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la France m’a abandonné » (Carlos Ghosn )

la France m’a abandonné » (Carlos Ghosn )

L’ ancien PDG de Renault accuse les pouvoirs publics français de l’avoir abandonné dans l’affaire Nissan au Japon. La déclaration peut paraître excessive chez quelqu’un qui finalement a réussi grâce à son influence et à son argent à échapper au piège infernal conduit non seulement par Nissan mais aussi par le gouvernement japonais. De toute évidence, Carlos Ghosn  n’est pas un saint, il a sans doute un peu abusé des largesses des entreprises qu’il dirigeait. Ceci étant  s’il fallait mettre en prison tous les dirigeants qui ont un peu trop confondu  leur portefeuille avec la trésorerie de leur entreprise, il faudrait sans doute lancer un immense plan de construction de prisons spécifiques.

Carlos Ghosn  a sans doute été beaucoup trop gourmand. Ce n’est toutefois pas ce motif qu’il est tombé mais d’abord en raison des querelles intestines notamment chez Nissan. Il y avait d’abord des questions de jalousie personnelle de certains dirigeant japonais de Nissan. Mais tout cela s’est déroulé sur fond de rejaponisation n de l’économie nipponne. Avec le soutien en particulier d’un premier ministre très nationaliste. En fait,  on a reproché à Carlos Ghosn  de continuer de diriger une entreprise au motif qu’il l’avait sauvée. En clair le Japon voulait récupérer Nissan assaini et se détacher de Renault.

Il est vrai que la France n’a pas manifesté un grand enthousiasme pour défendre Carlos Ghosn . Pour dire vrai elle l’a complètement laissé tomber. Il faut voir derrière cette affaire la haine récurrente de Macon vis-à-vis d’un chef d’entreprise un peu trop puissant, un peu trop efficace aussi il faut bien dire un peu trop gourmand. Sur le plan stratégique Carlos Ghosn  a aussi fait des erreurs comme d’autres d’ailleurs dans cette industrie en pleine mutation.

On ne devrait cependant pas oublier que Carlos zone a d’abord réussi à sauver Renault menacé de disparition. Ensuite qu’il a sauvé Nissan puis qu’il a été capable de créer l’un des premiers groupes mondiaux d’automobiles. Il a commis sans doute des erreurs stratégiques par exemple sur le problème des perspectives de la voiture électrique voire sur d’autres aspects. Tout cela ne justifiait sans doute pas que la France abandonne à ce point Carlos Ghosn .

Encore une fois c’est loin d’être un saint mais c’est un patron qui a fait la preuve de son efficacité même si son tempérament est souvent assez insupportable . ? Dans un entretien accordé à la chaîne Al Arabiya, l’homme d’affaires s’en prend à l’État français, estimant avoir été «abandonné» par les pouvoirs publics. «Le gouvernement français m’a aidé de la même manière qu’ils aideraient n’importe quel citoyen, sans plus», a-t-il jugé.

«Ils m’ont soutenu brièvement, puis ils m’ont abandonné en novembre», a regretté l’homme d’affaires, qui estime ne pas avoir obtenu de traitement de faveur, malgré son rôle d’ancien PDG et sa contribution «majeure» à l’économie française. «Ils m’ont soutenu le premier mois. Je pense que ce soutien aurait dû être meilleur. Un officiel m’a dit que s’il avait été président de la République, il m’aurait fait sortir en 24h. L’ambassadeur américain au Japon a dit à son homologue français que si j’avais été président d’une entreprise américaine, j’aurais été dehors en 24h», s’est-il insurgé.

«lls m’ont traité encore moins bien qu’un citoyen français lambda. C’est un point négatif que je retiens à l’encontre de la France», a-t-il ajouté, considérant que le Liban était le «seul gouvernement à ses côtés» durant ces moments difficiles. «La seule personne qui est venue me rendre visite au Japon était l’ancien président Nicolas Sarkozy, qui m’a rencontré une demi-heure à l’ambassade de France au Japon lorsqu’il représentait Emmanuel Macron à la cérémonie organisée pour le nouvel empereur japonais», s’est souvenu l’ex-PDG de Renault.

Aujourd’hui, Carlos Ghosn explique avoir été lâché par une grande partie de son entourage : «tous ceux autour de moi voulaient mon bonheur. 98% de ces personnes ne me parlent plus, mais 2 à 3% me sont restées loyales. Et, bien entendu, je récompenserai leur loyauté. Ma chute m’a montré qui sont les personnes loyales sur qui je peux compter», a-t-il déclaré. Il a promis de revenir sur les «fausses» accusations portées par les autorités japonaises «dans un livre qui sera publié avant la fin de l’année». Ce dernier devrait contenir des «documents et des témoins» pour appuyer ses déclarations. L’affaire est donc plus complexe qu’il n’y paraît que ce mail des enjeux de stratégie économique et technologique, des enjeux politiques et les rapports exécrables entre Macon et Carlos gone.

