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35 heures, une « fausse idée » (Macron)…alors on attend quoi ?

35 heures, une « fausse idée » (Macron)…alors on attend quoi ?

 

 

Curieux mais à droite et maintenant à gauche on fustige les 35 heures. Pour autant personne ne propose de les supprimer purement et simplement pourtant la déclaration de Macron, ministre de l’Economie à l’université d’été du Medef est sans ambiguïté. il a regretté, sans les nommer, les 35 heures. « La France a cru qu’elle irait mieux en travaillant moins, c’était de fausses idées ». Une évidence que pourtant la plupart des responsables politiques évite de remettre en cause notamment à gauche où les 35 heures sont considérées comme totem. La gauche se vante en effet  (en particulier Aubry bien sûr) que les 35 heures ont permis de créer 350 000 à 400 000 emplois. En fait un calcul très approximatif car il faudrait comparer avec le  nombre d’emplois créés à la même époque sans les 35 heures. Surtout il faut prendre en compte le nombre d’emplois qui ont été supprimés du fait de la perte de compétitivité de l’économie. Ce n’est sans doute pas un hasard si nous connaissons 5,5  millions de chômeurs aujourd’hui.  C’est la double peine pour la France, les 35 heures  ont engendré un cout budgétaire significatif par ailleurs ils ont plombé la compétitivité sans parler de la banalisation de la culture RTT difficilement mesurable mais qui a sécrété un poison mortel dans l’économie et pour longtemps. La Direction du budget a évalué ce coût des allègements de cotisations liés aux 35 heures  entre «11 et 13 milliards» par an depuis 2006 et à 12,8 milliards en 2013, dans le rapport parlementaire de décembre sur l’impact des 35 heures. Cette estimation est proche de celle de la Dares, qui avance pour sa part le chiffre de 12 milliards. Sur la période 2003-2013, la facture cumulée s’élève à 118,3 milliards d’euros, soit l’équivalent de près de quatre budgets annuels de la Défense… Ce calcul n’est cependant pas aisé à établir. Car les allégements Fillon (22,8 milliards en 2013) ont absorbé progressivement depuis 2003 toute une série de dispositifs, qui avaient pour objectif de réduire les charges sur les bas salaires (ristourne Juppé), puis d’accompagner le passage aux 35 heures (loi Robien en 1996, lois Aubry I et II en 1998 et 2000). À ce coût de 12,8 milliards, il faudrait ajouter celui de la défiscalisation des heures supplémentaires, mise en place par Sarkozy en 2007 et supprimée par Hollande en 2012. La logique voudrait aussi que soit pris en compte l’impact de cette loi sur les créations d’emplois, qui ont des répercussions positives pour les caisses de l’État et de la Sécu. La Direction du budget juge trop hasardeux d’effectuer le calcul. L’Insee affirme que les 35 heures ont entraîné 350.000 créations de postes entre 1997 et 2002, un chiffre qui fait aujourd’hui consensus. Parallèlement, la RTT aurait entraîné la création de 53.000 emplois entre 2002 et 2005 dans le secteur public, essentiellement à l’hôpital, pour un coût de quelque 2 milliards en 2005, selon un rapport parlementaire de 2004. À cela s’ajoute le coût des heures supplémentaires (1,4 milliard en 2012, uniquement pour la fonction publique d’État). Et des jours stockés dans les comptes épargne-temps. Au-delà des aspects budgétaires, le bilan économique est encore plus difficile à établir et fait aussi l’objet de débats acharnés. Selon Michel Didier, président de l’institut Coe-Rexecode, c’est l’impact des 35 heures sur le coût salarial - la durée du travail a baissé mais pas les salaires - qui explique la perte de compétitivité de la France, comme en témoigne la baisse de la part des exportations françaises dans celles de la zone euro depuis le début des années 2000.

Déchets nucléaires : La loi Macron annulée

 

Déchets nucléaires : La loi Macron annulée

 

