Archive pour le Tag 'Macron'

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Sondage -héritage de Rocard : Macron devant Valls

Sondage -héritage  de Rocard :   Macron devant  Valls

Selon un sondage Odoxa pour Paris Match et iTélé, Emmanuel Macron  devance assez nettement Manuel Valls comme légitime héritier de Michel Rocard. Avec 29 % et seulement 18 % pour Manuel Valls. Des scores finalement assez faibles qui témoignent sans doute du fait que Michel Rocard n’a pas de véritable héritier dans la classe politique actuelle. Michel Rocard lui-même dans une interview sans concession sur l’état de la gauche avait indiqué que ni Macron, ni Valls « n’était dans l’histoire ». Ne parlons pas de François Hollande qui recueille seulement 5 %. Sans doute Macron figure-t-il en tête parce qu’il incarne malgré tout une certaine volonté de réforme. Valls en a fait des tonnes pour se déclarer fils de Rocard. Première observation Valls est loin d’avoir la compétence économique du père spirituel qu’il revendique. Seconde différence et de taille : l’incapacité de Valls à gérer des thématiques conflictuelles dans la concertation. Valls veut en effet apparaître comme un homme d’autorité-autorité proche de l’autoritarisme, ce qui l’éloigne évidemment de la pratique de Rocard recherchant toujours le compromis avec toutes les sensibilités sociales et sociétales. Troisième grande différence : la rigueur de Michel Rocard. Une rigueur intellectuelle et éthique. Or manuel Valls est intellectuellement relativement limité et sa manœuvre pour dessaisir Macron de la gestion de la loi s’inscrit dans une pure tactique politicienne. La vérité c’est qu’il n’y a sans doute pas d’héritier de Michel Rocard à gauche ; ce dernier considérait d’ailleurs que cette gauche avait 20 ou 50 ans de retard sur son temps. Michel Rocard sur le plan idéologique avait donné un contenu à la sociale démocratie tendis que ses successeurs présumés ont glissé brutalement vers un social libéralisme non maîtrisé qui finalement les différencie peu de la droite républicaine. Manuel Valls a beau désigner Michel Rocard comme son « mentor », les Français ne jugent pas forcément le Premier ministre comme son légataire en politique. C’est l’enseignement d’une enquête Odoxa pour iTELE et Paris-Match* diffusée vendredi soir : seulement 18% des personnes interrogées jugent le chef de gouvernement comme étant celui qui incarne « le mieux l’héritage » du socialiste, mort samedi dernier à 85 ans. Il n’est ainsi que le troisième des six personnalités proposées. C’est au contraire le rival de Manuel Valls, son ministre de l’Economie Emmanuel Macron, qui arrive en tête de cette liste avec 29% de réponses en ce sens. Martine Aubry arrive en seconde position (22%) de ces personnalités de gauche qui incarnent le mieux l’héritage de Michel Rocard. Suivent Benoît Hamon (13%), Ségolène Royal (9%) et François Hollande (5%), sachant que 4% des sondés ne se prononcent pas. Sur les seuls sympathisants de gauche, en revanche, c’est Martine Aubry qui l’emporte (23%) devant Manuel Valls (21%) et Emmanuel Macron (18%). La maire de Lille arrive également en tête des réponses des sympathisants PS, mais à égalité

 

(Avec JDD)

Macron : démission le 12 juillet ?

Macron : démission  le 12 juillet ?

 

D’après Mathias Felkh, secrétaire d’État au Commerce extérieur, qui s’exprimait ce matin sur RTL le départ d’Emmanuel macros paraît inévitable. Même avis dans l’entourage de l’actuel ministre de l’économie, on  même que l’annonce pourrait être faite le 12 juillet du lancement officiel du mouvement politique « en marche » de Macon et ses partisans Le ministre de l’Économie organise le 12 juillet son premier meeting politique à la Mutualité, à Paris. Cet événement est considéré comme « un acte fondateur » d’ »En Marche ! », estime l’un des membres de son cabinet dans les colonnes du Canard Enchaîné daté de ce mercredi 6 juillet. Ainsi, 2.000 participants et 25 parlementaires socialistes sont attendus.  « Même si Emmanuel (Macron) n’annonce pas encore sa candidature à la présidentielle, je vois mal comment il pourra rester membre du gouvernement », confie ce collaborateur. Avec cette réunion publique, le ministre de l’Économie a « l’occasion de se démarquer encore un peu plus de la politique suivie par Hollande et Valls et de balancer quelques amabilités bien ciblées », précise le journal.   La primaire de gauche de gouvernement ? Emmanuel Macron n’y croit pas : « Les primaires, c’est la preuve du faible leadership de chaque côté ». Selon son soutien affiché, le sénateur Gérard Collomb, il serait judicieux de « laisser faire la primaire et si, comme c’est probable, Hollande au lendemain de la primaire ne décolle toujours pas dans les sondages, Emmanuel Macron aura un boulevard devant lui pour la présidentielle ». Un boulevard qui trouverait sa place au centre. Le Canard Enchaîné raconte qu’Emmanuel Macron a rencontré à plusieurs reprises et « discrètement » Jean-Louis Borloo.