 

Justice : « J’ai mal à ma France »( Laugery, bâtonnier)

Justice : « J’ai mal à ma France »( Laugery, bâtonnier)

 

Dans une lettre ouverte adressée à la ministre de la Justice et que le JDD publie, Pierre-Ann Laugery, bâtonnier des Hauts-de-Seine depuis le 1er janvier 2017 et avocat pénaliste depuis 40 ans, exprime ses craintes vis-à-vis de la réforme de la justice.

« J’ai rarement eu mal à ma France comme aujourd’hui. Il m’est arrivé d’avoir peur, de douter de notre capacité nationale à combattre les extrémismes dans ce qu’ils ont de plus abject ou les petites blessures du quotidien qui empoisonnent l’existence. Il m’est arrivé d’être confronté, durant mon exercice professionnel, au grand sentiment d’injustice qui vous laisse abasourdi et pantois face à une décision incomprise. Il m’est arrivé de maudire, de tempêter, de pleurer et de rire aussi, de tirer le diable par la queue, de rentrer chez moi épuisé et de boire tout mon saoul pour chasser le stress après des jours d’audience, d’arrêter de fumer et de reprendre la cigarette, de soutenir un confrère plus jeune et d’écouter religieusement plaider un ténor du barreau, de faire des conclusions la nuit, de me garer si mal au Tribunal de Police, Rue Ferrus, qu’on en a enlevé ma voiture, de négocier un découvert avec ma banque, de recevoir des remerciements, des insultes, des menaces, un calendrier srilankais, des babouches, et même une poésie d’enfant que je garde tout près de mon cœur. J’ai aidé du mieux que j’ai pu des femmes battues ou violées et des violeurs, des maris infidèles et des femmes volages, des enfants perdus et des demandeurs d’asile, des familles en décomposition et d’autres recomposées, des tueurs, des accidentés de la vie, des malades et des trafiquants, des escrocs, des prostituées, un prêtre pédophile et même un élu de la République désargenté. J’ai laissé à d’autres plus compétents que moi le droit du travail et sa cohorte de drames, le droit fiscal et ses enjeux économiques, les autres, et tous ces droits du quotidien des tribunaux, ceux-là mêmes que vous voulez brader sur l’autel du numérique et de la rentabilité budgétaire réunis. Mais aujourd’hui, j’ai mal à ma France. Je suis avocat. Un avocat de base, pas un de ceux qui défraient la chronique judiciaire, qui publient des commentaires ou des livres et qui sont comme chez eux sur les plateaux de télévision. Je suis avocat par vocation et par instinct des autres, pour faire du bien autour de moi et espérer dans le regard d’un juge étonné, d’un client surpris ou d’un adversaire décontenancé, l’approbation muette, le remerciement discret ou la reconnaissance de l’équilibre. Je suis avocat. Pas pour le pouvoir éphémère que cela procure, le statut social ou la reconnaissance que cela induit lors des dîners en ville, mais parce que j’aime d’abord les gens et que je déteste l’injustice. Fondamentalement. Alors, voyez-vous, ce que vous êtes en train de faire à la justice de mon pays est très grave, mais cela, vous ne vous en rendez même pas compte, car totalement contre-productif, tant l’éloignement programmé du citoyen de son juge, l’aseptisation des modes d’accès aux droits et vos économies de bout de chandelles, finiront par vous couper vous-mêmes des réalités. Disparu le juge d’instance, juge de paix, qui réussissait le tour de force d’être à la fois juge et médiateur.