On savait bien entendu que la loi Macron était une sorte d’auberge espagnole ou de vide grenier. Dès leur il fallait s’attendre à ce que certaines dispositions soient censurées par le conseil constitutionnel. Ce qui a été fait concernant les déchets nucléaires pour leur enfouissement à Bure. Un projet qui a pour objectif d’enfouir pendant plusieurs milliers d’années des déchets radioactifs. Le centre industriel de stockage géologique (Cigéo) de Bure est censé recevoir à l’avenir les déchets les plus dangereux produits par les centrales nucléaires, dont certains peuvent être radioactifs pendant des centaines de milliers d’années. S’ils ne représentent que 0,2 % du volume total des déchets de l’industrie nucléaire, ces résidus ultimes concentrent 98 % de la radioactivité. Selon le dernier inventaire de l’Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (Andra), publié en juillet 2015, il en a déjà été produit 3 200 m3, soit 30 % des quantités totales qui seront produites par le parc nucléaire durant toute sa durée de vie. Après un débat public où ont été envisagées plusieurs options, la France a considéré que la voie du stockage géologique en grande profondeur était celle qui présentait le plus de garanties en termes de sécurité. Ce choix a été entériné par une loi de 2006. Les colis de déchets, vitrifiés – qui sont pour le moment stockés sur les sites de production – devraient être enfouis dans des galeries souterraines creusées à 500 m de profondeur dans une couche d’argile imperméable. Cigéo devrait être implanté à Bure, aux frontières de la Meuse et de la Haute-Marne, à l’endroit de l’actuel laboratoire de recherche géré par l’Andra. Le coût du projet fait l’objet de controverses, variant de 15 à 35 milliards d’euros selon les estimations. Une évaluation réactualisée, commandée à l’Andra, se trouve depuis plusieurs mois sur le bureau de la ministre de l’écologie Ségolène Royal, qui ne l’a toujours pas rendue publique. Pour éviter le débat, un amendement dans la loi Macron sur la croissance a été  adoptée le 9 juillet dernier grâce à l’utilisation de l’article « 49-3 » par le gouvernement, suscitant la colère des écologistes. Regrettant un débat tronqué, les élus écologistes ont écrit au Conseil constitutionnel « pour attirer son attention sur les différents points d’inconstitutionnalité que pose cet amendement et sur la manière dont il a été adopté ».

 

Taxis : Macron désavoué

Taxis : Macron désavoué

 

Il fallait s’y attendre Macron a été désavoué par l’intersyndicale des taxis qui refusent de participer à la table ronde qu’il proposait. De toute évidence Macron en voulant traiter en même temps la question des taxis, des VTC  c’est et celle d’Uber (et autres organisations similaires)  a créé une confusion sur l’objet même de la négociation. D’une certaine manière le faite d’inviter Uber constitue une forme de reconnaissance de ce type d’activité collaborative à caractère lucratif qui s’affranchit des règles de concurrence. L’intersyndicale des taxis français a annoncé mardi qu’elle boycotterait la table ronde prévue fin août par Emmanuel Macron pour parvenir à un accord avec les VTC et les dirigeants de sociétés comme Uber sur une nouvelle réglementation. Le ministre français de l’Economie avait déclaré lundi dernier qu’il entendait sortir de l’impasse sur ce dossier. « L’intersyndicale ne participera à aucune réunion visant à satisfaire les lobbies financiers de certains groupes économiques qui n’ont jamais eu l’intention de respecter la réglementation française en vigueur », lit-on dans un communiqué. Les syndicats des taxis accusent Emmanuel Macron d’intervenir dans un dossier qui n’entre pas dans ses compétences et rappellent qu’un rapport d’évaluation doit être remis fin septembre au Parlement sur la loi Thévenoud d’octobre 2014 qui réglemente la concurrence entre taxis et VTC. Le directeur général d’Uber France a annoncé début juillet la « suspension » d’UberPOP, ce système de mise en relation de clients avec des chauffeurs non enregistrés dont les chauffeurs de taxis français réclament l’interdiction pure et simple après des manifestations parfois violentes. Thibaud Simphal, directeur général d’Uber France, et Pierre-Dimitri Gore-Coty, directeur de la compagnie pour l’Europe du Nord, ont été renvoyés en correctionnelle, le 30 septembre prochain, dans le cadre d’une enquête préliminaire sur cette application qui contrevient à la loi Thévenoud. Emmanuel Macron avait estimé que le statut commun des chauffeurs de taxi n’était « plus adapté », ajoutant que les services de VTC, Uber, Hitch ou LeCab sont importants « parce qu’ils fournissent beaucoup de travail à beaucoup de gens » et créent une nouvelle demande. « Je pense que la loi doit offrir le cadre adapté pour permettre ce nouveau type d’activités », avait-il dit. Uber, qui juge contraire à la liberté d’entreprendre la disposition de loi Thévenoud qui organise la concurrence des taxis, n’a pas non plus renoncé et dit attendre le verdict du Conseil constitutionnel sur son recours.

Taxis, VTC, Uber : Macron veut mettre fin au grand bordel, bon courage !

Taxis, VTC, Uber : Macron veut mettre fin au grand bordel, bon courage !

