Archive pour le Tag 'Macron'

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Sectarisme et radicalisme sont le produit de l’immobilisme (Macron)

Sectarisme et radicalisme sont le produit de l’immobilisme (Macron)

Encore une fois Macon n’hésite pas à se singulariser en dénonçant les obstacles qui freinent le développement économique et favorise sectarisme et radicalisme. Une analyse qui sans doute ne plaira pas à la gauche classique y compris au sein du gouvernement même chez les plus réformateurs comme Valls. Valls qui a déjà rappelé plusieurs fois à l’ordre l’impertinence (et la pertinence) de son sémillant ministre de l’économie. « Qu’est ce qui s’est passé? Pourquoi ce sont des jeunes français, éduqués en France qui ont commis ça? Il ne faut pas entrer en guerre sans comprendre. » N’hésitant pas à philosopher, Emmanuel Macron a sa réponse à ces questions. Elle s’appelle l’anomie. Un concept inventé par le sociologue Emile Durkheim qui définit- on consulte Wikipedia en vitesse- «  l’état d’une société dont les normes réglant la conduite de l’humain et assurant l’ordre social apparaissent inefficientes. » Pour Macron, le mal français est profond et il faut aller « bien au-delà des mesures de sécurité » en se demandant « pourquoi de plus en plus de gens ont de moins en moins de possibilités de progresser dans la société ». Alors quelles sont les normes à rétablir ou établir pour remettre en route la France et la sortir de sa « langueur craintive », terreau du sectarisme et du radicalisme?  Et c’est là où la France rêvée de Macron rejoint la start-up Nation de Jean-Baptiste Rudelle. Déniant toute crédibilité à une forme ou une autre de « politique de la jeunesse », le ministre trentenaire croit que l’objectif de l’action publique doit être de « donner la possibilité à chacun de choisir son propre destin ». Les trois leçons selon Macron-en s’inspirant du livre de Jean-Baptiste Rudelle sont les suivantes : D’abord, « rien n’advient, si on ne prend pas des risques. Notre société a besoin de risques, même de risques incommensurables ». Ensuite, « nous avons besoin de l’échec, en France on ne l’aime pas, nous sommes restés des aristocrates fascinés par l’excellence ». Reconnaitre l’échec et pouvoir protéger l’individu qui se retrouve dans cette situation, voilà la différence, toujours selon Emmanuel Macron, « entre une politique de libération des énergies et le libéralisme ». Troisième pilier du « Macronisme » : « la célébration de la réussite ». Pour le ministre,  il faut « favoriser ceux qui ont une ambition non réfrénée (sic)». Une gageure dans un pays ou celui qui réussit « suscite la méfiance ». Quant à ceux qui échouent, « on les déteste ». La marge de manœuvre pour réussir la révolution macro-rudelliene est étroite.

Fonds de 10 milliards proposé par Macron « connais pas »!(Sapin)

Fonds de 10 milliards proposé par Macron « connais pas » ! (Sapin)

Il y a sûrement de la friture en ligne dans les communications entre le dynamique ministre de l’économie macro est le  vieux  crocodile Sapin, ministre des finances. Récemment en effet un fonds de 10 milliards pour les réfugiés et le renforcement des frontières extérieures a été proposé par Emmanuel Macron et Sigmar Gabriel. Curieusement Sapin a déclaré ignorer tout de cette proposition. De quoi vraiment s’interroger sur la cohérence des positions des deux responsables de Bercy et au-delà sur la cohérence au sein du gouvernement. jeudi, interrogé sur RMC sur le fonds de 10 milliards d’euros proposé par le ministre de l’Économie Emmanuel Macron et son homologue allemand Sigmar Gabriel, le ministre des Finances, Michel Sapin, a tout simplement répondu qu’il ne savait pas de quoi il s’agissait! «Vous leur demanderez à eux», a-t-il lâché, se disant bien incapable d’expliquer cette initiative…  Cette idée commune, Emmanuel Macron et Sigmar Gabriel l’avaient proposée à François Hollande et Angela Merkel, dans un courrier rendu public deux jours avant. Un procédé qui en avait d’ailleurs déjà surpris quelques-uns, l’usage voulant qu’on ne dévoile ce genre de dispositif qu’une fois son principe décidé et tranché. Dans leur lettre, ils estiment que ce fonds doit renforcer la dynamique franco-allemande dans trois domaines: le contrôle des frontières extérieures, la sécurité (partage de renseignements, coopération policière) et la gestion de l’arrivée des réfugiés. «Je pense que, dans une période comme celle que nous connaissons, les initiatives individuelles, aussi intelligentes soient-elles, on doit les laisser de côté. Les Français veulent un gouvernement cohérent, qui parle d’une seule voix», a lancé Michel Sapin à l’adresse de son jeune collègue. De toute évidence l’audience dont jouit Macon dans l’opinion publique, sa liberté d’expression et ses innovations commencent à agacer sérieusement le vieux  crocodile Sapin adepte de la langue de bois.

