Archive pour le Tag 'Macron'

Page 189 sur 193

Statut fonctionnaires : Macron fout le bazar au PS

Statut fonctionnaires : Macron fout le bazar au PS

Cette fois Macron a foutu réellement le bazar au PS avec sa proposition de revoir le statut des fonctionnaires. Il s’attaque en effet au sujet intouchable, au totem , au tabou le plus sacré. D’autant plus que la très grosse majorité des responsables du PS sont eux-mêmes fonctionnaires. Du coup les réactions de la gauche notamment sont assez significatives de la confusion idéologique au parti socialiste qui assimile les valeurs au statut de la fonction publique. La preuve que les valeurs avancées constituent un écran de fumée pour masquer en fait un corporatisme ordinaire. Des réactions en fait assez lamentables et qui prouvent  l’indigence de l’idéologie socialiste. Qui exaspère l’aile gauche du PS ; et en son sein, tous ceux qui ne veulent plus être appelés les « frondeurs » : l’ex-député PS Jérôme Guedj trouve ainsi « extrêmement lassant » que le jeune ministre fasse de la « transgression » pour dire « je suis moderne ».  « Emmanuel Macron s’est un peu spécialisé dans des provocations consistant à utiliser la rhétorique de la droite et les endosser comme un ministre supposé de gauche », commente le député d’Indre-et-Loire. Avant d’ajouter : Sans aller jusque là, Emmanuel Maurel, de l’aile gauche du PS, a lâché, grinçant : « C’est toujours le même procédé. Il y a la provocation de Macron, le recadrage de l’exécutif et le sermon de Jean-Christophe Cambadélis. Et circulez, il n’y a rien à voir… C’est navrant et lassant. » « Je trouve qu’à quelques semaines des élections régionales, où l’on doit mobiliser notre électorat, où l’on doit réaffirmer nos valeurs de gauche, reprendre une fois de plus des propositions qui sont de droite, des mots qui sont de droite, eh bien je pense que c’est irresponsable de la part du ministre de l’Économie », ne décolérait pas le député Yann Galut.  « La stratégie d’Emmanuel Macron est bien connue. Pour cacher les échecs et l’absence de résultats de sa politique, il se détourne de sa mission de ministre et il fait de la provocation permanente à gauche. Et à chaque fois, Hollande, Valls recadrent (le ministre). Mais où est l’autorité ? », s’est agacée la sénatrice Marie-Noëlle Lienemann, également de l’aile gauche. Du côté de l’exécutif comme du patron du PS, Jean-Christophe Cambadélis, on voulait croire samedi que l’incendie avait été circonscrit avec le recadrage immédiat de François Hollande, qui a profité vendredi soir d’une remise de décorations pour se livrer à un véritable éloge des fonctionnaires, vivier électoral pour la gauche. « Le président a mis les points sur les ‘i’, il n’y a pas de raison de polémiquer », estime-t-il. « Le ministre de l’Économie a encore besoin d’apprendre que le off n’existe plus. Le président de la République a clos la polémique », a également commenté Corinne Narassiguin, porte-parole du PS.Marylise Lebranchu, ministre de la Fonction publique et donc concernée au premier chef par les propos d’Emmanuel Macron, a tenu à calmer le jeu ce samedi midi sur RTL, affirmant qu’il n’y avait aucune tension entre son ministère et celui d’Emmanuel Macron et qu’il n’y aurait pas de remise en cause du statut des fonctionnaires. Après une première mise au point vendredi sur ses propos, Emmanuel Macron a mis en avant ce samedi qu’il était lui-même haut fonctionnaire pour essayer de faire taire les critiques. « Vous ne me ferez tomber ni dans la langue de bois, ni dans les provocations », a-t-il lancé.

 

Statut des fonctionnaires : Hollande contredit Macron

Statut des fonctionnaires : Hollande contredit Macron

 

 