 

Autant le dire le transport collectif en automobiles est devenu un grand bordel. Avec des règles très contraintes pour les taxis, des règles allégées pour les VTC et pas de règle du tout pour les Uber et autres associations lucratives «  collaboratives ». Macron veut repenser le modèle économique du secteur, bon courage ! D’autant qu’il ne s’attaque qu’à un aspect de la mobilité urbaine. Or toute perspective pertinente doit prendre en compte la totalité des modes afin notamment d’articuler la problématique de la mobilité avec la problématique environnementale. Ce n’est certainement pas avec une  table ronde d’uen journée que Macron y parviendra. Le ministre de l’Economie a donc annoncé la mise en place d’un groupe de travail afin de trouver une solution d’entente entre les différents acteurs du transport de personnes, quitte à réécrire la loi Thévenoud, qui ne satisfait ni les taxis ni les voitures de transport avec chauffeur (VTC). Le ministre de l’Economie Emmanuel Macron a indiqué lundi 27 juillet qu’il allait organiser fin août une table ronde réunissant les représentants des taxis et des voitures de transport avec chauffeur (VTC), afin de « repenser le modèle économique de tout ce secteur ». « On ne peut pas changer la loi tous les six mois sur tel ou tel paramètre, ou accepter qu’il y ait des violences comme celles que nous avons connues« , a expliqué Emmanuel Macron, faisant allusion à la dernière grève des taxis fin juin, en marge d’une visite d’un « accélérateur de start-up » à Paris, menée en compagnie du ministre des Finances britannique George Osborne. « Ce que nous souhaitons faire, c’est repenser le modèle économique de tout ce secteur, de manière à l’adapter à la modernité, à la demande de nos concitoyens qui veulent se déplacer plus simplement, parfois à moindre coût, et aussi au juste droit de l’ensemble des salariés des professionnels du secteur« . « A partir de la fin de l’été, nous allons mettre en place un travail apaisé avec l’ensemble des acteurs de ce secteur pour pouvoir proposer des solutions de long terme et constructives ». « On peut développer des nouvelles formes de transport, ce qu’on appelle les VTC ou autres, en prenant en compte les intérêts des taxis et en respectant les intérêts acquis ». « Notre rôle, c’est de donner un cadre mais de le donner de manière durable et juste, en permettant l’innovation et l’amélioration du service pour tous ». Le ministre n’a pas exclu au terme de ces discussions une réécriture de la loi Thévenoud du 1er octobre 2014, qui a renforcé les sanctions contre les services comme UberPop, dont les chauffeurs ne sont pas des professionnels du VTC, comme les chauffeurs UberX par exemple, mais de simples particuliers.

Loi Macron : aussi des déchets nucléaires pendant 100 000 ans

Loi Macron : aussi des déchets nucléaires pendant 100 000 ans

Travail le dimanche, autocar sur autoroute, frais de notaires et…enfouissement des déchets nucléaires pendant 100 000 ans. Pas un inventaire à la Prévert mais une sorte de vide grenier dit loi Macron. Une loi qui, en douce, autorise le projet Cigéo qui permet d’enterrer des déchets nucléaires « provisoirement » pendant 100 000 ans. Et grâce à un amendement de Gérard Longuet, le sénatuer de droite. Pas étonnant que les écolos soient en colère. Quelques heures avant l’adoption de la loi Macron -grâce au 49.3, donc sans le vote des députés- une série d’amendements a été injectée dans le texte. À l’origine, ils étaient censés préciser la rédaction du texte, ou gommer quelques défauts, rappelle Le Parisien.   Sauf que l’un d’entre eux, à l’initiative du sénateur Les Républicains Gérard Longuet, entérine le projet Cigéo, qui autorise l’enfouissement de déchets radioactifs à 500 mètres sous terre, à Bure, dans la Meuse. Sans surprise, les écologistes ont vivement protesté, à l’image de Denis Baudin, le vice-président de l’Assemblée nationale et député EELV, qui dénonce une manœuvre anti-démocratique.  Dans un communiqué publié sur leur site, les députés écologistes dénoncent « un coup de force » et « une perspective inacceptable ». Selon eux, le Conseil constitutionnel -qui sera de toute façon saisi par Les Républicains- retoquera le texte, étant donné que cet amendement n’a aucun lien avec le reste du texte. Ils dénoncent un projet de « poubelle nucléaire sur un territoire -la Champagne- qui vient d’être classé au patrimoine de l’humanité. » Jeudi matin, le président (PS) de la commission spéciale, François Brottes, a tenu à défendre « l’amendement Longuet ». « Le débat sur Cigeo dure depuis longtemps et cet amendement ne vient pas à la dernière minute puisqu’il a été repris du Sénat », explique celui qui justifie son introduction suite à la découverte de « perspectives financières de la filière nucléaire ».    Le projet devrait être financé par EDF, le Commissariat à l’énergie atomique (CEA), Areva et les producteurs de déchets selon l’agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs. Le coût devrait s’élever à 35,9 milliards d’euros au moins.  