Renault/Nissan : Macron dit non à la fusion

Renault/Nissan : Macron dit non  à la fusion

Après avoir été un temps favorable à la fusion macro réaffirme son opposition totale entre Renault et Nissan, un projet qui diluerait le poids de l’État voir serait susceptible de délocaliser des activités de Renault. L’Etat n’acceptera aucun changement dans la structure de l’alliance entre Renault et Nissan et rejette tout projet de fusion entre les deux groupes automobiles, a réaffirmé aujourd’hui le ministre de l’Economie.  »Il ne s’agit en aucun cas de rééquilibrer ou de transformer les équilibres de l’alliance qui a été conclue en 2002″, a déclaré Emmanuel Macron au sujet de la montée de l’Etat au capital de Renault afin de s’y assurer des droits de vote doubles. « Pour une raison simple: lorsque l’Etat français était au capital de Renault en 2002, nous avions plus de 40% du capital, et donc penser que cette opération a remis en cause les équilibres de l’alliance est une vue de l’esprit », a-t-il ajouté lors de la séance des questions d’actualité à l’Assemblée nationale. L’Etat actionnaire veut « peser sur les décisions stratégiques » de Renault, a ajouté le ministre de l’Economie.  »L’objectif de l’Etat en tant qu’actionnaire de long terme, c’est de pouvoir peser sur les décisions stratégiques de l’entreprise », a précisé Emmanuel Macron, interrogé sur ce dossier lors de la séance de questions au gouvernement à l’Assemblée nationale.

Un fonds de 10 milliards pour les frontières et les migrants (Macron)

Un fonds de 10 milliards  pour les frontières et les migrants (Macron)

 

 

Une proposition doublement originale puisqu’il émane de la seule initiative des ministres français et allemand de l’Economie et qu’elle est adressée d’une part à Merkel et à Hollande. Une proposition qui tente d’articuler la problématique d’accueil des réfugiés avec un renforcement des frontières intérieures et extérieures à l’Europe.  Animés par une volonté de « préserver la vitalité du projet européen », les deux ministres, qui s’étaient vus samedi à Paris, ont donc proposé dans un courrier adressé ce mardi au président François Hollande et à la chancelière Angela Merkel la création d’un fonds, auquel abonderaient pour commencer Paris et Berlin à hauteur de 10 milliards d’euros « pour financer la sécurité et le contrôle des frontières, et l’accueil des réfugiés », a déclaré E. Macron lors d’un déplacement à Berlin. Evoquant cette initiative lors d’un discours, S. Gabriel a également mentionné comme destination de cet argent des aides financières aux pays qui accueillent beaucoup de réfugiés avant leur départ pour l’Europe, comme le Liban, la Jordanie et la Turquie. Cette proposition fait suite à des arrivées massives de candidats à l’asile en Allemagne – jusqu’à un million cette année – et aux attaques meurtrières perpétrées par le groupe djihadiste Etat islamique en France. Des soupçons semblent indiquer que certains suspects ont pu emprunter la route des migrants traversant les Balkans vers l’Europe occidentale. « Le risque que nous voyons poindre c’est que nos peuples, nos partis politiques, nos gouvernements décident de traiter séparément » ces défis, a développé E. Macron, insistant sur la nécessité au contraire d’apporter une réponse commune, et décrivant le fonds proposé comme « la réponse de court terme qui (leur) paraît nécessaire ». Ce fonds, dont il n’a pas précisé les modalités de constitution ni de financement, serait « ouvert », c’est-à-dire que d’autres pays européens seraient dans un deuxième temps invités à y participer. La création de ce fonds « supposera d’installer une discussion permanente » sur ces sujets, a espéré M. Macron. Car si l’Allemagne se sent abandonnée par ses partenaires dans l’accueil des réfugiés et si la France se sent délaissée dans son combat contre le terrorisme « au final nous risquons de voir les divergences entre nos deux pays se creuser », a-t-il argumenté dans un discours devant le congrès de la fédération BDA des employeurs allemands.