Disparue la greffière qui accueillait la peine incommensurable avant que de constituer le dossier, Disparu le juge d’instruction, à terme, au profit de l’enquête policière et du parquet souverain. Disparu le tribunal de proximité, le havre des doléances comme la maternité, le médecin, la petite gare ou le policier du même nom. Disparue l’empathie, remplacée par l’écran, l’accueil par le SAUJ et le JAF par la CAF pour une erreur de lettre qui frise l’indécence. Disparue la mission de service public que les avocats font vivre quotidiennement, au risque d’être inféodés à l’argent d’un Etat, juge et partie. Disparu enfin le lien qui nous unit dans la défense des faibles, ce lien qui nous permet de rester des êtres humains avant que de devenir des robots. Vous portez et porterez une considérable responsabilité dans cette modernisation de façade puisque vous préférez rentabiliser la justice plutôt que lui donner les moyens de se rendre. Car, ne vous y trompez pas, ce sont d’abord de femmes et d’hommes dont nous avons besoin avant que de les remplacer par des algorithmes, ce sont des sentiments et des doutes, des colères et des emportements des regards bienveillants ou non, des oreilles attentives ou pas, mais du charnel, de la moelle, du vivant qu’il nous faut, avant des polices de caractères et la valse des écrans morts et un droit sous cellophane. Et puis, je ne voudrais pas finir cette lettre ouverte et incantatoire sans vous dire combien notre profession tout entière est blessée par votre indifférence, qui n’a d’égale que celle des médias et cette propension, semble-t-il toute naturelle, aux contre-vérités, lorsque vous employez les termes de concertation, de dialogue, de respect des principes et de maintien des acquis. Alors oui, j’ai mal à ma Justice et j’ai mal à ma France, Madame la Ministre, Mais j’ai encore plus mal pour tous ces gens qui ne savent pas ce qui se prépare et qui s’amusent de nos faibles cris dans le danger assourdissant de vos silences, ou de vos approximations.

Je vous prie de croire, Madame la Ministre, à l’assurance de mon respect républicain. »

Fusion acquisitions (M&A): forte hausse de la France

Fusion acquisitions (M&A): forte hausse de la France

D‘après les données de Thomson Reuters, les transactions de M&A ont bondi de 50% en 2017 pour atteindre 245,8 milliards de dollars (205 milliards d‘euros) et signent ainsi le meilleur millésime des dix dernières années. Les entreprises françaises se sont montrées offensives avec une hausse de 180% des acquisitions à l’étranger, comme l‘illustre le rachat par Unibail-Rodamco de son concurrent australien Westfield. “Les grands groupes français sont de retour sur les opérations de M&A. Les entreprises veulent relever les défis des grandes mutations sectorielles, géographiques et digitales”, analyse Guillaume Molinier, associé gérant chez Lazard. “Les réflexions stratégiques s‘accélèrent. Avec des bilans assainis, les entreprises sont prêtes à passer à l‘offensive.” “En plus des grandes transactions, on a assisté à une recrudescence d‘opérations de taille intermédiaire souvent initiées par des entreprises qui avaient jusqu’à présent plutôt privilégié des stratégies plus traditionnelles de croissance organique”, souligne Jérémie Marrache. “C‘est un des faits marquants de l‘année 2017.” De nombreuses transactions au sein même de l‘Union européenne ont animé le marché, à l‘image du rachat par l‘allemand Siemens du français Alstom ou de l‘acquisition du constructeur automobile allemand Opel par PSA. En 2017, la France a d‘ailleurs été le moteur de l‘activité de M&A en Europe en totalisant près de 29% des transactions européennes, contre environ 15% habituellement. D‘après les données de Thomson Reuters, le volume de transactions a crû de 16% en Europe tandis qu‘il s‘est contracté de 16% aux Etats-Unis. “On sent une vraie dynamique paneuropéenne derrière l’émergence de champions européens et la mise en oeuvre de transactions transfrontalières en Europe”, note Alexandre Courbon, responsable du M&A pour la France chez Société générale CIB. “L’élection d‘Emmanuel Macron en mai 2017 a clairement agi comme un catalyseur à cet égard.” “Avec les échéances politiques derrière nous, l’Europe devrait encourager la constitution de grands groupes par des rapprochements transfrontaliers”, souligne pour sa part Emmanuel Regniez, codirecteur de la banque d‘investissement de Citi en France. Déjà favorisé par un contexte de taux d‘intérêt historiquement bas qui permet des financements à moindres coûts, le marché du M&A profite aussi désormais d‘un environnement économique plus porteur en Europe, et en particulier en France. L‘Insee a relevé en décembre sa prévision de croissance du produit intérieur brut (PIB) pour 2017 à 1,9% alors que l’économie française se traînait depuis trois ans autour de 1% de croissance.L‘optimisme des chefs d‘entreprise français tout comme les investissements des ménages sont orientés à la hausse. “Avec des conditions de financement qui restent favorables, une stabilisation des environnements macroéconomique et politique, tous les facteurs sont réunis pour inciter les entreprises à franchir le pas et acquérir des actifs pour compléter leur portefeuille”, fait remarquer Jérémie Marrache (Goldman Sachs). Dans ce contexte, les banquiers d‘affaires s‘attendent à ce que l‘activité reste soutenue en 2018 en dépit de zones d‘incertitudes, notamment géopolitiques avec les ambitions nucléaires et balistiques de la Corée du Nord.“La tendance devrait se poursuivre même si certains facteurs appellent toutefois à la vigilance”, déclare ainsi Guillaume Molinier (Lazard), citant notamment les réformes en cours aux Etats-Unis sur la fiscalité et la politique de santé, les négociations sur le Brexit ou encore la normalisation de la croissance économique en Chine. Dans le palmarès établi par Thomson Reuters, Rothschild se maintient en tête des banques d‘affaires en France, suivi de BNP Paribas et de Goldman Sachs.