 

(Avec BFM et RTL)

La guerre du secrétaire d’État au Budget contre Macron : dérisoire !

La guerre  du secrétaire d’État au Budget contre Macron : dérisoire !

 

Nouveau Scud lancé par le transparent Christian Eckert, secrétaire d’État au budget contre macro ministre de l’économie. En cause un conflit dérisoire concernant l’achat de deux petites voitures solaires destinées à naviguer sur la scène au service de la douane. Christian Eckert n’a pas hésité à balancer un tweet forcément public pour attaquer une nouvelle fois Macron. Pas étonnant Christian Eckert a du mal à exister entre Michel sapin et Emmanuel Macron qu’il considère d’ailleurs comme un ovni de la politique. Christian Eckert, lui et l’archétype du responsable socialiste : un prof avec une vision très approximative de l’économie, un militant de l’ingénierie fiscale. Une querelle publique en tout cas insignifiantes qui situe le rapport qu’entretient l’intéressé avec les vrais enjeux du pays C’est un tweet en apparence anodin qui résume pourtant à lui seul la tension qui règne à Bercy et au sein du gouvernement depuis qu’Emmanuel Macron est entré dans sa phase d’émancipation en vue de 2017. Lundi après-midi, le secrétaire d’État au Budget Christian Eckert a fait part sur le réseau social sa surprise de voir son collègue de l’Économie décider lui-même de la commande de deux «Sea Bubble» - des petites voitures solaires censées pouvoir flotter sur la Seine - pour les douaniers de Bercy. Emmanuel Macron a profité de sa visite, samedi, au salon high tech VivaTech pour faire cette annonce. Ce qui n’a visiblement pas plu au ministère du Budget, dont dépend la direction générale des douanes. Colère, donc, de Christian Eckert, qui n’a jamais eu sa langue dans sa poche: «Macron passe des commandes de Sea Bubble pour la douane. Il fait donc tout à la fois ce surhomme. Ministre de tous les étages de Bercy?», s’interroge-t-il sur Twitter.  Ce n’est pas la première fois que le secrétaire d’État laisse entrevoir ses rapports tendus avec l’omniprésent ministre de l’Économie. Le 23 juin, déjà, il s’agaçait sur son blog des prises de position d’Emmanuel Macron sur le sujet sensible de l’ISF. Prenant un malin plaisir à défendre cet impôt dont Macron s’est fait le pourfendeur. «J’ai, depuis un peu plus de deux ans, veillé à respecter ma conception de la solidarité gouvernementale. Secrétaire d’État en charge du Budget et surnommé parfois “ministre des impôts”, je me sens moi aussi aujourd’hui autorisé à donner mon point de vue sur l’impôt de solidarité sur la fortune», débutait-il, avant de se lancer dans un argumentaire pro-ISF. «La fiscalité peut être plus équitable, y compris en travaillant sur l’ISF. Le rendre moins “effaçable” est sans nul doute nécessaire. Sûrement pas en le supprimant. Dire cela, c’est affirmer une certaine conception de la solidarité fiscale !!!

(Avec Reuters).

 

 

Macron préconise aussi un référendum, ben voyons !

Macron préconise aussi un référendum, ben voyons !

 

C’est le nec plus ultra en matière de démocratie actuellement dans une France en pleine période électorale. Après les extrêmes de gauche et de droite, après Lemaire, après Sarkozy Macron fait aussi entendre sa petite musique démago et propose aussi son petit référendum mais celui-là à l’échelle de l’Europe. Comme si c’était la priorité du moment. Comme si dire oui ou non été la forme de démocratie suprême. Comme si la priorité n’était pas d’abord et d’engager une analyse sur l’état de l’union économique européenne et sur les scénarios possibles pour lui redonner sens et efficacité. Bref faire du Rocard pas du Le Pen ou du Sarkozy. Pas étonnant si dans une interview très récente au Point Rocard dans sa grande lucidité considérait  que ni Valls ni Macron  était dans l’histoire. Malheureusement Macron depuis quelques semaines se laisse aussi séduire par des démarches populistes ;  de ce point de vue, les Français ne sont pas dupes  de ceux  qui tentent de les séduire avec l’appât de la démocratie directe. Dans un sondage récent une majorité de Français se sont exprimés pour considérer que le référendum n’était pas la priorité du moment sur l’Europe. Emmanuel Macron, qui tiendra le 12 juillet, à deux jours de l’intervention présidentielle, le premier meeting de son mouvement, défend bien sûr l’idée, largement partagée depuis le Brexit d’une refonte de l’Europe.  Mais comment ? Il préconise à la fois une action de court  et de long terme. Avec l’idée d’une nécessaire régénération démocratique, qui passerait par un référendum sur l’avenir du vieux continent, non pas au niveau de chaque pays, mais via la consultation en même temps de tous les européens.