 

Djihadisme français : la faute à une société insuffisamment ouverte (Macron)

Djihadisme français : la faute à une société insuffisamment ouverte (Macron)

 

Macron, le ministre de l’économie, n’a pas complètement tort  de considérer que la société française porte une certaine responsabilité à l’égard de l’émergence du mouvement djihadiste  chez certains français. Il est clair qu’il veut parler la du phénomène d’exclusion économique, social et culturel de certains quartiers. Nombre de jeunes de ces quartiers en difficulté non pas même le minimum de bagage intellectuel soit parce qu’ils ont quitté l’école autour de 10 ans, soit qu’ils y soient restés mais sans avoir rien appris. À partir de cet âge-là ils sont souvent pris dans des filières de business douteux notamment dans celle de la drogue, passent  par la case prison et constate vers 20 ou 30 ans l’échec tragique de leur vie. Dès lors ils constituent  une cible privilégiée pour les recruteurs djihadistes  qui donnent une légitimité à la haine de l’autre et de la société. Le ministre de l’économie aborde sur la pointe des pieds cette question en limitant sa réflexion aux conséquences du corporatisme ;  la problématique est en effet beaucoup plus large, ce qui est en cause c’est toute la politique de l’urbanisme, de la formation initiale et professionnelle, l’insertion sociale ;  en cause aussi la présence et le rôle de l’État dans ces zones de non-droit. Le ministre de l’Economie Emmanuel Macron a donc affirmé samedi que la société française devait assumer une « part de responsabilité » dans le « terreau » sur lequel le djihadisme a pu prospérer, en évoquant une disparition de l’idéal républicain de mobilité sociale. « Le terreau sur lequel les terroristes ont réussi à nourrir la violence, à détourner quelques individus, c’est celui de la défiance », a déclaré M. Macron lors d’une intervention en conclusion de l’université du groupe social-démocrate « Les Gracques », huit jours après les attentats meurtriers en région parisienne, revendiqués par le groupe Etat islamique (EI). « Nous sommes une société dont au cœur du pacte il y a l’égalité, nous sommes une société où en moyenne l’égalité prévaut beaucoup plus que dans d’autres économies et d’autres sociétés, en particulier anglo-saxonnes », a noté le ministre. Mais « nous avons progressivement abîmé cet élitisme ouvert républicain qui permettait à chacune et chacun de progresser. Nous avons arrêté la mobilité » sociale, a-t-il déploré: « nous sommes une société où nous avons construit la capacité à fermer la porte ».

Renault-Nissan : pas de fusion, Macron rejoint Valls,

Renault-Nissan : pas de fusion, Macron rejoint Valls,

 