Pénélope Fillon : «ma production était uniquement orale » !!!

Pénélope Fillon : «ma production était uniquement orale » !!! 

 

Le compte-rendus et les interrogatoires du parquet national financier sont sans ambiguïté puisque Penelope Fillon déclare que sa production d’assistante parlementaire était uniquement orale. Une sorte d’assistance essentiellement psychologique comme celle que peuvent apporter toutes les épouses des élus mais qui ne peut évidemment justifier la moindre rémunération. En outre, Penelope Fillon est en pleine contradiction puisqu’elle avait affirmé à un journal anglais qu’elle ne se mêlait en nulle manière des affaires politiques de son mari. Il paraît de plus en plus vraisemblable que pour les premiers contrats d’assistante parlementaire, Penelope n’était même pas au courant. François Fillon n’a d’ailleurs pas apporté la moindre preuve convaincante de la réalité du travail de son épouse. Dans une interview à paraître ce dimanche dans Le Journal du dimanche, Penelope Fillon, l’épouse de François Fillon, soupçonnée d’emplois fictifs, affirme avoir travaillé à des « tâches très variées » lorsqu’elle était assistante parlementaire de son mari.  »Je ne considérais pas que je faisais de la politique. Je travaillais pour mon mari et pour les Sarthois », explique-t-elle à l’hebdomadaire.  La femme de l’ex-premier ministre assure également qu’elle savait que ses enfants avaient été rémunérés comme collaborateurs de son mari. Penelope Fillon semble avoir des difficultés à définir la nature de ces tâches « très variées. Peut-être s’agissait-il de temps en temps d’ouvrir les portes du château à un visiteur de Fillon ou encore de répondre « allô, ne quittez pas je vous le passe » au téléphone. Faute de la moindre matérialité de ce pseudo travail,  Fillon aura évidemment du mal à convaincre les juges que cet emploi n’était pas fictif. Cela d’autant plus que s’ajoutent à cette affaire d’autres dossiers concernant un autre salaire fictif chez son ami milliardaire, patron de la revue des Deux mondes ; Penelope aurait reçu 100 000 € pour avoir fourni deux  petites notes. Là aussi sa contribution aurait été essentiellement de nature orale comme sans doute la collaboration de Fillon lui-même chez l’assureur Axa

« MA FAMILLE POLITIQUE EST EN TRAIN DE SE SUICIDER » GEORGES FENECH (LR)

« MA FAMILLE POLITIQUE EST EN TRAIN DE SE SUICIDER » GEORGES FENECH (LR)

Sur LCI hier , le député des républicains à réitéré  ses critiques vis-à-vis de François Fillon. Il estime que François Fillon est complètement discrédité et qu’il est même impossible à nombre de militants de l’organisation de faire campagne en sa faveur. Pour lui,  cette candidature constitue un suicide politique pour les Républicains mais aussi un grand dangers pour la démocratie. En effet il pense que l’élection de Marine LePen n’ést plus à exclure en cas de maintien de Fillon. Un tiers des électeurs de droite pourrait s’abstenir, un tiers voter en faveur de Macron et un dernier tiers pour Marine Le Pen. Contrairement à ce qui est affirmé Georges, Fenech estime n’être pas isolé car sa prise de position correspond à ce que pense la plupart des responsables des Républicains « y compris les chapeaux à plumes ».  d’après lui un plan B est encore possible et il ne manque pas de personnalité Fillon il a notamment cité Xavier Bertrand, Baroin, Wauquiez ou encore Pécresse. Enfin ce fondant sur son expérience d’ancien magistrat,  il a indiqué qu’une mise en examen de François Fillon pourrait intervenir très rapidement mais que François Fillon pourrait ne pas en tenir compte et maintenir sa candidature pour 2017. « Ma famille politique est en train de se suicider », a déclaré le député Georges Fenech. Depuis quinze jours, l’élu des Républicains prédit la défaite de son camp si François Fillon ne se désiste pas. Ce mercredi, il a répété dans l’émission d’Yves Calvi que l’affaire Fillon était un désastre français mais aussi européen.  Au lendemain du dîner des frondeurs, le parlementaire assure qu’il n’est pas le seul a penser que François Fillon doit se retirer de la campagne présidentielle. « Je suis là pour tirer les sonnettes d’alarme parce que personne n’ose le dire. Quand va-t-on se décider à reconnaître que notre candidat a perdu un crédit énorme ? »

 

« On m’a imposé le 49-3″ dit Valls, mensonge !

