Archive pour le Tag 'Macron'

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Macron l’obligé de Hollande ou l’inverse ?

Macron l’obligé de Hollande ou l’inverse ?

 

Il était clair que Macron désormais engagé dans une démarche d’investiture pour 2017 ne pouvait passer pas laisser passer la phrase méprisante de François Hollande qui avait déclaré lors de son intervention télévisée sur France 2 : « Il sait ce qu’il me doit ». Du coup le ministre de l’économie avait sèchement répliqué qui ne fallait pas confondre le concept de fidélité avec celui de serviteur. D’une certaine manière comme la lutte est engagée de fait pour la candidature en 2017, la question se pose de savoir qui est l’obligé de l’autre. Il se pourrait bien que Hollande doive davantage à Macron que l’inverse. Si l’on s’en tient aux sondages récents on constate que l’opinion publique considère qu’Emmanuel Macon pourrait faire un bon président pour 40 % environ des sondés (derrière Juppé) tandis que François Hollande dépasse tout juste 10 %. Même si on peut discuter ce chiffre d’un sondage qui constitue une photographie de l’état d’esprit de l’opinion à un moment donné reste la tendance lourde : François Hollande est scotché entre 10 et 15 %  dans tous les sondages, on ne lui donne même pas une chance de se qualifier pour le second tour. Dès lors  sa candidature est largement hypothéquée par le soutien indispensable que Macron pourrait lui apporter du fait de sa modernité et de la jeunesse du ministre de l’économie. L’enjeu pour Macron n’est peut-être pas tellement de gagner la bataille de 2017 mas de se positionner comme le leader incontestable dans la perspective de 2022. Un score très honorable en 2017 serait le meilleur tremplin pour l’échéance suivante. François Hollande a donc tout intérêt à s’attirer les bonnes grâces de Macron dont la popularité lui est indispensable,  ce qui n’est pas le cas de l’inverse. Le ministre de l’Economie Emmanuel Macron affirme cependant très habilement  dans une interview à paraître vendredi 22 avril dans L’Est Républicain avoir une « loyauté personnelle envers François Hollande », sans avoir le sentiment d’être « son obligé » ou l’homme d’un « clan ».  »J’ai une loyauté personnelle envers François Hollande. Je lui dois de m’avoir fait confiance et de m’avoir nommé au gouvernement. En même temps, lorsqu’un président nomme quelqu’un ministre, il le fait parce qu’il pense que c’est bon pour son pays, pas pour en faire son obligé », affirme le ministre.  Le ministre, qui a lancé le 6 avril son mouvement, En marche!, entend bousculer le « système bipartiste, avec d’un côté le PS et de l’autre les Républicains », et prendre le « calendrier politique dans le bon ordre ». « Il faut une recomposition de l’offre politique, et il la faut maintenant », insiste-t-il.

(Avec AFP)

 

2017 : un Hollande « très courageux » peut gagner en 2017 (Macron)

2017 : un Hollande « très courageux » peut gagner en 2017 (Macron)