Macron semblait favorable à une fusion entre Renault et Nissan, fusion dans l’intérêt de l’État français mais Valls, lui, s’est nettement opposé à toute opération de regroupement juridique. Du coup macro s’aligne sur la position du gouvernement. En clair la France veut maintenir l’état du rapport de force entre les deux sociétés sans aucune modification juridique et financière ; cela n’excluant pas certains rapprochements opérationnels mais dans le cadre de l’alliance actuelle. « Je suis pour deux choses, la préservation de l’alliance Renault-Nissan dans ses équilibres tels que signés en 2002, deuxièmement l’intégration opérationnelle des deux groupes », a-t-il dit au micro d’Europe 1.   »Ce n’est pas la fusion, elle n’est pas à l’ordre du jour, elle n’a pas à être à l’ordre du jour », a-t-il insisté alors que le Premier ministre, Manuel Valls, a soutenu la même position dimanche.  Un bras de fer entre le PDG de Renault et Nissan, Carlos Ghosn, et le ministre de l’Economie, Emmanuel Macron, s’est installé depuis la brusque montée de l’Etat au capital du groupe français en avril afin de s’assurer les droits de vote doubles prévus par la loi Florange.  Nissan considère que cette manœuvre déséquilibre l’alliance, mais Emmanuel Macron a répété mardi que la montée au capital de Renault de l’Etat était temporaire. « Nous repasserons à 15% de détention dès que les intérêts patrimoniaux des contribuables seront pleinement préservés, c’est-à-dire qu’on ne va pas perdre d’argent dans cette opération, on n’est pas loin de pouvoir le faire mais il faut le faire de manière progressive », a-t-il dit.  Le conseil d’administration de Renault n’est pas parvenu vendredi à résoudre le conflit sur la répartition des pouvoirs entre le constructeur français et Nissan, mais est tombé d’accord pour soutenir de nouvelles discussions et tenter ainsi de sortir de l’impasse sur les conditions de l’approfondissement des liens entre les deux groupes. « Le positionnement de l’Etat est à géométrie variable, entre d’un côté une envie d’accélérer pour aller vers une fusion, ensuite des propos relativement différents », a réagi mardi Fabien Gache, représentant CGT chez Renault, au cours d’une conférence de presse. « Le problème de fond, c’est que les salariés et leurs représentants sont complètement en dehors des discussions qui pourtant les concernent directement. » Reuters a rapporté fin octobre que Nissan avait formulé des propositions confidentielles pour mettre fin au contrôle de Renault, via une augmentation de sa participation dans son partenaire français et une réduction de celle de Renault, actuellement de 43,4%, dans son capital. Des sources gouvernementales et proches de l’alliance ont indiqué par ailleurs la semaine dernière que le ministre de l’Economie exhortait depuis plusieurs mois le PDG Carlos Ghosn à créer un groupe de travail conjoint pour explorer les scénarios de fusion, mais selon des termes fixés par le gouvernement. L’Etat français détient actuellement 19,7% du capital de Renault. En mars prochain, il pourra exercer les droits de vote doubles prévus par la loi Florange, alors que Nissan ne détient aucun droit de vote en vertu de l’accord de 2002.

Création d’un fonds de pension à la française (Macron)

Création d’un fonds de pension à la française (Macron)

Le projet de loi, baptisé #noé, devrait ouvrir la voie à la création d’ »une forme de fonds de pension à la française », a annoncé le ministre de l’Economie Emmanuel Macron.  »Il faut ramener le capital qui est celui de nos épargnants vers le financement de l’économie réelle. (…) Il faut développer une forme de fonds de pension à la française et adapter le cadre fiscal, et c’est cela aussi que je vais proposer dans les prochaines semaines », a-t-il précisé lors d’une rencontre avec des acteurs de l’économie numérique, à Bercy. « Il y aura un projet de loi qui sera présenté en janvier sur la table du Conseil des ministres. (…) Je ferai une première série de propositions à la mi-décembre, puis un point début janvier et il y aura un texte de loi présenté en janvier », a-t-il précisé lors d’une rencontre avec des acteurs de l’économie numérique, à Bercy.

Pour une fusion Renault-Nissan….. Mais à la française (Macron)

Pour une fusion Renault-Nissan….. Mais à la française (Macron)

