Archive pour le Tag 'L’union'

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Crise ukrainienne : crise aussi de la faiblesse de l’union européenne

Crise ukrainienne : crise aussi de la faiblesse de l’union européenne

Confrontée à l’escalade des tensions entre Kiev et Moscou, l’Union européenne se repose sur les Etats-Unis tout en subissant un chantage au gaz de la part de la Russie. Il est indispensable de sortir de cette double dépendance, analyse la politiste Alexandra de Hoop Scheffer, dans une tribune au « Monde ».

Tribune.

Le président Biden se trouve aujourd’hui face au même dilemme que son prédécesseur Barack Obama en 2014 : il est arrivé à la Maison Blanche avec l’ambition de se concentrer sur la Chine, perçue comme le plus grand défi géopolitique pour les Etats-Unis, mais ce sont une nouvelle fois les enjeux de sécurité européenne et la Russie qui remobilisent Washington dans son rôle de « gendarme de l’Europe ».

Tirant les leçons de l’époque Obama, Joe Biden a accepté d’entamer des négociations sans précédent avec Vladimir Poutine. En associant les partenaires européens au processus de négociation, il cherche avant tout à les « responsabiliser » dans une crise qui menace leur sécurité avant tout, à défaut de pouvoir leur sous-traiter le rôle de médiateur – comme Barack Obama l’avait fait en 2014 en le déléguant à l’Allemagne. Washington réclame un partage du fardeau sur la défense collective et donc une prise en charge plus importante par les Européens de leur propre dissuasion.

C’est la proposition faite par le président Emmanuel Macron devant le Parlement européen le 19 janvier : « L’Europe doit enfin construire un ordre de sécurité collective sur notre continent. » Cela est d’autant plus important que la capacité de dissuasion américaine convainc de moins en moins. La volte-face du président Obama en Syrie, qui avait renoncé aux frappes contre les armes chimiques du régime à l’été 2013, marque un tournant géopolitique difficilement réversible. Les rivaux craignent moins les Etats-Unis et les alliés doutent de leurs engagements. La décision, poussée par le Pentagone, d’envisager parmi les options le déploiement de troupes américaines en Europe de l’Est et dans les pays baltes est une réponse à ces craintes.

La crise ukrainienne renvoie aussi les Européens à leurs vulnérabilités, lesquelles proviennent de leur double addiction, au leadership américain d’une part et au gaz russe d’autre part. L’Europe continue d’attendre tout des négociateurs américains, renforçant le mépris de Moscou à son égard, et subit le chantage énergétique de la Russie. Une stratégie de sortie de cette double dépendance est vitale pour l’Europe si elle veut pouvoir maîtriser ses frontières et son avenir politique. Cela dépendra en grande partie de l’Allemagne, dont les tergiversations de la nouvelle coalition gouvernementale nuisent, pour l’instant, à l’unité déjà fragile de l’Union européenne (UE) face à la Russie.La crise ukrainienne est un conflit asymétrique où, face aux lignes rouges de Vladimir Poutine, celles des Etats-Unis et des Européens paraissent rose pâle. La distinction ambivalente de Joe Biden entre « incursion mineure » et « attaque » russe en Ukraine et la réticence de l’UE à discuter de sanctions spécifiques à l’encontre de Moscou créent un flou stratégique peu convaincant et enhardissent Vladimir Poutine.

Politique- Appel de bobos pour l’union de la gauche

Politique- Appel de bobos pour l’union de la gauche

Parce qu’« aucun des candidats annoncés à gauche ne peut gagner seul », une grande primaire est nécessaire, alerte, dans une tribune au « Monde », un collectif réunissant des artistes, écrivains, universitaires, membres du milieu associatif, emmenés par le réalisateur Cyril Dion. 

 

Tribune. 

 

 Les discours de haine semblent gagner tous les jours du terrain. Ils nous rappellent les heures les plus sombres de l’histoire de France et nous font craindre un avenir proche semé de divisions, de violences et d’exclusions. Faire barrage à la haine, c’est encore possible, mais c’est urgent : en avril il sera trop tard.

