Archive pour le Tag 'l’usine'

L’usine Knorr d’ Alsace d’Alsace transférée en Pologne et en Roumanie

L’usine Knorr d’  Alsace d’Alsace transférée en Pologne et en Roumanie

261 salariés de l’usine Knorr de Duppigheim, dans le Bas-Rhin sont licenciés et leur usine transférée en Pologne et en Roumanie.

Pour justifier la fermeture de l’usine alsacienne, Unilever, propriétaire de la marque Knorr, évoquait fin mars «la baisse structurelle des ventes depuis dix ans et qui s’accélère depuis cinq ans, les consommateurs privilégiant de plus en plus le fait maison ». Le marché français des soupes a connu une baisse particulièrement marquée entre 2012 et 2019, de l’ordre de 26% des ventes en volume.

Nestlé : le géant de l’agroalimentaire avait également arrêté la production de bouillons, soupes et préparations culinaires Maggi à Itancourt, dans l’Aisne, en janvier 2020, pour la transférer en République tchèque et en Pologne. 158 salariés étaient alors menacés de perdre leur emploi.

L’USINE DE TRANSFORMATION D’AMMONIAC MAXAM TAN PLACÉE EN LIQUIDATION JUDICIAIRE

L’USINE DE TRANSFORMATION D’AMMONIAC MAXAM TAN PLACÉE EN LIQUIDATION JUDICIAIRE

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L’usine de transformation d’ammoniac Maxam-Tan, qui emploie 73 personnes à Mazingarbe, dans le Pas-de-Calais, a été placée mercredi en liquidation judiciaire avec prolongation d’activité pour trois mois, a appris l’AFP auprès des représentants du personnel et du tribunal de commerce de Lille.

Filiale du groupe espagnol Maxam, contrôlé par le fonds d’investissement américain Rhône Capital, l’entreprise classée Seveso « seuil haut » et dont les produits entrent dans la composition d’explosifs civils et d’engrais, était en redressement judiciaire depuis le 26 octobre.

Cette décision de mise en liquidation était attendue depuis une audience du tribunal de commerce le 16 décembre.

La période de trois mois doit permettre de vider une cuve où sont stockées environ 1000 tonnes d’ammoniac, matière toxique, qui « engage la sécurité de plusieurs dizaines de milliers de personnes des communes environnantes », selon le préfet du Pas-de-Calais Louis Le Franc à l’AFP.

Le vidage interviendrait après demande du juge-commissaire et du liquidateur aux salariés, qui auront alors une semaine pour dire s’ils l’acceptent ou non. « J’ai l’espoir » qu’ils l’acceptent, a poursuivi M. Le Franc, saluant leur « esprit de responsabilité ».

En cas de refus, le préfet ferait appel à « des tiers », une perspective que les salariés jugent « impensable » sur le plan de la sécurité.

Consultés mercredi par le CSE, ils ont par ailleurs voté à 45% en faveur d’une prime de « sécurisation » proposée par le liquidateur judiciaire, et à 18% contre, 35% s’en remettant à la décision du tribunal, selon Stéphane Hugueny, l’un des porte-parole du CSE. Elle serait abondée par la vente de matières premières encore sur le site.

A cette prime, la direction de la maison-mère MaxamCorp a proposé d’ajouter 1,4 million d’euros d’indemnités supra-légales lors d’une réunion dans l’après-midi en préfecture d’Arras.

L’usine de masques de Plaintel sauvée… dans six mois !

L’usine de masques de Plaintel sauvée… dans six mois  !

 

 « Nous avions une usine qui en produisait en Bretagne, elle est malheureusement fermée depuis 2018. Après des échanges avec les élus du territoire, nous voulons confirmer notre disponibilité pour étudier tout projet de relance de cette usine de masques, qui pourrait s’avérer un outil stratégique dans l’indépendance recherchée vis-à-vis de ces produits indispensables en temps de crise sanitaire. Mais, les mêmes causes produisant les mêmes effets, il est indispensable que l’Union européenne et/ou l’État s’engagent dans des commandes stratégiques de long terme. Des contacts ont été pris ces derniers jours sur ce point », indiquent les élus locaux dans un communiqué commun, estimant que le sujet des masques est, et restera encore longtemps, au cœur des enjeux de santé publique.

Les collectivités admettent qu’un masque fabriqué en France sera toujours plus cher qu’un masque conçu en Asie, mais le projet fédère les énergies car la crise actuelle enseigne que le prix ne doit pas être le critère déterminant. Outre l’investissement nécessaire, la relance d’une chaîne de fabrication, détruite par l’actionnaire américain et qui n’existe plus, prendra du temps : autour de six à neuf mois.

 

Chloroquine: l’usine Famar sera-t-elle sauvée de la faillite ?

Chloroquine: l’usine Famar sera-t-elle sauvée de la faillite ?

Une contradiction de plus dans la stratégie de lutte contre le Coronavirus de la part des pouvoirs publics. En effet ,une usine qui fabriquait essentiellement de la chloroquine entre parenthèses ( nivaquine) risque d’être fermée définitivement pour cause de faillite. Or on sait que la nivaquine pourrait être utile pour la lutte contre le Coronavirus mais par ailleurs qu’on en manque cruellement pour le traitement d’autres maladies comme le lupus (1). D’ailleurs l’un des arguments des pouvoirs publics contre la chloroquine et de considérer que ce manque justifie la recommandation de ne pas utiliser cette molécule sauf cas exceptionnel contre le Coronavirus. L’usine Famar de Saint-Genis-Laval, dans la région lyonnaise, joue sa dernière carte. Ce site de 250 salariés, qui a jadis appartenu à Sanofi, fabrique pour le labo français la Nivaquine, un médicament contre le paludisme à base de chloroquine. Ses salariés espèrent que le regain de popularité de cette molécule, qui suscite beaucoup d’espoir dans le traitement du coronavirus, ravivera l’intérêt pour Famar. En redressement judiciaire depuis juin, elle cherche un repreneur.

«Nous sommes les seuls en France à fabriquer de la chloroquine, assure Christophe-Daniel Le Page, délégué CFE-CGC de l’usine qui emploie 250 personnes. Nous avons le savoir-faire, nous sommes motivés et la majorité des salariés de l’usine sont toujours sur place.»

 

51) Le lupus érythémateux est une maladie caractérisée par une rougeur du visage qui évoque parfois un « loup rouge ». … La maladie peut perturber le fonctionnement de presque n’importe quel tissu ou organe : articulations, reins, cœur, poumons, vaisseaux sanguins ou cerveau. Parfois, elle est mortelle

Le site a produit en janvier 180.000 boîtes de Nivaquine, livrées à Sanofi. Il s’agit des derniers lots, Sanofi ayant décidé d’arrêter la vente de la Nivaquine. Son médicament est, en effet, de moins en moins utilisé contre le paludisme.




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