Archive pour le Tag 'l’utopie'

Automobiles électriques: 50% dans quatre ans, l’utopie!

Automobiles électriques: 50% dans quatre ans, l’utopie!

Comme souvent, le gouvernement annonce un objectif économique dont il ne maîtrise pas les données à savoir un pourcentage de voiture électrique de 50 % d’ici 2027 et 400.000 d’ici 2030, soit une multiplication par quatre en 7 ans.

Pour atteindre l’objectif de vente, il faudra augmenter le nombre de bornes de recharge, notamment rapides, de façon considérable. Le gouvernement table sur 400.000 d’ici 2030, soit une multiplication par quatre en 7 ans.

Comme si l’industrie française était capable de réaliser un tel objectif alors que la quasi-totalité des voitures électriques sont soit totalement soit en partie construite à l’étranger actuellement. Et celles qui sont construites partiellement en France sont loin d’être compétitives.

Théoriquement, les ventes de voitures thermiques neuves seront interdites en 2035 et le secteur des transports s’est engagé à la neutralité carbone d’ici à 2050 en Europe.

Mais réellement la part des ventes en électrique atteignait à peine les 15 % en France et 8 % pour l’hybride rechargeable.

En outre, les commandes actuelles ne sont pas au beau fixe. En cause évidemment le manque de compétitivité et la charge financière trop lourde pour

Mais aussi un prix des véhicules électriques encore bien au-dessus de leurs équivalents thermiques. « Sur la seule force du marché actuel, vous n’avez aucune raison d’aller vers l’électrique », affirme Julien Pillot, économiste et enseignant-chercheur à l’INSEEC. C’est pourquoi il faut veiller à alimenter la demande en continuant et en prolongeant les dispositifs d’aide à l’achat de véhicule neuf électrique.

Le levier principal du gouvernement et d’agir sur les bonus comme si c’était le rôle d’un État de participer au financement des voitures surtout en l’état catastrophique du budget et du déficit.

Voitures électriques: 50% dans quatre ans, l’utopie!

Voitures électriques: 50% dans quatre ans, l’utopie!

Comme souvent, le gouvernement annonce un objectif économique dont il ne maîtrise pas les données à savoir un pourcentage de voiture électrique de 50 % d’ici 2027 et 400.000 d’ici 2030, soit une multiplication par quatre en 7 ans.

Pour atteindre l’objectif de vente, il faudra augmenter le nombre de bornes de recharge, notamment rapides, de façon considérable. Le gouvernement table sur 400.000 d’ici 2030, soit une multiplication par quatre en 7 ans.

Comme si l’industrie française était capable de réaliser un tel objectif alors que la quasi-totalité des voitures électriques sont soit totalement soit en partie construite à l’étranger actuellement. Et celles qui sont construites partiellement en France sont loin d’être compétitives.

Théoriquement, les ventes de voitures thermiques neuves seront interdites en 2035 et le secteur des transports s’est engagé à la neutralité carbone d’ici à 2050 en Europe.

Mais réellement la part des ventes en électrique atteignait à peine les 15 % en France et 8 % pour l’hybride rechargeable.

En outre, les commandes actuelles ne sont pas au beau fixe. En cause évidemment le manque de compétitivité et la charge financière trop lourde pour

Mais aussi un prix des véhicules électriques encore bien au-dessus de leurs équivalents thermiques. « Sur la seule force du marché actuel, vous n’avez aucune raison d’aller vers l’électrique », affirme Julien Pillot, économiste et enseignant-chercheur à l’INSEEC. C’est pourquoi il faut veiller à alimenter la demande en continuant et en prolongeant les dispositifs d’aide à l’achat de véhicule neuf électrique.

Le levier principal du gouvernement et d’agir sur les bonus comme si c’était le rôle d’un État de participer au financement des voitures surtout en l’état catastrophique du budget et du déficit.

Le problème n’est pas cependant une question de demande mais insuffisante et beaucoup trop chère.

Conséquence les objectifs ne seront pas tenus et la voiture thermique va pouvoir rouler encore des dizaines d’années après 2035.

L’industrie automobile rejoint le gouvernement dans ses pronostics optimistes. L’objectif est davantage d’obtenir des réductions de fiscalité et des aides que de se préoccuper réellement de l’environnement. Notons par ailleurs une grande partie de l’industrie française a été liquidée avec les délocalisations.