Tout aussi urgent : le bouleversement climatique fait chaque année des milliers de morts, annonçant un avenir invivable, fait de sécheresses, d’inondations toujours plus fréquentes et plus violentes, et d’ouragans plus puissants…

Pourtant nous connaissons les solutions pour gagner la bataille du climat. Mais notre seule chance d’y arriver demande un sérieux changement de cap. Avec cinq candidatures qui disent, chacune, « ma priorité, c’est le climat et la justice sociale », on est certains que ces priorités cruciales n’ont aucune chance de l’emporter en avril.

Eviter un second tour Macron-Zemmour

« Notre système politique est bloqué. Chaque jour, nos institutions, inadaptées et sclérosées, s’enfoncent un peu plus dans la crise. Faute de propositions satisfaisantes, de perspectives claires et de résultats tangibles, nos concitoyens sont nombreux à s’abstenir aux élections, quand ils ne s’abandonnent pas aux promesses insensées et au discours de haine du Rassemblement national et de l’extrême droite. Trop souvent, nous nous contentons de voter “contre”, pour éliminer l’“autre” candidat. Pire, nous ne votons pas, atterrés par la médiocrité de l’offre politique et son incapacité à se renouveler. »

« Nous sommes des millions à trouver ridicules et suicidaires les cinq candidatures annoncées qui se donnent toutes pour priorités “le climat et la justice sociale” »

C’est par ces mots que commençait l’« Appel pour une primaire à gauche » signé il y a six ans par Yannick Jadot et plusieurs d’entre nous (Libération, 10 janvier 2016). Six ans plus tard, la nécessité d’une grande primaire est encore plus évidente : 70 % des Français ne veulent pas d’un second tour Macron-Le Pen, selon un sondage IFOP publié en février 2021. Et nous sommes des millions à vouloir éviter à tout prix un second tour Macron-Zemmour ou Macron-Pécresse.

Nous sommes également des millions à vouloir rompre avec quarante ans d’accroissement des inégalités et des discriminations. Des millions à constater qu’Emmanuel Macron n’a vraiment pas été à la hauteur dans la lutte contre le dérèglement climatique et contre les inégalités. Des millions à trouver ridicules et suicidaires les cinq candidatures annoncées qui se donnent toutes pour priorités « le climat et la justice sociale ».

Appel de bobos pour l’union de la gauche

Appel de bobos pour l’union de la gauche

Parce qu’« aucun des candidats annoncés à gauche ne peut gagner seul », une grande primaire est nécessaire, alerte, dans une tribune au « Monde », un collectif réunissant des artistes, écrivains, universitaires, membres du milieu associatif, emmenés par le réalisateur Cyril Dion.

 

Tribune.

 

 Les discours de haine semblent gagner tous les jours du terrain. Ils nous rappellent les heures les plus sombres de l’histoire de France et nous font craindre un avenir proche semé de divisions, de violences et d’exclusions. Faire barrage à la haine, c’est encore possible, mais c’est urgent : en avril il sera trop tard.

Tout aussi urgent : le bouleversement climatique fait chaque année des milliers de morts, annonçant un avenir invivable, fait de sécheresses, d’inondations toujours plus fréquentes et plus violentes, et d’ouragans plus puissants…

Pourtant nous connaissons les solutions pour gagner la bataille du climat. Mais notre seule chance d’y arriver demande un sérieux changement de cap. Avec cinq candidatures qui disent, chacune, « ma priorité, c’est le climat et la justice sociale », on est certains que ces priorités cruciales n’ont aucune chance de l’emporter en avril.

Eviter un second tour Macron-Zemmour

« Notre système politique est bloqué. Chaque jour, nos institutions, inadaptées et sclérosées, s’enfoncent un peu plus dans la crise. Faute de propositions satisfaisantes, de perspectives claires et de résultats tangibles, nos concitoyens sont nombreux à s’abstenir aux élections, quand ils ne s’abandonnent pas aux promesses insensées et au discours de haine du Rassemblement national et de l’extrême droite. Trop souvent, nous nous contentons de voter “contre”, pour éliminer l’“autre” candidat. Pire, nous ne votons pas, atterrés par la médiocrité de l’offre politique et son incapacité à se renouveler. »

« Nous sommes des millions à trouver ridicules et suicidaires les cinq candidatures annoncées qui se donnent toutes pour priorités “le climat et la justice sociale” »

C’est par ces mots que commençait l’« Appel pour une primaire à gauche » signé il y a six ans par Yannick Jadot et plusieurs d’entre nous (Libération, 10 janvier 2016). Six ans plus tard, la nécessité d’une grande primaire est encore plus évidente : 70 % des Français ne veulent pas d’un second tour Macron-Le Pen, selon un sondage IFOP publié en février 2021. Et nous sommes des millions à vouloir éviter à tout prix un second tour Macron-Zemmour ou Macron-Pécresse.