« On m’a imposé le 49-3″ dit Valls, mensonge !

Pris dans le filet de ses contradictions Manuel Valls a déclaré lors d’une interview sur France 2 jeudi : « on m’a imposé le 49–3 ». Une manière évidemment de reporter toute la responsabilité sur François Hollande. Un gros mensonge évidemment mais c’était le seul moyen de s’en sortir après des explications plus que confuses. En effet Manuel Valls a affirmé dans le cadre de sa campagne électorale qu’il entendait supprimer l’usage de ce 49–3. Une annonce qui en a surpris plus d’un même parmi ses proches. Il a donc tenté d’expliquer que l’usage de cet article de la constitution dont il s’est largement servi notamment lors de la loi travail avait été imposé par le comportement des frondeurs. Ajoutant aussitôt que dans de telles circonstances il n’hésiterait pas à refaire la même chose. Une position qui évidemment contredisait son annonce de suppression de l’article en question. Pour se sortir du piège de ses contradictions,  manuel Valls a alors utilisé l’artillerie lourde en imputant la responsabilité à François Hollande mais en précisant que la décision de recourir au fameux article avait été prise en concertation avec le président de la république, autant dire à sa demande et non à celle de François Hollande. Bref Valls s’est complètement empêtré dans son argumentation. La vérité est évidemment toute autre. On se souvient en effet que c’est Macron qui devait présenter le deuxième volet de sa loi de modernisation économique impliquant y compris les dispositions de la loi. Mais Valls inquiet de la montée de la popularité d’Emanuel Macron lui a retiré le dossier pour le gérer lui-même et bénéficier de l’image de réformateur que conférait cette nouvelle loi. Et pour être certain que cette loi soit adoptée Valls a imposé le 49–trois avant même toute discussion au Parlement. Une manœuvre qui d’ailleurs est grandement à l’origine du départ d’Emmanuel Macron du gouvernement. Face à d’autres contradictions entre  certains points de sa politique et ses promesses, Manuel Valls a sorti un argument  tout aussi spécieux en indiquant : « j’ai changé ». Un changement en quelques semaines difficiles à expliquer et qu’il portera comme un boulet lors de primaire de la gauche. L’utilisation de cet article sur deux textes – concernant la relance de l’Economie et la réforme du Code du travail – lui a beaucoup été reprochée. « J’ai bien compris (…) ce que cela donnait comme sentiment de brutalité, d’autant plus qu’il a fallu l’utiliser dès le début de la discussion parlementaire », a dit jeudi Manuel Valls. « On doit tirer des leçons de l’expérience. » La vraie difficulté pour Manuel Valls c’est qu’il doit slalomer entre son bilan de premier ministre et son nouveau costume de candidat à la primaire de la gauche. Un positionnement périlleux qui explique sans doute que dans toutes les hypothèses il ne pourra se qualifier pour le second tour des présidentielles et qu’il pourrait finir en quatrième voir cinquième position. Comme le démontre les récents sondages

Myriam El Khomri : il reste encore des choses dans « ma » loi

Myriam El Khomri : il reste encore des choses dans « ma » loi

 

Dans une interview au Figaro Myriam El Khomri s’efforce de justifier le bien-fondé de la loi considérant que cette loi participe de la modernisation sociale et qu’elle donne davantage de flexibilité dans l’entreprise. La ministre du travail conteste le fait que la loi soit  vidée de son sens initial. On peut seulement considérer qu’elle a été rééquilibrée entre les garanties accordées aux patrons et les garanties accordées aux salariés. Reste à savoir dans quel état sortira la loi du parlement car un millier d’amendements ont été déposé et la ministre du travail reste très évasives sur l’évolution que pourrait subir le texte lors de l’examen parlementaire.Un texte géré directement par Manuel Valls et non par Myriam El Khomri. ( la ministre du travail n’était même pas présente lors de l’arbitrage Hollande-Valls).

 

Près d’un millier d’amendements ont été déposés par les députés. Comment abordez-vous le rendez-vous de l’Assemblée?

 

Myriam EL KHOMRI.- Avec enthousiasme, détermination et conviction. Le débat qui débute va permettre de sortir des postures et nous avons eu des échanges constructifs avec les commissions parlementaires.