Bombe Macron a lancé une nouvelle bombe en considérant que le statut des fonctionnaires n’était plus j’adaptais. Une nouvelle bombe après celle des 35 heures. Mais Macron sur les 35 heures comme sur le statut de fonctionnaire à aussitôt démenti ses propres propos. Bref la dialectique habituelle en politique : on mange d’abord une idée qu’on relativise ensuite voir qu’on dénonce en sachant très bien que le débat est lancé. Évidemment la Macron s’attaque à un gros morceau, à totem de la gauche à un tabou. Cela d’autant plus que la plupart des membres de l’oligarchie politique à gauche comme à droite sont d’anciens fonctionnaires eux-mêmes. Au-delà de la question du statut de fonctionnaire qui n’est plus adapté ni à l’économie ni à la société moderne se pose tout autant la question centrale du nombre d’agents relevant de la fonction publique aussi bien centrale que locale. Ce qui supposerait de remettre à plat les fonctions régaliennes de l’État et des collectivités locales. Certaines de ces fonctions méritent tout simplement d’être abandonnées,  d’autres allégées,  d’autres enfin transférées au privé. L’enjeu c’est de supprimer de leurs de d’un million de fonctionnaires qui contribuent largement à plomber les déséquilibres financiers la compétitivité et l’emploi. L’ enjeu est aussi d’avoir des fonctionnaires plus qualifiés, plus productifs et mieux rémunérés. Pour deux raisons fondamentales d’une part eue égard au coût de fonctionnement de ces fonctionnaire,s d’autre part compte  tenu de la bureaucratie qu’elle sécrète et qui entrave le dynamisme et l’initiative du secteur privé. Hollande a immédiatement voulu éteindre l’incendie de ce débat sulfureux pour la gauche en affirmant le contraire de Macron et son attachement au statut actuel de fonctionnaire. François Hollande s’est donc dit vendredi « attaché » au « statut » des fonctionnaires, alors que le ministre de l’Economie Emmanuel Macron aurait jugé que ce statut n’était plus « adéquat », lors d’une rencontre qui était censée rester « off ». Mais le chef de l’Etat a aussi insisté sur la nécessité pour les fonctionnaires de s’adapter en permanence.  Début de polémique vendredi sur le statut des fonctionnaires. Une journaliste de Challenge affirme qu’Emmanuel Macron est favorable à une réforme de ce statut. Le ministre de l’Economie l’a semble-t-il dit lors d’une rencontre organisée par un think tank : le statut de fonctionnaire ne serait plus « adéquat« , selon le ministre. Le Monde raconte comment ces propos étaient censés rester « off ». Ce vendredi soir, Emmanuel Macron, qui avait déjà mis le feu à la gauche en remettant en cause les 35 heures, dément : « A aucun moment je n’ai parlé d’une réforme du statut de fonctionnaire« . Ce « statut n’est pas remis en cause« , a-t-il déclaré en ajoutant : « Les propos partiels rapportés donnent une vision déformée de ma pensée« . Mais le ministre a quand même été recadré par François Hollande, probablement conscient du caractère explosif de telles déclarations. Le chef de l’Etat s’est dit « attaché au statut des fonctionnaires« , lors d’une cérémonie à Tulle. Il a fait un véritable éloge de ce statut, alors qu’il remettait la légion d’honneur, justement à un fonctionnaire. En insistant tout de même sur la nécessité pour eux de s’adapter en permanence, le tout dans un certain lyrisme corpo :  « Etre fonctionnaire, ce n’est pas être dans une position figée, ce n’est pas refuser la modernité être fonctionnaire, c’est, au contraire, être toujours capable d’anticiper de prévoir et de servir. Et c’est la raison pour laquelle le fonctionnaire a des droits, le statut, et a des devoirs et qu’il doit en permanence s’adapter, évoluer et être capable d’être au meilleur pour être au service du public. »

Loi Macron : + 0,3% de croissance d’ici cinq ans (OCDE) !!! Pifométrique !

Loi Macron : + 0,3% de croissance d’ici  cinq ans (OCDE) !!! Pifométrique !

 

 

 

La loi Macron un pourrait donc créer 0,3 % de croissance supplémentaire parents d’ici cinq ans d’après l’OCDE. Une évaluation évidemment discutable et sans doute très approximatives comme la plupart de ces exercices de quantification des les effets d’une politique. A priori ce chiffre de 0,3 % paraient d’ailleurs un peu excessif content de tenu de la trajectoire de croissance de la France qui ne devrait pas dépasser 1,5 % pour les cinq années à venir d’après l’OCDE elle-même. Il s’agit en faite d’une évaluation moins scientifique que pédagogique qui vise à encourager la France dans la voie de la libéralisation et de la simplification. En faite c’est une manière de donner une légitimité économique aux prochaines réformes dites Macron de qui porteront sur le droit du travail et le numérique. Cinq groupes de mesures quantifiables de la loi pour la croissance, l’activité et l’égalité des chances économiques devraient générer 0,3% de croissance supplémentaire en France à un horizon de cinq ans, estime l’Organisation pour la coopération et le développement économiques (OCDE). L’OCDE estime cet impact à 0,4% de croissance à un horizon de dix ans, si elles sont résolument mises en œuvre, selon un document d’évaluation remis vendredi au ministre de l’Economie, Emmanuel Macron. Ces résultats, souligne l’OCDE, s’ajoutent à ceux d’autres réformes entreprises depuis 2012 et dont l’impact a été estimé en octobre à 0,3 point de croissance par an sur cinq ans et près de 0,4 point sur dix ans.   »On parle ici d’un ensemble de mesures qui pourrait ajouter 4% de PIB » au total, a dit le secrétaire général de l’OCDE, Angel Gurria, ajoutant attendre davantage, notamment de la réforme du code du travail ou de la loi « Macron 2″ qui portera sur l’économie numérique. L’OCDE dit avoir quantifié l’effet de cinq blocs de mesures : réforme des professions réglementées (0,1% à cinq ans et 0,18% à dix ans) et ouverture des commerces le dimanche et en soirée (0,08% et 0,13%) devraient apporter le plus. Ont aussi été mesurés l’impact de la libéralisation du transport en autocars (0,05% et 0,07%), la simplification des plans de sauvegarde de l’emploi (0,02% et 0,05%) et la réforme du permis de conduire (0,01%). L’OCDE dit n’avoir pu quantifier l’impact d’autres mesures telles que celles visant à renforcer la concurrence dans le commerce de détail, à réformer les prud’hommes ou à stimuler l’épargne salariale et l’actionnariat salarié. « Cette évaluation ne prend pas en compte les complémentarités possibles entre différentes mesures de la loi et avec d’autres réformes qui ont été introduites simultanément (…) même si l’expérience des pays de l’OCDE ayant introduit des changements de politiques sur plusieurs front à la fois suggère qu’elles peuvent être importantes », souligne l’OCDE. En bref des estimations très pifométriques !