Objectif gouvernemental voitures électriques: 50% dans quatre ans: l’utopie!

Objectif gouvernemental voitures électriques: 50% dans quatre ans: l’utopie!

Comme souvent, le gouvernement annonce un objectif économique dont il ne maîtrise pas les données à savoir un pourcentage de voiture électrique de 50 % d’ici 2027 et 400.000 d’ici 2030, soit une multiplication par quatre en 7 ans.

Pour atteindre l’objectif de vente, il faudra augmenter le nombre de bornes de recharge, notamment rapide, de façon considérable. Le gouvernement table sur 400.000 d’ici 2030, soit une multiplication par quatre en 7 ans.

Comme si l’industrie française était capable de réaliser un tel objectif alors que la quasi-totalité des voitures électriques sont soit totalement soit en partie construite à l’étranger actuellement. Et celles qui sont construites partiellement en France sont loin d’être compétitives.

Théoriquement, les ventes de voitures thermiques neuves seront interdites en 2035 et le secteur des transports s’est engagé à la neutralité carbone d’ici à 2050 en Europe.

Mais réellement la part des ventes en électrique atteignait à peine les 15 % en France et 8 % pour l’hybride rechargeable.

En outre, les commandes actuelles ne sont pas au beau fixe. En cause évidemment le manque de compétitivité et la charge financière trop lourde pour

Mais aussi un prix des véhicules électriques encore bien au-dessus de leurs équivalents thermiques. « Sur la seule force du marché actuel, vous n’avez aucune raison d’aller vers l’électrique », affirme Julien Pillot, économiste et enseignant-chercheur à l’INSEEC. C’est pourquoi il faut veiller à alimenter la demande en continuant et en prolongeant les dispositifs d’aide à l’achat de véhicule neuf électrique.

Le levier principal du gouvernement et d’agir sur les bonus comme si c’était le rôle d’un État de participer au financement des voitures surtout en l’état catastrophique du budget et du déficit.

Le problème n’est pas cependant une question de demande mais insuffisante et beaucoup trop chère.

Conséquence les objectifs ne seront pas tenus et la voiture thermique va pouvoir rouler encore des dizaines d’années après 2035.

L’industrie automobile rejoint le gouvernement dans ses pronostics optimistes. L’objectif est davantage d’obtenir des réductions de fiscalité et des aides que de se préoccuper réellement de l’environnement. Notons par ailleurs une grande partie de l’industrie française a été liquidée avec les délocalisations.

50 % de voitures électriques dans quatre an: l’utopie du gouvernement

50 % de voitures électriques dans quatre an: l’utopie du gouvernement

Comme souvent, le gouvernement annonce un objectif économique dont il ne maîtrise pas les données à savoir un pourcentage de voiture électrique de 50 % d’ici 2027 et 400.000 d’ici 2030, soit une multiplication par quatre en 7 ans.

Pour atteindre l’objectif de vente, il faudra augmenter le nombre de bornes de recharge, notamment rapide, de façon considérable. Le gouvernement table sur 400.000 d’ici 2030, soit une multiplication par quatre en 7 ans.

Comme si l’industrie française était capable de réaliser un tel objectif alors que la quasi-totalité des voitures électriques sont soit totalement soit en partie construite à l’étranger actuellement. Et celles qui sont construites partiellement en France sont loin d’être compétitives.

Théoriquement, les ventes de voitures thermiques neuves seront interdites en 2035 et le secteur des transports s’est engagé à la neutralité carbone d’ici à 2050 en Europe.

Mais réellement la part des ventes en électrique atteignait à peine les 15 % en France et 8 % pour l’hybride rechargeable.

En outre, les commandes actuelles ne sont pas au beau fixe. En cause évidemment le manque de compétitivité et la charge financière trop lourde pour

Mais aussi un prix des véhicules électriques encore bien au-dessus de leurs équivalents thermiques. « Sur la seule force du marché actuel, vous n’avez aucune raison d’aller vers l’électrique », affirme Julien Pillot, économiste et enseignant-chercheur à l’INSEEC. C’est pourquoi il faut veiller à alimenter la demande en continuant et en prolongeant les dispositifs d’aide à l’achat de véhicule neuf électrique.

Le levier principal du gouvernement et d’agir sur les bonus comme si c’était le rôle d’un État de participer au financement des voitures surtout en l’état catastrophique du budget et du déficit.