 

 

En quoi ce qu’il reste demeure «profondément réformateur», comme vous dîtes?

Mon projet de loi n’a pas été vidé de sa substance. Il propose une nouvelle philosophie sur les niveaux de régulation sociale (loi, branche et entreprise). Il déplace le curseur au niveau de l’entreprise, en permettant aux acteurs de discuter au plus près des réalités du terrain. C’est essentiel: c’est par le dialogue social que les entreprises pourront améliorer leur compétitivité, décrocher de nouveaux contrats. Nous devons sortir d’une culture de l’affrontement. Avec des accords majoritaires, rien ne se fera au détriment des salariés. Sans accord, il n’y aura pas d’évolution du droit!

 

 

Un licenciement pour motif personnel et non économique est prévu pour les salariés qui refuseraient un accord de développement de l’emploi. Les députés sont contre. Vous allez reculer?

 

On doit donner aux entreprises la capacité de négocier des aménagements avant qu’il ne soit trop tard. La France détruit des emplois industriels depuis 15 ans, neuf embauches sur dix se font en CDD: la solution passe par la primauté de l’accord sur le contrat de travail individuel, comme lors des accords Aubry sur la réduction du temps du travail en 2000. Cette loi est un acte de confiance dans le dialogue social car je crois qu’un accord signé par des syndicats représentant plus de 50 % des salariés est un accord qui se fera dans l’intérêt de tous. La primauté de l’accord sur le contrat de travail, c’est l’esprit même de ma loi.

 

Christophe Sirugue, le rapporteur du texte, veut aussi revenir sur l’article encadrant le licenciement économique…

Ma loi ne fait que rappeler dans quelles conditions s’appliquent les licenciements économiques. Elle n’a pas vocation à les favoriser mais à les encadrer. Aujourd’hui, les licenciements économiques – qui accordent plus de garanties aux salariés en termes de reclassement et d’indemnisation – sont contournés par le recours abusif aux ruptures conventionnelles ou aux licenciements pour motif personnel. Nous devons garder cette définition car le droit, tel qu’il est, manque de clarté et peut être source d’imprévisibilité. On va discuter des améliorations que l’on peut apporter. Je suis par exemple ouverte à la possibilité de différencier, pour les TPE PME, le nombre de trimestres de baisse de chiffres d’affaires permettant de recourir à des licenciements économiques.

 

2017 : Lasalle (MoDem) comme Menigon (lutte ouvrière), aussi candidat … comme ma concierge !

2017 : Lasalle (MoDem) comme Menigon  (lutte ouvrière), aussi candidat … comme ma concierge !

Et de deux pour les candidats du MoDem ; il y a bien sûr l’inusable François Bayrou mais aussi maintenant le sympathique et iconoclaste Jean Lassalle. Celui qui parcourt les routes de France à pied pour savoir ce qui se passe dans le pays. Sympathique mais un peu cucul. D’autres candidats encore, celui de lutte ouvrière à travers sa responsable. Si l’on compte tous les candidats à la primaire de la droite plus ceux  envisagent  de se présenter on doit bien parvenir à 25 ou 30 candidats. Bref ce n’est plus une élection présidentielle mais une sorte d’éliminatoire type « the Voice ». On espère aussi que l’inoxydable fonctionnaire qui s’ennuie, à savoir Cheminade, se présentera encore pour obtenir au moins 0,5 %. Même ma  concierge s’interroge !   On savait que le tonitruant député Jean Lassalle se détachait peu à peu du Mouvement démocrate pour construire une candidature à l’élection présidentielle de 2017. Dimanche, la rupture avec la formation de François Bayrou a été explicitée: «La démarche que j’engage est non partisane. Maintenant, je dois le dire clairement: je me mets en congé du MoDem», annonce Jean Lassalle à Marianne. Le 2 mars dernier, LeFigaro.fr révélait les ambitions élyséennes du député béarnais, connu pour sa grève de la faim en 2006 et sa grande marche à travers le pays en 2013. «Je veux participer à mon niveau à l’animation d’une campagne présidentielle qui doit être d’un autre type», nous expliquait-il. Ajoutant: «On est à un moment tourmenté de notre histoire où les gens nous demandent de changer des têtes». Auprès de nos confrères, il confirme: «Je pose un acte et si je sens qu’il trouve un écho, je l’incarnerai et je serai candidat à la magistrature suprême».

 

 

 

Hollande en Islande : le glacier fond comme ma popularité !

Hollande  en Islande : le glacier fond comme ma popularité !

