Archive pour le Tag 'lycée'

Une réforme du brevet pour entrer au Lycée

Une réforme du brevet pour entrer au Lycée


Avec le temps le brevet a connu le plus obsolescence qui avait affecté l’ancien certificat d’études primaires et ne servait plus à grand-chose. Désormais, il va constituer davantage un examen pour évaluer le niveau des élèves qui pourraient entrer au lycée. Bref là encore une sorte de retour au passé avec des barrières à l’entrée des différents cycles. Il est clair qu’avec une moitié des élèves qui savent tout juste lire correctement en quatrième, la remise en cause de l’accès au lycée s’imposait également.

Cela permettra notamment d’orienter le plus rapidement possible vers l’apprentissage professionnel des élèves qui en quelque sortesont imperméables à l’enseignement scolaire. Le ministre de l’Education a également annoncé l’évolution du diplôme national du brevet à partir de la session 2025.

Le poids des notes des épreuves d’examen passera à 60%, contre 50% aujourd’hui. Le contrôle continu comptera donc, lui, pour 40% et se basera « sur les notes réelles obtenues par les élèves tout au long de l’année », plutôt que sur le système par compétences aujourd’hui appliqué. L’obtention du diplôme du brevet deviendra une condition pour l’accès au lycée. Ceux qui ne l’obtiendront pas le devront passer par une classe « prépa-lycée » pour rattraper leur retard.

Enseignement-Abandon progressif des maths au lycée

Enseignement-Abandon progressif des maths au lycée  

 

La désaffection des jeunes pour les sciences a commencé il y a près de trente ans avec une décision du ministre de l’éducation nationale François Bayrou, rappelle Dominique Raulin, agrégé de mathématiques et docteur en sciences de l’éducation, dans une tribune au « Monde ».

 

Après la seconde guerre mondiale, plusieurs générations ont cru que l’avenir du monde se trouvait dans la science. Il suffit pour s’en persuader d’observer le désarroi, en 2020, des adultes de plus de 50 ans devant l’incapacité de la médecine à maîtriser le développement de la pandémie de Covid-19 – même si, en revanche, peu d’observateurs ont apprécié la performance scientifique qu’a représentée la mise au point d’un vaccin.

Ainsi, les sociétés à travers le monde qui jusque-là étaient persuadées que la science pourrait apporter une réponse à toutes les questions se sont retrouvées démunies, perdues, orphelines. C’est d’autant plus étonnant que les alertes sur les méfaits de la science se sont multipliées depuis la fin du XXe siècle : des pesticides aux gaz à effet de serre, en passant par le traitement des déchets nucléaires… Mais beaucoup d’adultes ont longtemps considéré les risques induits comme largement exagérés.

Les plus jeunes, quant à eux, inquiets pour leur avenir en raison des dangers environnementaux, se sont progressivement détournés des sciences. Cette attitude est pour le moins paradoxale parce que ce sont également des travaux scientifiques qui ont mis en évidence ces risques inconnus il y a quelques décennies.

Par ailleurs, les jeunes oublient souvent que les mêmes sciences qu’ils détestent et rejettent leur permettent de profiter d’une multitude d’objets technologiques (ordinateur, téléphone portable, Internet, ou, plus anciennement, four à micro-ondes…) qui rendent leur vie au quotidien plus confortable que celle de leurs aînés au même âge.

Enfin, ils oublient que le plaisir qu’ils ont à fréquenter leurs grands-parents est la conséquence de l’augmentation de la durée de vie, qu’on doit à une meilleure hygiène de vie, à des suivis médicaux plus fréquents, plus précis, mieux adaptés… qui n’existent que grâce au travail des scientifiques.

Abandon progressif des maths au lycée : Bayrou responsable (en 1993)

Abandon progressif des maths au lycée : Bayrou responsable 

 

La désaffection des jeunes pour les sciences a commencé il y a près de trente ans avec une décision du ministre de l’éducation nationale François Bayrou, rappelle Dominique Raulin, agrégé de mathématiques et docteur en sciences de l’éducation, dans une tribune au « Monde ».