« Valls, Macron sont loin de l’histoire » (Rocard)

« Valls, Macron sont loin de l’histoire » (Rocard)

 

 

Curieux ce décalage entre le concert de louanges après le décès de Michel Rocard et ce que pensait  Michel Rocard lui-même de ceux qui l’encensent  aujourd’hui. Sans doute faut-il attribuer cela au rituel  habituel après la mort d’un d’une très grande personnalité. dans  une interview très récente du 23 juin dans Le Point Michel Rocard considérait  encore que la gauche française était la plus rétrograde d’Europe. Une analyse récurrente chez Michel Rocard qui a toujours estimé  que la gauche française et en particulier le parti socialiste avec un retard de près d’un siècle sur son temps. Il estimait que la gauche française était restée marxiste et archaïque. Pas étonnant le parti socialiste s’est toujours accroché au vieux concept marxiste lors de ses congrès. Faut-il rappeler que François Mitterrand lui-même avait promit la rupture avec le capitalisme avant de capituler en rase campagne et d’abandonner ses convictions à peine deux ans après son accession au pouvoir comme président  de la république. Même ceux qui se déclarent ses héritiers ne trouvaient pas grâce aux yeux de Michel Rocard y compris Valls et Macron « qui sont bien loin de l’histoire ». Et pour cause ceux qui sont considérés comme les moins rétrogrades à gauche ne sont que le produit de l’oligarchie entrés par la petite porte des accointances  de l’élite. Valls d’abord ancien conseiller parlementaire entré comme beaucoup par effraction dans les instances dirigeantes du parti socialiste. Macron qui ne doit son entrée en politique et au gouvernement qu’à ses amitiés d’énarque avec Hollande. Que dire des autres (Sapin, Hamon,  Hollande etc.) qui certes ont approché Michel Rocard mais ne partagent rien de sa philosophie, de sa rigueur, de son intelligence et de son ouverture. Ouverture sur le monde, ouverture sur la société ouverture sur la complexité qui caractérise la crise aujourd’hui. Mort ce samedi 2 juillet, Michel Rocard a donné sa dernière interview au Point, dans l’édition du 23 juin, dans laquelle il n’épargne pas ses camarades du Parti socialiste. Dans cet entretien, il fustigeait la gauche française, « la plus rétrograde d’Europe » à ses yeux, et jugeait que « les droits des citoyens ne se résument pas aux ‘acquis sociaux’ ». « Le véritable socialisme, c’est l’accès pour tous aux activités de l’esprit », jugeait-il. Michel Rocard laisse un mordant testament politique. « La gauche a perdu la bataille des idées », considère-t-il. Lui qui a toujours incarné une « deuxième gauche », plutôt social-démocrate, s’éloignant du marxisme, juge que « dans toute l’Europe, la gauche française est celle qui a été la plus marquée par le marxisme ». « On peut admettre que la pensée politique marxiste, ou ce qu’il en reste, est rétrograde ». François Hollande n’échappe pas aux critiques de Michel Rocard, qui lui demande de « changer ». « Le problème de François Hollande, c’est d’être un enfant des médias », lâche-t-il, visant « sa culture et sa tête ancrées dans le quotidien ». « Mais le quotidien n’a à peu près aucune importance ». Et il ne manque pas de tacler celui qui fut son adversaire au sein du Parti socialiste pendant des années: « Cet excès de dépendance des politiques aux médias est typique de la pratique mitterrandienne ».

(Avec RTL)

Grèce : une politique d’austérité insoutenable (Macron)

Grèce : une politique d’austérité insoutenable (Macron)

 

Macon considère sans doute à juste titre que la cure d’austérité budgétaire imposée à la Grèce est insoutenable et qu’il convient donc de revoir clairement les conditions d’apurement de la dette qui dans les conditions actuelles étouffent  l’économie.  Au-delà, Macon repose la problématique de la solidarité financière au sein de la zone euro. Il en profite aussi pour adresser une critique à l’Allemagne qui se refuse à affecter ses excédents à leur relance de la croissance. Une critique également partagée par le FMI. « On est en train de voir qu’au-delà du sujet de la restructuration de la dette, va se poser assez vite la question de la soutenabilité de la politique budgétaire imposée à la Grèce. Car la politique d’un pays ne peut avoir l’austérité budgétaire comme unique horizon », dit-il dans une interview publiée samedi par Le Monde. Les Européens ont approuvé une nouvelle aide à la Grèce, qui devrait commencer à lui être versée la semaine prochaine, après le vote par le parlement hellène de nouvelles mesures exigées par ses créanciers. Cet accord s’accompagne d’un engagement sur un allègement futur de la dette grecque dont les modalités seront discutées en 2018. Au-delà de la Grèce, Emmanuel Macron estime que la mise en place d’un mécanisme de restructuration des dettes publiques dans la zone euro est « un sujet sur lequel il faut qu’on avance ». « Mais il ne faut ouvrir ce débat que si des mécanismes de solidarité budgétaire et financière ont été instaurés préalablement, sinon on va provoquer une nouvelle fragmentation de la zone euro », ajoute-t-il. Le ministre relève que l’Allemagne, qui est demandeuse d’un tel mécanisme, « a 8,5 points de PIB d’excédent vis-à-vis du reste du monde et ne réalloue pas cette épargne dans la zone euro. »