Le ministre de l’économie Emmanuel Macron  ne manque pas d’aplomb en déclarant que François Hollande possède encore une chance de gagner en 2017 s’il se montre suffisamment courageux. En creux, c’est évidemment une forte critique de l’attitude du président de la république qui se réfugie le plus souvent dans le consensus mou. Un règlement de comptes aussi dans la mesure où Emmanuel macro a été dessaisi de la gestion de la loi travail au profit de l’inexpérimenté Myriam el Khomri. Une réplique aussi d’Emmanuel macro a François Hollande qui pour tempérer les velléités électorales de son ministre de l’économie avait indiqué avec une certaine condescendance qu’Emmanuel macro devait se souvenir « de ce qu’il lui doit ». Il s’agit évidemment de sa nomination comme conseiller à l’Élysée puis de sa promotion comme ministre de l’économie. D’une certaine manière cette impertinence d’Emmanuel Macron démontre que la course pour le leadership à gauche est bien engagée entre Hollande, Valls et Macron,  lequel ne désespère sans doute pas de représenter la gauche en 2017 pour le cas où faute de popularité Hollande serait contraint de se retirer. François Hollande a des chances d’être réélu en 2017 s’il prend des « décisions très courageuses » et explique son action, a déclaré Emmanuel Macron dans un entretien diffusé dimanche sur la BBC. Pour le ministre de l’Economie, qui a lancé son propre mouvement transpartisan, « En Marche », pour dresser le « bilan » de la France et proposer des « solutions radicales », l’échéance présidentielle est encore « trop loin » pour se prononcer sur l’offre politique à gauche en 2017. Prié de dire s’il croyait en la possible réélection de François Hollande, au plus bas dans les sondages, Emmanuel Macron a toutefois répondu : « Je pense que s’il prend des décisions très courageuses, s’il explique ce qu’il fait, il pourrait certainement être en situation de gagner. » A la question de savoir s’il songeait lui-même à se présenter, il a répondu : « Je ne veux pas entrer dans ce genre de discussion ». De nouveau interrogé à ce sujet, il a ajouté : « Un an avant, c’est impossible » [de le dire]. En clair Emmanuel macro n’excluant pas cette hypothèse de candidature autant dire qu’il s’y prépare dès maintenant. Selon un sondage Odoxa avec Dentsu-Consulting pour BFMTV et Le Parisien-Aujourd’hui diffusé samedi, François Hollande serait éliminé dès le premier tour de la présidentielle dans tous les cas de figure alors qu’Emmanuel Macron permettrait à la gauche d’accéder au second tour.

2017-SONDAGE. Hollande battu et Macron pas un vrai sauveur

2017-SONDAGE. Hollande  battu  et  Macron pas un vrai sauveur

C’est le énième sondage qui annonce la non qualification de François Hollande pour le second tour des présidentielles ;  l’actuel président de la république serait largement battu. Pour autant pour le cas où Macron représenterait la gauche les chances de se  qualifier ne seraient cependant pas complètement certaines. En effet Macron ne devancerait Sarkozy que de 2% au premier tour, soit l’épaisseur d’un trait ou plus exactement un écart qui se situe dans la marge d’erreur des sondages. Selon un sondage Odoxa pour BFMTV et Le Parisien, François Hollande n’accéderait au second tour de la présidentielle 2017 dans aucun cas de figure. Emmanuel Macron permettrait en revanche à la gauche de se qualifier. François Hollande serait éliminé dès le 1er tour de la présidentielle de 2017 dans tous les cas de figure, tandis qu’une candidature d’Emmanuel Macron permettrait à la gauche de se qualifier, selon un sondage Odoxa pour BFMTV et Le Parisien publié samedi. Si le premier tour de l’élection avait lieu dimanche prochain, François Hollande (15% des intentions de vote) arriverait derrière Marine Le Pen (31%) et Nicolas Sarkozy (20%) si ce dernier gagne la primaire de la droite. Ils seraient suivis de François Bayrou (13%), Jean-Luc Mélenchon (11%), et Nicolas Dupont-Aignan (5%). Cécile Duflot et Philippe Poutou feraient égalité, 2%, et Nathalie Arthaud serait à 1%. Si Alain Juppé représentait la droite, il recueillerait 34% des votes en bénéficiant du report des voix de Bayrou et devancerait Marine Le Pen (32%), tandis que François Hollande baisserait à 14%. En revanche, dans l’hypothèse où Emmanuel Macron serait candidat, il aurait 21% des voix, derrière Marine Le Pen (30%), mais devant Sarkozy (19%). Au cas où Juppé et Macron sont candidats, Marine Le Pen arrive toujours en tête (31%), devant le maire de Bordeaux (29%) et le ministre de l’Économie (18%). Au second tour, Nicolas Sarkozy (55%) emporterait un duel face à Marine Le Pen (45%). L’écart en faveur de l’ancien président était plus net en janvier 2016 (56%-54%) et surtout en mai 2015 (59%-41%). Emmanuel Macron (61%) serait vainqueur face à Marine Le Pen (39%). Le rapport entre les deux était de 65%-35% en janvier. Alain Juppé recueillerait de son côté 66%, contre 70% en janvier et 67% en mai 2015. En revanche, si François Hollande franchit l’obstacle du premier tour, il serait battu au second tour contre la dirigeante du FN (47% contre 53%). Il l’emportait en janvier avec 54% des intentions de vote contre 46%.