Le problème n’est pas cependant une question de demande mais insuffisante et beaucoup trop chère.

Conséquence les objectifs ne seront pas tenus et la voiture thermique va pouvoir rouler encore des dizaines d’années après 2035.

L’industrie automobile rejoint le gouvernement dans ses pronostics optimistes. L’objectif est davantage d’obtenir des réductions de fiscalité et des aides que de se préoccuper réellement de l’environnement. Notons par ailleurs une grande partie de l’industrie française a été liquidée avec les délocalisations.

Politiques publiques: L’utopie de la simplification administrative

Politiques publiques: L’utopie de la simplification administrative

 

 

 

De manière très rituelle, les responsables politiques surtout quand ils sont candidats à une élection promettent évidemment de réduire le maquis réglementaire.

Le problème,  c’est que ce maquis est régulièrement augmenté par une assemblée nationale qui tente de combler son vide existentiel par la multiplication de lois.

La passion normative des Français se résume en quelques chiffres :  il y aurait aujourd’hui près de 400.000 normes, 11.500 lois avec leurs 320.000 articles auxquels il convient d’ajouter 130.000 décrets . De quoi tuer n’apporte de quel pays un peu cohérent. Heureusement et malheureusement des  lois ne sont jamais appliquées. Et pour cause on procède rarement  à une évaluation des dispositifs antérieurs avant de décider de nouvelles orientations. Le principe est d’ajouter des règlements aux règlements, des lois aux lois et des décrets aux décrets. De sorte que la France est doublement handicapée d’une part par sa première place concernant la fiscalité. La France est en effet en tête en matière de prélèvements obligatoires et pour les entreprises encore vivantes l’achèvement se fait grâce à l’arsenal réglementaire qui permet aussi de légitimer cette armée de fonctionnaires qui ont augmenté d’un million en une vingtaine d’années.

À cet égard , je voudrais rappeler une expérience personnelle quant à j’ai eu l’occasion de présider à la demande du ministre des transports un groupe pour  étudier la suppression des récépissés sur les envois de messagerie. Un document qui était obligatoire et devait accompagner la marchandise dans ses déplacements. Pourquoi ? pour prélever un droit de timbre une taxe qui a été facilement modernisée et  gérée ensuite par voie numérique. Mais le ministère des transports s’est opposé farouchement pendant longtemps à cette orientation sans jamais être capable d’expliquer à quoi pouvait servir la vérification de ce document réglementairement inutile. Notons que ces documents à l’époque représentée environ 100 000 récépissés par an et sans doute aujourd’hui autour de 500 000 !

Simplification administrative : l’utopie !

Simplification administrative : l’utopie !

 

 

De manière très rituelle, les responsables politiques surtout quand ils sont candidats à une élection promettent évidemment de réduire le maquis réglementaire.

Le problème,  c’est que ce maquis est régulièrement augmenté par une assemblée nationale qui tente de combler son vide existentiel par la multiplication de lois.

La passion normative des Français se résume en quelques chiffres :  il y aurait aujourd’hui près de 400.000 normes, 11.500 lois avec leurs 320.000 articles auxquels il convient d’ajouter 130.000 décrets . De quoi tuer n’apporte de quel pays un peu cohérent. Heureusement et malheureusement des  lois ne sont jamais appliquées. Et pour cause on procède rarement  à une évaluation des dispositifs antérieurs avant de décider de nouvelles orientations. Le principe est d’ajouter des règlements aux règlements, des lois aux lois et des décrets aux décrets. De sorte que la France est doublement handicapée d’une part par sa première place concernant la fiscalité. La France est en effet en tête en matière de prélèvements obligatoires et pour les entreprises encore vivantes l’achèvement se fait grâce à l’arsenal réglementaire qui permet aussi de légitimer cette armée de fonctionnaires qui ont augmenté d’un million en une vingtaine d’années.

À cet égard , je voudrais rappeler une expérience personnelle quant à j’ai eu l’occasion de présider à la demande du ministre des transports un groupe pour  étudier la suppression des récépissés sur les envois de messagerie. Un document qui était obligatoire et devait accompagner la marchandise dans ses déplacements. Pourquoi ? pour prélever un droit de timbre une taxe qui a été facilement modernisée et  gérée ensuite par voie numérique. Mais le ministère des transports s’est opposé farouchement pendant longtemps à cette orientation sans jamais être capable d’expliquer à quoi pouvait servir la vérification de ce document réglementairement inutile. Notons que ces documents à l’époque représentée environ 100 000 récépissés par an et sans doute aujourd’hui autour de 500 000 !