(Avec Reuters)

Brexit : la Grande-Bretagne devra payer cher (Macron)

Brexit : la Grande Bretagne devra payer cher (Macron)

 

En cas de Brexit le Royaume-Uni devra payer cher, très cher même s’il souhaite un traité commercial d’accès aux marchés européens indique clairement Macron. Le ministre de l’économie de ce point de vue rejoint l’avis du ministre des finances allemand qui lui aussi avait prévenu qu’on ne pouvait quitter l’union européenne et obtenir en même temps les avantages des membres. D’une certaine façon ces  différentes prises de position témoignent d’un certain agacement à l’égard des ambiguïtés permanentes de la Grande-Bretagne à l’égard de l’union économique. De ce point de vue le Royaume-Uni à toujours entretenu une position très ambiguë avec une philosophie : un pied dedans, un pied dehors ». Une philosophie qui d’ailleurs lui a réussi puisqu’elle a toujours obtenu des contreparties politiques et financières outrancières par rapport aux autres membres de l’union économique. D’un certain point de vue les revendications nationalistes de la Grande-Bretagne ont aussi nourri la montée des nationalismes ailleurs. Pas étonnant si les parties d’extrême-droites partout en Europe se réjouissent d’un éventuel Brexit. La facture risque en effet d’être lourde pour le Royaume-Uni qui pourrait voir sa croissance déjà en nette tassements faiblir encore avec aussi des risques très sérieux sur la valeur de la livre. À cet égard les incertitudes relatives à l’économie britannique vont se perpétuer pendant plusieurs années, c’est-à-dire le temps nécessaire à la négociation d’un nouveau traité commercial. Or les marchés financiers détestent les incertitudes La Grande-Bretagne devra être sommée de clarifier au plus vite ses intentions en cas de victoire des partisans du Brexit au référendum de jeudi, notamment si elle souhaite conserver un accès au marché européen, ce qui l’obligerait à continuer de contribuer au budget de l’UE, avertit donc Emmanuel Macron. « On est dedans ou dehors », déclare le ministre français de l’Economie dans une interview publiée dans Le Monde du week-end, « On ne peut pas, dans l’intérêt de l’UE, laisser quelque ambiguïté planer et trop de temps s’écouler ». Pour cela, il estime que le Conseil européen du 28 juin devra « lancer un ultimatum » à Londres pour lui demander de clarifier ses intentions, ajoutant : « Le président de la République sera très clair à cet égard ». »Si le Royaume-Uni veut un traité commercial d’accès au marché européen, les Britanniques devront contribuer au budget européen comme les Norvégiens ou les Suisses. Si Londres ne le souhaite pas, ce doit être une sortie totale », dit-il. Emmanuel Macron souligne notamment que, « le jour après la sortie, il n’y aura plus de passeport financier pour les établissements britanniques », leur permettant de proposer librement leurs produits dans l’Union. Emmanuel Macron estime cependant qu’il faut redonner un dynamisme alors « retrouver une ambition pour l’UE tout entière sur les sujets de défense et de sécurité, de transition énergétique et de numérique car l’Europe est le meilleur moyen de répondre à ces grands défis. » « Et puis il faut avoir un projet de plus forte intégration qui permet une véritable convergence à quelques-uns au sein de la zone euro (…) Le socle doit être Paris et Berlin, Rome certainement aussi. Les instruments, ce sont un budget de la zone euro, un commissaire et un Parlement de la zone euro. » « Aujourd’hui, nous sommes bloqués par deux tabous : un tabou français, qui est le transfert de souveraineté, et un tabou allemand, celui des transferts financiers ou de solidarité. On ne peut pas avancer sans les faire sauter ».