Hollande est nul (Macron)

Hollande est nul (Macron)

 

Gonflé et en même temps lucide le petit Macron qui estime que dans la monarchie républicaine française la figure du roi est absente. Dit autrement  le roi est nu et nul à la fois. Pas vraiment un compliment pour Hollande de la part du petit techno qui ne doute pas de ses capacités, ni de son rang (alors qu’il n’a aucune légitimité démocratique et qu’il doit sa place justement à une faveur royale). Un peu prétentieux ce petit Macron dont la mini loi de modernisation de l’économie se résume au travail le dimanche, aux autocars sur autoroutes et aux frais de notaires. Si le roi est absent, les favoris de la cour comme lui manifestent  leur présence de manière très ésotérique. . Dans un entretien donnée au journal hebdomadaire Le 1 paru ce mercredi 8 juillet, Emmanuel Macron est revenu longuement sur les liens entre la philosophie et la politique. Mais celui qui a obtenu un DEA (Diplôme d’études approfondies) de philosophie a lâché quelques mots qui pourraient faire polémique. « Il nous manque un roi », a-t-il répondu au journaliste quand celui-ci lui a demandé si « la démocratie est forcément déceptive », a noté Le Point.  Un manque que le ministre a confirmé par la suite : « La démocratie comporte toujours une forme d’incomplétude car elle ne se suffit pas à elle-même ». Si Emmanuel Macron ne remet pas en cause la démocratie, il apporte une réflexion sur celle-ci. « Il y a dans le processus démocratique et dans son fonctionnement un absent. Dans la politique française, cet absent est la figure du roi, dont je pense fondamentalement que le peuple français n’a pas voulu la mort », a-t-il résumé.  Suite à la fin de la monarchie, la France aurait selon lui essayé de combler ce « vide ». « On a essayé ensuite de réinvestir ce vide, d’y placer d’autres figures : ce sont les moments napoléonien et gaulliste, notamment », a-t-il fait remarquer. Une période sous le général De Gaulle suivie ensuite par une « interrogation permanente ». « Après lui, la normalisation de la figure présidentielle a réinstallé un siège vide au cœur de la vie politique. Pourtant, ce qu’on attend du président de la République, c’est qu’il occupe cette fonction. Tout s’est construit sur ce malentendu », a-t-il lancé. Une phrase directement adressée à François Hollande, qui a mené sa campagne en 2012 sur le thème du « Président normal ».

 

Il faut un compromis sur la Grèce (Macron)

Il faut un   compromis sur la Grèce (Macron)

 

 

Macron a raison, il faut nécessairement un compromis maintenant, il a d’autant plus raison que la France elle-même est dans uen position financière particulièrement délicate et deviendrait donc une cible pour Bruxelles et les marchés  si la Grèce devait sortir de l’euro. Le ministre français de l’Economie, Emmanuel Macron, a donc estimé dimanche qu’il faudrait trouver un compromis pour la Grèce quelle que soit l’issue du référendum et ne pas se réfugier derrière l’action de la Banque centrale européenne (BCE). Les électeurs grecs sont appelés aux urnes ce dimanche pour se prononcer sur des propositions soumises par les créanciers du pays en vue d’un accord « aides financières contre réformes », un référendum à l’issue incertaine et qui pourrait ouvrir la voie à une sortie du pays de la zone euro. « Même si le non grec devait l’emporter, notre responsabilité dès demain ce sera de ne pas faire le traité de Versailles de la zone euro », a jugé Emmanuel Macron en évoquant le texte signé après la Première Guerre mondiale et qui détermina les sanctions prises par les alliés contre l’Allemagne, souvent accusé d’avoir ouvert la voie à la montée du nazisme en précipitant l’Allemagne dans la crise économique.   »La situation de la zone grecque, nous l’avons coproduite (…) Il faut être exigeant et trouver un compromis pour la Grèce sur la base des réformes, de la soutenabilité de la dette, d’évolution des finances dans le temps. Nous aussi nous devons faire des efforts », a-t-il ajouté à l’occasion des Rencontres économiques d’Aix-en-Provence.

Non à la fusion Bouygues- SFR ( Macron)

Non à la fusion Bouygues- SFR ( Macron)

 