Rédaction (avec AFP) – leJDD.fr

Macron : « il sait ce qu’il me doit» (Hollande)…. ou la condescendance de la monarchie républicaine

Macron :  « il sait ce qu’il me doit» (Hollande)….  ou la condescendance de la monarchie républicaine

 

 

Hollande a confirmé lors de son émission télévisée sur France 2 la logique de l’oligarchie.  A la tête, il y a le monarque républicain, omniprésent, autour des courtisans qui attendent la faveur du roi et très loin dans un horizon difficile à distinguer : des sujets. Hollande rappelle donc les règles en vigueur dans cette oligarchie : les jeunes aristocrates de la politique sont d’abord choisis comme membres des cabinets avant éventuellement de postuler pour un mandat électoral et pour une échéance comme 2017 il faut forcément être adoubé par le monarque lui-même à moins d’être accusé de trahison. C’est d’ailleurs de cette manière que François Hollande est entré en politique après avoir soutenu la candidature de Mitterrand, il est devenu chargé de mission à l’Élysée. Il s’est lui aussi ce qu’il doit à Mitterrand, c’est-à-dire à peu près tout à moins comme Cheminade de finir dans un placard d’un quelconque ministère. C’est de cette manière que l’oligarchie se reproduit, c’est-à-dire de manière tout à fait aléatoire, injuste et corporatiste. Rien évidemment ne prédestinait François Hollande à devenir président de la république, il aura fallu de nombreux concours de circonstances. Mais les circonstances ne transforment pas un homme aussi habile fut-il en homme d’État. C’est tout le drame de l’actuel président de république dont le costume est beaucoup trop large pour lui en dépit de l’embonpoint retrouvé depuis 2012. On voit bien que la Ve République qui fait tout reposer sur les décisions de son président a atteint les limites de l’acceptable. S’autoriser à déclarer en substance « tais-toi tu me dois tout »  démontre à à l’évidence la confusion mentale du plus haut magistrat du pays qui confond concept de mandat et pouvoir autocratique.

En réaction à Macron, Valls veut conserver le clivage droite gauche

 

Manuel Valls qui s’est fait dérober à gauche  l’image du plus réformiste par Emmanuel Macron ; il  réagit avec une certaine vigueur en même temps qu’une grande maladresse à la proposition d’Emmanuel Macron de dépasser les vieux clivages droite gauche. Pourtant il est souvent bien difficile d’identifier des clivages  essentiellement artificiels et finalement régulés  par l’immobilisme. Pour Valls qui veut conquérir le parti socialiste il est nécessaire de conserver des marqueurs à gauche. Ce qui n’est pas le cas d’Emmanuelle Macron qui lui cherche plutôt un positionnement au centre de l’échiquier politique et chez les plus réformateurs. L’argumentaire de Manuel Valls est par ailleurs assez fumeux et contradictoire puisque le Premier ministre  propose de maintenir en l’état les partis de droite et les partis de gauche il estime en même temps nécessaire de dépasser les clivages partisans. Justement ce que propose Emmanuel M Macron. En réalité Valls et Macron sont sans doute idéologiquement assez proches mais c’est justement cette proximité qui les conduit à se différencier de manière un peu outrancière voir caricaturale pour décrocher le titre de leader de la gauche. Il serait absurde de vouloir effacer « les différences entre la gauche et la droite, a donc déclaré jeudi à Metz Manuel Valls, au lendemain du lancement du mouvement «transpartisan» du ministre de l’Économie Emmanuel Macron baptisé En Marche! Dans une démocratie, «il y a forcément des forces politiques. Il y a même une gauche et même une droite. Il y a des extrêmes gauches et une extrême droite. Et heureusement. C’est ainsi que fonctionne notre démocratie. Il serait absurde de vouloir effacer ces différences», a déclaré le Premier ministre, en marge de la cérémonie de la pose de la première pierre du centre des congrès Robert-Schuman à Metz. «Mais nous savons aussi que ces perceptions ont changé, que les différences se sont estompées et parfois même elles ne sont pas perçues par nos concitoyens», a-t-il poursuivi. «C’est pourquoi nous devons être capables de dépasser les clivages partisans et de nous situer au-dessus des petites querelles.»

Emmanuel Macron en marche vers où ?