(Avec Reuters)

Loi travail : la faute à Hollande pour Macron

Loi travail : la faute à Hollande pour Macron

Emmanuel Macron ne se console toujours pas d’avoir été écarté de la gestion du projet de loi travail au profit d’El Khomri ; du coup il ne cesse de régler des comptes y compris avec Hollande dont il met en cause la responsabilité pour avoir fait éclater la gauche sur la loi déchéance de nationalité. Il est clair que le ministre de l’économie ne sert à peu près plus à rien au sein du gouvernement. Il devait présenter dans une loi dite Macron 2 à la fois sur les réformes économiques et les réformes sociales ensuite éclatées entre Sapin et El Khomri. De ce point de vue, Valls à clairement écarté Macron pour éviter que ce dernier n’incarne la modernité à sa place. Du coup il ne faut guère s’étonner des phrases assassines de macros tant vis-à-vis de hollande et de Valls ; un Macron  qui d’ailleurs pourrait quitter très prochainement le gouvernement d’autant que sa cote de popularité diminue. Le président, qui n’avait pas du tout digéré la petite phrase d’Emmanuel Macron, fin avril, sur le fait qu’il n’était pas son « obligé » au point de le menacer de le sortir du gouvernement, ne devrait pas apprécier sa nouvelle sortie. Invité hier d’un forum diplomatique à Paris, le ministre de l’Economie a mis le bourbier sur la loi Travail sur le compte du débat sur la déchéance de nationalité. Débat qui avait été lancé devant le Parlement réuni en Congrès à Versailles après les attentats du 13 novembre par un certain… François Hollande. « Nous avons présenté cette réforme (NDLR : la loi El Khomri) après un débat très compliqué sur la nationalité qui a brisé beaucoup de gens à gauche et l’unité autour des réformes », a lancé Macron, que ses partisans pressent de démissionner pour lancer sa candidature à la présidentielle.

Sondage Macron : la chute

Sondage  Macron : la chute

Chute de popularité de Macron dans les sondages ; en cause le faite que les Français doutent de plus en plus de l’intérêt de sa présence au gouvernement surtout depuis qu’il a été dessaisi de la gestion des réformes structurelles notamment de la loi travail. S’ajoutent à cela des petites phrases de l’intéressé qui critique le gouvernement. Enfin des maladresses en particulier celles concernant sa déclaration de patrimoine un peu erroné qui lui permettait d’échapper  à l’ISF un impôt qu’il condamnait par ailleurs !  Le ministre de l’Économie, pris en tenaille par différentes polémiques, connaît une véritable chute dans les sondages. Sa cote de popularité est en chute libre auprès des sympathisants socialistes. Régulièrement pointé du doigt pour ces sorties polémiques, Emmanuel Macron est en perte de vitesse. Sa caution sympathie n’est plus aussi forte qu’à ses débuts. Selon un sondage Ifop pour Le Figaro dévoilé ce mercredi 8 juin, 57% des Français jugent le ministre  »compétent », contre 63% en avril. Ils ne sont plus que 54% à le juger « sympathique », contre 63% là aussi en avril. Des chiffres qui montrent une véritable lassitude face au comportement du pensionnaire de Bercy. Un désaveu encore plus marqué auprès des sympathisants du Parti socialiste. Seuls 36% d’entre eux estiment désormais qu’Emmanuel Macron serait « capable de sortir le pays de la crise » alors qu’ils étaient 59% en avril dernier. 

Actionnariat Orange : Hollande contredit Macron

Actionnariat Orange : Hollande contredit Macron

 

 

 

Alors que Macron affirmait récemment que l’État n’avait pas vocation à toujours rester au capital d’Orange, Hollande, lui, a déclaré que la présence de l’État était nécessaire. L’Etat français entend rester l’un des principaux actionnaires de l’opérateur historique Orange dont il contrôle 23% du capital, a déclaré mercredi le président François Hollande. Les pouvoirs publics ont assuré à plusieurs reprises vouloir conserver une minorité de blocage au sein de l’ancien monopole des télécommunications, où l’Etat dispose de trois représentants au conseil d’administration. Le ministre de l’Economie, Emmanuel Macron, a toutefois déclaré fin mai que l’Etat n’avait pas vocation à rester de manière pérenne au capital, avant d’ajouter toutefois qu’un désengagement ne se ferait pas dans l’immédiat. « L’Etat est un des principaux actionnaires d’Orange et entend le rester parce que nous considérons qu’il est nécessaire pour l’entreprise qu’il y ait cet actionnariat public, même s’il y a une diversité dans le capital », a déclaré François Hollande à l’occasion de l’inauguration du nouveau site de l’opérateur dédié à l’innovation et la recherche à Chatillon, dans les Hauts-de-Seine. « Mais nous ne concevons pas la présence du capital public comme étant une ingérence ou une interférence parce que nous faisons confiance, confiance aux dirigeants d’Orange et à tout le personnel d’Orange. »

(Avec Reuters)

Macron « en marche » pour payer ses impôts »(Luc Carvounas)

Macron « en marche » pour payer ses impôts »(Luc Carvounas)