Nous sommes également des millions à vouloir rompre avec quarante ans d’accroissement des inégalités et des discriminations. Des millions à constater qu’Emmanuel Macron n’a vraiment pas été à la hauteur dans la lutte contre le dérèglement climatique et contre les inégalités. Des millions à trouver ridicules et suicidaires les cinq candidatures annoncées qui se donnent toutes pour priorités « le climat et la justice sociale ».

L’union de la gauche de Taubira…… à 7 %

L’union de la gauche de Taubira…… à 7 %

Dans un sondage publié ce vendredi, Christiane Taubira serait crédité de 7% d’intention de votes, loin derrière Jean-Luc Mélenchon, avec 12%.

Depuis la presque candidature de Christiane Taubira, c’est le premier sondage réalisé. Cette étude la place à 7% d’intention de vote. Elle se retrouve devant Yannick Jadot et largement devant Anne Hidalgo qui tombe à 2%.

Ce sondage a été réalisé par un tout nouvel institut, mais il met déjà la gauche en ébullition.

Arnaud Montebourg et Anne Hidalgo s’effondrent, crédités respectivement de 1,5 et 2% dans les sondages. L’écologiste Yannick Jadot semble lui aussi faire les frais de cette entrée en campagne de Christiane Taubira, il tombe à 5%.

Seul Jean-Luc Mélenchon reste haut, avec 12% d’intention de votes. Dans l’hypothèse ou tout le monde jouerait le jeu d’une primaire, scénario très peu probable aujourd’hui, c’est Jean-Luc Mélenchon qui la remporterait haut la main avec 37% des voix. Christiane Taubira arriverait douze points derrière, mais devant Yannick Jadot et Anne Hidalgo.

Présidentielle 2022 : Taubira refuse l’union !

 Présidentielle 2022 : Taubira refuse l’union !

 

 

Comme c’était prévisible, Christiane Taubira ajoute de la confusion à la confusion et de la désunion à la désunion. Ainsi a-t-elle refusé hier l’appel à l’unité lancée par Jadot. Bref sa présence dans la campagne électorale se révèle de plus en plus tout autant inutile que ridicule. D’autant plus que l’intéressée ne s’est jamais caractérisée par une grande clarté sur les problèmes économiques, sociaux et même sanitaires. Elle a même refusé de faire campagne pour la vaccination en Guyane ! Elle tente de se rattraper aujourd’hui mais c’est évidemment trop tard. Christiane Taubira est l’exemple même de cet gauche bobo qualifié de morale du fait de sa radicalité sur certaines questions sociétales.

Sans parler du parcours assez tortueux politique de l’intéressée qui a flirté avec à peu près toutes les tendances des indépendantistes en passant par les radicaux de gauche, le parti socialiste et les écolos. Bref une oligarque classique qui en outre n’a pas oublié de faire fortune au passage avec un patrimoine de l’heure de de 200 millions.

Ce sont ces bobos qui ont tué la gauche du fait de leur personnel très bourgeoise en décalage complet avec leurs discours radical et surtout dans l’ignorance totale des vraies inégalités.

Historiquement l’union de la gauche a toujours signifié la plus grande confusion. Pour preuve avec Mitterrand où les communistes sont rapidement retirées de l’alliance après le virage politique de 1983. Aujourd’hui, la division est encore pire que jamais avec d’un côté les marxistes purs et durs de Mélenchon vrai successeur du parti communiste, les gauchistes wokistes d’Europe écologie les Verts et les paumés du parti socialiste, les uns ralliés à Marcon, les autres orphelins de parti, d’idéologie et de stratégie. Anne Hidalgo hérite de l’effondrement politique et éthique du parti socialiste. Son score probable sera encore pire que celui de Benoît Hamon, une défaite qui risque d’hypothéquer sérieusement sa candidature aux prochaines municipales.