Retour de l’utopie des 32 heures

Retour de l’utopie des 32 heures

 

Encore une sociologue, Dominique Méda, qui se mêle de tout -mélange tout sans connaissance précise et concrète de la problématique économie–temps de travail. Un article qui mérite lecture pour mesurer la superficialité des analyses de sociologues à la mode notamment par rapport à la confusion entre productivité des salariés et productivité de l’ensemble des actifs 

Tribune

D’où vient l’idée que les Français travailleraient moins que les autres ? En oubliant complètement la contribution des travailleurs et des travailleuses à temps partiel, répond la sociologue dans sa chronique.

 

Le président de la République Emmanuel Macron a profité de la présentation du grand plan d’investissement France 2030, le 12 octobre, pour renouveler ses critiques à l’encontre du modèle français de temps de travail. « Quand on se compare, a-t-il dit, nous sommes un pays qui travaille moins que les autres en quantité. » Et a conclu ainsi : « Il nous faut avoir un pays qui produise davantage. »

C’est à cette comparaison que s’était livrée, en 2018, la Direction statistique du ministère du travail (Dares), dans un document d’études intitulé « Comparaisons européennes des durées du travail : illustration pour huit pays ». Après avoir rappelé la très grande complexité de ce type de comparaisons, l’étude présentait un premier résultat, non concordant avec l’affirmation du chef de l’Etat : en 2016, la durée hebdomadaire de travail moyenne des salariés était plus élevée en France qu’en Allemagne, en Suède, en Italie, au Danemark et aux Pays-Bas…

 

D’où vient alors l’idée que les Français travailleraient moins que les autres ? Elle est soutenue, depuis des années, par certaines publications très médiatisées, qui ne s’intéressent qu’au temps de travail des seuls salariés à temps complet (en effet un peu inférieur en France à celui en vigueur dans d’autres pays) en oubliant complètement la contribution des travailleurs – en réalité des travailleuses – à temps partiel.

Or, nous devons d’autant moins négliger celle-ci que le modèle français est différent de beaucoup d’autres, notamment du modèle allemand : le temps partiel y est en effet à la fois d’une durée plus longue (23,7 heures en moyenne en France contre moins de 20 heures en Allemagne) et moins répandu (19 % en France contre 27 % en Allemagne). Les femmes supportent donc moins qu’ailleurs la fragmentation de l’emploi.

La garantie de l’indépendance

Il s’agit de formes d’emploi principalement féminines (47 % des Allemandes et un peu moins de 30 % des Françaises travaillent à temps partiel), qui vont souvent de pair avec de moindres responsabilités et des salaires moins élevés.

Elles sont pour partie subies – les personnes sont alors en sous-emploi et souhaiteraient travailler plus : en France, 44 % des personnes travaillant à temps partiel le font parce qu’elles n’ont pas trouvé de temps complet – et pour partie « choisies ». Mais ce dernier terme doit être utilisé avec précaution : ce « choix » est en effet souvent contraint, dans la mesure où il permet de prendre en charge des activités domestiques et familiales, qui restent extrêmement mal partagées entre les hommes et les femmes.

L’utopie des éoliennes pour remplacer le nucléaire ?

 L’utopie des éoliennes pour remplacer le nucléaire ?

 

Par Samuel Furfari, professeur de géopolitique de l’énergie à l’Université Libre de Bruxelles, président de la Société Européenne des Ingénieurs et Industriels rappelle dans le journal l’opinion au bon sens économique et énergétique dans le rapport au nucléaire. Il est clair en effet que les des éoliennes dans la puissance théorique dans la plupart du cas est de 2 MW ne peuvent concurrencer le nucléaire , chaque réacteur classique est d’une puissance de 900 MW et 1660MW  pour les EPR. En clair il faudrait des milliers et des milliers d’éoliennes pour remplacer chaque centrale nucléaire.