Ambiance au sein de la gauche avec cette déclaration d’un proche de Valls qui ironise sur le mouvement « en marche » de Macron « en marche pour payer ses impôts ». Cela ne fait que confirmer que la guerre est totale entre Valls et Macron. Pas étonnant Valls a retiré à Macon la gestion de la loi travail à fin d’éviter que le jeune ministre de l’économie n’en profite pour renforcer encore sa posture de moderniste. Du coup Macron ne cesse de distiller des petites phrases critiques à l’égard du gouvernement. En fait ce qui se joue c’est la succession de Hollande. Concernant l’affaire des impôts, il faut bien reconnaître que Macon s’est un peu prit les pieds dans le tapis en minorant l’évaluation patrimoine qui lui permettait d’échapper à l’ISF, une ISF qu’il a par ailleurs bien maladroitement condamné. On objectera que nombre de politiques fortunées procèdent  de la même manière (Le Pen, Hollande, Sarkozy Taubira et bien d’autres). Le sénateur du Val-de-Marne proche de Manuel Valls, se paie donc le ministre de l’Économie.  Luc Carvounas proche du Premier ministre ne s’est ainsi pas fait prier pour se moquer du ministre de l’Économie et de la réévaluation de son patrimoine par l’administration fiscale : « Je veux bien qu’il soit ‘en marche’. Déjà, il va être en marche pour aller payer ses impôts, si j’ai bien compris ». Ces propos tenus sur RCJ et repérés par le Figaro illustrent la petite guerre que se mènent les deux membres du gouvernement. Du côté de Manuel Valls, on se présente comme fidèle au président François Hollande. L’opposé exact de ce qu’est supposé être Emmanuel Macron, dont l’ambition à peine voilée est perçue comme une trahison. Le sénateur-maire d’Alfortville déclare ainsi : « Ça fait quatre ans que je suis en marche avec le président de la République et avec le Premier ministre. Mon ADN, c’est la fidélité à ceux qui vous ont permis d’être là où vous êtes. » Autre pique envoyée par le soutien du Premier ministre : Emmanuel Macron n’a pas l’expérience politique suffisante. C’est une critique souvent formulée par les détracteurs du jeune homme politique qui n’a jamais occupé de fonction élective. Aujourd’hui, Luc Carvounas s’y met lui aussi : « Je ne découvre pas la vie militante et politique depuis seulement dix-huit mois. Moi, ça fait 20 ans que je suis au Parti socialiste, ça fait 20 ans que je fais du porte-à-porte », assure-t-il avant de se lancer dans une comparaison étonnante : « Les milliers de ‘marcheurs’ d’Emmanuel Macron, c’est l’ubérisation de la vie politique ».

(Avec RTL)

Sondage démission de Macron : 52 % pour

Sondage démission de Macron : 52 % pour

 

Un sondage surprenant mais qui s’explique en particulier par le décalage entre les positions de Macron et celles du gouvernement. Macro écarté par Valls de la gestion de la loi travail Il faut en effet ce souvenir qu’une loi macro 2 était prévue pour lier modernisation économique et sociale. Pour empêcher que Macron ne lui fasse de l’ombre, Valls a décidé de lui retirer le projet de loi qu’en fait le Premier ministre pilote lui-même. De fait macro ne sert à peu près à rien actuellement sinon de temps en temps à distiller quelques phrases relatives au changement structurel que le gouvernement n’effectue pas. La présence de Macron au gouvernement comme ministre de l’économie est devenu aussi incongrue  comme était celle de Montebourg mais pour des motifs opposés. Macron incarne l’ouverture sur le monde tandis que Montebourg représente la gauche plus rétro   Les Français sont 52% à souhaiter que le ministre de l’Economie, Emmanuel Macron, démissionne du gouvernement, selon un sondage Odoxa pour CQFD et iTELE publié vendredi. D’après cette enquête réalisée cette semaine, les sympathisants de gauche sont plus nombreux que ceux de droite à souhaiter que le ministre de l’Economie quitte le gouvernement de Manuel Valls (55% contre 44%).Ces derniers jours ont été marqués par une altercation entre Emmanuel Macron et un jeune homme à propos du costume du ministre et par des informations indiquant qu’Emmanuel Macron est assujetti à l’Impôt de solidarité sur la fortune. Ces épisodes confortent encore la singularité du ministre de l’Economie, qui a lancé en avril un mouvement politique ni de droite ni de gauche baptisé « En marche ». Traditionnelle et pour tout dire aussi rétro l’un comme l’autre présente cependant de grands trous dans leur vision économique et sociale voir sociétale. A la question de savoir s’ils sont choqués par les propos et les prises de position d’Emmanuel Macron, 61% des sondés ont répondu par la négative, de même que 72% des sympathisants de droite. A l’inverse, 51% des sympathisants de gauche le sont.

ISF :sous-évaluation de patrimoine : Macron, Le Pen, Hollande, Sarkozy et les autres !

ISF :sous-évaluation de patrimoine : Macron, Le Pen, Hollande, Sarkozy et les autres !