Travail le dimanche : Hidalgo en désaccord avec Macron

Travail le dimanche : Hidalgo en désaccord avec Macron

 

 

Année Hidalgo est très est en colère et le fait savoir publiquement à Macron à propos du travail le dimanche. Il y a deux motifs à ce mécontentement d’abord la maire de Paris reproche à Emmanuel Macron d’étatiser  à nouveau cette question puisque le maire sera dessaisi de son pouvoir au profit du préfet. Sur le fond Anne Hidalgo s’oppose à l’extension inconsidérée du travail du dimanche en raison de son impact négatif sur le commerce local et des dérogations au droit du travail. Anne Hidalgo est tellement en désaccord qu’elle entend mettre en doute la constitutionnalitéde l’ouverture des commerces le dimanche dans la capitale.  « La loi pour la croissance (…) persiste (…) à ôter à la Maire de Paris la compétence pour attribuer les douze dimanches du maire pour les attribuer au préfet (…) Je ne manquerai pas d’invoquer cette inconstitutionnalité par le biais d’une question prioritaire de constitutionnalité prochainement », écrit Anne Hidalgo dans cette lettre, dont l’AFP a obtenu dimanche une copie. « Je souhaite ainsi vous réaffirmer mon profond désaccord sur les principes comme sur la méthode imposant aux acteurs locaux la définition des règles régissant leurs territoires et dérogeant aux principes fondamentaux du droit du travail en France », explique la maire de Paris, vent debout depuis le début contre l’extension de l’ouverture dominicale des commerces. « Je tiens à vous faire part de ma surprise quant au nombre et à l’étendue des zones touristiques internationales (ZTI) projetées, très au-delà de celles évoquées lors du débat parlementaire », s’inquiète-t-elle. « Cette extension massive et la création de nouvelles zones ne répondent (…) à aucun critère objectif ni, dans certains cas, à aucune réalité touristique », dénonce-t-elle. « Les zones que vous projetez d’instituer révèlent le fantasme d’une ville entièrement dédiée à un tourisme consumériste ». Paris « a su jusqu’à présent conserver son identité propre et sa spécificité. L’indifférenciation et la standardisation des grandes villes-monde n’est pas le projet que je porte pour Paris ». « Les zones que vous souhaitez instituer (…) auront des conséquences négatives pour le commerce de proximité, qui sera affaibli face à la concurrence des franchises », critique-t-elle, dénonçant aussi une « réforme de société » imposée à Paris « sans implication des acteurs locaux (…) de façon hâtive, dirigiste et centralisée ».

Populisme national ou intégration européenne ? (Macron)

Populisme  ou intégration européenne ? (Macron)

 

C’est en substance la question que pose Macron  par rapport à l’avenir de l’Europe. Une question qui prend encore davantage de pertinence en France où les corporatismes empêchent toute évolution structurelle susceptible de redonner de la compétitivité au pays. En clair pour Macron il faut une gouvernance européenne commune qui soit légitime pour imposer les contraintes et en même temps favoriser les transferts. Certes le problème n’est pas nouveau, la proposition non plus mais on constate bien actuellement les limites de la cohabitation de positions nationales contradictoires largement influencée par des replis nationalistes compte- tenu de l’environnement économique et social actuel.  Invité à Cernobbio, le « mini Davos » italien, le ministre de l’Economie français a de nouveau argumenté en faveur de mesures, dont la création d’un gouvernement de la zone euro, pour améliorer l’intégration européenne.  Le ministre français de l’Economie, Emmanuel Macron, a poursuivi samedi à Cernobbio (nord de l’Italie), où se retrouvent chaque année des dizaines de responsables européens et italiens, sa croisade pour la mise en œuvre d’un gouvernement de la zone euro. Le choix est entre aller de l’avant ou renoncer à terme à l’aventure européenne, car le statu quo n’est plus tenable, a expliqué Emmanuel Macron lors d’un point de presse en marge de ce « mini Davos » italien. « La question est de savoir si nous voulons aller plus loin, et dans ce cas cela veut dire plus d’intégration, faire des réformes au niveau national et des transferts au niveau européen », a-t-il déclaré. Les transferts financiers des Etats les plus riches vers les moins riches ne signifient pas cependant « donner de l’argent à ceux qui ne font pas le travail » indispensable de réformes, « vous ne trouverez jamais de consensus dans la zone euro ou dans l’UE » pour cela, a-t-il expliqué. Et pour garantir ce système de réformes nationales et de transferts européens, il faut un gouvernement économique qui peut être incarné par un commissaire européen, doté de larges pouvoirs. Il faut aussi un budget européen conséquent mais qui, dans un premier temps, peut être financé par les ressources financières existantes comme le Mécanisme européen de stabilité (MES).