 

Chronique

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Abraham Maslow, le fondateur de la psychologie transpersonnelle, nous a laissé cet aphorisme : « Si le seul outil que vous avez est un marteau, vous tendez à voir tout problème comme un clou ». En matière d’énergie, actuellement l’Union européenne (UE) estime ne posséder que l’outil des énergies renouvelables. Lors de récent Conseil européen, elle a confirmé implicitement prétendre décarboner l’UE en 2050 en misant exclusivement sur ces énergies. Quel changement par rapport à la clairvoyance des Six ministres des affaires étrangères réunis à Messine le 1er juin 1955 ! Ce qui n’était même pas encore la Communauté européenne avait engrangé un succès avec la paix et la réconciliation grâce au charbon. Les Six ayant compris qu’il fallait diversifier l’approvisionnement énergétique ont lancé l’idée de la Communauté européenne de l’énergie atomique qui allait aboutir à la signature du traité Euratom à Rome en 1957. Quel était leur mobile ? On le trouve dans la Résolution de Messine : « Il n’y aura pas d’avenir pour la Communauté européenne sans énergie abondante et bon marché ».

Nous semblons avoir oublié cette leçon de l’histoire puisque l’UE s’enfonce dans la monoculture des énergies renouvelables en rejetant tout le reste au point que pour certains l’énergie hydroélectrique n’est pas compatible avec le développement durable. L’extraordinaire développement économique et sociétal de ces 75 dernières années résulte de la mise à disposition d’énergie abondante et bon marché. Le nucléaire a grandement contribué à ce succès fournissant une électricité sans discontinuité et à un prix bas. C’est grâce à cette continuité de l’approvisionnement que nous avons survécu la crise de la Covid. On n’ose pas imaginer ce qu’auraient été nos hôpitaux s’ils devaient être alimentés par des moulins à vent qui ne fonctionnent qu’en moyenne que 23 % du temps dans l’UE.

Hélas, depuis que l’UE oblige la production d’électricité renouvelable le prix moyen pour les ménages de l’UE a augmenté de 2,3 % par an. Chacun peut le constater sur sa facture. J’ai montré que pour les États membres de l’UE il y une augmentation linéaire du prix de l’électricité en fonction de la part de l’éolien et du solaire et qu’elle diminue tout aussi linéairement avec la part de nucléaire. Les Danois et les Allemands payent en 2019 leur électricité 29,5 et 28,8 c€/kWh tandis que les Français payent 18,5 c€/kWh, bien qu’il faille amèrement constater que dix ans plus tôt ce prix n’était que de 12,1 c€/kWh.

Le succès nucléaire de la France est dû à la volonté politique des présidents Pompidou et Giscard d’Estaing. Il est urgent de revenir au sens commun, en réaffirmant que l’avenir de l’électricité est le nucléaire et non pas la chimère des énergies renouvelables. Malgré 40 années de financements et de soutiens divers, les énergies éolienne et solaire ne peuvent rivaliser avec l’énergie nucléaire. Chères, intermittentes, déclenchant le besoin de subsides pour les centrales au gaz qui doivent venir en support lorsque la nature ne veut pas produire l’électricité, elles ont un impact sur l’environnement dont les citoyens prennent enfin conscience et dont Alain Finkielkraut vient de souligner qu’ « elles transforment tous les paysages en site industriels ». Après avoir dépensé 1.000 milliards d’euros, elles ne représentent respectivement dans l’UE et en France que 2,5 % et 1,4 % de l’énergie primaire. Tout ça pour ça !

On prétend que l’énergie nucléaire est chère ? Nuançons. L’électricité nucléaire est bon marché comme vient de le montrer une étude de l’OCDE sur 243 centrales dans 24 pays. Ce qui est cher est l’investissement qui a besoin de temps longs pour être récupéré. Or que se passe-t-il depuis que l’UE impose à ses États membres la production d’énergies renouvelables ? La rentabilité de toutes les centrales est remise en question, car on est contraint de donner priorité de transmission à l’électricité la plus chère. L’UE a cassé le marché intérieur qu’elle s’est évertuée à créer depuis 30 ans. Si les politiques ne perturbaient pas le fonctionnement du marché, on n’en serait pas là. Le nucléaire serait resté avec l’hydroélectricité une source d’énergie abondante et bon marché.