Résumons, Carlos Ghosn -comme Macron- souhaite une fusion Nissan Renault mais Carlos Ghosn Veut diluer la part de l’Etat français (pour s’en affranchir)  tandis que Macron, lui, veut la concrétiser dans la nouvelle alliance. Il ya aussi divergence sur le calendrier, le PDG de Renault attend un environnement politique plus favorable à ses thèses (2017)  tandis que Macron veut accélérer pour que l’orientation ne soit pas remise en cause par le futur président de la république. Macron met donc  actuellement la pression sur le PDG de Renault Carlos Ghosn pour qu’il concrétise une fusion complète avec son partenaire Nissan mais selon des termes fixés par le gouvernement, a-t-on appris de sources au fait du dossier. Cette ambition du ministre de l’Economie éclaire sous un jour nouveau le bras de fer qui a éclaté au grand jour en avril quand l’Etat français, principal actionnaire de Renault, est monté au capital du groupe pour s’assurer les droits de vote doubles prévus par la loi Florange. Elle marque aussi un changement de position du gouvernement, plutôt réservé par le passé sur un tel approfondissement de l’alliance entre les deux constructeurs, de peur que le pouvoir de l’Etat sur l’évolution future de la nouvelle entité s’en trouve dilué. Macron exhorte ainsi depuis plusieurs mois Carlos Ghosn à mettre sur pied un groupe de travail conjoint avec les représentants du gouvernement pour explorer les scénarios de fusion permettant de sauvegarder usines et emplois en France, ont dit à Reuters plusieurs sources gouvernementales et proches de l’alliance Renault-Nissan. Selon elles, Carlos Ghosn a ignoré ces demandes et pourrait se trouver contraint, en lieu et place, de « réactiver » ses propres options en matière de consolidation. Parmi elles pourrait figurer le scénario d’une fusion complète avec une moindre influence de l’Etat français, déjà échafaudé en 2013 avec l’assistance de la banque Goldman Sachs puis mis de côté. « Voilà qui le contraint à aller plus vite que ce qu’il prévoyait », a dit une source proche de l’alliance. « Je pense qu’il ne faut jamais sous-estimer Ghosn. » Des porte-parole de Renault-Nissan et du gouvernement français ont refusé de faire un commentaire sur les scénarios étudiés et les discussions entre le PDG de Renault-Nissan et le ministre de l’Economie. Un porte-parole de Goldman Sachs n’avait pas de commentaire dans l’immédiat.

Fabius : à l’âge de Macron, j’étais déjà Premier Ministre

Fabius : à l’âge de Macron, j’étais déjà Premier Ministre

 
Une petite pique de Fabius sur RTL à l’égard de Macron quand on lui demande son avis sur la popularité du ministre de l’économie. Question : «Il ressemble au jeune Laurent Fabius, Emmanuel Macron ? ». « Il a beaucoup plus de cheveux que moi », plaisante Laurent Fabius.  »Emmanuel est un homme brillant, mais je n’ai pas suivi exactement le même parcours car j’ai été élu assez vite, poursuit le ministre. J’avais tous les diplômes possibles et imaginables, comme lui », poursuit-il. « À son âge, vous étiez déjà député depuis cinq ans », relance le journaliste. « Quel âge il a Emmanuel ? », interroge le patron du Quai d’Orsay. « 36-37 ans », indique l’animateur. « Alors j’étais Premier ministre », répond Laurent Fabius, déclenchant les rires du public.  »Décidément, vous restez un animal politique ! », commente le journaliste. « Je ne fais pas de politique intérieure et, je vais vous faire une confidence, ça ne me manque pas », assure celui qui a été chef du gouvernement de 1984 à 1986.

Macron : une majorité approuve ses idées

Macron : une majorité approuve ses idées

Macron a de bonnes idées mais pratiquement il ne les met pas en œuvre, ce que pense une majorité de Français. Si la réforme du statut des fonctionnairesla remise en cause des 35 heures ou encore la généralisation du travail le dimanche suscitent l’ire de la gauche et des syndicats, ce n’est pas le cas pour la majorité des Français qui adhèrent à ses idées révèle un sondage Odoxa pour BFM Business, Challenges et Aviva. Parmi les idées les plus populaires du ministre de l’Économie : l’évolution du statut des fonctionnaires, « plus justifiable » selon Emmanuel Macron et « plus adapté pour certaines missions » pour 68% des personnes interrogées, et l’assouplissement des 35 heures. Sept personnes sur dix approuvent le fait qu’ »il faut permettre aux entreprises de déroger aux 35h si les salariés sont d’accord ».  Dans les deux cas, l’exécutif avait recadré le ministre en assurant que le temps de travail et que le statut des fonctionnaires ne seraient pas remis en cause. Parallèlement, le premier ministre Manuel Valls a assuré en septembre dernier qu’une réforme du Code du travail serait lancée dès l’été 2016.Fortement critiquée par les syndicats, l’ouverture des commerces 12 dimanches par an prévue dans le cadre de la loi Macron, au lieu de cinq actuellement, enthousiasme 71% des Français. Enfin, plus de la moitié des sondés (52%) estiment qu’ »il faut des jeunes Français qui aient envie de devenir milliardaires ». Les idées du ministre de l’Économie sont plébiscitées par les partisans de droite tout comme ceux de la gauche, dans une moindre mesure.  »Si le ministre de gauche réalise un véritable ‘strike’ auprès des sympathisants de droite sur tous ces points (65% à 81%), il recueille aussi l’adhésion d’une nette majorité de sympathisants de gauche sur les trois » premiers (56% à 64%), commente le président d’Odoxa, Gaël Sliman, dans un communiqué. Les deux-tiers (66%) des personnes interrogées pensent toutefois qu’Emmanuel Macron est quelqu’un « qui lance de nouvelles idées mais finalement ne les met pas beaucoup en application ». Mais 43% d’entre eux estiment que le ministre ferait un bon président de la République, un niveau « tout à fait élevé », selon Gaël Sliman, et « aussi bon auprès des sympathisants de droite qu’auprès de ceux de gauche » (46% et 43% respectivement).