Sondage : Macron en Hausse, Hollande stable

Sondage : Macron en Hausse, Hollande stable

 

Dans le baromètre CSA pour « Les Echos » et Radio Classique, Macron fait  une nouvelle percée. Sa popularité progresse de 5 points, 44 % des Français disant avoir de lui « plutôt une image positive ». Jamais il n’avait atteint un tel niveau. En trois mois, il a gagné 10 points. Et pas moins de 17 depuis son entrée au gouvernement, il y a un an. Les opinions négatives à son égard ont certes progressé de 11 points depuis lors, mais Emmanuel Macron se retrouve à la deuxième place du classement, derrière Alain Juppé. Il est la personnalité de gauche la plus populaire, devant Bernard Cazeneuve, Martine Aubry et Ségolène Royal. François Hollande reste à  une cote de ­confiance de 27 % dans le baromètre CSA pour « Les Echos ». Le chef de l’Etat reste stable sur un mois, mais il est 8 points au-dessus de son niveau de ­septembre 2014. Il reprend quelques couleurs auprès des ouvriers (+ 9 points, à 33 % de bonnes opinions), « probablement en raison des annonces sur les baisses d’impôts », selon CSA. A la faveur de son implication sur la COP 21, la conférence climat qui se déroulera en décembre à Paris, il gagne aussi 16 points parmi les sympathisants écologistes. Il recule en revanche de 5 points, à 65 %, chez les sympathisants du PS.

« Débattre du travail ne doit pas être tabou »’Macron

« Débattre du travail ne doit pas être tabou »’Macron

Après avoir été obligé de manger un peu son chapeau Macron le ministre de l’économie se défend. Il considère à juste titre que débattre du travail ne saurait être tabou. Mais dans le même temps il affirme son opposition à l’abrogation des 35 heures ; en réalité à l’abrogation de la loi qui fixe la durée légale de travail. Du coup la position de Macron qu’il exprime dans une interview au JDD est aussi ambiguë que celle du gouvernement. D’un côté on ne souhaite pas modifier la loi concernant la durée légale mais on admet que des les assouplissements des dérogations sont possibles voir indispensables notamment dans les PME. Mais comme l’indique Macron la question la plus grave qui s’oppose aujourd’hui en France est sans doute au-delà de la durée le rapport même au travail. Car les 35 heures n’ont pas seulement considérablement affaibli la compétitivité mais sécrété aussi une culture anti économique. Emmanuel Macron n’a, aujourd’hui, qu’un seul regret, dit-il au JDD : que ses détracteurs – de bonne ou de mauvaise foi — n’aient pas lu, donc pas évoqué l’intégralité de ce qu’il avait dit, en 50 feuillets, aux dirigeants du Medef réunis en Université d’été jeudi. Selon lui, jamais il n’a plaidé pour l’abrogation des 35 heures. Comment aurait-il pu le faire, dit-il, alors qu’il s’y était publiquement opposé avant d’accéder à Bercy? Pour autant, Emmanuel Macron, qui croit à la « valeur travail » souhaite que la gauche mène à bon port un débat de fond (débarrassé des faux-procès) sur le travail : « Je récuse, dit-il, une vision malthusienne du travail. Je ne mets pas une seconde en cause la loi, mais débattre du travail ne doit pas être un tabou, surtout à gauche ». Le rapport au travail est un débat de fond, affiche le ministre de l’Économie (dont l’aura fait bien des envieux et provoque même pas mal de jalousies).

 

35 heures–Macron : un rétropédalage ridicule

35 heures–Macron : un rétropédalage ridicule

 