Aide au développement : l’union européenne premier donateur

Aide au développement : l’union européenne premier donateur

L’économiste Simone Tagliapietra explique, dans une tribune au « Monde », qu’en termes de financement des infrastructures mondiales l’effort fourni par l’Union européenne, avec le programme Global Gateway, surpasse nettement celui de la Chine.

 

Tribune.

L’Union européenne (UE) a dévoilé le 1er décembre son plan de soutien au développement des infrastructures dans le monde : le Global Gateway. Ce plan vise à mobiliser 300 milliards d’euros entre 2021 et 2027 dans des projets de connectivité à travers le monde, et notamment dans les domaines du numérique, du climat et de l’énergie, des transports, de la santé, de l’éducation et de la recherche.

La raison d’être de cette initiative est claire : le monde a besoin d’investissements majeurs dans les infrastructures. La Banque mondiale estime que, pour atteindre les principaux objectifs mondiaux (tels que la protection du climat et de l’environnement, l’accès universel à l’énergie, à l’eau et à l’assainissement, une plus grande mobilité, une meilleure sécurité alimentaire), le monde doit investir dans les infrastructures environ 1 300 milliards d’euros par an.

Lire aussi  Article réservé à nos abonnés L’Europe présente son projet à 300 milliards d’euros pour contrer les routes de la soie chinoises

La Chine a compris l’importance stratégique du développement des infrastructures mondiales il y a dix ans et a lancé en 2013 la célèbre initiative Belt and Road (« nouvelle route de la soie »). Afin d’offrir une alternative à l’approche chinoise du développement mondial des infrastructures, les dirigeants du G7 se sont engagés en juin 2021 à développer de nouveaux partenariats d’infrastructure « fondés sur des valeurs, des normes élevées et la transparence ».

Alors que les Etats-Unis ont lancé leur initiative Build Back Better World [« reconstruire un monde meilleur « ] et le Royaume-Uni son initiative Clean Green, l’UE a dévoilé son Global Gateway. La Commission européenne a présenté l’initiative comme « un modèle de la manière dont l’Europe peut établir des connexions plus résilientes avec le monde », mais les critiques l’ont rapidement rejetée, affirmant qu’elle représente un reconditionnement d’instruments existants plutôt que de l’argent frais de l’UE.

Ce point de vue passe toutefois à côté de l’essentiel. Les Etats membres de l’UE sont déjà les premiers donateurs mondiaux d’aide publique au développement (APD). En équivalent-subvention (une méthodologie dans laquelle seuls les éléments de subvention des prêts sont indiqués, au lieu de leur valeur nominale), l’UE a déboursé 66,8 milliards d’euros en 2020, soit 46 % du total mondial.

« L’union des gauches est impossible » ( Manuel Valls)

« L’union des gauches est impossible » ( Manuel Walls)

L’ancien premier ministre Manuel Valls considère que les différents courants de la gauche sont complètement irréconciliables et qu’ils sont en pleine impasse politique. Une impasse historique tellement les points de vue sont différents mais aussi souvent complètement opposés.

Manuel Valls condamne aussi la candidature de Christiane Taubira qui ne fait qu’ajouter de la confusion à la confusion. Une démarche qualifiée de ridicule par l’ancien premier ministre.

Pour Manuel Valls, les propositions des candidats de gauche sont «tellement éloignées les unes des autres», que «l’union est factice et impossible». Pour lui, toutes les tentatives de rapprochement sont illusoires, hypocrites et contre-productives. Les contradictions les plus fortes concernent le champ sociétal car

la gauche «s’est fourvoyée sur la question identitaire», car «elle a pensé que cette question était taboue, qu’il ne fallait pas la traiter», et n’aurait donc pas compris que «la question de l’islam, de l’islamisme dans nos quartiers, était une question tout à fait fondamentale». La gauche aurait également échoué selon lui à se saisir de la question de «l’inégale répartition des richesses». Pour Manuel Valls, «elle a perdu toute crédibilité [...] à la fois sur les questions sociales et sur les questions identitaires».

Politique -Taubira pour sauver l’union de la gauche ou la tuer définitivement ?

Politique -Taubira pour sauver l’union de la gauche ou la tuer définitivement ?