Emmanuel Macron en marche vers où ?

 

Le moins que l’on puisse dire c’est que la décision d’Emmanuel Macron de créer un parti politique intitulé en marche suscite à la fois intérêt, interrogation mais aussi rejet chez certains. La première question est de savoir si Macron se prépare pour l’échéance présidentielle de 2017. Cela supposerait toutefois que François Hollande renonce à se présenter, ce qui est encore loin d’être évident. Peut-être s’agit-il davantage de préparer des élections présidentielles suivantes en 2022. On se demande également s’il s’agit d’une sorte de club de réflexion ou d’une organisation dont l’ambition est plus large. Officiellement Emmanuel Macron  qui s’affirme de gauche ne dispose pas du soutien de structures politiques classiques, il n’est pas même adhérent au parti socialiste. Son nouveau parti en marche pourrait constituer la base nécessaire pour exister politiquement au plan national et y de disposer de relais. Plus fondamentalement Emmanuel Macron s’appuie sur le  rejet assez global du système politique pour proposer autre chose.  C’est-à-dire une vision qui dépasse les clivages traditionnels, clivages d’ailleurs souvent artificiels et qui ne conduisent qu’à l’immobilisme. Du côté du parti socialiste on n’apprécie pas forcément cette démarche qui veut rompre avec les approches idéologiques classiques.  A droite, l’ancien Premier ministre Jean-Pierre Raffarin, de sensibilité centriste parmi Les Républicains, se félicite d’un mouvement qui « va plutôt dans la bonne direction » et estime que le jeune ministre pourrait travailler avec son champion pour la présidentielle de 2017, Alain Juppé. « Je ne vois aucune incompatibilité entre Emmanuel Macron et Alain Juppé. Là, il y a peut-être pour l’avenir des signaux intéressants », a jugé le sénateur sur France 2, évoquant l’idée d’avoir « des partenariats », un peu comme la grande coalition en vigueur en Allemagne entre chrétiens et sociaux-démocrates. C’est à gauche, dont Emmanuel Macron est la bête noire, que les crispations sont les plus fortes. Pour le cofondateur du Parti de gauche, Jean-Luc Mélenchon, la ficelle tirée par François Hollande est un peu grosse. « Vous et moi, on ne sait pas très bien qui manoeuvre pour qui dans cette histoire, mais on voit bien qu’ils sont en pleine préparation de la campagne présidentielle de François Hollande », a-t-il déclaré sur France Info. Pierre Laurent, secrétaire national du Parti communiste, a estimé qu’Emmanuel Macron et, par ricochet, François Hollande, montraient leur vrai visage à travers cette initiative. « Le ni droite ni gauche est le masque de ceux qui finiront à droite », a-t-il dit sur BFM TV. Le premier secrétaire du PS, Jean-Christophe Cambadélis, qui tente d’apaiser un parti au bord de l’explosion, est quant à lui réservé face à un ovni politique qu’il a souvent critiqué. « S’il contribue à élargir la majorité, son apport est positif. S’il provoque crispation et réduction, son action l’est moins. Il a le choix des armes. S’il veut changer le centre de gravité de la gauche, il fait fausse route. »

(avec Reuters)

Macron, atout ou handicap pour la gauche ?

Macron, atout ou handicap pour la gauche ?

Pour 52% des Français, le ministre de l’Economie représente « plutôt un handicap » pour la gauche, selon le sondage Elabe pour BFMTV. Un résultat plus nuancé chez les sympathisants de gauche: ils ne sont que 50% à le considérer comme un atout. A l’inverse, pour une large majorité des sympathisants PS, Emmanuel Macron est un atout: ils sont 64% à le penser, contre 36% qui estiment qu’il est un handicap. Par ailleurs, les questions soulevées par le ministre à propos de la fonction publique semblent rencontrer un écho auprès des Français. 65% d’entre eux se déclarent favorables à ce que le statut des fonctionnaires soit le même que celui des salariés du privé, contre 34% qui y sont opposés. Même chez les sympathisants de gauche, et plus particulièrement au PS, la proposition d’Emmanuel Macron rencontre un succès, bien que plus nuancé: 52% s’y déclarent favorables contre 47%. Du côté des sympathisants PS, 57% y sont favorables.  C’est à droite que les soutiens à l’alignement du statut des fonctionnaires sur celui des salariés du secteur privé sont les plus nombreux: 79% des sympathisants de droite et du centre sont pour, dont 74% à l’UDI et 88% chez les Républicains. De même, 67% des sympathisants FN se prononcent en faveur d’une telle mesure.