Devant le Medef Macron a déclaré : « La France a cru qu’elle irait mieux en travaillant moins, c’était de fausses idées ». Mais le lendemain de cette prise de position, il affirme qu’il ne s’agissait pas des 35 heures. On se demande bien alors de quoi il parlait. D’autant que Macron s’est déjà prononcé à plusieurs reprises pour cette remise en cause des 35 heures, 35 heures qui ont été fatales à une économie française déjà chancelante. Il est clair que le rétropédalage de Macron lui  a été imposé ce qui ne renforce pas sa crédibilité. Pas plus qu’elle ne renforce la crédibilité de Manuel Valls qui pédale aussi dans la choucroute pour sauver Macron tout en l’enfonçant. Comme d’ailleurs Jean-Marie Le Guen qui pédale aussi dans la semoule en précisant « Vous seriez bien en peine de me trouver une phrase où Emmanuel Macron parlait des 35 heures« , a déclaré le secrétaire d’État aux relations avec le parlement.  »Il a tout simplement acté l’idée que la gauche, qui a à un certain moment laissé penser qu’elle était plutôt favorable à la civilisation des loisirs, aujourd’hui est tout à fait convaincue que (…) c’est bien le travail qui est une valeur essentielle« , a-t-il déclaré à la presse en marge de l’université d’été du PS à La Rochelle. Le ministre, absent du rendez-vous socialiste, aussi s’est défendu en affirmant qu’il ne parlait pas des 35 heures lorsqu’il a évoqué les « fausses idées » de la gauche. Penser que « la France pourrait aller mieux, en travaillant moins, c’était des fausses idées« , avait lâché Emmanuel Macron devant le Medef. Face à la polémique, Manuel Valls est rapidement intervenu en assurant qu’il n’y aurait « pas de remise en cause des 35 heures », et en critiquant ces « petites phrases » qui font « du mal à la vie publique ».  Emmanuel Macron a donc assuré, dans une déclaration transmise vendredi à l’AFP, qu’il ne « parlai(t) pas des 35 heures » lorsqu’il a évoqué les « fausses idées » de la gauche jeudi devant l’Université d’été du Medef, affirmant que le travail est « le plus beau combat de la gauche ». « Je ne parlais pas des 35 heures mais du rapport au travail. Il en faut plus, pas moins. C’est le plus beau combat de la gauche, car le travail, c’est le moteur de l’émancipation individuelle« , a déclaré Emmanuel Macron, alors que son discours devant le Medef a suscité des critiques au sein du PS réuni en université d’été à La Rochelle et une mise au point très ferme de Manuel Valls. Le Premier ministre a assuré qu’il n’y aurait aucune « remise en cause des 35h » et que « les petites phrases font mal à la vue publique ». Les déclarations du ministre de l’Économie font tache pour le premier secrétaire du PS, Jean-Christophe Cambadélis.  Il estime que les conséquences de tels propos sont désastreuses au moment même où il souhaitait de l’apaisement au parti socialiste. Chef de file des frondeurs, Christian Paul a préféré manier l’ironie. « Je croyais que Nicolas Sarkozy était de retour mais je n’avais pas compris qu’il était de retour au gouvernement ». Il y a tout juste un an, Emmanuel Macron avait accordé une interview au Point, avant d’être nommé au gouvernement, dans laquelle il avait déjà jeté un pavé dans la mare. Il s’était déclaré à l’époque favorable à une dérogation des 35h.

35 heures, une « fausse idée » (Macron)…alors on attend quoi ?

35 heures, une « fausse idée » (Macron)…alors on attend quoi ?

 

 

Curieux mais à droite et maintenant à gauche on fustige les 35 heures. Pour autant personne ne propose de les supprimer purement et simplement pourtant la déclaration de Macron, ministre de l’Economie à l’université d’été du Medef est sans ambiguïté. il a regretté, sans les nommer, les 35 heures. « La France a cru qu’elle irait mieux en travaillant moins, c’était de fausses idées ». Une évidence que pourtant la plupart des responsables politiques évite de remettre en cause notamment à gauche où les 35 heures sont considérées comme totem. La gauche se vante en effet  (en particulier Aubry bien sûr) que les 35 heures ont permis de créer 350 000 à 400 000 emplois. En fait un calcul très approximatif car il faudrait comparer avec le  nombre d’emplois créés à la même époque sans les 35 heures. Surtout il faut prendre en compte le nombre d’emplois qui ont été supprimés du fait de la perte de compétitivité de l’économie. Ce n’est sans doute pas un hasard si nous connaissons 5,5  millions de chômeurs aujourd’hui.  C’est la double peine pour la France, les 35 heures  ont engendré un cout budgétaire significatif par ailleurs ils ont plombé la compétitivité sans parler de la banalisation de la culture RTT difficilement mesurable mais qui a sécrété un poison mortel dans l’économie et pour longtemps. La Direction du budget a évalué ce coût des allègements de cotisations liés aux 35 heures  entre «11 et 13 milliards» par an depuis 2006 et à 12,8 milliards en 2013, dans le rapport parlementaire de décembre sur l’impact des 35 heures. Cette estimation est proche de celle de la Dares, qui avance pour sa part le chiffre de 12 milliards. Sur la période 2003-2013, la facture cumulée s’élève à 118,3 milliards d’euros, soit l’équivalent de près de quatre budgets annuels de la Défense… Ce calcul n’est cependant pas aisé à établir. Car les allégements Fillon (22,8 milliards en 2013) ont absorbé progressivement depuis 2003 toute une série de dispositifs, qui avaient pour objectif de réduire les charges sur les bas salaires (ristourne Juppé), puis d’accompagner le passage aux 35 heures (loi Robien en 1996, lois Aubry I et II en 1998 et 2000). À ce coût de 12,8 milliards, il faudrait ajouter celui de la défiscalisation des heures supplémentaires, mise en place par Sarkozy en 2007 et supprimée par Hollande en 2012. La logique voudrait aussi que soit pris en compte l’impact de cette loi sur les créations d’emplois, qui ont des répercussions positives pour les caisses de l’État et de la Sécu. La Direction du budget juge trop hasardeux d’effectuer le calcul. L’Insee affirme que les 35 heures ont entraîné 350.000 créations de postes entre 1997 et 2002, un chiffre qui fait aujourd’hui consensus. Parallèlement, la RTT aurait entraîné la création de 53.000 emplois entre 2002 et 2005 dans le secteur public, essentiellement à l’hôpital, pour un coût de quelque 2 milliards en 2005, selon un rapport parlementaire de 2004. À cela s’ajoute le coût des heures supplémentaires (1,4 milliard en 2012, uniquement pour la fonction publique d’État). Et des jours stockés dans les comptes épargne-temps. Au-delà des aspects budgétaires, le bilan économique est encore plus difficile à établir et fait aussi l’objet de débats acharnés. Selon Michel Didier, président de l’institut Coe-Rexecode, c’est l’impact des 35 heures sur le coût salarial - la durée du travail a baissé mais pas les salaires - qui explique la perte de compétitivité de la France, comme en témoigne la baisse de la part des exportations françaises dans celles de la zone euro depuis le début des années 2000.