 

 

Récemment on a découvert que le jeune ministre de l’économie Emmanuel Macron avait sous-estimé son patrimoine échappant ainsi à l’ISF qu’il a condamné par ailleurs. La sous-évaluation des patrimoines des responsables politiques fortunés est un sport largement pratiqués par exemples par  Le Pen, Sarkozy, Hollande et les autres Les  Le Pen sont détenteurs d’une immense fortune dont ils ont hérité de différentes façons et qu’ils sous-estiment  de façon systématique non seulement pour se soustraire aux contraintes fiscales mais aussi pour ne pas porter atteinte à leur image de « défenseur du petit peuple ». Cette sous-évaluation du patrimoine détenu par les Le Pen a été  dénoncée par la Haute autorité pour la transparence de la vie publique qui a saisi le parquet national financier En outre il est reproché à Jean-Marie Le Pen la présence de comptes à l’étranger non déclaré. Quant à la fille elle est impliquée dans des opérations de financement de parti politique. , le Canard  a aussi épinglé le candidat Nicolas Sarkozy. Le journal satirique avançait les « calculs tordus et les trous de mémoire » du candidat de l’UMP à propos d’un appartement acheté à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine) en 1997. L’hebdomadaire pointait en particulier un traitement de faveur (rabais sur les prix, travaux offerts par le promoteur) dans l’acquisition du bien immobilier estimé à 300.000 euros. Face aux démentis du candidat, Le Canard enchaîné répliquait dans son édition du 7 mars 2007 par une longue tirade : « Depuis dix ans, Sarkozy a bloqué toute velléité d’enquête sur son duplex, en répétant, à qui voulait l’entendre, qu’il disposait d’un audit réalisé par les agents du fisc. Le Canard a donc demandé copie de son document. Mais de copie, point. ‘Je n’ai pas fait réaliser un audit par la direction’, admet-il dans sa lettre au Canard. En fait, il s’est contenté de questionner, en 1997, la directrice départementale, Bernadette Le Bot. Laquelle aurait ‘diligenté’ une ‘enquête’. Une enquête qui n’a laissé aucune trace écrite. » Le 7 mars 2007, en pleine campagne des élections présidentielles, Le Canard enchaîné assure que le couple Hollande-Royal a sous-estimé son ISF. Selon le palmipède, la candidate socialiste et son compagnon auraient dû s’acquitter d’une somme sept fois supérieure à celle payée en 2006, établie à 862 euros. En cause, la sous-évaluation d’une villa à Mougins, dans les Alpes-Maritimes. Avec sa plume acerbe, l’hebdomadaire accusait le tandem d’avoir « pulvérisé les records de sous-estimation », en estimant que le montant de leur impôt de solidarité sur la fortune avait été ainsi « divisé par sept ». Première fortune du gouvernement après le départ de Laurent Fabius du ministère des Affaires étrangères, Jean-Marie Le Guen a été épinglé en juin 2014 par la Haute autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP) pour avoir également sous-évalué un patrimoine chiffré à près de 3 millions d’euros. Peu de temps après, Mediapart chiffrait que Jean-Marie Le Guen risquait un redressement sur son ISF susceptible d’atteindre 50.000 euros rien que sur l’année 2013 pour avoir minoré son patrimoine de 700.000 euros. Une information démentie par l’intéressé. Président de la commission des finances, Gilles Carrez, député du Val-de-Marne (LR) a également connu quelques déboires avec le fisc. Le 25 octobre 2014, Mediapart révèle que le parlementaire est sous le coup d’un redressement fiscal lié au non-paiement de l’ISF. Gilles Carrez s’était appliqué une commodité fiscale lui permettant de bénéficier d’un abatage fiscal de 30% sur un bien immobilier. Une mesure qui lui aurait permis de rentrer sous la barre des 1,3 million d’euros pour être exonéré d’ISF. Bien d’autres exemples pourraient encore être donnés comme par exemple la déclaration fantaisiste de la très fortunée Taubira qui indique sur sa déclaration de patrimoine la possession d’une bicyclette.

(Avec JDD) 

ISF – Macron : sous-évaluation de sa fortune

ISF -Macron : sous-évaluation de sa fortune

 