 

Taubira, une des plus grandes fortunes de Guyanne,  est sans doute l’archétype de cette gauche intellectuelle très bourgeoise dans sa posture et son comportement mais révolutionnaire dans le propos. Christiane Taubira  est une sorte de caricature de cette gauche culturelle  qui parle si bien des masses populaires, des opprimés et des inégalité tout en se situant de l’autre côté du mur, du côté de celui des nantis. Bref ,le gauchisme confortable qui permet de radicaliser le propos  et de faire croire à l’illusion du grand jour. Un discours évidemment inaudible par ceux qui vivent les vraies conditions inégalitaires tant sur le plan social que sociétal. La contradiction fondamentale qui a tué petit à petit la gauche réduite à un petit cercle de notables, de bobos et d’arrivistes (Notamment ceux qui ont tourné casaque pour rejoindre Sarkozy puis Macron). Le discours pseudo révolutionnaire des élites de gauche à tué tout projet social démocrate crédible sapant les bases mêmes des partis supposés représenter les couches populaires. Résultat les couches populaires se sont tournées vers les partis d’extrême droite !

La gauche actuelle est en pleine décomposition puisque notamment Anne Hidalgo et Montebourg en pleine dégringolade dans les sondages se proposent de se retirer au nom de cette illusoire union de la gauche. Une union de la gauche dont  Mélenchon ne veut surtout pas car il veut vivre son dernier chant du cygne politique. L’ancien communiste, devenu socialiste puis écolo, redevenu communiste et maintenant gauchiste wokiste veut faire un dernier tour de piste. Les écolos de leur côté parviennent difficilement à convaincre travaillés  qu’ils sont eux aussi par ce gauchisme wokiste  incarné jusqu’au ridicule notamment par Sandrine Rousseau et des élus écolos des grandes villes .

Certains pensent que Taubira pourrait être le recours pour l’union de la gauche. Une spécialiste de l’union en effet qui du fait du maintien de sa candidature a fait perdre Jospin en 2002 aux présidentielles ! Comme égérie de l’union ont fait mieux !

Taubira pour sauver l’union de la gauche ou la tuer définitivement

 

 

Taubira pour sauver l’union de la gauche ou la tuer définitivement ?

 

Taubira, une des plus grandes fortunes de Guyanne,  est sans doute l’archétype de cette gauche intellectuelle très bourgeoise dans sa posture et son comportement mais révolutionnaire dans le propos. Christiane Taubira  est une sorte de caricature de cette gauche culturelle  qui parle si bien des masses populaires, des opprimés et des inégalité tout en se situant de l’autre côté du mur, du côté de celui des nantis. Bref ,le gauchisme confortable qui permet de radicaliser le propos  et de faire croire à l’illusion du grand jour. Un discours évidemment inaudible par ceux qui vivent les vraies conditions inégalitaires tant sur le plan social que sociétal. La contradiction fondamentale qui a tué petit à petit la gauche réduite à un petit cercle de notables, de bobos et d’arrivistes (Notamment ceux qui ont tourné casaque pour rejoindre Sarkozy puis Macron). Le discours pseudo révolutionnaire des élites de gauche à tué tout projet social démocrate crédible sapant les bases mêmes des partis supposés représenter les couches populaires. Résultat les couches populaires se sont tournées vers les partis d’extrême droite !

La gauche actuelle est en pleine décomposition puisque notamment Anne Hidalgo et Montebourg en pleine dégringolade dans les sondages se proposent de se retirer au nom de cette illusoire union de la gauche. Une union de la gauche dont  Mélenchon ne veut surtout pas car il veut vivre son dernier chant du cygne politique. L’ancien communiste, devenu socialiste puis écolo, redevenu communiste et maintenant gauchiste wokiste veut faire un dernier tour de piste. Les écolos de leur côté parviennent difficilement à convaincre travaillés  qu’ils sont eux aussi par ce gauchisme wokiste  incarné jusqu’au ridicule notamment par Sandrine Rousseau et des élus écolos des grandes villes .

Certains pensent que Taubira pourrait être le recours pour l’union de la gauche. Une spécialiste de l’union en effet qui du fait du maintien de sa candidature a fait perdre Jospin en 2002 aux présidentielles ! Comme égérie de l’union ont fait mieux !

 

Non à l’union de la gauche : Jadot et Hidalgo d’accord !

Non à l’union de la gauche : Jadot et Hidalgod’accord  !