Primaire à gauche : Aubry ou Macron ?

Primaire à gauche : Aubry ou Macron ?

Dans le cadre d’une éventuelle primaire à gauche un sondage Elabe pour BFM montre que les Français accordent leur préférence à Macron mais les électeurs de gauche sollicitent de manière très nette Martine Aubry.  Emmanuel Macron, apparaît comme le meilleur candidat de la gauche. Ainsi, 46% des sondés pensent qu’il ferait un bon représentant, devant Nicolas Hulot, issu lui de la société civile, qui remporte 44% d’opinions favorables et Manuel Valls (42%). L’enquête confirme le désamour des Français vis-à-vis de François Hollande qui apparaît auprès de seulement 20% des sondés comme un bon candidat. Alors que le premier secrétaire du PS, Jean-Christophe Cambadélis, annonce souhaiter qu’un seul candidat socialiste se présente dans l’éventualité d’une primaire à gauche, pour les partisans du courant, ce devrait être Martine Aubry. La maire de Lille est plébiscitée à 71% par les partisans de la gauche. Nicolas Hulot, encore une fois en deuxième position, est, pour 58% des sondés un bon candidat pour la gauche, devant, encore lui, Manuel Valls (56%). Un sympathisant de gauche sur deux estime également qu’Arnaud Montebourg et Emmanuel Macron seraient une bonne chance pour leur parti. Martine Aubry arrive également en tête du classement des meilleures chances pour la gauche en 2017 réalisé auprès des sympathisants du Parti socialiste avec 73% d’opinions favorables. Ses poursuivants reçoivent un meilleur accueil puisque Manuel Valls représente pour 70% d’entre eux un bon candidat. François Hollande est lui choisi à 61%, juste devant Emmanuel Macron (60%).  Si les Français espèrent l’organisation d’une primaire, il fait peu de doutes pour eux que malgré tout François Hollande sera candidat à la prochaine échéance présidentielle. 63% des sondés pensent que l’actuel président de la République se présentera à sa propre réélection. Cette hypothèse est partagée par l’ensemble des électeurs, quelle que soit leur sensibilité politique. Ainsi, 68% des sympathisants de la gauche, et 77% au Front de Gauche

Emmanuel Macron annonce la création de son mouvement politique

Emmanuel Macron annonce la création de son mouvement politique

 

L’idée d’Emmanuel macro c’est de créer un mouvement qui dépasserait les clivages gauche droite actuels. En clair Emmanuel macro veut contourner le parti socialiste qui ne l’apprécie guère mais aussi les autres formations situées au centre et à gauche. Une initiative assez originale mais dont la portée opérationnelle ne sera sans doute pas immédiate. En effet pour 2017 les élections présidentielles seront encore sous maîtrise des partis politiques traditionnels. Mais compte tenu de la lassitude voire du désintérêt total d’un grand nombre d’électeurs à l’égard du système politique,  il se pourrait que la démarche de Macron  trouve le moment venu un écho dans l’opinion. Beaucoup de clivages actuels entre la gauche et la droite demeurent  en effet assez artificiels et sont finalement arbitrés par l’immobilisme. (D’où sans doute le nom du parti d’Emmanuel Macron : « en marche ») Macron devra cependant étoffer son projet, lui donner une consistance, une crédibilité bien sûr sur le plan économique mais aussi dans les domaines sociaux, environnementaux et sociétaux. Le ministre de l’Économie, Emmanuel Macron, a donc annoncé ce mercredi 6 avril la création d’un nouveau mouvement politique lors d’une réunion citoyenne dans sa ville d’Amiens (Somme). Il a donc profité de cette occasion pour dévoiler la création d’une structure pour soutenir ses idées à un an de l’élection présidentielle de 2017. Depuis plusieurs mois, des rumeurs avaient annoncé que ce mouvement consisterait à être « à mi-chemin du laboratoire d’idées et du parti politique » qui ne sera « ni à droite, ni à gauche ».  « J’ai pris du temps, j’ai réfléchi, j’ai consulté, j’ai associé et j’ai décidé qu’on allait créer un mouvement politique, un mouvement politique nouveau« , a déclaré Emmanuel Macron, affirmant aussi qu’une candidature en 2017 n’était pas sa « priorité aujourd’hui ». « Cela fait plusieurs mois que l’on s’organise, mais ça y est, ça va venir vite, ce n’est plus qu’une question de semaines », expliquaient des proches du ministre le 2 mars. Un lancement qui s’est concrétisé par la création d’un compte Twitter officiel, un site internet, et une véritable opération de communication pendant le discours d’Emmanuel Macron.