Valls flingue Macron

Valls flingue Macron

 

Règlement de compte au gouvernement où Valls sagace chaque jour un peu plus du crédit dont bénéficie Macron dans l’opinion alors que lui, le Premier Ministre,  descend dans les sondages. Du coup c’est un proche Carlos da Silva qui part en  service commandé pour flinguer Macron.  Dans L’Obs qui consacre jeudi sa une à Emmanuel Macron, le député socialiste critique vertement le ministre de l’Economie. Un frondeur Carlos da Silva? Certainement pas. C’est l’un des députés les plus proches du premier ministre, et pour cause, c’est son suppléant à l’Assemblée nationale. Ce qui donne à ses déclarations un relief particulier. Invité à commenter la rumeur d’une mésentente entre Manuel Valls et Emmanuel Macron, Carlos da Silva nie dans un premier temps avant d’enfoncer le ministre. «En quoi y a-t-il concurrence? C’est n’importe quoi! Macron, il est là depuis à peine un an», commence-t-il. Ajoutant ensuite: «C’est un type talentueux et sympathique, mais il n’a jamais été élu et fait des fautes politiques lourdes». La charge est déjà sévère mais il ajoute encore une salve: «Je n’ai pas envie de dire que c’est du vent, mais ça ne repose quand même sur rien!». En Valls reproche surtout à Macron de lui avoir volé son costume de réformateur !

Popularité – Juppé et Macron : préférés des Français

Popularité – Juppé et Macron : préférés des Français

Juppé, Macron Bayrou le tiercé gagnant dans l’ordre pour la popularité politique. Ce qui prouve bien qu’en dépit du tapage médiatique des extrêmes de tous les bords, les Français préfèrent encore la modernité mais aussi le réalisme et la modération. Problème : il y a peu de chances pour qu’on voit ses trois la un jour dans le même gouvernement. Pourquoi ? Parce que la logique des partis politiques a désormais la main sur la logique de la Ve République. Du coup ce sont les médiocres et les grandes gueules qui maîtrisent les appareils qui ont les meilleures chances de parvenir au pouvoir « Avec 48% déclarant en avoir une image positive, Alain Juppé est la personnalité politique préférée des Français. Le ministre de l’Economie Emmanuel Macron occupe lui la deuxième place du podium avec 37% d’opinions positives, suivi de près par François Bayrou » (35 %), écrit l’institut Elabe pour ce sondage Les Echos. « Emmanuel Macron occupe la quatrième place du classement auprès des sympathisants de la droite et du centre avec 58% d’image positive (soit 16 points de plus que son score auprès des sympathisants de gauche) », selon ce sondage réalisé après les propos du jeune ministre de l’Economie sur les 35 heures et le statut des fonctionnaires, qui n’est plus adapté selon lui aux contraintes de l’économie actuelle. Alain Juppé est la personnalité préférée des Français de droite hors extrême droite (74%) devant ses rivaux potentiels à la primaire de novembre 2016 : François Fillon (62%), Nicolas Sarkozy (59%), Bruno Le Maire (45%) et Xavier Bertrand (43%). Ce sondage enregistre aussi une forte baisse de la popularité du président de la République (22%, moins cinq points par rapport à la dernière étude de début septembre), et du Premier ministre (30%, – 4 points). Manuel Valls atteint même son plus bas niveau de popularité depuis son arrivée à Matignon en avril 2014.  »Il conserve toutefois la confiance d’une nette majorité de sympathisants de gauche (63%) et plus particulièrement des sympathisants socialistes (80%) », notent les sondeurs.