Déchets nucléaires : La loi Macron annulée

 

Déchets nucléaires : La loi Macron annulée

 

On savait bien entendu que la loi Macron était une sorte d’auberge espagnole ou de vide grenier. Dès leur il fallait s’attendre à ce que certaines dispositions soient censurées par le conseil constitutionnel. Ce qui a été fait concernant les déchets nucléaires pour leur enfouissement à Bure. Un projet qui a pour objectif d’enfouir pendant plusieurs milliers d’années des déchets radioactifs. Le centre industriel de stockage géologique (Cigéo) de Bure est censé recevoir à l’avenir les déchets les plus dangereux produits par les centrales nucléaires, dont certains peuvent être radioactifs pendant des centaines de milliers d’années. S’ils ne représentent que 0,2 % du volume total des déchets de l’industrie nucléaire, ces résidus ultimes concentrent 98 % de la radioactivité. Selon le dernier inventaire de l’Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (Andra), publié en juillet 2015, il en a déjà été produit 3 200 m3, soit 30 % des quantités totales qui seront produites par le parc nucléaire durant toute sa durée de vie. Après un débat public où ont été envisagées plusieurs options, la France a considéré que la voie du stockage géologique en grande profondeur était celle qui présentait le plus de garanties en termes de sécurité. Ce choix a été entériné par une loi de 2006. Les colis de déchets, vitrifiés – qui sont pour le moment stockés sur les sites de production – devraient être enfouis dans des galeries souterraines creusées à 500 m de profondeur dans une couche d’argile imperméable. Cigéo devrait être implanté à Bure, aux frontières de la Meuse et de la Haute-Marne, à l’endroit de l’actuel laboratoire de recherche géré par l’Andra. Le coût du projet fait l’objet de controverses, variant de 15 à 35 milliards d’euros selon les estimations. Une évaluation réactualisée, commandée à l’Andra, se trouve depuis plusieurs mois sur le bureau de la ministre de l’écologie Ségolène Royal, qui ne l’a toujours pas rendue publique. Pour éviter le débat, un amendement dans la loi Macron sur la croissance a été  adoptée le 9 juillet dernier grâce à l’utilisation de l’article « 49-3 » par le gouvernement, suscitant la colère des écologistes. Regrettant un débat tronqué, les élus écologistes ont écrit au Conseil constitutionnel « pour attirer son attention sur les différents points d’inconstitutionnalité que pose cet amendement et sur la manière dont il a été adopté ».

 

Taxis : Macron désavoué

Taxis : Macron désavoué

 

Il fallait s’y attendre Macron a été désavoué par l’intersyndicale des taxis qui refusent de participer à la table ronde qu’il proposait. De toute évidence Macron en voulant traiter en même temps la question des taxis, des VTC  c’est et celle d’Uber (et autres organisations similaires)  a créé une confusion sur l’objet même de la négociation. D’une certaine manière le faite d’inviter Uber constitue une forme de reconnaissance de ce type d’activité collaborative à caractère lucratif qui s’affranchit des règles de concurrence. L’intersyndicale des taxis français a annoncé mardi qu’elle boycotterait la table ronde prévue fin août par Emmanuel Macron pour parvenir à un accord avec les VTC et les dirigeants de sociétés comme Uber sur une nouvelle réglementation. Le ministre français de l’Economie avait déclaré lundi dernier qu’il entendait sortir de l’impasse sur ce dossier. « L’intersyndicale ne participera à aucune réunion visant à satisfaire les lobbies financiers de certains groupes économiques qui n’ont jamais eu l’intention de respecter la réglementation française en vigueur », lit-on dans un communiqué. Les syndicats des taxis accusent Emmanuel Macron d’intervenir dans un dossier qui n’entre pas dans ses compétences et rappellent qu’un rapport d’évaluation doit être remis fin septembre au Parlement sur la loi Thévenoud d’octobre 2014 qui réglemente la concurrence entre taxis et VTC. Le directeur général d’Uber France a annoncé début juillet la « suspension » d’UberPOP, ce système de mise en relation de clients avec des chauffeurs non enregistrés dont les chauffeurs de taxis français réclament l’interdiction pure et simple après des manifestations parfois violentes. Thibaud Simphal, directeur général d’Uber France, et Pierre-Dimitri Gore-Coty, directeur de la compagnie pour l’Europe du Nord, ont été renvoyés en correctionnelle, le 30 septembre prochain, dans le cadre d’une enquête préliminaire sur cette application qui contrevient à la loi Thévenoud. Emmanuel Macron avait estimé que le statut commun des chauffeurs de taxi n’était « plus adapté », ajoutant que les services de VTC, Uber, Hitch ou LeCab sont importants « parce qu’ils fournissent beaucoup de travail à beaucoup de gens » et créent une nouvelle demande. « Je pense que la loi doit offrir le cadre adapté pour permettre ce nouveau type d’activités », avait-il dit. Uber, qui juge contraire à la liberté d’entreprendre la disposition de loi Thévenoud qui organise la concurrence des taxis, n’a pas non plus renoncé et dit attendre le verdict du Conseil constitutionnel sur son recours.