Loi Travail: Macron se rebiffe

Loi Travail: Macron se rebiffe

Le ministre de l’économie n’est pas content des arbitrages rendus à propos de la loi. Il a des raisons pour cela d’abord parce qu’il n’a pas été associé à ces arbitrages ensuite parce qu’il conteste nombre de modifications qui ont été apportées au projet initial notamment en matière de définition des licenciements, d’indemnisation des licenciements et de forfait jours mais aussi sur l’apprentissage Selon le site internet LeMonde.fr, Emmanuel Macron a regretté cette décision, en marge d’un déplacement à Cannes au Marché international des professionnels de l’immobilier (Mipim). « J’espère que le débat parlementaire permettra de réintroduire des dispositions de bon sens qui ont été retirées à la demande des syndicats réformistes et des organisations de jeunesse », a-t-il déclaré, selon le site. « A force de vouloir prendre des mesures protectrices pour les jeunes, on ne les protège pas au travail mais on les protège du travail. J’avoue que je n’arrive pas à m’y résoudre », a ajouté le ministre de l’Economie, cité par LeMonde.fr. Le ministre de l’Economie, Emmanuel Macron, a pris mardi le contre-pied de Manuel Valls en souhaitant le rétablissement par le Parlement des dispositions initiales du projet de réforme du Code du travail sur les apprentis, dénoncées par les syndicats, une partie de la gauche et des mouvements de jeunesse. Le texte initial prévoyait que les apprentis de moins de 18 ans pourraient travailler jusqu’à 10 heures par jour et 40 par semaine « à titre exceptionnel ou lorsque des raisons objectives le justifient », dans des secteurs déterminés par décret, après information de l’inspecteur et du médecin du travail. Aujourd’hui, le Code du travail prévoit que de telles dérogations exceptionnelles peuvent être accordées dans la limite de cinq heures par semaine par l’inspecteur du travail, après avis conforme du médecin du travail.

Loi Travail : Macron mange son chapeau !


Loi Travail : Macron mange son chapeau !

Non seulement Macron a été dessaisi de la gestion de la loi portant sur la modernisation économique et sociale au profit d’une part de Myriam El Khomri  d’autre part de Michel Sapin mais en plus il a dû avaler des modifications sur les points stratégiques qu’il avait introduits dans la loi sur les licenciements, le barème d’indemnisation des licenciés et le recours aux forfaits jours. Des dispositions essentielles pour lui et qu’il avait introduit au dernier moment  des arbitrages avant la présentation de la première mouture de la loi travail. Du coup le ministre de l’économie se met à reprocher à Manuel Valls un manque de pédagogie. Curieux pour quelqu’un qui s’était complètement assis sur la concertation.  En cause évidemment la lutte fratricide que se livrent Macon et Manuel Valls pour apparaître comme le seul leader de l’action réformatrice ;  une lutte politicienne qui prend le dessus de l’intérêt général et qui explique à la fois les outrances autant que les reculs. Le ministre de l’Économie se battait surtout pour assouplir le licenciement économique, plafonner les barèmes aux prud’hommes et faciliter le recours aux forfaits jours en reprenant purement et simplement les propositions du Medef. Après l’annonce de Manuel Valls sur la nouvelle version du projet de loi, Emmanuel Macron a perdu la partie.  »Il n’en reste plus rien », se désole même un député acquis à sa cause, qui déplore une loi édulcorée.  Malgré tout, Emmanuel Macron faisait bonne figure hier. À la conférence de presse, il arborait un large sourire. Pourtant, cette nouvelle mouture est un désaveu pour lui. « Il n’était pas de bonne humeur », confie un ami. De là à démissionner, il y a un pas qu’il ne franchira pas. « Il est obligé de faire contre mauvaise fortune bon cœur », explique un proche.

