l’UNRWA, accusée de partialité
L’agence de l’ONU qui compte plus de 30.000 employés dans la région (Gaza, Cisjordanie, Liban, Jordanie et Syrie), est accusée par Israël d’employer «plus de 400 terroristes» à Gaza.
L’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) dans la bande de Gaza a des «problèmes de neutralité» politique d’après un groupe indépendant présidé par l’ancienne ministre française des Affaires étrangères Catherine Colonna et chargé par le secrétaire général Antonio Guterres d’une mission d’évaluation sur la «neutralité» de cette agence de l’ONU.
L’UNRWA qui compte plus de 30.000 employés servant 5,9 millions de Palestiniens dans la région (Gaza, Cisjordanie, Liban, Jordanie et Syrie), est accusée par Israël d’employer «plus de 400 terroristes» à Gaza. Et 12 de ses employés sont accusés par les Israéliens d’avoir été directement impliqués dans l’attaque sans précédent du 7 octobre 2023 menée par le Hamas sur le sol israélien, qui a fait 1.160 morts, essentiellement civils, selon un bilan de l’AFP établi à partir de données officielles.
Des accusations qui ont entraîné la suspension de financements par certains pays donateurs comme les Etats-Unis, même si certains ont repris depuis. «Sur la base d’une liste de mars 2024 contenant des numéros d’identité de Palestiniens, Israël a affirmé publiquement qu’un nombre significatif d’employés de l’UNRWA sont membres d’organisations terroristes. Cependant, Israël doit encore en apporter la preuve», prévient le groupe de Mme Colonna.