 

 

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Air France : Macron pour la clarté, Ségolène pour le bla-bla

Air France : Macron pour la clarté, Ségolène pour le bla-bla

Alors que Macron a condamné nettement la violence à Air France, Ségolène Royal, elle, privilégie le bla-bla. Ségolène souhaite en fait étatiser  le débat social avec un médiateur nommé par l’État pour déboucher sur compromis vraisemblablement bâtard ; compromis qui retardera encore un peu plus les restructurations indispensables pour que la compagnie retrouve la compétitivité nécessaire. Contrairement à ce que pense Ségolène il ne s’agit pas seulement d’un problème de pédagogie du dialogue mais d’une question économique aux réalités incontournables. Les images des dirigeants d’Air France torse nu, escaladant un grillage ont fait le tour du monde. Le lendemain, la presse internationale s’interroge sur l’impact de ces événements pour l’image de la France, tout en cultivant les clichés. A l’instar de l’agence de presse Associated Press qui décrit, dans sa dépêche, une France « où les syndicats » prennent « parfois les patrons en otage pour défendre leur point de vue ». Lors d’un entretien accordé à CNN jeudi 8 octobre, Emmanuel Macron, le ministre de l’Économie, a confié que ces « violences » étaient l’oeuvre de « quelques personnes isolées, extrêmement violentes ». Tout en prenant le soin de préciser à la télévision américaine qu’ « il ne s’agit pas de la France, (qu’) il s’agit de personnes stupides » et qu’elles « seront condamnées pour cela« . Il a également rappelé au journaliste Jim Bittermann que « le gouvernement a soutenu la direction » et que « tous les syndicats, au fond, ont condamné ces actes« . Après ces déclarations, la ministre de l’Écologie et de l’Environnement, Ségolène Royal, appelle à davantage de réflexion, et à l’apaisement quatre jours après les débordements. Vendredi matin, sur le plateau de iTélé, elle demande  d’ »éviter maintenant tous les mots qui blessent et ne servent pas la reconstruction d’une solution ». Et lance une petite pique, directement adressée au ministre de l’Économie : « Chercher à opposer les salariés les uns aux autres, ça n’a jamais marché ». Dont acte. Ségolène Royal a de nouveau rappelé son souhait de nommer un médiateur pour trouver une issue au conflit social  : Si le dialogue est difficile à renouer compte tenu de ce qui s’est passé, les dirigeants de l’entreprise et les organisations syndicales peuvent très bien se mettre d’accord sur le nom d’un médiateur qui réunirait un accord de toutes les parties prenantes et qui pourrait contribuer à renouer le fil du dialogue ». Les discussions entre la direction d’Air France et les représentants des deux syndicats de pilotes ont finalement repris en fin de matinée, dans les locaux de la compagnie aux Invalides.