 

Le printemps a mis en évidence une réalité inquiétante : le manque de candidats aux concours de recrutement dans les disciplines scientifiques. Différentes raisons peuvent l’expliquer, notamment la désaffection des jeunes pour les sciences – qui n’est pas une spécificité française –, mais aussi une suite de décisions politiques prises au cours des trente dernières années qui ont explicitement eu pour but de réduire l’importance des mathématiques dans l’enseignement secondaire.

Après la seconde guerre mondiale, plusieurs générations ont cru que l’avenir du monde se trouvait dans la science. Il suffit pour s’en persuader d’observer le désarroi, en 2020, des adultes de plus de 50 ans devant l’incapacité de la médecine à maîtriser le développement de la pandémie de Covid-19 – même si, en revanche, peu d’observateurs ont apprécié la performance scientifique qu’a représentée la mise au point d’un vaccin.

Ainsi, les sociétés à travers le monde qui jusque-là étaient persuadées que la science pourrait apporter une réponse à toutes les questions se sont retrouvées démunies, perdues, orphelines. C’est d’autant plus étonnant que les alertes sur les méfaits de la science se sont multipliées depuis la fin du XXe siècle : des pesticides aux gaz à effet de serre, en passant par le traitement des déchets nucléaires… Mais beaucoup d’adultes ont longtemps considéré les risques induits comme largement exagérés.

Les plus jeunes, quant à eux, inquiets pour leur avenir en raison des dangers environnementaux, se sont progressivement détournés des sciences. Cette attitude est pour le moins paradoxale parce que ce sont également des travaux scientifiques qui ont mis en évidence ces risques inconnus il y a quelques décennies.

Par ailleurs, les jeunes oublient souvent que les mêmes sciences qu’ils détestent et rejettent leur permettent de profiter d’une multitude d’objets technologiques (ordinateur, téléphone portable, Internet, ou, plus anciennement, four à micro-ondes…) qui rendent leur vie au quotidien plus confortable que celle de leurs aînés au même âge.

Enfin, ils oublient que le plaisir qu’ils ont à fréquenter leurs grands-parents est la conséquence de l’augmentation de la durée de vie, qu’on doit à une meilleure hygiène de vie, à des suivis médicaux plus fréquents, plus précis, mieux adaptés… qui n’existent que grâce au travail des scientifiques.

L’enseignement général au lycée professionnel en question

L’enseignement général au lycée professionnel en question 

 

L’ancien directeur général de l’enseignement scolaire, Jean-Paul Delahaye, interpelle, dans une tribune au « Monde », les décideurs, parents, et citoyens issus des classes moyennes et favorisées sur leur manque d’engagement pour l’enseignement général au lycée professionnel.

Une préoccupation légitime mais qui est la conséquence du rééquilibrage nécessaire  entre formation en milieu scolaire et formation en milieu professionnel NDLR 

 

En 2012, vous vous êtes battus pour le rétablissement de l’histoire-géographie comme matière obligatoire dans la terminale S de l’époque. Vous l’avez fait avec d’autant plus de détermination que ce sont vos enfants qui sont scolarisés dans les filières scientifiques du lycée d’enseignement général. Pour vos enfants, vous ne cédez rien à la qualité et à la quantité des enseignements généraux qui sont dispensés, et vous avez raison.

En 2022, vous avez obtenu que les mathématiques soient de nouveau intégrées au tronc commun des enseignements de classe de première générale. Là encore, pour vos enfants, vous vous montrez particulièrement attentifs à la culture générale qui doit être celle des citoyens d’aujourd’hui. Qui peut vous donner tort ? Mais alors, pourquoi ce silence quand il s’agit des enseignements dispensés au lycée professionnel ?

Depuis 2019, la formation au baccalauréat professionnel a été amputée de dizaines d’heures d’enseignement de lettres, de mathématiques, d’histoire-géographie, de langues, d’enseignement moral et civique… C’est une amputation d’une tout autre ampleur que celle que vous avez combattue en 2012 et en 2022 pour les filières générales. Mais vous n’avez rien dit pour défendre l’enseignement général au lycée professionnel. Est-ce parce que vos enfants ne sont pas en formation professionnelle que vous ne vous sentez pas concernés ?