 

Il a fallu qu’Hollande se rende en Islande pour se rendre compte que les glaciers fondent comme …sa popularité. Pour les glaciers, cela provient du réchauffement, pour la popularité… du refroidissement. Bref encore un coup d’œil aux écolos. Un déplacement pour débiter des évidences et des banalités alors que la loi de transition énergétique française de Ségolène nets qu’une fumisterie politique.    A moins de deux mois de la Conférence internationale sur le climat à Paris (COP 21), François Hollande s’est rendu en Islande, au pied du glacier Sólheimajökull. « Pour ceux qui doutent du réchauffement, il faut qu’ils viennent ici. S’il y a une démonstration à faire, elle est faite », a lancé le président français, qui était accompagné de la ministre de l’Ecologie Ségolène Royal, et de son envoyé spécial pour la planète Nicolas Hulot. A plus de deux heures de route de Reykjavik, Solheimajökull est l’un des sites où le retrait des glaciers dans ce pays arctique est à la fois le plus visible, et le mieux documenté. Entre 1931 et 2011, cette langue glaciaire de 15 km a reculé de 1,2 kilomètre. Le réchauffement climatique « se traduit aujourd’hui par un recul du glacier, demain par des inondations », a mis en garde François Hollande au côté de son homologue islandais Olafur Ragnar Grimsson, lors de cette première visite d’un chef d’Etat français en un quart de siècle, à l’aube de la conférence visant à obtenir un accord universel pour limiter à deux degrés le réchauffement dû aux émissions de gaz à effet de serre.

François Fillon : « Hollande m’a tué »

François Fillon : « Hollande m’a tué »

C’est en substance ce que dite Fillon dans une interview ay point. Il fait en particulier allusion au déjeuner avec Jouyet où il aurait demandé de l’aide à l’Elysée pour éliminer Sarkozy. Bref Dallas mais en politique. Pourtant Fillon n’a sans doute pas tort car Hollande est tout sauf un gentil (la reprise depuis le début de son septennat des attentats s politiques de représailles par nos services secrets) contre les terroristes le prouvent comme son attitude vis-à-vis de ses compagnes° ; Hollande préfère et de loin Sarkozy comme adversaire. Un Sarkozy nettement plus marqué à droite que Fillon (en dépit des efforts de ce dernier), plus caricatural plus vulnérable compte tenu d’une part des affaires mais aussi de son bilan présidentiel très médiocre.  L’ancien Premier ministre lâche ses coups. Dans l’édition du Point parue jeudi, François Fillon accuse plus explicitement encore François Hollande d’avoir manœuvré contre lui à l’occasion du désormais célèbre déjeuner du 24 juin avec le secrétaire général de l’Elysée, Jean-Pierre Jouyet. Ce dernier avait rapporté dans un livre que l’ancien Premier ministre demandait au pouvoir d’accélérer les procédures judiciaires contre Nicolas Sarkozy. « Les médias ont pensé que l’objectif était de dézinguer Sarkozy, mais non, au contraire : Hollande veut le remettre en selle », confie le député UMP, candidat à la primaire pour la présidentielle de 2017. »Pour ça, il faut affaiblir Juppé et moi. Avec cette affaire Jouyet, Hollande a cherché à me tuer », poursuit François Fillon qui se dit auprès du Point convaincu de « gêner ». Le Président pense ainsi que François Fillon est « le plus dangereux », dit encore ce dernier. « En 2012, il disait à son entourage : ‘Contre Sarkozy, je gagne ; contre Fillon, je ne suis pas sûr.’ » Dans l’article de l’hebdomadaire, un « intime de François Hollande » semble corroborer ce point en assurant que François Hollande « a filé un coup de main » à Nicolas Sarkozy, qui « manquait d’air ». François Fillon n’en a pas fini : « Hollande est très méchant. Dans l’affaire qui me concerne, c’est un salopard. » A l’inverse, l’ancien Premier ministre ménage Nicolas Sarkozy, « plus tendre » selon lui. « En ce moment, il est très tolérant, très aimable. Il passe son temps à me dire : ‘On est amis, François, hein?’ » « Je ne crois pas que Sarkozy soit pervers. En tout cas, sa perversité est moins grande que celle de Hollande », dit l’élu de Paris, assurant qu’à l’Elysée, « il ne (lui) a jamais fait de saloperies au sens de prendre publiquement des positions contraires aux miennes, comme l’a subi Ayrault ».