Pour l’instant Macron ne veut pas de la fusion SFR-Bouygues. Il a sans doute deux bonnes raisons pour cela , d’abord il craint évidemment la vague de licenciements qui ferait suite inévitablement à ce regroupement . La période n’est pas très favorable pour encaisser une telle  vague. Second aspect, la suppression d’un opérateur serait de nature à défavoriser le consommateur, avec sans doute des hausses de prix à attendre à terme. Dans un entretien à l’AFP, le ministre de l’Economie souligne les conséquences négatives d’une consolidation dans les télécoms en matière d’emploi, d’investissement et de qualité du service aux consommateurs.  « Une consolidation » dans le secteur des télécoms n’est « pas souhaitable », a indiqué dimanche le ministre de l’Economie Emmanuel Macron dans une déclaration à l’AFP, à propos d’informations du journal JDD selon lesquelles le groupe Numericable-SFR a fait une offre sur son concurrent Bouygues Telecom. « Je dis et répète que la consolidation n’est pas aujourd’hui souhaitable pour le secteur. L’emploi, l’investissement et le meilleur service aux consommateurs sont les priorités. Or les conséquences d’une consolidation sont à ces égards négatives, comme l’ont prouvé les cas récents en Europe », a déclaré le ministre. « Que chacun se concentre sur les engagements pris en matière d’investissement, sur l’innovation, sur l’attribution imminente de la bande (de fréquences) 700 MHz et sur les opérations. C’est cela qui est bon pour l’emploi dans le secteur, pour la production et l’équipement du pays », selon lui. « Je continuerai à être très vigilant sur l’ensemble de ces sujets et sur le respect des engagements pris par les opérateurs. Je les réunirai à nouveau le 16 juillet prochain afin de faire le point entre autres sur le très haut débit », ajoute le ministre de l’Economie ( avec AFP).

 

Loi Macron :forceps pour accoucher d’une souris

Loi Macron :forceps pour accoucher d’une souris

 

Vraiment beaucoup de bruit pour pas grand-chose. Une loi initiée par Montebourg aussi compétent que DSK pour faire uen archevêque. Du coup on demande à chaque ministère de faire les fonds de tiroirs et la loi Macron est un ramassis de mesurettes qui n’ont qu’un rapport éloigné avec la modernisation économique. Exemple la reforme des implantations des notaires sur le territoires ( pourquoi pas des curés ?). Autre exemple les autocars sur autoroutes qui seront massivement exploités par les filiales de la SNCF (Kéolis). Drôle de cohérence de politique des transports. Pour faire social on va imposer le SMIC aux camionneurs étrangers. Une mesure inapplicable en l’Etat de la réglementation européenne ! En plus on utilise les forceps pour accoucher de cette souris ; En de la pure communication telle que l’aime Valls.  Manuel Valls a choisi pour la seconde fois mardi de passer en force pour faire adopter sans vote à l’Assemblée la loi Macron sur la croissance et l’activité, provoquant un tollé à droite et des critiques de l’aile gauche du Parti socialiste. Le Premier ministre a invoqué à l’Assemblée l’article 49-3 de la Constitution en engageant la responsabilité de son gouvernement non pas, selon lui, par crainte de voir une partie de sa majorité voter contre le texte du ministre de l’Economie Emmanuel Macron, qui comprend des mesures comme l’extension du travail dominical, très contestées à gauche. Mais il fallait, a-t-il dit, clore un débat qui a déjà pris 437 heures au cours desquelles 2.000 amendements ont été adoptés et qui a vu le Sénat détricoter le texte adopté en première lecture par l’Assemblée en février dernier, déjà grâce au 49-3. « Je connais les immobilismes et les conservatismes », a-t-il dit à la tribune de l’Assemblée nationale. « Mais je sais que nous devons aller vite, que nous devons accélérer le rythme des réformes, et parce que ce texte soutient l’emploi, parce qu’il va redonner du pouvoir d’achat, parce que c’est un texte de progrès, un texte moderne », a-t-il ajouté.  Emmanuel Macron a répliqué aux députés de droite comme de gauche qui ont estimé que la démocratie avait été bafouée. « Nos entreprises, nos entrepreneurs, nos concitoyens attendent ces réformes. Est-ce que c’est les respecter, est-ce que c’est être démocratique de continuer à procrastiner ? », a-t-il demandé. « Il y a un moment où il faut agir. » En faiat d’action il s’agit plutôt d’agitation et d’apparence !

 

 

 

 

Loi Macron : à nouveau le 49-3

Loi Macron : à nouveau le 49-3

Faute de majorité Valls passera en force et utilisera le 49-3 pour faire adopter la loi Macron.. Le gouvernement avait déjà eu recours à cette arme de la Constitution en février lors de la première lecture du texte du ministre de l’Économie, face à l’opposition attendue de 30 ou 40 députés PS hostiles notamment à l’extension de l’ouverture des commerces le dimanche. Mais cette fois, le gouvernement va engager sa responsabilité dès le début, en s’épargnant des débats dans l’hémicycle.  Jusqu’alors, le projet de loi « pour la croissance, l’activité et l’égalité des chances économiques » était prévu à l’ordre du jour mardi pour une semaine de débats avant un vote solennel le 24 juin. Mais son examen va être avancé à 16h15, après la séance des questions au gouvernement, ont indiqué plusieurs députés.  Emmanuel Macron devrait prendre la parole, suivi du rapporteur général, Richard Ferrand (PS), et éventuellement des autres rapporteurs du texte. Manuel Valls devra ensuite annoncer qu’il engage la responsabilité du gouvernement. Le projet de loi sera considéré comme adopté, à moins que le gouvernement ne soit renversé par une motion de censure d’ici la fin de la semaine.