Le doublement annoncé pour 2023 des périodes de stages en entreprise va encore diminuer les horaires des enseignements généraux au lycée professionnel. Est-ce parce que ce sont essentiellement des enfants du peuple qui sont formés au lycée professionnel, des enfants de ceux « qui ne sont rien » [expression prononcée par Emmanuel Macron lors de l’inauguration de la Station F, à Paris, le 29 juin 2017], que vous semblez accepter qu’on les prive des outils intellectuels leur permettant de développer leur libre arbitre, de s’ouvrir au monde, et de conforter ainsi leur citoyenneté ? Vous ne dites toujours rien, ce sont les enfants des autres.

Vous croyez sans doute que les employés des entrepôts qui mettent dans des cartons des produits fabriqués ailleurs n’ont pas besoin de penser. Les milieux populaires, dont les enfants constituent l’essentiel des effectifs scolarisés dans l’enseignement professionnel, sont coupés du monde politique, ils n’accèdent pas aux médias et ne pèsent pas sur les politiques publiques. Mais les milieux populaires ne sont pas aveugles et ils voient les injustices à l’œuvre dans notre école. Prenez garde, ceux qui comprennent que leurs enfants n’ont pas accès aux mêmes droits que vos enfants auront de plus en plus de difficultés à accepter d’avoir les mêmes devoirs que les autres. C’est notre pacte républicain que vous mettez en danger.

Le lycée professionnel marginalisé par l’apprentissage

Le lycée professionnel marginalisé par l’apprentissage

L’enseignement professionnel a perdu 100 000 élèves en vingt ans, et ses diplômés connaissent de réelles difficultés pour trouver un emploi, alors que l’apprentissage est devenu une voie royale vers l’insertion.

 

En cause le fait que l’enseignement dans les lycées professionnels a souvent été considéré comme un placard pour élèves en difficulté et que la filière apprentissage a souvent démontré une autre efficacité. NDLR

 

Analyse.

 

Le temps du lycée professionnel est-il venu ? Fait rare, les candidats à l’élection présidentielle portent des propositions construites à son sujet, au-delà du simple refrain sur sa nécessaire revalorisation. Emmanuel Macron en fait « l’une des grandes réformes » qu’il veut mettre en œuvre s’il est réélu. Souhaitant rapprocher l’école de l’entreprise, le président candidat entend faire participer ces formations à son objectif de plein-emploi d’ici à 2027. Jean-Luc Mélenchon ou Yannick Jadot, eux, souhaitent faire de ces cursus des outils de la transition écologique et de l’augmentation du niveau de qualification des jeunes.

Un chantier ambitieux, tant les réformes du lycée professionnel se sont succédé depuis quarante ans sans jamais changer la donne : cette filière, qui forme près de 650 000 jeunes du CAP au baccalauréat professionnel, après la 3e, est le plus souvent perçue comme une voie de relégation, et les difficultés d’insertion de ses diplômés sont réelles. Un décalage peut exister entre les formations et leurs débouchés. A l’image de la société, la voie professionnelle s’est tertiarisée. Les spécialités de services comptent 60 % des effectifs en bac pro, avec une concentration en « commerce et vente » et « sanitaire et social ». Or, mis à part l’aide à domicile et l’hôtellerie-restauration, les pénuries de compétences aujourd’hui se focalisent ailleurs : dans l’industrie.

Pire, au fil du temps, une concurrence – « déloyale », diront les enseignants de ces lycées – s’est installée avec les filières en apprentissage, conduites dans les centres de formation des apprentis (CFA) en prise directe avec le monde économique local, alors que les lycées professionnels relèvent de l’éducation nationale. La loi Avenir professionnel de 2018 a ouvert les vannes de l’alternance, la gestion n’étant plus conduite par les régions, mais par les branches professionnelles elles-mêmes.