Macron lance « La Gauche Libre »

Macron lance « La Gauche Libre »

 

Officiellement ce n’est pas Macon lui-même qui lance son mouvement la gauche libre mais ses partisans. Des partisans qui affirment quand même qu’ils ont reçu la bénédiction de leur leader. Le signe évidemment Emmanuel Macon entend valoriser la popularité dont il jouit dans l’opinion publique pour le rendre incontournable sur l’échiquier politique. Par ailleurs dans l’éventualité d’un renoncement de François Hollande pour l’élection présidentielle de 2017 Macon pourrait constituer un redoutable adversaire pour les autres concurrents et en particulier pour Manuel Valls, lequel souhaiterait bien brandir seul le drapeau du réformisme. Si ce n’est pas pour 2017 ce pourrait être alors  pour 2022. En effet les mesures que pourrait prendre un président de droite à partir de 2017 risquent d’être très radicales  mais aussi impopulaires ; du coup, l’alternance  pourrait se reposer en 2022. « La Gauche Libre » se défend de vouloir créer un mouvement concurrent du PS pour porter une éventuelle candidature de leur champion à la présidentielle de 2017. »On ne souhaite pas détruire le Parti socialiste, on préférerait qu’il change de l’intérieur, mais je pense qu’aujourd’hui il faut être à l’extérieur pour le changer », dit Pierre Person. « De l’intérieur, on ne peut pas changer le PS. C’est un parti d’élus, il a perdu énormément d’adhérents. Il n’est plus représentatif de l’électorat de gauche. » « On se définit un peu comme une start-up politique », explique-t-il. « On essaie de changer un peu le modèle classique d’engagement partisan », ajoute-t-il. La prochaine étape est le lancement d’antennes au niveau départemental afin d’en faire un collectif décentralisé.

 

Loi travail : la compétition du plus réformateur entre Valls et Macron

Loi travail : la compétition du plus réformateur entre Valls et Macron

D’une certaine manière la simplification du droit du travail est instrumentalisée par les deux candidats potentiels à la succession de François Hollande comme leader  de la gauche. Certes cette simplification était nécessaire mais pas d’une manière aussi brutale, aussi bâclée et aussi déséquilibrée. En outre la réforme du marché du travail ne saurait constituer le seul remède miracle pour la reprise de l’emploi en France. Bien d’autres éléments sont à prendre en compte et sans doute en priorité le niveau de la fiscalité et les procédures bureaucratiques. Mais l’enjeu pour Manuel Valls n’est sans doute pas essentiellement économique et social mais politique. A  gauche on fait déjà le pari que  François Hollande  a déjà  perdu pour 2017. Une course est engagée entre Macron et Valls pour décrocher le titre de premier réformiste de France. Une lutte fratricide car elle a conduit Emmanuel Valls à écarter Macron de la présentation des lois de modernisation économique et sociale au profit d’une part de Myriam El Khomri  d’autre part de Michel sapin. C’est cette rivalité qui explique grandement la brutalité de la démarche et le côté bancal du projet de loi. Du coup François Hollande commence à s’agacer sérieusement des conséquences néfastes de cette compétition mortifère engagée entre les deux protagonistes.  Pour l’entourage de François Hollande, les deux vrais responsables de cette situation sont avant tout Manuel Valls et Emmanuel Macron. Une rivalité entre les deux hommes qui frappe un ministre. « Valls et Macron jouent à ‘Je suis plus réformateur que toi’« , estime-t-il. C’est semble-t-il à cause d’eux que le président ne cache désormais plus son inquiétude.