 

Mais revenons à Maslow. Sa pyramide des besoins nous enseigne qu’il est inutile de parler d’environnement, de planète et de biodiversité aux populations démunies. Cela n’est audible que pour ceux qui ont gravi tous les niveaux de la pyramide des besoins. En dehors de l’OCDE, la préoccupation n’est pas la lutte contre le changement climatique, mais l’énergie  ―  singulièrement l’électricité  ―  abondante et bon marché. Si la Chine a fait d’énormes progrès ces 20 dernières années au point d’électrifier complètement le pays, c’est loin d’être le cas en Asie et en Afrique. 200 millions d’Indiens n’ont pas accès à l’électricité et il en est de même pour la moitié de l’Afrique subsaharienne où l’alimentation électrique y est aléatoire et intermittente . Mais il n’y a pas que le rattrapage économique de vastes zones du monde qui exige le développement de la production d’électricité. La numérisation rapide et inéluctable de notre société, y compris de l’agriculture, l’arrivée de la 5G, l’électrification du parc automobile ou le chauffage des bâtiments (si elle devait se réaliser) fera exploser la demande d’électricité. Ce ne sont pas les éoliennes, et encore moins les panneaux solaires, intermittents, qui satisferont ces énormes besoins. Ce sera le nucléaire. Sans énergie, il ne peut y avoir de progrès, de bien-être et ni même de développement durable.

Russie, Chine et États-Unis l’ont compris et ont entrepris une course géopolitique pour dominer l’électricité de demain. Qui possèdera la technologie nucléaire du futur détiendra une partie du pouvoir géopolitique du monde. Ces pays ne font pas seulement la course à la technologie de demain, mais investissent dans la construction de centrales aujourd’hui, car pour être prêt pour demain il faut déjà l’être aujourd’hui.

Il est urgent avant qu’il ne soit trop tard que la France valorise son savoir-faire nucléaire. Emmanuel Macron veut-il ajouter son nom au binôme Pompidou-Giscard d’Estaing ou bien veut-il être le fossoyeur de ce qui était un fleuron ? Chine, Russie, Corée, États-Unis et Canada vendront des centrales nucléaires et la France ne vendra même pas des éoliennes qui au demeurant n’intéressent pas ceux qui sont en bas de la pyramide de Maslow, car ils ne sont pas assez riches pour dilapider leur argent. Laissons les Allemands s’enfoncer seuls dans leur chimère de l’EnergieWende.

De manière surprenante, on a assisté ces derniers mois à des frémissements dans plusieurs États membres, comme si le sens commun était en train de revenir et que l’on réalise enfin qu’on ne pourra pas décarboner l’UE avec des éoliennes. La Roumanie a même infligé un camouflet à l’UE, car elle a signé un accord avec Washington pour construire à Cernavodă deux réacteurs américains avec des financements américains puisque les institutions européennes ont décidé de ne financer que des éoliennes et des panneaux solaires. Souhaitons que les États membres aient du courage de ne plus se soumettre au dictat de Bruxelles et que 2021 soit l’année du renouveau nucléaire aussi en Europe. Cela dépend de la France.

L’utopie écologique, nouveau modèle de société ?

L’utopie écologique, nouveau modèle de société  ?

C’est l’interrogation de Philippe Moati ,économiste dans une tribune au « Monde ». après une enquête de l’Observatoire société et consommation 

 

« Une enquête proposant un choix entre trois modèles de société montre une préférence pour des modes de vie favorisant la proximité, les liens avec les proches et une consommation locale, constate l’économiste dans une tribune au « Monde ».

Il est souvent dit que notre époque souffre d’une panne des utopies et que les Français, en particulier, nourrissent leur pessimisme d’un déficit d’avenir désirable.

Pour tenter d’y voir plus clair, nous avons conduit à l’Observatoire société et consommation (Obsoco), avec le soutien de l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe), de la banque publique d’investissement Bpifrance et de la chaire ESCP-Edouard-Leclerc, une enquête approfondie auprès d’un échantillon représentatif de 2 000 personnes âgées de 18 à 70 ans.

Cette enquête opère une plongée dans les imaginaires à l’œuvre au sein de la société française. Nous y avons notamment mesuré le degré d’adhésion des Français à trois modèles de société idéale, trois « systèmes utopiques » associés à des relais d’opinion, des mouvements plus ou moins organisés, qui prescrivent des priorités, des pratiques, des politiques et des institutions supposées conduire à un avenir souhaitable.