Résultat : alors que, à la fin des années 1980, les lycées professionnels formaient l’élite ouvrière, aujourd’hui, les meilleurs élèves deviennent apprentis, et les lycées professionnels accueillent « ceux qui restent », souvent dans une orientation plus subie que choisie. Alors que l’image de l’apprentissage a radicalement changé, celui-ci devenant même une voie royale vers l’insertion, surtout dans l’enseignement supérieur, le lycée professionnel pâtit toujours d’une image dégradée. On tente bien de jeter des passerelles entre les deux systèmes, notamment avec la dernière réforme à l’initiative du ministre Jean-Michel Blanquer qui prône des formations en apprentissage dans tous les lycées professionnels et une mixité des parcours entre voie scolaire et alternance. Mais ces formules peinent à se déployer.

Pour une réforme du lycée qui ne soit pas étriquée

Pour une réforme du lycée qui ne soit pas étriquée

François Portzer, Ancien président national du SNALC milite pour une réforme qui tienne compte des différentes aptitudes

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Tribune

Abonné au Monde, ancien syndicaliste enseignant (président national du SNALC de 2011 à 2018), j’enseigne en classe de première et de terminale l’histoire-géographie et la spécialité HGGSP (histoire-géographie, géopolitique et sciences politiques) au lycée Rabelais de Saint-Brieuc. Au vu de l’actualité, je me permets donc de vous faire part du ressenti d’un prof de terrain à propos de la réforme du lycée actuellement en cours.

Cette dernière avait pour but à mes yeux de remettre en cause le poids écrasant de la filière S (60 % de la filière générale), filière attrape-tout privilégiée par les bons élèves et les enfants des classes aisées parce qu’elle ne fermait aucune porte, au détriment des autres filières aux débouchés plus aléatoires. Elle devait dès lors permettre, par le jeu des nouvelles spécialités, l’expression d’aptitudes plus diverses et d’en finir avec la prééminence systématique des mathématiques comme instrument de sélection scolaire et sociale.

Dès le début, comme toutes les réformes du lycée avant elle, elle a dû faire face à l’opposition farouche de la quasi-totalité des organisations syndicales, à commencer par l’organisation majoritaire, le SNES, ce qui a notamment abouti en 2020 dans de nombreux établissements à un boycott sans précédent des « E3C », premières épreuves communes en histoire-géographie et en langues comptant pour le nouveau bac. Bien sûr, la pandémie n’a rien arrangé et a contribué également à perturber grandement le bon déroulement de la réforme.

Dans ce contexte houleux, on ne peut d’abord nier que toutes les disciplines ne sont pas logées à la même enseigne et que, n’en déplaise à beaucoup, la réforme a été bénéfique pour les historiens-géographes : ils ont conservé trois heures en première et terminale avec des programmes qui peuvent à mon sens être sans problème traités dans l’année. Et surtout, ils se sont investis dans la nouvelle spécialité histoire-géographie, géopolitique et sciences politiques, dont les programmes sont passionnants : jamais auparavant il n’avait été en effet possible d’aborder dans le secondaire la révolution portugaise de 1974, la Turquie d’Atatürk, la guerre de Sept Ans, le génocide des Tutsis ou le patrimoine du Mali !

Les élèves ne s’y sont d’ailleurs pas trompés : ils sont nombreux à choisir cette nouvelle spécialité où la grande majorité réussit et où des horaires conséquents (quatre heures hebdomadaires en première et six heures en terminale) permettent sans problème de finir les programmes en apportant aux élèves une ouverture intellectuelle sans équivalent dans le secondaire jusque-là. Il faudra bien sûr que l’enseignement supérieur prenne la mesure de cette évolution majeure en ouvrant par exemple largement les portes des classes préparatoires aux grandes écoles littéraires et des Instituts d’études politique aux meilleurs élèves qui ont fait le choix de cette spécialité.