Migrants Calais : Macron remis à sa place par Cazeneuve

Migrants Calais : Macron remis à sa place par Cazeneuve

 

Le ministre de l’intérieur Bernard Cazeneuve a sèchement remis à sa place Macron à propos des migrants de Calais. Emmanuel Macron s’était exprimé sur le sujet en indiquant que dans le cas de la sortie du Royaume-Uni de l’Europe, il n’y aurait plus de raison de retenir les migrants à Calais. Bernard Cazeneuve s’étonne que le ministre de l’économie s’aventure sur des terrains qui ne sont pas de sa compétence. Pourtant Bernard Cazeneuve devrait bien savoir qu’il existe désormais un conflit ouvert entre Emmanuel Macron et Manuel Valls. On sait en effet qu’Emmanuel Macron a été écarté de la gestion du débat relatif à la modernisation économique et sociale au profit d’une part de Sapin d’autre part d’El Khomri. En outre la posture de réformateur  a été volé dans l’opinion publique par Emmanuel Macron. Se joue aussi la question d’un éventuel remplacement de Manuel Valls en cas d’échec de la loi travail. Au-delà la lutte concerne le positionnement de chacun des deux responsables pour 2017 et 2022. Sur le fond Macron n’a pas tort ; en cas de Brexit, il n’y aurait plus aucune raison d’empêcher les migrants de rejoindre le Royaume-Uni. Il n’y a pas que Manuel Valls qui est agacé par Emmanuel Macron au sein du gouvernement. Le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve s’est exaspéré vendredi du « buzz » de son collègue de l’Economie Emmanuel Macron sur une ouverture de la frontière à Calais en cas de Brexit. « Sur ce sujet-là, ce ne sont pas des déclarations qui font le buzz dont on a besoin, c’est d’une action sur la durée (…) qui donne des résultats », a déclaré Bernard Cazeneuve sur BFMTV/RMC. « Comme vous le savez, c’est moi qui suis en charge de ce sujet au sein de ce gouvernement ». Jeudi, le ministre de l’Economie avait mis en garde contre les conséquences d’une sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne, prévenant que la France cesserait de retenir les migrants à Calais : « Le jour où cette relation sera rompue, les migrants ne seront plus à Calais ». Quelques heures plus tard, François Hollande avait renchéri : « il y aura des conséquences si le Royaume-Uni quitte l’UE (…) y compris sur la manière de gérer les situations en matière de migrations ». « Je pense tout simplement que le ministre de l’Economie, qui fait un travail absolument remarquable dans son domaine de compétences, qui a beaucoup à faire pour la croissance et relever le pays (…), se consacre entièrement à sa tâche comme moi je me consacre entièrement à la mienne », a ajouté Bernard Cazeneuve. »Ces sujets sont d’une extraordinaire complexité. Sur les sujets compliqués, il faut travailler beaucoup et parler peu », a-t-il insisté.

Emmanuel Macron à Matignon ?

Emmanuel Macron à Matignon ?

On s’interroge de plus en plus dans les allées du pouvoir sur la perspective d’un départ de Manuel Valls. Première raison Manuel Valls ne joue plus du tout le rôle de fusible pour François Hollande. Un François Hollande au plus bas dans les sondages comme Manuel Valls. En outre l’autoritarisme de Manuel Valls ne cesse de faire des mécontents partout, au sein de la majorité bien sûr, au sein du gouvernement mais aussi dans l’opinion publique. On voit mal comment la loi travail pilotée par Manuel Valls pourrait aboutir tellement les marges sont étroites. Première raison le gouvernement n’a pas de majorité parlementaire pour voter ce texte en l’état. Seconde raison l’opposition unanime des syndicats avec des nuances puisque certains sont favorables à des modifications tandis que l’autre veulent le retrait pur et simple. Du coup pour faire passer sa loi Manuel Valls sera contraint à procéder à de sérieux amendements ce qui pourrait dénaturer le projet aux yeux du patronat et de la droite et déconsidérer le premier ministre. Il ne reste plus que deux hypothèses pour Manuel Valls soit faire de très sérieuses concessions remettant un peu en cause la philosophie du projet, soit partir. Un départ maintenant envisageable compte tenu par ailleurs de son impopularité. Dès leur certains envisagent  de voir Emmanuel Macron à la place de  Manuel Valls à Matignon Selon le baromètre de l’institut Elabe pour les Échos publié hier*, François Hollande (17 % de confiance) et Manuel Valls (23 %) battent tous deux leur record d’impopularité. Le président perd quatre points en un mois et seize en un trimestre. Le Premier ministre perd également quatre points en un mois et ne se trouve plus qu’un point au-dessus du record d’impopularité absolu de

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