Il s’agit de l’utopie « techno-libérale », qui décrit une société hyperindividualiste organisée pour une croissance forte tirée par la science et la technologie, avec le transhumanisme comme point d’horizon ; de l’utopie « écologique », qui dépeint une organisation de l’économie et de la société tendue vers la sobriété, le « moins mais mieux » ; enfin, de l’utopie « sécuritaire », qui renvoie à une société nostalgique d’un passé révolu, attachée à la morale et à la tradition, soucieuse de préserver son indépendance économique et son identité face aux influences étrangères.

Chaque système utopique a été présenté aux personnes ayant participé à l’enquête de manière détaillée, en couvrant les aspects relatifs à l’organisation de la vie économique, au système politique, aux modes de vie et de consommation, etc. Les répondants ont été invités à déclarer dans quelle mesure ces modèles de société se trouvaient en phase avec leur propre conception d’une société idéale, de manière globale et aspect par aspect.

C’est l’utopie « écologique » qui sort gagnante de cette confrontation ; 55 % des répondants lui ont accordé leur meilleure note. L’utopie « sécuritaire » se classe en deuxième (elle est l’utopie préférée de 29 % des répondants), laissant l’utopie « techno-libérale » assez loin derrière (16 %), celle-ci étant pénalisée par un rejet massif des perspectives de l’augmentation de l’humain. »

 

 

Voiture autonome : l’utopie meurtrière

Voiture autonome : l’utopie meurtrière

 

Après l’accident mortel aux Etats unis (piéton percuté sur un passage clouté), on peut se demander si le concept n’est pas une utopie car il pose d’énormes problèmes de sécurité et de responsabilité. Fortement bousculé par l’affaire des émissions polluantes,  le secteur automobile tente de réagir en soulignant le caractère de modernité de l’automobile future. L’objectif est évidemment de peser pour que l’automobile ne soit pas exclue un jour de la ville. On affirme ainsi que l’automobile sera autonome, électrique et connectée. Le patron de Valeo dans une interview au JDD affirmait que cette voiture autonome et même déjà la. Il est évident que la voiture électrique va se substituer au moteur à combustion et que d’ici une dizaine d’années 80 % des véhicules neufs seront électriques. La connexion, qui existe déjà, va continuer de s’amplifier. Reste la question de l’autonomie et du partage. Contrairement à ce qu’affirme le patron de Valeo l’autonomie totale n’est pas pour demain. Pour des raisons de sécurité elle nécessite notamment des infrastructures spécifiques finalement un peu comme le métro ou le train. Pour l’instant, les navettes mobiles qui existent fonctionnent sur le mode ferroviaire. Les autres qui circulent sur les voies normales présentent un énorme risque.  Reste aussi la question fondamentale de l’automobile partagée qui constitue aussi un enjeu central pour l’industrie automobile. Sachant qu’un véhicule classique passe plus de 95 % de son temps à l’arrêt, il est évident que des formules de mutualisation sous différentes formes seront mises en place. Mais cette mutualisation aura un impact considérable sur le nombre de véhicules fabriqués. Tant que les voitures autonomes ne pourront circuler sur des infrastructures spécialement équipées pour leur régulation (comme le train, le métro voire le tram), l’utopie de la voiture autonome sera particulièrement dangereuse. En raison notamment de la mutualisation de l’espace viaire. L’autre danger est celui des véhicules commandes par internet.   Dans un rapport intitulé « Bouton d’arrêt: pourquoi les voitures connectées peuvent être des machines à tuer et comment les désactiver« , le Consumer Watchdog, basé à Los Angeles, tire la sonnette d’alarme. Selon cet organisme, les véhicules connectés à internet, qui s’imposent rapidement comme étant la norme, constituent une menace à la sécurité nationale.

« Les systèmes de sûreté-critique de ces véhicules sont liés à internet sans sécurité adéquate et sans moyen de les déconnecter en cas de piratage de l’ensemble d’une flotte » automobile, s’inquiète-t-il.

 

Le Consumer Watchdog assure que les responsables de l’industrie sont au courant des risques, ce qui ne les a pas empêchés de pousser pour déployer cette technologie dans les nouveaux véhicules, au détriment de la sécurité.

Son rapport est le résultat d’une étude de cinq mois basée sur les informations de plus de 20 lanceurs d’alerte au sein de l’industrie automobile. Le groupe d’experts anticipe qu’un piratage de l’ensemble d’une flotte automobile à une heure de pointe pourrait conduire à la mort de 3.000 personnes.




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