En revanche, il ne faut pas se cacher que d’autres disciplines sont moins bien loties par cette réforme : c’est notamment le cas des mathématiques, qui, on le sait, succédèrent après la Seconde guerre mondiale au latin et au grec comme instrument de reproduction sociale des classes aisées. Si elles demeurent toujours l’outil indispensable pour entrer dans la plupart des grandes écoles – ce qui explique qu’à l’instar de l’ancienne filière S, elles demeurent le choix privilégié des mâles CSP + soucieux de préserver leur rang social -, le niveau de la nouvelle spécialité mathématique est beaucoup plus relevé que celui de la défunte première S, ce qui entraîne de nombreux abandons en fin de première ou le recours massif à des cours particuliers pour les plus fortunés…

Ce changement de statut des mathématiques, matérialisé par l’absence d’heures dans le tronc commun, est très mal vécu par les collègues scientifiques qui ont ainsi perdu un peu de leur prééminence au sein des lycées et surtout de nombreuses heures mettant certains postes en péril. On le voit, la réforme du lycée, qui vise à promouvoir des parcours d’excellence plus diversifiés, impacte les intérêts disciplinaires ce qui explique en grande partie le mécontentement de nombreux collègues sur le terrain.

D’autres facteurs entretiennent ce mécontement : l’incapacité de certaines régions, à commencer par la Bretagne, à fournir aux lycéens des manuels tenant compte des nouveaux programmes, le fait que les E3C obligent les collègues concernés à traiter scrupuleusement le programme et à former rapidement les élèves de première aux exercices spécifiques de la discipline (la composition et l’analyse de document en histoire-géographie, par exemple) ou encore l’incapacité du corps d’inspection, à quelques semaines de l’examen, à donner des consignes claires pour le grand oral…

Pour conclure, malgré toutes ces difficultés inhérentes à la mise en place de toute nouvelle réforme, je suis persuadé en tant qu’historien-géographe que la nouvelle spécialité HGGSP constitue pour de nombreux lycéens une opportunité intellectuelle sans précédent qui doit contribuer à la promotion sociale des plus défavorisés et à la remise en cause des mathématiques comme outil exclusif de reproduction de la bourgeoisie.

Pandémie: École et surtout lycée en danger

Pandémie:  École et surtout lycée en  danger

3000 écoles ont déjà été fermées pour des raisons pandémie. Dans les autres, l’absentéisme aussi bien des élèves que des enseignants menace l’année scolaire. Surtout ,on s’aperçoit que le virus circule à l’école et en particulier au lycée. Comme le rappelle l’épidémiologiste Arnaud Fontanet, cette fois dans Le Monde, « les enfants de moins de 10 ans sont 30% à 50% moins susceptibles d’être infectés », ce qui explique l’écart avec le reste de la population. En revanche, les collégiens et les lycéens – qui représentent la majorité des 10-19 ans – sont eux une population à risque. Selon l’étude ComCor menée par l’Institut Pasteur, « avoir un collégien ou un lycéen chez soi accroît de 30% le risque d’être infecté ».

Le variant britannique, qui se propage depuis décembre et est désormais majoritaire en France, pourrait cependant changer les choses. Comme on peut le voir sur le graphique, l’incidence des 0-9 ans est certes basse mais elle actuellement bien plus haute que lors de la deuxième vague, en novembre. Chez les 10-19 ans, c’est l’écart avec le reste de la population qui interpelle. Lors des précédentes vagues, ils étaient généralement légèrement moins contaminés que les autres classes d’âges.

Ces différences pourraient cependant s’expliquer par la multiplication des tests dans les établissements scolaires. Selon Les Echos, le nombre de tests dans les écoles a été multiplié par 5 en un mois, passant de 50.000 fin février à 250.000 cette semaine. Il est donc logique que le nombre de cas augmente. Comme le remarque Guillaume Rozier, fondateur du site covidtracker.fr, spécialisé dans l’analyse des données liées au Covid-19, le taux de positivité des jeunes est en baisse, contrairement à la plupart des catégories d’âges.