Sarkozy, faux –cul : « les sifflets contre Juppé, ce n’est pas de ma faute « 

Sarkozy, faux –cul : « les sifflets contre Juppé, ce n’est pas de ma faute  »

 

Plus faux cul tu meurs ! Sarkozy essaye de se justifier après les sifflets contre Juppé. Ce n’est pas de sa faute, il ne pouvait pas interrompre les sifflets. Quand on voit son visage diffusé sur Canal (le petit journal), on peut même s’apercevoir qu’il s’en réjouit plutôt.  En outre il oublie de préciser que de l’ordre de 25 à 30% de la salle étaient composés venus nombreux d’autres villes que Bordeaux, jusque dans les pyrénéennes ou encore Poitiers. Comme pour Johnny Halliday, certains même le suivent dans ses meetings. Normal, c’est plus un one man show qu’une vraie réunion politique ! En faiat des sifflets pas si spontanés car la salle avait donc été soigneusement préparés et bourrés avec les fans les plus radicaux de Sarkozy. – En meeting à Boulogne mardi 25 novembre, Nicolas Sarkozy s’est également confié au Figaro dans l’édition du 26 novembre. Le candidat à la présidence de l’UMP a profité de cette interview pour revenir sur les sifflets essuyés par Alain Juppé à son meeting de Bordeaux.  Il n’est pas « si aisé d’interrompre une salle » qui manifeste son « désaccord sincère et spontané avec l’orateur », a indiqué l’ex-président qui n’avait pas cherché à interrompre les militants. Interrogé par une équipe de Canal + à l’issue du meeting, il avait d’ailleurs répondu ne pas les avoir entendus.   »Croyez-vous que cela soit si aisé d’interrompre une salle de 5000 personnes qui manifestent leurs désaccords sincères et spontanés avec l’orateur? », s’est justifié Nicolas Sarkozy dans Le Figaro. « Au reste, ce n’est pas Alain Juppé qui a été sifflé, c’est ce qu’il a dit », a-t-il ajouté.   »Si j’avais dit la même chose, j’aurais été sifflé moi aussi », assure-t-il. « Beaucoup – en Aquitaine peut-être plus qu’ailleurs – ont été ulcérés par le fait que François Bayrou se mobilise pour faire élire François Hollande puis utilise les voix de la droite pour devenir maire de Pau », a-t-il poursuivi. « Je le dis solennellement, notre famille a besoin de tous ses talents. Personne ne pourra réussir seul », a-t-il fait valoir.

Le Pen : ma fille m’a tué !

Le Pen : ma fille m’a tué !

Psychodrame au FN  où les conflits se règlent au couteau, JM Lepen craint même un accident qui ne serait pas de son fait. Ambiance habituelle en fait, rappelons-nous l’affaire Maigret. Là c’est le père qui avait tué le fils. JM Lepen est d’autant plus révolté que c’est lui qui a transmis l’héritage du FN à Marine sans que cette dernière se soit beaucoup battue. C’est une bourgeoise avait déjà dit JM Le pen (comme lui qui a hérité d’une fortune de manière douteuse). Mais les coups tordus JM Lepen connaît, il pourrait faire payer  la trahison de sa fille prête à renoncer à tout pour le pouvoir y compris à sosn père. Finalemenet ce qu’on appelle la « normalisation » d’une parti !   L’avocat du Front national, Wallerand de Saint-Just, a annoncé mardi que le blog vidéo de Jean-Marie Le Pen ne sera plus hébergé sur le site du parti, pour des « raisons juridiques », après une nouvelle polémique suscitée par des propos du fondateur du mouvement. Une décision que le président d’honneur du FN dit avoir appris par la presse, ce qu’il regrette, a-t-il confié au site du Point. « La courtoisie ne domine pas dans cette affaire. Sur le plan affectif, je suis très blessé », a-t-il assuré, avant de poursuivre : « je supporte assez bien les coups de face mais pas ceux qui sont donnés dans le dos, lâchement. » Depuis la publication de la vidéo polémique, supprimée depuis mais que Le Lab d’Europe 1 a sauvegardée, Jean-Marie Le Pen et Marine Le Pen ne se sont pas adressé la parole. « Je n’ai plus aucune communication avec elle », a assuré le député européen de 85 ans. Un journaliste des Inrockuptibles l’a également contacté, et les propos de Jean-Marie Le Pen sont plus durs encore : Jean-Marie Le Pen au téléphone : « Ma fille m’a poignardé dans le dos. Si je les emmerde, ils n’ont qu’à me tuer. Je ne me suiciderai pas ». Plus loin, Jean-Marie Le Pen « préfère prévenir : s’il m’arrivait un accident prochainement, ça ne sera pas de mon fait.” Et de conclure : « je pense qu’elle a honte car elle sait qu’elle a accrédité le procès d’intention établi par des adversaires du Front national. (…) Elle sait que j’ai le sens du devoir et que je hais la trahison.”

 




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