Les fidèles de l’union de la gauche y croient encore mais pas les leaders des partis considérés et pas davantage les sympathisants. Des sympathisants aussi divisés que leurs responsables de partis. De toute manière, une éventuelle union entre le parti socialiste, les insoumis et les écolos ne permettraient guère de dépasser les 25 % de voix aux présidentielles.

Dès lors pourquoi s’effacer puisque la défaite est à peu près assuré sauf événement imprévisible. L’objectif n’est pas la victoire électorale mais la prise de position pour des élections futures. Or ne pas présenter de candidats aux présidentielles, c’est condamner les partis respectifs à la disparition.

De ce point de vue, le parti socialiste comme le parti communiste jadis joue certainement ses dernières cartes.

 Sur le plan idéologique, de grandes différences séparent ses différentes organisations avec des orientations qui vont du libéralisme classique ( courant Hollande), en passant par la social-démocratie, le socialisme et le communisme sans parler des gauchistes nombreux à Europe écologie les Verts.

 

Jadot et Hidalgo ont cependant trouvé un terrain d’accord commun : celui qui consiste à dire non à l’union de la gauche !

LFI: « l’union sans la gauche »

LFI: « l’union sans la gauche »

Plus la gauche s’écroule dans l’opinion est plus nombreux sont ceux qui réclament une illusoire union mais sans y croire réellement. La vérité sans doute c’est qu’il n’y a plus rien à réunir tellement les effectifs sont devenus insignifiants dans les différentes chapelles de gauche et surtout tellement sont grandes les divergences idéologiques. Des divergences idéologiques qui vont de l’approche communiste, en passant par le gauchisme, la social-démocratie et l’écologie bobo.

Pourtant deux leaders des insoumis, Clémentine Autain et François Ruffin défendent  encore l’utopie de l’union de la gauche. Justement une union que réfute même Mélenchon.

Devant la presse, la semaine dernière, Jean-Luc Mélenchon se moquait encore des discours «creux et vides» des partisans du rassemblement. «Je dis creux et vides parce que nous savions tous que tout le monde aurait son candidat. C’est une simagrée car tout le monde connaissait d’avance les points d’atterrissage», avait affirmé le candidat de LFI.Mélenchon aussi et pour l’union mais sans la gauche autre que la sienne !

Le vrai sens de l’union européenne

Le vrai sens de l’union européenne

 

Le tribunal constitutionnel polonais a récemment remis en cause la primauté du droit européen. Face à cette décision, Thierry Chopin, politiste et conseiller spécial à l’Institut Jacques-Delors, rappelle, dans une tribune au « Monde », que l’Union européenne est davantage qu’une entité interétatique.

 

 

Tribune. 
Dans une décision rendue le 7 octobre, le tribunal constitutionnel polonais a remis en cause l’un des principes cardinaux sur lequel repose l’Union européenne (UE) : la primauté du droit européen. La remise en question de ce principe fait l’objet depuis plusieurs années d’une tendance de la part d’autres cours constitutionnelles nationales. Néanmoins, la portée de la décision des juges polonais, qui répond à une question posée par le gouvernement eurosceptique en place à Varsovie, est d’une tout autre envergure et a déjà eu pour effet de doper le souverainisme juridique dans plusieurs Etats membres, et notamment en France. Dans un tel contexte, il est nécessaire de rappeler un certain nombre d’éléments conduisant à montrer pourquoi l’UE n’est pas une simple alliance entre des Etats souverains qui se considéreraient comme étant libres de se soustraire aux engagements souscrits auprès de leurs partenaires. 

 

Sur le plan du droit d’abord. Les Etats membres de l’UE sont réunis au sein d’une « union de droit » et sont tenus de respecter les engagements juridiques auxquels ils ont souscrit, que ce soit dans le cadre des traités ou lors de la production ou de la mise en œuvre du droit dérivé, l’application effective de ces engagements étant garantie par des mécanismes juridictionnels. Cette communauté s’appuie sur un ordre juridique propre dont l’autonomie, au regard du droit national, a été solidement établie. Après la tragédie du second conflit mondial, l’accent a été mis sur les droits fondamentaux comme le montrent les jurisprudences de la Cour de justice de l’UE et de la Cour européenne des droits de l’homme à partir de la fin des années 1960 et du début des années 1970.