Pandémie: École et surtout lycée en danger

Pandémie:  École et surtout lycée en  danger

3000 écoles ont déjà été fermées pour des raisons pandémie. Dans les autres, l’absentéisme aussi bien des élèves que des enseignants menace l’année scolaire. Surtout ,on s’aperçoit que le virus circule à l’école et en particulier au lycée. Comme le rappelle l’épidémiologiste Arnaud Fontanet, cette fois dans Le Monde, « les enfants de moins de 10 ans sont 30% à 50% moins susceptibles d’être infectés », ce qui explique l’écart avec le reste de la population. En revanche, les collégiens et les lycéens – qui représentent la majorité des 10-19 ans – sont eux une population à risque. Selon l’étude ComCor menée par l’Institut Pasteur, « avoir un collégien ou un lycéen chez soi accroît de 30% le risque d’être infecté ».

Le variant britannique, qui se propage depuis décembre et est désormais majoritaire en France, pourrait cependant changer les choses. Comme on peut le voir sur le graphique, l’incidence des 0-9 ans est certes basse mais elle actuellement bien plus haute que lors de la deuxième vague, en novembre. Chez les 10-19 ans, c’est l’écart avec le reste de la population qui interpelle. Lors des précédentes vagues, ils étaient généralement légèrement moins contaminés que les autres classes d’âges.

Ces différences pourraient cependant s’expliquer par la multiplication des tests dans les établissements scolaires. Selon Les Echos, le nombre de tests dans les écoles a été multiplié par 5 en un mois, passant de 50.000 fin février à 250.000 cette semaine. Il est donc logique que le nombre de cas augmente. Comme le remarque Guillaume Rozier, fondateur du site covidtracker.fr, spécialisé dans l’analyse des données liées au Covid-19, le taux de positivité des jeunes est en baisse, contrairement à la plupart des catégories d’âges.

Émeutes devant un lycée à Compiègne

 Émeutes devant un lycée à Compiègne

 

Comme à Bron dans la région lyonnaise, ce sont les mesures qui perturbent le trafic de drogue à Compiègne qui amènent un certain nombre de jeunes à protester devant un lycée et même à s’affronter avec la police. Les jeunes brûlaient des poubelles et utilisaient des projectiles, comme des mortiers artisanaux et des pierres, lorsque la police est intervenue. Le blocage n’est pas lié au protocole sanitaire, mais s’inscrit dans un contexte délétère de violences urbaines liées au trafic de drogue.

 «Plusieurs dizaines» de jeunes gens cagoulés selon le directeur de cabinet de la préfecture Cyriaque Bayle, «entre 50 et 80» d’après le commissaire de Compiègne Pierrick Boulet ont alors pris pour cible la patrouille, dégradant son véhicule, qui avait dû être abandonné dans un premier temps avant d’être récupéré, a précisé M. Boulet.

Un sapeur-pompier a été légèrement blessé à l’avant-bras par un tir de mortier, alors qu’il tentait d’éteindre une poubelle en feu.

À l’issue de ces heurts, huit mineurs, dont sept sont scolarisés au lycée Grenet, ont été placés en garde à vue,

Ces heurts interviennent alors que des violences urbaines ont éclaté mercredi et jeudi dans le quartier proche du Clos-des-Roses, où les forces de l’ordre avaient également essuyé des tirs de mortier et connu pour être une plaque tournante du trafic de drogue.

« Je vais lui couper la tête»: un lycéen à un professeur d’un lycée près de Lyon

« Je vais lui couper la tête»: un lycéen à un professeur d’un lycée près de Lyon

Encore une menace, une décision de justice, finalement un jugement complètement insignifiant. En effet, l’auteur est seulement mis en liberté surveillée. Pas vraiment de quoi décourager les candidats à l’insulte voire pire.

Lundi vers 17h30, cet élève de seconde au lycée professionnel André Cuzin avait été placé en garde à vue après avoir lancé devant un professeur: «Je vais lui couper la tête», selon une source policière. Face au proviseur, il avait tenté de minimiser ses propos en assurant qu’il avait simplement dit: «Il veut se faire couper la tête». Mais le lycéen a ensuite reconnu les faits en garde à vue avant d’être présenté devant le juge des enfants, a ajouté la même source.