L oi Macron: vers un 49.3 sans débat

Vers un 49.3 sans débat sur la loi Macron

On se demande bien à quoi sert l’assemblée nationale puisque Rebsamen laisse entendre que sur la loi Macron  il faut envisager le recours au 49.3, autrement dit l’adoption du texte sans vote ; On dit même qu’il n’y aura pas de débat !C’ est une «option raisonnable, a-t-il indiqué. Nous voulons aller vite et cette solution me semble être la bonne solution.» Alors même que le ministre de l’Economie, Emmanuel Macron, affirme «que rien n’est encore arrêté» et que «la décision ne sera prise qu’en fin de semaine» une fois achevé l’examen en cours de son texte par la commission spéciale de l’Assemblée nationale, Matignon semble résolu à accélérer la manœuvre. Mardi, le Premier ministre pourrait donc dégainer le 49.3 dès l’arrivée dans l’hémicycle du projet de loi revu et corrigé par la commission. Ce serait donc le texte sorti de la commission qui ferait loi. De quoi couper court à des débats qui menacent d’autant plus de traîner en longueur que les dispositions les plus polémiques du plan PME, présenté mardi – à commencer par le plafonnement des indemnités prud’homales pour licenciement abusif – sont injectées dans la loi Macron. «Les désaccords persistent et se sont même accentués avec les mesures PME, reconnaît un rapporteur PS.Toutefois, trois jours après le raout de Poitiers censé célébrer l’unité socialiste retrouvée, cette perspective a fait l’effet d’une douche froide. «Ce n’est pas une bonne façon de procéder, regrette un député proche de Hollande. On n’a même pas cherché de compromis pour fédérer les socialistes. C’est d’une maladresse crasse de casser ainsi la séquence du congrès.» Les députés frondeurs, dont l’hostilité au texte s’était exprimée en première lecture, sont eux aussi pris de court. Mardi soir, leur chef de file, Christian Paul, avait écrit au premier secrétaire du Parti socialiste, Jean-Christophe Cambadélis, pour lui proposer d’organiser une médiation. «L’attitude du gouvernement est totalement surréaliste, s’agace Christian Paul. Il est constitutionnellement insupportable qu’un parti qui a la majorité à l’Assemblée nationale ne consacre pas deux heures à tenter de trouver un terrain d’entente en son sein. On entre dans un nouveau cycle de confrontations.»

 

Pour une Europe à deux vitesses ( Macron)

Pour  une Europe à deux vitesses ( Macron)

Une Europe à deux vitesses, c’est le souhait de Macron qui découvre sans doute avec un peu de retard les vertus d’une  Europe qui avance de manière différente ; d’ailleurs pas seulement à deux vitesses ( théorie des cercles). De ce point de vue l’organisation actuelle ( 19 pour la zone euro), 28 ( et encore davantage) pour la totalité de l’Union est  ingérable. Il conviendrait donc de revenir à uen Europe de 4 ou 5 pays avec une  intégration plus rapide ( politique étrangère, défense, investissement, fiscalité, politique industrielle, énergie, immigration etc). Un deuxième cercle avec moins de contraintes mais moins d’avantages et d’intégration enfin un troisième pour les pays qui socialement, écologiquement,  fiscalement notamment sont très éloignés de la moyenne. Bref Macron a encore des progrès à faire sur sa vision de l’Europe mais il progresse.  Cependant Macron entend aller plus loin que François Hollande et Angela Merkel. Emmanuel Macron défend une Europe à deux vitesses ainsi qu’une réforme, à terme, des traités de l’Union. Le ministre de l’Économie prend position dans le JDD, après que le chef de l’État et la chancelière allemande ont rédigé, eux, en termes diplomatiques un texte préconisant un gouvernement économique, en prévision du prochain sommet fin juin. »Il faut accepter l’idée que l’Europe se fasse à deux vitesses, qu’il y ait une union solidaire et différenciée. Il y a une histoire à 28 [l’Union] et une histoire à 19 [la zone euro]« , explique-t-il. Et de détailler?: « L’Europe à 28 doit être plus simple, plus claire, plus efficace et continuer à avancer sur le numérique et l’énergie. L’avant-garde de la zone euro doit, elle, aller vers plus de solidarité et d’intégration?: un budget commun, une capacité d’endettement commune et une convergence fiscale. » Les régimes sociaux seraient aussi harmonisés, avec la création d’une assurance-chômage commune. À dix jours du retour de son projet de loi à l’Assemblée, en deuxième lecture, Emmanuel Macron investit un champ d’ordinaire occupé par l’Élysée. « C’est un sujet générationnel, je ne suis pas en train de porter la parole du gouvernement. La France s’exprime par la voix du président de la République. Si je m’exprime sur le sujet, c’est pour faire avancer le débat collectif. C’est une responsabilité indépendante de mon poste », dit-il.

