «Il y a une polémique sur les dividendes suite au CICE. Je m’impliquerai personnellement pour que les entreprises clarifient ce point», souligne-t-il aussi. «Sur le plan de la fiscalité, les choses ont beaucoup changé en faveur des entreprises. Mais la compétitivité ne se réduit pas aux charges et aux impôts», affirme Emmanuel Macron, notant que «la compétitivité, c’est l’organisation de l’entreprise, son financement, la montée en gamme et en qualité, la meilleure adaptation du droit du travail, l’investissement productif».  Questionné sur sa vision de la gauche, le ministre répond qu’il «n’est pas interdit d’être de gauche et de bon sens : si on ne produit pas, ma grand-mère m’a toujours dit qu’on n’avait pas grand-chose à distribuer». «Être de gauche, pour moi, c’est en effet être efficace, recréer les conditions pour investir, produire et innover (…), être juste pour que les efforts comme les gains soient équitablement répartis. Être de gauche, c’est être responsable, ce n’est pas prendre une posture, c’est essayer de faire bouger les choses (…) être davantage du côté du risque que de la rente». «J’ai 36 ans. J’ai des convictions et je suis aujourd’hui en responsabilité, mais je ne me vois pas comme un homme politique. Je ne sais pas ce que je ferai demain. Ce que je sais simplement, c’est que ma génération aura à rendre des comptes longtemps», a poursuivi le ministre de l’Economie.

 

Macron n’est plus au PS depuis 5 ans

Macron n’est plus au PS depuis 5 ans

 

Cela fait 5 ans que Macron, nouveau ministre de l’économie,  n’est plus au PS, ce qui n’est pas une raison pour être exclu de l’oligarchie socialiste des énarques. Peut-être est-il  même compétent, ce qui là serait un motif sérieux d’éviction ! De toute manière le gouvernement est essentiellement composé de hauts fonctionnaires (13 sur 18 ministres)  et d’apparatchiks) et l’appartenance à un parti dit socialiste a peu d’importance dans le cadre d’une politique social-libérale confuse et contradictoire.  N’en déplaise donc à tous ceux qui, à gauche, lui tapent dessus depuis sa nomination comme ministre de l’Economie, Emmanuel Macron est bien socialiste. Le responsable des fédérations au PS, Alain Fontanel, l’a confirmé vendredi.   »Il a adhéré en 2006″. « Emmanuel Macron est dans les fichiers du PS. Il a adhéré en 2006, à la fédération de Paris. Il a été membre actif jusqu’en 2009″, a-t-il déclaré. Toutefois, l’ancien banquier n’est plus à jour de cotisation depuis cinq ans. Alain Fontanel a également ajouté qu’avant de prendre sa carte, l’actuel ministre de l’Economie avait été « en contacts étroits avec des élus et des militants de la fédération du Pas-de-Calais ». Et il a aussi « collaboré à la Fondation Jean Jaurès, à partir de 2006″. Ou comment décerner un brevet de socialiste à un homme critiqué sur sa gauche.

 

35H : Macron pour la remise en cause

35H : Macron pour la remise en cause

 

Emmanuel Macron, le nouveau Ministre de l’économie ‘est déclaré- juste avant sa nomination – pour la remise en cause des 35 heures. Un sujet que Sarkozy, Hollande ou même le « courageux Valls » ont toujours esquivé. Pourtant c’est évidemment une question centrale non seulement parce les 35heures ont affecté la compétitivité mais surtout parce qu’ils ont renforcé en France la culture du loisir au détriment de la culture du travail.  Pas sûr que la gauche comme la droite se saisisse à nouveau de cette problématique explosive.  La religion des RTT est devenue sacrée ! « Nous pourrions autoriser, les entreprises et les branches, dans le cadre d’accords majoritaires, à déroger aux règles de temps de travail et de rémunération. C’est déjà possible pour les entreprises en difficulté. Pourquoi ne pas étendre à toutes les entreprises, à conditions qu’il y ait un accord majoritaire avec les salariés? » déclare Emmanuel Macron au Point. Dans cette interview accordée avant son arrivée surprise à la tête du ministère de l’Economie, et alors qu’il avait quitté son poste de secrétaire général adjoint de l’Elysée, il estime que cette mesure permettrait de « sortir de ce piège où l’accumulation des droits donnés aux travailleurs se transforme en autant de handicaps pour ceux qui ne travaillent pas ». Mais il est bien conscient que cette idée est « difficile à expliquer et à porter, spécialement quand on est de gauche ».  Emmanuel Macron n’est pas le premier à souhaiter un retour en arrière sur la réduction du temps de travail. C’est le cas à droite mais aussi parfois à gauche.  Ainsi Jean-Marc Ayrault, alors Premier ministre avait estimé en octobre 2012 que les 35 heures n’étaient pas un « sujet tabou » avant d’opérer un rétropédalage sur France Info.  C’était même l’un des thèmes de campagne de Manuel Valls pendant la primaire socialiste en 2011. « Est-ce que, dans le monde tel qu’il est aujourd’hui, avec la concurrence que nous connaissons, pouvons-nous nous permettre d’être sur des idées des années 1970, 1980, 1990 ? Non. Il faut dépasser la question des 35 heures. Oui, nous devrons déverrouiller les 35 heures. »   Mais en janvier dernier, sur France Inter, il avait estimé que ce n’était pas une priorité :  »Je suis Premier ministre, et donc j’ai le souci de mes responsabilités et surtout des priorités. Et aujourd’hui, la priorité, c’est ne pas créer un débat confus sur le temps de travail, mais c’est de soutenir les entreprises, le pouvoir d’achat et de faire baisser les déficits. C’est ça ma priorité« . Et ce mercredi, il n’a pas évoqué du tout la réduction du temps de travail dans son discours à l’université du Medef.

 

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