Mis en examen pour «menace de mort à l’encontre d’une personne chargée d’une mission de service public», le jeune garçon a été placé sous «liberté surveillée», une mesure pénale à visée éducative et préventive, a précisé le parquet.

Coronavirus : un lycée fermé en Bretagne

Coronavirus : un lycée fermé en Bretagne

Alors que des écoles primaires ont déjà été fermées en France, c’est au tour d’un lycée d’être contraint de fermer ses portes du fait de la progression du virus. En effet, la préfecture d’Ille-et-Vilaine a annoncé mardi soir la fermeture temporaire d’un lycée à Redon, au sud de Rennes, en raison d’un grand nombre de cas de Covid-19. «A la suite du dépistage positif de 3 enseignants et de 2 élèves, l’enquête conduite par les services de l’Éducation nationale, la direction diocésaine de l’enseignement catholique et l’Agence régionale de santé Bretagne (ARS) a permis d’identifier 27 personnes comme étant cas contacts à risque élevé», indique la préfecture dans un communiqué.

Encore une tuerie personnes dans un lycée du Texas

Encore une tuerie personnes dans un lycée du Texas

Encore une  tuerie qui contredit la philosophie de Trump sur les armes ; Trump avait même eu le mauvais goût d’affirmer que les crimes du Bataclan en France n’aurait pas eu lieu si les armes étaient autorisées comme aux Etats –Unis. Du coup sa réaction après la nouvelle tuerie dans un lycée américain parait assez molle et ambigüe :

“Mon administration est déterminée à faire tout ce qui est en son pouvoir pour protéger nos élèves, sécuriser nos écoles et empêcher que les armes tombent entre les mains de ceux qui représentent un danger pour eux-mêmes et pour les autres”, a dit le président américain à la Maison blanche. Un élève armé en effet a tué dix personnes, dont plusieurs de ses camarades, lors d’une fusillade dans un lycée de Santa Fe au Texas vendredi matin, a indiqué le gouverneur de l’Etat, Greg Abbott. Cette nouvelle attaque est la dernière en date d’une série de fusillades commises dans différents établissements scolaires des Etats-Unis. La précédente, le 14 février, avait coûté la vie à 17 adolescents et éducateurs dans un lycée de Parkland en Floride en février et avait provoqué une vague de contestations demandant un contrôle des ventes d’armes dans le pays.

Au lycée, « ce que soulève la jupe » : une opération douteuse

Au lycée, « ce que soulève la jupe » : une opération douteuse  

Lutter contre le sexisme est indispensable mais reste la forme et pas sûr que l’opération  «  ce que soulève la jupe » lancée dans l’académie de Nantes soit très pertinente et très heureuse. Les groupes locaux de Loire-Atlantique liés au mouvement anti-mariage pour tous dénoncent une opération, « Ce que soulève la jupe », lancée par l’académie de Nantes. Vendredi, les garçons de certains lycées sont invités entre autres à se rendre en jupe dans leur établissement, pour lutter contre le sexisme. La polémique, lancée par des mouvements qui dénoncent la supposée « théorie du genre », a atteint le gouvernement, qui dénonce une fausse information. La polémique s’est propagée en un rien de temps ce mercredi sur les réseaux sociaux. A l’origine, cette journée présentée par l’académie de Nantes : « Ce que soulève la jupe ». Vendredi, le conseil académique de la vie lycéenne, qui a lancé l’opération, propose d’ »inviter filles et garçons, élèves et adultes, le temps d’une journée événement, à porter une jupe ou un autocollant ‘je lutte contre le sexisme‘ ». Le communiqué est publié sur le site de l’académie. Le but ? Échanger sur les discriminations sexistes le temps d’une journée. Seuls 27 des 220 lycées de l’académie proposent cette opération. Mais, très vite, les mouvements proches de la Manif pour tous y ont vu un exemple caractérisé de ce qu’ils nomment la « théorie du genre ».




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