Areva : il est urgent d’attendre ! (Macron)

Areva : il est urgent d’attendre ! (Macron)

 

 

Il n’est guère plus compétent  en matière de politique énergétique  que plus généralement qu’en matière d’économie, du coup Macron décide d’attendre pour la fusion de certaines activités entre EDF et Areva. La bonne vieille méthode de l’énarchie, on attend ! En fait on va perdre encore au moins deux à trois mois alors que la réponse devient urgente pour rassurer les clients étrangers . Pourquoi de tels atermoiements ? A cause des luttes internes au sein de l’oligarchie d’Etat ( les deux entreprises appartiennent à l‘Etat. En faiat Il faut céder pour 2 milliards environ les réacteurs nucléaires d’Areva à EDF. Ce n’es t pas assez argumente Areva alors que de toute façon c’est l’argent de l’Etat et du contribuable ! L’Etat ne prendra de décision définitive sur la restructuration d’Areva qu’en juillet, a déclaré vendredi aux syndicats du groupe le ministre de l’Economie. « Nous n’avons pas aujourd’hui de réponse établie a priori(…) Le gouvernement n’a pas arrêté une option », a expliqué Emmanuel Macron à des journalistes après la rencontre.  Une réunion prévue le 3 juin autour du chef de l’Etat, François Hollande, « sera un moment important pour déterminer les grands axes stratégiques », a-t-il ajouté. Mais les syndicats du groupe nucléaire ont retiré de leurs discussions avec le gouvernement le sentiment que rien de définitif ne serait annoncé à cette occasion concernant le sort de leur entreprise, en grave difficulté financière. « C’est un échange fructueux (…) mais on n’a rien réglé », a déclaré Jean-Pierre Bachmann, de la CFDT. « La réponse n’arrivera qu’au mois de juillet. » D’autres représentants syndicaux ont confirmé qu’Emmanuel Macron leur avait dit que l’Etat n’avait toujours pas pris de décision quant à un éventuel rapprochement avec EDF. « Il attend des propositions de la part des industriels mais la position du gouvernement n’est pas arrêtée », a dit l’un d’eux à Reuters. Selon ces représentants, Emmanuel Macron a précisé que la décision serait arrêtée lors d’une réunion du Conseil supérieur de la filière nucléaire, qui doit se réunir à la mi-juillet.

 

Macron approuve la scandaleuse Retraite-chapeau de Varin !

Macron approuve la scandaleuse Retraite-chapeau de Varin !

Macron prend le contrepied des ceux qui ont légitimement critiqué cette retraite scandaleuse de Varin l’ancien patron de PSA ; Un patron récompensé pour sa mauvaise gestion et qui n’avait même pas les 5 ans exigés pour cette retraite de  300 000 euros par an. Le gouvernement «maintient sa confiance dans Philippe Varin», l’ancien patron de PSA Peugeot Citroën, aujourd’hui patron d’Areva,  critiqué pour sa retraite chapeau, a fait savoir tard dans la nuit à l’AFP le ministre de l’Economie, Emmanuel Macron. ( un communiqué discret la vielle d’un jour de fête !) .«La retraite aujourd’hui touchée par Philippe Varin est bien conforme aux engagements pris par celui-ci en 2014 et aux dispositions votées par l’assemblée générale de PSA la même année», affirme Emmanuel Macron dans une déclaration écrite transmise à l’AFP. L’ancien patron du groupe automobile français avait renoncé fin 2013 à une retraite chapeau de 21 millions d’euros «à laquelle il avait droit avant de bénéficier de ce nouveau régime inférieur de moitié», qui a été «revu et réduit sous l’action du gouvernement», poursuit le ministre de l’Economie. Emmanuel Macron rappelle que, depuis 2012, «les revenus des dirigeants ont été plafonnés» dans les entreprises où l’Etat est majoritaire au capital, et réduits «de l’ordre de 30%» là où il est minoritaire. Le projet de loi pour la croissance et l’activité, porté par le ministre de l’Economie, «met fin aux dérives des retraites chapeaux en conditionnant effectivement l’octroi des retraites à la performance de l’entreprise et en limitant le rythme d’accumulation des droits à 3% par an», ajoute-t-il.

Euros par an.