Macron aurait sous-évalué de 200 000 € la valeur d’une résidence de son épouse. Du coup il sera soumis à l’ISF dont récemment il a condamné le principe. Une condamnation malheureuse et maladroite. Pour autant Emmanuel Macron a fait comme la plupart des grands leaders politiques fortunés  en sous évaluant de manière notoire la valeur de leur patrimoine. Parfois même en ridiculisant l’obligation de déclaration fiscale comme Taubira, elle aussi très fortunée,  et qui n’a pas manqué de préciser qu’elle possédait également une bicyclette ! Ou encore les Le Pen qui ne savent plus quels subterfuges utiliser pour sous-évaluer  leur énorme fortune. Des pratiques pour le moins curieuse de la part de ce qui sont en charge de défendre la légitimité de l’impôt et qui militent  même pour son augmentation. D’une certaine manière Macron,  mais  ni moins que les autres, s’est pris les pieds dans le tapis des contradictions entre sa propre pratique et celle qu’il veut imposer aux citoyens ordinaires au nom de l’efficacité économique. Certes sur le plan économique, une plus grande exemplarité de la part des leaders politiques fortunés ne modifiera pas grand-chose en ce qui concerne les équilibres financiers pour autant de tels comportements discréditent la pertinence de la politique d’austérité que défend Macaron et les autres.  Emmanuel Macron et son épouse auraient tenté de duper le fisc pour échapper à l’ISF selon les informations publiées par le Canard Enchaîné et Mediapart mardi 31 mai. Le couple aurait été rattrapé par la patrouille pour avoir sous-évalué sa déclaration de patrimoine et pour rester en dessous du seuil de 1,3 million d’euros, à partir duquel les contribuables sont soumis à l’Impôt de Solidarité sur la fortune (ISF). Emmanuel Macron devra s’acquitter d’un peu plus de 10.000 euros pour régulariser sa situation fiscale. Cette anomalie a été relevée lors de l’examen de la situation du ministre de l’Économie par les services de Bercy après sa nomination, à la demande de la Haute Autorité pour la Transparence de la Vie Publique (Hatvp). Les services du ministère de l’Économie et des Finances ont estimé que la résidence de Brigitte Macron au Touquet (Pas-de-Calais) était sous-déclarée de 200.000 euros. Après réévaluation, le ministre est donc devenu redevable de l’ISF, même si le barème reste modeste en début de tranche.

 

(Avec RTL)

Modération des salaires mais pas pour les patrons (Macron)

Modération des salaires mais pas pour les patrons (Macron)

Macron a sans doute perdu une occasion de se taire en défendant à la fois la modération salariale pour les employés mais en s’opposant à toute loi pour les rémunérations des patrons. Or on sait que certains revenus de patrons ont bénéficié d’augmentation extravagante en un an, pratiquement un doublement pour certains. Dans le même temps les salaires eux sont contraint dans une fourchette de croissance de 1 à 2% en 2015. Si l’on tient compte de l’inflation réelle et non de l’inflation calculée par l’Insee sur un indice obsolète, l’augmentation réelle est pratiquement nulle. Du coup Macron aurait été bien inspiré de réclamer la même rigueur pour les patrons comme pour es salariés. D’une certaine manière ce double discours discrédite les propos de Macron (mais aussi du grand patronat) sur la nécessité de la rigueur. Macron estime que les entreprises doivent privilégier les investissements productifs au détriment des augmentations salariales, dans un entretien aux Echos à paraître mardi. « Sur la fonction production, nous avons rattrapé une bonne partie de notre retard compétitivité-coût des années 2000 via le pacte de responsabilité, le CICE (Crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi) et (grâce à) la fin de la modération (salariale) allemande depuis 2013. Mais il faut tenir et maintenir l’impact de cette dévaluation fiscale. Et la clef, c’est la modération salariale », a déclaré M. Macron.  « Je leur dis: +Ayez une préférence pour l’investissement et l’emploi-formation plutôt que pour les dividendes et les salaires!+ », a-t-il lancé.   »Pour relancer l’industrie française, il faut du temps et il faut privilégier l’investissement productif. Pour les salaires, il faut privilégier des négociations salariales au plus proche de la situation de l’entreprise », a-t-il souligné.  Interrogé sur la nécessité d’aller au delà de la future loi El Khomri, qui se limite essentiellement au temps de travail, Emmanuel Macron répond « oui ».  « Il faudra élargir le champ de la négociation collective au niveau de l’entreprise à d’autres domaines. Plus on ira vers l’entreprise, plus ce sera efficace. On ne peut pas prétendre aimer l’industrie et refuser les conditions de son succès », argumente-t-il.  Concernant le débat sur la limitation des salaires des patrons, l’occupant de Bercy réitère son opposition au passage par la voie législative.  « Evitons la réponse réflexe consistant à dire: +Il y a un problème, faisons une loi.+ Il est hypocrite de déclarer +limitons la rémunération des dirigeants à 100 fois le SMIC+, alors que suivant la Constitution la loi ne peut pas limiter la rémunération des patrons avec un plafond fixe », a-t-il martelé. « Pourquoi limiter le débat aux patrons par ailleurs? Que ferait-on pour les artistes? Pour les sportifs? », a-t-il ajouté.  « C’est (…) la responsabilité des conseils d’administration de fixer le niveau acceptable. C’est ce que nous avons défendu chez Renault en tant qu’Etat actionnaire » en votant contre la rémunération du PDG Carlos Ghosn, a relevé le ministre. « Une des faiblesses françaises est que l’on a des conseils d’administration insuffisamment respectueux des actionnaires. On est trop souvent dans la connivence avec des administrateurs parfois trop proches des dirigeants », a-t-il estimé.

 

(Avec Reuters)

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