Sur un plan plus directement politique, la possibilité pour « tout Etat européen [de] demander à devenir membre de la Communauté » (article 237 du traité de Rome) ne pouvait concerner, jusqu’à la chute du mur de Berlin, que les pays situés à l’ouest du rideau de fer, puis les pays du Sud (Espagne, Grèce et Portugal) après la fin des dictatures et des régimes autoritaires. Ce n’est qu’avec l’effondrement de l’Union soviétique que les pays d’Europe centrale, orientale et baltique ont pu rejoindre l’UE.

En 1991, le traité instituant l’UE dispose que « l’Union est fondée sur les principes de la liberté, de la démocratie, du respect des droits de l’homme et des libertés fondamentales, ainsi que de l’Etat de droit, principes qui sont communs aux Etats membres » (art. 6) et que « Tout Etat européen qui respecte [ces] principes peut demander à devenir membre de l’Union » (art. 49). En 1993, le Conseil européen, lors du sommet de Copenhague, définit des « critères » économiques mais aussi politiques à respecter. Aujourd’hui, le respect de l’article 2 du traité sur l’UE et de la Charte des droits fondamentaux est une condition sine qua non de l’adhésion, mais également de la participation à l’UE.

L »Union populaire », ratatinée de Mélenchon

L »Union populaire », ratatinée de Mélenchon

 

En mal d’union avec les autres forces de la gauche, Mélenchon décide de lancer sa propre union populaire. En fait une union populaire relativement ratatinée puisque l’intéressé a perdu plus de la moitié de ses anciens soutiens de 2017. Il s’agirait plutôt de sauver les meubles car les insoumis ne recueillent aujourd’hui qu’autour de 9 % des suffrages devançant tout juste les écologistes qui pourraient d’ailleurs bien passer devant. Derrière, le parti socialiste, les communistes et autres gauchistes font cavalier seul.

 

L’union populaire serait une nouvelle maison ouverte pour faire campagne avec une volonté de changement dans la forme comme sur le fond. Le problème c’est que Mélenchon n’incarne plus ce renouvellement et qu’il s’enfonce contraire dans une forme de radicalité typique des citadelles assiégées. L’ouverture du débat démocratique ne saute pas aux yeux avec Mélenchon dont le parti relativement cadenassé autour de sa personnalité.

. « Beaucoup de gens ont quitté la FI en partie pour le manque de débats et de démocratie interne », estime certains anciens proches de Mélenchon. » L’union populaire » va sans doute récupérer ici ou là quelques gauchistes des syndicats, de l’écologie ou encore du parti socialiste. Quelques bobos aussi. Un ralliement qui ne fait pas une union réellement populaire. La vérité sans doute ce que les insoumis ne pourront éventuellement évoluer qu’après le départ d’un Mélenchon largement usé par les joutes politiques illusoires.

Climat et sécurité: Thèmes de l’Union économique du Sud

Climat et sécurité: Thèmes de l’Union économique du Sud

 

 

Neuf pays du Sud de l’Union européenne vont se réunir en Grèce, avec la participation de la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, pour traiter des questions climatiques et sécuritaires. Seront traités aussi les questions migratoires et les rapports avec la Turquie.

Selon l’Elysée, la réunion sera l’occasion d’une «forme de retour d’expérience» sur le mécanisme européen de protection civile et «la nécessité d’avoir désormais recours plus directement à ce dispositif» mis en place il y a deux ans pour «renforcer notre force de frappe collective» contre les incendies. Le sommet d’Athènes devrait également déboucher sur la réaffirmation «d’engagements sur la lutte contre la déforestation et sur la gestion des forêts en Méditerranée et en matière de protection civile», selon la même source.

Le vaccin Valneva sanctionné en Grande-Bretagne intéresse l’union économique

Valneva sanctionné en Grande-Bretagne intéresse l’union économique

 

 

Le vaccin franco autrichien qui vient d’être sanctionné par Boris Johnson intéresse par contre toujours l’Union économique. La sanction britannique est très politique, c’est un peu le contrecoup des critiques adressées au vaccin britannique Astra Zeneca par l’Union économique.

Valneva, en partie basé à Nantes, développe un vaccin contre le Covid-19, qui en est encore au stade des essais cliniques. Il avait néanmoins déjà signé un contrat avec le gouvernement britannique, pour livrer 100 millions de doses en cas de résultats positifs.

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