Taxis, VTC, Uber : Macron veut mettre fin au grand bordel, bon courage !

Taxis, VTC, Uber : Macron veut mettre fin au grand bordel, bon courage !

 

Autant le dire le transport collectif en automobiles est devenu un grand bordel. Avec des règles très contraintes pour les taxis, des règles allégées pour les VTC et pas de règle du tout pour les Uber et autres associations lucratives «  collaboratives ». Macron veut repenser le modèle économique du secteur, bon courage ! D’autant qu’il ne s’attaque qu’à un aspect de la mobilité urbaine. Or toute perspective pertinente doit prendre en compte la totalité des modes afin notamment d’articuler la problématique de la mobilité avec la problématique environnementale. Ce n’est certainement pas avec une  table ronde d’uen journée que Macron y parviendra. Le ministre de l’Economie a donc annoncé la mise en place d’un groupe de travail afin de trouver une solution d’entente entre les différents acteurs du transport de personnes, quitte à réécrire la loi Thévenoud, qui ne satisfait ni les taxis ni les voitures de transport avec chauffeur (VTC). Le ministre de l’Economie Emmanuel Macron a indiqué lundi 27 juillet qu’il allait organiser fin août une table ronde réunissant les représentants des taxis et des voitures de transport avec chauffeur (VTC), afin de « repenser le modèle économique de tout ce secteur ». « On ne peut pas changer la loi tous les six mois sur tel ou tel paramètre, ou accepter qu’il y ait des violences comme celles que nous avons connues« , a expliqué Emmanuel Macron, faisant allusion à la dernière grève des taxis fin juin, en marge d’une visite d’un « accélérateur de start-up » à Paris, menée en compagnie du ministre des Finances britannique George Osborne. « Ce que nous souhaitons faire, c’est repenser le modèle économique de tout ce secteur, de manière à l’adapter à la modernité, à la demande de nos concitoyens qui veulent se déplacer plus simplement, parfois à moindre coût, et aussi au juste droit de l’ensemble des salariés des professionnels du secteur« . « A partir de la fin de l’été, nous allons mettre en place un travail apaisé avec l’ensemble des acteurs de ce secteur pour pouvoir proposer des solutions de long terme et constructives ». « On peut développer des nouvelles formes de transport, ce qu’on appelle les VTC ou autres, en prenant en compte les intérêts des taxis et en respectant les intérêts acquis ». « Notre rôle, c’est de donner un cadre mais de le donner de manière durable et juste, en permettant l’innovation et l’amélioration du service pour tous ». Le ministre n’a pas exclu au terme de ces discussions une réécriture de la loi Thévenoud du 1er octobre 2014, qui a renforcé les sanctions contre les services comme UberPop, dont les chauffeurs ne sont pas des professionnels du VTC, comme les chauffeurs UberX par exemple, mais de simples particuliers.

Loi Macron : aussi des déchets nucléaires pendant 100 000 ans

Loi Macron : aussi des déchets nucléaires pendant 100 000 ans

Travail le dimanche, autocar sur autoroute, frais de notaires et…enfouissement des déchets nucléaires pendant 100 000 ans. Pas un inventaire à la Prévert mais une sorte de vide grenier dit loi Macron. Une loi qui, en douce, autorise le projet Cigéo qui permet d’enterrer des déchets nucléaires « provisoirement » pendant 100 000 ans. Et grâce à un amendement de Gérard Longuet, le sénatuer de droite. Pas étonnant que les écolos soient en colère. Quelques heures avant l’adoption de la loi Macron -grâce au 49.3, donc sans le vote des députés- une série d’amendements a été injectée dans le texte. À l’origine, ils étaient censés préciser la rédaction du texte, ou gommer quelques défauts, rappelle Le Parisien.   Sauf que l’un d’entre eux, à l’initiative du sénateur Les Républicains Gérard Longuet, entérine le projet Cigéo, qui autorise l’enfouissement de déchets radioactifs à 500 mètres sous terre, à Bure, dans la Meuse. Sans surprise, les écologistes ont vivement protesté, à l’image de Denis Baudin, le vice-président de l’Assemblée nationale et député EELV, qui dénonce une manœuvre anti-démocratique.  Dans un communiqué publié sur leur site, les députés écologistes dénoncent « un coup de force » et « une perspective inacceptable ». Selon eux, le Conseil constitutionnel -qui sera de toute façon saisi par Les Républicains- retoquera le texte, étant donné que cet amendement n’a aucun lien avec le reste du texte. Ils dénoncent un projet de « poubelle nucléaire sur un territoire -la Champagne- qui vient d’être classé au patrimoine de l’humanité. » Jeudi matin, le président (PS) de la commission spéciale, François Brottes, a tenu à défendre « l’amendement Longuet ». « Le débat sur Cigeo dure depuis longtemps et cet amendement ne vient pas à la dernière minute puisqu’il a été repris du Sénat », explique celui qui justifie son introduction suite à la découverte de « perspectives financières de la filière nucléaire ».    Le projet devrait être financé par EDF, le Commissariat à l’énergie atomique (CEA), Areva et les producteurs de déchets selon l’agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs. Le coût devrait s’élever à 35,9 milliards d’euros au moins.  