« Transformer le capitalisme français » (Macron)

« Transformer le capitalisme français » (Macron)

 

Transformer le capitalisme français, ce que souhaite Emmanuel Macron dans  une tribune au Monde. Pas forcément une  mauvaise idée sauf que la fiscalité, l’épargne salariale, les stratégies des institutionnels ne sont guère favorables à cette perspective. Sauf  surtout que les fonds français sont ridicules rapport aux fonds étrangers. Sauf que l’épargne française est surtout orientée vers la pierre et le financement de la dette publique.

 

Pour transformer le capitalisme français    Macron distingue « trois leviers qui doivent être actionnés simultanément ».

  • « Le premier, c’est d’inciter plus fortement les Français à investir dans nos entreprises. C’est pour cela que nous avons élargi le plan d’épargne en actions (PEA), créé le PEA-PME et que nous avons réformé l’assurance-vie en créant l’eurocroissance. C’est pour cela que le projet de loi que je porte facilitera le développement de l’actionnariat salarié (qui a montré son efficacité pour accompagner le développement ou protéger des attaques des groupes comme Eiffage ou Société Générale), et étendra l’épargne salariale aux petites et moyennes entreprises, tandis que des groupes comme Auchan ou Dassault en ont éprouvé l’efficacité. C’est également pour cela qu’il nous faut aller plus loin pour rendre la fiscalité des actionnaires individuels plus encourageante. L’actionnariat individuel est un élément de stabilité, comme le montre l’exemple d’Air Liquide. Faire des salariés et des épargnants français les détenteurs de notre capital productif est un défi urgent.
  • Le deuxième levier, c’est de remobiliser les investisseurs institutionnels pour le financement de notre économie. D’une part, en réorientant les fonds des caisses de retraites vers la détention d’actions françaises et en associant d’autres investisseurs à leur côté. C’est, d’autre part, le sens de la bataille que nous devons mener avec Michel Sapin pour faire évoluer la réglementation européenne « Solvency 2 » : elle a rendu la détention d’actions trop coûteuse au regard de l’exigence prudentielle de niveau de fonds propres pour nos entreprises d’assurance.
  • Le troisième levier, c’est le long terme. C’est le vrai horizon de temps à l’aune duquel se jugent les succès ou les échecs – et particulièrement, en matière d’industrie. L’intérêt général économique nécessite par conséquent de favoriser les acteurs qui portent intrinsèquement une vision de long terme – les actionnaires familiaux, les actionnaires salariés, les actionnaires publics et les fonds longs (français, européens, et internationaux). C’est pour leur donner les moyens de concrétiser cette vision que nous avons voulu que les actionnaires conservant leurs titres au moins deux ans puissent détenir des droits de vote doubles.

Ce n’est pas une anomalie française : la majorité des pays européens autorisent les droits de vote multiples ; dans certains d’entre eux, comme la Suède, ils sont même généralisés de fait. La démocratie actionnariale ne s’est jamais construite sur le principe « une action = une voix ». Que dire en effet des actions B de Google ou de Facebook, pour ne citer que ces seuls exemples, qui accordent dix voix par action à leur détenteur ? Sortons de la naïveté française qui voudrait un libéralisme offert qui n’existe nulle part ailleurs ! Soyons compétitifs, exigeants avec nous-mêmes, mais cohérents avec notre vision de long terme. C’est ce dispositif de droits de vote double qui permettra à nos entreprises de se concentrer sur leur avenir et de faire de vrais choix industriels. C’est ce dispositif qui est en vigueur dans plus de la moitié des entreprises du CAC 40 et que le conseil d’administration de plusieurs autres a proposé à leurs assemblées générales d’adopter. C’est pour le faire vivre que l’Etat a récemment augmenté sa participation au capital de Renault : notre objectif est de faire respecter en assemblée générale la mise en œuvre de ces droits de vote. C’est donc pour constituer une minorité de blocage que nous avons acheté des actions qui seront ensuite revendues. L’Etat retrouvera sa participation de début d’année, en ayant des droits de vote doubles, qui se justifient pleinement dans une entreprise dont l’Etat est actionnaire depuis 1945 et que nous avons aidée durant la crise. C’est dans cet esprit que l’Etat favorisera l’adoption de ce dispositif dans toutes les entreprises dans lesquelles il est présent au capital, afin de pouvoir accompagner les stratégies de long terme.  Notre politique économique repose sur plus d’activité, de compétitivité et une plus grande attractivité : faire venir les investisseurs, attirer des entreprises et des sièges sociaux. Pour cela, nous devons façonner un capitalisme à l’image de nos ambitions : construire un environnement économique et financier propice, retrouver le sens du long terme, financer l’économie réelle, réindustrialiser notre pays. Il faut pour cela être volontaire, et donc accepter que l’économie de marché est un rapport de forces sur lequel nous avons les moyens de peser.

 

 

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