Valls remonte les bretelles à Macron

Valls remonte les bretelles à  Macron

Valls commence à être sérieusement agacé par les brevets de modernité qu’on décerne à Macron alors que dans le même temps lui dégringole avec Hollande dans les sondages. En faite compte tenu de la montée de popularité de Macron, ce dernier devient un concurrent sérieux pour Valls. Jusque-là valse s’était accommodée des propos réformateurs de Macron pensant sans doute en tirer bénéfice. Mais les sondages démontrent qu’Hollande tire Valls vers le bas tandis que Macron, lui parvient à s’émanciper de cette tendance structurelle à la baisse d’audience de landes et de Valls. Les propos d’Emmanuel Macron sur les 35 heuressur le statut des fonctionnaires et plus récemment sur l’élection, « cursus d’un autre temps », ont alimenté la polémique à gauche, certains exprimant même leur « ras-le-bol ». Recadré à plusieurs reprises par le couple exécutif, le ministre de l’Économie l’a été une fois de plus ce mercredi matin 30 septembre par le Premier ministre.Interrogé au micro de France Inter sur les déclarations de son ministre, Manuel Valls a répondu : « Ce qui est vrai, c’est que les ministres doivent se considérer comme faisant part d’un ‘pack’, d’une équipe, et chacun doit travailler. Et le commentaire sur tous les sujets n’a aucun sens ».  »Les Français attendent du gouvernement, et bien sûr du chef du gouvernement, qu’ils soient pleinement concentrés sur leurs attentes », a-t-il poursuivi. Qualifié de « ministre d’ouverture » par le patron du PS Jean-Christophe Cambadélis, Emmanuel Macron continue malgré ses petites polémiques à bénéficier du soutien du chef du gouvernement qui le décrit comme « un ministre talentueux, un ministre utile au sein du gouvernement ».  »Moi je suis toujours pour l’ouverture, jamais pour la fermeture, jamais pour le sectarisme », a poursuivi le Premier ministre, éludant la référence à la formule renvoyant aux ministres de gauche durant le quinquennat de Nicolas Sarkozy, pour ne pas « perdre de temps avec de faux débats » « Face aux défis qui sont ceux du pays, que nous allons évidemment traiter, la Syrie, la crise des réfugiés, l’urgence climatique, le défi bien sûr de l’emploi, le gouvernement travaille, avance, je viens de le démontrer sur la fonction publique. Donc moi je ne veux pas perdre du temps avec de faux débats », a-t-il dit. Vrai ou faux, le ministre de l’Économie a en tous cas bien l’intention de poursuivre à nourrir le « débat » sur de nombreux sujets a-t-il fait a fait savoir dimanche lors d’un colloque organisé par le journal Le Monde.

Statut des fonctionnaires: Bartolone démolit Macron

Statut des fonctionnaires : Bartolone démolit Macron

 

Avec uen belle envolée littéraire complètement creuse, Bartolone démolit  Macron. . « Il faut faire très attention, surtout quand on est ministre, à employer les termes qu’il convient. Le service public est le patrimoine de ceux qui n’ont pas de patrimoine », a affirmé Claude Bartolone, lors de l’émission Le supplément de Canal+. L’amalgame entre service public et patrimoine déplu défavorisé est pour le moins douteux. En effet le poids démentiel du service 10 public plombe la compétitivité de l’économie et tu l’emploi précisément déplu défavorisé. Comme d’habitude lors des campagnes électorales Claude Bartolone a tendance à gauche lisaient ses positions tandis que lorsqu’il est en situation de responsabilité il adhère sans trop d’états d’âme au libéralisme du gouvernement. Bartolone, président de l’Assemblée et tête de liste PS aux élections régionales en Ile-de-France, a affirmé dimanche sur Canal + que le ministre de l’Economie avait fait « une erreur » et « une faute politique » en critiquant le statut des fonctionnaires. « Il faut faire très attention, surtout quand on est ministre, à employer les termes qu’il convient. Selon lui, « jeter l’opprobre sur une catégorie d’hommes et de femmes, qui n’est pas simplement une catégorie de CSP (ndlr catégorie socioprofessionnelle), c’est une erreur. C’est une erreur et une faute politique ». Mi septembre, Emmanuel Macron a affirmé que le statut des fonctionnaires n’est « plus adapté au monde tel qu’il va » et, « surtout, n’est plus justifiable compte tenu des missions ». « Le problème d’Emmanuel Macron, c’est qu’il est tellement nature qu’il ne se rend pas compte, peut-être parce qu’il n’a jamais été élu, qu’il est écouté », a renchéri Claude Bartolone. Bartolone aurait été mieux inspiré en indiquant que Macron n’avait pas renoncé à son statut de fonctionnaire. Une observation plus pertinente que son amalgame service public/ pauvreté. « Il n’y a pas de Parti socialiste sans débat (…) Je revendique le force du débat. Mais après, (vient) le temps du compromis et de l’unité », a-t-il également affirmé. Interrogé sur l’éventualité pour une liste socialiste devancée par une liste de la droite et du centre de se retirer du second tour des régionales pour faire barrage au FN, Claude Bartolone a de nouveau refusé de prendre position. « Je répondrai à cette question au soir du premier tour », a-t-il dit. A propos d’Anne Hidalgo, qui avait défendu dimanche dernier la stratégie du front républicain pour les élections régionales, Claude Bartolone a affirmé que la maire de Paris lui avait expliqué s’être « fait piéger » par les journalistes.

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