Hollande est nul (Macron)

Hollande est nul (Macron)

 

Gonflé et en même temps lucide le petit Macron qui estime que dans la monarchie républicaine française la figure du roi est absente. Dit autrement  le roi est nu et nul à la fois. Pas vraiment un compliment pour Hollande de la part du petit techno qui ne doute pas de ses capacités, ni de son rang (alors qu’il n’a aucune légitimité démocratique et qu’il doit sa place justement à une faveur royale). Un peu prétentieux ce petit Macron dont la mini loi de modernisation de l’économie se résume au travail le dimanche, aux autocars sur autoroutes et aux frais de notaires. Si le roi est absent, les favoris de la cour comme lui manifestent  leur présence de manière très ésotérique. . Dans un entretien donnée au journal hebdomadaire Le 1 paru ce mercredi 8 juillet, Emmanuel Macron est revenu longuement sur les liens entre la philosophie et la politique. Mais celui qui a obtenu un DEA (Diplôme d’études approfondies) de philosophie a lâché quelques mots qui pourraient faire polémique. « Il nous manque un roi », a-t-il répondu au journaliste quand celui-ci lui a demandé si « la démocratie est forcément déceptive », a noté Le Point.  Un manque que le ministre a confirmé par la suite : « La démocratie comporte toujours une forme d’incomplétude car elle ne se suffit pas à elle-même ». Si Emmanuel Macron ne remet pas en cause la démocratie, il apporte une réflexion sur celle-ci. « Il y a dans le processus démocratique et dans son fonctionnement un absent. Dans la politique française, cet absent est la figure du roi, dont je pense fondamentalement que le peuple français n’a pas voulu la mort », a-t-il résumé.  Suite à la fin de la monarchie, la France aurait selon lui essayé de combler ce « vide ». « On a essayé ensuite de réinvestir ce vide, d’y placer d’autres figures : ce sont les moments napoléonien et gaulliste, notamment », a-t-il fait remarquer. Une période sous le général De Gaulle suivie ensuite par une « interrogation permanente ». « Après lui, la normalisation de la figure présidentielle a réinstallé un siège vide au cœur de la vie politique. Pourtant, ce qu’on attend du président de la République, c’est qu’il occupe cette fonction. Tout s’est construit sur ce malentendu », a-t-il lancé. Une phrase directement adressée à François Hollande, qui a mené sa campagne en 2012 sur le thème du « Président normal ».

 

Il faut un compromis sur la Grèce (Macron)

Il faut un   compromis sur la Grèce (Macron)

 

 

Macron a raison, il faut nécessairement un compromis maintenant, il a d’autant plus raison que la France elle-même est dans uen position financière particulièrement délicate et deviendrait donc une cible pour Bruxelles et les marchés  si la Grèce devait sortir de l’euro. Le ministre français de l’Economie, Emmanuel Macron, a donc estimé dimanche qu’il faudrait trouver un compromis pour la Grèce quelle que soit l’issue du référendum et ne pas se réfugier derrière l’action de la Banque centrale européenne (BCE). Les électeurs grecs sont appelés aux urnes ce dimanche pour se prononcer sur des propositions soumises par les créanciers du pays en vue d’un accord « aides financières contre réformes », un référendum à l’issue incertaine et qui pourrait ouvrir la voie à une sortie du pays de la zone euro. « Même si le non grec devait l’emporter, notre responsabilité dès demain ce sera de ne pas faire le traité de Versailles de la zone euro », a jugé Emmanuel Macron en évoquant le texte signé après la Première Guerre mondiale et qui détermina les sanctions prises par les alliés contre l’Allemagne, souvent accusé d’avoir ouvert la voie à la montée du nazisme en précipitant l’Allemagne dans la crise économique.   »La situation de la zone grecque, nous l’avons coproduite (…) Il faut être exigeant et trouver un compromis pour la Grèce sur la base des réformes, de la soutenabilité de la dette, d’évolution des finances dans le temps. Nous aussi nous devons faire des efforts », a-t-il ajouté à l’occasion des Rencontres économiques d’Aix-en-Provence.

1...187188189190191...193



L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol